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 Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette]

 
Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Dim 27 Oct - 12:42
Nyladriël "Nyl" Aglaopé

 Agressive, arrogante, colérique, rusée, futée, presque fourbe, trop confiante, fière, loyale, fidèle, grande séductrice, autoritaire, sévère, droite, exigeante, perfectionniste, parfois vulgaire et crue, franche, égoïste, protectrice, vive, bornée, courageuse... Voilà un court résumé de son caractère. Vous l'aurez compris, la Dame n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Obéir ? Pff. Ce mot, ça fait bien longtemps qu'il a disparu de son vocabulaire. Même à ses supérieurs, elle oserait montrer les crocs. Et parfois, même celui à qui elle voue une loyauté sans égale et qu'elle a laissé la dominer, se verra être la cible de ses caprices et crises de colère à en faire fuir même le plus courageux des combattants.
Information
Surnom  Nyl'/ La lame Vengeresse.
Âge : Vingt-et-un ans, née le 26 du mois de Vennà.
Nationalité : Terre
Profession : Tueuse à gage. Tuer, c'est bien. Mais si on est payé, c'est mieux !
Camp : Indépendante, l'assassine joue sur les deux tableaux en son propre intérêt.
Noblesse : Aucun.
Croyance : Aucune. Elle croit en elle-même, c'est tout.
Famille : Aucune.
Race

Lycan.




Caractère


"Un vrai démon !"

Détestable, insupportable... Tellement que vivre avec elle à peine une journée vous pousserai à vous suicider. Nyl' n'est certainement pas la personne la plus aimée du pays. C'est tout le contraire, elle se rapprocherait plus de la personne la plus détestée. On adore la haïr et on a horreur de l'aimer. Parce qu'elle n'est faite que de sombres défauts, parce qu'elle n'est pas faite pour être adorée, parce qu'elle n'a jamais voulu être aimée, de toute façon. Nyl', c'est le Cerbère qui garde les portes de l'Enfer, Nyl', c'est le Chien du Diable en personne, Nyl', c'est toute l'horreur humaine réunit en un seul être. Et elle ne se changerait pour rien au monde...

Agressive, notre Lame Vengeresse préférée est sans arrêt entrain d'agresser les gens. Pourquoi ? Parce qu'ils ont osé la regarder de haut en bas ou de chuchoter une chose en la regardant. Elle a des crocs, oui, et elle les montre très souvent...
Jeune femme arrogante regarde le monde avec dédain, avec ce regard hautain qui vous pousse à la haïr. Elle vous est supérieure, son regard vous le prouve. Marchez lui sur les pieds et elle vous les arrachera avec ses dents. Rabaissez la et elle vous enterrera vivant tellement profond que vous n'aurez d'autre choix que de rejoindre Nayris en son monde mortuaire. Blessez la et elle vous tuera lentement et de façon à ce que ce soit tellement douloureux que vous la supplierez de vous achever maintenant. Non, il n'existe personne qui puisse être supérieur à cette perle noire. Personne. Pourquoi ? Parce que ceux qui ont persévéré après avoir perdu leurs pieds ont tous finit sous terre, une pierre gravée à leur nom au dessus de leur tête arrachée. Et Nyl', Nyl' elle se vante. Elle se pavane, elle montre son arrogance sans limite, elle crache aux pieds des autres, même aux pieds des Grands de ce monde. Et on ne peut rien lui dire, parce qu'elle fait comme-si elle n'entendait rien et recommence deux moins plus tard. C'est comme une enfant, mais une enfant dangereuse.
On craint ses crises de rage, à la belle demoiselle, car, on le sait, une femme en colère n'est jamais très bon, mais une Lame Vengeresse en colère est doublement moins bon. Nyladriël, elle est très facile à énerver, elle s'énerve pour un rien, parfois, elle ne sait même pas pourquoi elle devient furieuse. Mais lorsque la colère la gagne, elle devient un véritable monstre. Son vocabulaire n'est plus fait que d'insultes, elle attaque sa cible avec des mots et des propos crues, blessants, péjoratifs au plus haut point. Puis, si elle est vraiment furieuse, elle devient violente. Oh... Elle ne vous donnera pas une simple claque, non... Elle serait capable de vous tuer si vous ne cessez pas de l’agacer. Nyl', son genre à elle, c'est de faire voler en éclat tout ce qui lui passe sous la main, de détruire tout un village s'il le faut, de frapper jusqu'à ce qu'on ne puisse plus se reconnaitre lorsque son regarde dans la glace, de tuer si nécessaire. Elle est incontrôlable. Et pire que ça; elle est imprévisible. Alors on essaye de l'énerver le moins possible. Chose qui n'est pas des plus faciles puisque la demoiselle est d'une grande susceptibilité et est très facile à froisser. Oui, elle prend tout mal. Même les gentilles remarques. On ne peut rien lui dire, je vous l'ai déjà dit.
Intelligente, rusée, futée, elle en devient presque fourbe. Elle fouine, elle trouve et elle frappe. Sans que vous ne le sachiez, elle est capable de trouver votre point faible et de donc prédire votre fin puisque ce sera elle qui vous mènera jusqu'à cette dernière... Elle est redoutable lorsqu'il s'agit d'établir une fine stratégie efficace. Elle sait mettre toutes les chances de son côté, ça la réussit toujours. Tout lui réussit.
Cependant loyale et fidèle, elle n'est pas du genre à laisser tomber un ami malgré son grand égoïsme. Cependant, elle n'offre pas sa loyauté et sa fidélité à n'importe qui, non, elle l'offre seulement à celui qu'elle juge apte à la diriger. Une personne qui pourra bien se vanter d'avoir sous ses ordres une telle jeune femme insupportable... Bon, il n'est pas rare qu'elle ouvre quand même sa grande bouche...
Sévère, droite, exigeante, autoritaire et perfectionniste, elle ne laisse pas de place à l'erreur dans son monde. Elle est aussi sévère et exigeante envers elle-même qu'avec les autres. Elle refuse de commettre la moindre erreur.
Protectrice, La Lame Vengeresse est tout de même capable d'aimer, d'apprécier, de se lier d'une quelconque façon avec une personne et si elle vient à apprécier cette dernière, elle sera de ceux qui sont près à donner leur vie pour l'être cher. Protéger ses proches est carrément un devoir pour Nyl'. Et elle n'y manque jamais. Ou du moins, rarement. On peut compter sur elle.

