Deux trois jours après la douce nuit qu'il avait passer avec Alrea, Roxo était de retour aux abords de Sholat, vêtu d'une simple chemise et d'un pantalon, armée légèrement, il attendait le bon moment. D'après ce qu'il avait entendu, seule la garnison de la nouvellement appelée Haute Ville, zone regroupant une noblesse de larve et une sois disant élite guerrière. Roxo avait crut devenir fou en apprenant ça, eux, les Sombresang, qui avait depuis toujours tout fait pour que le peuple ne connaisse pas de privations et de taxes pour une «  noblesse » hypothétique, voilà que ses lois étaient bafouée, que tout les sacrifices de sa famille avaient été oublié en quelques jours. Il avait vu rouge un court instant et c'était la main d'Alrea qui l'avait ramené dans la réalité. Il avait alors calmement élaboré son plan. Il n'avait pas d'autre choix que de reprendre le duché dans le sang des intendants. Mais, mieux encore. Ce serait la foule des villes qui les lyncherais. Il en garderait un ou deux pour les faire souffrir, et le reste serait offert en sacrifices aux villageois.

Ils avaient décidés de profiter du jours de marché pour pénétrer dans la ville, lui et Alrea, se faisant passé pour des mercenaires. Ils pourraient donc entré armée dans la ville et se rapprocher du Manoir. Ce qu'ils firent, se faufilant aux milieux de gardes plus occupé par les décolletés des femmes et les colifichets que par deux vampires déterminé qui semblait cheminé vers le «  trône ». Eux aussi seront exécutés, savaient ils au moins se battre ? Il en doutait sérieusement. Et cela se vérifia quand une patrouille les repéra et s'approcha d'eux, ils étaient dans une ruelle secondaire, très peu fréquenté et les gardes ne semblaient même pas sur leurs gardes. Ils étaient quatre. Et ils se comportèrent comme ceux que Alrea avait tuer l'autre soir, comme les maîtres de la ville.

- Vous savez que vous avez pas le droit d'être ici ? Vous devez être avec les autres ! Sur la place du village. Surtout que vous êtes armées. Mais vous êtes moins nombreux que nous. Donc vous, monsieur vous allez calmement regagner la place,et laissez madame avec nous.
- Vous en faite pas on en prendra soin
- Ouais on en prendra grand soin. Alors dégagez maintenant.

Roxo posa sa main sur le bras de Alrea et la recula derrière lui, dans un geste équivoque voulant dire, passer moi sur le corps pour l'avoir et les soldats le comprirent, ils tirèrent leurs lames.

- Faut pas jouer avec nous glandu. On est des gardes, on sait se battre.

Ce fût sa dernière phrase, avant qu'il ne tombe à genoux sur le sol, du sang s'échappant de sa jugulaire tranchée, le coup de pied de Roxo le fit tombé sur le sol où il gémit comme un porc à l'abattoir, l'odeur de sang l'identifiant comme un démon de Zelphos. Le maître d'arme comprit immédiatement pourquoi la ville allez aussi mal, les démons ne connaissaient que la peur et le surnombre pour contraindre une ville. Ils étaient incapable de se battre, et encore moins de réfléchir individuellement. Des porcs au service d'un pigeon.

- Non, je crois que c'est vous qui ne saisissez pas bien quelque chose, je suis un vampire, ancien Amiral d'Aile Ténébreuse, maintenant serviteur de la déesse de la mort, et je viens récupérer mon Duché, et devinez quoi ? Nayris vous à choisit personnellement pour la rejoindre. Nous jouons maintenant ?

Il n'avait jamais vu des démons courir aussi vite, ils mirent sept secondes à rejoindre les rangs de Nayris, deux dagues de lancée et un coup de katana en travers de la colonne vertébrale et la pointe dans le gorge. Silencieux, discret et efficace. Il essuya ses pieds sur la cape du premier mort et tendit élégamment la main à Alrea.

