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 "Je ne vous quitterai jamais". Un amant? Non, un garde du corps [PV Kerns, Issendra, Albar] {Nelnurr}

 
"Je ne vous quitterai jamais". Un amant? Non, un garde du corps [PV Kerns, Issendra, Albar] {Nelnurr} Sand-g10Mer 11 Mai - 9:50
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- Sortez le d’ici, convoquez sa famille et enterrez le dignement. Une enquête sera mené en attendant retournez vous coucher demain une rude journée vous attends. En attendant que cette affaire soit résolue je vais vous demander de ne pas quitter le palais ! Quiconque sortira sera immédiatement arrêté et enfermé en prison avec l’interdiction formel de continuer le tournois. J’espère avoir était claire !

Albar n’en revenait pas. Cet ordre était véritablement insensé ! A quoi bon l’enterrer immédiatement ? Ca ne fera que dissimuler les preuves éventuelles que le coupable a laissé derrière lui. Lorsqu’elle sortit, Albar était encore sous le choc, mis se repris vite et se mit à chercher tout autour de lui. Il inspecta succinctement toute la chambre, dans l’espoir de trouver un début de piste. La fenêtre était fermée… L’assassin était donc rentré par la porte, ou alors il était déjà dans la pièce quand la victime y est entrée. Il se rua à l’extérieur pour inspecter toutes les chambres, indifférent aux protestations des autres combattants. Dans toutes, la fenêtre était fermée. L’individu n’avait eu qu’une seule solution pour entrer dans cette chambre : passer par le couloir, gardé par quatre hommes en armes, deux de chaque côté. Il courut vers eux.

« Auriez vous vu quelqu’un qui n’est pas un combattant passer par ce couloir ce soir ?
- Non monsieur. Avec le dîner de ce soir, personne ou presque ne déambulait dans ces couloirs durant la nuit, ni la soirée d’ailleurs. Pourquoi cette question ?
- Vous comprendrez vite. Merci bien ! »

Il avait déjà un bon début de piste. Maintenant, il pouvait aller voir Issendra pour tenter de marchander un peu. Après avoir courut dans les couloirs du palais, il la vit entrain de parler avec Kerns. Il se figea. Certes, il n’entendait pas ce qu’il disait, mais sa posture était caractéristique : droit, le buste légèrement en avant, la tête penchée vers elle et un peu sur le côté, les mains ouvertes au niveau de sa taille etc… Pas de doutes, il cherchait à la séduire. Quant à elle, elle était étonnamment rigide, plus qu’elle ne l’était jamais. Comme ci elle tentait de réfréner quelque chose… Il se souvint soudain de toutes les apparitions de Kerns, et du dîner de ce soir même : toutes les femmes présentes l’avaient dévisagée et voulaient danser avec lui, s’en approcher, lui parler, bref, elles semblaient toutes folles de lui. La réponse s’imposa à lui dans une espèce de flash : un incube, ou quelque chose d’autre comme ça. Une créature disposant d’une beauté envoûtante, invisible aux yeux des hommes, mais ravageuse pour les femmes (l’équivalent féminin des incubes étant les succubes, dirigées dans certains cultes par la démone Lilith) ayant un esprit trop « faible ». Mais visiblement, Issendra était forte, et elle li résistait. Mais y arriverait-elle longtemps ? Il était à peu près sûr que non… Ces pensées eurent le don de le mettre en rogne, et c’est avec un ton un peu plus agressif qu’il ne l’aurait voulu qu’il cria à Issendra, encore à quelques mètres de lui :

« Avec tout le respect que je vous dois : êtes vous folle Majesté ? »

Elle se retourna doucement vers lui, comme soudain libérée du charme de Kerns. Dommage pour Albar que ce soit par la colère. Elle lui répondit alors sèchement :

« Je vous demande pardon ?
- Faire sortir le corps ? L’enterrer ?, répondit-il sans se démonter. Vous risquez – non, vous allez – gâcher des indices qui se trouvent peut-être sur le corps. « Un individu ne peut aller et venir sans laisser de traces », et vous vous proposez de les effacer ? Sa famille attendra, dit il d’un ton peut-être un peu trop autoritaire.
- Je vous prie d’employer un autre ton avec moi ! Il sera fait comme je l’ai dit ! Et si vous oser contredire à nouveau mes ordres, je vous fait enfermer ! »

Albar n’aimait pas du tout ça… La chose la plus logique à faire aurait été de la fermer, ou au moins de raisonner plus calmement. Mais qu’une personne ayant le tiers de son âge lui parle ainsi, cela ne lui plaisait pas. De plus, et de toute façon, il n’allait pas s’avouer vaincu si facilement, impératrice ou pas.

« Vous voulez trouver le coupable ou juste étouffer l’affaire Majesté ? »

Il sut dès cet instant là qu’il avait commis une erreur. Elle s’approcha de lui et, bien que plus petite, le toisa avec une autorité assez étonnante. Albar, lui, resta de marbre lorsqu’elle dit, le regardant dans les yeux :

« Enfermez le »

Elle se détourna alors de lui tandis que ses gardes amorcèrent des mouvements pour s’emparer d’Albar. Mais la partie n’était pas encore terminée…

« Je peux vous aider, mais uniquement si vous agissez comme le monarque juste et éclairé que vous avez toujours été ! Je ne cherche pas à vous contredire pour le plaisir, mais je veux vous aider à trouver l’assassin. Croyez moi, ce n’est pas l’orgueil qui – lâchez moi vous, je n’ai pas terminé ! – qui parle par ma bouche, mais la sagesse, ou du moins ce qui chez moi s’en approche le plus.
- Vous avez défié mon autorité et je ne peux pas le tolérer !
- C’est exact et dans ce cas je suis prêt à subir tous les châtiments qui s’appliquent et que vous jugerez nécessaires d’appliquer, lorsque le coupable aura été trouvé. Mais en attendant, si je souhaite échapper à tout cela c’est parce que je sais que je peux vous aider à trouver cet assassin, pour la bonne et simple raison que j’ai la ferme intuition que j’ai de grandes chances d’y arriver, bien plus qu’à peu près n’importe lequel de vos inspecteurs. J’ai eu affaire à ce genre de chose plus d’une fois.
- Et vous pensez que je vais le tolérer alors que vous m’avez ouvertement offensée ? Qui croyez vous être, pour ainsi exiger des choses de moi ?
- Je n’ai pas la prétention d’exiger quoi que ce soit, mais je ne nie pas que mes paroles fussent offensantes. Cependant, j’ai agit par réflexe et je vous demande de m’en excuser. Et je suis bien mieux placé que n’importe lequel de vos gardes ou enquêteurs pour y parvenir. »

Elle ne lui répondit pas, et le regarda fixement en croisant les bras. Albar compris qu’elle attendait au moins un geste qui lui montrait qu’il reconnaissait son autorité. Dieu que cette femme était orgueilleuse ! Mais Albar également et il est bien décidé à se faire accepter comme il l’est.