La jeune femme a aussi des ambitions dans la vie qu'elle garde secrètes. Si elle en a honte ou simplement parce qu'elle préfère garder ça pour elle, personne ne le sait.

Elle n'a qu'une crainte, commettre une erreur fatale qui la mènerait à sa fin. C'est pour cela qu'elle se met autant la pression pour être parfaite dans tout ce qu'elle fait.

Physique
 
"Trop jolie pour être aussi désagréable..."

Une silhouette svelte et élancée, La Lame Vengeresse est faite toute en finesse. Finement musclé, son corps athlétique, lorsqu'il vous est montré, témoigne des heures passées à s'entraîner durement. Le teint pâle, presque nacré, on se demande souvent si elle a déjà vu le soleil...

La jeune femme porte les cheveux longs et tressés sur quelques mèches. Ils sont d'un blond couleur blé avec quelques reflets plus clairs et semblent plutôt épais. Il n'est pas rare qu'elle y glisse quelques ornements histoire de... Nyladriël possède des yeux magnifiques. Ils sont d'un bleu peu commun, un bleu presque fluorescent et ses pupilles sont fendues lorsqu'il fait jour. Des lèvres plutôt pulpeuses, des traits féminins mais aussi durs, un regard malicieux constant, presque malveillant. Le plus souvent, elle revête une longue robe en cuir fendue des deux côtés qui laisse donc apparaître ses longues jambes, une dague est accrochée par un sanglons autour de sa cuisse droite et quelques autres sangles sont présentes sur son buste, notamment pour tenir la fourrure qui recouvre un côté de son épaule gauche. Elle cache pas mal d'armes blanches sous cette fourrure, une vraie caverne d'Ali-Baba !

Sous forme hybride, soit à demi humaine et à demi lupine, Nyladriël mesure aux environs des deux mètres. Son dos est vouté, son corps recouvert d'une fourrure néanmoins plutôt fine, ses pieds prennent alors l'apparence de grandes pattes d'environ trente centimètres chacune de même pour ses mains et possède de grandes et longues griffes. Son visage, bien qu'il ne soit plus vraiment propre à être nommée ainsi, devient nettement plus effrayant, voire terrorisant. Ses crocs sont très visibles et vraiment très angoissants... Disons qu'ils ne donnent pas vraiment envie d'agacer la demoiselle...

