[HRP: Poste peut-être un chouilla trop long, mais je me suis bien amusée à l'écrire.
Edit: Mais damned! J'allais oublier le plus important, le dessin: Voici donc Shinku en robe de soirée et sans ses cornes pour l'occasion:

Spoiler:

]

Qui aurait pu imaginer que derrières les falaises escarpés drapés d’un brouillard menaçant se dressait une maison chaleureuse et conviviale ? C’était pourtant bien le cas, le château des Arachnéa rivalisé d’audace en jouant avec toute source de lumière disponible, car il ne fait pas bien clair à Sen’rin, toutefois, dès que les invités pénétrez dans la demeure, la myriade de bougie parsemé de ci de là et les lustres en cristal qui renvoyait la lumière un peu partout leur faisait oublié le sinistre temps au dehors. Aujourd’hui pas de favoritisme, Ayael avait choisie pour son anniversaire un bal masqué, et elle s’amusait de voir le masque des convives, qui allaient du plus classique au plus originale en passant par le plus ridicule ! Une douce musique résonnais dans le salon de la demeure, en effet pour l’occasion une dizaine de musicien armée de violon, de piano et d’autres instruments arraché à leur auditoires des pas de danses grâce à leurs musiques entrainantes. Tout autour de la salle rehausser par une nappe blanche trônait une dizaine de met plus apetissant les uns que les autres, il y avait en majeur partie des pâtisseries et des amuses gueules mais même les plus difficiles pouvaient trouver leur bonheur.

Oh, maudit soit la malchance quand elle vous tombe dessus. Que diable faisait Shinku à Faestelia à ce triste moment… Et pourtant tout avait commencé avec une annonce, une simple annonce « Cherche jolie jaune femme à la peau clair et de petite taille pour une mission secrète. » D’abord elle avait fait semblant de le pas correspondre à la description. Il était écrit « petit » sur ce papier… Mais c’est la somme d’argent inscrit en dessous et le sceau qui l’attira.
C’était le sceau des bourgeois de Faestelia. Et il se trouve que cette famille avait du sang démoniaque. Peut-être cherchait-il un sosie pour une de leur fille… C’était un travail dangereux, cela avait l’air pénible car il serait malvenue de se conduire comme… De se conduire NORMALEMENT quand on est censé être la doublure d’une princesse. Mais seulement voilà… Que d’autre avions-nous, des recherches d’objet magique, encore et encore, la chasse aux monstres gênant… Pourquoi pas un job tranquille pour une fois…
-Mais je ne suis pas si jolie…
-Vous êtes plus mignonne que toutes celles qui ont décroché cette affiche auparavant…
-Ah la j’ignorais que les taverniers de Faestelia était de tels beaux parleurs.
-Je suis sincère, et puis il parait que la petite princesse est désespérée de ne pas trouver « chaussure à son pied ».
-Je lui ressemble ?
-Ha ha, pas vraiment ! Mais justement !
-Que voulez-vous dire ?
-Elle non plus n’a pas confiance en sa beauté. Elle ne cherche pas vraiment une doublure…
-Je… je ne vous suis pas là…
-Je travaillais au château comme majordome, je servais les plats à tout se beau monde, alors j'ai deviné quel est le problème, on m’a d’ailleurs renvoyé pour ça… J'ai la langue trop pien pendue, ce job est mieux pour moi.
-Cette histoire commence à sentir mauvais...
-Bah allez satisfaire votre curiosité… Au pire vous pouvez refuser… Ce que beaucoup ont fait avant vous.

Débordant littéralement de curiosité, Shinku se présenta donc à l’entrée de service du château. Un petit château pour de petit bourgeois, mais qui concentrer pas mal de richesse, et l’œil avertit noterais l’utilisation de granite marin dont l’importation avait du coûter un bras… Tout ça pour que l’on voit la bâtisse de loin… Une roche bleutée dans le désert… Beurk !!

La jeune comtesse devait la recevoir, et quand Shinku fut emmener dans la chambre même de la jeune femme, ce fut une surprise, c’était dangereux, même si elle n’était pas venue armée par simple bon sens, laissez quelqu’un entrer dans les appartements privée de la noblesse était…
-Madame, la jeune femme qui a répondu à votre annonce est là.
La comtesse était cachée derrière le baldaquin de son lit, quand elle sortit la tête, Shinku remarqua qu’elle était un peu ronde… Quoi, c’était ça son problème ?
-Parfaite !!
-Hein ?
-Vous êtes parfaite ! Votre peau est blanche comme la mienne et vous avez les yeux rouges comme moi !
-Oui mais vous n’avait pas les cheveux blanc…
-Qu’importe, c’est un bal masqué vous direz que je les ai teint !
-Un… bal masqué ??