« Je peux d’ores et déjà restreindre le champ des investigations à 19 personnes, sur tout le palais. Voulez vous savoir lesquelles ?
- Non. »

Soit… Il ne parviendrait à rien tant qu’elle s’entêtait ainsi… Décidément… Il sourit cependant, involontairement, certes.

« Sacrebleu, je comprends pourquoi vous êtes si respectée, dit-il en inclinant la tête vers elle. Veuillez me pardonner je vous prie, Majesté.
- Bien, il se fait tard, nous reprendrons demain, dit elle en se détournant puis en s’adressant aux gardes. Surveillez de près cet individu, et les 19 autres.
- Majesté, c’est à dire que vos gardes font partie des 19 personnes soupçonnées ? Les quatre gardes en poste au bout du couloir sont tout aussi suspects que les 15 combattants restants, dont moi-même. Et vous, ajouta-t-il en regardant les gardes qui semblaient avoir toujours envie de l’empoigner, ne me regardez pas comme ça ! Puis vous faire une proposition Impératrice ?
- Je vous écoute, répondit-elle, distraite, baillant ostensiblement mais sans être indécente.
- Puis-je, peut-être accompagné d’un ou deux gardes du service de nuit – pas de l’un de ces quatre individus louches et antipathiques – enquêter moi même sur ce meurtre, cette nuit là ? Le cadavre est encore chaud, et les indices aussi.
- Et vous dormez quand ?, lui demanda-t-elle avec ironie.
- Pendant votre…, il avait faillit dire « discours », mais ce genre de trait d’humour serait sans doute assez mal vu après ce qui venait de se passer. Ah, comme l’art de la plaisanterie était en déperdition… Je prendrai sur moi pour le combat de demain. Si je perds à cause de mon manque de sommeil, considérez que c’est parce que je n’étais pas assez doué. Je n’aurais pas la prétention de demander la moindre compensation.
- Quand bien même vous l’auriez demandé… Le corps sera évacué demain matin. »

Elle n’ajouta rien et se retira, tandis qu’Albar, interprétant cela comme un autorisation, et oubliant totalement la présence de Kerns, se précipita vers la scène de crime. Il trouva des gardes chargés d’évacuer le corps, et leur donna l’ordre de ne pas le faire, car il avait reçut l’autorisation d’enquêter lui même. Il eut du mal à les convaincre, mais il y parvint finalement, et les fit sortir. Passer une bonne partie de la soirée avec un cadavre n’était pas le meilleur plan qu’il avait jamais eu, mais en tout cas, il était très intéressant.

Il se pencha sur le corps et l’examina avec soin, essayant de déceler des indices visibles. Il s’était défendu, alors il y avait de grandes chances qu’il ai arraché quelque chose à son agresseur. En tout cas, l’égorgement avait été violent : l’os avait été touché, et une petite particule de métal s’y trouvait. Après l’avoir nettoyée du sang qui la maculait, Albar vit qu’elle était de couleur grisâtre, tout à fait banale. Dommage, si elle avait été noire ou cuivrée, il aurait pu restreindre le champ de ces recherches beaucoup plus. Mais malheureusement, si certains hommes avaient des dagues cuivres, tous ses suspects avaient des armes de cette même couleur, que ce soit une épée ou une dague. Continuant de chercher, il vit la trace de coups portés sur lui, dans son abdomen. Ce n’était pas le meilleur endroit pour frapper… Mais tous les combattants ou gardes pourraient avoir été pris de court et ne pouvaient frapper qu’à cet endroit là. Enfin, il trouva une assez petite fibre de tissus sur son corps, une fibre rouge, comme celle présente sur les uniformes des gardes du palais. Mais là encore, ça ne voulait en soit rien dire, car il y a encore quelques minutes, trois gardes s’affairaient autour de ce cadavre. Tout ce qu’il pouvait émettre, c’était des suppositions. Le mort était l’un des meilleurs combattants restants, l’un des trois favoris : les deux autres étant Ellany et lui même. Logiquement, l’assassin pouvait être l’un des deux autres favoris, ou alors au contraire quelqu’un de plus faible, qui élimine ceux qui sont plus forts pour s’en sortir. Ou peut-être tout simplement l’homme avait eu une altercation avec un autre combattant et ils s’étaient… Non, sans doute non. Ces hommes avaient le sang chaud, et si conflit il y avait, ils l’auraient réglé immédiatement, sans attendre le soir pour le tuer de façon lâche. Mais qui sait… Peut-être connaissait il l’un des combattants et qu’ils avaient une longue affaire à régler. Cependant c’était statistiquement impossible, et Albar ne croyait pas à ces histoires de destins liés. Seul le hasard comptait, et pour lui, le hasard était une question de statistique. Et statistiquement, c’était impossible que cela se produise.

Il n’avait aucune piste pour le moment… De plus la culpabilité l’assaillait : il s’en voulait d’avoir ainsi parlé à Issendra… Il prit un morceau de parchemin dans sa chambre, trouva une plume et se mit à écrire.

«
Majesté,

Je tiens sincèrement à m’excuser pour mon attitude d’hier soir. Jamais je n’aurais du vous parler ainsi, et je m’en excuse. Je voulais faire de mon mieux pour le mort, et je vous avoue que je voulais sans doute aussi que vous remarquiez mon existence. Mais j’ai compris que j’avais été bien trop orgueilleux de vous parler ainsi, et, encore une fois, je m’en excuse sincèrement. J’espère que vous ne garderez pas une trop mauvaise opinion de moi. Comme je vous l’ait dit, je suis prêt à me soumettre à n’importe quel châtiment encouru pour un tel manque de respect, mais je vous demanderai encore une chose… Je vous supplie de me laisser participer au tournoi. Je suis venu de loin pour cela, et j’aimerai infiniment devenir votre garde du corps Majesté. C’est actuellement mon vœu le plus cher. Ou du moins, à la réflexion, est-ce mon deuxième vœu le plus cher : le premier est que vous me pardonniez.

