Esenheim souffre au fond de son âme, l'ennui le ronge depuis trop longtemps, il a un temps frôlé la folie, mais aujourd'hui il est juste en quête permanente d'occupation, de divertissement. Pour cela il aime son prochain, mais de l'amour comme on peut l'entendre, non, mais d'une attirance envers ceux qu'il juge intéressants et apte à le divertir, que ce soit par la discussion, ou le plus souvent par les actes.
Il adore le combat, tant que l'adversaire se révèle un défis. Quand il le peut, il se bat toujours en combat singulier contre les adversaire qu'il juge digne.
Esenheim est cynique et désabusé. Néanmoins, en société, il est souvent juste moqueur et ironique.
Il n'y a rien qu'Esenheim aime plus qu'un bon adversaire, mais il aime le défis de façon général, et la connaissance. Même s'il est incapable de s'en servir, il a rassemblé une grande quantité de connaissance à propos de différents types de magies, particulièrement les plus ancienne, les plus occultes, et les plus interdites. Mis à part ces plaisir hédoniste, rien ne l'intéresse vraiment, même s'il lui arrive d'avoir d'autres occupations, notamment la nuit, quand les vivants dorment et qu'il s'ennuie ferme.
Un autre aspect de sa personnalité, lié à son ennui, est son manque de sérieux, qu'elle que soit la situation, son allégeance mis à part, et va toujours cherché à agacer ceux qui le sont trop.

Suite à sa mort récente, il est revenu changé, alors sans peur, il redoute maintenant le néant que représente la mort, mais en même temps le vénère. Il accepte sa nature de créature des limbes, et se complait dans le meurtre. Il trouve dans l'acte de tuer une fascination macabre. Il n'est cependant en aucun point sadique, il ne prend pas de plaisir à tuer, mais tend à se rapprocher de la compréhension de la vie et de la mort, et à se nourrir au sens figuré de la destruction de l'autre.
Traqueur sans pitié, il a délaissé l'honneur pour se tourner vers le raffinement de son art. Il est désormais une arme, froide, mortelle. Préférant la ruse et la manipulation au combat.

Histoire Le premier souvenir dont Esenheim se souvienne se déroulait dans les limbes. Il se tenait, face à Nayris, il ne se souvient plus aujourd'hui de la raison, ni de comment il était mort, mais il se souvient du marché qu'elle lui offrit : En échange tout son être, de ses souvenir, de son âmes, elle acceptait de le renvoyer dans le mondes des vivants, en ne lui laissant qu'une seule chose : La raison de son retour parmi les vivants, c'est à dire l'exaction de sa revanche. Sa revanche... Il ne se souvient plus qu'elle en était la raison, mais alors que la Déesse arrachait son esprit de son corps, et le changeait en une créature d'ombre et de glace, elle brulait en lui, telle un phare le guidant au milieux du néant. Quand enfin il repris forme, ce fut pour découvrir que le monde était ravagé par un hiver sans fin, et que la cible de sa haine n'était plus.
Soudainement livré à lui même, dans un monde dont il ne faisait plus parti, privé de son humanité, il sombra dans la folie. Arpentant les terres de glace pendant ce qui lui sembla être une éternité, il évolua, sa haine se changea peu à peu en une sorte de manque, car le temps dévore tout sur son passage. La folie n'est qu'une maladie, et comme une maladie, soit on en guéri, soit on en meurt. Petit à petit il guérit. Les années qu'il avait passé, des années de hère et de combats sans but, lui revinrent petit à petit, son esprit s'éclaircissait. Il se rendit compte de la mauvaise plaisanterie que lui avait joué la déesse de la mort, mais le feu de la colère s'était éteint en son coeurs froid. Il ne lui restait plus que ce qu'il était, et un ennui grandissant.
Il se mit alors à voyager, se mêlant aux autres race, jamais très longtemps, car si à première abord il pouvait semblé être un drôle de mercenaire refusant de quitté son armure, l'illusion s'estompe avec le temps, son armure est froide comme la mort, et s'il boit, il ne peut se nourrir. Il a souvent vécu comme un mercenaire, en temps de conflit on ne pose en général pas trop de question à un camarade d'arme, tant qu'il découpe avec efficacité ses ennemis.