Puis, pour terminer, sous forme lupine, elle a tout du loup de base mais en bien plus imposant et un poil plus angoissant. Son pelage est d'un gris très foncé presque noir.
Capacités
Armes : Une Hallebarde plutôt impressionnante ainsi qu'un Labrys. Elle sait également manier diverses armes blanches faciles à dissimuler.
Pouvoirs : Elle peut prendre une forme hybride, mi-humaine  mi-lupine, et prendre une forme complètement lupine. Ses sens sont également accrus, elle possède une capacité de régénération plutôt élevée et une force bien plus haute que la moyenne par rapport à un humain.
Familier : Un Paon commun bleu du nom de Cyanure.
Artefact : Une aquasphère dont elle prend grand soin qu'elle porte comme bague.
Autre : Elle possède une amulette qu'elle a trouvé il n'y a pas si longtemps dans les plaines Mystiques, elle ne sait pas encore si celle-ci a des propriétés magiques ou non.
Histoire


Nyladriël…

Je suis si heureuse, si contente… Je pleure tellement l’émotion est forte. Nyladriël est venue au monde. J’avais si peur que comme les deux précédents, elle ne voit jamais le jour… Qu’encore une fois, mon enfant meurt avant même d’avoir eu le temps de vivre parmi nous. Mais Nyladriël est bien là, dans mes bras. Je la serre fort contre moi, je l’embrasse, je l’aime tellement. C’est mon trésor. Ma fille, cette si petite chose tellement fragile… J’ai bien cru que je ne pourrais jamais la tenir au creux de mes bras. J’ai eu si peur, si tu savais… Et lui qui n’est pas là, lui qui n’est plus là… Mais plus rien ne m’importe, elle est là maintenant. Et elle est encore là pour longtemps, ma chère enfant. Elle me regarde, ses grands yeux bleus ouverts au maximum comme pour être sûre de bien me voir. Elle a les yeux de son père… Nul doute qu’elle fera une bien jolie jeune femme plus tard… Elle ne tarde pas à pleurer, m’alarmant ainsi qu’elle a faim et qu’elle aimerait bien se rassasier. Je la nourris donc et je l’observe se calmer, ses yeux d’un bleu si vif ne sachant pas quoi fixer, regardant tout autour comme pour ne rien rater.
Elle s’est endormie, elle est si jolie… Je l’allonge dans son lit puis vais m’assoir sur une chaise, entamant un livre en attendant avec peu d’espoir le retour de mon mari.

Mémoires de Mélaine Aglaopé, 26 du moins de Vennà de l’an 92.

Journée fleurissante…

Aujourd’hui j’ai décidé d’emmener Nyl’ se balader avec moi et Dracos, mon beau-frère. Nous sommes très proches lui et moi, surtout depuis que mon mari a disparu lors de la chasse. S’il reviendra un jour… Je n’en sais rien, mais j’ai arrêté d’espérer. Toujours est-il que Nyl’ semble très emballée à l’idée d’aller se balader dans les champs de fleurs du village. De plus, elle n’a pas vraiment d’amis au sein de notre petite commune… Oh, elle n’est pas méchante… Juste un peu… Insupportable, dirai-je. Mais il a bien longtemps que j’ai cessé de lui faire la morale là-dessus… Elle n’écoute rien, cette enfant diabolique ! Et puis, pour dire vrai, je l’aime bien comme ça. Elle me ressemble. Et retrouver une part de moi dans cette enfant qui est le portrait craché de son père me fait le plus grand bien.
On s’est donc rendu, tous les trois, dans l’un des grands champs de fleur si célèbres de notre village. Par chance, il fait beau et la chaleur est douce et non insupportable. Et on a également l’honneur de voir parmi les fleurs quelques petits lapins, oiseaux, papillons et autres petites bestioles aussi mignonnes que sublimes. Alors que Nyladriël se met directement à gambader à droite à gauche sous mon œil attentif, Dracos me rejoint, s’asseyant à mes côtés contre un vieux chêne centenaire. Voir ma fille s’amuser autant me fait sourire. Je la regarde, ses cheveux blonds comme le blé volant au vent alors qu’elle court sans regarder devant elle après les papillons, essayant parfois d’attraper des oiseaux puis tombant au sol en faisant une roulade magistrale avant de se relever tout sourire et de crier « Je vais bien ! » puis de repartir toujours aussi tempétueuse à travers les herbes hautes, les coquelicots et les violettes. Si seulement il avait pu voir ça… Sa fille si rayonnante…
Elle arrive soudainement vers nous, complètement paniquée, un paon dans ses bras. Puis elle me dit : [b]« Maman ! Maman ! Ce zoiseau est blessé ! Faut le soigner ou il va être mort ! »[b] Sa façon de parler me fait rire, elle a encore un peu de mal à s’exprimer dans une langue correct, mais elle a encore le temps d’apprendre… Elle n’a que quatre ans, après tout. Puis, voyant que je ris et que son oncle m’accompagne dans mon fou-rire, elle se met à taper du pied, partant dans une colère noire. J’ai l’habitude de ses crises de nerfs, et je trouve ça simplement trop mignon… Qu’elle s’énerve parce qu’on rit à la place de l’aider à soigner ce pauvre animal, je veux dire. Autrement, ses crises ne font absolument pas rire. On s’arrête donc de rire alors que Nyladriël en est presque à pleurer puis on pose le bel oiseau au sol, observant de plus près sa blessure. Une simple égratignure. Elle nous a fait tout ce cirque pour une simple égratignure. Je vous jure… Néanmoins, je prends tout de même la peine de fabriquer un bandage, si on peut appeler ça comme ça, à l’aide de quelques feuilles que je pose sur la plaie. Et Nyl’ redevient vite joyeuse tandis que l’animal se remet sur ses deux pattes, nous offrant sa plus belle roue digne du plus majestueux des paons. Nyl’ passe le reste de la journée à jouer avec le paon et à faire des couronnes de fleurs avant de revenir me voir au moment de partir, un petit paon sur les talons, me faisant sa tête de chien battu pour que j’accepte de ramener ce paon à la maison. Paon qu’elle a déjà baptisé Cyanure… Charmant comme prénom…