- Merci de m'avoir laisser me défouler mon amour. Je t'aime...

Ils reprirent leurs routes vers le manoir, Roxo de plus en plus tendu en s'en approchant, il sentait Alrea proche de lui.

- Tu crois qu'on y arrivera ?

Alrea suivait Roxo d’un pas tranquille, souple et détendue. Mais son compagnon semblait tendu et elle ne douta pas de se faire attraper facilement. Elle sourit intérieurement. Ce serait plus amusant comme ça. Cela ne tarda pas, les gardes les abordèrent tandis qu’ils allaient dans une rue parallèle. Elle voulut s’en occuper, mais Roxo la plaça derrière lui d’un geste et elle le laissa faire. En deux temps trois mouvements la chose était terminée. Elle sourit lorsqu’il la remercia et posa une main sur son épaule en le sentant tendu.

-Mon amour, détend toi. Bien sûr qu’on y arrivera. L’essentiel étant de prendre le pouvoir, pour ça il faut entrer dans le manoir non ?

Elle eut soudain l’air joueuse et son sourire s’élargit encore.

-Et quel meilleur moyen que de se faire passer pour des domestiques ? Cela permet de s’approcher facilement des hauts placés sans trop d’efforts. Ensuite il suffit de…

Elle passa son doigt sous sa gorge comme si elle ôtait la vie et son expression se modifia pour un air sarcastique et elle lui fit signe de la suivre, grimpant sur les toits. Elle avait passé plusieurs mois à Opalsa et jamais n’avait été repérée par les gardes, car ils ne pensaient pas à lever le nez. Elle prit son élan et bondit sur le toit d’en-face où elle se réceptionna parfaitement et en silence, malgré la neige. La vampire progressa ainsi en bondissant souplement sur les toits, jusqu’à la falaise. De là, elle se mit à grimper se glissant entre les différents arbres pouvant pousser à demi dans le vide, vérifiant chaque fois que Roxo la suivait et que personne ne pensait à lever le nez. Elle ricana légèrement, puis escalada le mur d’enceinte une fois au sommet et se glissa dans la cour du manoir pour se dissimuler dans une botte de paille et y attendre son créateur. Avec un grand sourire elle montra les portes de la cuisine.

-Et maintenant leur déblatérer une excuse pourrie pour être employé aux cuisines.

Elle joignit le geste à la parole et ramassa de la poussière pour s’en mettre sur le visage et les vêtements : une chemise classique et un pantalon, puis alla vers la porte et toqua. Un gros bonhomme bien en chair, comme tout bon chef cuisinier, surgit en passant sa tête, l’air grognon. Même un orc aurait eu l’air plus aimable.

-C'pour quoi ?
-Mon, elle vérifia d’un coup d’œil que Roxo l’avait bien suivi, frère et moi on cherche à manger.
-Faut travailler pour ça ma p’tite dame !
-Et on peut travailler ici ?

Il émit un grognement et se poussa en laissant la porte ouverte. Alrea réprima visiblement son sourire victorieux et ses yeux tirèrent brièvement sur le rouge avant de redevenir gris normaux. Elle se glissa par l’ouverture.

Une fois qu'ils furent dans les cuisines Roxo se permit un peu de détente, l'homme n'avait même pas remarquer son katana qu'il avait déposé rapidement sur un côté de la porte. Il reviendrait plus tard pour le chercher, pour le moment il s'avançait rapidement dans l'endroit qui lui ouvrait une foule de souvenir. Des courses poursuite avec sa sœur, ses premiers rendez vous galant. Toute une foule de souvenir qui se brisèrent soudainement alors qu'il se retrouvait face à un visage connu, c'était une vieille gouvernante qu'il avait connu jeune, une elfe, qui avait suivit sa sœur jusqu'à Sholat et qui travaillait depuis tout ce temps pour la famille Sombresang. Il esquissa un léger sourire et porta discrètement ses doigts à ses lèvres avant de lui poser sur la joue d'un geste vif. Puis il reprit son chemin tandis que l'elfe retournait à ses occupations, l'air guilleret comme elle ne l'avait pas été depuis bien des années, certains la surprirent même à chantonné.

