Qui aurait pu imaginer que derrières les falaises escarpés drapés d’un brouillard menaçant se dressait une maison chaleureuse et conviviale ? C’était pourtant bien le cas, le château des Arachnéa rivalisé d’audace en jouant avec toute source de lumière disponible, car il ne fait pas bien clair à Sen’rin, toutefois, dès que les invités pénétrez dans la demeure, la myriade de bougie parsemé de ci de là et les lustres en cristal qui renvoyait la lumière un peu partout leur faisait oublié le sinistre temps au dehors. Aujourd’hui pas de favoritisme, Ayael avait choisie pour son anniversaire un bal masqué, et elle s’amusait de voir le masque des convives, qui allaient du plus classique au plus originale en passant par le plus ridicule ! Une douce musique résonnais dans le salon de la demeure, en effet pour l’occasion une dizaine de musicien armée de violon, de piano et d’autres instruments arraché à leur auditoires des pas de danses grâce à leurs musiques entrainantes. Tout autour de la salle rehausser par une nappe blanche trônait une dizaine de met plus apetissant les uns que les autres, il y avait en majeur partie des pâtisseries et des amuses gueules mais même les plus difficiles pouvaient trouver leur bonheur.
Pour l’occasion Ayael qui malgré son masque de voulait pas passer inaperçu avait revêtu une robe non pas noire, mais rouge, d’un pourpre légèrement sanglant qui rehausser à la perfection on teint. Mais c’est là que s’arrêter le côté inhabituelle. Celle-ci était en effet pourvu d’un très beau décolleté, le haut moulant était digne d’un corset et parsemé de minuscules rubis qui scintillaient tendis que le bas était ouvert presque tout le long du côté droit. Pour agrémenté sa tenu elle avait choisie un masque noir avec des plumes sur le côté qui ne cachait que le contour de ses yeux. Elle avait travaillé sa coiffure de façon à ce que son chignon élaboré mais savamment décoiffé soit en totale osmose avec le masque ; il était impossible de distingué une quelconque attache de celui-ci, car il se fondait parfaitement dans ses cheveux. Un jolie collier en or ornait d’un rubis complétait sa tenue et pour l’instant Ayael était satisfaite car elle n’avait vu personne qui aurait pu osée prétendre rivaliser avec elle.
Parfois elle s’inclinait gracieusement devant quelqu’un qu’elle pensait reconnaître, souriait à tout le monde en prenant bien garde à se mouvoir de façon élégante mais sûre d’elle. Elle était la reine de cette soirée, et compté bien le rester. Un verre de gambrela* dans la main elle participer par obligation à quelques conversations mondaine sur Aile Ténébreuse, la Rebellion, la trahison de roi de Silena, et toutes ses choses dont les invités ne savaient rien mais dont il blablatait allégrement. Ayael n’avait qu’une idée en tête : que le bal s’ouvre et qu’elle puisse enfin s’abandonner sur la piste de danse.
Les accès en dehors du hall et de grand salon (immense serait plus juste) avaient étaient bloqués aux invités (bien qu’une porte fermée à clef peut toujours être ouverte…), bien entendu les domestiques emprunter une porte légèrement dérobé pour se rendre aux cuisines, ils faisaient d’ailleurs preuve d’une discrétion étonnante se faufilant dans la foule pour déposer les plats et se promenant avec des verres remplis de liquides divers.
[Gambrela : Sirop à base de miel, d’un fruit rouge nommé gambrela et de fraises.]
Ayael
Partie IRL Crédit avatar : Charlie Bowater, travaillé par Cathane ♥ Double compte : Mystic Vitesse de réponse : Lente
Mar 1 Nov - 3:20
Antonio n'avait aucune réelle intention de sortir ce soir-là puisque c'était un jour de congé et que d'habitude il en profitait. Une habitude qu'il devrait briser pour l'occasion d'un bal masqué dont il en est l'invité. Il se disait tout simplement qu'il était bon de changer un peu sa routine et de vivre de nouveaux aventures, séduire de nouvelles femmes ou même avoir été piégé par une fausse invitation. Il s'ennuyait ferme et ce bal lui changerait peut-être les idées après tout! Il se promis aussi que ce soir, pour une fois, il ne séduirait aucune femme, car il était plutôt morose ces temps-ci. Surement ce soleil qui darde à se coucher le jour le laissant à rien faire chez lui. Il avait enfilé ces plus beaux vêtements pour cette occasion. Il portait continuellement du noir et avait décidé ce soir de vraiment passer inaperçu. Il avait donc choisi des vêtements rouges dont le prix valait bien la chandelle. Un ensemble complet et chic de l'époque qui n'était pas du tout son genre et qui lui donnerait la chance de ne pas être reconnu.
Un masque blanc la plupart de son visage et lui donnant pratiquement un air maussade. Ses cheveux noirs peigné proprement par derrière lui conféra enfin satisfaction après un dernier coup d'oeil dans le miroir. Il fit le début du parcour à cheval pour finir le chemin en bateau jusqu'à l'île privé où se tenait la fête. Ils étaient surement plus riche que lui pour pouvoir posséder une île bien à eux. Quels chanceux!
*Aller! Je ne dois pas séduire de femme ce soir! Je viens pour me désennuyer seulement!*
Se dit-il en arrivant à cet étrange manoir qu'il n'avait jamais vu auparavant. Le trajet avait était un peu long, mais sans encombre heureusement. Ses yeux bleus azure examinant les alentours avec soin pour analyser la situation comme il avait si souvent l'habitude de le faire, pu remarquer que quelques personnes étaient déjà arrivées et que d'autre entrait. Il vérifia que son Katana était bien fixé, car il restait toujours vigilant et qu'il était haut-gradé, il pouvait se le permettre! Il chuchota son nom à l'oreille du soldat de l'entrée qui avait posé sa main sur son épée en voyant cet homme armé. Il se confondit en excuse en reconnaissant le nom et la voix de son propre chef et déverrouilla la porte d'entrée.
Il entra donc dans la salle, le dos droit et la démarche noble. Regardant doucement si quelque chose pourrait susceptible d'attirer son attention et arrêta son regard sur une belle femme aux cheveux noir sirotant son breuvage. Sa robe rouge était très seyante et il était étonné de voir que cette personne semblait un peu le centre d'attention. Surement la dite jeune femme prénommé Ayael pour qui cette soirée était donnée.
*Non! J' ai dit aucunes femmes!* Se dit-il en remarquant ensuite son breuvage.
*Un brevage! Ça c'est une idée!*
Antonio se dirigea donc vers le comptoir où il pourrait en obtenir un aussi. Il était non loin d'Ayael, mais se concentrait sur le serveur et sa commande. Un grand verre de vodka bien sec!(J'adore ) Le serveur lui servit aussitôt et il en but quelques gorgés avant de se retourner et admirer les costumes diverses et essayant lui-même de deviner qui se cachait sous le masque.
