- Quelqu’un vous a demandé il y a quelques minutes, j’allais monter vous prévenir.

Sunaï haussa un sourcil. Qui donc pouvait bien vouloir la voir ? Elle pensa à Arthadel mais repoussa l’idée à peine était-elle entrée dans sa tête : si son ami avait voulu la voir, il ne se serait pas gêné pour monter directement la voir sans même s’annoncer.
Le responsable de la taverne lui montra du doigt  un recoin de la salle qui n’était pas visible depuis le comptoir. Sunaï y jeta un bref coup d’œil avant de s’y avancer en soupirant. Elle qui voulait passer une journée tranquille, elle espérait qu’elle n’allait pas avoir de problèmes.

- On m’a dit que vous m’aviez demandée ? lança-t-elle à peine après avoir atteint le recoin de la salle. Faîtes vite, je n’avais pas prévu de m’attarder ici…

Elle supposait qu’on voulait lui demander ses services, elle n’avait pas caché qu’elle était mercenaire et les employés de l’auberge avaient pu parler d’elle. Elle le saurait bien assez vite.


[HRP : Je crois que j'ai un peu dépassé les 15 lignes max d'un RP court, mais bon, c'est ni vu ni connu ! :PEt j'ai évité de décrire ton personnage puisque je ne sais pas quel déguisement tu as choisi de porter ^^ Si jamais tu aurais voulu une autre approche, je peux toujours changer ]

- On m’a dit que vous m’aviez demandée ? lança Sunaï à peine après avoir atteint le recoin de la salle. Faîtes vite, je n’avais pas prévu de m’attarder ici…

- Vous êtes direct, j'aime ça. Déclarai-je en souriant. Asseyez vous, j'ai à vous parler de quelque chose qui pourrait vous intéresser. Renchéris-je

Je fis un signe de la main au barman au loin qui me regardait d'un air méfiant, il faut dire que ma tenue brigantine

image:

n'inspirait pas vraiment confiance, en plus je gardais ma main sur mon épée ce que le barman avait remarqué.

Mon interlocutrice voulant surement me connaitre, je décidai de me présenter, ne voulant pas trop me dévoilé je lui expliquait que j'étais tellement de personnes, que si je devais tous les cités, j'en aurais pour la journée, mais que sous cette forme elle pouvait m’appeler Agnos.

J'attendis un court moment pour laisser mon interlocutrice diriger mes paroles. Avant de commencé mon histoire

- Selon la légende, il existe un labyrinthe, gardé par des monstres terrifiants et regorgeant de richesses, je voudrais que vous m’aidiez à récupérer un objet qui m’intéresse beaucoup et qui se trouve dans le labyrinthe. Ah! Autre chose, si vous voulez savoir comment j'ai su pour le labyrinthe, je ne dirais rien car je n'ai pas envie de te mentir. Déclarai-je sans me départir de mon sourire.

- Vous êtes directe, j'aime ça. Asseyez-vous, j'ai à vous parler de quelque chose qui pourrait vous intéresser.


- Selon la légende, il existe un labyrinthe, gardé par des monstres terrifiants et regorgeant de richesses, je voudrais que vous m’aidiez à récupérer un objet qui m’intéresse beaucoup et qui se trouve dans le labyrinthe. Ah ! Autre chose, si vous voulez savoir comment j'ai su pour le labyrinthe, je ne dirai rien car je n'ai pas envie de te mentir.


- Eh bien, Agnos… Bien que je sois mercenaire, je n’accepte pas n’importe quel contrat seulement parce que je suis payée en conséquence. Plusieurs raisons peuvent m’amener à refuser une offre, et dans ton cas, ton histoire de labyrinthe… paraît peu réaliste, à moins que tu puisses m’apporter une preuve ou ne serait-ce qu’un indice que ce que tu avances n’est pas une simple croyance farfelue.

Sunaï avait abandonné le vouvoiement pour le tutoiement, ce qui pouvait passer pour un manque de respect, mais la mercenaire ne vouvoyait jamais quelqu’un qui était moins âgé qu’elle. Elle s’adossa avec désinvolture contre sa chaise tout en croisant les bras.

- Mais soit. Admettons que tu dises vrai et qu’il existe quelque part un labyrinthe qui regorge de richesses en tout genre, de monstres assoiffés de sang, et que tu sois capable de nous y conduire. J’ai l’habitude de travailler seule, et m’encombrer d’un garçon à protéger si toutes sortes de créatures peuvent nous tomber dessus… Il vaudrait presque mieux que tu me dises quoi chercher et que j’y aille seule. A moins que tu ne caches d’autres atouts dans ta manche, parce que je ne tiens pas à t’accompagner si c’est pour me trimballer avec un futur cadavre... En clair, de quoi es-tu capable ?

Sunaï laissa glisser son regard sur l’épée qu’Agnos portait à la ceinture. Savait-il bien se défendre avec ?

- Ah, autre chose. Que me donnerais-tu en échange de mes bons services ?

Cela faisait déjà beaucoup de questions, et Sunaï décida d’arrêter sa tirade ici. Elle planta son regard droit dans celui d’Agnos, lui démontrant qu’elle n’était pas là pour plaisanter. Qu’allait-il dire pour la convaincre ?


[HRP : Premier RP sur ce forum où je montre enfin toute l'arrogance de mon personnage ! :PHésite pas à t'énerver si c'est en accord avec ton personnage x) ]

Agnos soupira, après avoir écouté la longue tirade de son interlocutrice, personne ne lui faisait confiance, mais il faut dire que c'était normal de ne pas prendre aux sérieux un gamin de dix-sept ans parlant d'un labyrinthe légendaire rempli de richesses.

