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Concours : Racontez la mort hypothétique de votre personnage ! | |
| Aller à la page : 1, 2 | Dim 11 Déc - 21:42 | | | | Je ne suis pas inscris, c'est normal ou juste une erreur M'dame Ayaël ?
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| | | Dim 11 Déc - 21:44 | | | | Je crois pouvoir répondre à sa place et dire que c'est une erreur, je t'ajoute.
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Sam 17 Déc - 10:57 | | | | Bon, à mon tour de me désinscrire... je suis navrée, mais je n'écris plus trop en ce moment... et Jay m'énerve carrément --"
Navrée !
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| | Lara Lidwin
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : KissaVitesse de réponse : Moyenne
| | Sam 17 Déc - 12:17 | | | | Naaan, mais bon, je peux comprendre, si tu changes d'avis il est pas trop tard
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| | | Lun 19 Déc - 23:54 | | | | De même pour Yaelle =x Je cours un peu d'un Rp à l'autre, j'ai déjà le bal et bientôt viendra la bataille d'Elly alors ... Et je n'ai même pas un soupçon d'idée. Désolé Aya ! Si j'ai un éclair d'inspiration je posterai quand même mais pour l'instant ce n'est pas possible.
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| | Cathane Rubra
Partie IRLCrédit avatar : kme (OC de Orpheelin)/ VyrhelleDouble compte : Cendre - ...Vitesse de réponse : Entre 2/jours et 2/semaine
| | Mar 20 Déc - 11:05 | | | |
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| | Ayael
Partie IRLCrédit avatar : Charlie Bowater, travaillé par Cathane ♥Double compte : Mystic Vitesse de réponse : Lente
| | Lun 26 Déc - 20:01 | | | | Je rappelle aux derniers participants que c'est à moi qu'il faut envoyer vos écrits, je n'ai reçu pour l'instant que celui d'Albar ( me suis même pas envoyé le mien ^^) !
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| | | Lun 26 Déc - 20:24 | | | | J'essai de te l'envoyer demain^^"
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| | | Sam 31 Déc - 13:30 | | | | Je n'en ai toujours reçu que 3 (le mien, celui d'Albar et celui d'Aurelien), alors dépêchez vous jeunes gens, c'est demain qu'on dévoile les textes et que les votes commencent !
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| | | Sam 31 Déc - 13:33 | | | | Justement, notre admin faisant partie des vilains flemmards qui ne daignent pas rendre leur productions à temps, elle plaide leur cause et a décidé de repousser la fin du concours d'une semaine
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Sam 31 Déc - 13:42 | | | | Xd oui çà c'est de l'abus de pouvoir mdr!Moi j'ai pas envi de mourir alors autant pas chercher le diable ^^
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| | | Sam 31 Déc - 14:05 | | | |
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| | | Sam 31 Déc - 14:46 | | | | Je précise que c'était une blague hein ! On avait prévenu les membres qu'en cas de problèmes on pouvait rallonger le délai!
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| | Albar
Partie IRLCrédit avatar : doubleleafDouble compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite)Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
| | Dim 1 Jan - 19:04 | | | | Texte rendu ! Désolée pour le retard ^^" (et Albar évite se genre de blague pourri à l'avenir U.U)
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| | Ayael
Partie IRLCrédit avatar : Charlie Bowater, travaillé par Cathane ♥Double compte : Mystic Vitesse de réponse : Lente
| | Lun 9 Jan - 19:24 | | | | Voici les textes !!!! - Albar:
Le temps sembla s'être arrêté pendant un instant, et Albar, même si il ne les voyait pas, sentait clairement la présence de ces dizaines de flèches qui allaient le transpercer dans un seul instant. Comment en était-il arrivé là ? Oh, vous savez, c'est une assez longue histoire. Mais vous le savez, en tout cas, cette fois il ne se régénérera pas. Cette fois, ces flèches vont tout simplement le tuer, sans autre forme de procès.
Le Maréchal des Glaces, Albar, toujours fringant à ses 357 ans, continuait toujours de servir l'empire des glaces. Aile Ténébreuse n'était plus qu'un lointain mauvais souvenir, et beaucoup de choses avaient été oubliées. Son poste, acquis lors de ses 82 ans sur ordre de l'Impératrice Issendra la Juste, sans nul doute la plus magnifique et la plus aimée de toutes les impératrices de l'histoire des glaces, son poste disais-je était toujours occupé avec talent. Le monde avait bien changé durant toutes ses années, et tous ceux qu'il avait connu et aimé sont morts, sauf Enélaya, la nourrice de toutes les futures héritières du trône, la conseillère sage et avisée des Glaces. Au fil des années un lien extrêmement fort s'était noué entre eux, et, si on ne peut qualifier cela d'amour au sens conventionnel, on peut dire qu'ils étaient comme des frères et sœurs, rescapés d'une lointaine époque presque oubliée. On les appelait les deux Immuables, car chacun gardait sa fonction à travers les âges. Albar était le meilleur général du monde désormais, ayant eu 3 siècles pour perfectionner son art. Quant à Enélaya, elle était la sagesse incarnée, et la fois où elle avait été consulter le dragon millénaire de Volcania, c'est presque d'égal à égal qu'ils se sont parlés.