Quelques explications plus tard Shinku avait le fin mot de l’histoire.
-L’anniversaire de la duchesse de Sen’rin ??! C’est non !
-Mais enfin pourquoi je double la prime si vous le voulez.
-Ce n’est pas ça comtesse, cette femme et moi ne somme pas en bon terme.
-Oh, vous la connaissez ?
-Oui et…
-Mais c’est parfait !! Les gens auront l’impression que je la connais bien! Et même si nous avons l’air en mauvais terme… Cela ajoutera du mystère à cette affaire !
-Mais non elle va me jeter dehors !
-Non vous lui raconterez et elle vous parlera comme si vous étiez moi !! Une femme devrait pouvoir comprendre que je ne veux pas paraître en société ainsi ! Je sais! Je vais vous donnez une lettre que vous lui remettrez!
-Je crois que vous ne saisissez pas bien…
-Aucune de vous deux ne fera rien, puisque vous serez moi, et qu’elle saura que vous êtes moi... Je veux dire, comme je ne lui ferais jamais de mal, et qu'elle ne m'en ferais jamais... Histoire d'éviter le scandale en public.
-J’ai soudain très mal à la tête… Et puis il y a un truc qui…
-Oh vous irez n’est-ce pas ? N’est-ce pas ??
-Mais pourquoi n’y allez vous pas…
-Mais aprce que je… Je…
-Vous?
-JE NE RENTRE PAS DANS MA ROBE DE SOIREE !!

Et voilà la comtesse qui se met à pleurer… Shinku commença penser qu’elle avait plutôt atterrit dans une maison de fou, mais préféra tout de même la laisser s’expliquer, par politesse.
-Eh ?
-J’ai forci car je mange trop ! Je m’ennuis dans ce château, on ne me laisse plus sortir depuis qu’Ailes Ténébreuses a pris possession de la ville. GRRR maudit soit-il ! Moi qui adorait me promener dans les rues et cueillir les fleurs au sommet des falaises.
-Euuuh... Il n’y a pas de fleur sur les falaises…
-Quoi qu’il en soit ! A cause d’Ailes Ténébreuses je me suis mis à manger pour oublier mon ennuis, j’ai donc besoin que vous m’aidiez !
-Rien ne vous dit que cette robe m’ira.
-Judith !
-Oui Madame !
-Enfilez-lui !
-Bien Madame !
-HEIN ??

Quelques minutes de bagarre plus tard ; et après avoir remarqué que cette Judith avait la force d’un titan, (maudit soit les gênes des démons lézard du désert) ; voilà la pauvre Shinku déshabillée et rhabillée contre son grès.
-Je devrais porter plainte pour harcèlement ! En plus, je dois avoir l’air cloche…
-Non ça vous va à ravir ! Par contre il y a ces cornes…
-Qu’est-ce qu’elles ont mes cornes ?!
Shinku avait tendance à devenir agressive quand on les critiquait… la fierté de Zenshou l’avait sans doute contaminé…
-Je n’en ai pas… Et impossible de faire passé ça pour un déguisement…
-J’avais dit que ça ne marcherait pas…
-Il faut les scier !!
-QUOI ? Mais ça va pas non ?
-Judith !
-Madame je crains que cela soit défendu par la loi…
-Je fais surtout cramer toute la baraque si vous approchez le moindre objet contondant de moi. J'en ai assez entedu, je m’en vais !
-Noooon rester vous êtes mon seul espoir, j’allais justement décliner l’invitation, nos magiciens sont brillant on fera disparaître les cornes sans les abimer, resteeeeez !
-Non !
-Je vous en prie !
La comtesse s’agrippa à la robe de Shinku. Celle-ci fut très surprise.
-Madame, ne vous inclinez pas devant une roturière.
-Tu sais ce qu’elle te dit la roturière !!
-Vous ne pouvez pas me faire ça !
-Bon sang vous n’êtes pourtant pas si ronde !
-Ce n’est pas la question, je veux dire, la robe ne me va pas.
-Commandez-en une autre !
-Celle-ci est déjà hors de prix, Père ne me laissera pas faire !
-Pourquoi n’avoir pas commandé une robe à votre taille alors…
-Le couturier se serez moquez de ma prise de poids, je lui ai commandé la même taille que d’ordinaire…

Shinku bavarda encore longtemps, mais la comtesse continua son caprice, elle ne voulait surtout pas paraître moins jolie que les autres filles… Mais après plusieurs heures de débat sur les apparences, la sorcière céda, soit disant parce qu’elle était excédée, mais surtout parce que finalement, la détresse de la jeune femme la touchait un peu.

Quelques jours avant le grand bal, un magicien du palais finit par trouver un moyen de faire disparaitre ses cornes durant une durée limitée. Shinku avait pourtant prié pour que cela ne soit pas possible. C’est donc sous les encouragements de la princesse, qu’elle prit la drôle d’embarcation volante pour Sen’rin, tirée par deux étrange créatures ailées. Le cocher lui fit la conversation durant tout le voyage… Ce qui signifiait plutôt que le pauvre devait l’entendre se plaindre en quasi non-stop sur la bêtise de cette histoire, l’allure idiote qu’elle devait avoir et aussi le fait qu’elle avait plutôt le mal de l’air.

