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 Zeyros Waybend

 
Zeyros Waybend Sand-g10Dim 13 Nov - 12:18
Fiche des humains
→ Généralités

Zeyros Waybend Zelor10

Zeyros Waybend
Surnoms : Je n'en ai pas spécialement.
Âge et date de naissance : 23 ans, né le 2 Kelrenn 89
Nationalité : Terre
Situation: Vagabond
Poste vacant désiré : Aucun, je suis libre, et j'en suis satisfait.
Profession : Hmm, disons mercenaire ? Quelqu'un a besoin d'aide, je lui file un coup de main et il me donne quelques pièces en retour...
Pour qui êtes vous : Vous savez, moi...les guerres, les batailles, tout ça... Disons plutôt ni l'un ni l'autre, pour l'instant.
J’accepte d’être la cible d’un contrat assassinat quelconque : Oui, mais c'est pas une raison pour vouloir me prendre la tête ! ...d'accord, elle était nulle celle-là.




→ Descriptions
Description psychologique


Au fond de lui, Zeyros est une âme calme et réfléchie, sérieuse et détachée du monde, préférant conserver une prudente distance avec l'environnement en particulier avec les autres espèces "intelligentes". Poli malgré sa tendance à garder le silence, il manipule les mots avec élégance et ne manque pas d'une certaine prestance durant ses oratoires pourtant rares. Pour lui, mieux vaut se taire tant qu'il n'est pas nécessaire de parler plutôt que de débiter une cascade de paroles, quelles qu'elles soient. Particulièrement soigneux de lui-même, il n'ira pas se jeter dans un acte irréfléchi pour une raison idiote, cependant si ça lui est possible il tentera d'aider un être dans le besoin du moment que c'est à sa portée. Loin d'être un lâche, Zeyros préfère cependant se tenir à distance des conflits et ne répondra pas à une provocation : Il n'y a que les imbéciles pour céder à la moquerie n'est-ce pas ?

Derrière ses lèvres muettes se cachent bien des mystères, ceux de ses innombrables pensées, de ses sentiments, de son histoire, et ce mutisme associé à cette habitude d'être un fantôme dans la foule dégagent de lui une impression de froideur, il est un spectre silencieux se fondant dans la populace. Pourtant derrière cette barrière distance se cache un fond bienfaiteur, il abhorre la violence et si possible résoudra les problèmes auxquels il se retrouve mêlé dans le calme et la diplomatie. Difficilement intimidable, ce n'est pas en lui brandissant une épée sous le nez qu'il s'enfuira à toute jambe, au contraire : Le jeune homme n'aime pas se battre, mais en aucun cas il n'hésitera à vous arracher un bras s'il juge cela nécessaire, et encore il serait gentil... Dans l'eau fraîche mais paisible du fleuve de son esprit dort un prédateur cruel et impitoyable, trancher une gorge sous les implorations d'un adversaire demandant grâce ne le fera pas ciller s'il pense que c'est mérité.

Pessimiste de par son expérience et à tendance mélancolique à cause de sa vie, c'est une des raisons qui font de Zeyros un homme plutôt distant : Préférant éviter les ennuis et ainsi se préserver il s'isole facilement pour être tranquille malgré qu'il aimerait tant pouvoir partager son existence avec quelqu'un... Pas une âme sœur, juste un ami...un simple ami serait suffisant... Lui qui a tant de mal avec le monde, une épaule sur laquelle il pourrait s'appuyer quand il se sent mal, quand il n'en peut plus, un simple soutien sans arrière-pensée, franc et honnête, rien que ça lui permettrait de supporter bien plus facilement sa vie...

Il ne bougera pas en revanche pour un problème qui ne le concerne pas, si une dispute à lieu par exemple dans la taverne où il est allé chercher un repas chaud éclate : Il interviendra probablement pour tenter de calmer le jeu, après tout il n'apprécie guère l'agitation, mais si ça dérape et part en bagarre, alors pas la peine de compter sur lui, il retournera s'assoir tranquillement à sa table pour finir son assiette. Par contre si vous venez le voir en demandant de l'aide car vous vous en êtes pris un belle, que vous avez un couteau planté dans le bras ou juste que vous cherchez une place tranquille, il n'y aura pas de soucis. Une insulte ne le fera pas réagir, tout comme les provocations il juge que seul un idiot pourrait s'énerver pour un truc aussi stupide, quand bien même vous le traiteriez de tous les noms que vous pouvez imaginer vous n'obtiendrez rien de lui si ce n'est un dédain total.

