| Dim 6 Mar - 9:51 | | | | ALBAR Cynique - Moqueur - Poète - Athée - Sûr de lui - Généreux - Intelligent - Calme Informations Surnom : Al Age :81 ans Nationalité : Glaces Profession : (ou poste libre) Maréchal des Glaces Camp : Glace, à tendance rébellion Titre de noblesse : Comte sans terres Mort : Evidemment que oui
| Race Ma race ? Eh bien, elle n’est pas très connue, et nous sommes relativement rares. Je suis un Daeva… D’accord, quelques explications sommaires semblent s’imposer. Tout d’abord, comment reconnaître un Daeva. Ce n’est pas chose aisée, car ils présentent la particularité d’être anatomiquement, morphologiquement, et psychologiquement identiques aux humains. La seule chose qui nous différencie des humains normaux est la couleur de nos pupilles, qui varie selon les sujets. Mais cette coloration est toujours différente des trois teintes habituelles des humains, à savoir, le bleu, le vert, le marron et, un peu plus rares, le rouge et le gris. Toutes les autres couleurs sont envisageables. L’autre chose, physiquement j’entends, qui nous différencie des humains est une petite marque que nous avons tous sur l’épaule gauche : la peau semble toujours y avoir été entaillée. Je m’explique plus clairement : on observe une espèce de longue cicatrice filiforme, fine et peu marquée, parcourant certaines courbes, toujours identiques, sur l’épaule, pour s’évanouir juste avant l’aisselle. Maintenant, venons en à la particularité de ma race : la régénération cellulaire. Oh, je vous rassure, pas d’immortalité en vue, nous sommes aussi mortels que les autres, mais… Disons que c’est plus dur pour nous. En effet, nous pouvons nous « auto guérir », en admettant que les blessures ne soient pas trop grave, et que nous ne sommes pas dans un état trop affaibli. Il y a ce que l’on pourrait appeler une échelle de guérison, car chaque fois que nous faisons appel à notre pouvoir, nous puisons dans notre énergie personnelle. Une coupure, une estafilade peu profonde, ça passe comme une lettre à la poste. Entaille profonde ne touchant aucun organe vital… Plus dur, mais ça passe aussi. Égorgement, là, ça se guérit avec une facilité déconcertantes, mais il faut que ce soit dans les secondes qui suivent. Si l’on attend trop longtemps, les muscles ne sont plus alimentés en oxygène, les forces s’usent plus vite, et on se retrouve trop faible pour se guérir, et on meurt. Pour le cœur, là, tout dépend de lui. S'il bat encore après avoir été touché, ça peut passer. Mais s'il est transpercé, et qu'il ne bat plus… Vous devinez la suite. Passons maintenant à la partie qui nous passionne tous : le démembrement. Là, quasiment aucune chance de survie. Il y a certains cas, quand les conditions optimales sont réunies, où il se pourrait que l’on survive, et ça m’est justement arrivé, par le passé. Lors d’un combat singulier, je m’étais fait trancher le bras droit. Un médecin était sur place et a stoppé l’hémorragie presque immédiatement. Je lui ai expliqué ma situation et il m’a donné mon bras, et je lui ai demandé de le plaquer sur ma blessure. En étant très bien soigné, bien alimenté, et tout ce qui va avec, j’ai mis environ trois semaines pour réussir à « recoller » mon bras. Il m’a fallu trois mois, toujours sans faire le moindre autre effort, pour en retrouver l’usage complet. Et ce genre de situation ne se produit pas souvent. En règle général, si l’un de nous perd un membre, il est foutu. Oh, et au fait, ils ne repoussent pas. Ils se remettent en place, mais ne peuvent repousser. Bien, je pense avoir fait le tour des blessures physique que pouvaient endurer, ou pas, ma race. Passons maintenant aux poisons. Là encore, tout dépends. Un poison, même virulent, ciblé sur une partie en particulier – tel un poumon, le cœur, le foie, que sais-je – peut être ralenti (si l’on a, encore une fois, suffisamment de forces), le temps de trouver un contrepoison (ça peut aller de plusieurs jours pour les plus faible, à quelques minutes pour les plus dangereux). Un paralysant… On peut espérer le ralentir quelques secondes, voire minutes, avec un peu de chance, mais l’effet est trop total, trop généralisé pour que l’on puisse y faire grand chose. Là encore, il faut espérer qu’un contrepoison n’est pas loin. Ensuite, je vous parlerai du manque d’oxygène et de la noyade. Là, c’est clair, on y peut rien. Régénérer suppose que l’on a de l’énergie, de l’énergie suppose que l’on a de l’oxygène dans le sang. Alors, utiliser de l’énergie pour éviter de manquer d’oxygène, vous conviendrez que c’est un peu idiot. Je terminerai par ce dernier point, et non des moindres : chacun d’entre nous doit se soumettre à une règle, et une seule : tous les 35 ans – ne me demandez pas pourquoi il faut que ce soit exactement cette durée là – il faut que nous partions, vers un lieu inconnu de tous, sauf de nous pour y… Certains disent « méditer », moi je dis « perdre notre temps ». Enfin bref, pour y « méditer » donc, en ayant sur soi un objet particulier, propre à chacun d’entre nous, et y rester 5 ans. Pourquoi, me direz vous ? Parce que c’est de là que viens notre pouvoir. Sans ce pèlerinage, nous tomberions en poussière, quelque soit notre âge. Quel est cet objet maintenant, me demanderez vous à nouveau ? Eh bien ça peut-être n’importe quoi, à condition que certaines runes et certains symboles soient gravés dessus. Il est unique, et ne peut en aucun cas être remplacé. Lors de la première fois où l’on « médite », on choisis cet objet, et on le garde à jamais. Si on le perd, c’est pas grave, du moins jusqu'au prochain pèlerinage. Si à ce moment là on a l’a plut, autant se suicider sur le champ. De même, si l’objet est détruit, il se passe exactement la même chose. Je pense avoir terminé. Oh, attendez, une dernière chose : si on n’est pas tué et qu'on ne rate aucun pèlerinage, on peut vivre éternellement, le physique ne s’altérant pas. Oh et, pour les petits malins qui cherchent une faille, sachez qu'on ne peut mourir de faim ou de soif, mais on peut aisément mourir d'épuisement. Et comme l'épuisement arrive très vite lorsque la nourriture vient à manquer, c'est comme ci on en mourrait aussi sûrement qu'un humain. Et enfin, la vraie dernière chose la voici : sur le lieu de notre pèlerinage, nous sommes immortels. Cela n'a pas vraiment d'utilité puisque nous ne pouvons en partir, mais, là encore, à l'attention de ceux qui espèrent nous piéger, ne comptez pas nous attaquer là bas : vous pourriez envoyer une armée entière contre deux d'entre nous que vous ne gagneriez pas. Une dernière chose : les Daevas peuvent, bien évidemment, se reproduire avec les humains, mais aussi avec toutes les autres races de ce monde, du moins à ma connaissance, excepté les dragons. Il y a un détail cependant, assez gênant : les sang-mêlés, comme nous les appelons, ne peuvent se reproduire. Ils sont tous stériles. |
Caractère
Mon caractère… Soit, si il le faut. Je tiens à débuter par mes qualités, ou du moins, ce que je juge être mes qualités. Votre point de vue à de grandes chances d’être différent. Alors, tout d’abord, je suis objectif. Ça, c’est la seule vraie qualité que je pense avoir. Je considère les choses telles qu'elles le sont, et je ne parle que très rarement de quelque chose que je n’ai pas vu ou constaté de moi même. Oh et puis, faisons fi des qualités et défauts, vous jugerez vous même si ce sont des qualités ou des défauts que je vous dit. Je vais vous jeter les éléments de ma personnalité tels qu’ils me viennent à l’esprit. Alors, le premier auquel je pense, c’est mon cynisme. Je vous avouerai que je suis très fier de mon désenchantement et de ma misanthropie. Ce n’est que de la lucidité, pure et simple. Les hommes sont tels qu’ils le sont, et je n’ai cure de les aider à s’améliorer ou pas. Mais nous n’allons pas partir sur un discours philosophique et métaphysique sur la nature humaine et le fait de savoir à quel point l’homme est mauvais ou pas. Sachez juste que je suis très pragmatique et d’un cynisme à toute épreuve. Autre chose, qui pour moi est très importante, et qui est liée avec les deux premières attitudes que je vous ai données : je suis athée. J’irai même jusqu’à dire que je suis anticlérical. Je ne crois en aucun Dieu, et j’éprouve un dégoût profond pour toute les religions et clergés. Je n’ai rien contre la croyance en elle même : si les gens peuvent se rassurer en se leurrant, pourquoi pas, mais je suis contre les institutions religieuses. Là encore, nous allons éviter d’entrer dans le débat. Autre chose sur moi : j’ai tendance à dire ce que je pense, et à ne pas mâcher mes mots. J’ai reçut, comme tout noble de Selian , une éducation très complète, axée sur les bonnes manières mais, passé mon âge, on se dit que ce qui compte, c’est la chose que l’ont dit, pas la façon dont on le dit. Il m’est, d’ailleurs, souvent arrivé de m’attirer des ennuis parce que j’avais un peu trop parlé de façon impolie, ou, du moins, pas forcément suffisamment respectueuse à quelqu’un de haut placé. Je connais les bonnes manières, je sais faire preuve de politesse et de raffinement, mais je préfère être honnête et dire ce que je pense, quoi qu’il m’en coûte. Je dis que je dis toujours ce que je pense. C’est vrai. Mais, parallèlement, je vous avouerai que je ne cesse de mentir. Comment, me direz vous, est-ce possible ? Eh bien disons que je ment surtout sur les faits, tandis que je dis la vérité sur mes pensées, comprenez vous ? Le mensonge est sans nul doute l’arme la plus utile qui est en notre possession, et n’importe qui peut l’utiliser selon son bon plaisir. La vérité est la chose la plus précieuse que nous ayons : économisons la. De même, pour vous donner un exemple concret, je ment continuellement sur mes capacités. C’est à dire, ma race est très méconnue, et certains ont un pouvoir de régénération plus développé que pour d’autre (au passage, je me situe dans la moyenne, avec, peut-être, un très léger avantage sur celle-ci) et donc… Eh bien, je me fais passer pour immortel. Les gens ne me croient d’abord pas, puis ils me voient me régénérer, et là, ils sont beaucoup plus enclins à me croire, et ils ne vont que rarement essayer de vérifier, si vous voyez ce que je veux dire. En général, je n’ai aucun ennuie, où que j’aille, grâce à ça. Vous voyez l’utilité du mensonge maintenant ? Une autre chose : j’aime faire rire. Ou du moins, je trouve toujours, ou presque, une petite réplique sarcastique à sortir dans chaque situation, et j’aime beaucoup voir les gens sourire à ce que je dis. Je dirais, sans vouloir paraître vaniteux, que j’ai une très bonne répartie. Alors, quoi d’autre ? Je suis légèrement associal. Je ne fuis pas la compagnie des gens, mais il est rare que je l’apprécie. Tout dépend des personnes en réalité, mais j’ai énormément de mal à véritablement apprécier quelqu’un. De même, je hais les foules. Je ne suis jamais à l’aise quand je suis dans une foule, bien au contraire, je suis souvent à deux doigts de l’évanouissement, mais ne le répétez à personne. Et, puisqu’on en est dans le caractère « social », je vous avouerai que j’ai énormément de mal à faire confiance. Je pense avoir finit tout ce que j’avais à dire sur moi. Je vous avouerai que rien d’autre ne me viens à l’esprit pour l’instant. Je peux vous jeter quelques adjectifs qui me décrivent, pour le reste, même si c’est assez sommaire : colérique, courageux, têtu, curieux etc… Vous savez désormais à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur ma personnalité. Embrayons un peu sur du concret, voulez vous ? Parlons un peu des mes capacités, des mes goûts etc… Bref, toutes les choses que je ne pourrais énumérer de la sorte qu’une fois dans ma vie. J’ai reçut une éducation très complète, ça je l’ai déjà dit, mais ma grande passion, c’est le combat. Que ce soit à l’épée ou à main nue, je suis très doué pour ça. Mais j’avoue ne pas être capable de tenir droit sur un cheval, et, même si je sais manipuler un arc, ne pas être d’une extraordinaire dextérité avec cette arme. En revanche, mon maître d’arme m’a appris à peu près tous les styles de combat à main nue qui existaient, même si j’ai une préférence pour certains. Et je suis, encore une fois, cela est dit sans vanité aucune, un très bon bretteur. L’escrime est ma passion, et je m’y entraîne deux heures par jour, au minimum. Je n’ai pas négligé mes études, je vous rassure là dessus, je suis aussi cultivé que n’importe lequel des nobles. Le reste des choses me concernant sera plutôt abordé quand je vous raconterai mon histoire.
Ajout suite à la défaite des rebelles : Suite à la défaite conjointe des rebelles et de l'armée des Glaces lors de la bataille de Sen'tusra, entraînant la destruction de la Rébellion, Albar, après une courte période durant laquelle il vouait une haine sans borne à l'Empire, n'hésitera plus à prendre des décisions plus radicales - et contestables - concernant leurs adversaires. Dans la vie de tous les jours, il restera le même homme, quoi qu'un peu amer les premiers temps, mais c'est en situation d'autorité qu'il changera : il ordonnera plus facilement le recours à la torture pour obtenir des informations, ainsi que les exécutions de prisonniers, tout cela, sans une seule once de cruauté ou de sadisme, mais par mesure de précaution.
Physique Ah, cette partie là laisse toujours planer un doute sur l’humilité de celui qui la traite. Eh bien, je vais d’abord me décrire moi même, avant de décrire ce que je porte. Je suis de taille moyenne, environ 1m75, et de corpulence moyenne également. Je suis brun et mes cheveux sont soit mi-longs soit courts, cela dépend. Si vous m’avez écouté attentivement tout à l’heure, vous attendez avec impatience que je vous décrive la couleur de mes pupilles. Si vous voulez tout savoir, la réponse est : jaunes. Un jaune légèrement doré, et brillant. Mais pas doré étincelant non plus, si vous voyez ce que je veux dire. Par doré, j’entends plutôt doré sombre… Vous voyez ? Un peu comme les yeux d’un pygargue à tête blanche. Voilà, c’est comme ça à peu près. Sinon, je n’ai aucune cicatrice, c’est logique, mis à part le signe distinctif dont je vous ai parlé tout à l’heure. Ah, et, au fait, j’ai un physique d’environ 30 ans, contrairement à ce que mon âge laisse penser. Passons maintenant à mes habitudes vestimentaires. J’aime beaucoup les costumes, je ne porte pour ainsi dire que ça, sauf, bien entendu, quand je combat. Je porte toujours des tons classiques, pas tape à l’œil, et je tâche toujours d’être élégamment habillé. Et vous verrez toujours ma rapière à mon côté gauche. Je ne m’en sépare jamais. Oh, je vous parlais de ma tenue de combat, il y a quelques instants. Sachez que c’est toujours sensiblement la même : pantalon de cuir léger, noir, et le haut est sans manche, dans la même matière et la même couleur, avec des bottes légères. Ça, c’est pour l’entraînement. Pour les vrais combats, je dispose de mon armure complète : cotte de maille venant de Cardrak, extrêmement légère et résistante, plastron en or, aux armoiries de ma famille, jambières, grèves et brassard en argent, et un heaume qui, cela, dit dans cet ordre, semble être logique, même si, personnellement, cet étalage de richesse me répugne, mêle ces deux matières, l’or et l’argent, dans des motifs compliqués. Cette armure appartiens, non pas à moi, mais à ma famille, et elle est léguée de générations en générations. Je vous avouerai que quelques morceaux de fer auraient tout aussi bien convenu, mais ma famille aime faire dans l’opulence, tandis que je préfère largement le confort, et l’aisance. Si quelqu'un est intéressé par cette armure, je peux lui faire un bon prix.