Quand enfin elle arriva, en retard au bal, sous l’ordre express de la comtesse qui voulait que « tout le monde vois comme elle était jolie ». Zut, c’était ridicule, elle n’était pas la comtesse de Faestelia.

C’est en trainant des pieds qu’elle alla jusqu’à l’entrée. Puis elle fit ce qu’elle faisait souvent, jouer un rôle. C’est vrai, elle n’était normalement pas cette comtesse. Mais il était temps de le devenir. Elle se tint donc droite, pris son air hautain puisqu’il plaisait à al comtesse, et décida qu’en entrant elle ferait bel effet. Puis qu’elle irait boire… Beaucoup pour oublier. Et tant pis pour le retour de flamme niveau réputation.
Désignant son invitation aux gardes puis au domestique, son annonce fit peu de bruit en fait. Les comtesses étaient après tout, d’un niveau moins élevée que les princesses, duchesses et autres marquises. Malgré tout elle avança dans la salle avec confiance, c’est fou ce qu’un masque vous fait vous sentir à l’abri. Ses longs cheveux d’argent ondulèrent dans la pièce. Etrange sensation que de les avoir lâchés. Elle espéra que la séance de coiffage et maquillage lui avait donné l’air de quelque chose.

C’est avec un peu de satisfaction qu’elle vit le regard surpris d’Ayael se poser sur elle, celui d’Albar et Lara aussi. Et puis ceux de quelques femmes et autres jeunes hommes qui admirait sans doute, la jolie robe rouge qu’elle portait, typique du pays du feu. Car pour Shinku il était impossible qu’elle-même soit si jolie… Sa fierté s’était d’être une sorcière, ou une guerrière, elle était imbue d’elle-même certes mais n’avait jamais pensé être jolie. Sans doute le traumatisme de n’être vu que comme un monstre par la plupart des gens.

Albar dansait avec Lara… Ayael dansait avec… Avec un gugusse, on s’en fiche… De toute façon elle ne le regardait même pas. Ayael regardait Albar. Shinku sourit elle l’aurait parié que la jolie empoisonneuse n’était pas insensible au charme du brun.
Car oui Albar avait eu le béguin pour elle, c’est qu’elle avait du fort bien le séduire. Et pour y parvenir aussi vite, c’est que ses actions devaient être un peu plus qu’un acte de théâtre.
Mais alors pourquoi dansait-il avec Lara… Non pas qu’elle ne soit pas superbe dans sa robe de soirée mais… Oh le malotru ! Il piquait la jalousie de la jolie brunette. Vilain, vilain Albar !

Allant chercher un verre d’un vin rouge absolument délicieux. (Mais elle préférait l’alcool de vouivre hein !) Elle le leva en leur direction pendant qu’Ayael ne regardait pas, saluant le stratagème, qui bien que dégueulasse, avait l’air fort efficace !
La sorcière jeta aussi un regard au cavalier de la brune quand celui-ci la regarda, et haussa les épaules, son regard était à la fois moqueur et compatissant, ne sachant pas lequel des deux sentiments était le plus fort… Elle termina sont verre et en commanda un autre.
-Sans vouloir vous offensez, vous avez une sacrée descente, pour une noble.
-Je suis une fille du feu, et j’ai du sang de démon… C’est autre chose que les princesses de la Terre je vous l’accorde… Alors taisez-vous et resservez-moi, je ne me rappelle pas vouloir l’avis d’un majordome…
Et paf, quittes à jouer les nobles autant en profiter. A la santé du pouvoir que confère un vulgaire titre !

Shadow tout en dégustant les petits fours regardaient la piste de danse, où un premier couple ouvrit le bal. Puis un second les rejoignit. Le jeune homme se demandait ce qu'il se passait car à chaque instant, ce n'était que des regards pour l'autre couple. N'empêche que ces quatre danseurs rivalisaient en grâce. Leurs gestes étaient si fluides, tous les invités présents avaient les yeux rivés sur eux. Le jeune homme les regardait en se disant que la danse, ce n’était pas vraiment pour lui. Mais, il n’avait pas envie de rester sur place. Il se décida donc, à aller marcher un peu en visitant ce château. Shadow suivit l'un des serveurs qui repartaient à la cuisine par une petite porte afin de reprendre des verres. Ce dernier ne l'avait pas vu et arrivé à une intersection, alors que le serveur tournait à gauche, le jeune homme prit le chemin de droite.