Je vous prie, une dernière fois, de bien vouloir excuser mon attitude,

Avec tout mon respect,
Albar Tlassin
»

Il n’était pas satisfait de sa lettre même après l’avoir écrit plusieurs fois, mais il fallait bien qu’il s’excuse, et il savait que jamais il ne la trouverai assez bien. Il se leva alors, et se mit à déambuler dans le palais, prenant une Lyssiflore ici ou là, commençant à former un véritable bouquet sans priver le palais de ses propres bouquets, installés un peu partout. Il esquiva toutes les patrouilles, et arriva non loin de la chambre d’Issendra, qui était grandement gardée, et à laquelle il était impossible d’accéder. Il se demanda comment il pourrait y parvenir quand soudain il entendit un petit bruissement derrière lui… Un bruissement de plumes, il le savait. Une sensation de chaleur se répandit en lui, et quand il se retourna, il vit la seule personne qui pouvait l’aider : Enélaya, l’ange, ex-nourrice d’Issendra, la personne en qui l’impératrice avait le plus confiance. Il s’étaient brièvement rencontrés dans le passé, et Albar l’appréciait beaucoup. Elle lui sourit.

« Bonsoir Enélaya, chuchota Albar en s’inclinant poliement devant elle, lui rendant son sourire.
- Bonsoir Albar. Je suis heureuse de vous revoir.
- Moi de même.
- Vous avez l’air tourmenté.
- Approchez vous donc et vous saurez tout, cela est plus facile que de vous l’expliquer, dit il en souriant. »

Enélaya avait le don de sentir les émotions des gens si elle était suffisamment proche d’eux. Plus elle l’était, mieux elle les ressentait. Et ainsi, elle s’approcha et posa une main sur son épaule. Un petit sourire, à la fois amusé et compatissant apparut sur ses lèvres. Albar tendis le bouquet et la lettre vers elle.

« Cela vous dérangerait-il ?
- Nullement, rassurez vous. Vos intentions sont bonnes, et attendrissantes.
- Merci…
- Et pour Kerns ?
- C’est tellement plus simple quant on ne peut rien vous cacher. J’aimerai que vous la mettiez en garde Enélaya, je vous en prie. Je pense que c’est un incube, et qu’il utilise son pouvoir sur elle. Si je lui dit, jamais elle ne me croira, mais si c’est vous, elle vous fera confiance.
- Êtes vous sûr que ce n’est pas de la jalousie ?
- C’en est, mais c’est uniquement le contre-coup de ce que j’ai découvert. Pitié Enélaya…
- Je lui dirai, répondit-elle avec un sourire apaisant. Retournez vous coucher, vous êtes éreinté.
- Ce serait mal vu si je vous faisait un gros câlin ?, dit Albar avec un sourire amusé.
- Oui, je le crois, dit-elle avant de laisser échapper un petit rire doux. Bonne nuit, et soyez en forme pour le tournoi.
- Je le serai, rassurez vous. Merci infiniment.
- De rien. »

Evitant à nouveau les patrouilles, Albar retourna dans sa chambre, pensant à Enélaya qui était sûrement déjà entrain de mettre le bouquet et la lettre devant le lit de l'Impératrice, tandis que celle ci doramit encore. Quant à lui, il se mit déjà en tenue pour le lendemain. Il savait qu’il aurait un mal fou à se réveiller, et qu’il serait en retard : autant mettre tous les atouts possibles de son côté.

Albar

Albar


Daeva

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"Je ne vous quitterai jamais". Un amant? Non, un garde du corps [PV Kerns, Issendra, Albar] {Nelnurr} Sand-g10Sam 14 Mai - 16:04
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-Votre seigneurie j'ai une requête à vous formuler ... Permettrez vous qu'un de mes homems vous accompagne afind 'assurer votre securité ? Il a été entrainé depuis s aplus jeune enfance et il est fiable et courageux . Je serais rassuré , les Selians n'ont vraiment pas besoin de perdre une nouvelle impératrice en ces temps bien sombres...Je vous supplie d'accepter ! J'aimerais également savoir si il ne pourrait pas concurrir à votre tournoi afin que Silena soit representée

Issendra fatigué n'osa pas se frotter les yeux. Elle les ferma un instant en tentant de rester lucide. Avoir un truc qui la colle en prime.

-Je ne puis ce soir accepter votre proposition, je la reconsidererai demain, néanmoins je ne vois aucun inconvéniant à ce que votre représentant participe. Bonne soirée Kerns.

En ce réveillant ce matin Issendra eut la surprise de voir ses dames de compagnies glousser comme des poules en regarda un bouquet de lyssiflore. Après un léger temps d’adaptation elle se leva et regarda se fameux bouquet accompagner d’une lettre.

-Qui a mis ça là? demanda t’elle en ouvrant le papier.

-Enélaya ! répondirent en cœur ses trois jumelles. Surprise l’impératrice releva un sourcil et se mit à lire.

«
Majesté,


Je tiens sincèrement à m’excuser pour mon attitude d’hier soir. Jamais je n’aurais du vous parler ainsi, et je m’en excuse. Je voulais faire de mon mieux pour le mort, et je vous avoue que je voulais sans doute aussi que vous remarquiez mon existence. Mais j’ai compris que j’avais été bien trop orgueilleux de vous parler ainsi, et, encore une fois, je m’en excuse sincèrement. J’espère que vous ne garderez pas une trop mauvaise opinion de moi. Comme je vous l’ait dit, je suis prêt à me soumettre à n’importe quel châtiment encouru pour un tel manque de respect, mais je vous demanderai encore une chose… Je vous supplie de me laisser participer au tournoi. Je suis venu de loin pour cela, et j’aimerai infiniment devenir votre garde du corps Majesté. C’est actuellement mon vœu le plus cher. Ou du moins, à la réflexion, est-ce mon deuxième vœu le plus cher : le premier est que vous me pardonniez.

Je vous prie, une dernière fois, de bien vouloir excuser mon attitude,
Avec tout mon respect,

Albar Tlassin
»

Elle soupira en la refermant et la jeta nonchalamment. Puis devant le regard avide de ses suivantes elle soupira une deuxième fois.

-C’est juste un impudent qui s’excuse de son comportement. Dit ‘elle le plus froidement du monde alors qu’en vérité cette attention l’avait touché. Tout comme l’intervention nocturne de cet Albar l’avait prodigieusement agacé ! Par contre elle ne comprenait pas pourquoi c’est Enélaya qui l’avait amené. Elle rangea la question dans un coin de sa tête et se prépara pour la journée. Encore se foutu tournois ! Quand est ce que cette horreur aller finir ? Tel était la question… Et même si elle connaissait la réponse elle ne voulait pas l’admettre. C’était trop déprimant de savoir qu’elle devrait supporter cette torture pendant quatre jours !

