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 Présentation de Thran Dougal [Morbide]

 
Présentation de Thran Dougal [Morbide] Sand-g10Ven 20 Mar - 2:32
Dougal Thran

Fidèle | Pragmatique | Animal | Spirituel |
Information
Surnom
Âge : 315 ans
Nationalité : Terre
Profession : Mercenaire
Camp : Neutre
Noblesse :
Croyance : Ingwë L'Arbre Roi
Famille :
Race
Lycan
Caractère

Thran est un être aux multiples facettes.

Fin manipulateur et orateur de talent quand le besoin se fait sentir, il connaît le poids et le pouvoir des mots, il n'hésite pas à user de ces derniers pour atteindre son but le plus rapidement possible. Dans l'intimité Thran préfère le silence, faisant de lui un bien piètre compagnon de voyage. Chacune de ses paroles et jaugée, évaluée, pesée avant d'être partagée ce qui fait de lui un être calculateur et sans état d'âme.

Mais il existe des oreilles que sa langue affûtée ne peut percer... Ces mêmes oreilles se voient alors, généralement, traverser par l'acier d'une dague.

Car avant d'être un orateur, Thran est avant tout un mercenaire. Minutieux dans ses actes, silencieux et efficace. Le lycan aime faire chanter l'acier et ne craint pas un affrontement de face. Le sang ne le rebute pas et pour obtenir ce qu'il veut savoir le Lycan n'hésitera jamais à pratiquer la torture, conscient que tous les esprits ont une limites il s'avère doué pour les franchir.

Ôter des vies ne lui pose aucun problème, il était autrefois une arme, exécutant ses contrats comme l'on fait des courses. Désormais le mercenaire a gagné en maturité, en sagesse, il a appris le prix de la vie et s'est juré de suivre un code, Ne plus tuer pour le plaisir, ne plus tuer pour l'argent uniquement. Chaque meurtre doit être justifiable, aussi bien pour préserver l'équilibre de ce monde, que pour conserver son honneur... Car une lame finie tôt ou tard par s'émousser.

L'honneur, Thran accorde grande importance à cette vertu, pragmatique et dévoué, le lycan met en jeu son honneur à chaque mission qu'on lui confie, c'est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse, car pour lui préserver son honneur est plus important que préserver sa vie ou celle de ses compagnons (voilà pourquoi il préfère travailler seul). Loin d'être aveugle ou borné, Thran a conscience que pour servir un plus grand dessin il pourra être amené à mettre un jour son honneur de côté...

Car son rêve est de trouver un but, une tâche pour laquelle il serait prêt à mourir... Ou plutôt prêt à vivre.

Thran n'accorde pas d'importance à l'argent et aux possessions en général, qu'elles soient matérielles ou non les titres comme l'or n'ont pour lui aucune valeur. Au contraire, l'extravagance et l'opulence le rebutent.

Ainsi il préférera une grotte solitaire à un château en fête, ce qui révèle sa forte connexion avec sa nature lupine. Contrairement aux autres Lupins Thran est un être solitaire, préférant vivre sous sa forme animale que sous sa forme humaine, ainsi proche de la nature ; Thran accorde une grande importance à sa protection.

Un détail qui fait son importance, après l'exécution d'un contrat il a généralement l'habitude de dévorer le cadavre.

Physique
Frôlant le mètre quatre vingt-dix , Thran est un homme à la silhouette massive, musculeux. Sa carrure pour le moins imposante, détonne avec sa démarche féline et gracieuse caractéristique de lycans.
Un autre avantage de son immortalité réside dans le fait que l'homme soit resté figé à l'aube de ses 40 ans. Son visage reste cependant dur et dans ses yeux brille une lueur animale des plus inquiétante. La mâchoire carrée, encadrée d'une longue barbe qu'il aime tresser quand bon lui semble,

Thran est le genre de personne qu'on aimerait pas croiser dans une ruelle sombre, il est aussi le genre de personne qui vous refuse l'entrée d'une taverne car il n'y a pas assez d'Elfette avec vous.

Proche de sa nature animale, Thran n'aime pas gêner sa liberté de mouvement, conscient qu'il est socialement inacceptable de se trimballer en tenue d'Adam Thran optera pour une armure de cuire légère, souple et mobile. Et laissera ou non, selon son humeur, son large torse dénudé.