Il vérifia qu'il n'y avait personne avant de parcourir ce long couloir. C'était une demeure vraiment magnifique. D'immenses tableaux trônaient sur les murs. De petites tables, près de chaque porte accueillaient des vases, qui devaient avoir coûté cher. A l'intérieur de ces derniers, des fleurs étaient arrangées de façon artistique et s'accordaient parfaitement à la beauté des lieux. Il continuait à découvrir le couloir, lorsqu'il entendit des voix. En regardant devant lui, un peu plus loin, il remarqua un attroupement de gardes. Ces messieurs ne l'avaient pas encore vu et il ouvrit la porte à sa droite (la première qu'il vit) sans faire de bruit et la referma de la même manière. Notre ami avait eu un bon réflexe car justement les gardes se dirigeaient dans cette direction et passèrent devant la porte où il se cachait. Au passage, il put entendre une partie de leur conversation.

-Vous avez entendu les ordres. Si vous voyez quelqu’un avec un comportement suspect, vous l’accostez. Mais n’y allez pas seul. On ne sait pas si cet individu est dangereux. Et… encore une chose. Agissez discrètement. Ne ruinez surtout pas la fête de Mademoiselle Arachnéa…

Les bruits s’évanouirent alors que les gardes repartaient. Le jeune assassin resta muet. De toute évidence, il y avait un petit problème. Petit seulement ?

* Eh bien ! Il semblerait que quelqu’un se soit invité sans invitation. Ce serait dommage que la fête prenne fin juste pour ça. Je vais voir si je peux faire quelque chose. Ce sera mieux que de marcher dans le vide. Et puis, si ça rend service en même temps, pourquoi pas ? *

Ce disant, il reprit le chemin inverse, s’assurant qu’il n’y avait personne et retrouva la grande salle où les couples poursuivaient leur danse, et où les invités les regardaient toujours. Rien ne semblait avoir changé. Et pourtant si. Désormais, Shadow savait que parmi eux se trouvait quelqu’un qui ne devait pas être là. Mais qui ?

Grâce à son partenaire qui en plus de bien maitriser la danse était bien audacieux, qu’Ayael pu montrer toute l’étendu de son talent, de sa sensualité et de sa grâce dans son petit jeu avec Albar et sa propre vampire. Néanmoins celui-ci commençait à la lassait puisqu’il était double et que l’assassine n’aimait pas qu’on joue avec elle. Elle s’étonnait surtout d’éprouver une irrépressible jalousie, sachant pertinemment qu’il n’y avait rien entre Albar et la vampire – qu’elle ne se rappelait pas avoir invité non plus – alors qu’elle s’apprêtait à lâcher son partenaire pour trouver une autre distraction, un vacarme infernale retentit dans la salle tendis que l’une de ses tables de buffet se voyait renverser par terre. Si cela n’avait pas provoqué autant de bruit disgracieux Ayael aurait peut être pu s’en divertir, mais là cela ne l’intéressait pas le moins du monde. Du moins jusqu’à ce qu’un de ses gardes laisse échappé une exclamation qui affola tout le monde.
- Mon dieu c’est un des Dimistro... Il est mort !

Cette charmante annonce créa une panique incontrôlable chez les nobles habitué à leurs petites vies douillettes aussi, oubliant totalement son cavalier, Ayael prit quelque seconde pour réunir tout le charisme qu’elle possédait et monta sur l’estrade destiné aux musiciens pour que sa voix soit amplifiée.

-Mesdames et messieurs, mes chères invités, je vous pris de conserver votre calme. Sa voix assuré résonna dans toutes la pièce créant un léger moment de flottement, la sérénité et son élégante dignité qu’Ayael dégagé, rappela à la plus part des nobles présents qu’ils devaient rester correcte pour ne pas attiré la honte sur leur famille et la plus part se tranquillisèrent sur le champ tout en jetant un œil inquiet autour d’eux. Voyant que son amorce avait provoqué l’attention de ses invités Ayael poursuivit, sans trop de froideur ou d’horreur mais en s’efforçant de dissimuler son sourire.
- Je vous remercie, je vous prie de faire confiance à la sécurité et de retourner à vos occupations respective, le buffet sera rétablit au plus vite, et dès que l’assassin sera attrapé les portes seront de nouveaux ouverte, en attendant je vous en prix amusez vous, n’oublions pas qu’il s’agit de mon anniversaire…

Son annonce provoqua quelques murmures de mécontentements mais Ayael ne pouvait pas laisser un meurtre non résolu dans sa maison, question de principe. Elle s’inclina avec grâce et fluidité et descendit parmi les invités tendis que les gardes transportaient le corps ailleurs et que les domestiques nettoyait la table du buffet pour apporter de nouveaux plats.

Se faufilant dans la foule avec une aisance déconcertante, Ayael finit par trouver Albar et sa vampire, elle leur lança un regard venimeux avant de déclarer d’une voix glacial et tranchante.

-J’espère que vous n’êtes en rien de cette affaire….

Alors qu’elle fixait avec suspicion Albar et sa compagne qu’elle aperçut en arrière plan une autre de ses connaissances qu’elle ne se souvenait pas avoir invité, Shinku la sorcière du feu, qui oh comble du miracle ressemblait presque à une vrai noble, du moins si l’on faisait abstraction du verre certainement vide dans sa main. Comment cette vulgaire démone du feu avait t’elle réussit à tromper les gardes ? Au delà de l’animosité qu’elle avait envers Shinku pour avoir faillit faire rater son enlèvement, elle juger objectivement qu’il était bien possible que celle-ci soit impliqué dans cette affaire.

