Informations Surnom : Ly’ ? Lydi’ ? Age : 17 ans. 18, maintenant. 'o' An 114 → 19 ans. Nationalité : Elle vient de Glace même si elle l’ignore. En fait, elle s’en fiche un peu. Profession : Archère. Camp : Rebelle. Titre de noblesse : Aucun mais pourrait prétendre au titre de jeune comtesse. Croyance : Aucun. Elle est athée. Famille/tribus : Tlassin. Mort : Oui. | Race Daeva. Description faite par Albar : « Ma race ? Eh bien, elle n’est pas très connue, et nous sommes relativement rares. Je suis un Daeva… D’accord, quelques explications sommaires semblent s’imposer. Tout d’abord, comment reconnaître un Daeva. Ce n’est pas chose aisée, car ils présentent la particularité d’être anatomiquement, morphologiquement, et psychologiquement identiques aux humains. La seule chose qui nous différencie des humains normaux est la couleur de nos pupilles, qui varie selon les sujets. Mais cette coloration est toujours différente des trois teintes habituelles des humains, à savoir, le bleu, le vert, le marron et, un peu plus rares, le rouge et le gris. Toutes les autres couleurs sont envisageables. L’autre chose, physiquement j’entends, qui nous différencie des humains est une petite marque que nous avons tous sur l’épaule gauche : la peau semble toujours y avoir été entaillée. Je m’explique plus clairement : on observe une espèce de longue cicatrice filiforme, fine et peu marquée, parcourant certaines courbes, toujours identiques, sur l’épaule, pour s’évanouir juste avant l’aisselle. Maintenant, venons en à la particularité de ma race : la régénération cellulaire. Oh, je vous rassure, pas d’immortalité en vue, nous sommes aussi mortels que les autres, mais… Disons que c’est plus dur pour nous. En effet, nous pouvons nous « auto guérir », en admettant que les blessures ne soient pas trop grave, et que nous ne sommes pas dans un état trop affaibli. Il y a ce que l’on pourrait appeler une échelle de guérison, car chaque fois que nous faisons appel à notre pouvoir, nous puisons dans notre énergie personnelle. Une coupure, une estafilade peu profonde, ça passe comme une lettre à la poste. Entaille profonde ne touchant aucun organe vital… Plus dur, mais ça passe aussi. Égorgement, là, ça se guérit avec une facilité déconcertantes, mais il faut que ce soit dans les secondes qui suivent. Si l’on attend trop longtemps, les muscles ne sont plus alimentés en oxygène, les forces s’usent plus vite, et on se retrouve trop faible pour se guérir, et on meurt. Pour le cœur, là, tout dépend de lui. S'il bat encore après avoir été touché, ça peut passer. Mais s'il est transpercé, et qu'il ne bat plus… Vous devinez la suite. Passons maintenant à la partie qui nous passionne tous : le démembrement. Là, quasiment aucune chance de survie. Il y a certains cas, quand les conditions optimales sont réunies, où il se pourrait que l’on survive, et ça m’est justement arrivé, par le passé. Lors d’un combat singulier, je m’étais fait trancher le bras droit. Un médecin était sur place et a stoppé l’hémorragie presque immédiatement. Je lui ai expliqué ma situation et il m’a donné mon bras, et je lui ai demandé de le plaquer sur ma blessure. En étant très bien soigné, bien alimenté, et tout ce qui va avec, j’ai mis environ trois semaines pour réussir à « recoller » mon bras. Il m’a fallu trois mois, toujours sans faire le moindre autre effort, pour en retrouver l’usage complet. Et ce genre de situation ne se produit pas souvent. En règle général, si l’un de nous perd un membre, il est foutu. Oh, et au fait, ils ne repoussent pas. Ils se remettent en place, mais ne peuvent repousser. Bien, je pense avoir fait le tour des blessures physique que pouvaient endurer, ou pas, ma race. Passons maintenant aux poisons. Là encore, tout dépends. Un poison, même virulent, ciblé sur une partie en particulier – tel un poumon, le cœur, le foie, que sais-je – peut être ralenti (si l’on a, encore une fois, suffisamment de forces), le temps de trouver un contrepoison (ça peut aller de plusieurs jours pour les plus faible, à quelques minutes pour les plus dangereux). Un paralysant… On peut espérer le ralentir quelques secondes, voire minutes, avec un peu de chance, mais l’effet est trop total, trop généralisé pour que l’on puisse y faire grand chose. Là encore, il faut espérer qu’un contrepoison n’est pas loin. Ensuite, je vous parlerai du manque d’oxygène et de la noyade. Là, c’est clair, on y peut rien. Régénérer suppose que l’on a de l’énergie, de l’énergie suppose que l’on a de l’oxygène dans le sang. Alors, utiliser de l’énergie pour éviter de manquer d’oxygène, vous conviendrez que c’est un peu idiot. Je terminerai par ce dernier point, et non des moindres : chacun d’entre nous doit se soumettre à une règle, et une seule : tous les 35 ans – ne me demandez pas pourquoi il faut que ce soit exactement cette durée là – il faut que nous partions, vers un lieu inconnu de tous, sauf de nous pour y… Certains disent « méditer », moi je dis « perdre notre temps ». Enfin bref, pour y « méditer » donc, en ayant sur soi un objet particulier, propre à chacun d’entre nous, et y rester 5 ans. Pourquoi, me direz vous ? Parce que c’est de là que viens notre pouvoir. Sans ce pèlerinage, nous tomberions en poussière, quelque soit notre âge. Quel est cet objet maintenant, me demanderez vous à nouveau ? Eh bien ça peut-être n’importe quoi, à condition que certaines runes et certains symboles soient gravés dessus. Il est unique, et ne peut en aucun cas être remplacé. Lors de la première fois où l’on « médite », on choisis cet objet, et on le garde à jamais. Si on le perd, c’est pas grave, du moins jusqu'au prochain pèlerinage. Si à ce moment là on a l’a plut, autant se suicider sur le champ. De même, si l’objet est détruit, il se passe exactement la même chose. Je pense avoir terminé. Oh, attendez, une dernière chose : si on n’est pas tué et qu'on ne rate aucun pèlerinage, on peut vivre éternellement, le physique ne s’altérant pas. Oh et, pour les petits malins qui cherchent une faille, sachez qu'on ne peut mourir de faim ou de soif, mais on peut aisément mourir d'épuisement. Et comme l'épuisement arrive très vite lorsque la nourriture vient à manquer, c'est comme ci on en mourrait aussi sûrement qu'un humain. Et enfin, la vraie dernière chose la voici : sur le lieu de notre pèlerinage, nous sommes immortels. Cela n'a pas vraiment d'utilité puisque nous ne pouvons en partir, mais, là encore, à l'attention de ceux qui espèrent nous piéger, ne comptez pas nous attaquer là bas : vous pourriez envoyer une armée entière contre deux d'entre nous que vous ne gagneriez pas. Une dernière chose : les Daevas peuvent, bien évidemment, se reproduire avec les humains, mais aussi avec toutes les autres races de ce monde, du moins à ma connaissance, excepté les dragons. Il y a un détail cependant, assez gênant : les sang-mêlés, comme nous les appelons, ne peuvent se reproduire. Ils sont tous stériles. » |