Invité
Mar 1 Nov - 9:20
Yuki était arrivée quelques heures plus tôt. Pourquoi se rendait elle au bal? Tout simplement pour en savoir sur ses ennemis. L'ancienne Ayael Arachnéa, nouvellement d'Erenold n'était pas réputée pour être foncièrement pour le Démon, mais son époux, Syllas d'Erenold l'était. Quand à savoir si les rumeurs étaient fondés... De toute façon elle n'avait rien d'autre à faire. Sa vie avait été bouleversé quelques semaines plus tôt et sa soeur commençait enfin à être un peu indépendante. Elle secoua la tête pour laisser ses soucis de coté. Elle était vêtue d'une petite robe de mousseline blanche. La coupe droite soulignait sa taille fine et les pans de la robe se mourraient sur ses genoux, laissant ses jambes nues. Elle n'avait même pas pris la peine de passer un collant. Pour l'occasion, elle avait mis du rose à lèvre et avait quelque peu diminué le maquillage autour de ses yeux. Cachée tranquillement derrière un buisson, elle échafaudait un plan pour rentrer sans être aperçut. La brume froide s'insinuait partout et la fit frissonner. Ce n'était vraiment pas le moment de tomber malade! Elle observa minutieusement le domaine qui s'étalait devant ses pieds. De nombreux gardes étaient postés devant les différentes entrées. Ils étaient impossible pour elle de passer sans faire une esclandre... Ses méthodes n'étaient pas des plus discrètes et elle en était consciente. Par les fenêtres éclairées, elle observait le balai de domestique allait et venir les mains chargées de victuailles plus coûteuses les unes que les autres. Vêtus de costumes blancs, elle ne vit malheureusement aucune femme parmi eux. Les infiltrer était de ce fait impossible. Les premiers invités arrivèrent. Les hommes, fiers et droits comme des piquets s’avançait plus rapidement que leur dame occupée à se refaire un brin de toilette. Les robes étaient plus somptueuses les unes que les autres... Sa propre robe, achetée quelques mois plus tôt dans une échoppe de la capitale était bien pale à coté des leurs. Ils portaient tous un masque. Choquée, Yuki se donna une claque sur le front. Elle n'avait pas de masque! Comment pourrait elle rentrer? Elle n'eut pas vraiment le temps de réfléchir qu'un nouveau carrosse fit son apparition. Une belle femme d'environ la même taille que Yuki en sortit, seule. C'était sa chance! Passant silencieusement derrière l'attelage, elle attrapa la jeune femme. Elle ne se débattit pas longtemps et fut assommée d'un coup à la tempe. Lui empruntant sa magnifique cape blanche, elle la hissa dans la petite cabine et retira ses escarpins blancs et son masque tout aussi blanc. Lorsque le cocher revint, il tendit l'invitation à Yuki et lui souhaita de passer une bonne soirée. Elle s'approcha et lui chuchota à l'oreille:
"-Tu peux aller ou bon te semble ce soir... C'est jour de fête, je te prete mon attelage... Mais tache d'etre revenu avant l'aube."
L'homme bedonnant lui bafouilla un remerciement et partit le plus vite possible avant que sa maîtresse ne change d'avis. Satisfaite, la jeune femme se permit un sourire et ouvrit l'enveloppe.
Invitation pour Mademoiselle Louise De La Firandière à l'anniversaire de Madame Ayael Arachnéa à l'occasion de cet heureux évènement, un bal masqué sera organisé en la demeure des Erenolds. Veuillez vous y rendre avec la présente missive.
Elle retourna l'invitation et y retrouva quelques mots manuscrits dans une écriture des plus élégantes.
J'attends de te revoir chère amie. Affectueusement Ayael.
Mais dans quoi s'était elle embarquée?! Elle attrapa son collier et le passa sous sa cape avant de vérifier les sangles de ses ailes. Bien... Apparemment tout tenait en place. Elle rabattit la capuche sur son visage et y posa délicatement le masque. Elle était prête. S’avançant lentement, elle sourit au garde et lui tendit son invitation. Celui ci l'examina attentivement et lui rendit, le visage neutre:
"-Bienvenue Mademoiselle. Puis je prendre votre arme? Elles ne sont pas autorisées à l’intérieur."
Elle se maudit intérieurement de ne pas avoir caché son katana noir et lui tendit, l'air contrite. C'était un mal pour un bien, ainsi il ne se doutait pas qu'elle possédait encore son katana blanc. Après l'avoir soigneusement placé dans le coffre à ses cotés, étiquetant de qui il provenait, il lui rendit l'invitation et s'écarta pour la laisser entrer. Elle retint son souffle devant la grandeur des lieux. Elle n'avait jamais vu de ses propres yeux, autant de symboles de richesse et de puissance dans la même pièce. Descendant lentement les marches, elle rabattit sa capuche, laissant ses cheveux blancs retomber sur ses épaules. L'odeur du buffet était enivrante et elle s'en approcha immédiatement l'estomac dans les talons... Il y avait encore peu de convive mais un homme à sa droite attira son regard. S'était il déjà croisé auparavant? Alors qu'il la regardait, elle se retourna, prise d'un terrible doute. Elle le connaissait ça, c'était sur! Mais qui était il? Son regard tomba sur une femme sublimement sensuelle avec sa robe rouge sang et son décolleté outrageusement plongeant... Son masque noir sophistiqué épousait à merveille son visage fin. Ce devait être une personne importante... Mais qui? Retenant un soupire et s’efforçant de se tenir droite, son ventre la rappela à l'ordre et elle n'attendit pas une seconde de plus pour manger quelques petits fours... La soirée promettait d'être intéressante...
Yuki Mukkuro
Mar 1 Nov - 10:54
"Veuillez nous remettre votre arme je vous prie, elles ne sont pas autorisées à l'intérieur. - Allons bon, que serait un gentleman sans son arme d'apparat?"
Là c'est sans doute le moment où il devrait penser : "mon dieu mon dieu, je n'ai pas fait tous ces efforts pour me faire ainsi refouler à l'entrée?". Mais, en vérité, et pour être tout à fait honnête, il n'avait eu aucun effort véritable à fournir, si ce n'est celui de s'éloigner de l'impératrice, chose qui était d'une immense difficulté. Pas pour des raisons officielles : après la mort d'Abraham lors de la Guerre froide, elle l'avait nommé Maréchal à son tour, le libérant ainsi de toutes les contraintes qui accompagnaient sa fonction de garde du corps. Même si, au passage, il avait presque supplié l'impératrice pour garder sa chambre contiguë à la sienne, au moins pour veiller sur elle le temps qu'il y ai un nouveau garde. Il passait désormais beaucoup moins de temps avec elle, et, même si du coup, jamais ils ne s'étaient aussi bien entendu, elle lui manquait beaucoup. En tout cas, les glaces n'étaient pas officiellement en guerre, alors il n'avait aucun pouvoir réel, il avait donc du voir chaque général des pays pour s'enquérir de leurs effectifs, et, bien entendu, ceux de Silena étaient en piteux état. Ceux de Selian s'en sortaient bien, car toute l'armée n'avait pas pu être rapatriée au château lors de la bataille, trop soudaine. Il avait donc enjoint les généraux de cette façon : les troupes de Selian devaient se concentrer sur la côte, pour contenir toute attaque du Démon, qui pourrait profiter de leur faiblesse. Pour la même raison, il avait demandé aux Salinéens de déployer leur flotte pour patrouiller le long des côtes, et de placer ainsi leur armée. Quant aux troupes de Silena, une partie assuraient la sécurité intérieure du pays, alors que l'autre avait rejoint les groupes des deux autres pays.
Mais je m'écarte du sujet, on ne doit jamais mélanger travail et plaisir, pas vrai ? Ce qui, je le signale à l'attention des imbéciles et des lycans qui lisent ceci, n'empêche aucunement de coucher avec une collègue. Ceci étant clarifié, reprenons le cours de l'histoire. Que faisais le Daeva aux yeux dorés ici? Sa dernière rencontre avec la belle Ayael ne lui avait causé que des tourments, avouons le. Était-il là pour se venger? Nenni, comme disait le cheval, car le cheval n'henni ! C'était bien trop risqué, Ayael si attendait sûrement, et quiconque s'en prenait à elle étai automatiquement piégé entre ses murs et par les gardes. Non, c'était une visite de courtoisie, et un moyen de rentrer en contact avec des rebelles : son mari était officiellement un suppôt - mot qui n'était pas choisi au hasard - du démon, et si lui, un habitant du lointain pays des glaces, avait pu se procurer une fausse invitation, des rebelles le feraient aussi. Il souhaitait aussi en apprendre un peu plus sur Ayael : après tout, il ne savait rien d'elle si ce n'est le personnage qu'elle a joué pour le séduire. Il la savait séductrice, égocentrique, arrogante, joueuse, mais il ne savait pas grand chose d'autre. Dans tous les cas, il fallait qu'il entre.