Mémoires de Mélaine Aglaopé, 18 du moins de Telniss de l’an 96.

L’œil rouge et l’Archidémon…

Le ciel devient sombre, tout le peuple est en panique, tout le monde est effrayé. Une éclipse ? Certainement pas. Un œil rouge apparaît alors dans le ciel, un œil gigantesque et terrorisant. Un œil inspirant le mal… Je suis à ma fenêtre, Nyladriël se tient à mes côtés, fixant également cet œil étrange qui se tient dans le ciel, une main tenant fermement ma manche. Elle a peur. Dracos débarque chez nous, complètement essoufflé à cause de sa course. Dans le village, personne ne sait le pourquoi du comment de l’arrivée de cet œil dans le ciel de Terra. Un mystère complet qui nous angoisse énormément. Je vois tous ces gens qui hurlent qui crient… Mais pourquoi ? Il ne se passe portant rien mis à part cet œil qui nous regarde du haut de son observatoire qu’est le ciel sombre et obscure de Terra. J’ai peut-être parlé trop vite. J’entends certains croyants parler d’une faille entre deux dimensions, d’un certain Zelphos, grand magicien, d’un démon… Un démon ? Y a-t-il vraiment un démon, là-haut, dans le ciel ? Ou peut-être est-il justement dans cette faille… Toujours est-il que le village ne se calme pas, on continue de hurler notre panique tandis que certains se mettent à prier et que d’autres se mettent à sourire en déclarant haut et fort que Zelphos tout puissant est parvenu à ouvrir la faille. Et nous, nous on reste à notre fenêtre et on se pose des questions sur l’avenir de Terra.

Mémoires de Mélaine Aglaopé, 15 du mois de Nelnurr de l’an 100.

