Descriptions psychologique : Kaëlle. Ah, Kaëlle. Il vous faudrait longtemps pour arriver à la comprendre. Il vous faudrait encore plus de temps pour arriver à vous faire comprendre d'elle. Mais étrangement, l'attraction est immédiate. La petite dryade à le don de s'attire les faveurs de tous, l'appréciation en masse. Pour son innocence, sa naïveté, sa franchise. Les causes sont nombreuses, mais le résultat est le même. La petite dryade a la forte tendance de se faire materner par tous. Amicale, compréhensive, mais un peu dans son monde : Kaëlle voit les chose d'une façon très différente des êtres humains. Elle prend la vie comme elle vient, savoure chaque minute, chaque seconde. Respectueuse, elle se trouve être un peu timide sur les bord, mais une fois la glace brisée, vous pouvez être certain qu'elle vous collera aux basques en vous harcelant de questions en tout genre et incompréhensibles. Notre petite dryade est extrêmement curieuse. Extrêmement est encore un mot faible. Lorsqu'elle a décidé de s'intéresser à quelques chose, elle n'écoute plus rien ni personne. Pas bien courageuse, néanmoins, elle passe la plupart du temps à éviter les ennuies et tensions. Elle se sent vraiment mal à l'aise lors d'une dispute, car elle ne sait pas quoi répliqué. Les arbres ne se disputent pas, eux. Vous avez mis le doigt sur la citation favorite de Kaëlle « les arbres, eux... ». Pour elle, tout est comparable. Donc ne vous vexez pas si jamais elle venait à vous dire que vous ressemblez à une pousse d'orties. Ce n'est jamais bien méchant. Enfin, normalement.

De toute manière, Kaëlle n'est pas de nature méchante. Elle ne voit pas l'intérêt de blesser les autres. C'est vrai, quoi, la haine engendre la haine. C'est les arbres qui l'ont dit. Pour les humains, c'est une qualité, pour elle, c'est juste normal. Généreuse, d'après elle, tout se partage. Elle fait confiance bien trop facilement au gens, et l'arnaquer est facile. Très facile. Quoique vous lui disiez, elle croira tout. Non qu'elle soit stupide, elle a juste vécu dans un monde fermé qui n'éprouvait pas le besoin de mentir. Pas comme les humains. Innocente, elle ne connait que son monde à elle, celui des autre lui est totalement inconnu. C'est pourtant une bonne élève et apprentie : lorsqu'elle a décider de comprendre quelque chose, ça ne lui résiste pas plus de quelques jours. Elle apprend extrêmement vite et n'a aucun mal à mettre le tout en pratique. Ayant sa propre vision du bien et du mal, la manipuler n'a rien de difficile. Pour elle, le mal, c'est lorsqu'au final, quelqu'un souffre. Le bien, c'est tout le reste. Simpliste ? Non, juste une façon parmi d'autres de voir les choses. Très optimiste et énergétique, si vous avez besoin de quelqu'un pour vous remonter le moral, Kaëlle est votre homm... dryade ! Sincère, elle ne sait tout simplement pas mentir. Ni à elle même, ni aux autres. Maladroite avec les relations, il lui arrive fréquemment d'insulter quelqu'un sans le faire exprès, sans vraiment le vouloir, et surtout, sans comprendre le sous entendu.

La seule chose que Kaëlle ne supporte vraiment pas, c'est la violence gratuite et sans récompense. Certes, les mercenaires tuent. Certes, les assassins tuent. Mais ils ont été payés pour, c'est la règle. La dryade ne comprend tout simplement pas comment on peut faire du mal à quelqu'un sans motivation et raison solide. Ça la répugne vraiment. Elle n'aime pas non plus qu'on s'en prenne à ceux qu'elle aime et qu'elle admire. Elle ne se l'explique pas, mais ça la met en rage. Pourtant, c'est rare. Kaëlle a généralement trop peu de raisons de s'énerver, et la plupart du temps, elle préfère se lamenter sur son sort plutôt que voir rouge.

Description physique : Mi-arbre mi-humain, ça laisse des étonnés et des stupéfaits. Cela à de quoi, en effet, de part le vert omniprésent dans la carrure d'une dryade. Vert arbre, brun écorce. Kaëlle est une fière représentante de sa race. C'est le cas de le dire : impossible que vous puissiez la prendre pour entièrement humaine. Et pourtant... Par rapport à certaines de ses compagnes, la jeune dryade est bien plus humaine que la plupart : excepté quelques feuilles qui trainent -avouons-le, un peu partout-, son apparence est tout à fait identique à celles des hommes. Nous avons parler de la race, maintenant, parlons de Kaëlle.