"Vous serez donc un gentleman sans arme. - Que dois-je faire pour entrer? Ne m'obligez pas à user de mon sourire ravageur, j'ai juré de n'utiliser mes pouvoirs que pour faire le bien. - Laissez là votre rapière, je ne le répéterai pas. - Soit"
Il sortit alors lentement sa rapière, la tint bien droite, puis la jeta ainsi au dessus de lui : l'espèce d'arche à l'entrée, bien qu'en pierre, était recouverte d'une petite épaisseur d'un bois magnifique et rare, bien plus luxueux que le marbre pour la pierre. La lame se planta bien verticalement au dessus d'eux, bien trop haut pour que les gardes ne puissent la récupérer. Ceux ci eurent d'abord une réaction assez violent et firent un pas menaçant vers lui, l'un deux le bousculant même un peu, ce qui permis à Albar de lui voler sa dague discrètement.
"Vous vous moquez de nous?! - Loin de moi cette idée messieurs, mais je suis le seul à pouvoir toucher cette arme. Je ne permet à personne d'autre que moi de toucher mon bébé. - Je crois que la fête se passera sans vous. - Bien, je crois qu'il est temps d'arrêter de plaisanter. Voilà ce qui va se passer : vous allez me laisse rentrer, tout simplement, parce que je suis invité personnellement par mademoiselle Ayael. - Vous oubliez que c'est un bal masqué. Si elle ne vous vois pas, elle penseras qu'elle ne vous a tout simplement pas reconnu. - Intelligent, mais pas assez : avez vous vu mes yeux? Masque ou pas masque, je crois qu'elle me remarquera très vite, me trompe-je? Ou peut-être voulez vous qu'elle vienne en parler ici avec nous? - Je vois... Passez donc, mais plus d 'esclandre. - Oh je vous en prie, il n'y a eu esclandre que parce que vous faites beaucoup trop de zèle. Ah au fait, ceci est à vous", dit-il en lui rendant son poignard avant de rentrer.
Une fois à l'intérieur, il trouva les lieux magnifiques, mais ne fut pas ébahi : il vivait depuis plusieurs mois dans le palais de l'Impératrice des Glaces, alors celui d'une duchesse ne l'impressionnait guère, même si il était superbe. Il jeta rapidement un coup d'oeil aux invités : tous portaient des masques plus ou moins bien réussis, et il se dit que sous ces masques se trouvaient des nobles quelconques, des amis du roi démon, ou du moins, des serviteurs devrais-je dire, ainsi que des rebelles, et tout simplement des gens qui voulaient venir s'amuser. Albar, quant à lui, était ainsi vêtu : un costume noir, pour changer, noir et avec de très fines touches de doré, notamment en bout de manches, ou au niveau du col. Ses bottes étaient parfaitement cirées, et son costume avait la coupe si particulière de ceux qu'il avait l'habitude de porter : la veste au col haut ayant un pan, en bas, descendant jusqu'à mi cuisse tandis que de l'autre côté, elle s'arrêtait à la taille : c'était fait ainsi pour pouvoir facilement dégainer sa chère rapière. Quant au masque, il en portait un noir qui ne cachait que ses yeux, pour justement les mettre en valeur : il avait envie, et besoin, qu'on le reconnaisse. Il tritura distraitement les quelques fioles dans sa poche, et alla directement, je vous le donne en mille, au buffet.
De là il observa attentivement les gens guettant une femme séduisant et sensuelle portant une robe noire très aguicheuse, ce qu'il ne vit pas. Aurait-elle changé de couleur pour l'occasion? Du peu qu'il connaissait Ayael, cela ne serait sans doute pas du blanc. La Rose Noire... Que pouvait-elle porter à part du noir? Du rouge, évidemment, couleur de la passion, qu'elle savait si bien déchaîner. Il chercha à nouveau et la trouva, non loin de lui : il en eu la certitude grâce à ses yeux. Dès qu'il la vit, il ne la lâcha pas des yeux, et, prenant un dernier amuse gueule dont il semblait avoir vidé la table en moins de 5 minutes, il s'avança vers elle. Dans ses objectifs, il y avait Ayael, les rebelles, et le mari. Ayael fut la première qu'il vit, et aussi la première qu'il eut envie de voir, donc le choix ne fut pas bien dur. Il arriva devant elle, s'inclina, et lui baisa la main.
"Interrompez moi si je me trompe, mais c'est à notre hôtesse que j'ai bien affaire, n'est ce pas? Je suis enchanté de vous revoir, et ainsi corriger certaines choses, car avouons le, nous ne nous sommes pas quitté en bonne et due forme lors de notre dernière rencontre."
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Mar 1 Nov - 15:32
Il faut avouer, on s'ennuyait un petit peu, lorsqu'on est obligée de ne rien faire pour ne serait-ce qu'une journée... En réalité, c'est que la Cianopsitta n'avait pas trop le choix qu'elle restait couchée dans son nid, dans cette volière aménagée par l'Ordre d’Émeraude et qu'elle voyait presque tous ses besoins satisfaits. Ici, elle ne se sentait pas aussi libre qu'à l'extérieur, mais, quand même, faut avouer que, lorsqu'on a un paquet de gardes du corps et qu'on est entourée de hautes muraille, qu'est-ce qu'on se sent en sécurité. Le problème, dans tout ça, c'est qu'elle se sentait du coup privée de sortir, un peu comme si elle se l'interdisait à elle même. C'est assez idiot, certes, mais quand on est si bien accueilli, on ne sait pas trop où se mettre lors des premiers jours. C'est la belle vie, on ne peut le nier, mais trop belle, justement... À part tourner en rond ou battre des ailes dans cette pièce qui commençait à devenir étroite, Yrelith n'avait pas beaucoup d'autres activités physiques à pratiquer. Elle se sentait enchaînée, clouée au sol même si elle est sans doute derrière les meilleurs défenses du continent. Alors qu'elle tournait autours de son nid de paille douillet en regardant le sol, elle entendit un bruit dans l'escalier. Sûrement encore un autre humain qui lui apportait à boire ou à manger. Depuis le temps qu'elle vivait dans cette volière... Elle se demandait s'ils n'avaient pas une chambre plus confortable. L'endroit avait beau être accueillant et tout, mais toujours voir des murs de pierres, un plafond et un sol en bois et assez douteux, c'est pire que de l'ennui, c'est de la torture psychologique si elle restait ici dans les jours à venir.
Relevant la tête, elle se rendit compte qu'il s'agissait du vieil homme qui l'avait soigné, lors de son premier jour, quand elle était arrivée ici, blessée sauvagement par une bande de chasseurs. Sa présence la rendit aussi joyeuse que surprise. Que pouvait-il bien faire ici, n'était-il pas trop occupé à gérer les siens ? Un autre détail lui tapa l'oeil. Entre ses mains, il tenait une fiole contenant un drôle de liquide. Qu'était-ce ? Elle n'en avait aucune idée, mais d'après ce qu'il lui racontait, un truc qui se nomme "bal" avait été préparé et que, pour se dégourdir les pattes, elle pouvait y aller. Autant dire que la Cianopsitta n'avait rien compris à ce qu'il lui racontait. Pour simplifier, il lui expliqua avec des gestes qui joignait ses paroles qu'elle était "invitée" à rejoindre une fête où les gens dansaient et s'amusaient. Une pétillante lueur de joie s'alluma dans le regard de l'oiseau, il n'aurait pas pu le dire plus tôt, que c'était un endroit pour s'amuser ? Elle a beau ne pas très bien comprendre le langage de certains, elle sait tout de même reconnaître certains mots facile à comprendre. Souriant lui aussi, il lui montra cette fois la potion, lui racontant comme quoi les phénix ne sont pas autorisés à venir, mais que cette liqueur pouvait y remédier en la changeant en une humaine. Aussi curieuse qu'étonnée, elle voulait savoir à quoi elle ressemblait, sous la même forme que ses voisins. Après avoir retirer le bouchon de la fiole, il la lui tendit...
