« Qui s'y frotte s'y pique... Attention, elle mord » .

Un petit voleur en a fait les frais il n'y a pas très longtemps. Aywana marchait tranquillement dans la rue à la tomber de la nuit. Prise par ses pensées, elle avançait au hasard et se retrouva dans une ruelle sombre d'un quartier malfamé. Un homme se tenait devant elle. Il sentait un mélange de transpiration et de linge mal séché . Cette odeur piquait au nez de la dame. Elle pouvait entendre le pouls de l'individu accéléré, un grognement de satisfaction naquit dans la gorge de celui-ci à l'idée d'avoir trouvé une proie si facile. Une proie si facile  ! … Sa, c'est ce qu'il croyait. En l'espace de dix secondes il se vit voltiger à l'autre bout de la ruelle avec une force époustouflante, à l'agonie les os broyés.
Depuis sa morsure Aywana à du mal à contrôler son côté loup. Maintenant, elle est très impulsive, elle a du mal à contenir sa colère. C'est pour cela qu'elle ne prend jamais sa forme hybride ,car elle ne veut absolument pas perdre le contrôle de son humanité. C'est sous cette forme qu'elle est la plus féroce et où ses pouvoirs sont le plus puissant. C'est aussi pour cette raison qu'elle reste solitaire et jamais très longtemps dans au même endroit. Elle ne veut pas s'attacher à personne, au moins elle est certaine de ne pas faire de mal aux gens qu'elle pourrait aimer.
Avant tous c'est une humaine et elle aime se retrouver devant un bon repas, ou tranquille devant un bon livre au coin du feu le soir. Quand elle a besoin de se vider la tête, elle s'éloigne hors de la population dans la nature, prend l'apparence de son loup et cour à pleine puissance, elle aime cette sensation de liberté qui s'offre à elle dans ces moments-là, le vent fouettant sa fourrure d'un noir de jais. Sentir la vie et la peur des autres animaux à son approche, car au bout du compte tout le monde même les animaux savent bien que le loup est un prédateur...

Aywana combat les injustices dès qu'elle le peut. Elle veut aider les gens dans le besoin, mais ça plus grande motivation reste sa vengeance envers les personnes qui ont décimé sa meute. En silence et patiente elle attend ce jour.

C'était une belle journée ensoleillée qui commençait. Devant son miroir, Aywana se contemplait. Tout excitée et stressée à l'idée de commencer sa nouvelle vie au coter de l'homme qu'elle aime. Mais cela avait un prix, elle le savait trop bien. Ils en avaient parlé, Jonas sa meute et elle. Effectivement, Jonas était un lycan. Le couple s'était rencontré alors qu'Aywana, lors d'une de ces balades en forêt a eu une petite mésaventure. En passant par un passage rocailleux son pied resta coincé entre deux grosses pierres. Un bel homme musclé passait par là, il avait entendu la demoiselle en détresse. Ce bel homme était Jonas et au premier regard ils tombèrent fous amoureux l'un de l'autre.

« Aller courage » se disait elle. « ça va aller, je lui fais confiance ».

On frappa à la porte. C'était l'heure, le moment de passer le reste du temps avec son bien-aimé. Vêtu d'une simple robe blanche en coton et accompagné de Marvik, l'alpha de la meute, ils se dirigèrent à l'extérieur dans une clairière. Au centre de celle-ci se tenait un autel destiné au dieu Yahadiel. Derrière cet autel se tenait son bien-aimé, impatient, mais aussi inquiet,  car c'était sa première morsure. Seul Jonas pouvait transformer Aywana, c'était la règle de la meute.
Elle prit place sur l'autel, entouré d'offrandes, de bougies et de pétales de fleurs. On aurait pu le comparer à un lit pour les morts, oui c'était ça, son ancienne vie allait mourir pour en recommencer une nouvelle. Son pouls s'accéléra. Elle regarda Jonas dans les yeux, celui-ci, confiant et concentré, lui déposa un baiser doux et délicieux sur ses lèvres. Elle ferma les yeux signe qu'elle était prête. La belle sentait les crocs de la bête s'enfoncer dans son épaule. Une brûlure intense lui descendait de son épaule au bras et dans le dos, puis plus rien. Juste des paroles inaudibles. Elle se concentrait sur le timbre rauque de cette voix qu'elle aimait tant. Cet amour qui a changé sa vie à tout jamais.

Sa transformation dura quarante-huit heures


Et c'est ainsi qu'elle devint un lycan




Deux années de purs bonheurs passèrent. Toute la meute apprenait à Aywana à contrôler ses nouvelles capacités. La transformation en loup, la plus facile et la moins dangereuse, apprendre à communiquer avec les autres membres de la meute sous cette forme et savoir utilisé ses cinq sens beaucoup plus aiguisé.

En tan qu'humaine il fallait qu'elle s'adapte à sa nouvelle situation, car elle avait plus de force également sous cette forme, le pouvoir de guérir plus facilement et plus vite. Elle acquit des très bons réflexes en combat et dominait Jonas dans cette discipline. Marwik voyait en elle un potentiel alpha et veillait personnellement à son entraînement. Il lui apprit le maniement des armes. Aywana aimait particulièrement se battre avec les deux dagues que lui avait offertes son bien- aimé pour ces un an de transformation. C'était un choix qui lui permettait d'être plus libre dans ses mouvements et encore plus rapide qu'elle ne l'était.
A l'inverse de ses deux autres formes, elle détestait prendre sa forme hybride. Sous cette apparence de monstre mi-homme mi-loup elle perdait le contrôle, devenait violente pire qu'un animal sauvage. Sous cette forme, elle n'était plus humaine mais bel et bien un loup qui prenait le dessus sur l'humaine. La meute c'était bien préparé à ce genre de réaction et quand elle prit sa forme hybride, il avait fallu toute la meute au complet pour la maîtriser, après plusieurs heures de lutte acharnées.
Un matin alors qu'Aywana revenait de sa course dans les bois, elle sentit de la fumée. Elle était presque arrivée aux abords de la maison à l'orée du bois. Toujours sous sa forme de loup, elle s'élança à pleine vitesse vers la maison de la meute, le foyer où elle avait trouvé le bonheur. Arrivée devant, elle reprit forme humaine et découvrit l'horreur. Un buché de fortune avait été fabriqué, le feu était encore à son apogée. Les corps de ses amis et de son amour brulaient en silence, seul le feu criait encore. Elle arrivait trop tard, les yeux pleins de larmes, elle suffoquait, non pas à cause du feu, mais à cause de la douleur qu'elle ressentait. Un trou se formait dans sa poitrine, une douleur insupportable. Ses jambes se dérobaient sous son poids et elle se retrouva à terre. Un son strident, une lamentation sortait de sa bouche. Personne ne peut dire combien de temps elle resta ainsi à pleurer les siens.

Quand enfin elle reprit ses esprits, c'est la qu'elle découvrit les masques. Elle savait qu'ils appartenaient aux membres de la sectes de Narys. Pourquoi avaient-ils commis un acte aussi atroce ? Maintenant, elle vivrait pour ça. Sa vengeance ! Cela prendra le temps qu'il faudra , mais elle l'aura, aussi atroce que la mort des siens.

Epreuve
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En cour
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en cour
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En cour
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En cour
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En cour
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