Néanmoins avant d’alerter toute la garde et de refaire paniquer les autres nobles elle devait prendre sur elle et éclaircir quelque point. Surtout que, où qu’elle regardait elle voyait des gens qu’elle ne se souvenait pas avoir invité. Notamment un homme bizarre qui faisant fit de toute la bienséance c’était perché sur un piano. Après avoir poussé un soupire cristallin qui n’en était pas vraiment un en réalité car tout ceci l’excitée plus que ne la déprimé elle reporta son attention sur Albar et malgré qu’elle fut légèrement plus petite elle le toisa avec mécontentement mais classe.

Qui aurait cru que Selena,mi-Démone soit invitée ici ? Personne évidemment.Donc c'est tout à fait logique,que la jeune femme n'est pas d'invitation.Ben oui,faut pas croire qu'elle soit vraiment invitée,la jeune femme avait achetée à un voleur,une invitation volée,justement.A elle ne sait plus quelle comtesse,de elle ne sait plus qu'elle région.Heureusement les deux jeunes femmes portées le même prénom -belle coincidence- et elle n'aurait donc aucun problème pour rentrer chez la fameuse Ayael. Selena ne connaît pas Ayael,mais elle pourront certainement s'entendre ou se déteste. Selena ayant dans la tête,d'être plus belle qu'Ayael ce soir.Et elle a mis les bouchées doubles pour ça.Sa robe au dessus du genoux,d'un bleu clair,plutôt ciel,elle portait aussi une paire de bas,bleu foncé sur le haut de ses jambes et de plus en plus clairs,quand ils arrivaient à ses pieds chaussés de talons blancs ils étaient du même bleu que la robe,ciel.La robe tenue grâce des bretelle,accrochés elles-mêmes à la robe,grâce à des petits saphir très pâle,la robe est serré dans la dos,prenant ainsi le rôle d'un bustier,qui révèlait bien les formes de Selena.Dans le dos,des voiles étaient accrochés et faisait une magnifique traîne quand elle marchait,comme si elle avait une queue de sirène dans le dos.Au devant,c'était un col en "v" plongeant,sur la poitrine volumineuse de notre jeune espionne.Elle portait un masque bleu avec des plumes blanches sur les côtés.Ses lèvres étaient recouvertes de rouges à lèvres,à mi chemin entre le bleu et le blanc,ses yeux étaient soulignés de khôl et de mascara, et ses cheveux,longue crinière noire était une multitude de petites nattes,avec quelques mèches libres,le tout tenues en place grâce à des pierre précieuses bleus.
Selena était sublime,vraiment sublime,elle semblait brillait de l'intérieur et son corps ainsi mis en valeur,faisait oublier sa peau grisâtre,qui s'accordait pourtant avec sa tenue.Sa traîne était décorée de petits motifs,fin et très bien dessinés,argentés,tout comme ses collants et le devant de sa robe.Elle est jolie....Mais la beauté ne fait pas tout.
Pour entrer dans la salle la jeune femme du tout de même montrée son invitation.
La salle immense,était vraiment belle aussi et le passage de Selena créa un magnifique émoi.Elle sourit doucement,contente de plaire.Puis elle alla se placer dans un coin,ne voulant pas tout de suite,se faire vraiment remarquer.Au bout de quelques minutes,quelques choses se passa.Il semblait quelqu'un était mort.Selena s'en fichait comme de sa première fugue,mais elle s'approcha tout de même,jouant de son physique pour s'approcher le plus possible.Sur une estrade,Ayael,très belle aussi mais peut-être moins que Selena,commença à parler :
Mesdames et messieurs, mes chères invités, je vous pris de conserver votre calme.Je vous remercie, je vous prie de faire confiance à la sécurité et de retourner à vos occupations respective, le buffet sera rétablit au plus vite, et dès que l’assassin sera attrapé les portes seront de nouveaux ouverte, en attendant je vous en prix amusez vous, n’oublions pas qu’il s’agit de mon anniversaire…
Selena soupira,bien évidemment,cette soirée ne pouvait se passer parfaitement bien.Evidemment qu'il y avait un meurtre....Elle aurait du parier.Elle aurait certainement gagner gros.Elle resta là ou elle était.Avec une moue mécontente sur le visage,La maîtresse de maison s'était éloignée et Selena n'avait pas pu voir si elle ou Ayael était la plus jolie,dommage...