C'est ainsi que la vie s'écoulait, et que tous deux protégeaient les Glaces de tous les préjudices possibles. Le autres royaumes avaient eux aussi continué leur croissance, et rien d'aussi horrible que l'arrivée d'Aile Ténébreuse ne s'était jamais reproduit. Il y avait, bien entendu, eu quelques problèmes, notamment la révolte de l'Eau, mais rien qui ne mettait en jeu l'équilibre entier de la planète. Jusqu'à récemment en tout cas.
Des centaines d'années plus tôt, une prophétie avait été énoncée, annonçant la libération d'un immense pouvoir à qui briserait les sceaux. Certains avaient tenté de les briser lors du vivant du Roi Démon, mais personne n'avait réussi à tous les détruire, et l'idée ne passionna que quelques chercheurs au fil des ages. Jusqu'à ce qu'un jour, il y a 3 ans, un chercheur renommé, Ansem, annonça qu'il avait fait des recherches sur cette prophétie, et il avait découvert qu'au fil des siècles, tous les sceaux avaient été brisés. Tous sauf un, justement celui qui ne pouvait être rompu qu'après tous les autres. Pis encore, il appris qu'il savait quel était l'acte à accomplir, et que Xehanort, son assistant, le savait aussi, et qu'il avait entrepris de vouloir le briser. Quelles furent ses raisons ? Nul s'en savait rien, mais cette possibilité, celle de disposer du pouvoir absolu, cela l'avait rendu fou. Ansem donna alors aux dirigeants des empires tous les renseignements possibles pour pouvoir l'arrêter, ainsi que cette mise en gare : « le pouvoir suprême ne sera peut-être pas contrôlable, et rien ne nous dit qu'il soit bienveillant. Un pouvoir si grand entre les mains de Xehanort signifiera la fin d'à peu près tout sur Terra, mais un pouvoir aussi immense, si il était libre et malveillant, anéantirait l'univers entier. »
Les mauvaises nouvelles s'étaient accumulées : Xehanort avait levé une petite armée, enivrée comme elle par le pouvoir, et marchait à l'encontre de sa cible : Celestia. Le château des cieux avait longtemps été introuvable, mais, la rage au ventre et la honte au cœur, Ansem avoua qu'il avait compris comment s'y rendre. La particularité de cet endroit c'est que pour y accéder facilement, c'est par les terres qu'il fallait passer, et que des espaces d'escaliers invisibles apparaissaient à des endroits qu'il avait fini par identifier, et même prévoir ! Cet endroit était le château du Mage fou, dans la Toundra, depuis longtemps abandonné. L'ironie a fait que cet endroit était lui aussi un lieu où un sceau devait être brisé : le mage fou devait être tué, et ses prisonniers libérés. C'est lorsque la poursuite commença que la mort d'Albar commença elle aussi.
L'endroit était au cœur du territoire des glaces et Xehanort était déjà bien avancé. Il disposait d'environ 5 000 soldats, ce qui est ridicule comparé à l'armée de n'importe quel pays, mais en l'occurrence, ils n'avaient pas le temps de la réunir. Albar partit à leur poursuite avec 1000 cavaliers, tandis que derrière eux une armée digne de ce nom s'assemblait et partirait avec environ deux jours de retard. Albar savait qu'il n'avait que très peu de chances de gagner, en vérité presque aucune, mais il n'avait pas le choix, et mourir n'était pas dans ses intentions, échouer encore moins. Si ils arrivaient à le retarder assez longtemps, jusqu'à après minuit, le passage serait fermé, et Xehanort serait ainsi mis hors d'état de nuire, l'armée arrivant peu après.
La poursuite dura de nombreux jours, et lorsqu'ils virent enfin l'armée du renégat, il était presque trop tard : la forteresse oubliée était elle aussi en vue. Ne perdant pas de temps, Albar avait ordonné une charge rapide : 500 cavaliers qui les attaqueraient de face, tandis que deux groupes de 250 les contourneraient pour leur couper la route. Dès cet instant, tout se passa très vite. La cavalerie lourde, les 500 hommes, ne fut pas trop affectée par les flèches des archers de Xehanort, et réussi à faire un petit massacre dans ses troupes, tandis que les deux autres groupe, parmi lesquels se trouvait le Maréchal, réussir à bien les ralentir. La victoire semblait proche, mais la situation se renversa subitement quand la cavalerie lourde perdit pied et se fit décimer tout simplement. A ce moment là, les autres cavaliers risquèrent d'être encerclés, et tous se relièrent dans la forteresse. Là ils descendirent de cheval et se tinrent près, et les combats furent très serrés. Mais Xehanort se révéla être un mage assez puissant, et sa simple présence était un immense avantage pour ses troupes.