Dès qu'elle put s'esquivée de la cuisine sans éveillé plus de soupçons, c'est à dire une bonne heure plus tard elle rejoignit le petit jardin, passant à côté d'un maître de cuisine hargneux de s'être fait enflé selon lui par deux jeunes, que sa bonté avait été mal récompensait et qu'il menaçait de démissionner si cela se reproduisait, et que pour l'amour des dirigeants ! Que l'on retrouve ses malotrus !

Au même moment, dans la ville, l'alerte était donnée, des gardes avaient été retrouvés mort. Mais c'était presque trop tard pour signaler l'entrée d'assassin en ville, ils étaient déjà dans la salle du trône, faisant face à la famille traître, des adorateurs de l'Aile, des pantins sans aucune ambition intelligente, si ce n'est contrôler un territoire, tout en étant incapable de le diriger convenablement selon les anciennes lois. Des envahisseurs, des personnes sans aucun respect pour les autres, même pas pour eux même. Des porcs, croupissant dans leur propres déjection. Se tournant il ferma les lourdes portes et tira sa lame au clair. Pendant ce temps là, Alrea, escortée par l'elfe gagner les appartements royaux ou devait se trouver les enfants du couples, elle avait pour ordre de les faire souffrir, un peu, de les effrayés, beaucoup, et de les emprisonnées. Seulement deux, sur les quatre. Les autres, elle avait carte blanche.

- Bien, je vois que nous sommes enfin tous réunis dans un lieu clôt. On va pouvoir tirer certaines choses au clair. Je vais me présenter car votre cerveau atrophié ne semble pas capable de réfléchir à plusieurs choses en même temps. Je me nomme Roxo Sombresang, je suis le duc légitime de Sholat, vous. Vous n'êtes que des marionnettes...
- Comment osez-vous vous...
- SILENCE !

L'ordre claqua dans la vaste salle et raisonna un long moment, même les gardes qui commençait à s'approcher du vampire se figèrent, c'était une voix qu'ils connaissaient bien, une voix de commandant, habitué à se faire obéir. N'étaient ils pas des soldats avant tout ? Mais ils reprirent bien vite leurs aplomb et recommencèrent à avancer vers le vampire, l'encerclant.

Roxo avait avancer et il se trouvait maintenant au centre de la pièce, au centre de l'étoile violette qui signifiée le centre du pouvoir de Sholat, c'était maintenant, que le destin de Sholat allait basculé, son regard s'étrécit, ses pupilles se dilatèrent et il prit une nouvelle fois la parole.

- Vous n'êtes rien pour ce duché, une plaie, une sois disant élite qui vie la belle vie tandis que le peuple peine à sortir la tête de l'eau, vous avez l'armée pour vous, du moins ce qu'il en reste, et vous êtes incapable de la coordonnée comme il faut, vos soldats sont incapables de garder une ville, si ce n'est par le viol et la peur, on reconnaît bien les démons de Zelphos, incapable d'autorité, ils ne comptent que sur leurs supériorité numérique pour réussir à se faire obéir et sois disant, respecter. En ce moment même, la ville de Opalsa ne vous appartient même plus. Vos gardes sont sur le sol, recouvert de pierre, lynché par une foule en colère contre vous, et la véritable armée est en train de purifié les villages de vos ersatz. Incapable de tenir un Duché, et même incapable de voir à long terme. Votre fin vient d'arrivé. Je vais vous demander de vous rendre bien gentiment. Sinon je devrais employé la manière forte, et je ne suis pas sur que vous appréciez. Messieurs les soldats, j'ai beaucoup de respect pour vous, votre manière d'agir me prouve que je fais face à des troupes entraînées et consciente de leurs actions, c'est pour ça que je vous demande de bien vouloir déposé vos armes et de vous ranger dans un coin de la pièce, aucun mal ne vous sera fait et vous serrez libre de quitter Sholat, ou de continuer à me servir. C'est vous qui décidez, vous avez votre destin entre vos mains.

