Les chansons et histoires de la mémère Tira | |
| Sam 26 Nov - 7:06 | | | | Salut à tous, je créer ce sujet où je posterais des chansons que j'écris, que vous pourrez lire et/ou commenter. Les avis bêtes et méchants ne m'aident pas vraiment, alors si vous faisiez l'effort d'être un minimum constructifs, je vous en serais très reconnaissant On commence avec You're my reaper, une chanson que j'ai écrit très vite, mais dont je suis assez fier finalement ! Comme son nom l'indique, elle est en anglais, et oui, ça m'arrive :p je préviens aussi, c'est assez violent... Voici la bête : You're my Reaper
You’re my reaper, reaper, reaper I love you slayer, slayer, slayer Let me be your victim I won’t be hard to catch, I swear Then you could take me just right there If you catch me reaper, reaper, reaper If you catch me reaper, reaper, reaper
I’m a bit afraid Alone in this forest Got the feeling to be lost But you’re close to me I can smell your perfume Hope you’ll be there soon Coz’ I start to become colder My skin is getting paler I feel just like Snow White
You’re my reaper, reaper, reaper I love you slayer, slayer, slayer Let me be your victim I won’t be hard to catch, I swear Then you could take me just right there If you catch me reaper, reaper, reaper If you catch me reaper, reaper, reaper
I’m totally freezing now Makes an hour I’m waiting for you I guess you’re playing with my nerves I suddenly hear sounds of footsteps I keep smiling, smiling Hope these are not wolves, but You’ll be there soon my king I mean that’s what I was thinking
You’re my reaper, reaper, reaper I love you slayer, slayer, slayer Let me be your victim I won’t be hard to catch, I swear Then you could take me just right there If you catch me reaper, reaper, reaper If you catch me reaper, reaper, reaper
And then he just appeared He was not a wolf, he was not a bear He was just a man, he was a bad man He took me in this forest He was a bad man He raped me in this forest He was a bad man He killed me in this forest He was a bad man And you didn’t come to save me this time I wonder if I was really waiting for you Or if I was waiting for him
You’re my reaper, reaper, reaper I love you slayer, slayer, slayer Let me be your victim I won’t be hard to catch, I swear Then you could take me just right there If you catch me reaper, reaper, reaper If you catch me reaper, reaper, reaper
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| | Sam 26 Nov - 9:09 | | | | Je suis nulle en anglais^^" Mais ça à plus sa place dans Galerie^^ Je déplace donc!
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| | Ayael
Partie IRLCrédit avatar : Charlie Bowater, travaillé par Cathane ♥Double compte : Mystic Vitesse de réponse : Lente
| | Sam 26 Nov - 13:02 | | | | Ah je l'avais pas mis dans Galerie ? Pardon ^^' je me suis planté !
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| | | Dim 4 Déc - 19:44 | | | | Une nouvelle aujourd'hui, que je vais proposer à un concours probablement si les avis sont bons et que je prend le temps de la corrigé ^^" ! C'est à propos de "J", une femme seule, dont je vous laisse découvrir l'histoire :
La mort est quelquefois un châtiment; souvent c'est un don; pour plus d'un, c'est une grâce. Sénèque
J était épuisée, elle ne savait depuis quand elle était entré dans la triste monotonie qu’était aujourd’hui sa vie, mais cela commençait sérieusement à la ronger. Elle s’assit sur son petit lit double place, qu’elle occupait seule depuis bien trop longtemps encore. P, son mari, était décédé, il y a de cela quelques années, mais jamais elle n’avait envisagé trouver quelqu’un pour prendre sa place. Il avait été son unique, son amour, son véritable. Le vide qu’il laissait dans le cœur de J était gargantuesque, et son monde, sa vie, ses amis, ses passions, ses envies… tout y passait, tour à tour, inlassablement, et inévitablement.
Elle posa sa main droite sur son front gelé, puis la laissa glisser, recouvrant alors son œil droit, puis sa joue, avant de tomber sans énergie. Elle percuta le matelas poussiéreux avec un unique rebond, qui en fit alors s’échapper un nuage grisâtre. Sa solitude s’accentuait avec le temps, comme sa faiblesse. Plus les jours passait, plus elle se sentait molle, froide, comme… sans vie. A quoi bon vivre si je ne me sens pas moi-même en vie, pensait-elle. Qui aurait pu la contredire sur ce point après tout ? Elle était seule, désespérément seule. J, en un élan d’énergie inattendue se releva. Elle venait juste de prendre un verre d'eau, faisant office de déjeuner, après une longue nuit, et se sentait déjà fatiguée. Une fois debout, J se dirigea vers la porte d’entrée, et l’ouvrit. La lumière du soleil de midi l’aveuglait violement, mais elle parvint à discerner le journal sur le pas de sa porte, placée, comme d’habitude, pile au milieu du tapis où était hypocritement inscrit « Bienvenue ».