Ajout suite à la défaite des rebelles : Plus de costumes blancs, depuis la défaite des rebelles, ou du moins ne les porte-t-il presque plus jamais, même s'il n'est pas en public. En signe de deuil pour les rebelles morts au combat et les hommes des Glaces massacrés lors de la bataille de Sen'tsura, Albar porte désormais le noir. |
Capacités Arme : Principalement ma rapière, que j'affectionne tout particulièrement. Je sais cependant me battre avec toute arme à longue allonge, et également avec les dagues (même si ma maîtrise en est moindre). Pouvoirs : Ma race ne peut mourir de vieillesse, et se régénère, en utilisant leur propre force. Tous les 35 ans, nous devons nous rendre dans un lieu secret, unique pour tous, et caché au monde entier, dans lequel nous restons 5 ans, immortels durant ce moment là. Pour le reste, le destin accorde parfois des dons surprenants à des gens n'étant pas sensés en avoir (comme la magie chez les humains). Pour ma part, il s'agit de réflexes sur-développés. Je réagis aux choses extrêmement rapidement, plus vite que les vampires et elfes (mais la différence de force rééquilibre la balance). Familier : Ah, mon familier. Etant incapable de mourir de vieillesse, il m'en fallait un du même genre. Et je l'ai trouvé : un faucon, une espèce assez répandue au nord du royaume des glaces, réputée ne pouvant vieillir. Et visiblement, c'est le cas, puisque ça fait plus de 60 ans que Grawhir et moi partageons nos pensées. Artefact magique : Une chose que vous attendiez sans doute que je cite : l’objet qui m’est propre, dont je vous ai parlé lors de la description de ma race. C’est une petite rondelle d’or, d’environ 4 cm de diamètre, sur laquelle sont gravé les symboles dont je vous ai parlé. Mais ne la cherchez pas sur moi, car j’ai trouvé l’astuce infaillible pour ne pas la perdre : vers mes 58 ans, j’ai demandé à mon ami, le Daeva pauvre, de m’ouvrir le ventre, et de me coller ce morceau de métal sous le sternum. Après quelques minutes de travail dégoûtant, il me l’a fixé, par un procédé un peu trop répugnant pour que je vous en fasse part, et j’ai cicatrisé, après une petite semaine de repos (j’avais perdu beaucoup de sang). Autre : Il ne s'agit pas vraiment de capacités, mais plutôt de tics, ou d'habitudes. Par exemple, je ne m'assoit jamais normalement sur une chaise : je ne pose pas mes deux fesses dessus, mais seulement une jambe, généralement la gauche. Ensuite, j'ai tendance à jouer avec les objets que je trouve. En général, c'est avec une dague que je joue : je la fait tourner entre mes doigts, je la lance d'une main à l'autre etc... Mais ça peut très bien être avec une casserole ou quoi que ce soit.
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Histoire
Ah, voilà ma partie préférée : mon histoire. Le début en est, somme toute, assez banal. Je suis l’un des derniers membre de la famille Tlassin, les seules autres personnes, à part mes parents, à partager mon sang étant à l’époque ma sœur, d’un an plus âgée et mon frère, de 5 ans mon aîné. Mon père un Daeva, et ma mère une humaine. Une famille de noble relativement vieille, et relativement riche. Mes parents aimaient l’opulence, et tout l’argent disponible terminait en fioriture, telles que des tableaux hideux et hors de prix, des fauteuils en or massif, peu confortable et froid, des vêtement brodés de fils d’or, impossible à mettre, etc… Autant dire que la fortune n’avait pas sa place, car les caisses étaient constamment vidées pour un peu n’importe quoi. J’ai, je vous l’ai dit, reçut une éducation très complète, et j’avais un don pour l’escrime et le combat en général. Bien évidemment, et c’est là ma plus grande honte, comme tout enfant de noble, j’avais une arrogance sans pareil, et un mépris de tout ce qui ne coûtait pas au moins deux ans de salaire d’un domestique dans une grande famille. On m’a alors appris à gérer ces fortunes, ces sommes qui circulaient et que ma famille gérait si mal. J’ai commencé à m’occuper des finances du clan Tlassin, mais rien ne changeait, mes proches étant toujours aussi dépensiers. Puis, sont arrivés mes 35 ans. Je suis alors partit en pèlerinage, comme mon père m’avait dit de le faire. Ça a changé ma vie, littéralement. Car je devais faire le voyage seul, anonymement, pour garder ce lieu secret, et j’ai alors côtoyé toute la misère de ce monde. J’ai d’abord été révulsé, mais, petit à petit, j’ai commencé à capter la chaleur de ces gens, qui n’ont que très peu pour vivre, si différente de la morne froideur des nobles des glaces. J’ai commencé à apprécier, puis à aimer ces gens. Mon voyage se termina, et je restais 5 ans à ne rien faire, rencontrant deux de mes semblables, l’un étant noble, comme moi, l’autre étant ce que vous qualifieriez d’un gueux. Leur compagnie, les expériences de mon voyage, et ces 5 ans de méditation forcée m’ont fait comprendre que l’argent ne signifiait rien. Si les pauvres sont pauvres, ce n’est pas parce qu’ils valent moins que nous, contrairement à ce que m’ont dit mes parents. J’ai réalisé à quel point j’avais été odieux, et stupide, et je me suis juré de régler ça. Au passage, j’ai cassé la figure au Daeva noble… Il avait vraiment un caractère exécrable. Et j’ai invité l’autre à venir me voir dès qu’il le souhaitait, il serait accueillit comme un prince. Car je comptais bien rétablir l’équilibre financier de la famille. Une fois revenu, j’ai mis en place le principe d’objectivité qui guide ma vie depuis. Je savais que mes parents fraudaient. Jusqu’à présent, j’avais laissé faire car, après tout, ce sont mes parents, me disais-je. Mais, encore une fois, après tout, qu’est ce qui les différencie des autres fraudeurs ? Le fait de m’avoir engendré est-il suffisant pour qu’ils échappent à la justice ? Vous l’aurez compris, la réponse était non, et j’ai mis en route la machine judiciaire. Ils furent arrêtés tous les deux et privés du contrôle de leur « fortune », dont j’étais désormais le seul gérant, ma sœur et mon frère, respectivement mère de deux enfants, et père de trois autres, ne s’occupant que de leurs besoins personnels. Je me retrouvait donc avec un paquet de dettes sur les bras, les épaules, le dos, et tout le reste. J’ai vendu toutes ces choses inutiles et mièvres que ma mère affectionnait tant. En un mois, la maison fut vidée de tout ce qui n’était pas nécessaire, et les dettes, rien que par ces ventes, furent épongées, et un surplus non négligeable me restait. J’ai donc investit dans différentes sociétés, corporations ou guildes, jouant au jeu des parts de marché et de la spéculation. Et je dois dire que je suis doué à ce jeu là. J’ai renfloué le rafiot familial, et j’en ai fait une joli navire. Parallèlement, j’ai augmenté les salaires des domestiques et de toutes les personnes situés sous mon autorité, et je reverse mensuellement une partie de ma fortune aux démunis. Au passage mon ami Daeva est effectivement venu me rendre visite, et il a effectivement été reçut avec tous les honneurs que je pouvais lui donner. Mais on s’en fiche de ça. Que dire d’autre ? Ah, oui, bien sûr, j’avais oublié de vous parler de mes explorations. J’ai arpenté à peu près tout l’empire des glaces, y compris la toundra. J’ai poussé jusqu’à Drayame une fois. Enfin, peu importe. Le reste de ma vie, jusqu’à mes 80 ans, n’a pas été très intéressante. J’ai participé à quelques batailles rangées, où j’ai testé mon armure et mes capacités. J’ai mené de nombreux duels, dont un où, je vous l’ai raconté, j’ai perdu un bras, ce qui m’a mis au repos pendant plusieurs mois. Mon talent pour le combat, et mon franc parler, m’ont attiré pas mal d’ennemis. J’ai commencé à rencontrer le monde des assassinats, des espions, et des coups fourrés, tout d’abord en tant que proie, puis en tant, parfois, que chasseur, même si le rôle de proie m’était le plus souvent destiné. N’allez pas croire que je ne suis qu’une victime sans défense : aucun des mes chasseurs ne s’en est jamais ressorti vivant. Je m’y connais plus en assassinat que les assassins, et je sais comment m’en protéger. Puis, mes 75 ans sont arrivés. Je suis retourné dans ce lieu éloigné et ennuyeux, et j’y suis resté pendant 5 ans. J’y ai retrouve le noble et mon ami, qui était devenu un bourgeois, et ces 5 années sont passées, ennuyeuses à mourir. Quand je suis revenu, ma surprise fut grande : mes neveux (oui, j’avais oublié de vous dire que ma sœur et mon frère étaient morts tous les deux) s’étaient amusé à jouer avec l’argent de la famille. Ces blancs-becs ont ruiné tout ce que j’avais accumulé, et je me suis retrouvé à la rue. Des amis m’ont hébergé, prêté un peu d’argent pour que je puisse vivre. Il ne me restait que mes vêtements, mes couteaux et ma rapière : tout le reste avait été saisi. Depuis, il faut désespérément que je trouve de l’argent, pour pouvoir refaire ma vie. Je trouve des trucs à droite à gauche, mais j’ai besoin de sommes relativement conséquentes, d’un emploi qui paye bien. C'est ce que j'ai fini par trouver, lorsqu'un tournoi fut organisé pour déterminer qui serait le garde du corps de l'impératrice Issendra. J'ai remporté ce tournoi, et ai été son garde du corps pendant plusieurs mois. Vint un jour où, cependant, ma vigilance a été trompée, par l'assassine Ayael, qui a su aisément me manipuler et est parvenue à enlever l'impératrice Issendra, au moment ou Kerns, alors roi de Silena, et donc notre allié, nous a trahi, et a lancé son armée, accompagnée de démons, droit sur notre capitale. Avec l'aide du maréchal en place, Abraham, j'ai organisé la défense de la ville, puis, avant que la bataille ne commence, je suis allé secourir l'impératrice, avec l'aide de Shinku, une rebelle, et de Lara, une espionne, endossant le rôle d'Archevêque de Zelphos pour le compte de la rébellion. Après avoir libéré Issendra, et être rentrés juste avant la bataille proprement dite, nous avons lutté vaillamment, et grâce aux renforts rebelles et Salinéens, nous avons vaincu. Le vieil Abraham, mon ami, n'a pas survécu aux combats. Issendra m'a alors octroyé le titre de maréchal des glaces, celui qui commandera toutes les armées des glaces si jamais la guerre est déclarée.
Ajout, suite à la défaite des rebelles : « C'est un échec. »
Son ton était froid, sec. C'était une constatation glaciale qu'il opposait à l'impératrice.
« Il était trop tôt pour attaquer, trop tôt pour espérer une victoire. La seule chose qui aurait pu nous permettre de gagner était la chance. Et elle a tendance à favoriser les mieux préparés. Permettez moi de vous parler franchement : donner l'assaut sur la capitale alors que votre maréchal jugeait que nous n'étions pas prêt était une décision stupide, celle d'une enfant pressée, pas celle de l'impératrice avisée que je connais ! »
Il savait qu'une telle conversation était un risque pour lui. Malgré son statut et ses relations avec l'impératrice, lui parler ainsi risquait de l'amener à se faire démettre de ses fonctions, avec une belle nuit au cachot en prime. Mais la défaite cinglante qui avait signé la fin de la rébellion était un souvenir trop violent et trop frais pour qu'il perde du temps à se montrer poli. Issendra avait commis des erreurs, et il allait les lui envoyer en pleine figure.
« Vous n'êtes pas chef de guerre, vous n'avez jamais commandé une armée ! Pourquoi lancer l'assaut maintenant, pour l'amour du ciel ?! Nous ne savions même pas comment employer l'Harmonium, seul moyen d'affaiblir le démon ! Quand bien même nous aurions pris la ville, nous nous serions fait balayer par le Roi Démon ! »
Il lui avait alors fallu toute sa réserve pour rester concentré... Les mauvaises nouvelles affluaient : les troupes des glaces se faisaient repousser, les rebelles tombaient, Galaad était mort, le cristal égaré, etc... Fou de rage, il avait ordonné l'exécution immédiate de tous les prisonniers qu'ils avaient pu faire, sans distinction aucune, puis fit se replier ses troupes. Certains avaient demandé à ce que l'on incendie la cité, mais il s'y était refusé. Il voulait faire payer l'Empire, pas ses habitants.
L'armée – ou plutôt ce qu'il en restait – s'était enfui de la ville et regagna les navires. Effondré, dominé par une colère telle qu'il n'avait jamais connue, Albar avait brisé chacun des meubles de sa cabine de capitaine, et avait écrit une bonne dizaine de lettres à Issendra, qu'il avait toutes déchirées, préférant lui parler de vive voix.
Les semaines de voyage n'avaient pas apaisé son ressentiment, mais lui avaient aidé à reprendre contenance. S'il lui parlait ainsi, ce n'était pas par vengeance, ni même par orgueil. C'est parce qu'il avait assisté à la défaite, et qu'Issendra ne pouvait saisir l'ampleur de leur échec s'il ne le lui faisait pas comprendre. Lire un rapport est une chose. Entre quelqu'un pour qui l'on a de l'estime – car il pensait sincèrement que c'était le cas – expliquer en détail la défaite et ses raisons, c'était autre chose. Elle en retiendrait forcément une leçon.
« J'ai mené l'assaut du mieux que je le pouvais, mais nous étions trop peu nombreux, l'ennemi avait encore trop de secrets et de pièges. Et voyez où nous sommes maintenant. Notre armée n'est plus que l'ombre d'elle même, nos hommes sont démoralisés et en colère, les réfugiés rebelles affluent, et surtout, nous avons permis à l'ennemi d'éliminer son plus grand adversaire : Galaad. L'Harmonium est perdu, et l'empire est toujours en place ! Ceci, impératrice Issendra, est un échec, le plus grand débâcle de l'histoire des Glaces, dont vous êtes la cause ! Toute impératrice que vous êtes, vous auriez du avoir l'humilité de reconnaître que vous ne connaissiez rien à la guerre, et que ces décisions devaient être les miennes, et non les votres ! »
Elle ne répondait pas encore, murée dans le silence. Son regard était impénétrable, son visage lisse et sans émotion. L'impératrice était de glace. Et Albar aurait préféré qu'elle lui hurle dessus...
Elle ne laissait pas passer les affronts et les impolitesses, même justifiées. Elle exigeait des excuses de son interlocuteur, puis, une fois le ton apaisé, réfléchissait calmement et acceptait les critiques. Mais aujourd'hui, elle se taisait.
« Issendra, déclara-t-il, l'appelant par son prénom pour la première fois. Réagissez. Vous avez échoué. Vous m'avez demandé de réussir l'impossible, et nous nous sommes heurtés à la défaite. Aurions nous pu l'éviter ? Non. Dès que les navires ont débarqués, notre destin était scellé. Ce fut un désastre, et tout ce pour quoi nous avons lutté depuis des mois a péri, par votre faute.
Tout être commet des erreurs, et celles d'un monarque sont les pires. Mais maintenant, il s'agit de se relever. Nous sommes encore en vie, et l'ennemi aussi. Tant qu'il y aura quelqu'un pour lutter, alors il restera un espoir ! La nuit la plus noire ne viendra jamais à bout de la plus petite chandelle, tant que celle ci brûle encore ! Et je puis vous assurer que le brasier qui vit en moi n'a en rien décliné, ni ne me consume. Je sais que vous aussi, vous avez cette flamme en vous ! Peut-être faiblit elle, harassée par la pluie de votre chagrin, mais ne la laissez pas s'éteindre ! »
Disant cela, il s'approcha lentement du trône, et s'agenouilla devant elle, prenant ses mains dans les sienne, plongeant un regard puissant et déterminé dans le sien.
« Si vous ne le faîtes pas pour vous, faîtes le pour moi ! Faîtes le pour votre peuple ! Il vous respecte, vous admire, vous aime ! Il est dur de ne pas faiblir quand tout ce poids pèse sur vos épaules, mais c'est votre lot d'impératrice. Vous devez porter le poids de vos échecs. Prenez le à bras le corps et brandissez le comme un trophée ! Montrez au monde que vous avez appris grâce à lui ! Montrez à vos ennemis qu'ils ne vous vaincront plus ! Montrez à vos sujets que vous êtes la puissante souveraine qui les guide ! Montrez à ceux qui vous aiment que vous êtes digne de leur dévotion et de leur amitié. »
Prononçant ses mots, il baissa la tête, et déposa un tendre baiser sur ses mains, avant de relever le regard vers ses yeux bleus glacés.