 Tout d'abord il tenta d'analyser les faits et gestes de la mercenaire en face de lui, elle était assise avec désinvolture et avait croisé les bras, selon lui, elle ne l'avait pas fait car elle était en confiance, mais plutôt parce qu'elle voulait lui montrer qu'elle était en position de force et qu'elle ne considérait pas son interlocuteur comme une vrai menace. De plus elle avait jeté un rapide coup d’œil à l'épée de son interlocuteur, elle devait sûrement se demander si Agnos savait se servir de son épée, maintenant elle le regardait droit dans ses yeux, sûrement pour lui montrer qu'elle était là pour affaire et non pour plaisanter. Selon son analyse Agnos avait en face de lui une personne confiante, froide, appliquée dans son travail et celle-ci ne le prenait pas au sérieux. Donc s'il voulait la persuader, il allait devoir se montrer convainquant et prouver qu'il n'était pas quelqu'un qu'on pouvait prendre à la légère.

- Pour le labyrinthe, tu peux demander aux gens des environs, selon la légende, deux statues de loups, se trouvent à son entrée, je connais son emplacement, une fois que tu verras le labyrinthe et les deux statues, tu sauras que je n'ai pas menti, si tu veux savoir de quoi je suis capable, je peux te rassurer, mon épée ne sert pas de décoration, tu peux aussi demander au barman, ce qui est arrivé aux bandits qui se sont pris à moi en me prenant pour un enfant sans défense. Au pire, si je suis un fardeau tu n'as qu'à me laissé mourir sans t'occuper de moi, en ce qui concerne l'objet malheureusement il me le faut absolument et je ne te fais pas encore assez confiance pour te laisser y aller tout seul. Enfin concernant ta paie, ce labyrinthe est remplis de trésors je te laisserais tout prendre sauf l'objet que je convoite.

- Très bien, déclara-t-elle soudain sans plus de tergiversations. Tu as de la chance, je suis de bonne humeur aujourd’hui. Conduis-moi là-bas, et je t’aiderai à trouver ton objet. J’ai déjà tout ce qu’il faut sur moi pour ce genre de quête, ajouta-t-elle en désignant l’épée à sa ceinture ainsi que quelques couteaux et sa sacoche contenant ses autres effets personnels, donc on peut partir tout de suite, à moins que tu n’aies quelques préparations à faire de ton côté. Dans ce cas, je peux t’accompagner ou t’attendre à un point de rendez-vous plus tard dans la matinée…

La mercenaire se leva alors, invitant le garçon à la suivre.

- Une dernière question, lança Sunaï tout en se dirigeant vers la sortie, dubitative. La façon dont tu appris l’emplacement de ce… labyrinthe, est-elle sûre ? Ou a-t-on des risques de tomber sur de mauvaises rencontres ?

Sunaï ne parlait pas des différentes créatures, mais bien de brigands et autres chasseurs de trésors. Après tout, s’il avait réussi à se renseigner sur ce lieu, pourquoi pas d’autres personnes ?

- Et si tu as d’autres renseignements concernant cet endroit, surtout ne te retiens pas, je préfère en savoir un maximum avant… Histoire de ne pas se retrouver avec de gros problèmes sur le dos et d’être bien préparée.

Sunaï attendit sa réponse ainsi qu’il lui montre la route à prendre, qu’il décide de partir tout de suite ou non. Elle avait peut-être paru soudain très rapide mais elle était prête, et il fallait avouer qu’au fond d’elle une étincelle d’impatience avait jailli. Si ce labyrinthe était réel, cela pouvait s'avérer très intéressant.

Agnos était vraiment heureux, sa longue tirade avait fait mouche, la mercenaire avait finalement accepté de l'aider, mais comme elle était curieuse, elle lui  avait encore posé plusieurs questions, mais il n'allait pas se plaindre c'était en partie à cause de ça qu'il l'avait choisi, il voulait être accompagné par quelqu'un qui avait l’esprit, aussi vif que lui, pour ce labyrinthe la force brute ne suffirait pas. Son interlocutrice, lui avait appris qu'elle était déjà parfaitement préparée pour l'aventure, décidément il avait vraiment fait le bon choix.

- Personnellement, je suis totalement prêt, je propose de partir sans plus tarder, déclara-t-il, il y a deux chevaux qui nous attendent à l'étable, chargés de vivres et d'objets qui pourront se révéler utile pour notre quête. En effet, Agnos était un aventurier intrépide, mais il n'en était pas à son premier donjon, et il avait acquis beaucoup d’expérience au fil du temps, du coup il était rare qu'il soit pris au dépourvu et il n'entrait jamais dans un donjon sans s'être parfaitement préparé. Cela pouvait paraître surprenant qu'il ait attelé deux chevaux, mais Agnos n'était pas modeste et depuis le début il était persuadé qu'il allait pouvoir convaincre son interlocutrice.

- Concernant, le labyrinthe, j'ai recueilli plusieurs informations, il est vraiment bien caché, dans la forêt mais j'ai déjà repéré les lieux, si tout se passe bien nous y serons dans deux jours. Sans vouloir paraître orgueilleux, vu le mal que je me suis donné pour retrouver ce labyrinthe ça m'étonnerait que quelqu'un d'autre l'est repéré, de plus j'aie détruit les pistes menant à cet endroit pour éviter que quelqu'un le retrouve, j'ai même vérifié que je n'étais pas suivi, concernant les monstres qui sévissent à l'intérieur, j'en sais très peu de choses, je n'ai pas réussi à soutirer cette information à temps. On pouvait lui trouver beaucoup de défaut, mais jamais quelqu'un ne lui avait reproché de ne pas être assez prudent, certains le traitaient même de paranoïaque, mais Agnos avait choisi d'être paranoïaque, plutôt que d'être trop confiant, dans le premier cas on avait de bonnes chances de devenir fou, mais dans le deuxième cas on avait de bonnes chances de mourir et Agnos préférait la folie à la mort

- Très bien, alors allons-y.