Kaëlle a une peau très, très pâle. Porcelaine pure, les seules couleurs qui tâchent cette étonnante pâleur, ce sont le vert et le rouge. Le rouge pour son visage, toujours très, très expressif. Ne cherchez pas plus loin : la dryade ne sait pas mentir, et pour la décrypter, il suffit de l'observer. C'est aussi simple que ça. Vert pour ses attributs végétaux. Ces derniers se présentes comme tels : de ses poignets aux bouts de ses doigts, on peut observer une dégradation peu à peu végétal, créant de tel sorte des gants de feuillages, bien plus sensibles que la peau humaine. Grâce à ces derniers, elle peut sentir l'énergie vitale de n'importe quel être vivant. Pas la changer, juste la sentir. De même façon, on retrouve cette dégradation végétale sur le bas de ses jambes, formant des bottes très pratiques : Kaëlle n'a pas besoin de chaussures, la plante de ce qu'on pourrait appeler ses pieds peut s'ajuster à la formation du sol, automatiquement et sans qu'elle ne sente rien. On peut remarquer aussi les petites feuilles plus claires qui recouvrent la base de son dos. La jeune dryade peut être considérée comme plus habile et plus souple que la plus grande partie de la race humaine. Si vous êtes jaloux, aller vivre dix-neuf année de votre vie dans une forêt sauvage regorgeant de bêtes féroces, de plantes pas si inoffensives que ça et d'arbre si hauts qu'on en voit pas le sommet. C'est là qu'a grandie Kaëlle et personne ne la battra jamais lorsqu'il s'agit de grimper aux arbres, semer quelqu'un en milieu sauvage et hostile, ou tout simplement survivre avec comme seul arme sa connaissance des plantes. Petite de carrure et de taille, elle ne dépasse pas les un mètre cinquante. Fine et agile, notre petite dryade est capable de passer derrière un tigre sans se faire remarquer, de part son silence manifeste -la plante de ses pieds permet d'étouffer tous les sons qu'aurait produit ceux d'un humain- et de son étrange similitude avec l'arrière du décor. Sa longue chevelure se déroule majestueusement le long de son échine, pour se terminer sous forme de feuille à la base de son dos. D'un vert de jade, ils entourent le visage fin et bien dessiné de Kaëlle par une frange assez longue pour lui recouvrir le haut des yeux et deux petites mèches rebelles qui partent plutôt vers l'avant. Quand à ses yeux, ma foi, il faut les voir pour le croire. D'un vert profond et étincelant, d'une douceur et énergie sans pareilles, il vous suffit de plonger dedans pour comprendre l'essence même de la dryade : remplie d'une infinie innocence.

Mais parlons un peu de son style vestimentaire : à la base, elle n'en a pas. Euh, bah oui, une dryade, à la base, ça n'a pas besoin de vêtements, car elles sont plus tenaces aux intempéries et aux changements de température que les humains : elles ont une attitude d'accommodement naturel hors du commun. Et à la base, elles ne sont pas censées ressentir de la pudeur. Malgré tout, c'est le cas de Kaëlle, après certains événements de son passé. Elle porte donc une tunique ample, simple, noire et blanche, lui recouvrant tout le corps jusqu'à mi-cuisses, agrémentée de quelques rubans sobres et élégants. Elle n'a rien besoin d'autre, et ça ne faut ressortir son charme... Naturel.

Signe(s) distinctif(s) : Le fait que Kaëlle soit une dryade n'est pas assez distinctif ?

Histoire de Ki'Siael, mère de Kaëlle:

« Mère ! Mère ! » Elle était née arbre, elle était née humaine. Elle était née dryade. Pour le meilleur et pour le pire, la protégée de la végétation, la protégée des arbres. La jeune enfant sauta habillement sur le tronc d'un grand saule, et monta en quelques seconde sur une solide branche. « Mère ! », répéta-t-elle avec douceur, la paume contre l'écorce du grand saule. « Tu sais, tu sais ! Aujourd'hui j'ai trouvé un nid de serpents. Mais Âr était tout seul. Alors Âr m'a demandé s'il pouvait venir avec moi. ». L'enfant scruta longuement le tronc, et fronça légèrement les sourcils. « C'est un bébé ! Et il m'avait demandé s'il pouvait venir avec moi. », répéta la petite dryade, comme si tous les malheurs du monde n'était rien comparé à l'abandon d'un petit serpent. La paume toujours posée contre l'arbre, Kaëlle se détendit peu à peu et un sourire illumina finalement son visage. « Merci, mère ! Je t'adore ! ». Sur ces mots, la jeune dryade posa la seconde paume sur l'écorce fraiche et déversa toute son affection dans l'arbre, avant de sauter de sa branche pour atterrir habilement sur le sol puis de s'élancer vers une ligne de chênes. Chênes parmi lesquels se trouvait Hespérie, l'Arbre-Frère de Kaëlle. Certes, ce n'était qu'encore un petit arbuste, mais déjà sommeillait en lui la splendeur et la fierté d'un arbre fait. La petite dryade, qui n'avait alors pas plus de cinq ans, saisit avec attention le petit serpent qui sommeillait sur une de ses branches. Il leva la tête avec somnolence et devant le regard triomphant de sa nouvelle partenaire de jeu, replongea dans les ténèbres confortables du sommeil. Kaëlle, un brin vexé par la réaction du serpent, s'assit dos à son Arbre-Frère et lui raconta sa journée. Hespérie ponctuait ses anecdotes par quelques commentaires moqueurs, compréhensifs et parfois bien déplacés. Lorsque la petite dryade fini son récit, le soleil se couchait mollement à l'horizon. Un silence s'installa, avant d'être brisé par la voix inquiète de Kaëlle « Tu crois que Mère va bien ? ». Silence. « Oui, tu as raison. Mère-Arbre est en pleine santé. ». L'enfant fini par se rouler en boule contre son Frère-Arbre, avant de se plonger dans un sommeil réparateur. Trois jours plus tard, l'Arbre-Mère se mourrait, avant de s'écrouler complétement. Sa dryade-sœur était morte._____________________« Oui, je sais. Chercher les plantes de guérison et les rapporter le plus vite possible. J'ai compris... ». Le jeune garçon se balançait sur ses jambes, l'air tout sauf intéressé. L'homme à la barbe grisonnante le fixa quelques instant avant de l'assommer d'un coup de bâton. « Non, tu n'as pas compris, jeune imbécile : c'est un travail capitale que je t'abandonne là. Tâche de le faire à la perfection. ». Sha'Rei fit la moue et partie en se massant la tête. Décidément, qu'est-ce qu'il lui voulait, ce vieux croulant ?! C'était toujours à lui de se taper le sale boulot, pendant que l'autre récoltait les honneurs et récompense. S'il avait su que c'était ça, être mercenaire... Certes, il n'avait que seize ans. Certes, il ne savait pas manier d'armes. Certes, il était un peu maladroit. MAIS, ce n'était vraiment pas juste. Et tout ça sous prétexte que ce n'était qu'un petit "inconscient d'imbécile". Ridicule. Le jeune garçon continua de marmonner de la sorte, jusqu'à se prendre les pieds dans un arbuste et se ramasser sur le sol froid. « Mais qu'est-ce qu'il fout là aussi, celui l- AAAAAAAAAH ! ». « AAAAAAAAAH ! » fut la réponse, comme un parfait écho, d'une Kaëlle effrayée par cette brusque apparition. « Mais qu'est-ce que... ! ». Le jeune garçon darda son regard ambré sur la dryade, avant de devenir rouge pivoine et se retourner précipitamment, bredouillant des trucs pas clairs. Finalement, il se racla la gorge, et se retourna devant une Kaëlle devenue un peu sceptique. Les yeux vers le ciel, il lui tendit sa chemise. La dryade, âgée alors quinze ans, pencha la tête sur le côté, devant cette scène incompréhensible. Ce fut Âr qui sauva le jeune garçon d'un vilaine crampe du bras et d'une morte atroce provoquée par saignement de nez. Il souffla à sa partenaire que les humains n'avaient pas l'habitude de rencontrer des gens aussi peu habillés sur leur chemin. Le visage de la jeune fille se teinta d'un beau rouge assorti à celui de Sha'Rei, avant de saisir l'habit qu'il lui tendait, le regard toujours fixer sur un point invisible du ciel. Enfilant sans trop tarder la chemise trop grande pour elle, Kaëlle fini par bredouiller un « Merci. » un peu gêné. Le jeune mercenaire soupira et se retourna encore une fois. Il fronça légèrement les sourcils à la vue des feuilles qui terminait la chevelure de la jeune fille. « Tu es une dryade ? », demanda-t-il. « Tu... Oui. Comment sais-tu ça ? ». Silence. Devant le mutisme de Sha'Rei, Kaëlle se pencha vers lui, curieuse. L'autre retrouva sa teinte pivoine avant de détourner le regard. Il répondit d'une voix étonnamment forte. « J'en ai déjà rencontré une, il y a très longtemps. Quelques années déjà. J'étais enfant. Elle m'a soigné d'une maladie que les médecins ne connaissaient pas. ». Il ouvrit la bouche, comme pour continuer, puis la referma. La dryade leva légèrement un sourcils avant de hausser les épaule et de continuer d'un ton rempli d'entrain ; « Que viens-tu faire ici, jeune humain malpoli que tu ais ? » « Malpoli ?! Mais... » « C'est mon frère que tu viens de piétiner. » « Ton frère ? » Le jeune garçon scruta le sol avant de comprendre la nuance. « Je, euuh... Désolé. ». Sur ces mots, Kaëlle éclata de rire. « Il te pardonne. Je suis Kaëlle. Enchantée. » « Sha'Rei. Merce... Futur mercenaire. »._____________________« Équipement, ok, affaires, c'est bon, familier, o... Familier ? Âr ? ». La jeune dryade se retourna, scrutant un moment les alentours. Elle trouva le petit serpent en question enroulé autour d'un large chêne. Hespérie. Kaëlle soupira. « Je sais qu'Hespérie va te manquer. Moi aussi. On en a déjà parlé. Alors maintenant, on y va. ». Le serpent couronné fit la moue avant de s'enrouler autour du bras que lui tendait la dryade. Avec un petit sourire, Kaëlle se dressa une dernière fois face à son Arbre-Frère, qui l'avait maintenant largement dépassé. « Je te promet de vivre une aventure passionnante, et d'apprendre pleins de trucs. Je reviendrais vite te voir. ». La jeune fille posa sa paume sur le tronc d'Hespérie, lui délivrant de cette sorte tout son optimisme. « Au revoir, Frère. Porte toi bien. ». Kaëlle posa sa lance sur son épaule, faisant un dernier signe à Hespérie, puis prit la route sans se retourner. La forêt lui murmurait bon voyage, et ce fut avec le cœur lourd que la dryade s'en alla de son monde tant aimé.