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Quelques instants plus tard, aux portes du lieu de rendez-vous où se rencontraient des hommes et des femmes masqués et vêtus de vives couleurs ou non, un carrosse dont la nuit empêchait de voir tous les détails, mais qu'on pouvait deviner luxueux, s'arrêta sur le chemin, laissant ses passagers descendre et rejoindre la fête. En premier, c'est cet agréable homme de l'Ordre qui sortait, bien habillé et tout, il se posta devant l'entrée et tendit sa main à une jeune demoiselle, vêtue d'une magnifique jupe ornées de dentelles jaunes et transparentes, ne cachant que le devant des cuisses et laissant pendre derrière, ressemblant fort à une queue d'oiseau, elle porte également un couvre-poitrine soigneusement tissé, des gants remontant jusqu'à ses épaules et des bottes qui moulaient ses mollets. Tout cet accoutrement coïncidait merveilleusement avec ses cheveux et ses yeux rouges, et pour parfaire cet ensemble, de magnifiques plumes trônaient autours du buste tandis qu'un joli petit collier serti d'un bijou se faisait porter par son cou. Une magnifique jeune demoiselle... Bien qu visiblement maladroite et, surtout, mal à l'aise, avec tous ces regards portés sur elle. Yrelith cru entendre la voix du vieil homme, ce dernier voulant le rassurer et lui dire que tout allait bien. Ensemble, main dans la main pour ne pas qu'elle panique, ils se dirigèrent vers le portail, laissant leur moyen de transport s'en allé ailleurs.
Pour la suite, la Cianopsitta ne comprit pas trop ce qu'il fallait faire, mais le pire, c'est la vue des armes tranchantes que portaient les gardes devant l'entrée, mais l'étonnement vint vite étouffer tout ça lorsqu'elle vit une épée plantée, hors de portée de tout humain, elfe ou autre bipèdes. Elle porta ensuite son regard sur son accompagnateur qui semblait discuter avec les gardes. Yrelith cru comprendre qu'il fallait une invitation pour pouvoir entrer, le vieil homme se rattrapa en tentant de glisser quelques ronds dorés dans la main de son interlocuteur. Ce dernier d'ailleurs ne résista pas bien longtemps, et accepta de laisser passer la dénommée Fleuria, d'une famille dont elle n'avait rien compris des consonances. Après un bref "Amuse-toi bien", il lui rappela vite fait comment elle pouvait rentrer à l'Ordre dès que la fête sera fini avant de s’éclipser dans la foule. La voici désormais seule, un peu perdue....
Voulant elle aussi se mêler dans la foule, elle entra dans le grand bâtiment... Avant d'être ému par la beauté de la décoration intérieur. C'est largement mieux que sa petite volière. Souriant joyeusement et riant doucement, elle observa tout en détail tout ce qui l'entourait. Non seulement les objets et les meubles, mais également les personnes ici présentes l'intriguaient. Ils étaient tous bien vêtus, prêts à danser ou jouer durant toute la nuit sans doute. La Cianopsitta était venue ici pour ça, justement, passer du bon temps autrement qu'en faisant les cent pas autours de son nid. Se dirigeant près du buffet, elle dévora du regard les magnifiques plats qui étaient servis. Il y avait de tout ! Du poisson, du gibier, même des fruits ou parfois des légumes, même si c'est assez rare et difficile d'en trouver au milieu de se royal banquet. Par contre, le plus dur sera de prendra un amuse gueule et de le placer dans la bouche.... Ses doigts fins lui étaient compliqués à manipuler, mais après un long effort, elle parvint à mettre un morceau de ce qui lui semblait être un poisson dont elle apprécie le goût. La soirée commence bien, vivement que l’atmosphère se réchauffe. En attendant, elle s'assit sur une chaise, se tenant aux bord entre ses jambes pour pouvoir se laisser tomber contre le dossier. Ce n'était pas très confortable, mais ça lui suffira pour attendre la suite des festivités.
Yrelith
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Aucun Vitesse de réponse : Au moins une fois par semaine
Mer 2 Nov - 2:59
Alyssia n'était pas certaine de ce qu'elle ferait de sa soirée. Elle avait passé sa journée complète à servir ses clients à la taverne et à cuisiner. Au milieu de la journée, une boîte était arrivée pour elle de la part d'une personne qui n'avait même pas osé laisser son nom. Se cachant dans sa cuisine pour y découvrir son contenu, elle y remarqua tout d'abord une note.
-Chère Alyssia, vous qui êtes une informatrice hors-paire à la solde de Galaad, j'ai pensé que cette petite soirée vous intéresserait! Un bal masqué sera donné en honneur de cette femme, Ayael qui fêtera son anniversaire. Dans cette boîte, j'ai joint une fausse invitation qui vous permettra de pouvoir entrer. Attention! J'ai pensé à tout! Je vous offre une robe et un masque pour l'occasion, je sais que vos moyens sont plutôt restreint! Je serai à la fête aussi, j'espère bien vous y voir!
Pourquoi un inconnu désirerait aider Alyssia à obtenir des renseignements contre ce maudit A.T sans seulement lui dire son nom!? Étrange! Elle leva la robe pour mieux la regarder, elle était d'une couleur splendide mélangeant le bleu et le vert à la perfection. Cette robe et ce masque brillants avaient coûtés de toute évidence une petite fortune! Verrait-elle cette personne ce soir? Qui peut bien être cet étranger qui lui offrait une bonne occasion de pouvoir faire partie de son premier bal masqué et de surplus, qui pouvait se permettre d'offrir une robe de si bon goût? Surement pas un admirateur secret! Il devait être aussi du côté de Galaad ou c'était peut-être bien un piège!
Robe et masque:
Elle décida tout de même d`aller à ce fameux bal par simple curiosité, mais seulement une fois son travail terminé bien sûre! Elle finit de servir ces clients pour le souper et passa le flambeau à sa bonne amie afin qu`elle la remplace. Elle alla donc se laver et enfila cette robe qui lui allait à merveille. De toute évidence, cette personne connaissait bien sa taille! Elle frisa ses longs cheveux roux soigneusement et se regarda un instant dans le miroir. On aurait dit qu`elle était plus qu`une simple tavernière dans cet accoutrement. Elle se maquilla à peine les yeux et une fois arrivé enfin à destination, elle regarda ahurit l`endroit. C'était gigantesque!
coiffure de Alyssia:
Elle laissa son fidèle chien César chez elle à son plus grand regret, elle se ferait trop facilement reconnaitre si elle l'emmenait à cette soirée et les animaux ne devaient pas être admis dans ce genre de soirée. De sa démarche gracieuse telle une ballerine, elle se rendit vers l'homme étant à la porte et y présenta sa fausse invitation. Le soldat hésitant un instant, réussi à la rendre nerveuse jusqu'à ce qu'il lui sourie et l'invite à entrée.
-Amusez-vous bien miss Isabella!
*Isabella!!?? J'aurais dû penser que cette personne m'avait inventé un nom!*
Elle se contenta de sourire et d'incliner légèrement a tête en signe de respect avant de pénétrer la gigantesque pièce où s'entassait déjà quelques invités. Elle ne pouvait pas reconnaitre qui que ce soit, surtout avec leurs masques! Elle avança donc vers un petit banc solitaire où elle s'assit doucement pour y regarder ce qui s'y passait et surtout, s'il était possible d'entendre peut-être bien une discussion qui serait suscectible de l'intéresser.