- Quel est l’objet que nous devons ramener ? demanda-t-elle tout en se préparant. A quoi ressemble-t-il ?

Agnos avait beau lui avoir parlé de l’importance de cet objet, il ne lui avait toujours pas dit de quoi il retournait.

- Ah oui… ajouta alors Sunaï avec un air narquois sans attendre sa réponse.

Elle s’éloigna de quelques pas, s’écartant des chevaux et se plaçant de façon à ne pas avoir d’obstacles autour d’elle dans un rayon de dix mètres. Elle attrapa alors la garde de son épée de sa main droite et sortit l’arme de son fourreau lentement, comme si elle voulait apprécier chaque seconde. Elle pencha la tête sur le côté avec un léger sourire pour Agnos, écartant légèrement les deux bras pour l’inviter à s’approcher.

- Avant que l’on ne parte, j’aimerais tout de même tester tes capacités à l’épée… Histoire de vérifier que tes dires de tout à l’heure n’étaient pas que des paroles en l’air.

Vu son jeune âge, elle était quasi sûre de lui être supérieure dans ce domaine, s’entraînant elle-même au combat à l’épée depuis presque dix ans. Mais cela lui importait peu, elle avait surtout rarement l’occasion de se confronter avec d’autres personnes à l’épée. Son ami Arthadel ne se battait presque jamais avec des armes, les seules fois où elle s’en servait étaient donc pour porter des coups fatals à des ennemis, ce genre de choses. L’idée d’un petit duel cordial ne lui était donc pas désagréable.

- Si je considère que tu n’as pas le niveau pour t’enfoncer dans un lieu infesté de bêtes en tout genre, je te le dirai franchement. Mais je ne suis pas ta mère ni ton amie, libre à toi ensuite de t’entêter à vouloir y aller ou non. Je t’aurai simplement prévenu.

Sans aucun avertissement et avec un petit sourire en coin arrogant, Sunaï lança alors l’assaut. Elle laissa volontairement une ouverture sur son côté gauche pour tester ses capacités d’observation et amorça un coup pour atteindre l’épaule du garçon, en y allant doucement toutefois. Elle n’avait pas l’intention de le blesser et utiliserait seulement le plat de sa lame. Mais même si elle n’avait pas utilisé toute sa force et sa vitesse, seul quelqu’un d’un minimum expérimenté dans le domaine pourrait avoir la capacité de contrer son attaque. Et elle était curieuse de voir les aptitudes de l’adolescent.

Agnos, soupira de bien être, enfin de l'air frais, il détestait les endroits clos, remplis de monde, vu sa paranoïa, il avait beaucoup de mal à ne pas tuer tout le monde. Ils finirent par arriver devant les chevaux, Sunaï, choisit rapidement un de ses chevaux et décida de s'en occuper, visiblement, pensa-t-il, elle avait l'air d'aimer les animaux, il fut brutalement tiré de ses pensées, par celle qui l'observait.

- Quel est l'objet que nous devons ramener ? Demanda-t-elle, tout en se préparant. À quoi ressemble-t-il ?

Agnos, allait lui répliquer que c'était secret, mais celle-ci ne lui laissa même pas le temps de répondre.

Elle, lui informa qu'elle voulait connaitre sa force et le provoqua en duel et se mit en position. Elle savait se battre, Agnos le savait avant même qu'elle sorte son arme, elle s'était placée, loin de tout objet qui pourrait la gêner, dos au soleil, et son corps était parfaitement positionné et avait un équilibre presque parfait. Ce n'était pas une débutante, et même s'il savait se battre à l'épée, sans ses armes habituelles, il avait peu de chance de gagner, Agnos le savait parfaitement. Elle sortit son arme lentement et regarda son adversaire avec un air remplis de folie, accompagné d'un sourire narquois, il en était sûr son adversaire, était folle.

Il avait l'habitude de ce genre de personnage, il allait devoir arrêter ce combat le plutôt possible, sinon ça deviendrait certainement dangereux pour lui. Il fut de nouveau sortis de ces pensées par les paroles de son adversaire.

- Si je considère que tu n'as pas le niveau pour t'enfoncer dans un lieu infesté de bêtes en tout genre, je te le dirai franchement. Mais je ne suis pas ta mère ni ton amie, libre à toi ensuite de t'entêter à vouloir y aller ou non. Je t'aurai simplement prévenu.

Elle attaqua aussitôt après, espérant surprendre son adversaire, mais Agnos était prêt, tout allait se jouer maintenant. Aussitôt, il remarqua une chose, elle n'était pas sérieuse, elle avait laissé une énorme ouverture sur son côté gauche et vu son niveau, elle avait certainement fait ça pour tester son talent d'observation, il remarqua aussi qu'elle attaquait avec le plat de la lame, définitevement, ce n'était pas un combat sérieux

Agnos, constata aussi que son adversaire n'allait pas à pleine vitesse, ce qui pouvait paraitre rassurant de prime à bord, mais même si elle n'allait pas à pleine vitesse, elle était quand même rapide, Agnos allait devoir agir avec célerité, s'il ne voulait pas finir avec un énorme bleu, il analysa, le regard de son adversaire, et déceela le fait qu'elle allait attaquer son épaule gauche. Il attendit, sortit son épée au dernier mouvement, et bloqua facilement le coup (intérieurement, il remercia son ancien maitre, qui lui avait forcé à apprendre à bloquer tout les coups connus et immanigineable en dégainant son arme), l'adversaire, devait surement être étourdit, car il avait bloqué l'arme avec beaucoup de force, il devait en profiter, il mena une contre attaque éclair, avec le plat de la lame, il n'avait pas l'intention de tuer son adversaire, en s'engouffrant dans l'ouverture que l'adversaire avait laissé, mais il s'arrêta, son adversaire loin d'être bête ne s'était pas laissé surprendre, et avait tenté une attaque circulaire avec son épée. Tout les deux avaient maintenant, leurs armes très proche du cou de leurs adversaires.