Refermant la porte avec lenteur, elle s’assit à même le sol, trop épuisée pour bouger, et ouvrit le journal avec peine. Même ces feuilles de papiers lui résistaient, mais elle finit tout de même par vaincre son premier adversaire. J jeta un coup d’œil curieux à la date : « 8 septembre 2011 ». De petites larmes virent poindre aux coins de ses yeux gris. Elle ne connaissait que trop bien cette date. C’était son anniversaire, elle n’avait pas envie de savoir quelle âge elle avait aujourd’hui, et ne prit donc pas la peine de faire le calcul. « C’est un jour de fête pour moi, non ? » se chuchota-t-elle. Que s’offrirait-elle ? Une sieste ? C’est du moins ce qu’elle choisit en premier lieu. Elle rassembla alors le peu de force qu’il lui restait, et se remit sur ses pieds. Une inspiration profonde s’en suivit, et J avança vers sa chambre à petits pas. Pour cela, elle devait traverser le salon et un couloir au papier peint rongé par le temps.
Le passage par le salon lui permit d’admirer rapidement les quelques photos poussiéreuses étalées sur le sol carrelé. Un jour, alors qu’elle se sentait plus triste que d’habitude, elle les avait renversé, et s’était endormie dessus, espérant revivre ses moments de bonheurs passés. Ça n’avait pas marché, ce qui lui donnait une raison valable, selon elle, pour les laisser ainsi. Tout à coup, elle stoppa sa traversée. Son regard s’était arrêté sur une vieille photo de P. A cette époque, il avait cette coupe de cheveux ridicule qui le faisait un peu ressembler à Patrick Sébastien. Un sourire vint fendre le visage de J, il avait beau eu avoir des habitudes capillaires et vestimentaires discutables, elle l’avait, l’a et l’aurait toujours aimé. Cette fois-ci, elle ne put retenir sa larme, qui coula le long de sa joie droite, suivant, comme un ruisseau suit son lit, les rides qui striaient le visage de J. Ravalant les autres, elle ferma les yeux avec forces, et reprit sa marche.
Alors qu’elle arrivait au couloir étroit et décrépit, elle se sentit soudainement faiblir. Sentant qu’elle allait chuter, elle tenta de se rattraper aux murs, mais tout ce qu’elle réussit à entrainer avec elle fut un vieux cadre et un bout de papier peint qui s’arracha sèchement. Le cadre se brisa au contact du sol, éparpillant des morceaux de verres un peu partout sur le sol. J vérifia rapidement son état. Apparemment, aucun bout de verre ne l’avait transpercé, même eux ne voulaient pas l’achever. La triste vérité lui faisait presque plus mal que la chute elle-même, et pourtant, elle réussit à se lever sans peine, comme si elle avait été revitalisée. En prenant appui sur les murs à nouveau, elle se remit pitoyablement sur ses pieds tremblant, et s’aperçu que sa première étude des dégâts était fausse. En effet, un morceau de verre assez intimidant s’était logé au travers de la paume de sa main gauche. La douleur n’était étrangement pas poignante, au contraire, comme absente. Ceci dit, la vision de cet objet au milieu de sa main donnait la nausée à J, qui décida de le retirer. Elle gagna la salle de bain, qui se trouvait à sa gauche, la première porte de ce couloir, et s’appuya faiblement au lavabo.
Là, elle leva sa main face au miroir, et commença à retirer lentement le débris de verre de sa main à présent sanguinolente. Le projectile quitta enfin sa cible, et atterrit avec un léger tintement dans la cuvette blanche, maintenant tâché de rouge. J mit sa main ensanglantée sous le robinet, et de l’autre, tenta de faire couler l’eau de celui-ci en soulevant le petit levier dédié, en vain. Ils avaient choisi le jour de son anniversaire pour lui couper l’eau ? Quelle ironie. Elle ne pouvait cependant pas vraiment leur jeter la pierre, cela faisait quelques mois qu’elle n’avait ni payé la facture d’eau, ni d’électricité, ni de quoique ce soit d’ailleurs.