Mais derrière, ou plutôt devant cette âme évitant les ennuis, se montre avec emphase un comportement assez "bon vivant". Vivant seul, et soucieux de sa santé autant physique que mentale à cause de cet isolement, Zeyros a fini par décider quelque chose : Il fait ce qui lui semble amusant, allant draguer les jolies filles qu'il croise dans la rue, se mettre à danser en chantant la première bêtise lui passant par la tête sur une table dans une auberge, allez s'essayer à divers activités allant des plus paisibles aux plus...bruyantes, si vous le voyez avec un instrument à la main...bouchez vous les oreilles et courez. Cette façade à priori impulsive et irréfléchie est jouée pour compenser sa tendance dépressive, il craint sérieusement de devenir fou ou de ne vraiment plus pouvoir supporter sa vie et d'en finir. Aussi décide t-il de se lâcher pour s'équilibrer avec son vrai caractère qui ressurgira lorsque la situation est trop sérieuse, mais tant qu'elle ne l'est pas il est un homme amusant à regarder, voir à accompagner dans ses délires. L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut se faire passer pour un idiot, l'inverse est déjà plus difficile. De même il ne vous perdra pas des yeux si vous semblez un peu trop mielleux dans vos propos...

Ses goûts cependant demeurent tels quels qu'il soit dans une phrase de "jeu" ou non. D'un point de vue culinaire il n'est pas trop exigent, mangeant viande comme poisson, fruits et légume, bien que la chair rouge soit plus goûteuse à ses papilles et qu'il ne touchera pas à du maïs à moins de mourir de faim. Quand son ventre gargouille il accélère simplement le pas pour trouver où se restaurer, ou bien se contente d'un morceau de pain et d'un peu de viande séchée qu'il aura acheté ici ou là. Quant à l'alcool il préfère éviter d'y toucher, à la limite dans une auberge à l'ambiance fraternelle et où tout le monde s'envoie une pinte, il ne dira pas non à un petit verre à la limite mais ça sera sa consommation mensuelle alors.

Pour lui la vie n'est pas grand chose, c'est juste un phénomène biologique qui existe pour une raison inconnue et qui se perpétue dans un but inconnu. Aussi si les êtres pensants en général cherchent à accomplir de grandes choses, ont des rêves, ou des trucs passionnés du genre, Zeyros lui se contente de vivre aussi paisiblement qu'il le peut en suivant un mode de pensée assez étrange quand on sait comment il réfléchit : "Puisqu'on peut s'amuser, pourquoi se priver ?" Dira-il alors qu'il s'apprêtera peut-être à sortir pour faire son plus grand jeu : Le travestissement. Non, il n'a absolument aucun problème d'identité, mais il a tendance à vite s'ennuyer à trop faire la même chose, alors il aime bien changer son activité et n'hésitera pas à se déguiser en fille pour aller séduire quelques hommes même si aucun d'entre eux ne touchera ne serait-ce que ses lèvres. Sa blague préférée à ce moment là est de demander si son "amant" du jour aime les fruits, puis de plonger sa main dans son haut et d'en sortir une pomme en disant "tu la veux ?" en cessant de changer sa voix pour reparler comme le garçon qu'il est, avant d'éclater de rire devant la tête du pauvre bonhomme qui est tombé dans le panneau.

Mais n'oublions pas que derrière cette apparence à la limite de l'inconscience se dissimule un esprit calme et méthodique qui a connu bien des problèmes...une âme tourmentée et souillée, un être malheureux qui espère atténuer ses souffrances par quelques agissements calculés pour être stupides...


Description physique


D'un simple mètre soixante-dix-huit pour seulement soixante-un petits kilos, il est nécessaire de répliquer à quelqu'un d'aller s'acheter des yeux si on dit de lui qu'il a l'air costaud, c'est tout le contraire ! Maigrelet aux traits fins, à la carrure élancée et légère, ses muscles sont assez bien dessinés car il est si dénué d'excès qu'il n'a que la peau dessus. D'ailleurs il joue sur cette apparence indéniablement élégante pour se faire passer pour une femme, ses longs cheveux semblant de feu lorsqu'un éclat de soleil vient illuminer leur écarlate particulier, descendant jusqu'aux reins mais un peu en bataille n'affirment pas vraiment sa masculinité. Les retenant généralement pour ne pas les avoir dans les secrets saphirs aux reflets argentés lui servant d'yeux avec un bandeau de couleur neige, il n'hésite pas à passer un bon coup de brosse ou à les attacher lorsqu'il a envie de se déguiser. Le résultat en est saisissant !