Yuki ne se sentait pas à sa place dans ce grand bal mondain. Après tout, elle n'était encore qu'une très jeune femme peu accoutumée à ce genre de pratique. Ayant longuement lorgnée sur les victuailles à manger, elle finit par faire le tour de la salle, en inspectant chaque recoin avec le plus de discrétion possible. Un soldat de haute stature, tout reluisant dans son uniforme, passa juste à coté d'elle, lui donnant un long frisson. Celui-ci parla prestement au cavalier de leur hôte avant de repartir, tous les sens en alerte. Cela ne présageait rien de bon... Quelque chose ne se passait pas comme ils l'avaient prévu et elle avait peur d'avoir été découverte. Pourtant elle avait pris toutes les précautions nécessaires... Non décidément elle ne parvenait pas à trouver ce qui aurait pu la trahir... A moins que ?
Se mordillant les lèvres, elle évita la piste de danse et arrêta une serveuse en vol pour lui prendre un verre de champagne. Lorsque cette dernière voulut se dérober afin d'alimenter le buffet, l'ange la retint par l'épaule :

« Excusez moi, pouvez vous m'indiquer où sont les toilettes ? »

L'employée baissa les yeux pour pas rencontrer ceux de l'invitée et son visage refléta le trouble qu'elle ressentait devant le traitement que lui accordait la noble. Elle se tourna en direction d'un couloir et dit d'une voix basse :

« Elles se trouvent au bout de ce couloir Madame. Veuillez faire attention à la marche juste en sortant »

Lorsque sa liberté lui fut rendue, elle détala comme un lapin et mit ses verres sur le buffet, les joues rouges. Yuki quand à elle but rapidement sa coupe, sans se soucier de la réaction de la femme. Elle savait qu'elle venait de faire une erreur mais si elle changeait de conduite, il y aurait encore plus à craindre.
De toute façon, il lui fallait absolument un moment de répit. Non seulement sa cape était beaucoup trop chaude mais en plus elle avait de plus en plus mal à ses pauvres ailes. Gardant la tête haute, elle se réfugia dans la pièce qu'elle pensait être les toilettes mais qui se révélèrent être une chambre. D'abord tentée de rebrousser chemin, sa curiosité prit le pas sur sa prudence et elle referma doucement la porte derrière elle. Elle était la pour obtenir des informations sur le pouvoir en place... Autant profiter de l'occasion. Elle enleva sa cape, contente de quitter cette chaleur abominable. En faisant le moins de bruit possible, elle fouilla la pièce de fond en comble, en remettant tout ce qu'elle touchait à sa place. Mais sa fouille fut plus que décevante... Il n'y avait vraiment rien dans cette pièce. Cela devait être une chambre d'ami, rien de plus.
Elle se laissa tomber sur le lit et resta la quelques instants à réfléchir. Elle aurait bien aimé pouvoir faire un coup d'éclat... Faire parler d'elle afin d'être en contact avec les grands de la Rébellion... Mais non elle serait à jamais qu'une ombre. Comme tous êtres humains, elle avait besoin de reconnaissance. Non pas que ce soit une composante majeure de ses désirs mais tout de même...
Elle chassa sa morosité en se relevant et en s'étirant. Ce n'était pas ainsi qu'elle parviendrait à atteindre ses buts ! Alors qu'elle allait retirer les sangles dans son dos un énorme bruit de fracas se fit entendre dans la salle. Elle repassa rapidement la cape sur ses épaules afin de cacher son katana et sortit de la chambre.

« Que faites vous là Madame ? »

La même serveuse la dévisageait cette fois ci. La suspicion pouvait se lire dans ses yeux. Mais elle n'avait pas l'air de lui vouloir du mal. Au contraire... D'un signe de tête, elle désigna le garde qui s'approchait et reprit une attitude d'employée normale :

« Attention à vous Madame, un meurtre vient d'être commis lorsque vous étiez aux toilettes. »

Après un clin d’œil, elle s'éclipsa discrètement. Yuki resta un moment dans le couloir, choquée. Mais elle repartit vers le drame et s'approcha de la victime, autant qu'elle le pouvait. Sur le corps était penché le cavalier d'Ayael... Celui ci lui disait quelque chose... Mais ce fut que lorsqu'il se mit à parler qu'elle comprit enfin qui il était. Un nom s'échappa de ses lèvres :

« Antonio ! »

Elle était plus que surprise de retrouver le vampire ici. Certaine qu'il l'aurait entendu, elle voulut fuir afin de ne pas attirer l'attention sur elle mais tous les convives ne devaient pas sortir du château... Que devait elle faire à présent ?

Il avait toujours eu envie de se joindre a un bal , et justement il en avait trouver l'occasion ! Sous quelle formes demanderait vous? Sous la forme d'un coup du destin , bien entendu !
Ne bougez pas je vais vous racontez cela.

Tout commença par une envie de voyager qui prit Sourv par les sentiments et qui le mena au hasard du monde jusqu’à la petite ville de Sen'rin .En chemin il fit la conaissance d'une bande de voleur. Bande qui avait détrousser un noble en tuant sa faible escorte. En fouillant les corps Sourv trouva une invitation a un bal dans les affaires dérobée et sourit , allons bon ! Que le destin se montré généreux ! Il s'empara donc du masque du noble , des vêtements de se dernier et partit d'un bon pas vers ce grand bal ! Par bon pas entendez plutôt quatre jours de voyage sur un cheval "emprunter" a un paysans endormit .