Petit à petit, le nombre des combattants des Glaces s'amenuisait : ils ne furent plus que 17, dont Albar lui même, blessé mais toujours droit. Il savait qu'il leur était impossible de gagner désormais. Il savait également qu'il allait mourir dans les minutes qui suivaient. Sans compter ce soleil, toujours haut et bien brillant dans le ciel... Il avait vraiment pas l'air d'être minuit. Mais maintenant, tout ce qui comptait, c'était gagner du temps. L'esprit serein, il ne se départit ni de son flegme, ni de son costume, ni de son couvre chef savamment orné de plumes (la mode a bien changé depuis), et ordonna la construction d'une barricade de fortune. Ils ne retinrent l'ennemi que pendant quelques dizaines de minutes, après quoi ils entrèrent et le combat fut vite terminé : Albar, armé de sa rapière, était le seul combattant encore debout, et se battait comme un beau diable. Qu'il meure, soit, il avait eu une assez longue vie, mais il ne se laisserai pas entraîner si facilement.
« Stop, imbéciles ! Eloignez vous de lui et laissez faire les archers ! »
C'était Xehanort. A ses mots, ses hommes se retirèrent immédiatement, comme le dernier à s'enfuir subirait les foudres de tout le Panthéon divin. Les archers, quant à eux, se mirent en joue, attendant l'ordre de leur maître. Pas beaucoup de façons de le formuler : il était fichu. Il pouvait se jeter sur son ennemi et tenter de le tuer, mais il n'avait presque aucune chance de s'en tirer.
« Maréchal Tlassin, c'est bien cela. J'aurais aimé qu'un homme tel que vous puisse assister à mon triomphe. Vous pouvez encore me suivre vous savez. - Allons allons, vous savez que je ne le ferai pas, alors pourquoi perdez vous votre précieux temps à me parler ? - Le soleil est encore haut dans le ciel, la nuit ne tombera pas avant longtemps. Nous avons tout notre temps. - Certes... Cela me rassure : je ne serai pas en vie pour mon propre triomphe, mais au moins vous pourrez vous même le contempler. - Je ne suis pas sûr de comprendre. Auriez vous oublié que vous avez échoué ? - Peut-être... L'approche de la mort me fait sans doute divaguer. Mais je ne peux m'empêcher de me dire que bientôt vous allez comprendre pourquoi vous n'étiez que l'assistant, Xehanort. - Silence ! Ansem ne comprenait rien à rien ! - C'est donc ainsi que je vais mourir... Ici, dans cet endroit désaffecté et mort depuis des siècles, loin de ma ville, du monde mais au moins dans mes terres, sur le sol glacé de ma patrie. Je vous avoue que c'est un véritable honneur que de mourir en tâchant de sauver l'univers tout entier. J'aimerai que l'on raconte mon histoire aux générations futures messieurs. C'est là ma dernière volonté. - Si il n'y a que cela pour vous combler... - Nous nous reverrons chez Nayris. - N'y pensez pas Albar, jamais je ne mourrai. Archers ! - Sachez mon ami que, quand on joue..., commença Albar en s'inclinant et en faisant la révérence avec son chapeau. - En joue ! - … Il faut s'attendre à perdre, termina-t-il toujours incliné. - Décochez ! »
Voilà où nous avions commencé. Mais ce n'est pas là où ça se finit. Albar entendit distinctement les flèches siffler autour de lui, il sentait le temps ralentir. Les moments les plus marquants de sa vie lui revinrent en mémoire : Issendra, Ayael, la défaite d'Aile Ténébreuse, et encore Ayael... La mort venait le chercher, et il acceptait sa défaite. Enfin, pour être plus précis, il acceptait sa mort, car il n'y avait nulle défaite. C'est donc le sourire aux lèvres qu'Albar Tlassin, Comte de Monulia et Maréchal de l'Empire des Glaces, fut transpercé par des dizaines de flèches, alors qu'il faisait une révérence d'adieu à la vie, qui était également un salut de bienvenue à Nayris. La douleur elle aussi le transperça de part en part, et il du faire tous les efforts du monde pour conserver son sourire flegmatique. La pensée de ce que Xehanort allait découvrir l'aida à le conserver et à ignorer la douleur. La mort est bien trop courte, alors ne la gâchons pas.