Cet éternel tourment prit pourtant fin, en effet, le jour ou Aile Ténébreuse posa le pied sur ce monde, il sentit au fond de lui que c'était ce qu'il avait toujours attendu, un maître à servir, quelqu'un, ou quelque chose qu'il jugeai capable de transcender ce monde.

Il se rendit dans les terres du ciel, à l'époque ou le démon commençait à asseoir son pouvoir, il se rendit face à ce dernier, et mit le genou à terre, jurant de servir son maître du mieux de ses capacités.
Pendant les années qui suivirent, Esenheim combattit tantôt au front, tantôt en tant que traqueur au service de l'empire, chassant et abattant les ennemis de son maître.

Lors de l'apparition de Lilith, Esenheim y vu lumière. Son passage dans les limbes l'avait éclairé, il voyait en Nayris une puissance qui l'avait façonné, et un mystère autour de son existence à résoudre.
Des fanatiques commençaient à apparaître de tout côté, virulent, mais désorganisés. Des curieux, comme des hommes à l'âme perdu, certain en recherche de réponses à leur misère, d'autres y voyant une apocalypse proche, et la vengeance de tous les crimes dont ils avaient souffert; et certain, au milieux, qui en saurait réellement plus, nécromant de premier rang, et véritables adeptes.
L'empire allait probablement balayer d'un revers de la main cette hérésie, Esenheim voulait en apprendre plus avant que ceci arrive, d'autant qu'il voyait les choses différemment. A son goût, impériaux et adorateur partageait des buts commun, et pourrais, à défaut de coopérer, gagner mutuellement si on les poussaient dans la bonne direction.
Néanmoins, il ne pouvait prendre le parti des adorateur ouvertement, pas sans y laisser sa tête.
Le démon sourit : La solution était toute trouvée : Créant un miroir de glace, il mit en application l'un des derniers sorts qu'il avait maîtriser, altérant sa forme physique jusque dans les plus extrême détails, après quelques heures d'entraînement, travaillant jusqu'à obtenir la forme la plus parfaite possible, il s'arrêta, content du résultat. Il s'amusa à changer d'apparence rapidement, en  mémorisant ses deux formes.
Il ne lui manquait plus que la touche finale : un nom sous cette nouvelle identitée, Lissandra.

Suite à ceci, le démon se joignit aux quelques adorateur les plus malin, ceu qui avait au moins l'intelligence de se regrouper en secret, utilisant ses connaissance de membre de l'armée, il guida d'ailleurs ses nouveaux "amis" à éviter de nombreux pièges, et à fuir quelques danger sinon inévitable.
Il regroupa rapidement quelques groupes d'adepte, les faisant fuir les villes ou la police les traquerait sans relâche, et guida son groupe jusqu'à d'autres débuts de d'organisation, laissant alors les adeptes les plus puissant, des nécromants de premier rang, guider les adorateurs. Ses quelques faits lui permirent rapidement de se faire un nom parmi les adorateur, même s'il ne s'agissait pas du prestiges des plus grands dirigeants de ce groupe. Il commença alors à glaner des informations, il désirait en savoir le plus possible sur Nayris, et sur son culte, il se sentait dans son élément au milieux de toutes ces énergie nécrotique, et il voyait déjà comment l'empire et les adorateur pourraient mutuellement s'aider, en tout cas pendant un temps.

Après guerre : La guerre contre la rébellion s'est soldé par une victoire. Esenheim, l'un des 4 piliers de l'empire, a même participé au plan visant à mettre fin aux jours de Galaad. Gloire et fortune, certes il a acquis tout cela, mais dans ce monde en reconstruction, il ne trouve plus son utilité... pas tout de suite. Il a donc profité du chaos après guerre pour disparaître de la circulation, sans laisser une seule trace. Utilisant ses capacités de transformation, il se déplace de façon parfaitement incognito. Il a garder des relation avec son réseau d'espionnages, même si ceux-ci n'ont aucune idée de comment le reconnaître ou le contacter, et avec quelques collègues. Tranquillement, il se prépare, et attend son heure.