Roxo regarda autour de lui, et sur les vingt gardes présent, il en vit 8 indécis, 4 qui acceptèrent son offre, les 8 autres continuèrent de s'avancer vers Roxo, et bien il allait devoir se battre, finalement les groupes se séparèrent en part égale, 10 contre 10. Et quelques secondes plus tard, ils se jetaient dessus. Le bruit des lames contre les lames fit sortir les deux souverains de leurs rêves et ils commencèrent à hurler qu'on s'occupe du vampire, mais c'était trop tard pour eux. Roxo les rejoignit en quelques enjambées, et levant bien haut son Katana il les frappas violemment sur le crâne, plusieurs fois, jusqu'à ce qu'ils restent inconscient. Ils n'étaient même pas armée, ne s'étaient même pas débattu, comment avait ils fait pour réussir à s'emparer de sa mère ? Il leur cracha dessus et fit signe aux 5 gardes restant de lui ouvrir la porte, ils s’exécutèrent et Roxo leur fit signe de lui emboîter le pas. Ils survivraient peut être, oui, peut être qu'il les épargnerait, ils avaient été prompt à trahir et n'avaient pas hésiter à se jeter sur leurs anciens camarade. Instinct de survie ? Ou simple calcul d’intérêt ? Il verrait tout cela plus tard.

Pour l'instant il devait rejoindre Alrea qui devait certainement en avoir finit avec les enfants, plus il s'approchait plus l'odeur du sang était forte, il en connaissait une qui avait dût s'amuser. Oh que oui.

Chapitre Final : Retrouvaille.

Roxo entra rapidement dans la pièce où se trouvait et les enfants, une odeur de sang, de mort et d'urine flottait dans la pièce, il y avait eue une bataille ici, ça se sentait de loin. Surtout pour un guerrier tel que Roxo, qui avait connu guerre, bataille et qui côtoyait la mort d'assez prêt pour pouvoir la nommée par son nom.

Il sourit à sa future femme et l'embrassa doucement.

- Beau boulot mon amour... Mais il nous reste du travail à faire... Allons y.

Une fois sortit de la pièce, Roxo reprit sa marche vers les cachots et y dirigea toute sa petite troupe. Il ne savait pas ce qu'il y trouverait. Mais il s'en fichait, il allait libérer les prisonniers et se contenterai de leur dire au revoir en espérant que ce ne serait pas un à bientôt. Il s'arrêta en haut des escaliers et se retourna vivement vers les cinq garde restant, ses deux stylets se levèrent en même temps et leur ôta rapidement la vie, il se tourna d'une pirouette et projeta un contre un mur de son pied le laissant ainsi que les deux autres à la merci de Alrea. Il savait qu'elle devait avoir soif, et il lui offrait du sang, très nutritif.

Une fois en bas des escaliers il fracassa la tête du garde sur la porte, faisant giclé du sang partout déclenchant les hourra de la centaine de personne enfermé là...Mais qu'est ce que les dirigeants avaient foutus ?! Il prit les clef a la ceinture du cadavre sans tête et commença à les ouvrir une par une.

- Ecoutez moi bien. A la moindre bousculade. A la moindre mise de pression. A la moindre personne qui en tape une autre ou prend sa place dans la file. Je vous tue tous. Comprit ? Bieeeeeeeeeen ! Pour les présentations... Je suis Roxo Sombresang. Et vos dirigeants... Sont mort. Quelqu'un sait où se trouve ma mère ? Andrastée Sombresang.

- Roxo ! Je suis là, dans la dernière cellule ! Libère nos citoyens avant, je suis bien installée et n'est besoin de rien. S'il te plait fils.