« Vous n'aurez pas à le porter seule, sitôt que vous aurez saisi l'ampleur de la tâche. Ceux qui vous entourent vous aideront, comme ils l'ont toujours fait. Vous pourrez compter sur Enélaya. Vous pourrez compter sur Harald. Vous pourrez compter sur vos conseillers... Vous pourrez compter sur moi, Issendra. Je ne vous abandonnerai pas, et je vous suivrai, quelle que soit votre lutte. Si elle est juste, alors vous m'aurez à vos côtés pour chaque épreuve qu'elle vous imposera. »
Un long silence s'écoula, durant lequel il ne bougea pas, attendant sa réponse.
Elle finit par baisser la tête, puis demanda à Albar de sortir, d'une voix vacillante. Elle dut s'en rendre compte, car elle reformula bien vite son ordre, d'une voix plus assurée.
Albar resta quelques instants à la regarder, pesant le pour et le contre. Il n'était pas idiot, il savait très bien dans quel état elle était. Mais que pouvait-il faire de plus ? Il avait dit tout ce qu'il avait à dire, et elle ne le laisserait pas tenter de la réconforter, elle avait encore trop de fierté pour cela. Alors, lentement, il se leva.
Il ne partit pourtant pas tout de suite, car il se pencha vers sa tête encore baissée et, sans un mot, déposa un doux baiser sur son front.
Il ne le fit pas durer plus que nécessaire, et tourna les talons. Malgré toute sa colère, la voir ainsi l'attristait profondément. Lorsqu'il ferma la porte, laissant Issendra seule dans l'immense et oppressante salle du trône, il fut persuadé d'entendre un sanglot. Dès qu'il fut dehors, il alla voir Enélaya et l'implora de veiller sur l'impératrice. Il serait présent pour elle n'importe quand, mais si quelqu'un pouvait véritablement l'aider à surmonter cela, c'était Enélaya.
Albar, lui, surmonterait la défaite comme il l'a toujours fait : en puisant dans sa retenue légendaire, et en œuvrant à une prochaine victoire.
Dans la vraie vie Âge : 18 Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à Ayael (j'en suis un petit peu l'admin aussi) Avez-vous déjà fréquenté d'autre forum, si oui lesquels ?Quelques uns : Eragon.jeun, DragonTimeRPG (mort), et World of Delusion (fermé) Vos passions : A part Ayael? Principalement tout ce qui fait passer le temps et ne demande aucun véritable effort (les films en particuliers, de tous les gens possibles !). Ah et sinon j'aime bien les maths. Bah quoi? C'est possible ! Que pensez-vous de Terra Mystica ? Avez-vous des suggestions pour l'améliorer ? Si j'en avais, vous croyez vraiment que je mettrai ça là? Avez-vous rencontré des problèmes pour remplir votre fiche? J'espère bien que non, sinon ça voudrais dire que je ne suis vraiment pas doué. Ils 'agit quand même d'une fiche qu'Aya a créé presque sous mes yeux ^^ Phrase fétiche : "Il ne faut pas désespérer des imbéciles : avec un peu d'entrainement, on peut arriver à en faire des militaires" (Pierre Desproges) Code du règlement : Ok by Ayael
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| | Albar
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| | Dim 20 Mai - 21:06 | | | | Dieu qu'elle est vieille cette fiche ! Je remettrai ça au goût du jour très bientôt, mais pour l'instant, je compte faire un liste des costumes qu'Albar possède : ceux ci ont été dessinés à la va vite par moi même, sur les feuilles de brouillon de mon examen de médecine, comme vous le verrez peut-être. Cela vous aidera sans doute à mieux vous visualiser Albar. Voici, pour commencer, son costume le plus courant : blanc neige avec des inclusions dorées, notamment au niveau des manches ou des boutons. - Spoiler:
Ici vient un costume plus formel, noir, blanc et or, avec un jabot (celui qu'il a porté à la soirée d'Ayael) : - Spoiler:
Pour finir, sa tenue spéciale grands froids, avec fourrure et gants : - Spoiler:
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Ven 1 Juin - 9:17 | | | | Relations d'Albar Qui donc ai-je déjà rencontré? AYAEL Notre relation est aussi compliquée que passionnée. En vérité, je l'ai rencontrée pour la première fois alors qu'elle s'était rendue à la cour de l'impératrice, et a été logée au palais quelque temps. Ce que j'ignorais, c'est qu'elle n'était là que pour me manipuler, et pour enlever l'impératrice, ce qu'elle a parfaitement réussi à faire. Pendant un temps, j'en ai gardé une grande haine, car elle m'avait touché en plein coeur pour ensuite me le briser. Vint alors le moment où elle organisa un grand bal pour son anniversaire. Je m'y suis rendu pour me prouver à moi même que plus jamais elle ne me troublerai, que ce qu'elle m'avait fait ressentir était parti. Cependant, malgré toute ma colère, une trace de passion subsistait en moi. J'ai du partir peu après qu'elle ai annoncé la mort étrange de son mari et qu'un des invités tombe raide mort. Sans doute était elle responsable mais je n'en savais rien, et, n'ayant pas d'invitation véritable, il valait mieux que je déguerpisse. Nous avons alors entretenu une correspondance dans laquelle, après que je lui ai révélé mes sentiments, les siens ont tout doucement commencé à se faire jour. Nous avons convenu d'ne rencontre, car après tout, elle me devait une danse. Et nous avons alors exprimé pleinement nos sentiments. Depuis, bien que nous ne vivions nullement ensemble et que chacun à toute liberté de se déplacer où il veut, elle et moi sommes amants. Et mon amour pour elle ne faiblit jamais. ISSENDRA Mon impératrice, et presque, j'ai envie de dire, mon patron. J'ai également tendance à la considérer comme une amie, même si jamais elle et moi ne nous permettrons la moindre familiarité. Cependant, pendant plusieurs mois, je suis resté auprès d'elle constamment, et nous avons discuté un nombre d'heures incalculable. Elle a confiance en moi, même si elle me trouve parfois difficilement supportable - et ne cherche as à le cacher. Pendant un temps j'ai été épris d'elle, et peut-être elle aussi, je ne le saurais jamais. Mais cette relation était vouée à l'échec, et finalement, son travail a repris le dessus. Mais cela ne change rien au fait que je tiens toujours énormément à elle. Elle est un peu comme une petite soeur pour moi. Mais n'allez jamais lui dire ça malheureux ! ELLY THUNDERBLADES Ayant rejoint l'alliance d'or il y a peut, Elly est ce que l'on pourrait nommer ma supérieure dans ce domaine. Et comme chacun le sait, les relations avec un supérieur doivent toujours commencer sur des bases saines. Ce ne fut pas le cas. Lors de notre première rencontre, après qu'elle m'ait parlé de l'alliance par lettre et soit venue chez moi, j'ai accepté son offre, et lui ai offert l'asile pour la nuit, ne pouvant la laisser repartir (le froid des glaces n'est plus à vanter). Je lui ai offert toute l'hospitalité possible, et nous avons commencé à nous rapprocher. Ayant bu un peu de vin au repas du soir, elle qui n'y était vraisemblablement pas habituée, j'ai du la porter jusqu'à sa chambre. La suite, vous l'aurez compris, a légèrement dégénéré. Je précise cependant que cela a eu lieu avant que je me rende au bal d'Ayael. Après cette aventure d'une nuit, nous avons décidé de ne plus remettre ça, pour le bien de l'Alliance. En effet, les sentiments n'ont pas leur place dans la lutte armée, et cela aurait faussé nos décisions. Pour ma part, je ne saurais dire si des sentiments - de vrais sentiments amoureux j'entends - se sont développés ce soir là. Ce qui est clair c'est que plus jamais nous n'en avons reparlé, et les réunions à l'alliance d'or sont des plus formelles. SHINKU On ne s'est véritablement croisé qu'une seule fois : lors de la guerre froide. En vérité, nous n'avons pas commencé sur de bonnes bases. Peut-être même sur les pires vu que je l'ai faite enfermer. Je m'explique : Ayael était au château, et m'avait d'ores et déjà dans sa poche. Elle est parvenue à me faire croire que Shinku était une assassine, envoyée ici pour tuer l'impératrice, et, bien que je ne l'ai pas crue sur parole, j'ai fait enfermer Shinku par mesure de sécurité. En fait, Ayael avait déjà croisé Shinku, et cette dernière connaissait la véritable nature de sa profession. Quand il s'est avéré que l'assassine en question n'était autre qu'Ayael, j'ai fait libéré Shinku, qui a mis sa rancœur de côté pour m'aider à aller secourir Issendra. Elle m'a été d'une grande aide, quoi que d'un caractère des plus irascible. Je n'ai toujours pas essayé de faire des plaisanteries sur ses cornes, mais mon instinct me dit qu'il vaudrait mieux que je m'abstienne. Allez comprendre. LARA LIDWIN Je l'ai rencontrée peu après Shinku, un peu avant qu'elle et moi soyons arrivés au camp. Lara s'est révélée être un agent double pour le compte des rebelles. En effet elle nous a dit tenir le rôle d'archevêque de Zelphos, dans le but d'infiltrer les hautes sphères de l'Empire. Malgré un caractère bien trempé (moins agressif mais plus moqueur que celui de Shinku), elle nous a été d'une aide formidable. Sans elle, jamais nous n'aurions pu nous introduire dans le camp, et encore moins dans la cellule de l'impératrice. Elle nous a également aidé à repartir. Je l'ai à nouveau croisée lors du bal d'Ayael, totalement par hasard. Nous avons commencé à discuter puis, lorsque la musique a retenti, avons dansé ensemble. Je lui avait demandé si elle accepter de jouer le rôle d'une demoiselle séduite par "mon charme", simplement pour avoir le malin plaisir de rendre Ayael jalouse - à ma décharge, on s'ennuyait à ce bal. Une fois la danse terminée, les choses se sont gâté à la fête (l'annonce de la mort du mari d'Aya, et l'invité empoisonné). Je suis parti rapidement, tant et si bien que je l'ai perdue de vue pendant quelques temps. La fois suivante, quand je suis retombé sur elle, ce fut totalement par hasard, lors d'une mission dans le ciel, le jour même où elle abandonna officiellement son rôle d'archevêque. Elle et moi avons beaucoup parlé, nous sommes battus pour nous amuser, et je ne l'apprécie que plus depuis ce jour, celui où elle semble s'être ouverte au monde. J'ose penser que c'est un peu grâce à moi. C'est en la voyant telle qu'elle était qu'elle est devenue une soeur à mes yeux. Et je n'aurais pas cru si bien dire : quelques temps plus tard, lors de recherches personnelles pour compléter mon arbre généalogique, j'ai eu l'immense surprise de découvrir (je vous passe les détails), que Lara était ma cousine directe. Je lui ai envoyé une lettre pour lui demander son avis, en lui assurant qu'elle avait sa place dans la famille. YUKI MUKKURO Je ne l'ai vue qu'une seule fois, et cet entretien a été bref. Je ne sais donc quoi penser d'elle véritablement. Dans le cadre de l'Alliance d'Or, je me suis rendu dans les "terres" du ciel, chercher un membre potentiel. Je suis tombé sur Yuki, que je savais être une rebelle (grâce à certains contacts que j'ai acquis depuis la guerre froide). Après qu'elle m'a fait décoller du sol pour nous éloigner d'un groupe de harpies (je n'aime décidément pas voler), et s'être moqué de mon mal de l'air, elle a semblé consentante à l'idée de rejoindre l'alliance, pouvant se servir de sa place dans la rébellion pour servir d'agent de liaison notamment. Elle semble digne de confiance, bien qu'encore un peu jeune et immature. |
| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Dim 6 Jan - 14:06 | | | | Le style de combat d'Albar : - Citation :
- Albar se bat comme un danseur. Étant d'une force physique raisonnable, il ne peut compter là dessus dans ses combats, contre des adversaires humains souvent au moins aussi forts que lui, sans même parler des autres races peuplant Terra. Il compris rapidement qu'il devait se démarquer du combattant lambda d'une autre façon, en jouant sur la technique et la maîtrise, ainsi que sur le style pur et simple.
Ainsi Albar découvrit le génie naturel qu'il avait pour le combat. Il avait une capacité d'analyse exceptionnelle, et des réflexes anormalement vifs. Ces deux talents conjugués lui conféraient un avantage sur la plupart des humains. Ses réflexes – a ne pas confondre avec de l'instinct, ça n'a rien à voir – lui permettaient de réagir rapidement, à condition que son corps soit capable de suivre le rythme bien entendu. Je m'explique : lors d'un combat contre un être plus rapide que lui, un vampire idéalement, la vitesse du vampire ne pourra pas le leurrer, mais il ne pourra pas forcément la contrer. Se rendre compte qu'une épée va frapper, savoir où elle va vous toucher est une chose, mais avoir la vitesse naturelle et la force pour l'éviter, c'en est une autre.
Employant ces deux talents, Albar devint un stratège du combat, analysant avec rapidité chaque manœuvre ennemie, frappant toujours avec une grande précision à défaut d'une grande force. Des années d'entraînement lui ont conféré une parfaite connaissance de son propre corps et de ses capacités. Il sait désormais avec une précision proche de la perfection où sont ses propres limites, à quel point il peut se plier, jusqu'à quelle longueur il peut se fendre, quelle cadence il peut tenir. Cela fait plus de 70 ans qu'il apprends après tout.
Il ne se base pas uniquement sur ses acquis, et observe avec attention chaque combat auquel il assiste, tentant de mémoriser chaque geste et nouvelle technique, cherchant mentalement comment désamorcer telle ou telle technique, se lançant parfois dans un véritable duel mental, envisageant chaque tournure possible du combat, rejetant les moins probables, les résultats s'affinant s'il connaissait son ennemi, sa façon de combattre, de raisonner.
Son arme de prédilection est la rapière : mi-longue, vive, et fourbe. A mi-chemin entre le fleuret et le sabre, cette arme est à la fois assez solide pour servir à parer, mais assez souple pour tromper les armures et s'insinuer dans la plus petite fente, tout comme la neige qui trouve toujours un moyen de vous mordre la peau de sa mâchoire de glaces, tranchante comme le verre. Toutes les lames célèbres ont un nom dit-on : celle d'Albar, vous l'aurez peut-être deviné, s'appelle Neige.
Concrètement, comment se bat-il ? Neige en main, sa posture de base sera presque toujours la même : de profil, le dos droit, les jambes légèrement fléchies, la pointe de la rapière pointée vers le bas dans le prolongement de son bras tendu devant lui, prêt à frapper comme un cobra ou à rompre. Son autre main est souvent repliée dans son dos ou tendue en arrière pour assurer son équilibre. S'il le peut, il vous saluera toujours avant le combat : se mettant comme au garde à vous, épée droite et vers le haut devant son visage, avant de l'abaisser d'un coup sec et de se mettre en position.
Durant le duel, Albar multipliera les coups d'estoc, se fendant, effleurant, embrochant, mais ne tranchant que très rarement. Plutôt que de parer les coups, il préférera les esquiver, voire parfois, dans les cas les plus désespérés, les encaisser. Le reste du temps il ne restera jamais immobile, toujours prêt à bondir, rouler, sauter, ramper, se contorsionner s'il le faut pour ridiculiser votre lame, comme le chat qui échappe au molosse, une lueur amusée dans le regard.
Pour permettre une telle liberté de mouvement – il peut lui arriver de faire le grand écart lors du combat si cela s'avère nécessaire, il en a largement la souplesse – il ne porte généralement aucune armure, pas même des protèges poignets, se contentant de quelques vêtements légers et plutôt amples, mais pas trop, pour ne pas le gêner. La seule protection qu'il aura sera parfois un haut en cuir, mais rien de plus. Il compense les éventuelles blessures par son don de régénération, les causant parfois lui même si cela peut lui apporter la victoire. Ainsi, lors de son combat contre Lunéra, dans l'Arène, il se laissa volontairement égorger pour la mettre en position de faiblesse, ce qui porta ses fruits avec plus ou moins de succès : ce ne fut pas directement par cette manœuvre qu'il obtint la victoire, mais cela y contribua. Il ne se laissera toucher qu'en dernier recours cependant, le risque étant, vous vous en doutez, affreusement grand.