Et puis il y avait Kerns aussi… Elle devait le nommer officiellement roi de Silena aux yeux des Royaumes de glaces juste après, ce qui signifiait qu’elle allait encore devoir les côtoyer une bonne semaine et elle savait mieux que personne que c’était dangereux de rester trop près d’un incube. Elle résistait fermement à l’assaut de sa beauté mais elle craignait de finir par y céder. Heureusement sa haine de l’amour et des hommes lui permettait de garder la tête froide.

Suivit par ses trois dames de compagnie elle traversa le palais d’un pas pressé. Elle était en retard ! Pour ses suivantes se retard était amplement justifié, après tout Issendra était plus belle que jamais ! Vêtue d’une longue robe en soie bleu clair décoré de perle nacré, tendis que ses cheveux uniquement ceint d’un diadème argenté ondulait dans soyeusement dans son dos. Issendra soupira en s’asseyant sur son trône avant de déblatérer rapidement son discours que personne n’écoutait et de se préparer lentement à l’ennui mortel qui allait succéder.

Issendra*

Issendra*


Humain


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"Je ne vous quitterai jamais". Un amant? Non, un garde du corps [PV Kerns, Issendra, Albar] {Nelnurr} Sand-g10Mer 15 Juin - 16:23
-Je ne puis ce soir accepter votre proposition, je la reconsidérerai demain, néanmoins je ne vois aucun inconvénient à ce que
votre représentant participe. Bonne soirée Kerns.

La réponse de l'impératrice était sèche visiblement elle était irritée mais son guerrier participerait désormais c'en était certain . il s'approcha de Messidor son écuyer et accessoirement le futur participant...

Dors bien messidor , demain tu combats et je n'aime pas être déçu...

Bien mon roi , vous pouvez compter sur moi à jamais...


Je le sais messidor , je le sais...

C'était un jeune homme fin et à la musculature très dévellopée , il était raffiné et était la plus fine lame de Silena ... Kerns ne l'avait jamais vu vaincu ils n'avaient qu'à bien se tenir après tout...néanmoins al froideur de l'impératrice l'avait vexé ainsi donc lorsqu'une dame de la noblesse à qui il avait promis un entretien , il lui referma prestement la porte au nez avant de se diriger vers la fenêtre ... Du haut il observait tout Sen Tsura , capitale de l'empire des glaces , capitale de son empire.... Il l'obtiendrait par tous les moyens !La nuit se passa lentement , l'esprit du roi enfermé dans des cauchemars infernaux " de limbes, de meurtres et de souris..." Lorsqu'il se réveilla pas le moindre souvenir n'avait subsisté et c'est habillé d'une splendide parure qu'il descendit les marches du palais pour se rendre au tournoi! La journée promettait d'être intéressante , il s'assit sur son siège et dévisagea la place vide à côté de lui. L'impératrice était-elle absente ? Il regarda à sa droite le vieillard qui servait de ministre à la couronne

Eh bien cher ministre notre douce impératrice se porterait elle pâle ? J'en suis désolé...


Elle ne devrait pas tarder votre altesse...

Vous m'en voyez ravi ! Dites moi que diriez vous d'un dîner en mes appartements tout ça me semble si nouveau , vous qui êtes silenaste d'origine pourriez me raconter comment régnait mon père ? Je l'ai si peu connu voyez vous!

Mon prince , j'en serais honoré et sachez que votre père était le plus talentueux des rois qu'il m'ait été donné l'occasiond e voir et pourtant je crois que vous le dépasserezVous me réchauffez le coeur messire , ah voila notre reine qui revient!


Le kerns se leva et ses yeux brillèrent en voyant les sublimes habits portés par la reine . Il lui fit le baisemain et lui souhaita la bienvenue

Dame mon guerrier a rejoint la lice comme vous me l'aviez autorisé j'espère qu'il ne vous décevra pas! Nous silenastes ne sommes pas belliqueux néanmoins ce jeune homme semb le disposer de toutes les capacités pour répondre à vos demandes ! Il est par ailleurs d'excellente compagnie! Le ferez vous combattre aujourd'hui ?

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"Je ne vous quitterai jamais". Un amant? Non, un garde du corps [PV Kerns, Issendra, Albar] {Nelnurr} Sand-g10Jeu 23 Juin - 20:40
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On frappa à sa porte. Ou plutôt, on tenta visiblement de la défoncer à coup de tronc d'arbre ou au moins d'un bélier de 7 tonnes 43, plus 21 livres environ (mais c'était approximatif). Bref, ce réveil là ne lui plut pas du tout. D'une part, parce qu'il n'appréciait pas le fait de se réveiller en lui même. D'autre part, parce que le rêve érotique qu'il venait de quitter à grand fracas était très plaisant. Et enfin, pour finir, parce qu'être réveiller par la fin du monde (ou plutôt, en l’occurrence, la fin prévisible de la porte) n'était pas le meilleur moyen de le mettre de bonne humeur. En temps normal, il aurait grommeler un juron à l'encontre soit du tronc d'arbre, soit du bélier, soit de l'australopithèque à la force herculéenne (ou plutôt, pour mieux coller au niveau de la métaphore, la "à la force de gorille bodybuildé") qui le tenait, et se serait rendormi. Mais ce qui différait cette fois ci, c'était que l'australopithèque en question avait acquis par miracle la parole, quoi qu'il devait être un peu simple, car c'est un accent Salinéen qu'il entendit : "Albarrr magne toi, le tourrrnoi commence dans trrrente minutes !". C'est ainsi qu'il grommela les mêmes jurons mais cette fois dans le vide, ne visant personne en particulier, et se leva, en articulant quelque chose comme : "Z'agrift!" et qui signifiait "j'arrive dans deux minutes l'ami, et merci beaucoup de m'avoir réveillé, c'est vraiment très sympa de ta part, il y en a pas beaucoup qui en auraient fait autant, je te remercie et je te revaudrait ça mon pote". Il se leva, mis sa rapière à sa ceinture, puis, se donna une gigantesque baffe pour se remettre d'aplomb. Seulement, mal réveillé, il décida de s'en remettre une autre, pour mieux émerger, et aussi pour deux raisons totalement opposées, dont en fait une seule est vraie :
- Si on le frappe sur une joue, il tend l'autre joue.
- En vérité, si on le frappe sur une joue, il en colle une sur la joue de l'autre personne.
Or, en l'occurrence, l'autre personne, c'est lui (je sais que c'est éminemment tordu, mais je vous rappelle qu'il a la tête là où il ne vaudrait mieux ne jamais l'avoir, et surtout pas le nez d'ailleurs, à moins qu'il soit bouché).
Ces deux gestes idiots au possible eurent trois effets :
- Le premier : "Non mais je suis pas un peu totalement c** moi?"
- Le deuxième : brûlure de la peau vite guérie par régénération.
- Le troisième : l'effet escompté, c'est à dire un réveil prompt et violent.