Agnos, lui adressa un franc sourire, rengaina son arme et partit en direction des chevaux.

- Allez en part en direction du labyrinthe. Cria-t-il, joyeux sans se retourner.

Son adversaire voulait juste le tester, il n'avait aucune raison de l'attaquer, alors qu'il avait arrêté le combat. Voilà ce qu'avait pensait Agnos en rengainant son arme. Il était joyeux, cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas battu sérieusement. Avec elle, il n'avait rien à craindre, les monstres n'allaient pas faire le poids contre elle.

- Allez on part en direction du labyrinthe.



- Je vois que tu étais bien informé, déclara Sunaï à l’intention d’Agnos, brisant le silence lugubre de la forêt. Maintenant, si tu ne souhaites toujours pas me décrire ce que tu cherches, je me contenterai de te suivre tout en te défendant des bêtes ou autres problèmes quelconques.

Sunaï trouvait légèrement absurde que le garçon ne veuille pas lui décrire l’objet qu’il cherchait, elle ne serait que plus inutile et ne pourrait pas l’aider dans sa recherche. Mais elle pouvait comprendre le manque de confiance qu’il avait envers elle, elle n’était pas la mieux placée pour faire la leçon à ce niveau-là.
- Bien… Je te laisse donc me guider à nouveau, ajouta Sunaï en tendant la main vers les statues de loup pour l’inviter à prendre la tête de leur expédition.

Elle avait ajouté cela avec un léger sourire railleur, se demandant s’il serait capable de trouver ce qu’il cherchait. Il faudrait désormais être prudent. Ces lieux sinistres ne lui disaient rien qui vaille.



[HRP : J'ai essayé vainement de ne pas trop m'éloigner des quinze lignes... Vainement... >.>
Si jamais le fait que j'aie fait une éclipse pour arriver directement à l'entrée du labyrinthe te gêne, je peux changer mon post ]

Agnos ne vu pas le temps passé et avant même qu'il s'en rende compte, il était arrivé à destination.

- Je vois que tu étais bien informé, déclara Sunaï à l'intention d'Agnos, brisant le silence lugubre de la forêt. Maintenant, si tu ne souhaites toujours pas me décrire ce que tu cherches, je me contenterai de te suivre tout en te défendant des bêtes ou autres problèmes quelconques.

Agnos ne lui répondit rien, ce qui ne sembla pas choquer, outre mesure, la mercenaire, qui ne semblait même pas se préoccuper de lui, qui était en train de vérifier son équipement.

- Bien... Je te laisse donc me guider à nouveau, ajouta Sunaï en tendant la main vers les statues de loup pour l'inviter à prendre la tête de leur expédition.

Elle avait un sourire railleur, et Agnos savait parfaitement qu'elle ne lui faisait pas confiance, elle se demandait toujours s'il allait retrouver ce qu'il cherchait. Il allait devoir encore la rassurer sur ses craintes le concernant.

- Avant d'entrer dans ce labyrinthe, je vais t'expliquer plusieurs choses, il a été construit il y a peu de temps pour un donjon, il date de l'hiver éternel, il est rempli de diverse et vairée créature, mais la plupart sont des Impis. Déclara-t-il, tranquillement en se dirigeant vers les statues.


Il se tut, pendant quelque seconde pour laisser la mercenaire le temps de diriger ses paroles et pendant ce temps-là, il regarda avec fascination les statues de loups, elle était très bien faite, on dirait des vrais loups prêts à se jeter sur les pilleurs de tombes.

Il faut savoir que selon la légende, si l'on veut entrer dans le labyrinthe, il suffit de déclamer une phrase et de répondre à l'énigme des deux loups, si on la loupe, nous mourrons. Déclara-t-il solennellement, avant de réciter la phrase.

"Ô loups gardiens, nous humbles créatures que nous sommes, nous te prions de nous laisser passer. "

Dès qu'il eut fini sa phrase les deux statues semblèrent s'animer.

[HRP : J'espère que ça te gêne pas de faire l'énigme, tu peux créer n'importe quelle énigme est répondre n'importe quoi, si t'en as envie ^^ ]

- Seuls passeront ceux qui avec audace répondront à notre énigme. Sagement nous attendrons une réponse. Si par hasard notre question vous laisse cois, vous avez libre choix de vous en retourner sans rien dire, nous vous laisserons partir. Si votre fortune vous tentez, et répondez correctement, pour vous offrir le passage nous nous écarterons. Si votre fortune vous tentez, et répondez une sottise, votre cœur nous mangerons.

Sur ces paroles, le loup qui venait de parler referma la gueule. Ce fut au tour du deuxième de parler :

- Je suis meilleur que Yehadiel, et pire que Nayris. Si on me mange, on meurt. Les pauvres en ont et les riches en ont besoin. Qui suis-je ?

Il s’arrêta, penchant la tête sur le côté pour observer Agnos et Sunaï. Celle-ci s’adossa à un arbre non loin d’elle presque avec indifférence. Si elle avait bien compris, s’ils proposaient une réponse fausse, ils les attaqueraient. La mercenaire avait une idée sur la question mais ne souhaitait pas la proposer tout de suite. Elle attendait le raisonnement d’Agnos à vrai dire. Les loups ne leur avaient pas interdit de parler entre eux n’est-ce pas ? Tant qu’ils ne s’adresseraient pas directement aux statues, ils pouvaient proposer tout ce qu’ils voulaient.

- Alors, cette énigme te plait-elle ? demanda-t-elle au garçon avec un sourire.