A noter qu'en combat véritable Albar ne reculera devant absolument aucun coup bas. En combat amical c'est une autre paire de manche, mais lors d'un combat à mort, seule la victoire compte à ses yeux, et il ne rechignera à aucun coup sous la ceinture, aucune manipulation, aucune traîtrise pour lui apporter la victoire. Comme il le dit lui même : « L'honneur est un voile que l'on pose sur l'intelligence pour nous rappeler que n'importe qui peut en faire preuve. La victoire, elle, ne revient qu'à une poignée. »
Si Neige lui fait défaut, Albar pourra se battre avec autant de talent en étant armé de n'importe quelle autre arme de longue allonge (épée, yatagan, katana, épée longue, couperet, sabre, épée batârde, braquemart, fleuret, etc...). Sa position de garde ne variera que rarement, et son style de combat s'adaptera à l'arme en question : on ne verra presque aucune différence s'il est armé d'un fleuret, ni d'un sabre, tandis qu'avec une épée batârde à la main, Albar se verra contraint de parer les coups beaucoup plus souvent, privilégiant les coups de taille. Il est cependant rare qu'il use de ces armes autrement qu'à l'entraînement.
Il est également un très bon avec n'importe quelle autre arme blanche de taille inférieure (dague, poignards et couteaux en tous genres), quoiqu'il soit moins doués avec ceux ci. Il est néanmoins capables de se défendre et de les coupler avec une autre arme, comme il l'a récemment fait lors de son duel contre la vampire Lara.
Du reste, enfin, il est un mauvais archer. Il sait se servir d'un arc, techniquement, tirer avec plus ou moins de précision, mais viser lui prends souvent du temps et de nombreuses cibles – une sur trois environ – ont poussé un soupir de soulagement en voyant la flèche se planter dans l'arbre derrière eux, arbre qui ne trouvait jamais la situation très amusante. Quant aux cibles mouvantes, n'en parlons même pas. Elles ne restent jamais mouvantes très longtemps, mises à terre par leur crise de fou rire. La voix d'Albar : - Citation :
- Albar a une voix qui n'est pas monocorde : son ton neutre est assez doux et grave, d'une voix qui reste fluide. Lorsqu'il s'énerve, ou qu'il plaisante, sa voix monte, se faisant un tantinet plus aigu tandis qu'elle devient un peu rauque quand il prends un ton triste ou intime. Mais comme décrire une voix est presque impossible, je vous invite à vous renseigner sur le doubleur français Féodor Atkine, la voix française de Dr House notamment. La voix d'Albar est la même.
Les ouvrages publiés par Albar : - Citation :
- De l'art du commandement (Guide militaire)
Introduction : « Vous voulez devenir général ? Si vous êtes capables de lire ça, mes félicitations, vous avez une qualité que bien peu de chefs de guerre possèdent. Dans cet ouvrage je relaterai toutes les manières, selon moi, de commander efficacement aux militaires. A noter que la moitié de mes conseils, ceux à côté desquels vous trouverez une astérisque, ces conseils disais-je sont applicables au dressage des animaux. »
Extrait 1 : « Apprenez que dans une armée vous trouverez de tout, du bon, comme du mauvais, et bien souvent, du stupide. Ce dernier point a le mérite de les rendre plus dociles, cela ainsi que les années de martelage systématique, années durant lesquelles ont leur enseigne d'obéir aveuglément. Mais remontons à la base du problème : pourquoi se sont-ils engagés dans l'armée ? Certains l'ont fait par envie, par passion, une minorité utile et engagée, bien souvent avec de la détermination et des convictions profondes, bien souvent un patriotisme effréné qui vous permettra de les manipuler selon votre bon plaisir. Oh bien évidemment tous ne sont pas à mettre dans le même panier : certains sont convaincus du bien fondé de leur décisions et sont des gens agréables à connaître. En dehors de ça, la majorité des effectifs militaire a été contrainte à s'y enrôler de manière plus ou moins subtile. Nombreux sont les garçons de ferme sans le sou et rêvant de quitter leur village qui ont décidé de rejoindre l'armée par dépit. Nombreux sont les anciens criminels souhaitant se racheter une conduite, se faire oublier, ou continuer à tuer dans a légalité qui rejoignent les rangs de l'armée. Chacun a ses propres objectifs, ses propres motivations, mais elles sont faciles à résumer : la gloire, la justice, l'amour du pays, la haine de l'ennemi, l'argent. Sachez équilibrer vos discours en jouant sur ces notions et ils vous suivrons n'importe où. »
Extrait 2 : « Un militaire intelligent est une exception, un militaire qui commet une bavure n'en est qu'un de plus. Sachez mettre en application les solutions nécessaires pour les comportements extrêmes : faites monter en grade ceux qui se distinguent de la masse, qu'importe leur origine sociale, et châtiez ceux qui comment des erreurs. Dans les deux cas, vous devez créer des exemples : des héros et des bouc émissaires. »
Extrait 3 : « Plus un de vos hommes est éloigné de vous, hiérarchiquement parlant, plus vous devez vous montrer distant. Sympathisez avec vos subalternes directs, mais restez ferme avec les autres. Vous n'êtes pas l'ami de ces hommes, vous êtes leur chef, la figure lointaine et intouchable qui les guide et les dirige. Vous devez cultiver votre image d'être supérieur qui est seul capable de les mener. Récompensez les quand ils le méritent, punissez les quand ils le méritent. Ne soyez pas compatissant à l'excès, saufs raisons exceptionnelles. Montrez vous constamment ferme, sévère dans vos châtiments, mais juste et respectueux de vos hommes. Ne les poussez pas au delà de leurs forces sauf si la situation est d'une impensable urgence que vous pourrez leur faire comprendre. »
Extrait 4 : « Apprenez, sur la champ de bataille, à sacrifier vos hommes. Tentez toujours la solution qui a le plus de chance de réussir, même si pour cela vous devez sciemment sacrifier un groupe de vos hommes. Mais surtout, ne jouez jamais les héros : tout le monde veut en être, et il n'y en a qu'une poignée, c'est bien que les autres se sont plantés, non ? Aucun sacrifice désespéré, aucune prise de risque inconsidéré. Si vous pouvez éviter la bataille, restez en loin : si vous périssez, vos hommes seront privé de leur commandant et de la flamme que vous leur inspiriez. » - Citation :
- La pureté de l'auréole (Roman érotique)
Introduction : « Rares sont les anges qui entrent en contact avec le monde d'en bas. Ils ne le font généralement qu'après avoir passé des siècles dans le ciel, ayant observé et retenu tous les us et coutumes de ceux d'en bas afin de ne pas être trop dépaysés ni de causer de trouble. Ceux qui descendent plus jeunes prennent souvent des risques, que ce soit pour leur image ou pour leur vie même. Avant 250 ans, personne ou presque ne pense même à la descente.
Cependant, parfois, un accident arrive. Ethèlia, jeune ange de 30 ans à peine, fut frappée par la foudre, et tomba sur terre. Elle survécut miraculeusement, mais ses ailes, toujours aussi blanches et grandes, perdirent leur faculté de la porter dans le ciel. Totalement ignorante du monde qui l'entoure, tombée dans une zone presque déserte des plaines Mystique, elle allait devoir trouver le moyen de rentrer chez elle par la méthode la plus longue et la plus dure.
Elle pourra compter sur l'aide des locaux, mais cette aide ne sera pas toujours gratuite, et cela, la jeune fille ne le sait pas encore. Elle pourra compter sur Nescar, un lycan intègre qui fera tout pour la protéger, ainsi que sur Melya, la sorcière aux pratiques douteuses, et d'autres encore. »
Dialogues devenus cultes :
ETHELIA : « Pourquoi tous les hommes me regardent comme ça ? J'ai quelque chose sur le visage ? » NESCAR : « Pas encore, c'est ça le problème. » ETHELIA : « Je ne comprends toujours pas. »
MELYA : « Toutes les anges sont aussi jolies que toi ? » ETHELIA : « Oh, merci... Mais je ne saurais pas le dire, on est aussi différents de vous. » MELYA : « M'emmèneras tu les voir ? » ETHELIA : « Si je le peux, oui, je t’emmènerai là haut avec moi. » MELYA : « J'ai ta parole que tu me feras aller au septième ciel avec toi ? » ETHELIA : « Bien sûr, tu as ma... » NESCAR : « Je peux pas m'absenter cinq minutes sans que tu ne prépares un coup tordu toi ! »
SHRAKIN, LE DRAGON : « Sais tu ce que l'on fait aux jeunes anges comme toi qui s'aventurent sur terre ici ? » ETHELIA : « Non, mais on m'a dit que jamais une aussi jeune ange n'était descendue. Comment vous pouvez le savoir, si ce n'est jamais arrivé ? » SHRAKIN, LE DRAGON : « Eh bien, en vérité, je me contentais d'imaginer ce que... » ETHELIA : « Ah donc vous imaginiez seulement, ce n'est pas un décret ou une loi. Dans ce cas désolé monsieur le dragon, mais le temps presse et je ne peux pas me permettre de rester ici. Excusez mon impolitesse ! » SHRAKIN, LE DRAGON : « Mais, attends, reviens, je... » NESCAR : « Cette fille est machiavélique. »
AUBERGISTE : « Désolé, il ne nous reste que deux chambre pour vous trois. Deux d'entre vous devront partager le même lit. » MELYA : « Oh, c'est dommage... Mais bon, on va faire avec. Tu viens avec moi Ethèl' ? » NESCAR : « Non non non, il vaudrait bien mieux qu'elle vienne avec moi, je ne te fais pas confiance. » ETHELIA : « Mais, Nes', c'est bien toi qui a dit que je ne devais jamais aller dans le lit d'aucun homme, non ? » NESCAR : « Oui, bien sûr, mais là c'est... » MELYA : « C'est vrai, tu l'as clairement dit. Tu ne veux pas l'embrouiller, la pauvre petite ? » ETHELIA : « T'en fais pas, ça va très bien se passer, pas vrai Mel' ? » MELYA : « Mieux que tu ne le penses, chérie. » - Citation :
- En plein cœur (Roman d'anticipation)
Préface : « Il devient agaçant de ne trouver que des livres religieux à la gloire d'une pléthore de dieux différents. Ceux qui savent lire devraient avoir le droit de s'évader en dehors de ces sentiers battus qu'on leur impose constamment : des livres de tel ou tel ordre ou bien des manuels d'instruction rédigés par les hommes ayant la plume généralement aussi légère que les volumes de milliers de pages qu'ils pondent. En même temps on ne peut leur en vouloir, ce sont des militaires (ceci est également valable pour les moines qui écrivent à tour de bras. Vous qui lisez mes mots, vous, le bonze dans sa toge, par pitié, contentez vous de les recopier en faisant de jolis dessins, comme vous le faites en cet instant même).
La seule touche d'imagination et d'amour qui transparaît se fait jour dans les quelques – trop – rares recueils de poèmes qui daignent être laissés libres d'accès. En effet, quoi de plus blasphématoire que de proclamer son amour, de le hurler avec la voix des anges sur tous les toits du monde par l'intermédiaire d'une plume agile et douce ?
L'art reste-t-il l'art quand il est enchaîné comme il l'est de nos jours ? Assujetti au bon vouloir d'un prêtre, d'un roi, d'un noble quelconque ? Que reste-t-il de l'homme qui est enchaîné et qui ne peut dire que ce qu'on lui autorise à dire ? Un homme privé de sa liberté, assurément, mais la question que je me pose et que nous devrions tous nous poser, c'est : est-il toujours un homme pour autant ? L'homme n'est il pas celui qui peut aller et venir, celui qui peut penser, celui qui peut parler ? Même s'il ne s'agit que de chuchotement, pourvu que quelqu'un l'entende et retienne ses paroles. Le captif envoyé au loin, avec pour seule compagnie sa solitude, perds bien plus que ce qu'il peut croire.
L'homme n'est lui même que s'il peut communiquer ses idées, que s'il peut discuter avec ses semblables. Il ne l'est que s'il interagit avec l'autre, que s'il échange son savoir et ses expériences avec l'autre. C'est ainsi que l'homme évolue, qu'il s'améliore ou se parjure, qu'il devient saint ou démon, c'est ainsi qu'il s'élève au firmament, là où règne Yehadiel, ou qu'il s'éloigne pour rejoindre Nayris. L'homme n'est l'homme que lorsqu'il change, que lorsqu'il apprends de l'autre et qu'il apprends à l'autre, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire.
Je sais que vous me lisez. Je sais que ces lignes vous font doucement rire, pour les plus stupides – et donc les plus nombreux. Il n'y a que vous ou presque qui ayez le temps et la culture nécessaire pour me lire : nobles, religieux, grands bourgeois, vous qui fuyez le changement comme la jeune vierge fuis le démon de la Luxure les soirs de pleine Lune. Les plus malins enrageront, ou bien prendront peur, mais bien peu feront l'effort de réfléchir à chacun de mes mots.
Ce que je vais vous montrer, ce n'est pas un rêve, ce n'est pas une chimère, ce n'est pas une utopie. Ce que je vais vous montrer, c'est ce qui pourrait être, c'est ce qui pourrait se passer si vous veniez tous à disparaître. Je vais vous montrer l'imperfection, je vais vous montrer la souffrance, la douleur, la mort, mais je vais aussi vous montrer l'espoir, la grandeur, la beauté et la paix. Je vais vous montrer ce que vous craignez tant.
Je vais vous montrer ce qui va se passer. »
Extrait 1 : « Des doléances, encore et toujours des doléances. Le peuple ne cessait de réclamait ce à quoi il n'avait droit. Il était hors de question de céder, bien évidemment. Il ne savait que trop ce que cela finirait pas entraîner : donnez leur une main et ils voudront le bras. Non, il y avait un choix à faire : leur laisser gagner de terrain et, à terme, mettre en danger tout le système féodal, l'existence même de la noblesse et du clergé ne tardant sans doute pas à être remise en cause. Ou bien leur tenir tête, et encaisser une révolte paysanne, à court terme. Ce choix, le Roi l'avait fait. »
Extrait 2 : « Votre Majesté, le peuple est dans les rues ! Nous avons déjà abordé notre impossibilité de baisser les taxes, nous ne pouvons... Pardonnez moi Majesté mais ce n'est pas ce que je voulais dire. J'entendais par là que les gens du peuple avaient abandonné leurs champs et leurs ateliers, et ils se rassemblent en masse. Lors de mon départ, ils avaient encerclé le palais d'été de Monseigneur l’Évêque ! Et personne ne les a arrêté plus tôt ? Ils ont pu avancer ainsi sans se faire stopper ? On a essayé, mais ils étaient trop nombreux, et certains étaient même armés. La petite garnison de Monseigneur l’Évêque n'a pas été en mesure de les contenir. C'est une insulte, un pied-de-nez qui nous est directement fait ! Ils attaquent l'église toute entière ce faisant, n'ayant pas peur d'être damnés... Majesté, que faisons nous ? La seule chose que l'on puisse faire contre ces gens. Identifiez les meneurs, et rapportez moi leurs têtes, de n'importe quelle façon possible N'avons vous pas peur que cela ne les excite que plus ? Ils auront peur, comme à chaque fois. Demain, il ne restera de cette révolte que des larmes et des souvenirs. »
Extrait 3 : « La course pour le pouvoir était bien entamée. Avec la tête du roi étaient tombés tous les tabous et tous les sourires de façade : maintenant, c'était à qui serait le plus malin et le plus prompt à prendre le contrôle. Mais de tous les mots prononcés, le seul qui ne l'était pas était : monarchie. Personne ne voulait devenir Roi. Oh, certains l'auraient espéré pour dire vrai, mais jamais le peuple ne l'aurait souhaité. Et c'était devenu la base de ce nouveau système qu'ils mettaient en place : le peuple, les petites gens.