La morsure qui changera tout…

Le ciel est conquis, les nouvelles fusent à travers le village. Plus de 10 mille morts, femmes et enfants majoritairement. Une bataille qu’on a baptisé « la Bataille des Larmes » tant ces dernières furent versées à l’annonce de la victoire d’Aile Ténébreuse et des si nombreuse victimes. Notre peuple, celui de Terre, craint son tour. Va-t-il arriver demain, ou bien dans dix ans ? Personne ne le sait, on ne peut le prédire et c’est ce qui nous angoisse le plus. Je me rends chez Dracos, nous avons décidé d’une chose tous les deux en rapport avec Nyladriël. Dracos est un lycan, il m’a proposé de mordre Nyl’ pour la transformer. Il dit que c’est plus sûr pour Nyladriël de se transformer plutôt que de rester humaine. Les humains sont trop vulnérables et vu les évènements, Nyl’ risquerait de ne pas atteindre sa majorité. Alors je suis d’accord, je l’emmène donc chez son oncle, elle ne sait rien de ce qui va suivre.
On l’assoit sur une chaise, on la rassure, Dracos se transforme. Nyladriël n’a pas peur, elle est intriguée, elle savait déjà qu’il y avait des êtres comme lui dans notre monde, mais elle n’en avait encore jamais vu. Elle posa sa main sur le bras de son oncle qui est sous forme lupine, elle le caresse, elle sourit, elle est rassurée… Néanmoins, elle me demande tout de même pourquoi il est comme ça. Qu’est ce qu’il est vraiment, pourquoi elle est là. Je lui explique tout, elle accepte une fois que je lui assure que ce sera sans douleur. Elle est consciente que son humanité va s’envoler, mais elle est aussi consciente que ce sera bien mieux ainsi. Alors il remonte sa manche et il enfonce ses crocs dans ses bras aussi profondément qu’il le peut, jusqu’à atteindre une artère pour être sûr que la transformation soit efficace. Sur le coup de la morsure, Nyladriël sursaute un peu en émettant un léger couinement mais ne sent effectivement rien par la suite, étant complètement détendue comme on le lui a demandé. Cela dur quelques minutes, vingt, pour être précise. Puis Nyladriël se plaint d’avoir chaud d’un coup, signe que tout à fonctionné correctement. Dracos retire alors ses crocs du bras de Nyl’ et reprend sa forme humaine. Il me conseil de m’éloigner au cas où l’instinct de Nyl’ se réveillerait trop brusquement. Je m’exécute. Nyl’ ne semble pas tellement désorientée, elle se met simplement à grogner sans le vouloir alors qu’elle s’apprêtait à râler à cause du fait que les gens étaient trop bruyants, que Dracos respirait trop fort. Puis elle se met soudainement à renifler l’air avant de nous sortir d’un air tout à fait naturel : «Y a une souris sous l’canapé ! J’en suis sûre ! » et elle se jette sous la canapé, en ressortant une souris qu’elle tient par la queue, un grand sourire aux lèvres avant de me déclarer qu’elle a envie de manger de la viande.

Mémoires de Mélaine Aglaopé, date non renseignée de l’an 103.

Apprentissage et laçons…


An 108, j’ai bien grandis. J’ai maintenant seize ans et j’apprends encore tout ce qu’il faut savoir sur les lycans, ma race à part entière depuis mes onze ans. Dracos veille sur moi, il m’apprend tout, il m’emmène parfois voir la meute du village lorsque je me sens horriblement seule, même si ma mère est toujours là, elle est lasse et ne fait plus rien avec moi. Alors je passe mes journées dehors à apprendre à chasser, à traquer, à tuer… Si je me débrouille comme une chef en matière de chasse et de traque, je ne me suis encore jamais servit d’une arme… J’ai donc demandé à Dracos de m’enseigner cet art que l’on se doit de maîtriser si l’on veut survivre sur Terra. Parce qu’AT est sans pitié, parce que nous sommes sans pitié. J’apprends donc à me servir d’une Hallebarde et d’un Labrys, deux armes que j’affectionne tout particulièrement de par leur air intimidant. Certes, elles ne sont vraiment pas faciles à dissimuler… Mais elles ont l’air plutôt efficace. Ainsi, Dracos m’emmène  m’entraîner dans la forêt afin de ne déranger personne. Je me suis d’abord exercée à la lance puise que la Hallebarde est une lance surmontée d’une hache. C’est bien beau de savoir couper du bois à la hache, mais une Hallebarde ne sert pas à couper le bois… J’y passe donc quelques heures, à perfectionner la trajectoire de la lance, à viser, à mettre la bonne puissance dans mon bras lorsque je pousse la lance… Et j’ai rapidement mal au bras aussi… Mais mon cher oncle me hurle de continuer, ce que je fais même si je ronchonne parfois. Pour ne pas dire énormément. D’ailleurs, je crois bien qu’un cette seule journée, nous avons plus passé de temps à nous disputer parce que je ne voulais pas lui obéir plutôt qu’à discuter théorie des armes… Puis est venu le tour du Labrys, je ne suis passée par aucune autre arme que celle-ci puisque c’est une hache mais à double tranchant. Bon, il est peut-être un peu plus lourd que la hache mais bon… Cette fois-ci, je passe encore quelques heures de plus à frapper dans le bois avec toute ma force, à défoncer sauvagement de pauvres arbres qui n’ont rien demandé et à hurler après mon oncle lorsqu’il m’ordonne de faire mieux ci ou ça… Toujours est-il qu’il a tout de même été impressionné de la sauvagerie que je pouvais mettre dans mes coups. Finalement, l’entraînement c’est terminé sur le lancé de shurikens et de couteaux. Il m’a d’ailleurs offert une dague qui avait appartenu à sa première femme « grande guerrière », disait-il. Puis on a parlé pas mal de temps des différentes armes blanches, des choses utiles à savoir dessus. J’ai vraiment adoré cette journée, même si Dracos me court parfois sur le haricot, pour ne pas être trop vulgaire. Je n’en ai sûrement pas finit avec ces entraînements puisque mon oncle adoré me donne rendez-vous demain après-midi pour d’autres leçons… Peut-être même qu’on ira chasser juste après. Tiens, ça me rappelle ce jour où je suis allée chasser avec la meute du village et où Cyanure, mon familier depuis mes quatre ans, m’avait suivit… De toute façon il me suit partout maintenant. Bref, le pauvre avait passé la journée à courir comme un fou pour éviter de se faire croquer par les autres lycans ! C'était vraiment drôle !