Il ne resta pas debout bien longtemps, et employa ses dernières forces pour se redresser et faire face à son adversaire. Toutes les flèches l'avaient touché dans le dos, ou les membres, mais comme il était incliné, aucun n'était planté dans son cou où ne l'avait touché à la tête. C'est donc avec ce même sourire à la fois confiant et cynique qu'il regarda l'assistant, avant de tomber en arrière, ses jambes ne le soutenant plus. La chute lui enfonça encore plus profondément les flèches dans le dos. Albar n'eut pas le temps de voir le plafond avant de mourir. Mais sa vie s'était achevée sur une victoire : en cette période de l'année, les jours rallongeaient, mais dans le sud de la Toundra se produisait un phénomène très particulier : la durée d'ensoleillement était de plus en plus longue chaque jour, et Xehanort, ignorant ce phénomène, avait totalement perdu la notion du temps. La nuit ne tomberai pas ici avant 13 heures, mais en ce moment, à Sen'tsura et à Célestia, il était à peu près une heure du matin. Minuit était passé depuis longtemps, et cela, le renégat l'ignorait. Seul les personnes ayant déjà arpenté la Toundra le savaient, ainsi qu'Ansem le Sage. Pour conclure, je dirai que les avant gardes des troupes des glaces sont arrivées plusieurs heures plus tard, et les hommes de Xehanort se sont rendus. Et certains ont raconté la mort héroïque de ces 1000 cavaliers, et ainsi que celle d'Albar. Conformément à la tradition, il fut décidé que son corps ne sera pas enseveli avant 7 semaines, afin de lui laisser une chance de le réintégrer si jamais il réussissait à triompher des jeux de Nayris.
- Ayael:
Parce que les plus belles choses ont une fin... Le silence régnait en maitre dans la somptueuse salle de bain privé d'Ayael Arachnéa. Celle-ci plongé jusqu'au cou dans sa baignoire argentée, se prélassait dans l'eau délicieusement brulante. Les yeux fermés elle profitait de cette escale chez elle pour se détendre enfin. Alors qu'elle plongeait sa tête sous l'eau, une ombre troubla la surface du liquide et même si elle n'était pas sur ses gardes Ayael remonta vivement à la surface. Elle s'aperçut aussitôt que ces vêtements et surtout ses dagues avaient disparu. L'assassine troublée fronça les sourcils et après avoir vérifié que la salle était vide elle sortie à regret de l'eau bien décidée à résoudre ce mystère. Elle attrapa un peignoir noir brodé à ses initiales et sorti de la pièce. Elle fut surprise de découvrir son frère ainé dans sa chambre, toutes lames dehors. Celui-ci s'approcha d'elle manifestement inquiet. - Ca va tu n'as rien ? Ayael leva les yeux au ciel devant l'incongruité de la question et Aerow continua : - Un voleur s'est introduit dans la maison, il est très rapide mais je l'ai vu venir par là ! Ayael pivota sur elle-même pour scruter sa chambre à la recherche de cette fameuse personne. Terra regorgeait de créatures diverses et variées, et elle ne doutait pas qu'il puisse exister des sorts capables de rendre une personne extrêmement véloce. Aussi, ce n'est pas avec ses yeux qu'elle le chercha mais avec ses autres sens, notamment son ouï. Elle serait sans doute morte si elle n'avait pas était dans un état de concentration aussi extrême. Elle ne dut qu'à ses réflexes, affuté par des dizaines d'années d'entrainement de pivoter sur le côté au moment ou la lame allait l'égorger Maintenant face à son frère elle le fixa avec un mélange de colère et de surprise, mais loin de s’en formaliser, il continua à l’attaquer de façon calme et méthodique. Sa souplesse et son agilité permis à Ayael d’esquiver les attaques pourtant précise de son ainé, désormais concentré, elle sauta sur son coffre et bondis par la fenêtre. Le verre se brisa mais elle s’en tira avec une petite égratignure sur la joue, son peignoir bien épais l’ayant protégé des autres éclats.
Bien entendu Aerow l’avait suivit sur son balcon mais Ayael meilleurs escaladeuse descendait déjà la paroi à une vitesse folle. Lorsqu’elle atterrie sur le sol rocheux elle se rendit compte de son erreur. Le sol était glissant, très escarpé et elle était pied nu… Elle n’avait néanmoins pas le temps de réfléchir car son frère la rattrapait déjà, espérant pouvoir trouver des armes auprès des gardes elle partie tout droit vers le port des Arachnéa. En effet elle savait que son frère avait pris soin d’éliminer ceux qui patrouillaient autour du château. C’est ce qu’elle aurait fait.
Même si elle réussissait à garder son calme de professionnel, Ayael ne pouvait s’empêcher d’éprouver un petit pincement au cœur, elle aimait bien son frère… Ce petit moment de mélancolie lui fut fatal puisqu’elle glissa sur une pierre humide et tomba par terre s’écorchant les mains au passage. C’est plus de temps qu’il n’en fallait à Aerow pour la rattraper. Au lieu de se relever Ayael pivota et lui donna un coup de pied dans l’entrejambe avant de ce redresser et de détaler à toute vitesse.
