Horns Askilton déteste avant tout voir le monde. Il apprécie agir seul, en loup solitaire. Il n'est pas non plus descociabilisé pour autant ! Quoique. Ce grincheux tient avant tout à sa tranquillité. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a prit la décision de ne pas habiter en ville. Une pointe d'égoïsme se retrouve même chez lui. Il n'aime pas partager "Chacun sa merde", telle pourrait être sa maxime favorite. Il n'apprécie pas non plus échanger. D'après lui, sa vie n'intéresse personne et la vie de personne ne l'intéressé. Il peut parfois se révéler agressif face à chacun de ceux qu'il appelle les emmerdeurs. Que ce soit un insecte ou un dieu. En réalité, cet être grognon peut se révéler être un excellent camarade, prêt à tout pour sauver les intérêts des ses ( Rares ! ) proches. Mais pour devenir son intime, armez vous de patience... Il est très spirituel et est proche de la faune et de la flore. Ainsi, il profite des ses connaissances de guérisseur pour soigner les animaux, mais aussi les végétaux. Ces transes en tant que chaman sont particulièrement impressionnantes. Dans ses débuts, ces dernières étaient si violentes que mieux fallait-il s'éloigner... Malheureusement, il a gardé des séquelles de ces premières transes et il lui arrive parfois de devenir violent sans raison apparente. Horns est également un bourreau de travail. Ne pas dormir pendant une semaine ne lui fait pas peur. C'est d'ailleurs ainsi qu'il a pu tirer son épingle du jeu en travaillant d'arrache pied pour égaler l'intelligence humaine, quitte à perdre un peu de muscle.

Histoire "Horns Askilton est né à Foam". Du moins c'est ce que m'ont dit mes parents. Mais je ne les croit pas. Il n'y a rien à Foam ! Que des ruines ! De plus, j'ai passé mon enfance à Arckham. Au départ, je n'avais pas pris connaissance de mes pouvoirs en tant que Lycan. Pourtant, je ne me considérai pas comme humain. Mes parents ont commis l'erreur de me mettre dans une école. Il n'y avait que des humains ! Ces enfants ne faisaient que chouiner et se plaindre. J'en ai eu assez. J'ai arraché l'oreille d'un gamin passant ses journées à pleurer. J'ai été renvoyé. Pour moi, ça m'était bien égal, la terre n'allait pas s'arrêter de tourner pour autant ! Malheureusement mes parents ne l'entendaient pas de cette oreille. Ils m'ont envoyé dans un monastère destiné à la gloire de
Zelphos... Un jour, une cérémonie dura plus longtemps que prévu. Pendant que les autres priait, j'en ai eu assez, je suis sorti. Mais mon professeur de lettre me suivait de près... Sans me demander quoi que ce soit il me balança dans un puis d'eau glacée. Il était très vexé de ma réaction. Quand j'ai compris qu'on ne viendrait pas me chercher, j'ai siffler en espérant qu'un curieux approche. Au bout de quelques heures est apparu un homme d'un certain âge.

«- Comment t'appelles-tu ? Que fais tu ici ? M'interrogea t-il d'un œil étonné.

- Je m'appelle Horns. Horns Askilton. Répondis-je. On m'a balancé dans ce truc ! »Poursuivis-je vulgairement.

Nous fîmes connaissance. Meneldil -c'était son nom- se décida enfin à me remonter et m'invita à le suivre.
Nous arrivâmes bientôt dans une maison de taille moyenne mais richement ornée. Il s'agissait en réalité de sa demeure. J'y passa la nuit et mangea à ma fin. Après une courte nuit de sommeil, je quittai l'habitation sans prévenir. C'est alors que le vieil homme apparu:

« - C'est comme ça que tu remercie les gens ? Grommela t-il.

- Je ne voulais pas vous réveiller. Je vous remercie et vous souhaite une bonne journée. Assurai-je avant de faire volte-face.

- Nous sommes amenés à nous revoir... »Susurra t-il presque inaudiblement.

Je pris la direction du monastère. J'avais une oreille à arracher...
J'entrais alors sans frapper dans l'établissement. Je pris la direction de la chambre de mon professeur de lettre - Celui qui m'avait balançait dans le puis -.
J'entrais de nouveau sans frapper. Immédiatement je sautai au cou de mon professeur mais celui ci me repoussa violemment. Raté ! Il appela alors au secours. Je tentai de m'enfuir par la fenêtre mais cette-ci était bloquée. Tout comme moi à cet instant. On m'assena alors un coup dans la tempe qui me fit perdre connaissance. Quand je fut réveillé, c'était les ténèbres. Je me trouvai dans les catacombes du monastère. J'y suis resté trois mois, à me nourrir de vermine. Mais j'ai fini par désespérer. C'est alors que je me mis à pleurer. J'étais vidé. Je senti alors une sensation pareille à aucune autre. Puis une douleur me transperça le cœur. Je perdis connaissance. A mon réveil, je m'étais mué en un grand loup, doté de bras musculeux. J'en était ébahit. Malgré ma surprise, je me mît alors à tambouriner la porte me coupant du monde extérieur. La porte finit par céder. Je me mis alors à courir vers la maison de Meneldil. À peine arrivé la porte s'ouvrit comme par enchantement. Quand je le vis il me parut étonnement rajeunit.