Mémoires de Nyladriël Aglaopé, 29 du mois de Vennà de l’an 108.

On prend mon village puis on prend ma vie…

Les pays voisins se sont faits massacrés, nous restons un des derniers villages des Plaines Mystiques à tenir encore debout. Il fait sombre, la nuit est tombée depuis au moins quatre bonnes heures. Nyladriël n’est pas là, elle est partit chasser avec Dracos, je suis seule à la maison. Ces derniers temps, voire ces dernières années, je passe le plus clair de mon temps assise à ma fenêtre à tricoter. J’attends que Nerhem revienne. Même si j’ai arrêté de me dire qu’il reviendrait le lendemain, je continue à l’attendre, je continue de penser qu’il va se pointer, tout sourire, un faisan dans les mains. Il n’est pas le seul à avoir disparu, la majorité des hommes du village ne sont pas non plus revenu de cette grande chasse. Ici, chaque année, en automne, se tient la Grande Chasse. Les hommes partent pendant environ deux mois chasser à divers endroits de Terra et reviennent les bras remplis de bonne nourriture pour ainsi célébrer le Grand repas des chasseurs. Une tradition qui date de plusieurs années, voire siècle dans notre petit village des Plaines… Mais voilà cela fait dix-neuf ans qu’ils sont partit. Le village ne s’inquiète plus, on ne fait rien pour les retrouver, persuadés que c’est déjà trop tard. Je le pense aussi, mais je continue quand même de penser que mon mari a pu braver les flammes, les cendres, la glace le vent et les tourments et qu’il finira par revenir un jour…
Il n’y a pas un bruit dans la commune, pas même un souffle ne se fait entendre. La nuit nous fait peur maintenant, l’obscurité nous angoisse. Toujours à ma fenêtre, j’observe une femme, ma voisine d’en face, sortir de chez elle pour prendre l’air. Elle doit sûrement avoir de fortes nausées, elle est enceinte de jumeaux et en est à son huitième mois, environ. Je la regarde poser sa main sur son ventre bien arrondi et souffler lentement pour faire fuir cette envie de vomir si désagréable. Je souris, ça me rappelle tant de choses… Puis, soudainement, elle se fait transpercer la gorge par une flèche. Je pousse un cri d’effroi, mes mains se plaquant sur ma bouche alors que je me recule brutalement, butant contre la commode. Alertés par mon cri, son fils ainé et sa petite dernière sortent tous deux de la maison, découvrant avec horreur leur mère allongée sur le sol. L’enfant se met à pleurer alors que son frère n’ose même pas bouger. Le signal du départ a été annoncé, les troupes d’AT débarquent dans le village, tuant au passage tous ceux qui avaient le malheur de se trouver sur leur route. Les gens crient, s’affolent, on vole tous leur bien, on pille les boutiques, on fait voler en éclat les charrettes qui contenaient les fruits et les légumes, on brûle l’église et les bâtisses… On massacre notre village. Voilà que la Terre est conquise après avoir complètement soufflé ce petit village qui était en fin de liste des villes à faire exploser avant de conquérir Sen'tsura et donc la Terre.
Je suis dehors, je ne bouge pas, je regarde les flammes engloutir les maisons… je me fais bousculer par les habitants paniqués… Je n’ai pas le temps de réagir qu’un homme massif dont le front est surmonté de deux grandes cornes m’assène à la tête un violent coup de masse d’arme. Je tombe à terre, prise de douleur, presque morte, certainement. J’ai l’impression de sentir mon crâne se briser, je ne suis même pas capable de hurler… Je sens mon sang couler le long de ma tempe jusqu’à mon cou, je n’ai pas la force de me relever, je sais déjà que le coup a été trop bien placé pour que j’ai une chance, même minime, de survivre. J’ai fais bien attention de garder mon cahier dans lequel se trouvent mes mémoires dans mon manteau, je les garde toujours sur moi. Même si me relever n’était plus envisageable, j’ai trouvé, je ne sais où, la force d’écrire quelques ces quelques dernières lignes en trempant ma plume dans mon propre sang, l’encre me manquant. Nyladriël, si tu lis ceci, c’est que tu es revenue. Malheureusement, je ne suis plus de ce monde. De même que notre village. Je te demande, je t’ordonne, de quitter ce pays. Voyage, tant que tu le peux encore. Ne soit le maître que de toi-même, ne te laisse guider que par tes propres choix, ne laisse personne te mener à ta place… Va-t’en, tout simplement. Tu n’as plus rien à faire ici, il est temps de partir. Et si un jour, au cours du ton voyage, tu venais à rencontrer ton père, dis lui que je l’ai attendu toutes ces années… Tu verras, il te reconnaitra.
Je t’aime.