Invité
Mer 2 Nov - 17:03
Shadow était rentré à l'auberge où il logeait prêt à s'endormir directement. Il avait dû faire face à une nouvelle tentative de capture de la part de l'organisation qui le pourchassait. Ils avaient été nombreux mais le jeune homme n'avait eu aucun mal à s'en débarasser. Cependant, ils avaient gâché sa journée et le jeune homme sans être blessé avait usé de ses forces. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était dormir, même si le soleil n'était pas encore couché. Il ferma sa porte à clé et s'apprêtait à se laisser tomber sur son lit lorsque sur celui-ci, il découvrit une lettre trônant sur une paquet blanc fermé avec un ruban bleu ciel. Il reconnaissait ce ruban, enfin la couleur du ruban. Akiba, avait l'habitude d'en utiliser. Mais, ce n'était pas son anniversaire. Afin de répondre à ses questions, il ouvrit l'enveloppe fermée par le sceau du vampire.
Bonjour mon petit disciple! (Je sais que tu n'es plus petit, c'est pour t'embêter un peu!)
- Ca commence bien! Décidemment Akiba, tu n'as pas changé, dit-il en s'adressant à la lettre un sourire de nostalgie au lèvres.
En fait, j'ai une faveure à te demander. Je suppose que tu dois être occupé, mais peut-être voudrais-tu faire une pause. J'ai été invité par Ayael Arachnéa à un bal masqué en l'honneur de son anniversaire. Tu sais à quel point ton professeur préféré est connu. Mais je ne peux malheureusement pas m'y rendre. Donc, je voudrais bien que tu ailles me représenter. En plus, vu qu'on parle d'Ayael, je suis sûr que le bal va être mouvementé. (Mais je sais que tu en ressortiras vivant. J'ai toute confiance en toi!) Je t'ai déjà envoyé ta tenue. Je suis sûr que c'est la bonne taille. Merci encore!
- Il n'a vraiment pas changer! Et ça veut dire quoi ce "Je sais que que tu en ressortiras vivant."?
Alors qu'il continuait son monologue, un post-srciptum attira son attention.
PS: Sincèrement, j'espère que tu vas bien t'amuser.
Le jeune homme eut un regard attendri. Akiba avait beau souvent le taquiner, il aimait beaucoup son élève. Shadow replia soigneseument la lettre et la rangea dans ses affaires. Puis, il se tourna vers le paquet. Il défit le noeud, et lorsqu'il ouvrit la boîte, il resta muet de surprise devant son contenu.
Le lendemain soir, Shadow s'avançait vers la porte devant laquelle était postait des gardes. Ce soir là, Shadow était différent de d'habitude et c'était peu de le dire. Même pour ceux qui l'avait connu, il ne ressemblerait pas à Shadow. Peut-être était-ce dû à cette tenue tout simplement splendide qui le rendait plus adulte. Il était vêtu d'un pantalon noir mais moulant qui s'arrêtait au mollet car caché par des bottes tout aussi noir mais d'une beauté sans égal qui lui donnait une telle allure à sa démarche. Une chemise dont le rouge foncé s'accordait parfaitement avec ses cheveux, ainsi qu'une veste qu'il avait laissé ouverte sur les conseils d'Akiba, aurait pu parraître déplacé dans une soirée de cette envergure, mais sur lui elle donnait un style classe et le faisait gagner en prestance. Le professeur avait bien compris qu'elle tenue irait le mieux à son disciple. S'il l'avait habillé de manière traditionelle, il aurait ressemblé à un pingouin. Ce qui n'était pas du tout le cas. Pour conclure la tenue, il avait enlevé son cache-oeil, afin de porter un masque noir qui prenait son visage à la perfection. Les contours était rouge et s'entremêlaient afin de former uun motif près de ses tempes.
Il s'approcha des gardes. Il n'avair rien à craindre car Akiba avait précisé qu'il pourrait passer et qu'il ne devrait pas emmené son katana. De toute façon, il savait se défendre sans. Il leur présenta donc l'invitation, les regardant de ses yeux émeraudes. Alors qu'ils vérifiaient que tout était en ordre, Shadow remarqua une rapière planter à une distance qu'il était impossible d'atteindre. Mais, il se reconcentra sur les gardes qui avaient reprit la parole.
- Oh! Vous devez êtes Shadow! Monsieur Akiba nous a prévenu. Vous venez le remplacer c'est bien ça? - Oui, tout à fait. - C'est un plaisir de pouvoir vous rencontrez! Je vous souhaite de passer une agréable soirée! - Je vous remercie.
Lorsqu'il entra en pensant à quel point, son professeur était connu, il fut stupéfait de la grandeur et de la luxure de la salle. De la musique qui se faisait entendre doucement, laissant les convives parler entre eux aux tables qui contenaient un nombre impressionants de mets et de différentes variétés, en passant par la décoration qui faisait d'une salle déjà magnifique, un lieu tel que l'on se croirait dans un rêve. Et ne parlons pas des invités! Tous rivalisaient dans des toilettes plus belles les unes que les autres, des femmes avec leurs éventails et leur robes venant des meilleurs couturiers et également des hommes qui discutaaient entre eux. D'ailleurs, le jeune homme capta quelques brins de conversations. Les sujets mondains du moments: Ailes Ténèbreuses, Galaad, la Rebellion.
Shadow qui n'était pas habitué à tout ça se dirigea vers le buffet où il dégusta quelques petits four.
Shadow
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Leyna et... devinez. Vitesse de réponse : Lente
Ven 4 Nov - 22:16
La soirée semblait plutôt maussade. A travers la petite vitre du fiacre Yaelle regardait le paysage sombre et triste s'étirer dans la brume. Elle soupira avec un sourire malgré tout : elle se sentait un peu nerveuse mais elle était aussi excitée qu'une enfant. Laissant de côté le paysage, elle reporta son attention sur le petit billet qu'elle tenait entre ses mains et qui accompagnait l'invitation qu'elle avait trouvé quelques semaines plus tôt sur l'oreiller de la chambre où elle logeait alors. Tasphren, d'une belle écriture piquée, l'invitait à l'accompagner à une soirée grandiose en l'honneur d'une duchesse. Elle ne savait pas comment il avait eu le carton d'invitation ni même si c'était un vrai mais elle avait tout de suite été chercher ses économies pour trouver une tenue et avoir de quoi payer le voyage jusqu'à Sen'rin. Le bateau l'avait rendue presque malade mais le temps d'aller du port jusqu'à la demeure, elle avait put se remettre. Elle avait l'habitude de se fondre dans la foule des nobles et on avait même prit la peine de lui apprendre à être une grande dame. Son maître aimait parfois parader avec elle au bras en prétendant qu'elle était une comtesse ou une baronne quelconque aussi se devait-elle d'être irréprochable, d'avoir de la conversation et d'être gracieuse. Pour une fois, elle n'allait pas à une fête pour faire joli ou pour protéger quelqu'un, elle y allait pour s'amuser, parce qu'on l'avait invité. Elle avait hâte de revoir Tasphren aussi... L'attelage s'arrêta et elle sentit le cocher descendre de son banc pour venir lui ouvrir. Elle sortit avec grâce de sa voiture. La recherche d'une robe avait été laborieuse mais elle avait finit par trouver son bonheur chez un couturier aux doigts en or, à l'imagination florissante mais à la boutique très mal placée et peu avenante. Mais elle ne regrettait en rien son achat ni même les séances d'essayages sans fin. Car le commerçant était un perfectionniste. D'autres personnes arrivaient en même temps qu'elle et les dames se jaugeaient toutes entre elles. Yaelle s'attira quelques regards venimeux dont elle déduisit qu'elle avait choisit sa robe avec goût. Elle portait une longue robe très près du corps d'un vert émeraude profond, couleur peu habituelle qui donc se faisait remarquer. Le haut laissait nue sa gorge et ses épaules, habillant gracieusement ses courbes graciles. Dans le dos le tissu s'écartait pour laisser voir sa peau blanche, les bordures de cette ouverture étant décorés de broderies fines pour plus de raffinement. A partir du bas du dos partait un voile soyeux et vaporeux d'un vert tendre dont le départ était orné de perles et de brillants, soulignant les hanches et l'arrière de la femme qui portait l'habit. La fin de la robe s'évasait pour caresser le sol et lui laisser la place de marcher sans encombre. Elle avait même fait la folie de s'offrir une chainette d'argent pour orner son poignet. De simples escarpins verts habillaient ses pieds et si elle ne s'était pas attaché les cheveux, elle les avait lavé et brossé avec soin si bien qu'une cascade douce et brillante de cheveux violets encadrait son visage. Comme le bal était masqué, elle avait opté pour un loup en argent finement forgé qui laissait bien voir ses yeux verrons. Elle ne se faisait pas trop de soucis quand au fait de se faire reconnaître : difficile de louper son étonnante couleur de cheveux. Elle n'avait rien à craindre de la fête mais par habitude elle avait gardé sur elle une arme, cachée sous sa robe. Griffon se tenait bien tranquille sur son ventre pour ne pas se faire voir.
