Fidèle - Trop rigoureux - Droit - Trop sévère avec lui-même - Intelligent - Aime : Son roi ~ La chevalerie. - Déteste : Tout ce qui est contraire au code de la chevalerie.
Quelque soit les circonstances ;
Je vous resterai fidèle.
Et ma vie, à tout jamais sera vôtre ;
Mon roi.
C'est l'histoire de Gilgamesh, aussi connu pour être le chevalier parfait. C'est ainsi qu'il était surnommé par ses paires. Certaines personnes l'appelaient aussi : le Chevalier du soleil. Il était également le bras-droit du roi Arthurios. Mais n'est pas chevalier qui veut. Il faut traverser beaucoup d'épreuves et Gilgamesh n'est pas une exception à cette règle. Pour en arriver-là, il a du passer par beaucoup d'étapes.
Tablette N°1 : La naissance d'une Légende.
« Un jour, je serai chevalier ! »
Commençons par le début. Gilgamesh vient d'une famille assez aisée. Il était fils unique et de ce fait, ses parents lui portaient beaucoup d'attention. Le jeune homme avait une passion : l'épée. Tous les jours depuis l'âge de 10 ans, il s'entraînait avec une épée en bois qu'il avait lui-même confectionné. Au fil des jours, il devenait de plus en plus fort. Pour son seizième anniversaire, son père lui offrit deux magnifiques épées au doré éblouissant. Ainsi qu'une armure faite de la même couleur. Cependant, cette dernière était trop grande pour le moment. Il s'en servirait donc plus tard. Le jeune homme ouvrit de grands yeux :
«
- Voici mon cadeau, mon fils. Prends-en soin. Elles ne t'abandonneront jamais. » Avait prononcé son père en le voyant prendre les objets avec une grande délicatesse.
Gilgamesh se contenta d'un simple hochement de tête. Il connaissait ses parents et savait que ce cadeau cachait forcément quelque chose. Et comme pour lui donner raison, sa mère reprit la parole :
«
- Tu as 16 ans, aujourd'hui. Il est temps pour toi de prendre la route. Va. Accomplie au moins un fait d'arme extraordinaire et devient un noble chevalier du futur roi Arthurios. »
«
- Dans ce cas, je vais partir sans attendre. Ce sera le mieux. »
Il se leva ; fit rapidement un salue à ses parents avant d'aller prendre quelques affaires : eau, nourriture, dague et bien sur, ses épées ainsi que l'armure qui allait avec. Il salua une dernière fois ses parents en les remerciant pour tout ce qu'ils ont fait pour lui. Puis, il s'en alla.
Sur les chemins, il lui arrivait parfois de fredonner un air qu'il avait appris lorsqu'il était enfant. Cette fois-ci ne fit pas exception à la règle et c'est alors qu'il se mit de nouveau à chantonner cette mélodie qu'il connaissait bien :
«
- Mon petit oiseau
a pris sa volée.
Mon petit oiseau
a pris sa volée.
A pris sa
A la volette.
A pris sa
A la volette.
A pris sa volée. »
Il aurait pu se contenter de ça mais sans savoir pourquoi, il enchaîna sur le deuxième couplet :
«
- Il s'est appuyé
sur un oranger.
Il s'est appuyé
sur un oranger.
Sur un o
A la volette.
Sur un o
A la volette.
Sur un orangéer. »
Fredonner cet air lui rappelait beaucoup de souvenirs comme les soirées qu'il avait passé avec sa mère. Pour le moment, tout était calme et aucun danger n'était visible dans les environs. La suite de la journée se passa également sans problèmes particuliers. Le soir, Gilgamesh chercha de quoi passer une bonne nuit et, accessoirement, de quoi prendre un bon repas. C'est seulement après une bonne heure de marche supplémentaire qu'il trouva une auberge qui lui semblait à peu près correct. En entrant, il ne fit pas attention aux quelques regards qui s'étaient posés sur lui. Le jeune homme s'installa à une table qui se trouvait dans un coin. Il posa ses affaires contre le mur, à côté de lui. Il avait marché toute la journée et un peu de repos ne pourrait pas lui faire de mal. Il réfléchissait au sujet du fait d'arme qu'il devait accomplir. Le réussir et entrer au service du roi Arthurios lui assurait une vie de noblesse et d'action. S'il parvenait à son but, il vivrait sans soucis. Sans soucis … Sa famille n'est pas si pauvre que ça mais un malheur est si vite arrivé. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit.