Mémoires de Mélaine Aglaopé, nuit du 3 du mois de Nadrillà de l’an 110.

Il est temps de partir…


Nous sommes en course, nous avons été avertis de la situation du village. Et je m’inquiète énormément pour ma mère. Je cours aussi vote que je le peux, j’ai même adopté ma forme lupine pour ça… Mais je n’arriverai pas au village avant l’aube… J’espère qu’elle va bien. J’espère qu’ils vont bien…
Nous arrivons au village, le ciel est orangé, le village est recouvert de cendres. Il n’y a que cela partout, le bois bâtisses est noir, complètement carbonisé… Des tas de corps jonchent le sol dont des femmes et des enfants que les quelques survivants couvrent et amènent plus loin afin de préparer les tombes. Mais je ne vois pas ma mère. Je reprends forme humaine et je cours, m’affolant comme jamais, tenant de repérer l’odeur de ma mère. Ce que je ne tarde pas à faire. Sauf que c’est son sang que je renifle. Je remonte la piste jusqu’à elle et je la trouve, là, adossée contre un mur, les yeux figés dans une expression de douleur, la tête ensanglantée… Elle tient contre elle un petit cahier. Un  cahier que je reconnaitrai entre mille, celui dans lequel elle rédige ses mémoires.
Je me jette auprès d’elle et, même si je sais que son cœur s’est arrêté, je tente de la réveiller. Je la secoue, lui hurle de me répondre… Puis Dracos pose une main protectrice et tendre sur mon épaule et, sans même prononcer un mot, me  fait comprendre que ça ne sert à rien. Je me mets alors à pleurer toutes les larmes de mon corps, serrant ma mère tout contre moi.
Finalement, je me saisis de ses mémoires et en lit la dernière page qu’elle a écrit de son propre sang… « . Nyladriël, si tu lis ceci, c’est que tu es revenue. Malheureusement, je ne suis plus de ce monde. De même que notre village. Je te demande, je t’ordonne, de quitter ce pays. Voyage, tant que tu le peux encore. Ne soit le maître que de toi-même, ne te laisse guider que par tes propres choix, ne laisse personne te mener à ta place… Va-t’en, tout simplement. Tu n’as plus rien à faire ici, il est temps de partir. Et si un jour, au cours du ton voyage, tu venais à rencontrer ton père, dis lui que je l’ai attendu toutes ces années… Tu verras, il te reconnaitra.
Je t’aime. » Je me relève, le visage humide de par les larmes, et je fourre le petit cahier dans ma besace avant de rabattre la capuche de ma cape sur mon visage. Je jure que je vengerai ma mère… Je jure que son assassin finira par payer… Je jure que je le tuerai de la lame de mon Labrys.
Ainsi, je m’en vais et me sépare de mon oncle afin d’entamer mon voyage et de retrouver et mon père et l’assassin de ma mère. Même si je devais passer ma vie à le chercher, je le retrouverai et le tuerai. C’est comme ça que j’ai choisi de devenir tueuse à gage… Je finirai sûrement par retrouver ce monstre, qu’un contrat soit déposé sur sa tête ou non. Je me perfectionnerai tellement dans l’art de tuer, qu’il ne pourra m’échapper.