Il se mit aussitôt en jeu avec une vitesse étonnante : il fit ses étirement assez rapidement, se disant qu'il les ferait véritablement, il put se lamenter sur la disparition des souvenirs liés à son rêve qui pourtant étaient très vivaces il y a encore quelques minutes, et surtout, il se mit à réfléchir. Réfléchir à propos non seulement de ses vêtements qu'il faudra absolument qu'il demande à faire laver, mais aussi et surtout à propos de ce meurtre. Il faudra qu'il soit aux aguets ce matin. Si, comme il le pensais, le meurtrier était bel et bien un combattant, il se trahirait peut-être tout à l'heure. En tout cas, si sa théorie était exacte (c'est à dire : si l'assassin était bien un combattant visant à éliminer les meilleurs) sa vie et celle d'Ellany étaient menacée. Mais il ne s'en faisait pas pour elle : c'était un véritable taureau, et elle ne risquait pas grand chose de plus qu'un véritable taureau. Or, la saison des corridas était encore loin. Il y avait de quoi être rassuré. Quant à lui : personne ne sait qu'il se régénère, alors il avait toutes les chances de rester en vie. Il allait bien voir aujourd'hui de toute façon.

Mais avant de se lancer dans ces projets, il avait besoin de gagner le combat d'aujourd'hui, et qui sait sur quel adversaire il tomberait. Techniquement, celui là serait plus fort que le précédent. Mais bon, un coup de chance était toujours possible, et peut-être qu'il affronterai quelqu'un de fort, certes, mais pas d'exceptionnel. De toute façon, il n'allait pas rencontrer Ellany, elle n'était pas dans le même pool que lui. Mais le problème est qu'il la rencontrera sans doute en finale. Enfin bon, il avait encore trois combats à mener avant d'avoir enfin la paix avec le tournoi. Enfin, la paix, façon de parler. Et mine de rien, il aimait bien ce petit divertissement. Certes, il y jouait son avenir, mais quand il se bat, c'est à autre chose qu'il pense. Il lui restait trois combats à mener, dont celui d'aujourd'hui. Il aurait le temps de s'en inquiéter en finale. En vérité la seule chose qui l'inquiétait un peu, outre les fluctuations du marché mondial de la carotte, était la sécurité de l'Impératrice. Certes, il était convaincu que ce meurtre n'avait rien à voir avec elle, mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir un peu peur. On ne sait jamais, il s'était déjà planté plus d'une fois après tout.

Murmurant à tous ses compagnons se plaignant de son sommeil trop lourd ou se moquant de lui à cet égard qu'ils pouvaient bien rapidement entrer en un contact anal prolongé avec une personne de sexe masculin, il déjeuna bien vite et arriva à point nommé pour leur entrée dans l'espèce de cirque géant dans lequel ils combattaient depuis maintenant 4 jours. Pendant l'habituel discours du ministre, il fit ses étirements, et remarqua un nouveau combattant parmi eux, en retrait par rapport aux autres. Il alla vers lui, et remarqua qu'il avait un mouvement de recul. Relax, pensa-t-il, je vais pas te piquer ta montre... Euh, pardon, anachronisme. Je vais pas te piquer ton pantalon... Non, oubliez aussi en fait. Oh et puis zut, il pensa qu'il allait rien lui piquer et qu'il fallait qu'il déstresse.

"T'es qui?
- Messidor, combattant Silenaste. Moi grand roi à mandé l'accord de l'impératrice pour que je participe à ce tournoi pour avoir l'honneur de la protéger.
- Je vois... Moi je suis Albar, noble sans terre qui vit dans la rue ou un peu partout où il y a de la place. Je participe à ce tournoi pour les même raisons que vous. Bon, pardonnez moi - ou pas d'ailleurs, peu m'importe - mais je ne suis pas adepte du bavardage, alors je vais poliment vous souhaiter bonne chance tout en pensant très fort que je m'en souhaite plus à moi même et que donc je veux absolument vous voir échouer, et si ce n'est pas le cas, je me chargerai moi même de m'en charger pour vous. je trouve cela assez malsain de la part de votre roi de vous avoir mis à la place d'un mort dont le cadavre viens tout juste de refroidir et de commencer à exhaler des odeurs aussi peu fraîche que... Vous voyez l'idée de toute façon."

Il se retira bien vite, car en vérité, même si il trouvait ça effectivement malsain, c'est un autre pensée qui était dans son esprit : on aurait dit que ce Kerns voulait à tout prix avoir la main mise sur elle, un moyen de la surveiller. Bien entendu, on peut croire qu'il s'agit de la protéger, mais quelque chose clochait. Cette intention si louable s'accompagnait d'une flopée d'autres, et de signes qui ne démentaient pas l'évidence : il cherchait à la contrôler. Que cherchait-il? Pour un petit roi, ce que l'on cherche c'est généralement un royaume plus grand. Voudrait-il mettre la main sur Selian? Cela semble fort probable. Mais dans ce cas là, à quel prix? Irait-il jusqu'à mettre sa vie en danger? Après tout, il avait peut-être organisé ce meurtre juste pour lui montrer l'urgence de sa situation et ainsi que, paniquée, elle accepte son pantin comme garde du corps... Non, ça ne collait pas. Tout le monde sait que l'Impératrice est difficilement impressionnable. Même Kerns devait le savoir, et il n'était pas assez stupide pour faire ça. Mais peut-être que ce meurtre n'était que le premier d'une longue série. Aurait-il planifié celui de ses dames de compagnie d'il y a quelques mois? Non, non c'est impossible ça, il n'était pas encore roi et il n'avait aucun moyen de prévoir la mort de son père ni même le fait qu'Issendra organiserai un tournoi. Non, ça c'était impossible. Et le reste est bien trop tiré par les cheveux pour que ça soit le cas. C'est le bon vieux rasoir d'Okham : la solution la plus simple est souvent la meilleure. Mais ça n'empêche pas de faire attention à ce que le barbier fait avec les ciseaux, rasoir ou pas.