- Bien mère!Je m'en charge.

Il se mit à ouvrir les portes une par une, les gens sortant dans un ordre relativement calme, la dernière cellule qu'il ouvrit fut celle de sa mère, et une fois qu'elle fut libre, elle lui donna une froide accolade. Et il se blottit contre elle comme quand il était petit, et qu'il avait peur du noir... Maintenant, c'était lui qui représentait les peurs des gens.

- Bon retour à la maison... Mon fils.

Épilogue : Pas de repos pour les Vampires.

Alors qu'il enlaçait sa mère, Roxo se remémora certains souvenirs qui le forcèrent à s'arracher à sa douce étreinte, il avait un travail à finir avant de se permettre un peu de douceur près de la personne qui l'avait élevé. Il devait assister à une lapidation, mise en morceaux ou diverses autre chose dehors... Crée la bestialités chez ses compatriotes pour leur faire expulser des années de maltraitance et de terreur il y allez avoir des émeutes pendant quelque temps. Il lui suffirait de laisser faire quelque temps puis de tout mater d'un bon coup de bâton, histoire qu'ils n'aillent pas détruire le Duché entier.

Il s'éloigna de sa mère, caressant brièvement la joue d'Alrea au passage et remonta les escaliers pour déboucher sur les cadavres des gardes sur le sol, il soupira et se dit que le sol du manoir n'avait pas goûter aux sang depuis bien longtemps... Que ce soit du sang vampire ou un tout autre...

Il haussa les épaules et rattrapa les deux corps des anciens dirigeants de Sholat avant de se diriger vers les grandes portes qui étaient fermées par deux immenses colosse, l'élite de l'armée de Sholat. Les hommes des montagnes engoncé dans leurs immenses armures, leurs boucliers accrocher dans le dos, les hallebardes devant le torse.

Il leur fit signe de s’écarter et il sortit en plein soleil, il plissa les yeux sous la subite dépense d’énergie , face à lui se tenait la foule, elle était silencieuse, mais dégager tellement de haine et de rancœur que l’atmosphère en semblait électrique, il sourit et lança les deux corps inanimé dans les escalier. Que le massacre commence. Il vit des bâtons, des pierres et des matières innommable. C'était vraiment orageux et haineux. Toute cette violence en cet endroit, ce concentré de haine et de douleur. Il se surprit à être heureux que les anciens dirigeants soient assommé et à se demandait ce qu'il en aurait été si ils avaient était conscient...

Il se détourna finalement du spectacle en pénétra dans le bâtiment. Il devait voir l'étendu des dégâts.

Tome 1 : Andrastée Sombresang.

Une elfe vampire, ainsi donc Roxo restait dans la coutume familiale.. Elle s'approcha doucement de la jeune vampire et posa sa longue main fine sur son épaule dans un mouvement élégant.

-Puis je vous parlez un instant je vous prie ?

Elle fit signe à Roxo de s'éloigner et attendit qu'il disparaisse avant de faire signe à la jeune femme de la suivre, se dirigeant vers la salle du trône.

-Vous êtes donc l'amante de mon fils... Bien, comme vous devez vous en doutez je suis sa mère... Bienvenue dans la famille en tout cas, il vous a parlez de nos traditions et de nos coutumes ? Ou pas du tout...

Elle ouvrit les portes et se figea un court instant, la tête penchée sur le côté comme si elle écoutait quelque chose puis se dirigea rapidement vers la fenêtre qu'elle ouvrit, se déplaçant sur le côté quand une crécelle entra dans la pièce, elle sourit, attendrit puis repris brusquement son visage de marbre.

- Je ne vais pas y allez par quatre chemin... Je ne suis plus en état de gouverner Sholat... Et ça me pèse de dire ça, mais j'aurais besoin de toi pour diriger le Duché, bien entendu je te conseillerais et je t'apporterais mon aide, mais tu seras la seule au pouvoir.

Elle se tourna vers elle et la fixa un long moment, semblant la jaugée.