En temps normal il porte une tunique d'un rouge légèrement plus pâle que ses cheveux, aux bordures finement dorées, attachable par l'avant via quelques cordons reliés à des sortes de "boutons" qu'on glisse dans l'un des trous de la veste pour l'y bloquer grâce à sa forme allongée l'empêchant de glisser, s'arrêtant après avoir couvert les épaules elle est portée au dessus d'une fine chemise noire laissant pourtant à l'air libre une plus grande partie de son torse que ne le ferait un autre vêtement. Pour les jambes c'est encore plus simple : Il s'agit d'un simple pantalon blanc léger et conçu pour ne pas gêner les mouvements de son porteur, de quoi faire de belles balades sans avoir l'impression de porter une armure en tissu sur les cuisses. Quant à ses pieds, ils sont confortablement installés dans des chaussures en cuir, blanches et à l'avant doré. Cependant, si sa tunique s'arrête aux épaules, il porte deux manches individuelles assorties à sa tenue commençant au-dessus des coudes pour s'arrêter aux poignets, ainsi que deux fins gants noirs pour se protéger les mains, ne serait-ce que du frottement de son épée.

On peut voir pendre à sa taille le fourreau blanc d'une robuste épée courte, au fil redoutable, de nature simple puisque non-décorée elle a tout de même été minutieusement forgée et achetée à un bon prix, heureusement pour lui ce n'était pas de sa poche que provenait l'argent. Une dague est également dissimulée près de son arme principale de façon à ce qu'il puisse s'en saisir discrètement en faisant mine de dégainer. Ses deux lames courtes sont soigneusement nettoyées et ont été choisie en raison de son style de combat disons...particulier, et de sa carrure poids super-plume. Intelligemment sélectionnées après maintes comparaisons, elles conviennent parfaitement à sa technique basée sur la vitesse et l'agilité. Eh, quand on se fait expédier dans les airs par un môme de seize ans, on comprend que c'est pas la peine d'essayer de se trimballer un espadon !

Quant à sa tenue lorsqu'il se travestit...difficile à dire, ça dépend de ce qu'il aura envie de mettre et qu'il trouvera sur le marché. Généralement il achète une robe ou un quelconque habit féminin lui plaisant, l'utilise souvent le lendemain, puis va le revendre quelques temps après pour pas s'encombrer ou finir à sec. En revanche ses armes ne le quittent jamais bien qu'une fois ressemblant à une fille elles sont toutes deux cachées. Il est également à noter qu'il porte un pendentif doré orné d'une belle pierre rouge, ce bijou n'est pourtant pas un trésor de valeur pécuniaire ou sentimentale mais il le trouve joli, alors le garde.


Signe(s) distinctif(s)

Rien de spécial, si ce n'est des restes de blessures qui ne sont pas toutes dues à des combats...


→ Capacités
Pouvoirs : (facultatif) Aucun pouvoir, bah non je suis pas magicien moi.
Arme : Épée courte et dague
Artefact magique : J'en ai pas, pour le moment.
Familier : Pareil, rien du tout. J'ai bien essayé d'adopter un chat un jour mais il me trouvait à son goût, littéralement...sale bête...
Autre : Malgré qu'il soit droitier de naissance, il a fini par s'habituer à manier ses deux armes d'une main ou de l'autre, bien que sa dextre demeure la plus agile et précise. Il souffre aussi d'une maladie qui lui rend la respiration difficile lorsque la tension monte un peu trop.



→ Votre Histoire

Sombre histoire que celle de Zeyros... Sa famille, ou devrait-on plutôt dire sa demi-famille, était originaire d'une classe sociale moyenne mais est parvenue à se hisser à un rang plus élevé au moins à leur yeux grâce à l'argent. Les affaires marchant bien, elle était devenue assez riche pour se payer le luxe d'une grande maison et même d'embaucher des serviteurs ! Certes ceux-ci étaient surtout de pauvres gens ramassés dans la rue à qui ils avaient offerts de travailler pour eux en échange de sortir du caniveau, bien entendu ils acceptèrent immédiatement. Bref, le père de Zeyros et sa femme étaient tous deux dans la couture, officiellement, cependant ils étaient aussi bien connu chez les différents êtres de mauvaise compagnie qu'il travaillaient aussi dans des domaines moins...légaux, d'après les rumeurs ils étaient des trafiquants de moult produits stupéfiants ou euphorisant, ou pour parler plus simplement de la drogue. Mais agissant discrètement, aucune preuve concrète ne permettait leur arrêt. Aussi tout allait pour le mieux pour cette famille malhonnête, prétentieuse et vaniteuse, aveuglée par l'argent.