Remarquez, il n'y avait plus qu'eux de toute façon : la noblesse avait été abolie, leurs richesses confisquées au profit du trésor national, ainsi que le clergé, tous les clergés. Certaines avaient été brûlées, vandalisées, mais la grande majorité ont été nationalisées, revenant elles aussi à l'état. Plus aucun privilège, tout le monde était désormais logé à la même enseigne. » - Citation :
- Chronique du monde animal et végétal (Encyclopédie du vivant, en collaboration avec de nombreux érudits)
Articles pris au hasard :
Le Shar Peï : Le charpé (je me permet cette orthographe, bien plus commode) est un chien éminemment moche, l'un des rares animaux et n'avoir jamais été mignon, peu importe le moment de son existence auquel on l'observe. Court sur pattes, affublé d'une tête énorme, la queue courte, la silhouette disgracieuse, n'importe quel clochard se sentirait privilégié en observant cette monstruosité ne serait-ce que quelques instants.
L'oeil aussi vide que celui d'un général de brigade, la bave abondant autour de ses babines et dégoulinant sur les bottes du pauvre passant, ce pauvre animal tente de cacher sa détresse sous les replis de sa peau, comme l'enfant qui se cache sous la couverture pour échapper au croque mitaine – ou au charpé d’ailleurs.
C'est ainsi qu'à mes yeux ce chien n'est autre qu'une plaisanterie, faite dans l'unique but de ridiculiser le dicton : 'tel chien, tel maître'.
L’edelweiss : La plus remarquable des fleurs, ou peu s'en faut. Discrète, bien peu ne connaissent ne serait-ce que son existence. Il s'agit d'une petite plante poussant presque exclusivement en montagne, à des hauteurs extrêmes, vivant et s'épanouissant dans le froid. D'aspect fragile, fine, frêle, d'une blancheur touchant à la pureté, il n'y a que peu de fleurs plus belles, ni plus inaccessibles.
Une longue escalade est nécessaire pour espérer l'entrevoir, et bien souvent, elles pousse en des endroits difficiles d'accès, où le vent glacé lui même a des difficultés à souffler. Cette petite merveille est dissimulée dans le froid et l’âpreté, mais elle n'aspire qu'à la douceur et la chaleur. Les quelques élus qui ont l'honneur de mettre la main sur une telle fleur doivent la garder précieusement et la chérir.
Bien peu de femmes sont des edelweiss. Mais ce sont les seules qui en valent la peine. Gravir lentement la montagne de la confiance, résister au froid mordant du doute, et grimper, grimper, grimper, monter doucement dans son cœur, apprendre à savoir où seront ses failles, où seront les endroits sûrs, savoir quand grimper, quand s'arrêter, quand descendre... Tout cela pour un jour, enfin, apercevoir cette fleur unique et belle. Et quand vous l'aurez, quand vous la verrez, quand vous aurez caressé ses pétales du bout de doigts, lui apportant chaleur et amour... Ne la cueillez pas tout de suite. Sachez attendre, quitte à devoir recommencer votre ascension.
Il se peut que vous passiez votre vie entière à ses côtés, juste à la protéger, à lui tenir chaud, à veiller sur elle. Ne doutez pas. Elle en vaut la peine.
La mort : Je me permet de faire une entorse à la règle de cette encyclopédie, car après tout, la mort est la seule chose qui touche absolument tout le vivant !
Y a-t-il quoi que ce soit de plus inintéressant que la mort ? Liriez vous un roman si vous saviez à l'avance comment il allait se finir ? Oui, sans nul doute, mais la fin vous laissera sur votre faim, justement.
La mort est la fin de votre roman, d'une partie que vous allez perdre de toute façon, alors, excusez moi du peu, mais où est l'intérêt de mourir ? Vivre est tellement plus amusant ! Oh bien sûr, vous qui lisez cela, vous trouvez peut-être que cela tombe sous le sens – et c'est le cas – mais nombreux sont ceux qui veulent pourtant mourir en héros.
Mais quelle est donc cette idée farfelue ? Ainsi mourir est le seul moyen que vous ayez de vous montrer héroïque ? Ma foi cela en rejoint la définition : « l'héroïsme est le seul moyen de devenir connu lorsque l'on a aucun talent ». Mais faîtes donc un petit effort que diable : tâchez plutôt de vivre en héros, si c'est là votre but. C'est plus difficile, certes, mais réussir est déjà une forme d'héroïsme, ou du moins de rareté. Après tout, la seule chose qu'absolument n'importe qui sur Terra peut réussir à faire, c'est d'échouer.
Le chat : Personnification du flegme et du mépris, le chat est un animal fascinant et inintéressant, détestable et adorable, doux et violent, affectueux et distant. Regardez un chat dans les yeux et osez me dire que vous ne vous demandez pas ce qui peut se passer dans sa tête. Selon moi, et selon une amie, les pensées du chat sont aptes à être résumées ainsi : Est-il possible que je sois plus confortablement installé ? Si oui, que dois-je faire ? Y a-t-il quelque chose de meilleur à manger ? Comment pourrais-je faire chier mon maître – mon esclave – plus que je ne le fais déjà ?
Il vous aimera de tout son cœur, ne vous lâchera pas, ronronnera à en faire trembler le sol sans raison, puis, sans avertissement, vous plantera ses griffes dans le ventre et partira s'exiler quelque part dans la maison – ou dehors.
Le chat est le plus humains des animaux dans son comportement – exception faite des simiens. En effet, cet animal se révélera beaucoup plus affectueux lorsqu'il aura, par exemple, faim : il viendra vous voir en miaulant désespérément, vous fera les yeux doux et pattes de velours, avec un regard à fendre le cœur de la plus dure des pierres. Et bien évidemment, une fois terminé, il partira sans le moindre geste de reconnaissance.
Le chat est l'animal séduisant par excellence. Fin, souple, aux mouvements fluides et dansant, pas étonnant que l'on qualifie les plus belles femmes de « félines », celles là même qui louvoient avec adresse entre les sentiments que vos leur offrez, celles qui jouent avec vous comme avec un mulot, celles qui enfin, un jour, viendront vous voir pour dormir dans vos bras.
La plante carnivore de l'île de la Mâchoire au large de l'Océan Noir : En voilà une qui a le mérite d'être plutôt rare, car voyez vous, elle est unique au monde. Voyez vous, cette île est nommée ainsi à cause de sa disposition, mais pas que. En effet, sur cette île réside une immense plante carnivore, qui a englouti de nombreux marins, heureux de trouver le répit sur cette île. Capable de digérer un dragon de taille moyenne en quelques heures, elle est à mi-chemin entre la plante et l'animal, car elle peut bouger d'elle même, et semble animée d'une certaine volonté.
Elle ne se nourrit cependant que de nuit, ce qui est un avantage. L'inconvénient principal de cette plante reste tout de même le fait qu'elle soit l'île toute entière. Poser le pied sur l'île, c'est poser le pied sur le végétal. Un conseil : ne vous y arrêtez pas de nuit.
Chien : Le meilleur ami de l'homme, à moins que ce ne soit la femme. Remarquez, une bonne relation ne l'est que si elle est réciproque, alors faites ce test : enfermez votre femme et votre chien dans votre cave pendant quelques heures. Quand vous ouvrez la porte, regardez lequel sera le plus content de vous voir et vous aurez votre réponse.
Le chien, meilleur ami de l'homme... Mais qu'est ce que le chien ? J'ai déjà parlé du charpé plus tôt, et, croyez moi ou non, mais cette immense horreur est bel et bien un chien. Le teckel, saucisse géante que les enfants aiment utiliser pour apprendre à faire de jolis nœuds, est également un chien. Il en existe tellement de races différentes qu'il est difficile de cerner ce qu'est le chien : utile au possible, ou bien une gêne sans nom. Beau et élégant ou bien hideux comme l'âme d'un démon pédophile. Bref, tout et n'importe quoi.
C'est peut-être sa diversité qui fait qu'il est si intéressant les hommes. Il y en a pour tous les goûts après tout. Nous avons forgé l'espèce selon notre bon plaisir, pour en obtenir ce qui nous intéressait. Le chien est le meilleur ami de l'homme car il est sa meilleure création. Obtention d'un nouveau pouvoir : (Examen ici) - Citation :
- Le pouvoir de soigner autrui avec mon sang :
- Cela se limite aux blessures de la chair et aux blessures infectées. Techniquement cela fonctionne aussi sur les os mais la quantité de sang nécessaire serait bien trop importante pour qu'Albar y survive. Pour une égratignure il ne faudra pas plus qu'une goutte de sang, appliqué sur la blessure. Selon la taille et la profondeur, la quantité de sang à appliquer grandira de façon proportionnelle, et devra toujours recouvrir l'intégralité de la zone à soigner. - Le sang doit dans tous les cas être appliqué sur la blessure. Il ne peut pas rendre de forces, et l'ingérer en annule les effets, à l'exception notable des vampires qui eux, assimilent le sang de leurs victimes. Ils disposerons alors du sang et de ses capacités pendant la durée limitée de celle ci - En effet le sang d'Albar ne peut être conservé indéfiniment : sitôt qu'il est sorti de son organisme, il gardera ses proprietés curatives pendant 30 secondes à 5 minutes, 30 secondes étant la durée pour une goutte, 5 minutes pour un litre (Albar n'en donnera jamais plus, sauf situation exceptionnelle, mais sera incapable de se battre et s'évanouira)
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| | Albar
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| | Ven 15 Mar - 19:46 | | | | Pouvoirs achetés :
Le pouvoir de soigner autrui avec son sang : - Cela se limite aux blessures de la chair et aux blessures infectées. Techniquement cela fonctionne aussi sur les os mais la quantité de sang nécessaire serait bien trop importante pour qu'Albar y survive. Pour une égratignure il ne faudra pas plus qu'une goutte de sang, appliqué sur la blessure. Selon la taille et la profondeur, la quantité de sang à appliquer grandira de façon proportionnelle, et devra toujours recouvrir l'intégralité de la zone à soigner. - Le sang doit dans tous les cas être appliqué sur la blessure. Il ne peut pas rendre de forces, et l'ingérer en annule les effets, à l'exception notable des vampires qui eux, assimilent le sang de leurs victimes. Ils disposerons alors du sang et de ses capacités pendant la durée limitée de celle ci - En effet le sang d'Albar ne peut être conservé indéfiniment : sitôt qu'il est sorti de son organisme, il gardera ses proprietés curatives pendant 30 secondes à 5 minutes, 30 secondes étant la durée pour une goutte, 5 minutes pour un litre (Albar n'en donnera jamais plus, sauf situation exceptionnelle, mais sera incapable de se battre et s'évanouira)
Obtention une bague permettant à Albar de se changer en un animal, un renard des Glaces, représenté sur le blason de la famille. Concrètement, ayant cette bague sur lui, Albar pourra se muer en un petit renard au pelage blanc, après un délai d'une dizaine de secondes. S'il aura une parfaite maîtrise de son nouveau corps, il n'aura aucune des capacités propres à l'animal : odorat et ouïe plus développé par exemple, etc... Seule son apparence et sa souplesse changeront, rien de plus. Être un renard ne lui coûtera pas d'énergie, mais la transformation en elle même lui en demandera un peu - mettons, celle que l'on dépense lorsqu'on sprinte sur une cinquantaine de mètres - mais il la récupérera vite - aussi vite que l'on récupère d'un sprint. Le détransformation en humain lui demandera la même énergie. Sans sa bague il ne pourra se transformer, mais une fois en renard, rien ne peut l'empêcher de reprendre sa forme humaine.
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| | Albar
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| | Mer 29 Mai - 21:33 | | | | - Spoiler:
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- Citation :
- La demeure ancestrale des Tlassin, leur territoire de Monulia, tout cela ne leur appartient plus depuis longtemps, sans espoir de le récupérer un jour, car le territoire n'existe plus, administrativement parlant, et le château est depuis habité par une nouvelle famille. Cependant, l'époque n'est plus où Albar dormait dans les rues, ni celle où il logeait dans une chambre secrète liée à celle d'Issendra.
Le précédent maréchal, Abraham, grand ami d'Albar, avait périt au combat lors de la Guerre Froide, laissant derrière lui une demeure bourgeoise vide, et pas d'héritiers, ni de cousins. Pas de testament non plus. Il fut proposé qu'elle soit mise en vente, mais Albar réussit à obtenir d'Issendra qu'en tant que nouveau Maréchal, cette maison lui revenait de droit... A condition qu'il paie une forte somme, quoiqu'inférieure celle prévue pour les enchères.
La maison aurait fait rêver n'importe quel citoyen de basse classe et aurait fait rire les gens de la Haute comme on dit. Elle était grande, mais pas vaste : un vestibule, un grand salon, un petit salon plus intimiste, une salle à manger, des cuisines, une cour d'entraînement, et à l'étage, une salle de bain et une petite dizaine de chambres (9 exactement), dont 5 étaient allouées au petit personnel de la maison, et une à Albar, les deux autres servant occasionnellement de chambres d'amis.
Dans la maison, aucune dorure, aucun ornement, aucun tableau. Rien de brillant, pas de marbre saillant, rien de tout cela. Le maître mot de la maison était le confort. Albar avait recouvert les murs de pierre blanche de l'intérieur avec de la chaux puis avait scellé tout cela avec des planches de bois – très belles au demeurant – donnant à la maison un aspect que nous jurerions être un chalet de montagne. Les fauteuils étaient confortables et moelleux, en cuir tout simple, en velours doux, ou d'autre tissus d'aspect pelucheux dont Albar ne saurait donner le nom. Tout l'étage, ainsi que le salon, est recouvert d'une épaisse moquette douce comme la bruyère.
Chaque chambre avait sa petite cheminée personnelle, ainsi que le grand salon, dont la flamme était presque constamment entretenue, de façon à ce que, quelle que soit l'heure où l'on se lève, on y trouve une place chaude et confortable. Les fenêtres étaient assez petites, pour garder la chaleur, mais les jours de beau temps la lumière entrait volontiers, surtout dans les chambres, le grand salon restant presque toujours dans une ambiance feutrée et chaleureuse, éclairé, non pas à la bougie, mais par de petits feux follets magiques, réputés éternels, flottant ça et là. Ils pouvaient être transportés à main nue, sans brûler, et changeaient de couleur lorsqu'on leur demandait. Ils ne pouvaient cependant varier leur intensité lumineuse.
Dans la salle à manger, point de longue table interminable : il n'y aurait pas eu la place de toute façon. Il y a une table modeste et ronde, capable d'accueillir une dizaine de personne environ, une table en bois massif, accompagnée de chaises rembourrées par du cuir, toujours dans une optique de confort.
La salle de bain était assez grande, disposant d'un grand bain dans lequel il est techniquement possible de tenir à trois (Albar n'a cependant jamais eu l'occasion de le vérifier en situation), alimenté par l'une des désormais célèbres sources chaudes des glaces. Profonde, on peut s'y enfoncer, debout, jusqu'au torse, en ce qui concerne Albar en tout cas, et, si cette pièce ne dispose évidemment pas de sa cheminée, elle est en contact avec le conduit de la cheminée du salon, ce qui fait qu'elle restait plus ou moins tiède. Serviettes, peignoirs, savon et tout ce dont on a besoin est à disposition.
La maison est entretenue par cinq serviteurs : Olaf, le cuisinier, qui voit l'arrivée d'Albar comme une délivrance douloureuse (Abraham était réputé pour avoir un appétit d'ogre, à la fois contrainte et fierté pour Olaf), Irwin le majordome, Hector le jardinier (un peu payé à ne rien faire, il est vrai. Il se contentait d'entretenir les Lyssiflores qui poussaient à l'intérieur et de nourrir aussi les chevaux), et enfin, Lysa et Merla, qui s'occupaient du ménage, parfois aidées par Hector quand ce dernier n'avait vraiment rien à faire, donc assez souvent. Tout ce petit personnel officiait déjà dans la maison sous Abraham, et connaissaient Albar, ce qui facilita la transition. Ce dernier tenait à ce qu'ils mangent tous ensemble tant que cela était possible, et aimait aller aider en cuisine s'il en avait le temps.