Les loups de pierre les regardaient avec une lueur mesquine. Sans doute se demandaient-ils s’ils avaient là leur prochain repas sous les yeux.

- Je suis meilleur que Yehadiel, et pire que Nayris. Si on me mange, on meurt. Les pauvres en ont et les riches en ont besoin. Qui suis-je ?

Agnos ignora les loups qui tentaient vainement de les effrayer, pour voir comment réagissait Sunaï, celle-ci semblait indifférente adossée à un arbre proche, elle aussi avait sûrement trouvé la réponse, Agnos était légèrement décut, il s'attendait à une énigme extrêmement compliqué qui allait mettre à mal ses capacités intellectuelles, mais à la place, il n'avait reçu qu'une énigme toute simple qui ne lui posait aucun problème

- Alors, cette énigme te plait-elle ? Demanda Sunaï au garçon avec un sourire.

- Pas du tout, elle est trop simple. S'indigna Agnos en soupirant.

Il se tourna vers les deux loups, leur jeta un regard noir, puis déclama sa réponse " rien n'est meilleur que Yehadiel, rien n'est pire que Nayris. Si l'on mange rien, nous mourrons. Les pauvres n'on rien et les riches ont besoin de rien, la bonne réponse est rien. "

Les deux loups, se regardèrent, sourirent, puis répondirent.

- Félicitation, esprit brillant, vous avez réussi, nous vous laissons rentrer.

À l'instant, où la dernière syllabe de la réponse des loups se firent entendre la porte en bois, qui gardait le dédale, s'ouvrit comme magie.

- Tu avais toi aussi trouvée la bonne réponse ? Voulut savoir Agnos qui était curieux, en tout cas, une chose était sur, Agnos était impressionnée par le sang-froid qu'elle avait eu face aux loups. Pas un seul, instant, elle avait perdu son calme. Agnos en était heureux, car plus le temps passait, plus il appréhendait ce labyrinthe, quelque chose lui disait que la traversée serait dangereuse, et  s'ils voulaient survivre, leurs sang-froid, se révélerait bien utile.

- J’étais arrivée à la même conclusion que toi, en effet… Maintenant, le plus dur est à faire. As-tu une hypothèse sur l’endroit où se trouve ton objet dans ce labyrinthe ? Au centre même, ou dans un des coins peut-être ?

Sunaï s’était mise à parler doucement. Pas aussi bas que le chuchotement, mais tout de même plus bas qu’un ton normal. Elle ne tenait pas à attirer toute une horde de monstres à leurs trousses à peine après être entrés dans les lieux. L’épée au poing, Sunaï avançait désormais doucement, guettant tout bruit, tout mouvement suspect. Elle ne prenait pas leur quête à la légère. Si au début cette mission que le garçon lui avait proposée lui avait paru loufoque et irréaliste, maintenant elle prenait les choses très au sérieux. Surtout après être entrée dans ce lieu lugubre, froid, sombre et brumeux.
Les deux aventuriers arrivèrent à un croisement. Sur le mur en face d’eux, deux flèches étaient peintes. L’une, rouge, indiquait la droite. L’autre, verte, indiquait la gauche. Sunaï s’arrêta un instant. Elle qui pensait que ce labyrinthe serait seulement infestés de monstres en tout genre, voilà qu’ils tombaient sur une sorte de nouvelle énigme ?

- Je ne pense pas que cela veuille dire grand-chose. C’est sûrement là pour nous perturber ou nous stresser… Sunaï haussa les épaules. Donc, au hasard, je prendrais bien à droite.

A peine avait-elle prononcé ces mots que le chemin de gauche se ferma soudain : un mur de pierre s’éleva du sol pour bloquer le passage. Sunaï jeta un dernier coup d’œil derrière eux pour mémoriser les lieux et pouvoir ressortir au retour, puis avança. Ils arrivèrent à une partie plus spacieuse du labyrinthe. Sunaï lança alors un brusque regard vers Agnos tout en resserrant les doigts autour de la garde de son arme. Il devait lui aussi avoir senti quelque chose… La mercenaire se rapprocha de lui, surveillant leurs arrières. C’est alors qu’une petite créature sortit de derrière un buisson. Elle ressemblait à un petit diablotin, avec un air un peu stupide. Un Impi ! Agnos avait donc eu raison, cela devait être les créatures les plus courantes par ici.

Très vite, un brouhaha de cris se fit entendre, de plus en plus proche. Beaucoup trop de cris. Probablement la meute entière ! Eh bien, cela commençait en beauté !

- Il ne faut pas rester là ! Trouvons un endroit plus adapté pour combattre avant qu’ils ne nous tombent dessus !

Sunaï empala la créature qu’ils avaient devant les yeux pour la faire taire. Puis se mit à courir, les hurlements des Impis qui s’approchaient lui agressant les oreilles.

- Il ne faut pas rester là ! Trouvons un endroit plus adapté pour combattre avant qu'ils ne nous tombent dessus ! Cria Sunaï

la mercenaire empala la créature qu'ils avaient devant les yeux pour la faire taire. Puis elle se mit à courir, Agnos se dépêcha de la suivre, il sortit son épée et para une boule de feu lancée par un impis, la boule de feu explosa à son contact, mais il ne fut pas blessé. En jetant un regard en arrière, il remarqua le nombre impressionnant d'Impis, à vue d'œil, Agnos dirait 400, beaucoup trop, normalement, ils ne formaient que des tribus de 80 individus.

- Sun, nous avons aucune chance, dans un combat à terrain découvert, nous devons trouver un endroit assez restreint où ils viendront s'empaler contre nos armes. Cria-t-il, en effet, ils étaient vraiment trop nombreux, jamais ils pourraient venir à bout d'autant d'impis.