Du mariage de ces deux malfrats du fil et de l'aiguille naquit un enfant, une fille qu'ils nommèrent Ayrine et qu'ils éduquèrent comme ils pensaient que ça devait se faire. Sage et obéissante, elle comprit qu'il ne fallait pas faire un pas de travers si elle ne voulait pas se ramasser une claque fracassante, elle devint à son tour une égoïste, violente, prête à tout pour parvenir à ses fins et voulait toujours plus de ce qu'elle pouvait avoir, ou de ce que les autres avaient... Quand elle eut quelques années, il n'était pas rare que des filles de son âge retournent voir leur mère en pleurant car elle les avait frappé pour leur prendre...leur jouet, leur poupée, leurs vêtements même parfois ! Mais chaque fois qu'elle ramenait son "butin" chez elle, sa mère la réprimandait...mais pas parce qu'elle volait à coup de poings ce qui appartenait aux autres, mais bien car elle ne faisait que des larcins sans aucun intérêt ! Et plus la jeune fille grandissait, plus elle venait possessive et envieuse...

En 89, quand elle avait quatre ans, un événement assez inattendu se produisit : Leur servante, à leur service depuis bientôt cinq ans, venait d'accoucher d'un petit garçon malingre et l'on pouvait apercevoir sur sa petite tête la même coloration que son père dont l'infidélité fut immédiatement percée à jour. Ça ne pouvait pas être leur deuxième escl...domestique, "Madame" lui avait fait...couper toute envie de descendance, aussi l'homme dût en répondre à son infernale épouse qui ne se calma qu'après un bon nombre de luxurieux cadeaux clinquants. La servante, elle, écopa de vingt coups de fouets ainsi qu'une privation de repas durant trois jours, mais put conserver son bâtard qu'elle tenta d'élever comme elle pouvait avec l'aide de son "collègue" avec sobriété, pauvreté, modestie mais dignité.

Les années s'écoulèrent et les deux enfants grandirent sous l'influence de leurs parents : Ayrine suivant les préceptes vénaux de ses géniteurs obsédés par la richesse et le pouvoir, le jeune Zeyros, nom du très regretté grand-père de la servante qui était sa mère, sous celle de la domestique. Mais si l'une était félicitée pour la domination qu'elle asseyait sur les autres, le second était battu pour ne serait-ce qu'un regard de trop, mais on ne le laissait pas mourir de faim ou de froid et ça lui suffisait... Quand il atteignit l'âge de sept ans, on considéra qu'il était temps qu'il gagne son pain et on l'assigna au service de sa demi-sœur, n'ayant d'origine commune que leur père infidèle. Celle-ci était très exigeante pour son âge, mais moins que son insupportable mère...

Lorsqu'il eut quatorze ans, toujours à devoir agir comme un esclave envers son avare "maîtresse", alors qu'il s'occupait de laver les vêtements de celle-ci un soir où son géniteur et sa femme officielle étaient sortis faire on ne sait quel acte crapuleux, Ayrine vint se présenter à la porte de ce qui servait de laverie, soit une petite pièce avec une bassine d'eau et de quoi frotter les affaires. Surpris de son arrivée soudaine, il délaissa un instant sa tâche pour se relever comme il devait le faire en sa présence ou celle de ses parents et attendit qu'elle dise ce qu'elle attendait de lui. Le jeune homme, alors très loin de s'imaginer ce qui allait lui arriver, s'imaginer un quelconque travail comme lui porter un truc, lui préparer et porter son dîner, devoir lui masser le dos ou les pieds comme elle aimait le réclamer à n'importe quel moment de la journée ou bien la stupide mission de lui donner son avis sur les vêtements qu'elle hésitait à mettre chaque jour, en changeant plusieurs fois dans la journée si telle était son envie. Lui n'y connaissait rien et se contentait de répondre à l'élégante jeune femme dont la beauté des traits n'avait pas grand chose à envier à sa cupidité qu'elle était si belle que tout ne pouvait que lui aller, elle émettait alors un gloussement de contentement et faisait défiler robe sur robe en lui demandant toujours ce qu'il en pensait. Mais pas cette fois, au contraire elle s'adressa à lui d'un ton étrangement mielleux et gentil :


"Zeyros ?"