Que dire de plus, si ce n'est que ses mains sont grandes et rugueuses, parfaite pour tordre un coup, et que les épaules de l'homme sont parcourues de tatouages tribaux

[voir Khal Drogo]

Plus terrifiants encore sont les autres formes du Lycan. Ainsi, dans son état naturel, Thran voit son enveloppe se muter en celle d'un loup de 1mètre75 au garrot (plus grand que la normale). Son poil,tout comme ses yeux, ont pris la couleur de la nuit, ses pattes sont musculeuses et puissantes, et dans sa gueule scintillent des rangées de dents acérées, avides de chair.

Sous sa forme hybride, Thran atteint les deux mètres trente, tout aussi noir, son regard se veut plus humain, malgré cette étincelle animale qui illumine continuellement ses prunelles. Ses muscles apparaissent plus dessinés tandis que sa fourrure se raréfie. Ses jambes sont longues et puissantes, trahissant son agilité et de longues griffes viennent sertir ses doigts.
C'est sous cette forme que Thran est le plus dangereux, plus rapide, plus puissant les lycans sont plus aptes à se mouvoir sous cette apparence. Comme les autres membres de son espèce, Thran est moins délicat sous cette forme ci-bien qu'il ne pourra manier ses dagues avec sa dextérité naturelle, dans ce cas précis il préférera l'utilisation d'une arme longue et nécéssitant moins de précision.
Capacités
Armes : Espadon maîtrise moyenne
Katana Très bonne maîtrise
,Labrys Maîtrise moyenne
Arcs longs Bonne maitrise
Dagues longues Maîtrise parfaite (armes de prédilection)
Thran conserve en permanence ses dagues sur soit
Pouvoirs :

Régénération du corps :

Quelle que soit sa forme, le lycan possède la capacité de régénérer ses cellules à grande vitesse. Il est donc extrêmement difficile de les tuer avec des armes conventionnelles. Seul l'argent génère des blessures que la régénération ne peut pas soigner rapidement. Le contact avec tout objet fait en ce métal cause généralement une forte douleur au lycan, il les brûle au sens propre du terme, comme un tisonnier chauffé à blanc.

Exceptions : Il est possible de tuer un lycan à mains nues, que ce soit en lui brisant les cervicales, en le privant d'oxygène (étranglement ou noyade), en l'empoisonnant (quoiqu'ils sont immunes à la plupart d'entre eux, sinon les plus virulents) ou en le décapitant en un seul geste - une arme dite conventionnelle peut être efficace pour ce cas précis, si tant est que le personnage ait la force nécessaire pour ce faire.

Le feu ne peut venir à bout d'un lycan, mais il causera tout de même une douleur intolérable. A savoir également : les os d'un lycans sont plus lourds et plus solides que ceux d'un humain normal. Sa force lui permet de soulever ce squelette et même de nager sans problème, mais pour casser un membre à un lycan, il faut plus de puissance que celle qu'un humain peut déployer.

Leur longévité est la conséquence de leur régénération. Les lycans ont toujours l'air beaucoup plus jeunes qu'ils ne le sont réellement.

Sens aiguisés et transformations :

Quelque soit leur forme, les lycans ont des sens plus développés que la moyenne. La sensibilité de leurs perceptions va croissante de l'humain jusqu'à la forme animale avec le stade intermédiaire de l'hybride. Leurs capacités peuvent les conduire à sentir, comme les animaux, si quelqu'un a peur ou est agressif.

Le soleil ou la lune n'affectent pas leurs transformations ; celles-ci ne demandent que peu d'énergie à l'individu rompu et habitué à cet exercice. Le lycan peut donc se transformer comme il le souhaite et quand il le souhaite. Les individus les plus habiles peuvent même le faire en plein mouvement (pendant qu'ils courent ou qu'ils se battent).

Contrairement au loup-garou qui ne se maîtrise pas ou peu une fois transformé, le lycan est toujours conscient. Cependant, il peut lui arriver de laisser le contrôle à sa part lupine sous le coup d'une émotion violente ( peur, colère, chagrin ), sous l'effet de l'excitation de la chasse ou à cause de la faim. Le lycan préfère alors prendre forme hybride ou animale et oublie sa part humaine jusqu'à être calmé. Un lycan plus proche de son côté animal que de son côté humain aura tendance à moins refréner ses instincts sauvages et à perdre le contrôle plus facilement.