« Je sais ce que tu es. Tu es un Lycan. Tu ne devrais pas rester là sous cette forme en pleine ville. Je vais te rendre ta forme humaine et t'apprendre à maîtriser ton pouvoir.»

J'appris par la suite que lui même était un Lycan. Il était également possible qu'il ai un lien de parenté avec moi. Les Lycan ayant la capacité de parler se faisant rares. J'ai passé six ans à l'abris des regards à contrôler mes pouvoirs. Il m'enseigna également de nombreuses connaissances en médecines et en chamanisme. Meneldil était devenu un père pour moi. Mais un jour, il fallu partir. Je pris alors la décision de tenter de m'intégrer dans la vie locale mais rapidement des rumeurs coururent disant de moi que j'étais en réalité un être maléfique. Un jour, un homme de une vingtaine d'année s'approcha. Il m'injuria. Jusque-là je me contrôlait. Mais lorsque qu'il me flanqua une claque dans la face, j'explosait. Je le plaqua au sol, lui frappa sa tête au sol et par geste instinctif, je lui mordit l'oreille droite. Je parvins même à lui arracher. J'allais la garder précieusement avec moi. Des le lendemain, les gamins me jetèrent des pierres

« Voilà l'arracheur d'oreilles ! » criaient-ils.

La situation devint vite invivable. Mais le pire arriva lorsque un groupe d'une dizaine d'homme se présenta devant moi. Tous avaient une lueur sauvage dans les yeux. Ils sortirent alors des armes. Des fourches, des faux, quelques épées. Manque de chance, je n'étais pas équipé. Il me restait une arme, la transformation. Je me concentrai alors. Quelques seconde passèrent et vite je fus transformé en hybride. Le troupe se dispersa sous le coup de la peur et de l'effroi sans demander son reste mais l'horreur que j'avais inspiré aux autres témoins de la scène m'assurait que jamais, je ne pourrait être considéré comme citoyen normal. Je rejoignis alors la maison de Meneldil pour lui annoncer que je partais. C'en était assez pour moi. Dans son regard se mêlait un mélange de compassion de de désolation. Il me tendit alors un bâton .

«- c'est du bois de chêne millénaire m'expliqua t-il. Tu y trouvera l'utilité en temps voulu. D'ici là, ne le quitte pas. »

La gorge me serra alors et je dis adieu à mon mentor.
Je ne perdis pas de temps, je parti avant le crépuscule. Dans les rues d'Arckham, on me sifflait, j'eu même le droit à quelques légumes pourris s'étalant sur ma peau blanche. Ce que les humains sont bêtes. Je quittai donc la ville. Le ciel rougissait. Je pris une direction au hasard. Cette direction se révéla être celle des mines de Gorrachia. J'y passa une nuit, puis une semaine, et comme je m'y sentais bien, j'y suis resté, tout bonnement. Les années passèrent lorsque qu'un terrible grondement m'appris qu'un être dantesque logeait sous cette montagne. Je pris alors la décision de quitter les mines et de me construire un petit chalet à l'extérieur de celles-ci. J'ai réfléchit pendant plusieurs mois voir quelques années à l'élaboration d'une nouvelle magie, la "magie auditive". Elle consiste à prononcer une formule magique tout en brûlant l'oreille d'un homme - ou d'une femme !- afin de pouvoir entendre par son autre oreille encore valide.
Un jour, je fis la rencontre d'un gobelin. Ce dernier me harcelait de sottises. Ainsi, des choses disparaissaient dans la maisonnette, un jour, je l'ai pris sur le fait alors qu'il s'apprêtait à chiper mon bâton de chêne. Je le pris par le cou et le plaqua contre un mur. Puis, j'eu une seconde de pitié pour lui. Je lui fixa un marché, en espérant me faire comprendre. « Si je te nourris et te laisse dormir chez moi, en échange de deux oreilles par semaine ? (^^') dis-je. Le Gobelin s'en alla mais le lendemain il revint. J'en conclu qu'il avait accepté mon marché. Au fur et à mesure du temps, notre relation deviendra des plus amicales. Nous ne nous séparions plus. Un jour, une bête dont je ne saurai reconnaître la race nous attaqua me blessant grièvement. Je pris alors conscience que la transformation ne suffisait pas pour assurer sa sécurité. Je partis alors pour Tilamus où un forgeron réputé me confectionna deux épées ainsi que plusieurs dagues destinés au lancé. La bête revenue, je pris alors les deux épées, une dans chaque main et je les plantai violemment dans son thorax. Je n'avais pas tué la bête mais je lui avais simplement ôté l'idée de revenir me chercher des noix. Depuis, je vis une vie plus ou moins paisible, mais loin de la ville, ce qui me convient à merveille.