Bon, cessons justement de l'être, rasoir, et reprenons. Après avoir été d'une grande impolitesse avec le jeune homme, Albar a attendu son tour, qui est arrivé très vite : deuxième combat. Il nota au passage que dans le discours du ministre, il n'y avait aucune allusion à ce meurtre. Mais ça, peu importe. On lui annonça le nom de son adversaire, un certain "Hexen". Hexen? Ça, c'est tout juste un nom bon pour un mauvais jeu de rôle. Enfin bon, que disions nous? Ah oui, le combat, nous étions sur le point de l'aborder (à noter que cette expression "l'aborder" sera à utiliser lors d'un abordage. Les jeux de mots dominerons le monde un jour, et c'est avec cela que tout commencera. Faîtes moi confiance...). Tous deux montèrent sur le "stade". Albar détailla son adversaire : grand, fin, assez peu musclé. Sans doute devrait-il s'attendre à un combat en finesse. Bah, tant mieux, c'était plus intéressant. Il semblait quelque peu bossu pourtant. C'était assez étrange de la part d'un homme qui se tenait si droit, cette sorte de bosse dans le dos. Là encore, si ça avait son importance, il le verrait par la suite de toute façon. Son arme le surpris également : un fauchon. Allez savoir : certains aimaient bien se battre avec un couteau à dépecer géant. Bref, là encore, cela importe peu : le fauchon peut être un arme de taille comme d'estoc, même si elle est plus axée sur la taille. Il verrait bien la technique de son adversaire par la suite.

Tous deux saluèrent en s'inclinant, et quand retenti le gong, ils s'attaquèrent en même temps. Bon, ses pronostics sur la nullité possible de son adversaires se sont révélés vrais : il y avait très peu de chances qu'ils ne soit pas bon. Et il était bon. Très bon même. Mais dès le début Albar sut qu'il ne lui arrivait pas à la cheville. En quelques minutes il gagnerait, il le savait. Le seul problème c'est que l'autre l'a su aussi, et qu'il a agit en conséquence. Le début du combat était assez plaisant en fin de compte, du genre "oh bonjour, c'est votre épée qui vient de manquer ma gorge?" "- Pour sûr gentleman, de même que la votre a faillit m'empêcher de me reproduire à tout jamais" "- Oh fichtre, c'eut été une fâcheuse contrepartie" "- En effet, cela s'est produit presque contre mes parties"... Bref, vous voyez le genre. Dangereux, presque mortel, mais une ambiance bon enfant tout de même - si tant est que des enfants aient des épées, ce que je déconseille tout de même aux parents. Les services de protection de l'enfance n'existent pas ici, Dieu merci - ou alors on les appelle "voisins qui fourrent leur nez là où y faut pas" - mais ce n'est pas pour ça que l'on doit laisser les enfants s'entre tuer. Pour ça on leur apprends la guerre et on les laisse attendre d'être grands. Bon, j'ai un peu l'impression d'être parti en cacahuète - aaaaah, cacahuète... - alors revenons dans l'histoire. Cette technique si particulière qu'il appliqua n'avait pas de nom, mais Albar lui en trouva plusieurs : "Attrape moi si tu peux", "Chute parabolique d'un solide de masse m selon un angle thêta" et enfin "It's raining men". Je vous explique, car je vous sens incrédules ou agacés (voire les deux, et si c'est ça je me demande pourquoi vous n'êtes pas encore partis en courant, ou, si vous n'aimez pas l'originalité, pourquoi vous n'avez pas fermé la fenêtre - celle de l'ordi j'entends, je ne sais pas comment ça se passe chez vous, et je pense que vous faîtes comme vous voulez). En fait, cette bosse qu'il avait dans le dos, c'était tout simplement des ailes, repliées. Elles ressemblaient plus à des ailes de chauve souris qu'à des ailes d'anges en vérité, mais elles avaient une envergure immense. Albar ne put s'empêcher de remarquer qu'il était magnifique ainsi, même si ça le tuait véritablement de le penser. Ses ailes avaient une envergure de plus de 4 mètres !

Il s'en servit, vous l'aurez compris, pour s'envoler bien haut. Après tut, il n'était pas sorti de la piste, alors tout allait bien. Alors qu'Albar se demandait ce qu'il allait faire, il eut la grande gentillesse de lui formuler une réponse : en lui fonçant dessus. Avec toute la vitesse du piqué qu'il avait accumulé, son coup, qui manqua Albar, fit une entaille dans al roche. Albar l'avaient en effet esquivé, car si il l'avait paré, nul doute que sa rapière n'aurait pas tenu le choc, et son bras non plus d'ailleurs. Quant à Hexen, il remonta dans le ciel, pour préparer un coup du même genre. En effet, il repiqua à nouveau. Ce fut une erreur, car Albar savait comment contrer, ou du moins, il n'avait qu'une seule idée en tête pour y parvenir. Lorsque l'autre fut assez près pour qu'il puisse voir le blanc de ses yeux, il lui lança sa rapière dans l'aile droite. Hexen ne put parer le coup, et, déséquilibré, ne put frapper, mais réussit à redresse, à quelques centimètres du sol, et il entrepris de redécoller avec difficulté. Albar n'avait pas touché d'organe vitaux ou indispensable au vol, malheureusement. Il agit donc par réflexe : il lui sauta dessus. Si stupide que cela en eut l'air, cette technique marcha : lui qui décollait, avec ce nouveau poids sur les épaules, ne put le faire, et garda la même altitude, continuant tout droit, c'est à dire : vers les estrades en pierre du public. Il ne put réagir assez vite, et se pris le troisième rang en pleine figure, dans un choc violent qui catapulta Albar devant lui, le faisant littéralement s'écraser sur le rang d'au dessus.

Il était sonné, mais heureux : il avait gagné. Et volé en prime, son rêve d'enfant. Oui, gagné, parce qu'Hexen avait touché le sol avant lui. Là tête un peu ailleurs - ou devrais-je dire, encore sur les marches de l'estrade, il se laissa tomber en arrière, et se repris immédiatement : il était sur des escaliers. Deux hommes vinrent évacuer Hexen, assommé, et deux autres lui proposèrent d'aller s'allonger, mais il répondit que non, ça irait, laissez le juste roupiller un peu.

Il rentra sur l'aire des combattants, après avoir, certes un peu gauchement, salué Issendra. Une fois là bas, il tomba dans un profond sommeil - et aussi dans les bras d'il ne savait qui, étant totalement harassé. Tout ce qu'il savait, c'est que les bras qui le recueillirent étaient plus que musclés, et dur comme l'acier. Il appris plus tard qu'il s'agissait d'Elanny. Il dormi longtemps, dans les rumeurs du stade, jusqu'à ce que quelqu'un posa sa main sur son épaule. Il eut alors un réflexe admirable dans un autre contexte, mais un peu poussif dans celui ci - et ridicule, avouons le. Il ouvrit les yeux d'un coup sec, et tira sur le bars qui appartenait à la main (ou l'inverse) afin de mettre à terre le propriétaire du bas (ou l'inverse). Prenant appui sur la chute du propriétaire général, il se leva d'un bond, dégaina sa rapière, et la mis sous la gorge de l'homme qui l'avait réveillé. Surpris, il ne dit d'abord rien, puis : "la... L'impératrice veut vous voir... Elle a dit que vous sauriez quoi."