Transformer une autre créature en lycan :

Le lycan n'est pas issu d'une malédiction, aussi ne sont pas stériles et peuvent eux-mêmes donner naissance à des lycans, tout comme la reproduction avec d'autres races.

La métamorphose d'une personne en lycan se fait avec l'accord des deux parties. Il faut une morsure profonde et prolongée au niveau de l'épaule ou de la clavicule gauche, du côté du cœur, sur une personne détendue, afin d'éviter qu'il ne souffre trop. La salive doit entrer en profondeur dans le corps. La première transformation est plus déstabilisante que douloureuse, elle ne l'est que si la personne est tendue ou parfois sans explication. Mais la plupart du temps elle est indolore hormis la morsure même.

Une fois mordu une vague de chaleur se répandra dans l'organisme en métamorphose (puisque les loups ont une température plus élevée que les êtres humains). La plupart des créatures humanoïdes pourront se changer en lycan, à moins d'avoir déjà une part animale en elles (ce qui empêchera toute métamorphose). De plus, toute créature métamorphosée perdra ses pouvoirs innés pour acquérir ceux des lycans. Une accumulation des pouvoirs n'est pas possible. De même, certaines races humanoïdes ne pourront jamais être transformées, rejetant la part de loup automatiquement (vampire, mort-vivant et autres cadavres animés).
Familier :
Artefact :
Autre :
Histoire

Histoire Qu'il est dur d'être intemporel, parfois j'en viens presque à rêver de l'éphémérité de mon être. Certes, les avantages d'une vie longue, infinie dans le meilleur des cas, sont nombreux, l'on est moins pressés, moins inquiets aussi... Mais derrière cette pseudo tranquillité de l'esprit qui n'a alors pas à s'inquiéter de l'imminence de sa fin se cache de nombreux tourments. Car contrairement à nos corps, la mémoire finie toujours pas se désagréger, petit à petit, inévitablement le passé devient quelque chose de flou, incertains.

Il est parfois même difficile de se rappeler comment agir en accords avec les coutumes de son époque, les espèces intelligentes évoluant sans cesse n'ont pas le même rapport au monde d'un siècle à un autre.

Ainsi, je vais tâcher de vous conter mon histoire, les événements importants, marquants, ceux que je ne peux oublier, car ces derniers sont aussi bien inscrits dans mon esprit, que dans ma chair.

(-200)

Drayame... Ses arbres immenses, sont atmosphère apaisante, surnaturelle... Un lieu sans nul pareil, tel était l'endroit où j'avais vu le jour. Dernier né d'une meute de lycan, je grandis sous le couvert des arbres, loin des tourments de ce monde et des soucis des autres espèces. Nous nous contentions de peu, le plaisir de sentir l'herbe sous nos pieds, les joies de la chasse et la compagnie de la meute ... Nul sentiment n'est aussi pur que la joie d'appartenir à quelque chose... D'être un tout.

Notre meute vivait en totale autarcie bien loin de la réalité d'un monde ravagé par la guerre. Malheureusement, j'étais différents de mes frères et soeurs de meute, plus grand, plus fort, mon poil avait quant à lui pris la couleur de la nuit tandis que contrairement à mes pairs je me révélais plus proche de ma nature animale. J'aspirais à plus que cette prison doré, petit à petit grandissait en moi le désir d'étendre mon territoire de chasse, de fouler de nouvelles terres et de faire mes preuves en tant que chasseur.

(-190)

J'avais 10 ans et déjà à cette époque je me démarquer du reste de mes congénères. Plus grand, plus fort que mes aînés, j'étais aussi étrangement plus proche de ma nature animale et ce lien étroit qui me reliait à ma bestialité transpirait à travers ma personnalité. J'aspirais à plus que cette prison dorée dans lequel on m'avait élevé. Ce cadre idyllique ne suffirait pas à satisfaire mes ambitions. C'est ainsi qu'un soir, dans l'obscurité la plus totale, je quittais le territoire de la meute à la recherche d'aventure.