Mémoires de Nyladriël Aglaopé, le matin du 4 du mois de Nadrillà de l’an 110.

Aujourd’hui…

L’an 113, cela fait trois ans que je voyage à travers Terra sans me poser à un endroit précis. Je ne reste jamais au même endroit, j’ai une mission à accomplir. Voire deux. Je recherche désespérément mon père, des connaissances qu’il aurait pu avoir et qui auraient pu me parler un peu de lui… Et j’attends de retrouver le meurtrier de ma mère. Je suis patiente, il verra quand je l’aurai retrouvé… Dix ans, peut-être vingt ou même toute ma vie, je n’en ai que faire. Tout ce qui m’importe, c’est de me venger. D’ailleurs, en ville, on me surnomme « La Lame Vengeresse »… Et cette lame a déjà fait couler tant de sang sans qu’il ne soit jamais le bon… J’ai d’ailleurs décidé de rejoindre la Congrégation de la nuit, une guilde d’assassins. Qui sait, peut-être même qu’on aura des informations sur mon père… Aussi, Aile Ténébreuse ne semble pas se fatiguer de provoquer ainsi le chaos dans le monde… J’ai eu vent de la prophétie… Nayris a l’air de tenir énormément à revenir parmi nous… Et puis les Rebelles, n’ont-ils pas marre de se battre ainsi face à cet Archidémon ? Quelle perte de temps… En tout cas, jouer sur les deux tableaux en mon propre intérêt ne peut m'être que bénéfique…

Mémoires de Nyladriël Aglaopé, date non précisée de l’an 113.



Dans la réalité

Âge : Hum... Si je dis, entre 13 et 150, quel âge puis-je avoir ? Bref, j'ai Seize ans et six mois si vous voulez tout savoir.
Avez-vous déjà fréquenté d'autres forums, si oui lesquels ? Oui, Neïdrhil, Ehphaëlya, Yuimen, Bellum Patronum... Et quelques quatre ou cinq autres.
Vos passions : J'adore écrire, lire et dessiner quand je n'ai rien à faire.
Votre avis sur le forum?   Je le trouve simplement génial !
Comment avez vous connu le forum?   Je ne m'en souviens plus. Rolling Eyes
Phrase fétiche : "Memento Mori" parce que, oui, je suis d'un rare pessimissme, non, je ne suis pas dépressive, mais je garde en tête que j'peux crever n'importe quand. Donc, je me souviens que je vais mourir.
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Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Dim 27 Oct - 17:41
Bienvenue parmi nous Very Happy

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Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Dim 27 Oct - 20:09
Bienvenue en effet jeune demoiselle

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Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Mar 29 Oct - 12:15
http://www.terramysticarpg.com/t1012-leandre
Une bien grande fiche ! Je m'en occupe dés que possible. =)

Léandre

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Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Mer 30 Oct - 23:52
http://www.terramysticarpg.com/t1012-leandre
Bonjour, bonsoir ! Je suis le modérateur en charge de ta fiche : Léandre, la belette !

Je ne vais pas faire ici de très longs commentaires, pour la simple et bonne raison que je n'ai presque rien à te dire. Ta présentation est agréable à lire, un peu trop longue à mon goût - je déteste les longueurs - mais fort bien écrite. Très peu de fautes d'orthographe, un petit problème de codage au début de ton histoire (des balises [b]), mais rien de bien inquiétant !

Passons donc à ton épreuve :

Citation :
Racontes nous en détail la première bataille, premier assassinat ou combat que ta personnage a vécu.
Bon courage ! Si tu souhaites des renseignements, n'hésites pas à m'adresser un MP !

Léandre

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Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Jeu 31 Oct - 16:47
J'te souhaite ben la b'env'ue.

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Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Ven 1 Nov - 12:01
Je me mets donc de suite à la rédaction de mon épreuve ! o/

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Nyladriël, "La Lame Vengeresse". [Belette] Sand-g10Sam 9 Nov - 21:37
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