Ouvrant un peu plus grand les yeux sous l'étonnement, il mit un peu de temps avant de parvenir à reprendre ses esprits. Il faut dire que ce n'est pas souvent qu'on venait lui parler doucement comme ça, l'appelant par son nom en plus, elle lui adressait même un sourire des plus mignons. Réalisant soudainement qu'elle attendait une réponse il se tint encore un peu plus droit encore en attendant qu'elle lui dise ce qu'elle voulait :

"Oui ?"

Une lueur malicieuse illumina le regard au bleu enchanteur de la jeune femme de dix-huit ans qui étira encore un peu plus ses lèvres et sortit de la pièce d'une démarche pour le moins élégante en l'invitant d'un geste de la main à la suivre, annonçant enfin ce qu'elle attendait alors qu'elle s'éloignait dans la grande maison déserte, le domestique étant décédé malencontreusement après avoir été attaqué par un bandit alors qu'il devait acheter une bague de plus pour la maîtresse de maison et la mère de Zeyros était sortie ce soir pour faire des courses :

"Rejoins moi dans ma chambre ♥"

Cette intonation nouvelle étonna quelque peu l'adolescent, mais il s'en posa pas plus de question et partit donc à sa suite pour ne pas la faire attendre. Les baffes étaient récompense courante avec elle, mieux vaut ne pas être en retard si on ne peut pas se retrouver couvert de bleus. Entrant prudemment dans la pièce de vie de sa demi-sœur, se déchaussant pour ne pas risquer de salir le sol sous menace de se prendre des coups de pieds, et attendit qu'elle lui dise ce qu'elle voulait de lui, pourtant il ne la quitta pas des yeux : Elle était couchée de coté sur son lit, en tenue pour le moins...légère, et le regardait d'un air qu'il trouvait...attirant.

"Déshabilles-toi et vient me rejoindre..."

Dit-elle en commençant à s'étirer langoureusement sur son lit, roulant sur le dos pour être mieux installée. Un peu sous le choc de cette demande pour le moins inhabituelle, Zeyros s'exécuta cependant, ne gardant que le minimum pour préserver un minimum de dignité et surtout pas crainte d'avoir mal compris son ordre, et vint s'assoir près d'elle, cependant elle sembla contrariée : Se serait-il trompé ? Avait-il gaffé ? Apparemment non... Elle lui colla une claque retentissante avant de préciser son ordre :

"J'ai dis, déshabilles-toi ! Complétement ! Et une fois que tu auras fini tu me déshabilleras aussi, et t'as intérêt à y aller doucement !"

La joue rougissant un peu après la baffe, et le reste du visage s'empourprant peu à peu, le pauvre jeune homme lui obéit et retira son malheureux sous-vêtement, avant de s'approcher de sa sœur allongée sur le dos, les yeux clos et semblant attendre quelque chose. Préférant ne pas regarder trop intensément les formes désirables de la jeune femme, il parcourut doucement son corps de ses mains, lui arrachant un très léger frisson, il finit par réussir à la débarrasser de sa petite tenue et s'arrêtait à se reculer lorsqu'elle lui attrapa le poignet, emmenant de force sa paume vers son sein. Au début le frère voulut retirer son poignet mais n'osa pas pour deux raisons : Si elle l'avait amené "là", c'était à considérer comme un ordre et il ne pouvait s'y soustraire...et puis...elle était douce, quelque part il voulait la caresser, ce qu'il commença à faire doucement, un instinct naturel prenant le pas sur ses actes et pensa que c'était une bonne idée lorsqu'elle laissa échapper un léger soupir de satisfaction.

Il aimait la toucher, c'était si agréable, elle était si délicate... Jamais il n'aurait pu imaginer appréciait au point un simple contact, désirant la toucher encore un peu plus il commit l'erreur de l'enjamber pour pouvoir caresser sa poitrine à deux mains, mais cette fois elle se redressa, sans pourtant se dégager bien au contraire, et le poussa pour le faire s'allonger à son tour, se mettant à califourchon sur lui en jetant un coup d'œil à son intimité et sourit d'un air plein de désir et lui colla une baffe monumentale, avant de s'empresser de satisfaire le désir brûlant qui montait en elle depuis son bas-ventre... Découvrant pour la première fois le plaisir charnel, elle s'abandonna aux envies de son corps et le laissa guider ses mouvements, la douleur de cette nouveauté s'estompant rapidement pour laisser place à un plaisir grimpant, à un tel point qu'elle finit par coller des claques encore et encore à sa pauvre victime qui pour sa part comprenait la vrai douleur du terme : Viol.