Ils devaient se dépêcher, plus le temps passaient plus les ennemis s'approchaient, ces bestioles couraient vite. Elles couraient même trop vite, encore une fois ce n'était pas normal, ces créatures étaient plus fortes que celles à la surface, une chose était sûre ce labyrinthe allait être extrêmement dangereux.

Au bout d'une minute, ils arrivèrent devant un mur avec une énigme posée dessus.

Je suis le lien qui réunit, ceux qui se battent pour un but commun, fragile je suis pourtant invincible et souvent les gens se battent et meurent pour battre mon ennemi, qui suis-je ?

- L'espoir. Hurla Agnos, aussitôt le mur commença à s'ouvrir, mais ce dernier mettait beaucoup de temps et les impis s'approchaient dangereusement

Ils arrivèrent dans une petite salle dallée. Des torches éclairaient les lieux. Une autre issue leur faisait face, à l’autre bout.

- Je crois qu’il est inutile de courir plus longtemps, cela ne va que nous fatiguer jusqu’à ce que les Impis nous tombent dessus définitivement…

Le ton de Sunaï était sérieux, mais pas autoritaire. Si Agnos voulait continuer à fuir, il le pouvait. La mercenaire lui jeta un bref coup d’œil curieux, mais ne put pas attendre sa réponse : les Impis étaient déjà là. Sunaï n’aimait pas se servir de son pouvoir, elle préférait se contenter de ses capacités à l’épée quand elle le pouvait, mais cette fois-ci elle ne se retiendrait pas. La première créature qui s’était jetée à son coup en prit donc pour son grade : lorsque la bête la toucha, Sunaï lui envoya une décharge qui la tua sur le coup. Elle continua ainsi pendant plusieurs minutes, dès qu’une Impis réussissait à l’atteindre, s’occupant des autres à l’épée. Les bêtes étaient désorganisées, maladroites, plutôt lentes, mais leurs assauts groupés étaient particulièrement mauvais.

- AGNOS !!

Ce cri était destiné à l’alerter, à l’inciter à se diriger vers la sortie de la salle, même si elle ignorait s’il avait pu l’entendre. Le sol se disloquait, beaucoup de créatures se faisaient emporter. Sunaï se retrouva à sauter de dalles en dalles, comme si elle s’était retrouvée à traverser une rivière en sautant de pierre en pierre. Décidemment, ce labyrinthe était plein de mauvaises surprises. La légende que lui avait contée Agnos n’était pas exagérée.

- Je crois qu'il est inutile de courir plus longtemps, cela ne va que nous fatiguer jusqu'à ce que les Impis nous tombent dessus définitivement...

Le ton de Sunaï était sérieux, mais pas autoritaire. Si Agnos voulait continuer à fuir, il le pouvait. Ce dernier l'avait compris, mais il n'avait pas l'attention de fuir, il avait encore besoin d'elle, de plus il savait se battre. Il se mit en arrière quelques secondes, le temps de faire apparaître ses armes habituelles de combats. Il sortit son jian et son Wakizashi, puis revint dans le combat sans se faire voir de Sunaï, elle ne devait pas voir sa manière de combattre, sinon elle devinerait le fait que ce personnage était un mensonge, il s'occupa avec facilité des impis car ces derniers, n'étaient pas très fort, désorganisés et idiots, mais leur nombre étaient un véritables, problèmes, fort heureusement après plusieurs minutes de combat, la salle se mit alors à trembler. Petit à petit, chaque dalle de pierre s'effondra, Agnos en voyant ça, se jeta rapidement dans le couloir, se cacha dans les ombres puis il vérifia que la mercenaire s'en sortait, puis il rangea discrètement ses armes avant de la rejoindre, cette dernière semblait de plus en plus déteste le labyrinthe, Agnos la comprenait parfaitement.

- Me voilà, désolé de t'avoir inquiété. Déclara-t-il en sortant des ombres du couloir pour se montrer.

- Nous devons nous dépêcher, qui sait quelle créature va venir nous attaquer, si nous restons au même endroit. Rajouta-t-il avant de continuer son chemin. Au bout d'un moment, ils arrivèrent dans une immense salle, où se trouvaient huit Cerbotaur qui les regardaient fixement, avant de se mettre à jouer de la musique.

Cerbotaur:

Je crois que nous avons peu de chance de gagner ce combat, je pense qu'il faut essayer de les raisonner. Déclara Agnos prudemment, d'après ce qu'il avait vu ce labyrinthe était plus basé sur la réflexion que la force, même si la discussion avait peu de chance de marcher avec ces animaux, il fallait toujours essayer, on ne savait jamais.

- Les raisonner… Cela me semble difficile… déclara-t-elle doucement à Agnos. Ce ne sont que des bêtes qui n’ont sûrement pas vu de proies telles que nous depuis un moment…

En effet, s’ils étaient les premiers depuis des siècles à avoir pénétré ici, les Cerbotaurs n’avaient pas dû se nourrir d’humains depuis un moment. Soudain, l’une des créatures arrêta de jouer de son tambour. L’une de ses têtes se pencha légèrement.

- Des humains… Cela fait longtemps qu’on n’en a pas croisé par ici, hein p’tite tête ? Je veux le garçon.

L’autre tête lui donna un coup de boule.

- Oh non non… Les femelles ont la chair plus tendre…

La tête qui avait pris la parole en premier mordit l’oreille de l’autre, en colère. Sous le regard sceptique de Sunaï, les deux têtes du Cerbotaur commencèrent à se battre, se donnant des coups à tour de rôle, que cela soit avec leurs crânes ou leurs bras. Les autres Cerbotaurs commencèrent à rire de leur comportement, mais lorsque l’un d’eux s’avança, jaugeant visiblement qui de Sunaï ou d’Agnos ferait un meilleur repas, ce fut la mêlée générale. Chaque Cerbotaur voulait les deux aventuriers pour lui seul. Leur caractère était hargneux, agressif, et ils commencèrent à se plaquer et se frapper les uns les autres, empêchant quiconque de s’approcher des deux humains. Chaque assaut de la part des monstres faisait trembler le sol. Ils auraient pu en profiter pour s’échapper, mais malheureusement, l’affrontement des bêtes se déroulait devant la seule issue possible.  