La cour d'entraînement était utilisée par Albar pour s'exercer, y passant généralement au moins une heure chaque jour malgré ses responsabilités. Il est découvert, et ainsi, parfois enneigé, ce qui n'est pas un problème en soit.
La demeure, enfin, est ceinte par, non pas un mur - un peu trop cher, même pour son salaire de maréchal - mais par une grille de métal, épaisse et que l'on ne peut traverser qu'en passant par dessus - ou par la porte, mais c'est un peu trop facile. Chaque pointe est acérée et est située à 3,50 mètres de hauteur, pour empêcher à peu près quiconque de sauter par dessus ou d'y grimper sans risques.
La maison d'Albar n'a ainsi rien de luxueux, ce qui en fait la risée de la Noblesse Blanche. Le maréchal cependant s'en moque éperdument : lui, quand il se réveille le matin, il n'a jamais froid.
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| | Albar
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| | Dim 12 Oct - 15:56 | | | | Achat d'ailes magiques permettant à Albar de voler. Liée à un tatouage magique inscrit dans son dos, il peut déployer à volonté de grandes ailes intangibles, similaires à celles d'un ange, lui permettant de voler sur des distances raisonnables. - Citation :
- Si le manoir possédait les vestiges d'un sous-sol condamné depuis bien avant qu'il ne le récupère, Albar lui a trouvé une nouvelle utilité depuis et en a fait desceller l'entrée. Lorsque l'on pénètre dans ledit sous-sol fait de pierre, on n'y trouve guère que quelques réserves alimentaires, différents vins, viande salée, etc. Mais derrière l'une des étagères se trouve une porte de fer épaisse et toujours fermée à clef, et c'est avec celle-ci que les aménagements du maréchal ont débuté. Derrière ladite porte se trouve une autre pièce, d'environ quatre mètres sur cinq, et dont un peu plus des trois quart sont situés derrière des barreaux d'aciers plaqués d'une très fine couche d'argent. Il s'agit du cachot secret du Manoir Tlassin, situé sous le grand salon.
Désireux de ne pas attirer l'attention, Albar prit de nombreuses précautions pour faire construire la cellule. Il acheta les barreaux à un forgeron de Luütra, en prenant bien soin de les choisir identiques à ceux qui constituaient la grille extérieur du manoir afin que l'on puisse croire à du matériel de remplacement. Il demanda au même homme de lui préparer ses deux portes, l'une en fer, l'autre en acier plus solide. Il envoya par la suite Irwin, son ami et majordome, demander à un autre forgeron de Luütra de les plaquer avec la plus fine couche d'argent possible. Faire recouvrir la porte d'argent aurait été préférable, mais le maréchal choisit d'attendre quelques temps pour qu'on ne fasse pas le rapprochement, et aussi pour alléger le budget.
Concernant l'installation, ce fut plus compliqué. Après de nombreux jours d'hésitation et de tentatives personnelles lamentables, il se décida à demander l'aide d'un architecte pour concevoir la salle et pour superviser l'aménagement de la pièce, notamment la pose solide des barreaux. Il prétexta avoir besoin d'une chambre forte, un endroit où il puisse dissimuler ses objets de valeur. L'architecte demanda rapidement pourquoi il ne bâtissait pas tout simplement un mur, et le maréchal lui répondit avec une honnêteté parfaite que cela aurait été préférable, mais pas nécessaire, et que son salaire ne lui permettait pas de tels extras.
Les serrures des deux portes, celle de la cellule et celle cachée derrière l'armoire, s'ouvrent avec la même clef, unique, qu'Albar garde toujours sur lui, généralement cachée dans sa botte, là où personne ne peut la voir.
Une fois la construction terminée, Albar a lui même aménagé la pièce pour qu'elle soit plus agréable, y installant un lit petit mais confortable, ainsi qu'un fauteuil et quelques livres. Deux des petits feu follets qui éclairaient la maison s'y trouvaient continuellement. Albar n'était pas de ceux qui aimait faire souffrir les prisonniers, sauf si besoin était. De plus, dans un cas de force majeure, cette pièce pourrait devenir son seul refuge.
Irwin est le seul habitant du manoir Tlassin à connaître la véritable nature du cachot. Tous les autres se sont entendu raconter l'histoire de la chambre forte.
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| | Albar
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| | Jeu 5 Mar - 21:53 | | | | GROSSE MISE A JOUR ET RÉÉCRITURE COMPLÈTE DE MA FICHE ALBAR Cynique - Moqueur - Poète - Athée - Sûr de lui - Généreux - Intelligent – Calme – Paranoïaque - Secret Informations Surnom : Renard aux yeux d'or Age :83 ans Nationalité : Glaces Profession : (ou poste libre) Maréchal des Glaces Camp : Glace, loyal envers Selian Titre de noblesse : Comte sans terres Mort : Evidemment que oui
| Race Qu'est-ce qu'un Daeva, m'a-t-on souvent demandé. Parfois ce furent des Daevas eux mêmes qui m'ont posé cette question, et le fait est que, si l'on a personne pour nous l'expliquer, on ne peut saisir par nous même le sens et la façon d'être de cette race insignifiante. Aussi, commençons par le commencement, ou du moins le supposé commencement : comme beaucoup, notre naissance date de la terrible guerre qui opposa Yehadiel à Nayris. Selon la légende, nous sommes aux humains ce que les lycans sont aux loup-garous, ce qui explique qu'il n'y ait aucun problème de stérilité entre humains et Daevas. Nous sommes une espèce bénie par le Dieu de la Vie, qui semble tout de même avoir été un tantinet plus avare avec nous qu'il ne l'a été envers les lycans.
En un mot comme en cents, nous sommes intemporels. Notre cycle de vieillissement s’interrompt généralement aux alentours de la trentaine. Comme pour n'importe quel humain, le temps cicatrise nos blessures, à ceci près qu'il nous en faut beaucoup moins. Une plaie se refermera en quelques secondes. La plupart d'entre nous peuvent contrôler cette régénération, à divers degrés, tout dépend de la perception que l'on a de son corps, un peu comme lorsque l'on contrôle sa respiration, voire ses battements de cœur lors d'une course. Cette régénération est intimement liée à ce que je pourrais appeler notre force vitale. Pour simplifier : petite plaie, pas de soucis. Grosse plaie, grosse fatigue. Plus la blessure est grave, plus cela sera long et fatiguant. Pour ce qui est des blessures mortelles, là encore, tout est une question de temps. Si l'on me transperce le cœur et que je meurs sur le coup, eh bien je meurs sur le coup. Si en revanche je survis une dizaine de secondes, j'aurais le temps nécessaire pour survivre et réparer mon palpitant ébréché. Quant au démembrement... Je suis particulièrement bien placé pour en parler, car, il y a des décennies, j'ai perdu un bras, le gauche, lors d'un duel. De talentueux médecins furent appelés rapidement, et mon propre bras fut... Eh bien, rattaché à mon corps, du mieux possible. Mon corps a fait le reste, et il m'a fallu de nombreux mois pour avoir à nouveau un bras fonctionnel, et plus encore pour être comme avant, le tout en étant alité et docile. Un membre ne repoussera pas, mais il peut toujours être rattaché au corps si on s'y prend rapidement et convenablement. Avec du temps, les muscles, ligaments, et les vaisseaux sanguins se reformeront d'eux même. Une étude menée par l'archimage Togsadum et moi même a d'ailleurs démontré que l'origine de cette guérison rapide se situe dans notre sang lui même.
Concernant les maladies, c'est un net avantage. D'aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai jamais vu ni entendu parler d'un Daeva malade. Notre sang est souvent très pur, et nos avons naturellement tendance à corriger les imperfections du corps. En somme, vous ne risquez pas – ou vraiment très peu – de croiser un Daeva laid comme un cul de Schakcha. Mais après, les goûts et les couleurs...
Parlons maintenant des poisons. Imaginez votre corps comme un champ de blé, ou de n'importe quelle céréale. Votre statut de Daeva vous permet de contrôler la météo, plus particulièrement la pluie et le vent. Maintenant, imaginons divers types de poisons : le premier vous là pour vous apaiser, vous endormir, vous paralyser, bref, il recouvre votre champ d'une nappe de brouillard. Tout dépend de sa puissance : s'il agit lentement et subtilement, vous n'aurez aucun problème à balayer les premiers chapes de brume qui tenteront de recouvrir votre plantation. En revanche, s'il agit vite, ou particulièrement fort, vous aurez du mal à souffler sur un mur de plomb qui s'abat sur votre maïs bien aimé. Vous finirez par y succomber et à en être réduit à attendre que ça passe. Le deuxième type de poison est celui qui vous tue, qui met le feu à votre champ, et le principe est exactement le même. S'il commence par une petite braise bien cachée, vous n'aurez qu'à faire généreusement pleuvoir pour en être débarrassé. Mais s'il agit comme une boule de feu tombée du ciel et qu'il y met une chaleur d'enfer dès les premiers instants, il y a un grand risque que vos piètres gouttes d'eau s'évaporent avant même d'avoir touché le sol.
Pour terminer, comme vous l'aurez certainement imaginé, la noyade, l'asphyxie, la famine et le dessèchement sont des causes de mort tout à fait possible.
Voilà pour l'intérieur du corps humain. Physiquement, un Daeva n'est pas très différent d'un humain normal, à un détail près : les yeux. Souvent grands, ils sont d'une couleur inhabituelle. Je n'ai jamais vu d'yeux bruns chez un Daeva, et les rares bleus ou verts que j'ai pu voir avaient des teintes qui interdisaient toute méprise. Pour ma part, mes yeux sont dorés, et il peut y avoir diverses couleurs : rouges, violets, rose, orange, etc.
Voici les avantages. Mais, là encore, contrairement aux lycans, qui semblent être nés avec une cuillère en argent dans le – oh pardon, excusez moi, pas d'argent pour vous, c'est vrai – contrairement à eux disais-je, nous avons fort à faire pour conserver tous ces petits dons. Tous les 35 ans de sa vie, chaque Daeva doit se rendre dans ce que nous appelons... Nous ne l'appelons pas vraiment. Le fait est que les Daevas ne sont pas une communauté, et nos secrets se transmettent de parent à enfant. Mon père m'en avait parlé comme d'un pèlerinage, et d'autres les décrivaient comme un sanctuaire, un temple, ou que sais-je ? Il y a néanmoins une dimension sacrée très présente dans toutes les interprétations. On raconte que cet endroit est le lieu où Yehadiel a béni le premier d'entre nous. Beaucoup l'appelaient le Don, et je pense que je vais garder cette appellation pour la suite.
Lorsque l'on s'y rend pour la première fois, chacun doit amener un objet, quel qu'il soit, et bien s'y attacher car il le gardera toute sa vie. Par un rituel magique que j'ignore et qui se fait inconsciemment, ledit objet sera le porteur de l'intemporalité de son propriétaire, et à chaque retour au Don, le Daeva devra avoir ce même objet sur lui. Dans le cas contraire, tout le monde s'accorde à dire que le distrait individu périra sur place. Pendant tout notre temps libre, l'objet peut être perdu, caché, ou même détruit, cela n'aura, là encore, à ma connaissance, aucune incidence. Mais le jour du rendez-vous au Don, il faudra en assumer les conséquences. S'il vous fait défaut, félicitations, il vous reste cinq ans à vivre, après quoi, vous redeviendrez poussière. Littéralement.
Cinq ans. Nous devons passer cinq années au Don, à attendre que cette mystérieuse magie s'opère, sans en sortir. Je ne peux vous révéler l'emplacement exact de l'endroit pour des raisons évidentes, mais il y a de quoi survivre, et vivre, en abondance. Et quand bien même ce ne serait pas le cas... Le Don amplifie nos capacités jusqu'à leur maximum. Pendant ces cinq années, chaque Daeva est ce qui se rapproche le plus d'un immortel en ce monde.
Quant à l'explication de toutes ces contraintes... Il y en a de nombreuses, mais la plus connue dit qu'un jour, un Daeva trahit son essence même en faisant un pacte avec la déesse des morts, souillant notre race. Bien que Nayris ne puisse défaire totalement le travail de son aimé de toujours, nos avons été cruellement diminués. Je suis relativement partisan de cette théorie, même si elle a de nombreuses zones d'ombres, notamment parce qu'elle expliquerait un autre détail étrange. Aucun Daeva n'a de cicatrice, hormis une, commune à tous, peu importe l'âge et le passé. Une espèce de longue cicatrice filiforme, fine et peu marquée, parcourant certaines courbes, toujours identiques, sur l’épaule, pour s’évanouir juste avant l’aisselle. Nul ne sait d'où elle vient, mais on suppose que c'est ainsi que Nayris déversa son poison dans le corps du pactisant.