Ma jeunesse m'empêchait alors d'adopter ma forme hybride, mais j'étais déjà apte à me mouvoir avec aisance en forme lupine, abandonnant temporairement ma raison pour laisser s'exprimer l'animal.

Je me souviens encore de l'excitation qui montait alors en moi tandis que les grands arbres disparaissaient derrière moi. Je n'avais pas peur, au contraire j'étais impatient de découvrir le monde et de ramener un gibier d'exception aux miens qui ne pourraient alors que reconnaître ma force.

Après plusieurs journées d'errance je foulais finalement de mes jeunes coussinets le sol des plaines mystiques. Un spectacle totalement inattendu pour mes yeux comme pour ma truffe. La végétation y était basse et une forte odeur de sang se dégageait de la terre. À cette époque, je ne connaissais pas la réelle violence, j'avais tué par nécessité, pour me nourrir, car telle était ma nature. Les autres espèces intelligentes étaient différentes et se livraient bataille pour des raisons généralement futiles et obscures.

Avec un peu de concentration il m'était encore possible de reconstituer la scène. Je me souviens des volutes de fumé qui obscurcissait le ciel au loin, je me souviens de la terreur qui s'était soudainement emparé de moi quand à quelques mètres je vis mon premier humain, se vidant de son sang dans une longue agonie. Instinctivement j'adoptais ma forme humaine, autour de moi rien n'existait plus, il n'y avait que lui et moi. Lentement, je m'étais approché de l'homme, j'observais la vie le quitter peu à peu tandis qu'un sombre voile venait obscurcir son regard. Bien vite, il n'était plus, j'étais seul.

Ainsi, je venais de découvrir la mort, réelle, celle d'une espèce intelligente et avec ça, la peur. Une peur irrationnelle car mon jeune esprit n'était pas encore capable d'imaginer que deux êtres dotés d'intelligence puissent intentionnellement se donner la mort.

Je fus soudainement interrompu dans ma contemplation tandis qu'une flèche se figea à mes pieds. Surpris je chutais, heurtant la terre que le sang avait rendu poisseuse et avant que je ne puisse me relever les silhouettes de plusieurs hommes armés et montés sur de grands chevaux fondirent dans ma direction.

Mon instinct de survis me fit adopter au plus vite ma forme lupine et sans demander mon reste je pris la direction de la forêt, malheureusement j'étais encore jeune et sous la panique le sol se déroba sous mes pieds tandis que je vins heurter la terre avec violence.

Je me redressais dans une tentative désespérée d'intimider mes assaillants, les babines retroussées dévoilant des crocs acérés, mais mon jeune âge ne me permettait nullement d'impressionner des hommes de leur stature. Le désespoir s'emparait de moi quand un grognement me fit redresser la tête. Avant que je ne puisse cligner des yeux un loup blanc comme la plus pure des neiges s'était rué sur la gorge d'un de mes opposants. Le sol vint bien vite à la rencontre de l'homme qui mourût rapidement. Je connaissais ce loup, ce lycan, il s'agissait d'un des aînés de la meute. Ce dernier réussi à tuer deux autres hommes dont les entrailles avaient recouvert le sol avant de s'écrouler, une lance traversant son flanc. La douce fourrure d'un blanc éclatant était désormais maculée de pourpre. Mais un lycan ne se laisse pas tuer de la sorte, sous mes yeux le corps de mon frère de meute muta, désormais sous sa forme hybride je pus l'observer extirper de sa chair la lance tandis que les plaies se refermaient à vue d'oeil. La bataille fut longue, mais les humains profitèrent de leur surnombre, tranchant de toute part pour fatiguer mon frère tandis qu'il tentait avec plus ou moins de succès de trancher telle ou telle artère, l'issu du combat était inévitable du fait du surnombre des chasseurs qui bientôt réussirent à immobilise au sol mon aîné avant de sectionner sa tête. Nul ne pouvait survivre à un tel traitement.

Mon corps tout entier refusait de bouger tandis que mûrissait en moi pour la première fois de ma vie l'idée d'une mort imminente, mais les chasseurs en décidèrent autrement, conscient du potentiel commercial d'un jeune lycan.

C'est ainsi que je fus réduit à l'état d'esclave avec en prime la mort de mon frère sur la conscience.