Bref. Donc, s'il voulait vraiment impressionner, il lui fallait un vrai fait d'arme et pas un petit ! En réfléchissant, il se souvenait avoir entendu parler d'une créature à la dangerosité élevée. Un Har'koa, un tigre blanc à dents de sabre vivant dans les Glaces. En tuer un devrait suffire à augmenter son prestige. En clair, il devait se rendre à Glace pour faire ce qu'il a prévu. Mais avant, une bonne nuit de repos dans cette auberge ne pourra pas faire de mal. Gilgamesh finissait son repas lorsqu'il entendit une conversation pour le moins … Bizarre entre un homme et une femme. Cette dernière proposait une tarte qu'elle avait fait elle-même. L'homme venait de la goûter et apparemment, il n'avait pas l'air d'apprécier. La femme le regarda avec un regard déçu :
«
- C'est quand même pas si horrible que ça, si ? »
«
- Ben … On dirait une brique. »
«
- Au moins j'essaye de faire des choses, moi ! Ce n'est quand même pas comparable à une brique … »
«
- Sans vouloir être vexant, la seule différence concrète avec des briques, c'est que tu appelles ça des tartes. »
Gilgamesh préféra ignorer la suite. Il prit la décision de monter dans sa chambre afin de ne plus entendre les discussions de ce couple étrange. En montant, il se coucha directement et pensa au long voyage qui l'attendait. Puis, lentement, il se laissa emporter par le sommeil.
~~
Le lendemain, il se leva à l'aube. Gilgamesh prit un peu de temps pour rassembler le peu d'affaires qu'il possédait avant de descendre. Il salua l'aubergiste d'un signe de tête et s'installa à la même table que la veille afin de prendre un en cas avant de repartir sur la route. Une dizaine de minutes plus tard, il était reparti. Gilgamesh savait bien que le chemin pour aller à Glace ne serait pas de tout repos mais il s'y était préparé. De plus, les Har'koa étaient loin d'être des créatures pacifiques et tout seul, il savait qu'il n'avait pratiquement aucune chance face à l'une d'elle. Il lui fallait donc quelque chose en plus. Il trouva la solution en traversant les plaines mystiques.
En effet, en marchant vers l'un des ports des Plaines, il tomba nez à museau avec un lion. Il dormait près d'un rocher. Gilgamesh saisit un petit caillou et le lança sur le fauve qui se réveilla aussitôt. Le but de la manœuvre ? S'en faire un coéquipier. Et le pire, c'est qu'il a réussi. Évidemment, il eut du mal et le jeune homme s'en sorti avec plusieurs blessures plus ou moins graves. Remarque, il avait bien bataillé avec le lion et finalement, Gilgamesh gagna lorsqu'il parvint à le saisir par le cou. S'ensuivit un échange mental qui s'est conclu par l'abandonnement du lion. Il lui donna même son nom. Laÿon. En réalité, c'était le début d'une grande amitié. C'est ainsi qu'ils se dirigèrent tous les deux vers leur destination. En arrivant dans un port, ils trouvèrent assez rapidement un type sympa qui voulait bien les emmener à Glace. Gilgamesh, lui, passa la traversée à panser ses blessures grâce à l'aide du Capitaine. Il en profita également pour se reposer. Les quelques jours de voyage se déroulèrent, malgré tout, dans le plus grand calme. Et oui, ça peut paraître bizarre mais le Capitaine de ce navire n'avait pas refusé le lion à bord. De toute manière, Gilgamesh ne serait jamais parti sans lui. Une fois qu'ils furent arrivés, le jeune homme s'adressa au Capitaine en lui faisant une révérence :
«
- Merci pour votre aide précieuse, Capitaine. J'ignore comment je serai arrivé là sans vous. Encore merci. »
Puis, il sauta à terre accompagné de son familier. Il n'avait pas pris beaucoup de matériel mais de toute façon, il ne faisait qu'un saut dans la Toundra pour accomplir son fait d'arme. Par la suite, il repartirait pour devenir chevalier. Il alla d'abord dans un petit village pour y acheter une carte et un équipement un peu plus adéquat ainsi que quelques médicaments comme de quoi désinfecter les plaies. Une fois que ce fut fait, il prit la direction de la Toundra. Après une journée à marcher dans la neige, il se rendit compte qu'il avait bien fait de prendre ces vêtements au village. La première nuit, il monta rapidement sa tente et se réfugia à l'intérieur. Presque aussitôt, il s'endormit contre le pelage doux et chaud de Laÿon. La nuit se passa dans un calme étonnant …
