*Je suis plutôt patient, limite têtu
J'ai une connaissance restreinte du monde en dehors du village, je savais qu'il y avait d'autres contrées mais ça ne m'avait jamais vraiment intéressé jusque là,vu que j’étais convaincu que je n'aurai jamais l’occasion d'entrer en contact avec ces civilisations.
Du coup, je ne me suis pas donné la peine d'en apprendre plus, malheureusement ça rend mes relations sociales avec les gens un peu maladroites au début; surtout avec les autres races ( parce que j'ai la mauvaise habitude de fixer pendant de longs moments les choses qui me sont nouvelles et croyez-moi, ça aide pas quand on rencontre quelqu'un pour la première fois).
Sinon, pour l'instant je suis à la fois triste, dire adieu à ses parents c'est pas facile, et excité par la perspective d'un nouveau départ dans la vie avec de nouveaux horizons.

PS :J'ai tendance à faire des remarques un peu stupides la plupart du temps, mais il m'arrive d'avoir des moments de lucidité quand je suis placé dans une situation inconfortable ou en présence d'un menteur.
Je préfère éviter les confrontations quand des armes sont impliquées.

Toute mon enfance, je l'ai passée dans une ferme au fin fond de la Terre.
Ça peut paraître paisible, et ça l’était, mais le problème c'est que la clairière dans laquelle nous vivions était à 1km du village dans la forêt de Drayame (pas assez profond pour pouvoir voir la cité des elfes, de toute façon ils nous snobaient ), Ce qui nous forçait à cohabiter avec les animaux.
La vie était dure mais on s'y faisait, chacun avait son rôle dans la famille:
mes parents et ma sœur s'occupaient de nourrir et soigner les moutons ainsi que du filage de la laine.

Mon grand-père, lui passe son temps à faire de l'hydromel (qu'il tentait de garder pour lui)

Mon frère et moi on s'occupait de tout ce qui était bêtes sauvages*
On plaçait des pièges pour écarter les shakcha de nos bêtes,
On accrochait des pelotes de laines avec une souris à l’intérieur pour les skolls(c’était ça ou les skolls venaient jouer avec les moutons)
On marchandait avec le cerbautaur (d'accord marchander est un bien grand mot, tout ce qu'on faisait c’était prendre un cadavre de shakcha qui pourrait bien se vendre dans sa grotte puis laisser 2 tonneaux d'hydromels pour éviter qu'il s’énerve à son réveil).
Et on braconnait de temps à autres.

Depuis que j'avais 10 ans ça s'est toujours passé comme ça et ça aurait pu continuer si je n'avais pas commis LA bêtise.
Tout a commencé il y a deux semaines, on attendait la venue annuelle de Khrésus le percepteur. On le considérait comme un sangsue, tout ce qu'il faisait c’était venir chez nous, chercher tout ce qui avait de la valeur et s'en aller avec tout en nous disant que c’était pour l’état et que l’état fonctionnait dans l’intérêt de ses citoyens (pour peu qu'ils soient corrompus et charognards)
Ce jour là j'étais à bout de nerfs et mes pensées sur lui et l’état sont sorties de ma bouche.
Ça aurait pu en rester là (les insultes étaient courantes dans sa profession) si il ne m'avait pas provoqué. Ce poing nous avait tous fait sourire (y compris ses gardes du corps) mais il avait aussi signé mon arrêt de mort.
Car, comme vous le savez, frapper un notaire était une des rares actions qui ne restaient pas impunies dans le gouvernement d'AT.

Après l'avoir assommé, les gardes ont eu l'occasion de me montrer leur gratitude (apparemment ils ne l’appréciaient pas non plus) en me laissant faire mes adieux et me préparer pour mon départ.
Et c'est ainsi que deux semaines plus tard (c'est à dire aujourd'hui) je me retrouvais dans un chariot en direction de la ville pour une exécution publique l’arène, heureusement j'ai su m’échapper grâce à mon couteau de poche et à la sympathie des gardes.
Cependant maintenant je suis coincé dans la ville sans un sous et ma famille qui me croit mort, bref c'est un nouveau départ dans la vie.
Franchement je sais pas ce que le destin avait en tête mais j’espère qu'il me réserve quelques bon moments.

*(wikia: http://terramystica.wikia.com/wiki/Bestiaire )

Citation :

« ...Heureusement j'ai su m’échapper grâce à mon couteau de poche et à la sympathie des gardes. »

Raconte ton évasion en détaillant bien la manière dont tu t'y es pris.