La jeune femme monta les marches avec légèreté, tendit son invitation et on lui accorda l'entrée avec un sourire. Elle passa la grande porte, les yeux brillants d'émerveillement. Elle connaissait bien des châteaux mais celui-ci était particulièrement beau et impressionnant sans compter qu'elle aimait les belles demeures. Les invitaient allaient tous au même endroit aussi se dirigea-t-elle comme tout le monde vers ce qui était la grande salle de réception. Elle arriva dans la plus belle salle qu'elle ai jamais vu : les lumières jouaient avec les ombres, la musique était envoutante et on ne savait plus où donner de la tête tant les robes et les les tenues rivalisaient en raffinement et tissus éclatants. Par réflexe la jeune femme scruta et analysa autant de visages que possible en un coup d’œil. Elle n'avait rien à redouter ici mais les défauts professionnels ont la vie dure. Elle ne manqua pas l'espèce de petit attroupement autour d'une élégante et séduisante jeune femme toute vêtue de rouge. Son attitude, son air sur d'elle faisait d'elle la femme avec le plus d'aplomb dans la salle et donc Yaelle pouvait parier qu'elle était l'hôte principale. Quelque chose la dérangeait dans le regard de la jeune femme si bien entourée mais elle n'arrivait pas à savoir quoi aussi ne s'attarda-t-elle pas. Le buffet avait déjà subit quelques assauts mais les discrets serveurs allaient et venaient comme des courants d'air pressé et remplissaient les plats vides. Elle ne trouva pas Tasphren et en fut un peu déçue : elle était peut-être arrivée en avance mais elle aurait aimé qu'il soit là avant pour l'accueillir. Elle se sentait un peu en décalage malgré son attitude décontractée , son port de tête et sa démarche gracieuse. Elle n'était pas née dans le même milieu que ceux qui étaient là. Elle se serait sentie plus à son aide au bras de son compagnon mais elle ne pouvait pas éternellement attendre en haut de ces marches. Elle attendit cependant une seconde de trop visiblement puisqu'un jeune homme arriva derrière elle.
- Excusez moi ma Dame mais je n'ai pu que remarquer votre hésitation à aller plus avant. Vous sentiriez vous souffrante ? -
- Je...Non, en aucun cas. Je ne faisais que regarder la foule. -
- Allons, ne soyez pas timide. Nous y allons ensemble, d'accord ? -
Elle ne put refuser et elle prit le bras qu'on lui tendait. L'inconnu l'emmena près du buffet où il prit deux coupes avant de s'éloigner un peu en l'entraînant avec lui.
- Il y a un peu trop de monde ici, nous allons trouver un autre endroit. -
Il y avait un peu trop de bousculade près des victuailles. Ils se trouvèrent un coin un peu moins occupé près d'une fenêtre. La jeune femme écouta avec politesse, riait quand il le fallait et répondait d'une voix douce mais elle se sentait un peu gênée : on ne l'avait jamais traitée de la sorte et si elle jouait le rôle à la perfection, au fond d'elle même elle se sentait étrangère à ses manières, à cette attitude. Où pouvait être Tasphren ? Le noble face à elle était plutôt agréable à regarder, il parlait de façon exquise et se montrait charmant mais elle ne pouvait pas s'empêcher de constater qu'ils ne venaient pas du même monde. En d'autres circonstances elle aurait été celle qui l'aurait protégé car elle était née esclave, servante, objet et lui noble, maître. Elle refusait cet ordre des choses et se félicitait d'être enfin libre mais son éducation restait ce qu'elle avait été. Elle se sentait mieux avec Tasphren. Quand arriverait-il ?
- Mais dites-moi, vous êtes venue seule ? Une si charmante créature ne devrait-elle pas avoir un cavalier ? -
- Et bien, à vrai dire j'ai été invitée, en effet. Mais...Je crois être arrivée la première...-
- Si un homme n'est pas capable d'arriver avant sa cavalière alors il doit accepter qu'elle s'en aille avec un autre, ce n'est pas décent de faire attendre une dame. -
- Oh je ne crois pas qu'il ai voulu ... -
- Me feriez-vous l'honneur de m'accompagner ce soir ? Cela serait un plaisir de vous tenir compagnie. je ne supporterais pas de vous voir seule à cette si belle fête. -
- Et bien... Je suppose que si je suis seule, ce serait ridicule de rester...-
*Oh Tasphren, dépêche toi de venir me tirer de ce guêpier !* pensa-t-elle en se mordant intérieurement la lèvre.
Cendre
Partie IRL Crédit avatar : Orpheelin [Avec autorisation] Double compte : Cathane - ... Vitesse de réponse : Moyenne
Sam 5 Nov - 18:10
Lara commençait à sérieusement à péter les plombs enfermée dans son espèce de palais. L'aniversaire d'Ayael, qu'elle avait rencontré il y a peu, n'était pas quelque chose de méprisable. Soit, les soirée mondaine où elle devrait tenir son rôle d'archevêque était d'ordinaire à fuir, mais une fois n'est pas coutume, Lara se décida d'y aller afin d'animer un peu sa journée, ou plutôt, sa soirée.
Il fallait avouer que depuis la guerre froide, la vampire tournait en rond comme un lynx en cage. Parlant de lynx, Lara avait lâcheusement abandonée Lya pour la soirée. Elle ne l'avait pas emmenée pour une excellante raison : Quand il y avait du monde, elle mordait ! Et cette fois-ci, pas question d'esclandre ! Lara voulait passer une soirée tranquille, et avait même l'espoir que personne ne la reconnaisse. Elle s'habilla alors tranquillement chez elle, et prit soin de se maquiller pour une fois (Lya était morte de rire à ses côtés...), mais contrainrement à ce que disait le lynx, Lara était parvenue à un rendue jolie. Elle détacha ses cheveux, et les laissa tomber sur ses épaules, au naturel, avant de les relever en un chignon "destructuré" comme le disait souvent son lynx. Evidemment, sa robe était noire, et composée d'un corset et d'une jupe qui cachait des bottes à talon que la vampire adorait. Le corset était partiellement rouge, couleur reprise par son masque en forme de papillon. Lara avait passé un collier qui lui enserrait joliement le cou, cachant donc son tatouage si reconnaissable, et sur lequel reposait une petite clochette argentée que l'adolescente de seize ans encore présente dans l'esprit de la vampire trouvait absolument mignonne. On pouvait dire qu'ainsi vêtue, Lara faisait bien plus de seize ans, et cela la ravie.