- Je crois qu’ils ont fini de faire mumuse… Allons-y.

Cette remarque était faite exprès pour énerver les Cerbotaurs, même si elle doutait qu’il était possible d’encore plus les énerver. Les naseaux écartés, les yeux injectés de sang, leur souffle rapide, tout montrait leur état d’agitation extrême. Lorsque l’un deux fonça sur Sunaï, celle-ci fit courir de l’électricité sur sa peau par réflexe. S’il venait à la toucher, il en prendrait pour son grade, elle ne bridait pas son énergie cette fois. Mais elle ne pourrait donc pas tenir longtemps si elle ne voulait pas tomber d’épuisement.

- L’objet que tu cherches, j’espère, en vaut la chandelle, lança Sunaï à la cantonade, peu d’humeur. Ce n’est pas une mercenaire que tu aurais dû engager, mais un véritable bataillon ma parole !

Sunaï se retourna pour s’occuper du deuxième Cerbotaur. A vrai dire, elle ne savait pas si en se retournant elle tomberait sur le cadavre d’Agnos en train de se faire dévorer joyeusement par la bête ou si ces deux-là étaient toujours en plein affrontement. Malgré ses blessures, elle pouvait encore être utile… Mais si cela continuait ainsi, elle allait sérieusement commencer à se demander si elle sortirait d’ici vivante…

- Je crois qu'ils ont fini de faire mumuse... Allons-y. Déclara tranquillement Sunaï, avec un ton méprisant exprès pour énerver les Cerbotaurs.

Ce stratagème marcha bien, peut-être un peu trop bien, l'un deux fonça sur Angos, à une vitesse hallucinante, Agnos resta calme, il se rappela tout ce qu'il savait sur ces animaux, et une idée lui vient à l'esprit.

Il se jeta sur l'adversaire à toute vitesse sauta et miaula, imitant parfaitement le bruit du chat, il avait lu que les Cerbotaures avaient peur des chats et il espérait surprendre son adversaire, ce dernier surprit eut un mouvement de recul instinctif en entendant ce bruit, il profita de la surprise de l'adversaire pour enfoncer son épée dans son cœur, le monstre s'écroula par terre, sans aucun bruit, Agnos pour être sûr que son adversaire soit mort, lui trancha ces deux têtes et une fois ce détail réglé, il tourna la tête en entendant Sunaï parler.

- L'objet que tu cherches, j'espère, en vaut la chandelle, lança Sunaï à la cantonade, peu d'humeur. Ce n'est pas une mercenaire que tu aurais dû engager, mais un véritable bataillon ma parole !

Une chose était sûre son alliée, n'avait pas la langue dans sa poche, mais au moins elle savait se battre, elle venait de battre un cerbotaur ce qui n'était pas rien, malheureusement elle était blessée, ce qui risquait de nuire, à la suite de l'expédition. Agons espérait qu'il n'aurait pas d'autre adversaire puissant à affronter. Mais en attendant, il allait devoir répondre aux paroles de Terra.

- Cet objet en vaut la peine crois moi et je n'ai pas engagé un bataillon, car moins de personnes sont au courant pour cet objet mieux je me porterais et comme ça si tu décides de me trahir, je pourrai plus facilement te tuer. Déclara-t-il nonchalamment avant de passer à la salle suivante, la porte s'étant ouverte à la mort du dernier cerbotaur.

Lorsqu'il passa la porte, il vit une immense grotte longue d'une centaine de mètres de longueurs, longue de plusieurs centaines de mètres en largeur, niveau hauteur, le plafond se trouvait à une dizaine de mètres, et en bas deux mètres en dessous du rebord, se trouvait une immense étendu d'eau qui semblait très profonde, celle-ci semblait opaque et on n'arrivait pas à y voir ce qui se cachait sous cette étendue et le seul moyen de traverser était un pont suspendu qui menait à une autre porte.

Agnos marchait sur le vieux pont suspendu en bois, sans aucune protection, chaque pas était agrémenté d'un grincement du pont, Agnos était excité, il se demandait ce qui allait se passer, c'est alors qu'un bruit se fit entendre. Un immense tentacule, surement celle du Kraken, sortit de l'eau frôla les deux aventuriers et retomba dans l'eau, Agnos n'avait même pas eu le temps de réagir heureusement que le Kraken ne les avaient pas attaqués sinon, ils auraient été mal.

Kraken a écrit:

http://terramystica.wikia.com/wiki/Kraken

Puis une voix, venant de l'eau, grave et profonde se fit entendre

- Bienvenus, jeunes visiteurs, on m'a demandé d'être le gardien de cette salle, normalement, vous aurez dû résoudre une énigme, mais je m'ennuie, c'est pourquoi je vous demande si vous ne voulez pas mourir de me divertir, racontez moi une histoire intéressante et je vous laisserais passez, bien entendu si vous refusez, je veux bien vous affronter dans un duel à mort. Proclama le kraken d'une voix grave et sûre alors que la porte derrière les deux aventuriers se renferma brutalement.

[HRP : Tu m'excuseras de la piètre histoire, je n'étais franchement pas du tout du tout inspirée pour le coup... Et tu peux terminer le RP dans ton prochain post avec la découverte de l'objet si tu le souhaites.]



- Une histoire, tiens donc ? lança Sunaï après le petit discours de la bête. Voilà quelque chose d’original. Connais-tu celle d’Agnos le Malheureux ?