Albar ne bougea pas, puis, tout doucement, rangea sa rapière, et se retourna, pour donner cette brillante conclusion : "Ah... Ok". Il se rendit immédiatement vers le palais, suivi par l'homme qui venait de se relever encore choqué. Il se doutait que c'était pour les conclusions de son enquête qu'elle voulait le voir, et cela tombais bien : il avait quelques proposition à lui faire.


Albar

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Daeva

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"Je ne vous quitterai jamais". Un amant? Non, un garde du corps [PV Kerns, Issendra, Albar] {Nelnurr} Sand-g10Lun 10 Oct - 21:09
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A la demande de Kerns, Issendra fit concourir son guerrier. C’était un homme valeureux mais il ne fit pas le poids et tomba sous les coups de sa favorite. Ainsi le tout dernier combat opposerait sa championne avec l’impertinent Albar… Elle salua la foule et Kerns comme il se devait. Puis s’éclipsa. Elle s’accorda un léger temps de répits et bu un délicieux thé en compagnie de ses suivantes avant de régler quelques affaires du royaume. La paix régnait encore sur les Glaces mais le trouble que créait Aile Ténébreuse n’était pas bon pour l’exportation. Après une interminable réunion avec son ministre des finances et une rapide discussion avec Enélaya elle se souvint enfin qu’elle devait régler cette affaire de meurtre. Elle convoqua donc Albar mais cette fois-ci, elle ne le reçu pas seule puisque, fièrement posté à côté de son trône, se trouvait son maréchal. Elle savait qu’Albar n’avait pas confiance en ses gardes, mais son maréchal était un homme droit et juste, et elle-même lui aurait confié sa vie sans hésiter.
Lorsqu’il daigna enfin se présenter à lui, elle afficha son air le plus glaciale pour le décourager de toute tentative d’humour foireux, ou autre.

-J’attends les conclusions de votre enquête Albar. Elle pensa brièvement à le féliciter pour son combat mais cette idée lui parut saugrenue et elle l’écarta aussitôt. Comme convenu, j’ai fais enterrer le corps dans l’heure. Au fait, je vous présente mon maréchal, mais vous le connaissez suûrement pour ses actes de bravoure.
-C’est trop d’honneur majesté répondit celui-ci en exécutant une légère révérence. Issendra inclina légèrement la tête, un petit sourire discret flottant sur ses lèvres.
-Il assistera à notre conversation, et prendra les mesures nécessaires si, à tout hasard, vos investigations aient porté leurs fruits.

D’un côté elle espérait sincèrement qu’il ait réussi, pour pouvoir rendre justice, mais il avait fait preuve de tant d’arrogance qu’un petit rappel de son rang ne lui aurait pas déplu ! Ses pensées volèrent vers la lettre qu'il lui avait envoyé, et elle se tempéra. Il n’avait pas un si mauvais fond finalement… Elle avait vraiment hâte que tout ça soit terminé et bien que sa favorite aie évidement sa préférence, ça ne la dérangerait pas trop qu’Albar gagne le duel…
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Issendra*

Issendra*


Humain


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"Je ne vous quitterai jamais". Un amant? Non, un garde du corps [PV Kerns, Issendra, Albar] {Nelnurr} Sand-g10Sam 15 Oct - 18:05
http://www.terramysticarpg.com/t12-albar-tlassin
On le conduisit à travers les multiples couloirs du palais. Il n'avait pas encore visité cette zone, mais dieu qu'elle était magnifique. C'est là que se faisaient les réunions officielles, et tous les moments où l'impératrice recevait des gens avaient lieu dans cette aile du palais. Alors, bien évidemment, le luxe et la beauté faisaient partie intégrante du décor, tout comme le bout de métal pointu fait partie intégrante de l'embroché (on a d'ailleurs, un jour, pour la petite histoire, demandé à un homme mort embroché vif et revenu des limbes quelle était la dernière chose lui étant passée par la tête, et c'est tout naturellement qu'il a répondu « ma mâchoire ». On raconte qu'il est mort une nouvelle fois des suites d'une overdose de blagues nulles, mais ça reste à prouver). Encore en tenue de combat de cuir noir, Albar faisait presque tâche dans l'environnement plein de blanc, de raffiné, de doré, de nobles coincés peut-être pas de l'appendice mais sans nul doute des lèvres, car aucun des sourires ou des rires qu'il vit ne s'élevaient au delà du stade du pincé. Après réflexion, il si dit que petit épine planté là où il le fallait produirait la même contraction musculaire immonde, mais avec plus de joie, ou, à la réflexion, de sentiments : une vraie douleur au lieu d'un faux ravissement.

Les couloirs défilaient les uns après les autres, interminables. Si jamais il devenait vraiment garde du corps, nul doute qu'il se perdrait assez souvent dans les premiers temps, si jamais on daignait le laisser seul (ce qui serait une épouvantable erreur, évidemment. Laisser un Albar en pleine forme déambuler seul dans un palais remplis de gens était comme laisser un pédophile dans une cour d'école : les parents ne seraient pas content, ça c'est sûr). Son guide, qui s'était enfin remis de la légère surprise qu'Albar lui avait fait involontairement subir, l'amena, après des interminables minutes de marche, devant une grande porte, devant laquelle se trouvaient deux gardes, qui leur dirent tout simplement d'attendre.

Allons bon. Ils avaient passé un temps fou et ennuyeux à déambuler dans les couloirs comme des aventuriers stupides dans un labyrinthe maudit, et voilà qu'arrivé à la porte de la sortie (ou à celle conduisant au milieu du labyrinthe, allez savoir) deux gorilles en uniforme (vraiment maudit ce labyrinthe dis donc) leur interdisaient de se faire la malle (ou d'accéder au centre du truc, je dis truc car écrire ce fichu mot est assez compliqué et ça fait déjà bien assez redondant de répéter « labyrinthe » partout). Ainsi, tels des malades (je parle de ça au sens physiologique, pas mental) attendant l'arrivée du guérisseur (qui, lorsqu'il vous examine, vous appuie très fort quelque part, tant et si bien que même si à la base vous n'avez pas mal, vous lui dites « Aïe ! », et il en conclu que vous êtes malades. Chapeau les guérisseurs), ils passèrent ce qui sembla à Albar être une heure entière devant cette porte, et qui était en fait une heure (pourquoi est-ce qu'on devrait toujours surestimer le temps écouler, hein?).