Tenue de Lara:
Elle récupéra alors quelques poignards pour l'occasion, vu que ses cimeterres n'étaient pas assez discret, et elle les glissa dans des holsters prévues à sa cuisse. De plus, elle avait passé dans ses cheveux une broche particulièrement aiguisée qui en cas de problème serait facilement accessible. Depuis qu'elle était archevêque, Lara ne fonctionnait plus avec des pincette : Hors de question de se faire tuer lors d'un stupide bal ! Même cela faisait plus d'une centaine d'année qu'elle n'utilisait plus ses poignards, ils seraient utiles en cas de problème.
Lorsqu'enfin elle fut prête, elle réclama un fiacre afin de l'amener à Sen'Rin au plus vite. Le trajet ne fut pas gênant, et plutôt même reposant. La traversée de la mer jusqu'à l'île berça Lara et lui permit de se sentir plus seraine. Lorsqu'enfin le magnifique chateau fut en vue, la vampire en resta bouche bée. Voilà un endroit chaleureux que Lara apprécierait beaucoup ! Si seulement elle pouvait faire tomber quelques murs dans son palais...
On ouvrit la porte de son fiacre, et un valet lui tendit la main pour l'aider à descendre tandis que de l'autre, Lara relevait légèrement sa robe pour éviter de marcher dessus. Une fois les deux pieds sur terre, les hommes s'empressèrent de partir ranger la voiture, et la vampire pu pleinement apprécier la beauté de la demeure des Arachnéa. Bizarrement, Lara se sentit comme une gamine avant son premier bal, et elle sourit derrière son masque avant d'entrer dans le domaine en montrant son invitation.
Des lumières, il y en avait ! Tellement, que Lara fut obligée de plisser ses yeux le temps que sa vue se réajuste. Des tas de personnes étaient présentes, et pour l'instant, l'archevêque n'en reconaissait aucune. Tant mieux, il n'y aurait donc personne pour la reconnaître. Elle marcha donc au hasard de la foule avant de reconnaître deux silhouettes. Celle fine mais pulpeuse de l'assassine, et celle musclée et assurée de...
*Oh non, pas lui* songea-t-elle contrie.
Pourtant, son odorat était formel, il y avait du daeva dans l'air ! Réprimant une grimace, elle continua son chemin en soupirant. Elle se demandait alors comment il se faisait qu'Ayael ait invité cet étrange homme alors que, de ce qu'elle avait compris, l'assassine était à l'origine de l'enlèvement d'Issendra. Mais après tout, connaissant le culot de cet Albar, cela ne l'aurait pas étonnée qu'il s'invite tout seul !
Un serveur passa près d'elle et lui proposa un verre d'alcool qu'elle prit avec condescence. Ce cocktail était fait à partir d'une plante typique de la région du feu, et Lara remercia Nayris de tenir très bien l'alcool. Elle continua de déambuler habilement tout en jetant de temps en temps quelque coup d'oeil à l'assassine et l'impétueux garde du corps.
*Oh !!! Faîtes qu'il ne fasse pas de scandale* pria-t-elle.
Lara Lidwin
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Kissa Vitesse de réponse : Moyenne
Mar 8 Nov - 12:28
Scrutant la foule à la recherche d’amusement Ayael entraperçut une pléiade de gens qu’elle ne reconnaissait pas, elle fut presque attendrit par le côté un peu perdu du jeune fille habillé en rouge orangé, elle-même lors de ses premiers bals avait eu du mal à s’adapter et s’ennuyer à mourir. Elle se promis d’aller lui parler. Mais pour l’heure elle ne rêvait que d’une chose… Danser ! Si Syllas avait été là, elle se serait faufiler derrière lui aurait pris la main et l’aurait ainsi tiré de ses discussions assommante. Il aurait tout de suite compris qu’elle voulait qu’il l’invite à danser. Sauf qu’il n’était pas là. Elle attendait donc avec une impatience savatent dissimulé qu’un gentleman lui propose. Justement elle aperçut l’un d’eux venir dans sa direction, aussitôt elle se para de son plus beau sourire et ouvrit son éventail pour l’agiter doucement. Toujours avec sa grâce caractéristique.
"Interrompez moi si je me trompe, mais c'est à notre hôtesse que j'ai bien affaire, n'est ce pas? Je suis enchanté de vous revoir, et ainsi corriger certaines choses, car avouons le, nous ne nous sommes pas quitté en bonne et due forme lors de notre dernière rencontre…
Il lui était impossible de ne pas reconnaître cette voix, et surtout ses yeux dorés. Ce n’était pas la première fois qu’elle avait à faire à une victime laissé en vie, mais cette fois c’était particulier. Mal à l’aise elle dissimula le tourbillon indécis de ses sentiments derrière un masque de froideur, qui se traduisit dans l’instant par la fermeture très sèche de son éventail. -Vous devez faire erreur. Dis-t-elle avec une certaine douceur.
-Allons allons, vous avez déjà nié une évidence alors que je vous rendais votre mouchoir il y a quelques semaines.
-Je ne me rappelle pas vous avoir invité. Repris t’elle toujours perturbé, cette fois, elle ne chercha pas à dissimuler le tranchant de sa voix.
-Pourquoi seriez-vous la seule à être pleine de surprise ? Mais, ajouta-t-il en montrant la fausse invitation qu'un individu fort sympathique lui avait vendue, il semblerait bien que j'ai été invité, non ? M'auriez vous oublié ?
-Vous n'avez jamais existé.
A peine avait t’elle prononcer ses mots qu’elle se rendit compte à quel point ils sonnaient faux. Même pour elle qui été habituée à manipuler le cœur des autre, le sien demeurer indomptable. Et dans de rare cas elle rencontrer des personnes qu’elle aurait aimé ne pas avoir à trahir. Qu’elle aurait aimé pouvoir rencontrer en tant qu’Ayael, des personnes qu’elle devait s’empresser d’oublier. Le rejet était donc une nécessité absolue, et même elle hésitait à jouer avec lui.
-Je ne suis pas venu de manière hostile, Ayael, mais au contraire par courtoisie. Venant d'une personne bien éduquée comme vous j'aurais escompté plus de respect à une personne que vous avez manipulée, trahie, à qui vous avez présenté de faux sentiments, que vous avez anéanti, mais qui pourtant a eu la décence de ne pas dire au monde entier, qui était la Rose Noire.
-Alors qu'espérez vous en venant me voir ? Des excuses ?
-Diable non, je suis trop vieux pour être ainsi stupide. Non je voulais juste vous revoir, car je ne le cache pas, malgré toute la volonté dont j'ai fait preuve, vous oublier, oublier ce que j'ai eu le temps de ressentir est impossible, alors je tiens à venir mettre un point final à tout cela en bonne et due forme, et vous dire deux ou trois choses supplémentaires. Mais au auparavant, auriez vous, à tout hasard, réservé votre première danse ?
-Absolument. Menti t’elle effrontément
-Et la seconde ?
Elle marqua un temps d’hésitation qui ne lui ressemblait pas.
-Je peux continuer ainsi assez longtemps. Allons, je vous en prie, aux yeux des gens ici présents je ne suis qu'un invité parmi d'autre avec de jolis yeux jaunes et qui, vous le constaterez, danse très bien. M'accorder une danse est-il plus difficile pour vous que moi venir et flirter ainsi avec vous après ce que vous m'avez fait?
-Soit..Se résigna-t-elle.
Entre temps elle pourrait réfléchir à comment gérer cette situation délicate. Et inverser les rôles, après tout, c’était elle qui passait son temps à mettre mal à l’aise et à déstabiliser les autres… Une élégante révérence marqua la fin de la conversation et elle fit volte face, cherchant qui pourrait la sauver de son mensonge. Le Ciel dût entendre son appel car un beau jeune homme dégageant beaucoup d’assurance. Elle lui offrit un sourire engageant et attendit en redéployant son éventail.