L’animal tordit l’une de ses tentacules dans les airs et indiqua que non. Sunaï ignora subrepticement le garçon et commença son récit.

- L’histoire commence avec un jeune garçon prénommé Agnos. Vivant dans une maison modeste avec sa famille, il travaillait aux champs de son village pour nourrir sa famille. Mais le jeune garçon n’aimait pas cette vie, il rêvait d’aventures, de voyages magnifiques, de trésors et de quêtes continuelles… A son adolescence, le voilà donc parti de son village, abandonnant les siens pour trouver gloire et richesse. Il fit son bout de chemin et petit à petit, apprit à vivre seul. A vrai dire, son but était de trouver un objet de légende, objet qui lui apporterait assez de pièces d’or pour acheter une ville entière. Il voulait sortir de la pauvreté, et pour cela était prêt à tout. Agnos se renseigna sur cet objet. Mais il le voulait pour lui, rien qu’à lui, et tua ses informateurs par précaution… Il ne voulait faire confiance à personne. Le jeune homme, sachant néanmoins qu’il ne pourrait trouver l’objet seul, engagea une magicienne pour l’accompagner dans sa quête. Celle-ci paraissait tout à fait fiable, mais cela ne suffisait pas pour Agnos. Une fois l’objet trouvé, après maintes péripéties, dangers et monstres, le garçon la poignarda dans le dos.

Sunaï fit une pause, caressant machinalement la garde de son épée. Le kraken tortilla ses tentacules.

- Et c’est tout ? apostropha-t-il, visiblement déçu.

- Non… ajouta Sunaï. Avant de lancer son dernier souffle, la magicienne lança un sort contre Agnos… Une malédiction. A présent, partout où il allait, tout le monde le fuyait. Personne ne lui faisait plus confiance, que cela soit les étrangers, les gens pour qui il travaillait, ou les personnes qu’il avait connues avant cela. Réduit à la solitude avec son trésor, il finit par rentrer chez sa famille, mais celle-ci ne lui accorda pas un regard, trop blessée de l’avoir vu partir quelques années plus tôt pour un simple trésor. Agnos, soutenu par personne, haï de tous, finit par se faire assassiner par un voleur qui en voulait à son trésor si précieux… Et même Nayris ne lui fut d’aucune aide.

La mercenaire fit quelques pas sur le pont, faisant osciller celui-ci de manière inquiétante. Elle passa devant Agnos, lui soufflant ces mots d’un air lourd de menaces :

- Quant à toi… Essaie donc de me tuer, et ce n’est pas une simple malédiction que tu auras sur le dos…

Sunaï n’avait pas apprécié les paroles d’Agnos, et cela se voyait. Elle n’avait jamais été d’humeur aussi massacrante depuis le début de leur voyage.

- Si tu penses que cette boîte est ce que tu cherches, je peux t’aider à accéder à son contenu… Mes capacités devraient pouvoir déstabiliser le champ, et tu pourras en profiter pour récupérer la boîte. A moins qu’il n’y ait une autre énigme dans cette pièce.

La mercenaire regarda autour d’elle. Elle n’était pas totalement sûre que son électricité puisse réellement perturber l’énergie du champ, mais elle pensait cela faisable. Néanmoins, s’il y avait une astuce avec ce piédestal protégé, il serait sûrement plus prudent d’essayer de la trouver.

- Si ce n’est pas ce que tu cherches, vu que tu ne m’as toujours rien dit à ce sujet, il faut donc continuer…

Sunaï semblait visiblement lui en vouloir, de sa mise en garde qu'il avait prononcé avec tant de détachement, cette dernière avait raconté une piètre histoire, lui montrant son ressentiment et par la même occasion de lancer une menace.

- Si ce n'est pas ce que tu cherches, vu que tu ne m'a toujours rien dit à ce sujet, il faut donc continuer.

C'est un piège, il ne faut pas tenter de détruire le champ de force, normalement, il devrait avoir une dernière énigme à répondre, et la vraie salle du trésor s'ouvrira ainsi qu'une sortie vers l'extérieur.
Agnos se mit à parcourir du regard, la pièce pour voir des phrases écrites sur un pan du mur.

- Je suis partout et nulle part, j'exerce une forte emprise sur les hommes et sans moi le monde serait vraiment triste à vivre, qui suis-je

Agnos prit quelque seconde pour réfléchir et la réponse lui parut assez facile.

- Je dirais que la réponse, est les sentiments, murmura-t-il, au moment où il prononça le mot sentiment, un pan du mur s'ouvrit pour montrer une salle remplis de richesse, et au centre se trouvait une petite boite noire, sur un pied d'estrade, il se précipita là-dessus, pour la prendre et la cacher dans une de ses poches avant de se tourner vers la mercenaire.

- Comme nous avions convenu, je vous laisse le reste du trésor. Déclara-t-il tranquillement avant de sortir vers la porte qui était ouverte et de se retrouve mystérieusement au point de départ.

Les doux loups qui se trouvaient là, l'informèrent qu'il pouvait maintenant qu'il avait accomplis les épreuves du labyrinthes, revenir directement dans la salle du trésor en prononçant la phrase "la fin des loups et le début de la richesse"

Il prit un cheval et partit continuer sa route.

- Nous aurons sûrement l’occasion de nous revoir un jour…

Agnos était ambitieux et avide d’aventures, cela se voyait. Partir si loin accompagné d’une mercenaire pour un objet mystérieux, peu en auraient le cran. Et si ce garçon aimait rechercher des raretés dans des ruines anciennes, Sunaï et lui avaient des chances de se recroiser un jour. La mercenaire était en effet férue de recherche d’artefacts et autres perles historiques. Qui sait, personne ne sait ce que l’avenir réserve, et Sunaï serait probablement curieuse de savoir ce qu’Agnos serait devenu. Mais pour l’instant, cette aventure était terminée.