Aerow avait bien compris son but car il partie lui aussi vers le port pour l’intercepter, elle fit donc demi tour mais dût s’arrêter lorsqu’elle atteignit une extrémité de l’île. Elle prit une grande inspiration et examina longuement la falaise escarpée qui s’étendait sous ses pieds pour se prolonger dans les eaux tumultueuse d’Abissai. Rien que de voir les vagues qui s’écrasaient violement contre le roc elle en avait la nausée. Son frère l’avait rejoint depuis longtemps mais prudent il restait à une distance raisonnable. Après un moment de latence elle se retourna vers lui en se disant que ce serait bien pathétique de mourir en peignoir, elle qui mettait toujours un point d’honneur à être classe en toute circonstance. Elle trouvait ça inconcevable, pourtant un observateur extérieur l’aurait sans doute trouvait belle. Après tout la scène avait quelque chose de magique, les derniers rayons du soleil plongeait dans l’océan agrémentant le ciel d’une explosion de couleur vive qui rehaussé encore la noirceur des cheveux de l’assassine. Ceux-ci battaient furieusement dans son dos, entrainé dans une valse sans fin avec l’air marin, rappelant que malgré son air calme emplit de majesté et de dignité, Ayael restait indomptable.
Insensible à la beauté de la scène Aerow s’esclaffa :
- On dirait bien que ta peur de l’eau va te perdre petite sœur…
Cette falaise était réputé pour sa dangerosité, margés tout, il savait que sa sœur n’aurait pas hésité une seconde à tenter la descente s’il n’y avait pas eu le grondement furieux de l’océan à ses pieds. Elle-même y avait pensé, malgré sa haine du liquide elle l’aurait sans doute tenté, mais elle n’était absolument pas équipé, et elle ne voulait pas mourir en glissant sur une prise instable. Cela aurait était une mort bien trop ironique. Et si elle devait partir, elle voulait le faire avec panache, elle voulait que sa mort soit bien le paroxysme de sa vie.
- Pourquoi ? Demanda-t-elle pour gagner du temps, mais surtout pour connaître la raison qui avait poussé Aerow à la trahir.
Il hocha les épaules et continua de s’approcher prudemment. Même si elle semblait piéger, Ayael était pleine de ressource, et il n’avait pas accomplit tout ce travail pour revenir à la case départ. Il savait qu’il n’aurait qu’une seule chance, si sa sœur s’en sortait, il ne donnait pas cher de sa vie.
Il était maintenant à quelque centimètre d’elle, les lames bien avant pour ne lui laisser aucune ouverture il se prépara à la frapper. Néanmoins il s’arrêta net quand il vit un sourire serein se dessiner sur les lèvres de sa sœur. Elle ferma les yeux et il comprit qu’elle se préparait dignement à mourir. Presque fière, il amorça un nouveau coup mais à cet instant Ayael bloqua sa lame avec sa paume, s’enrayant profondément la main. Alors qu’elle enchainait une autre série de mouvement elle cria qu’il se trompait, qu’elle tenait trop à sa liberté pour le laisser la poignarder.
Elle agrippa ensuite son poignet de toutes ses forces, sa main droite ruisselait de sang mais elle ne semblait pas sentir la douleur, alors que c’est justement la douleur qui lui permit de ne penser à rien d’autre. Et de sauter.
Surpris il se débâtit et elle ne chercha pas à le retenir. Elle savait qu’il était trop tard, qu’ils étaient trop loin de la paroi pour que l’un ou l’autre puisse s’y agripper, aussi elle le lâcha, et elle se laissa calmement tomber en essayant de ne pas penser à l’eau en bas. La hauteur ne l’avait jamais dérangé, au contraire elle se sentait presque bien si elle faisait abstraction de la mer houleuse dans laquelle elle allait plonger.
- Zeyros:
Traitor's fate... Oww...ça fait mal...si mal...j'en ai déjà pris des coups...mais je n'aurais jamais pensé qu'être tué était si douloureux. En fait je m'étais toujours imaginé que ça allait plutôt vite, qu'est ce qui m'a pris d'essayer d'esquiver cette dernière latte ? Je savais très bien que ce combat allait être le dernier, depuis le début il le savait, à vrai dire c'est même moi qui l'ais organisé...tout s'est déroulé comme prévu, alors pourquoi ais-je donc voulu éviter l'ultime attaque ? Je l'ai vu arriver, je savais qu'elle me ferait fatale, pourtant j'ai quand même essayer de la faire rater, et tout ce que j'ai réussi c'est rendre mon trépas lent et pénible... Cette ombre qui se découpe sur la lumière des torches, oui c'est lui...mon ami...mon complice...mon tueur... Depuis que j'ai décidé de mourir sans laisser regrets à quiconque c'est sur lui que mon choix c'est porté, toutes ces dernières années ont été sympa à ses cotés, pourtant je n'ai jamais pu m'arrêter, j'ai choisi de quitter ce monde qui ne veut pas de moi en ne laissant qu'un souvenir volatile à ceux qui furent mes proches. J'ai trahis la femme que j'ai aimé pour qu'elle continue à vivre, elle le mérite, elle le peut, et j'ai ensuite trahi mon nouveau camp et tout fait pour que cet homme vienne me rejoindre ici, dans cette salle, où l'on a livré un beau duel... Pourquoi avoir voulu cet isolement déjà..? Ah oui...pour ne pas marquer d'esprits, je me suis plutôt pas mal défendu, si j'avais été un peu plus robuste et avait combattu avec l'intention de gagner, peut-être l'aurais-je battu...