-190 à -180

Le plus dur n'était pas les chaînes qui entravaient mes bras et mes jambes jours après jours non, le plus dur était ce collier fait de pointes d'aciers qui si je tentais de prendre forme animale me transpercerait la gorge... Ainsi réduit à l'état d'homme je souffrais aussi bien physiquement de la privation et des mauvaises conditions de vie, que mentalement de m'être tant éloigné de ma nature première.

10 années durant les chasseurs me trimbalèrent un peu partout autour du monde, m'apprenant çà et là comment me battre, comment chasser comme un homme etc... Et ce n'est que -180 que ces derniers jugèrent que j'étais apte à être vendus, désormais formé aux rudiments du combat je fus enrôlé de force dans une troupe de mercenaires.


-180 à -150
La violence était devenue mon quotidien, j'avais appris à aimer la mort, j'avais appris à aimer la dispenser tandis qu'au plus profond de moi grandissait une haine sans fin envers les autres espèces intelligentes. Elles avaient fait de moi un esclave, un meurtrier, elles m'avaient privé de ma famille, de ma meute. Je n'étais rien, rien de plus qu'un pion.

J'appris sur le front, des années durant à mener campagne çà et là pour le compte de tel ou tel personnage, faisant miens les techniques des différentes cultures que j'avais l'occasion de rencontre je me fis bien vite un nom au sein de la petite compagnie de mercenaire. Après 20 ans de services ils décidèrent que j'avais finalement réellement fait miens ce style de vie, mon talent pour la tuerie avait fait de moi un élément important de ce corps martial, si bien que me fût retiré mon statut d'esclave. J'étais désormais un être libre, en théorie, je n'en restais pas moins qu'un mercenaire.

Mon immortalité m'avait appris quelque chose, la patience. 10 années durant je servis loyalement le corps d'arme, attendant le bon moment pour frapper un grand coup. Ayant gagné la confiance de mes supérieurs j'étais désormais consulté au sujet des tactiques adoptées par la troupe.

Ainsi, un soir, lors d'une réunion stratégique, je mis au plan ma macabre vengeance. Désormais âgé d'une cinquantaine d'année et rôdé à l'art de la tuerie, mon corps qui conserverait éternellement l'aspect de ses 30/40 ans était devenu une arme redoutable. Adoptant soudainement ma forme hybride, je déchiquetais sans peine ceux qui crurent être mes frères, répandant tripes et entrailles sur le sol avant de me régaler des cadavres de mes victimes et de quitter les lieux sans me retourner.
-150 à - 100
Je ne savais où aller, je n'avais plus de meute, plus de famille, plus de repaire et de maigres économies. Au fond de moi grandissait l'espoir que ma meute originelle ne demeurent toujours dans la forêt de Drayame, mais quelque chose en moi m'empêchait d'y retourner, je n'étais pas prêt, j'avais perdu mon honneur en causant la mort d'un de mes frères, un de mes aînés. La guerre était devenue toute ma vie, et je prenais désormais un réel plaisir à donner la mort aux autres espèces qui étaient devenues répugnantes à mes yeux.

C'est ainsi que débuta un long voyage initiatique autour du monde dans le but de me former aux différents arts de la guerre, car donner la mort était un art, et la seule chose que je savais faire.

Au même moment débuta ma carrière de mercenaire itinérant.
-100 à -50

J'avais visité le monde, j'avais foulé de nombreuses terres, ôté de nombreuses vies, mais quelque chose en moi restait comme mort. Désormais âgé de 100 ans j'aspirais à retrouver les miens, je voulais me sentir vivant à nouveau, je voulais appartenir à quelque chose de plus grand ne serait-ce qu'une fois.

J'entrepris alors mon voyage de retour vers l'ancien territoire de ma meute originelle. Ainsi en -80 je retrouvais finalement ceux qui furent mes frères, mes soeurs. Mon retour dans la meute fit quelque peu débat, si bien que je dus m'imposer dans la force, détrônant lors d'un duel l'actuel mâle Alpha pour prendre sa place. Désormais à la tête de la meute je n'aspirais à mon tour qu'à la paix éternelle, loin de la folie des autres espèces.