Le lendemain, Gilgamesh ne voulut pas perdre de temps et il partit à l'aube. Il espérait trouver ce qu'il cherchait aujourd'hui pour pouvoir partir au plus vite. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il ne voulait pas trop s'enfoncer dans la Toundra. Son souhait fut exaucé en fin d'après-midi. Il continuait tranquillement à marcher lorsque Laÿon flaira une étrange odeur. Presque immédiatement, un tigre blanc à dent de sabre apparu. Autrement dit : un Har'koa. Parfait. Juste ce qu'il cherchait. Le combat fut encore plus intense et difficile que face au lion. Gilgamesh aura bien failli y laisser la vie. Vie qu'il doit à un incroyable sauvetage de la part de son compagnon. Gilga' était à terre et le tigre s'apprêtait à le bouffer. C'est par un étonnant réflexe que Laÿon se jeta en travers de sa trajectoire. Malheureusement, il se prit le coup et son flan droit s'était mis à saigner. Gilgamesh parvient tant bien que mal à se relever et il profita de la diversion qu'avait faite son compagnon pour prendre l'épée pour aller se placer derrière le tigre avant de … L'achever. Par la suite, il utilisa ce qu'il avait acheté pour soigner son lion du mieux possible. Au retour, il faudra allé le faire soigner … Il rallia la ville la plus proche en une journée et là-bas, il fit une pause de deux jours. Pendant ces derniers, tous les deux se reposèrent.
A la fin de ce temps, tout deux reprirent la route et laisser la nouvelle dans tous les petits villages par lesquels ils passaient. Gilgamesh avait récolté une dent sur le monstre pour avoir la preuve de ce qu'il avait fait. Et c'est lorsqu'il était en train de se reposer à Selian, qu'une personne un peu plus vieille que lui l'aborda. Il lui demanda de lui suivre à l'extérieur et Gilgamesh s'exécuta, faisant signe à Laÿon de rester tranquille. Une fois dehors, l'inconnu commença à parler :
«
- Es-tu celui qui s'appelle Gilgamesh ? »
«
- C'est moi. Et vous êtes ? »
«
- Arthurios. Mon nom te dit forcément quelque chose. J'ai entendu parler de toi et du monstre que tu avais tué dans la Toundra. Tu ferais un excellent chevalier. »
«
- Je ne l'ai pas eu seul. Mon compagnon m'a beaucoup aidé. »
Arthurios sourit. Ah oui. Le lion, effectivement. Il ne doutait pas de l'efficacité de ses griffes et de ses crocs :
«
- Je me doute. Mais tu penses bien que si je suis venu ici, c'est pour te demander de venir avec moi et pour te faire chevalier. Ma forteresse n'est pas encore construite mais j'ai déjà quelques compagnons à mes côtés. A toi de décider. »
«
- Je vous suis et je fais serment de vous protéger au delà de la mort, sire … »
Tablette N°2 : La vie de chevalier.
« Et ma vie, à tout jamais vous appartient. »
Depuis que Gilgamesh était entré au service d'Arthurios. Beaucoup de choses avaient changé sa vie. Maintenant, c'était un chevalier qui s'était fait une réputation -on le surnommait le chevalier parfait ou le chevalier du soleil-, il avait enfin revêtu l'armure qu'il avait reçu étant plus jeune, c'était devenu le bras-droit du roi mais surtout, il s'était fait pleins d'amis. Ah l'amitié … C'est quelque chose d'extrêmement important dans la vie et ce n'est pas lui qui dira le contraire. Il adorait embêter Ilidwën. Un Lycan mais surtout un frère d'arme avec qui, il était très proche. Il ne manquait pas une seule occasion de l'embêter. Parfois avec Laÿon -le chevalier Lycan n'appréciait pas énormément le lion- parfois tout seul. Enfin bref. Ils passaient tous beaucoup de bon temps.