Je suis allongé sur le dos sur cette dure pierre de château, je n'ai pas vu l'estafilade qui me barre le torse mais je la sens si immense...j'ai l'impression qu'elle est plus grande que moi, et par toutes les divinités en lesquelles je ne crois pas, mon sang prend un malin plaisir à me rappeler toutes mes erreurs en s'écoulant, qu'est ce qui me fait si mal ? Est-ce mon fluide vitale qui s'échappe de cette plaie béante ? Est-ce cette même blessure qui a rongé mes chairs jusqu'à l'os ? Ou est-ce d'avoir trahi les uns après les autres ceux qui me sont chers pour qu'ils ne me regrettent pas et que je ne devienne pas un fardeau pour eux ? Je ne sais pas...j'ai pleuré d'avoir du quitter ainsi celle que j'aime, et encore plus en sachant la peine que je lui ai causé... Et ce brave compagnon d'arme, celui-ci même qui se tient maintenant au-dessus de moi, il fut mon meilleur ami...il sait tout de moi, mon histoire, ma relation avec Nifhlheim, bien que je lui ai un peu menti sur ce point là. Je ne voulais pas prendre le risque que la rumeur que j'étais intimement lié à une femme du camp d'en face ne se répande et lui cause des soucis...ou qu'on se serve de moi comme appât... Pourquoi est-ce que je souris ? Je le vois planter sa robuste épée dans le sol et s'accroupir à coté de moi, je sais qu'il se doute de quelque chose, tout comme je sais qu'elle question il va me poser et ce qu'il va en conclure, tout comme je n'ignore pas non plus qu'il gardera le secret...mais je dois le devancer, il me voit m'agiter, et passe un bras sous mes épaules pour m'aider à me relever... Jusqu'au bout il aura été là, c'est pour ça que je l'ai choisi... Je crache un peu de sang dans une quinte de toux, je commence à avoir froid, c'est ça de finir exsangue ? C'est pire que ce que je m'étais imaginé...mais cela ne m'empêchera pas de terminer mon rôle, il attend patiemment."Quand tu attaqueras le château...je veux que tu sois le premier à la trouver... Tu la reconnaîtras, je t'en ai tant parlé..."Mon fidèle ami me tient toujours dans ses bras, il sait de qui je parle, il sait ce que je veux qu'il fasse : Lui transmettre mes derniers mots, je n'ai pas besoin de les lui dire, il me connaît trop bien...si ça n'était pas été si compliqué, si ils n'avaient pas été l'un contre l'autre, si mon amour n'avait pas été pour une servante d'Aile Ténébreuse et si mon meilleur ami n'avait pas été sous les ordres de Galaad, tout aurait été si bien...je suis sûr qu'ils se seraient bien entendus, ça aurait été fantastique...malheureusement l'un et l'autre étaient fidèle à leur chef, et je ne pouvais que respecter ça, et mettre au point ma disparition... Ah destin cruel qui fit s'opposer mes plus proches connaissances dans une guerre sans merci, dire que tout ça vient du fait que je ne voulais pas que Hel vive avec un faible humain qui vieillirait, et surtout je ne voulais pas qu'elle me suive lorsque mon temps serait venu... Une nouvelle toux m'affaiblit un peu plus dans une petite gerbe de sang, pourtant il me tient toujours, d'un regard où je peux voir du regret, je sais que lui aussi aurait aimé que ça se finisse autrement."C'est pour elle que tu as fais tout ça ?"Mes lèvres s'étirent un peu malgré moi, oui c'est pour Hel que tout ceci est arrivé, mais j'ai eu droit à un bonus inattendu : Un excellent ami. Je regrette bien entendu d'avoir rendu mon aimée malheureuse, et d'avoir forcé mon meilleur camarade à devoir me tuer, mais...je les remercies, tout deux...chacun a pu rendre ma vie à peu près heureuse, mon pire crime fut de quitter mon aimée, mais elle mérite mieux que moi, j'espère juste qu'elle ne va pas vouloir me suivre une fois qu'il lui aura dit... Ça serait pire que tout, j'aurais fais tout ça pour rien...ou presque, ça m'aurait permis au moins de le rencontrer lui. Maintenant j'espère qu'il y a une vie après la mort, car je les attendrais...je sais que je ne le mérite pas, mais je voudrais les retrouver dans un monde où ma faiblesse n'aura plus d'importance... Ah...ma vision se trouble, ma fin approche...pourtant je n'ai pas peur, je n'ai plus peur...mon ami aux cheveux noirs me regarde, non ne fait pas cette tête attristée, ça ne te va tellement pas, il sent que mes yeux se ferment et me fait un signe : il tapote son cœur et fait un geste très clair du pouce sous sa gorge, j'émets un très léger rire, le dernier. On avait un code entre nous, on se communiquait certaines grandes lignes par signe, et il vient de me demander si c'était pour me débarrasser de ma maladie cardiaque..."Non...