-50 à 0

Ce fut sans compter sur le début du grand hiver, bien vite le froid obligea notre petite meute à quitter la forêt dans l'espoir de trouver chaleur et nourriture en d'autres lieux. Le froid nous obligeait alors à nous mouvoir sous notre forme animale, bénéficiant de la chaleur de notre fourrure. Malheureusement ce ne fut pas suffisant et au fur et à mesure que l'hiver se prolongeait la meute se réduisait.

Ce fut dans un premier temps le froid qui vint nous arracher les plus jeunes encore inapte à survivre à de telles conditions. Puis la faim qui terrassa les plus faibles et, dans un dernier temps, les hommes qui pour survivre chassait loups comme lupins dans le but de récupérer leur fourrure.

À la fin de l'hiver, j'étais le dernier membre de ma meute, la nature et les Hommes m'avaient arraché ceux que j'aimais.
0 à 1
La paix revenait sur le monde tandis qu'une solidarité inter-espèces semblait avoir vu le jour sous le rude hiver. Tandis que moi, j'étais toujours seul, vide, habité uniquement d'une haine viscérale pour ces êtres dotés d'intelligence qui avait volontairement massacré les miens.

Ne sachant que faire de ma vie, je repris ma carrière de mercenaire. .

An 1

Les années défilaient et les boulots se succédaient. Un jour me fut confié la tâche d'assassiner le baron d'une maison mineure d'un duché en ruine, le baron Artheus de la Valériane. Je ne savais pas à l'époque que ce contrat changerait définitivement ma vie et mon rapport avec le monde.

Désormais âgé de 201 et n'ayant connu qu'une interminable vie de guerre et de désillusion c'est avec la ferme intention de mourir que je me préparais à l'exécution de ce contrat. J'attaquais en plein jour le baron et son escorte lors d'une partie de chasse, déjouant tristement sa garde rapprochée sans aucune difficulté, je pris volontairement soin de ne causer aucune blessure mortelle à ces derniers.

Il ne restait que le baron et moi-même, et sous le soleil l'acier de nos lames s'entrechoquait. Les échanges tout comme les passes s'enchaînèrent et après 10 longues minutes je sentis l'acier de la lame traverser mon estomac. Je chutais lourdement au sol, ployant l'échine dans l'attente du coup de grâce qui ne vint jamais.

"Si c'est la mort que tu cherches, tu ne la trouveras pas ici, je ne contribuerais pas à ce gâchis. Tu as déjoué sans mal ma garde personnelle et tu espères me faire croire que tu es incapable de m'ôter la vie. Lorsque nos lames se sont croisées, je n'ai senti que le vide et le désespoir en toi... Il t'appartient de faire quelque chose de ta vie, et du don qui est tiens."

Tels furent les mots du baron avant que celui-ci ne quitte les lieux accompagné des gardes encore sonnés par mon assaut.

An 1 à 20
Les mots du Baron résonnèrent longtemps dans ma tête, je décidais alors de m'isoler du reste du monde pour réfléchir et découvrir le sens de ses paroles. 19 années d'introspection me furent nécessaire.
An 20 à aujourd'hui

Je revins alors sur les terres du duché de Blancval pour faire face une nouvelle fois au baron qui désormais avait unifié le dit duché et en avait pris la tête. Ployant le genou j'évoquais la dette de vie que j'avais implicitement contracté auprès de lui le jour où il m'avait épargné, pour rentrer à son service. Jurant fidélité à la maison de la Valériane, jurant de la servir dans la vie comme dans la mort jusqu'à trouver cet objectif, cette raison qui me pousserait à vivre.

Bras droit, assassin, négociateur, j'étais devenu le plus fidèle serviteur de la maison de la Valériane, servant successivement les différents ducs que j'avais, du fait de mon immortalité, vu grandir. Tout en continuant ma recherche spirituelle.

Aujourd'hui

Aujourd'hui au service de Caliel de la Valériane, je reste certainement un des seuls au courant de la supercherie autour de son origine, la mort de la fille du précédent duc en 104 ayant été gardé secrète... Mais il est bien difficile de tromper le nez d'un lycan.

Respectant mes vœux, je continue de servir la maison de la Valériane, faisant miens les rêves de ses dirigeants tandis qu'en moi a mûri un nouvel objectif, celui d'apporter l'équilibre à ce monde.

Dans la réalité

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