Un jour, Gilgamesh sortit seul faire un tour à la taverne. Histoire de boire un coup. Au départ, ça avait plutôt bien commencé. Enfin … C'était surtout jusqu'à ce qu'un type bourré ne commence à faire son cinéma. Sans prévenir, il fonça vers Gilgamesh ; couteau levé en hurlant un truc qui ressemblait à peu près à :
«
- Mécréaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaant ! »
Par réflexe, il se leva et sorti l'une de ses épées. Gilgamesh frappa du plat de la lame pour ne pas le tuer. Mais l'homme alla quand même s'écraser contre le bar. Le chevalier poussa un soupir. Il rangea son arme et envoya une bourse au tavernier. Puis, il sortit sans attendre. Sur le chemin du retour, une pensée lui vint à l'esprit :
*Oh bon sang ! Si Arthur l'apprend, je sens que je vais encore passer un sale quart d'heure !*Heureusement pour lui, lorsqu'il rentra au château, c'était l'heure de la séance de doléances. Il n'appréciait pas particulièrement ça mais pour une fois, il était plutôt ravi que ce soit tombé à ce moment-là. Cette fois les paysans -qu'il avait marre de revoir à coup sûr à chaque séance- se plaignait d'une femme qui transformait les autres en pierre en les regardant :
«
- Ouais ben c’est une gorgone … »
Arthur comme Gilgamesh eurent un sourire amusé devant l'air blasé que se donnait Ilidwën. Et évidemment, qui c'est qui s'est chargé de cette mission ? Gilgamesh et Ilidwën. Ils n'eurent aucun mal à la trouver et pas beaucoup plus pour l'éliminer. Ilidwën a fait l'appât et Gilgamesh s'est occupé du reste. Une fois qu'elle fut morte, ils retournèrent au château.
~~
C'était le chaos complet. Les chevaliers avaient du mal à un seul ennemi. Oui, il était seul mais même tous les chevaliers réunis n'arrivaient pas à le battre. C'était la fin. Ils le sentaient. Clairement. Aucun d'eux ne tiendrait encore longtemps. Un à un, ils tombaient. Diarmuid, David, Alexandre … Gilgamesh se battit vaillamment jusqu'au bout et mourru dans les derniers ; après Ilidwën. Il se défendit jusqu'à la dernière minute mais il était épuisé et finalement, ce fut une lame dans le cœur qui eut raison de lui. Comme la plupart des siens avant lui, il adressa quelques dernières paroles à son roi :
«
- Sire … Aucun de nous ne survivra à cette bataille, je l'ai tout de suite su. Je voulais juste vous dire que … J'ai été ravi de pouvoir vous servir aussi fidèlement. Non. Je vous resterai fidèle à jamais. Si nous devons nous revoir ailleurs, dans une autre vie … Je veux que vous sachiez que vous pourrez toujours … Compter sur moi. »
Puis, il rendit son dernier souffle …
~~
Drake courait encore et encore. Quelle idée d'avoir provoqué ces Démons. Maintenant, il était dans le pétrin et il avait beaucoup de mal à s'en sortir. Il tentait par tous les moyens de leur échapper à travers la forêt mais rien n'y faisait. Finalement, il trouva une sorte de vieille cabane et alla temporairement se cacher dedans. Il saisit un vieux morceaux de parchemin qui se trouvait dans sa poche :
«
- Vite, je n'ai pas beaucoup de temps. Faut que je me bouge si je ne veux pas que ces saletés m'attrapent. »
Drake parvint tant bien que mal à déplier le petit parchemin. Maintenant, il n'avait plus qu'à prononcer les mots qui étaient écrit dessus :
«
- Ah voilà ! C'est ça ! »
Il fit le vide dans sa tête et prononça la formule.
Tablette N°3 : Le retour à la réalité.
« J'honorerai mon serment et vous protégerez à nouveau, mon roi. »
«
- Toi que l'on apparentait au soleil, toi que l'on disait chevalier parfait que personne n'égalait au combat. Viens à moi, chevalier des temps anciens. »
Cet appel … Irrésistible, inévitable. Il l'appelait. Et le chevalier était incapable de le contrer. Il se laissa guider par la voix et apparut dans le monde des vivants, sourire aux lèvres.
«
- Tu m'as invoqué et je t'en remercie, jeune homme. Je t'aiderai mais en retour, je voudrais que tu me libères. Certaines personnes qui me sont chères m'attendent. »
«
- Je le ferai. Mais maintenant, je suis poursuivi par des Démons. Mon premier ordre : Tue-les. »
Drake s'étonnait lui-même devant l'assurance qui lui avait permis de répondre convenablement au chevalier. Des bruits se firent alors entendre et Gilgamesh en comprit immédiatement la provenance. C'était les Démons évoqués par le jeune homme. Ils étaient plusieurs mais le chevalier est confiant. Il a passé deux millénaires à survivre dans le Charneon ; dans les Limbes. Et il avait survécu. Certes, survivre là-bas quand on est déjà mort, c'est plutôt … Comique. Bref.