ça...c'est un bonus..."Lentement je ne peux plus retenir mes paupières qui se closent, ma dernière image de ce monde aura été celle de mon meilleur ami... Oh ça me rappelle combien il avait éclaté de rire quand je m'étais présenté à lui déguisé en femme un jour, il sait que je n'en ai plus pour très longtemps, pourtant il ne me lâche pas. Oui, jusqu'au bout il aura été là, il a été assez fort supporter la dure tâche de me soutenir, assez intelligent pour lire dans mon jeu tout ce temps, depuis qu'on a sympathisé je sais qu'il se doutait que je préparais quelque chose, et assez fidèle pour ne pas m'abandonner jusqu'à la fin... Il sait quel message il doit transmettre à celle que j'ai aimé, quand il la rencontrera il l'appellera, lui dira mon nom, et aussi "Pardon pour tout" et lui avouer une dernière fois mes sentiments..."Je vous attendrais..."Il ne me répond pas, mais je sais ce qu'il en pense, il me rejoindra...et il espère fortement qu'elle aussi nous rejoindra, il a toujours voulu faire sa connaissance bien qu'il se doutait que ça ne serait pas possible ici. Mais il préfère respecter le silence de mes derniers instants, il sera applaudit par les siens pour avoir éliminé un traître, mais lui regrettera toujours d'avoir du tuer un ami. Ce n'est pas un adversaire qui est tombé sous sa lame, c'est un proche qu'il vient de perdre, un camarade, un frère...et je suis tout aussi triste que lui d'ainsi le quitter, il va s'ennuyer sans moi...et moi sans lui. Mais là-haut, ou en dessous, je surveillerais ce qu'il fait... J'ai froid...mon sang ne cesse de s'écouler de cette blessure immense que je ne sens même plus, j'ai déjà perdu la vue et désormais je perds la douleur...la mort me récompenserait-elle d'avoir osé venir la voir si vite en allégeant mes dernières pensées ? Je ne sais même plus si je respire, j'ai juste froid, et je pense à eux, je les revois, je nous vois en train de discuter tous les trois... J'aurais tant aimé que ce rêve puisse devenir réel, et qu'on soit un jour quatre...peut-être dans une autre vie, dans une autre mort...
Je n'ai plus froid...je ne me rendrais jamais compte que je suis mort avec un de mes légers sourires, mon compagnon déposa mon corps lacéré de son épée sur le sol avec délicatesse, et lui accorda une pose funèbre, de toute l'existence il n'y a que deux êtres qui m'auraient offert cette honneur...il m'a tué mais je lui dois une belle fin. Je suis un traître, et j'ai accepté mon destin. Mais mon ami m'a donné celui dont j'ai toujours rêvé...
À vous deux, merci...merci pour tout... Par Zeyros Waybend, traître génial et travelo professionnel.
- Tira:
« Il… est… mort !? » dit-elle avec un mélange de stupeur et de souffrance dans la voix -Oui, et vous devriez courir si vous ne voulez pas connaitre le même sort, ajouta le garde. - Je… oui, je vais faire ça… » chuchota Tira. Le palais était en feu, tout le monde courrait de partout, les gardes tentaient de fuir, tandis que les envoyés de Galaad continuaient de semer la destruction autour d’eux. Es-ce ça que vous appellerez « Héros » pensa la tueuse, es-ce ce genre de vaurien que vous acclamerez comme étant vos libérateurs !? Une vive rage prit Tira à la gorge, ils ne s’en sortiraient pas comme ça cette bande de vandales, cette bande d’assassins ! Comment eux, ces ignorants, ces faibles, ces stupides marionnettes avaient-ils pu vaincre Aile Ténébreuse ! Non, ce n’était qu’une mascarade, Galaad n’était après tout qu’une poupée de chiffon, un pâle adversaire au grand seigneur, une icône qui donnait un faux espoir aux populaces rebelles. Personne ne pouvait mettre le Roi des rois à genoux, et surtout pas le Roi de Tira ! Serrant les dents avec une force inouïe, la belle ravala les quelques larmes qui perlaient aux coins de ses yeux, non, c’était faux, impossible même ! Elle retrouverait son seigneur, et tuerait tout sur son passage, amis, ennemis, tous ceux qui fuyaient, abandonnaient leur maître. Tira appela son cerceau, et se mit à courir au milieu des flammes. La circulation était difficile, entre les flammes qui dévoraient les murs, les imbéciles qui lui fonçaient négligemment dedans, (qui se recevaient d’ailleurs la plupart du temps un coup fatal de cerceau en retour) et les poutres qui semblaient vouloir à tout prix l’emporter dans leur chutes jusqu’aux limbes, la belle remerciait plus d’une fois son sens de l’orientation, sa souplesse, et son incroyable agilité. Elle finit donc tout de même par arriver à la salle du trône, et le spectacle qui l’y attendait été dès plus atroces. Aile Ténébreuse étaient bel et bien mort. Elle n’osa pas observer le tas de cendres plus longtemps, et s’écrasa, comme vide de toute volonté