Extrait de l'autobiographie Albar Tlassin par Albar Tlassin – titre temporaire « Chapitre 4 : Qui c'est qui qu'on est ? » |
Caractère
« Il n'assume pas sa gentillesse. Sous ses airs fanfarons et arrogants, il y a un homme sincèrement bon, capable de beaucoup d'attention et de tendresse. Ce n'est pas un enfant de cœur, loin de là, mais... Le maréchal est capable de grandes comme de petites attentions, et ce, peu importe la situation. Alors peu m'importe de savoir qu'il a un jour fait exécuter des prisonniers, ou qu'il manque de respect à telle personne importante. » - Irwin, majordome de la maison Tlassin
« Ah ça, il a la langue bien pendue, et il s'en sert de toutes les façons possible ! Il parle, il parle, sans discontinuer et sans même respirer, si on le laisse faire en tout cas. Et c'est vrai qu'il se débrouille plutôt bien avec les mots. Il sait comment parler, il sait comment faire peur, et il sait comment faire rire. Rien qu'avec ça, il en a déjà convaincu beaucoup, et même si en fin de compte, il n'avait rien à dire. Mais ce serait sans doute mieux pour lui qu'il ne prenne pas autant de plaisir à plaisanter de tout et n'importe quoi, et surtout de ce dont il ne faut pas plaisanter. Même si ce n'est pas le cas, il a souvent l'air de prendre les choses à la légère. Ça ne fait pas très approprié pour l'homme qui commande les armées des Glaces. » - Aeducan, haut-gradé de l'armée de Selian
« C'est un homme très charmant. Et très charmeur, c'est vrai. Même quand il ne fait que discuter avec vous, il a un petit côté très entreprenant, qui, moi, me plaisait plutôt bien. Oh, pourtant, on ne s'entendait pas bien, à l'époque où il était garde du corps, mais... On va dire que ça lui donnait un petit côté mauvais garçon. Faire du gringue à une dame de compagnie de l'impératrice, malgré toute cette animosité entre nous... C'était amusant comme époque. » - Olana, dame de compagnie d'Issendra
« Ce que je pense de son caractère ? De manière générale, c'est quelqu'un de constant, fidèle à ses principes... J'apprécie particulièrement sa malice, voire même son ironie vis-à-vis des autres. Les membres de la Cour sont particulièrement visés par son ironie mordante... Non mais sinon, pour résumer, c'est un homme charmant, des plus aimables, d'une délicieuse compagnie. » - Une jeune femme merveilleuse qui n'est pas du tout Issendra
« Albar ? Hum... Si je devais le décrire en deux mots je dirais que c'est un délicieux impertinent. Ce genre de personne qui garde son élégance en tout instant mais qui ne peut pas s'empêcher de montrer au monde à quel point il se sent supérieur. Albar est le maître de la condescendance et c'est pour ça qu'il est si charmant quand il laisse un peu cet aspect de côté. Quand son cœur devient le guide de ses mots il se découvre sur un nouveau jour, et sa langue toujours aussi agile devient alors l'apanage de l'amour. Les rôles s'inversent et ces nouveaux mots plein de sincérité me font sentir supérieure à tout. Il y a un endroit quelque part en lui où je suis reine, et ça vaut bien de supporter le reste. » - Feue Ayael Arachnéa, duchesse de Sen'rin
« On est passés en cour martiale avec un collègue, au retour du fiasco de Sen'tsura. Moi, c'était pour pillage, et lui – Behlen qu'il s'appelait – c'était pour viol sur une paysanne. On s'est tous les deux faits jugés par le maréchal en personne, et ça a été plutôt rapide. On n'a pas cherché à le nier non plus. Il y avait des témoins, et on ne voulait pas attirer d'ennuis à notre unité, vous comprenez. S'il avait senti qu'on lui mentait, il aurait été capable de tous nous faire passer en cour martiale. Enfin bref... Moi, je m'en suis sorti avec deux semaines au trou, au pain sec et à l'eau. Behlen, par contre... Exécuté, le soir même. Je sais même pas ce qu'on a fait de sa dépouille. Il y a des trucs avec lequel le maréchal plaisante pas... » - Harrowmont, épéiste dans l'armée de Selian
« C'est quelqu'un de juste. Parfois un peu dur, mais juste. Il se sent comme investi d'une mission, d'un sacerdoce, celui d'être... Je crois qu'il se voit un peu comme un héros. Il n'est pas un chevalier dans son armure étincelante, et il le sait, mais cela ne change rien à ce désir qu'il anime. En fin de compte, ça reste très naïf : il veut un monde meilleur, plus juste, débarrassé de la barbarie. C'est surtout cela qu'il combat : la barbarie et la violence. Même s'il doit lui même se tâcher de sang, il fera ce qu'il estime nécessaire pour accomplir son objectif. Et ça ne le dérange pas... J'ai croisé quelques personnes semblables, qui vivaient pour sauver le monde, et nombre d'entre elles en souffraient. Albar, lui, fait partie de ceux qui acceptent ce fardeau avec le sourire, et qui en font une partie d'eux même. Il est persuadé que Terra deviendra meilleure tôt ou tard, et qu'il y sera pour quelque chose. » - Enélaya, ange dotée d'un don d'empathie
« Il déteste les militaires. Comme les religieux d'ailleurs, mais les militaires, c'est un détail assez important pour qu'on le remarque : c'est un maréchal après tout ! Ça, ça vient de la devise de sa famille. « Nous n'avons pas la foi ». Il n'aime pas tout ce qui est croyance ou obéissance aveugle. C'est peut-être aussi pour ça qu'il aime autant son rôle de chef de guerre : parce que c'est lui qui les donne, les ordres que les autres doivent suivre ! Là, il peut montrer au monde entier à quel point il est malin. Et il l'est, oui, mais il en est trop conscient pour que ça lui fasse du bien... » - Bihaug Raphie, historien spécialisé dans l'art de la guerre
« Albar est étonnant, c’est le moins qu’on puisse dire. Il est aussi bien perfide, fourbe, manipulateur et calculateur que d’une bonne foi à toute épreuve et d’une loyauté sans faille. Disons qu’il ne s’attache pas... Voir jamais en fait. Il existe des exceptions, et il est dès lors d’une prudence exemplaire concernant ces personnes ce qui tranche assez avec sa faculté à mentir qui est d’un naturel inconcevable. Je ne sais comment vous expliquer cela, mais le mensonge est un art qu’il manipule à la perfection et de très jolie façon, tout en pouvant être d’une franchise absolu. Au final, il devient assez difficile à cerner, et peu très bien vous avoir fait tourner en bourrique pendant des années… Et à côté de ça, il n’existe personne d’autre en ce monde en qui j’ai autant confiance. Paradoxale… Vous êtes sûr de vouloir écrire quelque chose sur lui ? » - Lara Lidwin, cousine et sœur de cœur d'Albar
« Il est d'une prudence ! Pas forcément sur ce qu'il dit, ça non, mais ce qu'il fait, en revanche... Si je ne l'avais pas vu se battre sans la moindre peur, j'aurais juré que c'était un lâche. Remarquez, c'est sans doute pour ça que c'était un bon garde du corps, à l'époque. En tout cas si quelqu'un essaie de la lui faire à l'envers, je lui souhaite bien du courage. » - Loth Bujeau, maître d'arme au palais
Extrait de l'autobiographie Albar Tlassin par Albar Tlassin – titre temporaire « Chapitre 5 : Perfection, une définition personnalisée » Remerciement à Journ Haliste, qui a recueilli les divers témoignages. Remerciements à Enélaya pour avoir recueilli celui de la jeune femme merveilleuse qui n'est pas du tout Issendra., ainsi que pour son propre avis.
Physique « Il est bel homme, c'est vrai. Et poli, à défaut d'être toujours aimable. Vous savez ce qui me fascine le plus chez lui ? Ses yeux. Ils me font parfois un peu peur, parce qu'ils sont pas tout à fait normaux, mais ils sont aussi tellement beaux. Un peu comme ceux d'un aigle. Et il a cette espèce d'étincelle dans le regard... Comment dire ? Je sais jamais s'il est sérieux ou pas, il... Voilà, ils pétillent un peu en général ! Oh, et vous verriez sa garde robe ! Parfois j'en suis un peu jalouse ! Plein de costumes, et chemises lacées ou à jabot, cinq ou six paires de bottes, etc. Il ne met plus que des costumes noirs en ce moment, c'est dommage, j'aimais bien le blanc, ça lui allait bien. Il paraît que c'est en deuil de ce qui est arrivé à ce Galaad, ou aux hommes des Glaces qui sont morts, j'ai jamais tout à fait compris. » - Merla, femme de ménage au manoir Tlassin
« Une très belle chevalière en argent, aux armoiries de sa famille. C'est moi même qui l'ai enchantée vous soyez. Ça lui permet de se transformer en renard des neiges quand il le veut. Une de ses lubies. Entre ça et le tatouage que je lui ai fait faire dans le dos, celui qui lui donne des ailes, il m'a donné du boulot, ça on peut le dire. Mais il a toujours payé sans faire d'histoire, il faut bien lui reconnaître. » - Togsadum, Archimage de la cour des Glaces
« Un joli petit cul. » - Eran, enchanteur indépendant
« Il ne sait pas quoi faire de ses cheveux. En ce moment, il les a mi-longs, parfois attaché en catogan. Mais dans six mois il les aura coupés courts, ou il va trouver autre chose. Et en fin de compte, il finira par se laisser de leur couleur châtain et il se les fera teindre. Entre ça et sa barbe de plusieurs jours, ça fait un petit peu mauvais genre. » - Helena Murovis, comtesse vieille et aigrie
« Musclé le bonhomme, c'est vrai. Il faut dire, quand on passe une à deux heures à s'entraîner à l'épée chaque jour, on finit forcément par se bâtir un corps agréable à regarder. Après, il n'est pas bien grand non plus. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est petit, non non, mais il ne doit pas dépasser le mètre soixante-dix. Soixante-quinze, à la rigueur. Mais au moins, il ne fait pas peur à voir, comme certains des gardes du château. Non non, il a des proportions tout à fait acceptable, et il reste plutôt fin. Franchement, ça ne m'aurait pas dérangé de faire cette sculpture grandeur nature si l'impératrice ne s'y était pas opposée. » - Ithan Haxiel, sculpteur opprimé
« Non non, ce n'est pas moi qui ait forgé son épée. Un joli petit chef-d’œuvre celle qu'il a d'ailleurs. Ce n'est pas l'épée du millénaire, mais ça reste l'une des plus belle rapière que j'ai pu voir, et j'en ai vu beaucoup, ça c'est vrai. J'imagine qu'elle a du coûter cher. Pour autant que je saches, il a toujours été vu avec. J'imagine qu'il l'a depuis longtemps, que c'est de famille. En tout cas, très belle arme, finement ouvragée et très raffinée. » - Maître Wade, forgeron
« Démarche sérieuse, cadrée mais relâchée, éducation militaire noble. Tête relevée, droite, attitude supérieure. Famille puissante. Poignée de main franche, forte. Caractère direct. Regard fuyant après avoir retrouvé sa soeur. Introverti, secret. Changement de mimique instantanée quand il te serre la main. Excellent menteur. Ongles propres, coupés avec une tendance presque maniaque. Haute estime de lui même. Peau lisse. Trop lisse pour être honnête, pour un combattant. Aucune marque, aucune ecchymose. Peau plus claire au niveau de la jonction entre os métacarpiens et phalanges. Combattant à mains nues. Régénération possible. Pas humain. Voix trop grave pour son âge physique. » - John/Jack Dan, lors de sa première rencontre avec le maréchal
« Décrire le Maréchal Albar ? Hum... Ce n'est pas évident, mais je veux bien essayer. Si je devais décrire ce cher Albar, j'oserais laisser parler mon cœur, sans aucune retenue. Ce que j'aime chez cet homme qui n'en est pas un ? Ses yeux. Deux perles dorées qui luisent comme deux étoiles. Et je serais fort triste de savoir, un jour, qu'il a perdu cette lueur qui est sienne depuis tant d'années. Niveau stature, il en impose, c'est indéniable. J'ai rarement vu un aussi bel homme, d'ailleurs, je m'amuse parfois à voir la jalousie sur le visage de certains de mes conseillers chaque fois que je les croise et qu'Albar est dans le coin... Tous les vêtements qu'il possède dans sa garde-robe sont magnifiques et lui vont à ravir ! « - Une jeune femme merveilleuse qui n'est pas du tout Issendra
Extrait de l'autobiographie Albar Tlassin par Albar Tlassin – titre temporaire « Chapitre 7 : Est-il aussi beau que le racontent les légendes ? » Remerciement à Journ Haliste, qui a recueilli les divers témoignages. Remerciements à Enélaya pour avoir recueilli celui de la jeune femme merveilleuse qui n'est pas du tout Issendra. |
Capacités Arme : Je défie quiconque de me vaincre en duel à la loyale. Ma maîtrise de l'épée, et de la rapière en particulier, n'a que peu d'égal en ce monde. Au risque de souiller à jamais le concept d'humilité, je vous dit ceci : de mon vivant, j'étais le meilleur duelliste des Glaces, et sans nul doute le meilleur de tout Terra. Je n'ai malheureusement pas pu affronter chaque combattant du monde, aussi, cela reste une hypothèse, mais elle est plus que probable. Armé de Neige, ma bien aimée rapière, ou d'approximativement n'importe quelle lame à longue allonge qui existe, mon talent est à son paroxysme. Et, formation militaire noble oblige, je me débrouille dans d'autres domaines : je suis doué avec les dagues et autres poignards, et... Disons que je sais par quel bout tenir une massue ou un arc, sans aller bien plus loin, j'en ai peur.
Pouvoir : Je ne suis pas mage, c'est un fait. Je n'ai jamais eu aucune affinité avec la magie, et tout ce qui y a trait chez moi se résume en un mot : Daeva. Ma régénération et ma longévité sont – à une exception près – mes seuls dons sortant de l'ordinaire avec un grand O. Pour plus de détails concernant cette partie, je vous invite à retourner lire le chapitre 4. Et cela ne vous tente pas, eh bien vous êtes un triste sire, et notre interaction devrait s'arrêter là. Étant plus que probablement décédé lors de la découverte de cette autobiographie, je peux me permettre de vous révéler l'endroit où j'ai dissimulé l'artefact évoqué dans ce même chapitre, celui qui est lié à mon intemporalité. Il s'agit d'une petite amulette d'or, ronde comme les lunes, d'environ quatre centimètres de diamètres. Quant à savoir où elle est, accrochez-vous bien. Un ami Daeva, rencontré au Don, spécialisé dans la magie médicinale, me rendit le service de me la fixer derrière le sternum, à l'intérieur même de mon corps, au cours d'une boucherie de plusieurs heures, tant la tâche se révéla ardue. Si nous n'avions pas été au Don, j'en serais très certainement décédé.
Les talents hors normes de votre maréchal ne s'arrêtent pourtant pas là. Depuis tout jeune, et sans que je ne puisse me l'expliquer, j'ai toujours eu des réflexes diablement rapides. En d'autres termes, je vois, réfléchis et réagis vite, bien plus vite que quiconque, même parmi les races vives, telles les vampires ou les lycans. Je n'ai pas le plaisir d'avoir la vitesse ou la force qui me permette de prendre facilement le dessus sur ce genre de créatures, certes, mais cela m'a sauvé la vie de très nombreuses fois.
En dehors de tout cela, j'ai su me donner les moyens de changer. Grâce au concours de l'archimage Togsadum, serviteur dévoué et vénal de l'Empire des Glaces, j'ai pu laisser libre cours à mon imagination. Lui et moi, nous avons d'abord mené une étude sur les propriétés magiques de mon sang, qui nous a permis de découvrir que la régénération n'était possible que lorsque le sang restait à l'intérieur de mon corps, ce qui expliquait pourquoi les Daevas ne pouvait soigner qu'eux même. Néanmoins, grâce à une manipulation magique complexe, le mage est parvenu à me donner cette capacité : pendant quelques minutes, après avoir été prélevé, mon hémoglobine peut refermer les blessures d'autrui.
Plus tard, je lui ai réclamé deux enchantements. Le premier fut de me donner la possibilité de me changer en renard des Glaces, emblème de ma famille et excellent moyen de se camoufler dans la neige, et vous n'imaginez même pas à quel point une bonne cachette peut vous sauver la vie. Pour ce faire, il enchanta ma chevalière. Je peux ainsi me transformer à loisir, en une petite dizaine de secondes, tant que cette bague reste sur moi.
L'autre service que je lui ai demandé fut de me greffer des ailes magiques, comme les anges, et là encore, il y parvint avec une impressionnante facilité, me faisant presque oublier la somme astronomique dépensée. Via un tatouage enchanté, orné de nombreux glyphes, tracé dans mon dos, je peux déployer des ailes intangibles, qui peuvent néanmoins exercer sur l'air la pression nécessaire au vol. Si le tatouage est sévèrement abîmé, ou même détruit, je n'ai cependant plus qu'à me déplacer à pieds.
Familier : Derrière chaque grand homme, il y a une grande femme, disent certains. Sans mentionner le fait que je doute de la véracité de cette affirmation, et que je lui préfère celle qui soutient que derrière chaque grand homme, il y a une grande ombre, je l'adapterai en disant que derrière le maréchal, il y avait Grawhir. Un faucon des Glaces, d'une très vieille espèce, à la longévité et à l'intelligence digne de ma propre nature. Lui et moi nous sommes trouvés il y a plus de 60 ans, et nos esprits furent liés, comme beaucoup le sont. Tout exécrable et peu volontaire soit-il, il est un grand ami, et il fut un soutient indéfectible dans bon nombre d'épreuves et de batailles.
Extraits divers de l'autobiographie Albar Tlassin par Albar Tlassin – titre temporaire « Chapitre 9 : Bon, soulever les montagnes, c'est pas pour tout de suite »
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Histoire Quelle vie j'ai pu mener, chers lecteurs, quelle vie. Sauf correction de ma part, et peu importe ma mort, je l'ai beaucoup apprécié, malgré ses moments sombres. J'aime penser que, si l'on apprécie ce que l'on est, alors on se doit d'être reconnaissant envers notre passé, car c'est lui qui nous a forgé. Et au cas où vous ne l'auriez pas encore compris, j'adore ce que je suis.
Je suis né en l'an 31, ce qui me fait 83 ans lors de l'écriture de ce livre. La famille Tlassin, dirigée par mon père, Hector, était assez ancienne, mais peu prolifique. Bien avant ma naissance, mon oncle, que je n'ai jamais connu, avait coupé tous les ponts avec notre maison à la suite d'une violente dispute avec mon paternel, préférant aller vivre sa vie avec la femme qu'il aimait, hors des Glaces. Aussi, lors de ma naissance, il y avait mon père, un Daeva plusieurs fois centenaire, ma mère, Marila, une humaine, ma sœur Sorza, de cinq ans mon aînée, ainsi surtout, mon frère Rupert, âgé de six ans de plus que moi.
J'étais le petit dernier, et je n'étais pas à plaindre. J'ai bénéficié d'une éducation irréprochable, ou peu s'en faut. J'ai beaucoup de reproches à faire à ma famille, mais ceci est de loin le plus grand merci que je puisse leur témoigner. On m'a appris l'écriture, les mathématiques, l'alchimie, les sciences naturelles, l'histoire, la géographie, l'art de la guerre et du combat, et j'en passe. J'étais bien évidemment particulièrement doué à l'épée, et je n'étais pas en reste sur les autres disciplines, sans être un élève modèle, j'en ai bien peur.