La mort se rapproche, se dit-elle. Si elle n’avait plus d’eau, elle finirait par se dessécher, et sa vie prendrait finalement fin. Elle releva péniblement la tête, réalisant que sa libération n’allait plus tarder. Son reflet dans la glace sale la fit sourire. Le grand miroir lui montrait tout le haut de son corps. De ses hanches et ses côtes apparentes, symptômes d’une faim insatisfaite depuis bien trop longtemps, à son visage ridés et creux, symptômes du temps qui passe et qui n’épargne rien. Avant, tous la complimentaient sur sa beauté, son air malin, son nez fin et ses yeux de renard qui transpiraient la joie de vivre, d’apprendre, et surtout d’aimer. Aujourd’hui elle ressemblait à une vieille chatte errante, blessée et perdue. Aujourd’hui, elle était vieille, telle une errante, blessée, et perdue.
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| | Mar 20 Déc - 13:13 | | | | Un autre concours sur YW cette fois ! Le sujet c'était d'écrire une lettre au père Noël. L'originalité comprenant une grande partie de la note, j'ai fait un truc euh... original ^^ ! Restrictions : 250 mots minimums Cher papa Noël C’est incroyablement excitant d’écrire ces trois petits mots pour moi tu sais ! Chaque année, j’ai l’impression que le monde est à mes pieds en t’écrivant, comme si les étoiles étaient à ma portée, comme si plus rien n’était impossible. J’ai hâte, à chaque fois, que tu me lises, espérant me différencier de tous ces gosses égoïstes, en mettant toute mon âme, un peu de joie, et beaucoup d’amour dans ma lettre. Car saches le papa Noël, je t’aime. Ta générosité n’a pour moi jamais trouvé d’égal. Quand maman travaille tous les jours, papa lui, est parti en vacances depuis deux ans déjà. Maman dit qu’il ne reviendra pas, qu’il se repose, et à chaque fois que je lui dis que moi je crois qu’il reviendra, elle a les larmes aux yeux, et me fait un câlin pour étouffer mes théories. Toi au moins, tu ne nous abandonneras jamais. Tu es là chaque année, avec ton bonnet rouge, ta barbe neigeuse, et tes fabuleux cadeaux. Tu es réglé comme une horloge, et c’est pour ça qu’on t’aime. Toujours à l’heure, avec ce qu’on t’a demandé, jamais tu ne surprendrais qui que ce soit, mais ce n’est de toute façon pas ce pour quoi on t’invite chez nous. Je me demande quand même quelle est ta façon de penser. Travailler toute l’année en prévision d’un seul jour où tu livres le fruit de ton long et dur labeur, qui ne profite finalement qu’aux autres. Peut-être te réjouis-tu du bonheur des autres. Prendrais-tu plaisir à voir les gens heureux ? Si c’est ça, je ne peux que te demander comment tu fais ? A chaque fois que je vois un enfant sourire, je me sens jalouse au plus haut point. J’ai l’impression d’être volé. En ce moment j’ai l’impression d’être la seule à ne plus m’amuser, et ça me fait bizarrement rougir. J’ai honte. Comme si je n’étais pas à ma place. Pourquoi les autres sont-ils heureux quand moi je souffre ? C’est là que je veux en venir père Noël, depuis le début de cette lettre. Car je le sais, toi aussi ça doit t’agacer profondément de voir tout ce bonheur alors que toi tu te tues à la tâche. La bonne grosse moitié de tes cadeaux va à des gamins bêtes, méchants, au comportement exécrable. Ainsi, moi, j’ai décidé cette année de te demander une seule et unique chose. Gardes tes jouets pour toi papa Noël, tu es le plus méritant d’entre nous tous. Cela fait trop longtemps que tu gâtes les hommes, gâtes toi, et toi seul. Laisses les pleurer leur malheur, et réjouis-toi de la fin de ton esclavage, car si tu les souhaites, tu peux arrêter dès maintenant d’être le père Noël, et devenir un simple humain. Je pense que tu en as assez fait comme ça. Longtemps j’ai moi aussi abusé de ta générosité, mais c’est fini. Comme Aladin délivra le génie, je souhaite de rendre ta liberté, briser tes chaines, et t’offrir une vie. Je t’aime, en espérant que tu m’écoute et t’accordes le repos que tu mérites amplement. E.
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