et d’énergie contre un mur qui lui passa sous la main. Ce dernier était bouffé par des flammes toujours plus voraces, mais la belle ne sentait plus la douleur, du moins plus la douleur physique. Elle était dans un état second. Son visage était entravé par un sourire dément, comme si elle allait exploser de rire. Que… ce… non ! Non … -NOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!! hurla-t-elle alors, commençant à réaliser ce que signifiait la perte d’Aile Ténébreuse. Tira se releva avec rage, comme si elle avait soif, soif de sang, et surtout, soif de sa propre mort. -Tuez-moi !!!!!!! cria-t-elle avec un rire malsain. Elle alla à la rencontre du premier garde qu’elle croisa, et lui attrapa la tête en hurlant à nouveau sa phrase, mais ce dernier était mort sur le coup, la force qu’elle exerçait sur son crâne étant totalement hors de son propre contrôle. La tueuse jeta le cadavre avec furie, et courut vers un autre soldar dont elle empoigna l’épée, pour se l’enfoncer dans le ventre. -Allez butes-moi, butes-moi plus fort !!!! Tira continuait de s’enfoncer l’épée en crachant sur le vieil homme qui portait l’armure des rebelles. Celui-ci, effrayé lui donna un violent coup de poing en plein dans le nez, et la tueuse s’effondra par terre sans même tenter de se rattraper. Elle avait réussi à garder la lame en elle, et ne voyait plus l’utilité de se débattre. Elle se laissait vider de son sang, et avait même tendance à accélérer le processus en tournoyant l’épée pour agrandir la plaie qu’elle se causait. Alors qu’elle sentait peu à peu la vie la quittait, elle lança un dernier coup d’œil à son maître, le tas de cendres qui restait de lui du moins. Mais… étrangement… ce tas de cendres semblait se mouvoir, comme… s’il reprenait forme… ! -Maître… souffla Tira avec espoir. Contre toute attente, celui-ci renaquit de ses propres cendres, sous les yeux de la tueuse agonisante. -Mais… maître… vous… vous étiez mort ! Le denier soupçon de vie quitta la carcasse troué de Tira, tandis que le seigneur noir venait de récupérer les siens. Ne serons-nous donc jamais ensemble…
- Aurelien:
En ce jour de réjouissance, toute la nature était en fête. Les oiseaux pépiaient et lançaient des trilles sans discontinuer. Les premières fleurs avaient éclos, s'empressant d'accueillir cette nouvelle ère. En effet, ce jour était celui où les peuples de Terra fêtaient leur libération. Après des dizaines d'année de lutte, la Rebellion avait triomphé. Aile Ténébreuse retranchée dans le château de Senstora avait été vaincue. Le siège avait durée pratiquement 2 ans mais les démons avaient été éliminés les uns après les autres. Le tyran fut capturé et enfermé, et maintenue par enchantement sous sa forme "humaine". Les troupes loyales eurent la douleur de trouver leurs souverains sans vie. Ainsi Gallaad fut nommé à la tête du royaume de la Terre. Pour honorer ses valeureux guerriers, il organisa donc au jour du solstice une grande cérémonie. Aurélien avait au cours de ses quêtes, retrouvé son nom, parmi les plus anciens et les plus noble de Terra. Il avait rapidement rejoint les forces de la Rebellion et avait par son courage, mériter de grands honneurs. Mais en ce jour, le nouveau roi lui réservait une immense faveur. Paré de ses plus riches atours, Aurélien était à genoux devant le dais, la tête inclinée. Il reçut les insignes et le titre de Général des Armées, et ses terres et sont nom furent rétablis. Emus par tous ces honneurs, Aurélien se releva et se plaça au pied du trône pour assister à la suite des réjouissances. Aile Ténébreuse fut amenée devant son vainqueur. Gallaad lut sa condamnation. Pour ses actes abominables, sa tête devait être séparé de son tronc puis son corps dispersé à travers le monde entier. L’exécuteur s'avança puis au signal exécuta la sentence. La tête du démon tomba. En touchant le sol, une de ses cornes se brisa, et la pointe jaillit à travers la salle, foudroyant celui qui quelques instants auparavant bénéficiait des libéralités du roi. Alors que les hérauts proclamait la fin de l'empire démoniaque et que toute les trompettes du château sonnaient, que le peuple en liesse, amassé en foule sur la place centrale de la ville hurlait sa joie, le héros d'un jour, le regard abîmé au plafond de la salle du trône, portait la main à son cou d'où s'échappait un flot de sang. Ses yeux se voilèrent, ses mains laissèrent échapper le heaume symbole de ses prérogatives, et dans un dernier gargouillis, son esprit rejoignit les limbes au son des acclamations et des "Vivas" de la populace.
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