Quand il arriva c'était l'effervescence autour du manoir , les gardes courraient partout et les portes étaient barrés . Il s’arrêta assez loin de la lumière et sortit son arbalète a répétition. Deux seconde plus tard les deux gardes gisaient dans leur propres sang et Sourv les enjambés prudemment.

Il pénétra dans la salle où une atmosphère de bonne humeur s'empara de lui. Malgré tout il se dépêcha de retourné sa cape et de disparaître de devant la porte déposant ses armes trop voyante dans un coin de la pièce.

Les gens étaient agglutinés autour d'une forme sur le sol et Sourv plutôt que de regardé le cadavre ou quoi que ce soit d'autre préféra regarder les gens tout autour , il en remarqua une en particulier , une femme d'après la taille et la tenue et s'en approcha discrètement jusqu’à se tenir derrière elle il entendit distinctement le « Antonio ! » qu'elle laissa échapper et il ne put se retenir de se figer en la regardant fixement .

Yuki ... L'ange avec qui il avait partager une passion aussi brève que violente ... Elle ici? Comment cela pouvait il être possible? Et c'est a ce moment la que la garde fit son apparition clamant au et fort qu'un nouvel intrus c'était introduit de force dans le manoir.
Sourv eut un petit sourire qui se transforma en souffle quand Yuki le heurta en se reculant , confirmant les soupçons de Sourv quand a la culpabilité de la jeune ange . Il la prit par le bras et la força a lui faire face murmurant tout bas : "Calme toi Yuki !"

Alors qu’elle continuait à fixé Albar dans le but de le percer à jour, un garde s’approcha d’elle et l’invita à s’éloigner. Après un dernier regard qui se voulait insistant elle, s’écarta un peu pour écoutait ce qu’il avait à dire.
- Un intrus vient de pénétré dans la demeure en tuant les deux gardes en faction devant la porte. Une servante l’a vu entré et se mêler aux invités, il s’agirait apparemment d’un elfe nous avons une description plutôt détaillé de sa tenue et de son masque.
Une moue se dessina un instant sur les lèvres d’Ayael, qui n’appréciait pas autant de vulgarité, un peu de finesse que diable ! Cet homme avait entaché la réputation de sa famille en s’introduisant chez elle, comme s’il s’agissait de n’importe qu’elle demeure. Puis finalement, elle se mit à sourire, cela lui faisait une distraction supplémentaire et l’affaire serait promptement régler, personne ne pouvait aussi impudemment la défier sans rejoindre Nayris dans les plus bref délais.

-Trouvez le, et placer des archers dans les hauteurs, je ne veux pas qu’il s’enfuit !
- Doit-on l’abattre sur le champ ?
- Non, pas d’effusion de sang, c’est une horreur à faire partir, je ne voudrais pas bouleverser mes invités, menti t’elle ayant la ferme intention de régler l’affaire personnellement. Je vais m’en occuper. Dites-moi juste où il est.

Le garde s’inclina et Ayael s’éclipsa pour se refaire une beauté, elle avait déjà sa petite idée de la façon dont elle allait le tuer. Elle se rendit donc dans ses appartement et y resta quelques minutes, se recoiffant, remaquillant, et s’appliquant divers onguent et crème sur les mains, puis elle attrapa une fiole au liquide rouge et ressortit dans la salle de bal. Aussitôt le capitaine de la garde l’aborda au garde à vous.

-Nous l’avons trouver madame, il est dans le coin de la salle, il discute avec la pianiste.
-La pianiste ?
-Oui, la même pianiste qui a était surpris dans l’aile privé plutôt dans la soirée…
-Voilà qui est intéressant… Elle est là depuis le début, et bien que ça musique soit agréable, rien n’exclu qu’elle soit l’auteur du meurtre… Elle, il nous l’a faut vivante termina t’elle en s’éloignant.
Elle attrapa un verre de vin sur le plateau d’un serveur et s’approcha de l’homme décrit plutôt. Après une rapide réflexion, elle se souvint d’un duc très connu mais jamais aperçu physiquement ; qui avait évidement décliné son invitation. Son piège était parfait.
Lui souriant, elle marqua une légère pause, puis elle s’exclama suffisamment fort pour attirer l’attention de la foule alentour
« Oh mon chère Duc d’Abranthe ! Je suis si heureuse que vous ayez pu venir ! »
Toujours sur ses gardes, sa lame prête à être sortie au moindre signe d’agressivité elle s’approcha encore un peu et lui tendit élégamment sa main libre.