On leur ouvrit enfin la porte. Alors qu'on le somma d'entrer il se dit qu'après tout, lui aussi avait tout son temps, et il ne se pressa pas. Assez puéril, certes, le coup du « tu m'embêtes alors je te fais pareil », mais il n'y a aucun mal à se montrer agaçant de temps à autre... Bon, assez souvent en fait, mais là n'est pas la question. Il traîna un peu, et arriva devant l'impératrice. Comme toujours, elle était d'une beauté époustouflante, et la voir de près la rendait encore plus merveilleuse. Mais enfin pourquoi arborer cet air si froid ? Si elle avait daigné juste sourire un peu la température de la pièce eut remonté d'une dizaine de degrés. Là en revanche... Il avait presque peur que des morceaux d'elle se cassent si elle se cognait, ou qu'elle fonde si jamais elle restait au soleil trop longtemps. A côté d'elle se trouvait un homme au ventre plutôt proéminent, et pas de toute jeunesse, mais qui semblait encore vif et brave.

Issendra parla alors, et, alors qu'elle lui présentait cet homme comme étant le maréchal de ses armées (c'est à dire inutile si les glaces ne s'alliaient pas), Albar se rappela de ce qu'il avait entendu sur lui. Abraham je ne sais plus comment. Effectivement, il passait pour un homme droit (et rond aussi, ce qui est un extraordinaire paradoxe) et digne de confiance. Si elle lui faisait confiance, malgré tout ce qui se passait, il le pourrait aussi. Lorsqu'elle eut finit de parler il s'inclina bien bas devant elle, et un peu moins devant lui (logique).

« Si, à tout hasard, j'avais réussi ? Oh je vous en prie majesté, vous me vexez. Bien, le fait est que... Je n'ai pas vraiment réussi. Je n'ai pu qu'émettre des suppositions, mais je n'ai pas de quoi coincer un coupable. J'ai cependant une idée sur la marche à suivre pour le piéger. En attendant, laissez moi vous expliquez ce que je sais.

Il y a de grandes chances que le coupable soit un combattant. J'en suis sûr à 80% environ, car la personne abattue était un combattant doué, l'un des trois favoris, avec Ellany et moi même. Il était passablement alcoolisé et n'importe qui aurait pu le tuer, ou du moins, aurait osé tenter. On l'a attaqué dans sa chambre, de façon à ce que personne ne puisse être là comme témoin gênant. Dans un couloir, par exemple, ça aurait été trop risqué. Je me suis d'abord demandé si il s'était disputé avec un guerrier et qu'il soit venu se venger, mais c'est impossible : ça se serait réglé sur le champ avec ces gens là. Donc, il n'a pas été tué à proprement parlé, il a été éliminé. Il représentait un danger pour quelqu'un, et ce quelqu'un a été le trouver dans sa chambre, tard le soir, alors que tous les combattants étaient là entrain de dormir. C'était risqué, et c'est étrange, car en le tuant ici il souhaitait éviter le risque. On sait qu'il n'a pourtant pas agi par impulsivité, sinon il aurait été tué tout de suite. A mon avis le tueur est soit pas super intelligent (ce qui pourrait donc en faire un combattant, soyons honnête avec nous même) soit il a été contraint de faire ça tout de suite.

Mais il est clair que l'assassin est quelqu'un de fort : la victime s'est défendue, et l'égorgement a été extrêmement violent : l'os d'un de ses vertèbres cervicales a été entamé, et une petite particule de métal y est resté accrochée. De plus un petit morceau de tissu a été retrouvé sur le corps. Alors, en conclusion, pour moi, le coupable est soit un combattant, et dans ce cas, Ellany et moi même sommes suspects ou en danger, et tous les autres sont suspects, soit un garde, un de ceux qui étaient là hier soir. Mais je ne vois pas pourquoi ils auraient tué un combattant, ni pourquoi ils s'y seraient pris comme ça. Mais on ne sait jamais, alors je tiens à ne rien laisser passer.

Voilà donc ce que je propose. Ce soir, je vais tendre un piège aux deux types potentiels d'assassins. Quelque chose qui fera réagir le tueur, que ce soit un combattant ou un garde. Voici le déroulement : dès maintenant, vous allez faire courir la rumeur que si l'un des finaliste meurt, un combattant ayant perdu précédemment prendra sa place. Ils sont tous en bon état de santé, et si un des deux perdants a monté ce coup, il saisira l'occasion. Je vous expliquerai en quoi consiste cette occasion après. Vous annoncerez également officiellement que je suis l'enquêteur chargé de cette affaire, et que je suis sur le point de trouver le coupable, que je ferai une déclaration demain matin, avant les combats. Vous direz que je dispose de preuves, mais qu'il en manque une. Et là, vous annoncerez que ce soir, à 22h, il y aura une fouille chez les combattants et gardes présents le soir du meurtre. Vous direz que vous ne pouvez pas la réaliser plus tôt pour je ne sais quelle raison, mais que vous l'annoncez ainsi pour une autre raison obscure (je ne peux pas tout faire à votre place non plus). Le coupable étant forcément un de ces hommes, il sera sur les nerfs. Il n'osera pas se débarrasser de l'arme, arme sur laquelle il y aura une petite éraflure.

- Dans ce cas pourquoi ne pas inspecter les armes dès maintenant ?
- Parce que nous avons affaire à des hommes de combat : il y aura forcément des éraflures sur leurs armes, mais dans la panique, le coupable, lui, ne va pas penser à ça, et va penser que si on le trouve, il sera confondu immédiatement. Sa seule chance est de faire disparaître l'arme ou/et l'enquêteur. Si il n'es pas trop bête, il saura que c'est moi qu'il faut tuer avant tout. Et il va prendre l'arme du crime avec lui, parce que si il se débarrasse de la première, il en aura une deuxième à faire disparaître.
- D'accord, ça peut se tenir. Mais en quoi ça va nous aider à, l'attraper ? Vous voulez servir d'appât ?
- Exactement. Le soir, vers 20h, je vais déambuler dans les couloirs, manifestement saoul. Mais, j'aurais chargé deux de vos hommes de discrètement veiller sur moi, deux des deux gardes mis en cause eux aussi, comme ça, si ils sont coupables, je le saurais encore plus vite. Que pensez vous de mon idée majesté ? »

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