Le pire, c'est qu'elle y prit goût. Avoir un tel plaisir possible à portée de main la faisait de plus en plus oppressante et elle lui ordonna de venir le soir dès qu'il y en avait la possibilité pour recommencer ses "assauts", encourageant ses parents à aller de plus en plus souvent faire leur commerce au noir pour pouvoir sauter littéralement sur son demi-frère, se moquant bien de toutes les conventions fraternelles. Elle voulait uniquement son bon plaisir, et plus elle aimait ça, plus elle le violenter durant leurs rapports où l'un n'était pas consentant, associant rapidement ces moments à de la douleur, sa sœur étant brutale et agressive il n'en tirait presque que de la souffrance.

Après trois ans à subir ce traitement nocturne de plus en plus fréquent, et abandonné après la mort de sa mère suite à une blessure qui s'infecta, ses parents étant aussi ses "maîtres" lui demandèrent une fois de plus la raison des stigmates qu'il portait sur le corps. Cette fois il craqua et ne put retenir la terrible vérité plus longtemps et avoua les terribles choses que lui faisait sa sœur, mais son malheur atteint son comble lorsqu'il fut battu plus violemment que jamais en étant insulté encore et encore sous prétexte qu'il devrait avoir honte de dire pareils mensonges. Comprenant alors qu'il n'y avait de justice que pour ceux possédant un pouvoir social, Zeyros crut qu'il ne pouvait rien lui arriver de pire, et pourtant...

Ayrine, mise au courant de la "tromperie" éhontée du jeune homme, voulut s'assurer la sécurité et garantit un terrible châtiment au pauvre adolescent lorsqu'elle se mit à pleurer et décrit derrière ses larmes factices les moindres détails des monstrueux actes de son frère en réalité victime et dont le calvaire s'aggrava encore lorsque ses "employeurs" voulurent le punir de ce terrible crime et le laissèrent pour mort sur le carrelage avant d'aller chercher la justice pour faire enfermer ou exécuter ce sale mioche, la jeune femme violeuse les accompagnant pour faire un "témoignage".

Mais à leur retour le jeune homme avait disparu. Entre ces temps il avait reprit conscience et avait fait son choix : La fuite. Volant avant de partir de quoi survivre seul quelques temps, ses meilleurs "trésors" fut l'épée achetée à prix d'or par son père pour faire de l'apparat, la dague fait pour se défendre en cas de problème, et le pendentif qu'il avait toujours regardé car il était joli.

Ayant reçu des bases de combat à l'épée les quelques fois où son géniteur s'ennuyait et voulait une cible, il savait cependant que les styles classiques étaient loin d'être adaptée à sa faible carrure, sans compter sa santé fragile. Aussi au fil de ses années vagabondes où il n'avait rien de mieux à faire que marcher et bosser, il profita des moments où il n'avait plus rien à accomplir pour tenter de trouver une façon de se battre en cas de besoin. Et le résultat de ses années d'expérimentations fut une technique pour le moins particulière : Certains disent qu'elle ressemble à de la danse, d'autres qu'on dirait plutôt un ivrogne qui agite son arme, ses mouvements martiaux sont basées sur une mobilité particulièrement composée de rotations, de changement de sens, de tours et retours autour de la cible en comptant sur sa lame courte pour suivre son bras et entailler les points vulnérables de sa cible. La longueur réduite de son épée lui permet d'être vif et agile et de pouvoir bouger avec vivacité autant sur ses déplacements que sur ses attaques.

Depuis, Zeyros erre en tâchant de survivre comme il peut. Sa seule vraie distraction est son comportement débile, mais ça a au moins le mérite de le faire penser à autre chose, sa vie n'est pas des plus palpitantes, ni des plus joyeuses, mais il combat ses souvenirs difficiles comme il peut et s'efforce de pas se prendre la tête avec ça...quand aux guerres qui animent le pays, le continent ou jusqu'à la planète si c'est possible : Il s'en fiche royalement ! Tant qu'on vient pas lui secouer une lame sous le nez, il n'a pas à s'en mêler. Ceux qui meurent dans un combat qui n'est pas le leur ne sont rien de plus que des imbéciles.





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