- Te sens tu prêtes ?

Tome I, partie 2 : Andrastée Sombresang

-Je ne sais rien de ce territoire. Pourquoi pas Roxo ?
-Pourquoi pas mon fils ? Pour la simple raison qu'il n'est pas une femme. Depuis des centaines d'années ce ne sont que des femmes qui gouvernent ce pays, et puis... Tu es vampire, et tu sembles être proche de Roxo. Bien sur tu trouves que je te fais trop vite confiance hein ?

Elle se tourna vers la jeune elfe et la détailla longuement, la jaugeant une nouvelle fois du regard avant de se diriger lentement vers le trône, il y avait toujours une odeur de sang dans la pièce et les cadavres étaient toujours sur le sol, témoins de la férocité du combat qu'il y avait eue pour la reprise de Sholat. Une fois devant le trône, Andrastée s’assit tranquillement, lissa sa robe sur ses genoux et plongea son regard dans celui du vampire.

-Mais c'est très simple, si tu me déçois, ou si tu déçois Roxo... Je t'envoie rejoindre Nayris sans que tu ai le temps d'ouvrir la bouche. Bien entendu, si je n'ai rien à redire de toi... Pourquoi tu tuerais-je ? C'est en quelque sorte les termes du contrat.

Elle s'adossa royalement au siège et attendit que la jeune vampire prenne la parole, comment allait-elle réagir à cette attaque directe et franche ? Elle était testée en ce moment même, habituée à gouverner la mère de Roxo analysait tout depuis que l'elfe était rentrée dans la pièce avec elle. Elle la jaugeait, écrivait des critiques sur elle dans un coin de sa tête et attendrait le bon moment pour faire une sorte de point bilan avec elle. Mais pour le moment, elle semblait mûre et prêtre à prendre son poste. Oh que oui.

L'attitude de la jeune femme était celle d'une gamine devant sa mère qui se rebelle alors que celle ci essaye de lui inculquer quelque chose, elle se sentait des de suite agressée et elle voulait prouvée qu'elle était capable de prendre des décisions seule, comme une grande. Elle aurait une grosse surprise quand elle se rendrait compte que elle avait tord. Elle s'énervait pour un rien, Andrastée avait juste exprimée une possibilité de la chose d'un air tout à fait normale, et la nouvellement vampire prenait immédiatement la mouche avec ses grands air. Elle se déclarait libre hein ? Elle ne l'était pas.

-Je ne t'ai pas insulter et encore moins flouée, alors écoute moi bien, Gamine. Pour moi, tu ne sais absolument rien de la vie, et tu ne pige pas la moindre chose aux relations humaines. A part Roxo je ne pense pas que tu ai rencontré grand monde, et je pense que ça devrais changer. Tu prend la mouche pour une simple phrase normale. Et ça semble être la fin du monde pour toi.

Elle se redressa de toute sa taille, semblant grandis et menaçante.

-Quand a ta connerie de chienne ou esclave. Quand ai je dis ça ? Est ce qu'a un moment tu arrêteras de toute prendre pour toi même, ou ton cerveau à atteint un tel degré d'égoïsme que tu en oublie tout pour te concentrer sur le, sois disant, moindre affront que l'on te fait ? Roxo, Roxo et Roxo. Et tu parles de libérté ? Tu viens de prouver le contraire en parlant ainsi de mon fils. Je crois que tu ne l'as pas bien cerné, et encore moins que tu le comprenne vraiment. Voila pourquoi je t'ai demandé ce que tu sais des coutumes de Sholat. Et encore plus, de celles des Sombresang. Tu ne sais rien de notre famille et de son histoire n'est ce pas ? Alors, vu que Roxo, Roxo, Roxo sait tout et t'expliques tout, pourquoi n'irais tu pas lui demander ?

Un immense vol de corbeaux apparut soudainement, et moins de 10 seconds plus tard, la pièce était vide.