Donc, Gilgamesh s'était positionné devant Drake, les deux épées sortis. Il était prêt à cueillir ses proies. Il devait impérativement sauver celui qui l'avait invoqué s'il voulait retrouver sa liberté. Le premier Démon se montra. Aussitôt, le chevalier avança de quelques pas, lames en avant. Le Démon ricana mais Gilgamesh ne se laissa pas intimider. Il décrivit deux courbes meurtrières avec ses armes. La première trancha le Démon qui cessa aussitôt de rire. La deuxième se heurta à la lame d'un second Démon qui avait l'air plus résistant que son compère. Gilgamesh avait du mal à le contenir. Il commençait dangereusement à céder lorsqu'un lion au pelage or surgit avant de bondir sur le Démon le tuant, au passage :
«
- Laÿon ! »
C'était bien lui. Impossible de se tromper. Alors le lion était lui aussi revenu. Le chevalier l’accueillit à bras ouverts avant de lui caresser énergiquement la tête. Oui, il était vraiment heureux de le revoir et apparemment, c'était réciproque. Après ces retrouvailles pour le moins chaleureuses, le chevalier se releva, observant les alentours. Il n'y avait eu que deux Démons et ce n'était pas normal. Soudain, il sentit un courant d'air passer derrière lui. Par réflexe, il leva l'une de ses épées et bloqua net le sabre du dernier Démon. Cette fois, il avait vraiment eu chaud. D'un geste rapide et précis, il parvint à se dégager de son adversaire. Il fit signe à Laÿon et à Drake de reculer ; signifiant ainsi qu'il voulait achever seul ce combat. Gilgamesh n'attendit pas plus longtemps et fonça sur le Démon. Il pouvait le battre facilement, le chevalier avait déjà combattu des créatures plus terribles que ça par le passé. Il esquiva un coup en se baissant puis il passa derrière le monstre avant de se relever pour tenter une frappe. Manqué. Le Démon l'avait évité in extremis. Le prochain coup, ce sera le bon. Cette fois, c'est son adversaire qui tenta de l'avoir en hauteur et par derrière. Le chevalier attendit jusqu'à l'extrême seconde et lorsqu'il allait frapper, Gilgamesh lui enfonça sa lame en plein cœur. Le Démon tomba à terre, raide mort.
Le chevalier respira un grand coup avant de ranger ses armes. Puis, il se tourna vers le garçon, attendant sa libération. Laÿon se leva pour aller se rasseoir à côté de son maître ; là où était sa véritable place. Gilgamesh avait tenu sa promesse en sauvant Drake, maintenant, c'était à lui d'honorer la sienne. Le garçon s'approcha et regarda celui qui l'avait sauvé droit dans les yeux. Il y eu un instant de silence puis, Drake a parlé :
«
- Voici mon deuxième et dernier ordre. Poursuis ton chemin, survis afin de pouvoir protéger ceux à qui tu tiens. Ne les laisse pas tomber ; jamais.Un nouveau silence, puis, il reprit :
«
- Gilgamesh, le chevalier du soleil et parfait ; je t'ai invoqué et maintenant, je te libère de mes chaînes. Tu sais ce que tu as à faire. Retrouve les tiens.Gilgamesh sourit et leva une main pour la poser sur l'épaule de l'homme. Il était jeune mais il s'exprimait déjà avec une certaine agilité. Il était persuadé qu'il se débrouillerait bien dans sa vie :
«
- Merci à toi, Drake. Tu es jeune mais ton esprit est fort. Ne te laisse pas abattre et tu t'en sortiras. Adieu. »
Il eut juste le temps de voir l'homme afficher un sourire avant de s'en aller pour de bon. Gilgamesh était sûr que ses vieux amis étaient revenus, eux aussi. C'est avec ce but en tête qu'il commençait sa nouvelle vie, aux côtés de son fidèle lion.
[Résumé de sa vie InRP.]La Rebellion... Il s'en fiche royalement. Étant revenu, il y a peu, d'un séjour d'environ 2 000 ans dans les limbes... Il a autre chose à penser. Toutefois, la victoire d'AT ne lui inspire pas plus confiance que cela.
Son roi. Ils sont tous les deux de bons amis et Gilgamesh lui restera fidèle à jamais. Il l'a juré par un serment d'allégeance. C'est également son bras-droit.
Son ami. Ils se connaissent depuis bien longtemps maintenant. Lui, Gilgamesh et Arthurios forment un trio qui aura fait parler de lui par le passé et bientôt, ils seront de retour. Pour vous jouer un mauvais tour.