Comment cela se faisait-il ? C’était bien la première fois qu’elle rencontrait autant de monde dans une mission et en plus il fallait que ce soit son ancien amant. Ce serait mentir que de dire qu’elle n’avait pas frissonné lorsqu’il avait soufflé son nom. Au contraire, une boule s’était formée dans son ventre quand leurs regards s’étaient croisés. Garder son calme ? Dans une telle situation ? Alors que deux hommes en savaient suffisamment sur elle pour lui nuire ?

Une seule solution s’imposa à elle, elle devait les éliminer. Resserrant ses mâchoires pour empêcher d’éventuelles larmes de couler, elle entraina Sourv près des musiciens, se faufilant entre les convives avec autant de discrétion possible. La tâche n’allait pas être simple, bien au contraire… Parce qu’évidemment, son cœur répugnait à commettre un acte si odieux envers un homme pour qui il avait battu sauvagement.
Une fois assez loin de la foule, elle prit le temps de considérer ses options et pour gagner du temps, elle engagea la conversation :

- Que fais-tu donc ici ?
- Ne serait-ce pas plutôt à moi de te poser la question ? Et pourquoi t’être enfuie ainsi ?

Yuki baissa les yeux, coupable. Oui il n’était pas resté auprès de lui, mais aucun avenir n’aurait pu voir le jour d’une passion si troublante.

- Je l’ai fait parce que… j’avais d’autres choses plus importantes à faire.

Malgré ses yeux baissés, elle put aisément voir le trouble chez l’elfe qui perdit de sa splendeur, comme poignardé dans le dos. Honteuse, elle préféra prendre un regard froid avant de relever la tête.

- Il en est ainsi, toi et moi devions nous tenir loin l’un de l’autre.
- Penses-tu vraiment ces paroles ?
- J’ai l’air de mentir peut être ? répliqua-t-elle sans hésiter.

Le silence qui suivit lui donna confirmation de son jeu d’actrice. Mais une chose s’imposait à ses yeux, elle ne pourrait jamais le tuer et ça c’était affreux. Tout ce qu’il devait, c’était oublier son existence, ou au moins son nom. Mais comment s’y prendre pour effacer de tels souvenirs quand on n’a aucun don pour la magie ? Elle finit cependant par avoir une idée :

- Peux-tu me promettre quelque chose ?
- Et pourquoi ferais-je cela ?

Les choses allaient vite par ici, de nouveau un garde s’avança vers la maitresse de maison. Elle lui prit donc la main et le regarda droit dans les yeux avec une grande peine dans le regard.

- Ma survie en dépend… Ne parle de moi à personne…

Elle n’avait jamais été la première de la classe, mais elle savait qu’un elfe ne revenait jamais sur une parole donnée, et elle espérait sincèrement que sa bonne étoile était avec elle.

- Bien, dans ce cas, j’accepte…

C’est alors que la belle femme dans sa magnifique robe avança vers eux. Il était trop tard pour s’enfuir , aussi prit elle place près de la pianiste pour un quatre mains, attendant sa chance le cœur battant.

L’homme sembla surpris, mais ne pu faire autrement que de lui baiser la main. Un sourire étira les lèvres de l’assassine. Il était déjà mort. Elle avait enduit ses mains de poison et il venait de se tuer lui-même. Comme elle s’y attendait il déclina le verre qu’elle lui offrait, mais Ayael s’en fichait, elle avait déjà gagné. Elle en bu délicatement une gorgée avant de le donner à une servante qui passait par là. Son manège avait suffisamment attiré l’attention pour que ses hommes embarquent discrètement l’ange plus loin. Tout était donc parfait.

La jeune assassine se désintéressa de lui et s’occupa de rassurer ses autres invités, annonçant déjà que la soirée touchée bientôt à sa fin, que ses hommes étaient à l’image de la famille Arachnéa : d’une efficacité sans pareille, et qu’ils avaient déjà interpellé les comploteurs, le tout sans jamais se départir de son sourire. Jugeant qu’il était temps, la jeune assassine remonta sur l’estrade et s’éclaircit la gorge.

- Merci à tous et à toute d’être venue. Votre compagnie fut charmante malgré ces quelques désagréments, mais nous vivons dans une époque troublée. Cette soirée touche à sa fin, je vous souhaite à tous un bon retour, et à l’année prochaine.

Elle s’inclina gracieusement en faisant un discret signe à l’enchanteur près d’elle sur l’estrade. L’Homme déclencha aussitôt ses pouvoirs et des étincelles colorés formant des arabesques improbable jaillir de par et d’autre emplissant le plafond de paillettes et d’étoiles. Les invités d’abord effrayaient, s’aperçurent vite qu’il n’y avait rien de dangereux et rire en essayant d’attraper les lumières qui retombaient délicatement sur le sol.

Trop absorbé par le spectacle personne ne remarque son fameux duc tombé et être emporté au loin par sa garde personnelle. Jubilant de proposer une soirée dont on parlerait pendant des mois Ayael, véritablement heureuse, regarda ses invités sortirent en s'attardant quelque peu sur le maréchal.