Cette vie semble plaisante, aussi succinctement décrite, mais le fait est que les Tlassin avaient un grave problème, que je pourrais résumer en un mot : le pognon. Nous n'étions pas spécialement riches, nos revenues étaient corrects, sans être pharamineux, mais le soucis principal était la vitesse à laquelle il partait. Notre château, sur le territoire de Monulia – qui aujourd'hui n'existe d'ailleurs plus, il a été annexé par je ne sais plus qui – se voulait aussi fastueux que le palais. Les Tlassin n'avaient pas beaucoup d'influence, voyez vous, et comme le Noble Jeu se base beaucoup sur le paraître, mes parents avaient choisi de faire croire qu'ils possédaient bien plus qu'ils n'avaient réellement, au grand dam de notre trésorerie. Et pendant longtemps, j'ai grandi dans le même état d'esprit, avec cette arrogance pernicieuse qui se base sur le sang, justifiant toute supériorité par « je suis le fils de mon père ». J'ai été ainsi jusqu'à mon premier voyage, lors de mes trente-cinq ans.
Sans vous révéler avec exactitude ma destination, sachez que j'ai du voyager, et sortir de ma tour d'ivoire. D'abord dégoûté, répugné par les mœurs étranges des petites gens, je n'ai eu d'autre choix que de me fondre dans la masse et de faire semblant de ne pas être incommodé, si je voulais passer un voyage calme, dans lequel je n'allais pas me faire tuer au cours de la première bagarre venue. Et mes préjugés, comme souvent, n'ont pas résisté à l'impact de la réalité. Certes, la campagne sent mauvais – je m'en excuse avec une sincérité toute relative, mais c'est vrai – et cela n'est qu'un menu détail. Qu'importait que ce tavernier soit crasseux : il était aimable et généreux, et un petit tour à la rivière pour me laver les mains après lui avoir serré la sienne était bien peu cher payé pour avoir apprécié sa compagnie.
Cette lente réalisation s'est accompagnée de beaucoup de questions, sur moi même, et sur ma famille dans son ensemble. Yehadiel soit loué, rien ne pressait, j'allais avoir cinq ans devant moi pour y répondre. J'ai eu la chance de ne presque jamais être seul, une fois arrivé au Don, à quelques mois près. J'y ai croisé deux confrères, deux Daevas, dont chacun semblait représenter une partie de moi même. L'un d'entre eux était un baron, très conscient de lui même et de son titre. Il se conduisait poliment envers moi, car nous étions tous deux de sang bleu après tout. Mais en revanche, son attitude vis-à-vis d'Anas... Anas, c'était l'autre Daeva, le total opposé de notre baron, même s'il avaient les même goûts en femmes et pour la cuisine. Il était fermier, ou vagabond, je ne sais plus très bien. Analphabète comme une poule, mais malin comme un singe, il faut le lui reconnaître. Le baron l'aurait immédiatement jeté au loup s'il avait pu. Et sans doute l'aurais-je aussi fait quelques mois plus tôt. Cependant... Fort de ma nouvelle expérience, j'ai décidé d'engager le dialogue avec lui, par charité, et aussi par curiosité. Et en fin de compte, je ne sais pas lequel de nous deux a le plus appris à l'autre. Tout ce que je sais, c'est que nous sommes repartis changés, lui comme moi.
A mon retour, j'avais un regard infiniment plus critique sur la maison Tlassin. Peut-être même un peu trop, maintenant que j'y réfléchis. Mes relations avec père et mère se sont assez vite dégradées, tant et si bien que nous en étions arrivés à une conclusion : la famille n'était pas capable de nous accueillir tous les trois. Pendant quelques mois, ce fut une véritable guerre interne, à laquelle ma fratrie assistait, sans vouloir prendre de parti, bien qu'ils en aient profondément . Guerre que je finis par remporter lorsque je fournis à l'impératrice de l'époque les preuves des fraudes financières de mes parents. Or, on ne plaisante pas avec l'argent de la couronne. Ce qu'ils sont devenus, je ne le sais guère. Je sais que mère mourut de maladie en prison, mais père... Peut-être même est-il sorti, je n'en sais rien à ce jour.
Ce que je peux affirmer en revanche, c'est que je suis alors devenu le chef de famille, malgré mon statut de cadet. Pour une race telle que la notre, moins de cinquante ans de différences n'ont pas de réelle valeur. Personne ne réclama ce rôle qui plus est : Rupert fut terriblement affecté par la mort de mère et mit fin à ses jours quelques mois plus tard. Sorza, elle, vécu les quelques années qui suivirent avec difficulté, élevant comme elle le pouvait ses deux jeunes enfants, dont le père avait filé Yehadiel seul sait où.
Gloire à moi donc, les épaules chargés de dettes et devant subvenir aux besoins d'une sœur et de deux neveux. Ce fut une période difficile, mais en fin de compte, elle fut moins âpre que je n'aurais pu le penser. Le principal problème de la noblesse reste la consanguinité, à tous les niveaux : elle ne fraye qu'avec les siens. Quand, de mon côté, j'ai décidé de mêler ma famille aux bourgeois, l'argent est rentré plus vite que l'on aurait pu le penser, et notre réputation s'est évaporée à une vitesse plus folle encore.
En quelques années, les créanciers ont cessé de frapper à la porte, et l'argent a même commencé à s'accumuler. Je multipliais les contrats et les arrangements avec telle ou telle guilde de marchands, d'armurier, ou autre encore. La simple vente de tout le faste du château fut un sacré coup de pouce, je dois bien le reconnaître.
La vie était alors plus simple, plus tranquille. Je voyageais dès que j'en avais l'occasion, visitant tout ce qu'il y avait au sud du Royaume du Feu, de Sen'tsura à Drayame, en passant par Abyssaï, bien que je ne me sois jamais aventuré très loin en Montagne. J'ai mené de nombreux duels, me perfectionnant chaque fois un peu plus – et perdant un bras dans l'un d'entre eux, comme indiqué au chapitre 4. Je menais quelques batailles et campagnes militaires contre les bandits sur mes terres. J'ai même eu une enfant.
Rien n'avait été prévu avec sa mère, ce n'était pas tout à fait supposer durer longtemps. Néanmoins, lorsque nous avons compris dans quelle galère nous nous étions embarqués, j'ai assumé mes responsabilité. Que pouvais-je faire d'autre après tout ? La petite est née sans soucis, les cheveux rouges comme le soleil couchant, comme ceux de sa mère. Celle-ci n'a d'ailleurs pas mit longtemps avant de disparaître. Je n'ai aucune idée de ce qu'il a pu lui arriver d'ailleurs. Et que l'on me pardonne, mais la petite me demandait bien assez de temps pour que je ne n'ai pas à m'y intéresser.
Je l'ai élevée du mieux que j'ai pu, selon les préceptes qui m'étaient chers. Aujourd'hui encore, elle fait à la fois ma fierté et ma honte. Gwandyr est douée, ça oui, je dois lui reconnaître. Elle fait honneur à mon enseignement. Mais sa façon de penser m'est tristement incompréhensible... Peut-être aurais-je du me contenter de la former, et non pas essayer de la formater. En écrivant ces mots, j'ignore encore ma part de tort dans ce qu'elle est devenue. Je ne peux que vous donner les faits.
Lors de ses dix-huit ans, elle quitta la maison en catimini, emportant le seul souvenir qu'il me restait de l'ancienne maison Tlassin. La vieille armure familiale. Je ne la portais pour ainsi dire jamais, car elle ne correspond pas du tout à ma façon de combattre. Mais je dois reconnaître que c'est une véritable petite merveille : finement forgée, et couverte d'or, elle était sans le moindre doute le bien le plus précieux du château. Et lors de mon douloureux réveil le lendemain, elle avait disparu, ainsi que Gwandyr et un cheval. Le mot « trahison » fut l'un des premiers qui me vint à l'esprit.
Je ne l'ai plus jamais revue. Elle a sans doute voyagé pendant plusieurs années, et lorsque, bien plus tard, Aile Ténébreuse est arrivé, elle a choisi de rejoindre son armée. Et me voici obligé de faire un choix, que j'ai déjà fait depuis longtemps : si un jour nos lames sont amenées à se croiser, je ne lui accorderai pas plus de clémence qu'à n'importe quel autre adversaire. Et si elle est capturée et jugée... Eh bien, je lui souhaite de faire preuve d'au moins autant de charisme que moi, si ce n'est plus, car il faudra de très nombreux et percutants arguments pour me convaincre que le monde ne se porterait pas mieux sans elle.
Pour en revenir à mon histoire, quelques mois après cette fuite, j'ai quitté ma demeure, alors âgé de 75 ans, pour un nouveau voyage au Don, laissant ma sœur gérer les comptes familiaux, avec une liste d'instructions au moins aussi grande que moi. De ces cinq ans qui se sont écoulés, je n'ai pas grand chose à raconter. J'ai croisé Anas à nouveau, ainsi que le baron. Si ce dernier n'avait guère changé, le premier était radicalement différent. Il avait fait son trou, comme on dit, et c'était désormais un riche bourgeois bien éduqué, et qui avait néanmoins gardé cette bonté que je lui ai connu. Il s'était spécialisé dans les arts médicinaux, devant bien plus cultivé que moi dans ce domaine, et c'est lui qui fixa mon amulette, par des procédés magiques complexes et révulsants.
C'est lors de mon retour, il y a presque quatre ans, que les choses se sont accélérées drastiquement. Ma sœur avait fini par succomber au même mal que mon frère, et s'était ôtée la vie à son tour, non sans avoir annihilé tout ce que j'avais mis des décennies à construire, et que mes neveux n'ont pu – et pas voulu – sauver. Leur incompétence et/ou leur désintérêt avait achevé de réduire à néant le nom Tlassin, car notre château fut vendu, et notre territoire subdivisé au profit d'un marquis quelconque. En somme, quand je suis revenu dans les Glaces, je n'avais plus rien, pas même un toit où dormir.
Bannissant mes neveux de la famille – bien que la responsabilité d'Uriel ne sont pas forcément avérée, son inaction fut un facteur de la déchéance – je me suis retrouvé dans la rue, ni plus ni moins, pendant de nombreux mois. Survivant comme je le pouvais, j'ai bien évidemment concentré tous mes efforts dans un seul but : sortir de ce miasme et rebâtir quelque chose dont je puisse être fier. Et c'est à cette époque que fut organisé le grand tournoi des Glaces, désignant le nouveau garde du corps de la jeune impératrice Issendra.
J'y ai bien évidemment participé, et je l'ai, tout aussi évidemment, remporté, faisant au passage la connaissance de l'impératrice elle même, d'Enélaya, de Kerns le Simplet, alors roi de Silena, que j'appris vite à détester, et de tout le reste de la cour.
Pendant plusieurs mois, je fus un garde du corps efficace et tonitruant, me liant d'amitié avec Issendra, autant que faire se peut tout du moins, et retrouvant un vieil ami, que j'avais rencontré avant mon retour au Don, Abraham, le maréchal des Glaces de l'époque, que j'hésite encore à désigner comme un homme très adipeux, ou un petit cheval. Tout ce que je sais, c'est qu'il faisait partie des meilleures personnes que j'ai pu rencontrer au cours de ma longue vie.
Ma seule erreur, je l'ai commise face à la redoutable Ayael Arachnéa, duchesse de Sen'rin, et très probablement l'assassine la plus douée et la plus connue de son temps, surnommée la Rose Noire. Ignorant ce sombre secret, je me suis laissé prendre dans ses filets, me faisant, en fin de compte, piéger, tandis qu'elle m'administrait un paralysant lors d'un long baiser. Elle enleva Issendra le soir même, et l'apporta à l'homme qui venait de trahir les Glaces, j'ai nommé, Kerns le Simplet, qui était sur le point d'assiéger la ville de Luütra à l'aide de ses armées, renforcées par quelques hordes de démons, symboles de son allégeance, jusqu'alors secrète, envers Aile Ténébreuse.
A mon réveil, comprenant l'ampleur de mon erreur, j'ai immédiatement couru à la rencontre d'Abraham, et ensemble, nous avons mis à profit le peu de temps à notre disposition pour défendre la ville du mieux que nous le pouvions, et cette organisation fut d'ailleurs un franc succès. J'ai ensuite décidé de récupérer l'impératrice moi même, accompagné par une dénommée Shinku, fille du Feu, et Lara Lidwin, qui se faisait alors passer pour Obscura, archevêque de Zelphos. Ensemble, nous parvînmes à la récupérer, et en définitive, l'armée du Simplet fut vaincu, et il prit la fuite, tandis que nous le croyions mort.
Abraham fut tué dans la bataille, et pendant plusieurs jours, j'ai pleuré sa mort. Issendra, visiblement peu rancunière, m'a nommé Maréchal des Glaces, tâche dont je m'acquitte encore au moment de l'écriture de ces mots. Abraham n'ayant aucun héritier, c'est à moi qu'est revenu son manoir, qui devint bien vite le siège de la famille Tlassin, dont le blason fut progressivement redoré.
Durant cette période, j'ai organisé et participé à la libération des souverains de Sen'tsura, prisonniers dans leur propre palais, en collaboration avec les Adorateurs de Nayris. En étroite collaboration avec Galaad, j'ai soutenu la rébellion autant que je le pouvais, jusqu'à ce que les Glaces les rejoigne officiellement. Dans le même temps, j'ai rencontré la duchesse Arachnéa une nouvelle fois, et malgré nos différents, nous sommes devenues amants pendant un temps. J'ai même découvert que j'avais une cousine et une fille – une autre. Cette même Lara Lidwin s'était révélée être la fille de mon oncle, celui qui avait quitté la houlette Tlassin bien avant que je ne vois le jour. Elle fut immédiatement invitée à se joindre à moi, et elle accepta, bien qu'elle ne dorme jamais plus de quelques nuits d'affilée au manoir, avant de repartir aussi vite qu'elle était venue. Quant à mon autre enfant, Lydia... Je ne la voyais que très peu. Elle était déjà bien grande, et n'avait nul besoin d'un père. Je l'estimais curieuse, à mon égard. Mais c'est une brave fille, humble et intelligente, comme aurait du l'être Gwandyr.
Puis... Ce fut la déchéance. Galaad, dans un charismatique élan de folie, se décida à lancer un assaut contre Sen'tsura, avant même que nous ne soyons prêts. D'aucuns murmurent qu'il était sous l'emprise d'une quelconque magie. Ce dont je suis certain, c'est qu'il parvint à convaincre l'impératrice Issendra de lancer l'assaut, malgré mon désaccord. Nos forces ont levé l'ancre, sans prêter attention aux vociférations d'Harald Wallah, souverain de Saline. Nous avons débarqué, nous avons assiégé, nous nous sommes battus, vaillamment d'ailleurs, mais en définitive, nous avons du battre en retraite, non sans avoir ôté plus de vies que nous n'en avons perdu.
Ce fut pourtant une cuisante défaite : Galaad fut tué, et l'Harmonium perdu Yehadiel seul sait où. Notre armée fut sévèrement amoindrie, et la rébellion toute entière vit la fin de ses jours. J'ai tenu Issendra pour responsable de cet échec, et je lui ai alors fait beaucoup de peine, à mon retour. Mais les espoirs que je plaçais en elle ne furent pas infirmés : après avoir encaissé de plein fouet mes reproches, elle a su se relever et accepter sa part de responsabilité, avant de mettre en branle le futur des Glaces. Pour cela, elle a mon respect le plus profond et ma loyauté la plus sincère. Harald, lui, digéra très mal cette défaite, et nourrit une rancoeur toute particulière envers l'impératrice, et certainement envers moi.
Quant à Ayael... Vivre par le poignard est certes une vie trépidente, mais bien courte. La glorieuse assassine perdit la vie, loin de moi, sans que je ne puisse rien pour elle, quelques semaines après m'avoir fait comprendre que notre relation ne pourrait jamais évoluer en ce que j'aurais désiré. Mon deuil fut rapide, mais violent. Et mon cœur se tourna vers celle qu'il avait tenté d'éclipser jusqu'alors.
Issendra Selian.
Extraits divers de l'autobiographie Albar Tlassin par Albar Tlassin – titre temporaire « Chapitre 12 : Résumé le plus concis possible pour ceux qui ne suivent pas »
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