Pouvoirs par défaut : Kaëlle peut se « fondre dans le décor » (c’est le cas de le dire) et se faire de la végétation environnante son alliée. Elle peut lui parler, la comprendre. Elle a la capacité de se fondre dans les arbres, avec quelques restrictions : si l'arbre en question subit des dommages, ce sera elle qui les prendra. De plus, elle ne peut pas rester longtemps dans la peau d'un arbre -tout au plus quelques heures- et tout cela ne peut se faire que si ce dernier est d'accord. Elle a un connaissance exceptionnel des plantes en général, elle sait celles qui empoisonnent, celles qui soignent, celles qui tuent. Ça peut être très utile, ne vous méprenez pas.

Pouvoir particulier : Kaëlle a la particularité de se faire aimée de la nature -cela inclue aussi les bêtes sauvages-. Ce n’est pas tellement un pouvoir, mais cette dernière acceptera toujours d’aider la petite dryade et de lui révéler tous ses secrets, pour peu qu’elle demande. De plus, Kaëlle a une certaine fertilité à la magie, bien qu'elle ne s'en soit nullement rendu compte.

Arme : Une lance faite avec le bois d’Hespérie même et richement décorée par motifs végétaux. La pointe fut taillée par la dryade, dans un métal spécial de la forêt dont elle est originaire. Très résistant et coupant. Certes, Kaëlle n’est pas une experte, mais elle se débrouille pas mal pour son âge, tout au plus assez pour se défendre. Une longue tige s’enroule autour du manche de la lance, tige en provenance d’Hespérie, qui permet à la dryade de sentir ses sentiments et besoins, même très loin de lui.
Familier : Un petit serpent vert, rayé de noir, nommé Âr (roi), à cause de la tâche en forme de couronne qu’il aborde à la base de sa tête. Vous le trouverez toujours sur Kaëlle, discret et méfiant. Et par la même occasion, à la morsure très venimeuse.
Autre : Son arbre, Hespérie, est un jeune chêne du même âge qu’elle. Elle le considère quand même comme son grand frère, et à tendance à choquer les étrangers lorsqu’elle parle de lui (parce que vous n’entendrez pas souvent quelqu’un parler d’un arbre avec tant d’affection). Ajoutons qu'à proprement parler, un arbre n'a pas de sexe. Néanmoins, Hespérie se considère plus proche de la personnalité des humains mâles que femelles. Parce que Héspérie, en tant qu'arbre liée à une dryade, est un peu plus "humain" que les autres, et les comprend mieux.

Ok by Ayael

Citation :

"Raconte ce qu'il c'est passé ensuite avec Sha'rei, comment ils se sont séparé et pourquoi elle a décider de partir à l'aventure"