Ayael
Partie IRL Crédit avatar : Charlie Bowater, travaillé par Cathane ♥ Double compte : Mystic Vitesse de réponse : Lente
Mar 8 Nov - 14:26
« Vous devez faire erreur... - Allons allons, vous avez déjà nié une évidence alors que je vous rendais votre mouchoir il y a quelques semaines. - Je ne me rappelle pas vous avoir invité. - Pourquoi seriez vous la seule à être pleine de surprise ? Mais, ajouta-t-il en montrant la fausse invitation qu'un individu fort sympathique lui avait vendue, il semblerai bien que j'ai été invité, non ? M'auriez vous oublié ? - Vous n'avez jamais existé. »
Ouah ! Si jamais il avait encore été épris d'elle ça l'aurait calmé sur le champs. Comment imaginer que la femme qu'il avait connu, belle, engageante et aimable ai pu en réalité être cette espèce de gargouille à la limite de l'impolitesse ? De quel droit pouvait-elle se permettre de le prendre ainsi de haut, alors qu'il venait à sa rencontre avec aplomb et honneur, alors que d'autres auraient tenté de la tuer avant même qu'elle ne le voie ? Mais derrière cette première impression, il ne put s'empêcher de se dire que ses mots sonnaient faux. Elle avait vraiment l'air prise au dépourvu, et pour se redonner aplomb, la meilleure solution consistait à se montrer froide envers lui, il pouvait le comprendre.
« Je ne suis pas venu de manière hostile, Ayael, mais au contraire par courtoisie. Venant d'une personne bien éduquée comme vous j'aurais escompté plus de respect à une personne que vous avez manipulée, trahie, à qui vous avez présenté de faux sentiments, que vous avez anéanti, mais qui pourtant a eu la décence de ne pas dire au monde entier, qui était la Rose Noire. - Alors qu'espérez vous en venant me voir ? Des excuses ? - Diable non, je suis trop vieux pour être ainsi stupide. Non je voulais juste vous revoir, car je ne le cache pas, malgré toute la volonté dont j'ai fait preuve, vous oublier, oublier ce que j'ai eu le temps de ressentir est impossible, alors je tiens à venir mettre un point final à tout cela en bonne et due forme, et vous dire deux ou trois choses supplémentaires. Mais au auparavant, auriez vous, à tout hasard, réservé votre première danse ? - Absolument. - Et la seconde ? - Heu… Je peux continuer ainsi assez longtemps. Allons, je vous en prie, aux yeux des gens ici présents je ne suis qu'un invité parmi d'autre avec de jolis yeux jaunes et qui, vous le constaterez, danse très bien. M'accorder une danse est-il plus difficile pour vous que moi venir et flirter ainsi avec vous après ce que vous m'avez fait? Soit... »
Il l'avait connue plus éloquente.
« A tout à l'heure alors. - Je resterai près du buffet », termina-t-il en lui baisant poliment la main.
Il la regarda partir, les yeux dans le vague, les ailes de son nez frémissantes. Il s'était à ressentir de la tristesse en la voyant, et un reliquat de désir, mais c'était surtout de la colère, et presque du mépris qu'il éprouvait, même si l'attirance était encore bien présente il est vrai. En tant que séductrice elle était exceptionnelle, mais si c'était là la vraie Ayael, il était déçu. C'était encore une gamine finalement. Mais il lui laissait une chance : après tout, revoir une de ses anciennes victimes était un choc. A ce qu'il savait, presque aucun homme qu'elle avait séduit n'était resté en vie, et elle aurait très bien pu lui faire boire du poison et non un somnifère. Alors pourquoi était-il en vie ? Avait-elle eu pitié de lui ? Sans doute non, elle n'était pas du genre à éprouver ce genre de sentiments. Alors pourquoi ? C'est une autre des raisons de sa venue ici. Savoir.
Il la quitta finalement du regard et laissa ses pensées vagabonder quelques instants. Pas longtemps, car il se senti observé, et chercha qui donc posait les yeux sur lui trop longtemps. Il ne vit d'abord personne, puis, après une longue observation, remarqua une jeune femme qui lui jetait de temps en temps des regards, ainsi que vers Ayael. Lequel elle connaissait ? Ayael ou Albar ? Sans doute les deux : Ayael passait son temps à s'arrêter pour parler aux gens, alors il est évident que si son regard s'arrêtait sur Albar, c'est qu'elle le connaissait. Certes, elle aurait pu ne le connaître que lui, et pas l'assassine, mais, allez savoir pourquoi, il avait l'impression que ce n'était pas le cas. Il n'était pas du genre à fonctionner à l'instinct, mais, après tout, si on ne se fait pas confiance à soi même, où vas-t-on, je vous le demande ? Je ne connais pas les réponse, mais je sais où on ne va pas : vers les imposants sommets de l'estime de soi, les troublantes montagnes du narcissisme, et la répétition ininterrompue dans votre esprit de phrases telles que : « je suis le meilleur ».
Bref ! Il regarda à son tour cette femme, passant en tête les personnes qu'il connaissait ayant des liens avec les deux individus susnommés, dont l'une est une tueuse, et l'autre... Bah c'est lui. Elle avait l'air jeune, jolie, et riche, au vu de sa robe. Vous parlez d'un indice : à la fête d'une duchesse comme Ayael, je vous défie de trouver une personne qui n'ai ni l'air jolie ni riche. Pour la jeunesse, ça se discute : les vieux sont des parasites des nobles, et particulièrement de ceux qui vivent bien, pour la bonne et simple raison qu'en dehors des classes aisées, les vieux se font rares, et très souvent, ce sont des morts ou pire, des ecclésiastiques !
A la pensée de ce dernier mot, il eut comme un flash : il se rappela cette rebelle, une vampire, archevêque de Zelphos comme couverture, qui l'avait aidé, en compagnie d'une autre rebelles, toutes deux extraordinairement agaçantes, à sauver Issendra lors de la guerre froide. Lara si ses souvenirs étaient bons (et si ils ne l'étaient pas, c'est qu'il commençait vraiment à se faire vieux). D'ailleurs, en parlant d'âge, il avait eu tort quand il avait parlé de jeunesse : elle était déjà plus vieille que lui alors qu'il n'était pas né. Enfin, cela en supposant que ce soit elle, même si, alors qu'il avançait vers elle, il eu de moins en moins de doute. Et, étant une vampire, il y avait fort à parier qu'elle l'ai reconnu de toute façon, alors pourquoi l'éviter ? Et qui plus est, il n'avait pas envie de passer la première danse tout seul. Il alla donc la voir et lui baisa la main : glacée. Pas de doute, c'était elle.
« Pardonnez moi si je me trompe mais, vous êtes mademoiselle Lara, n'est ce pas ? Ou Obscura, je ne sais guère plus comment on vous nomme dans la vraie vie. Auriez vous un cavalier pour la danse d'ouverture, à tout hasard ? »
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Mar 8 Nov - 19:19
C'est pas tout ça mais... L'air de rien, Yrelith s'ennuyait autant dans sa volière à l'Ordre d’Émeraude qu'à cette festivités dont les raisons lui sont inconnues. Depuis quelques minutes, elle observait les gens passés, certains la regardant avec autant de surprise que de dédain, peut-être parce qu'elle était la seule à ne pas porter de masque. Dans cette foule d'étrangers, même le vieil homme amical qui l'avait emmené jusqu'ici avait disparu au milieu des faux visages. C'est si peu, juste un bout de cuir coloré et de tissus en tout genre que l'on porte sur le bout du nez, mais on dirait que cela avait une réelle importance lors de cette festivité, ce qui ne pouvait que enfoncer d'avantage le clou, la Cianopsitta pensant que ce léger détail était grandement estimé pour cette soirée. Rien que pour ça, elle se sentait encore plus mise à l'écart des autres. Une désagréable sensation qu'est la frustration...
Assez attristée par cette situation, Yrelith jeta un nouveau et dernier coup d'oeil aux alentours, espérant tomber sur une connaissance, ou peut-être par chance sur un de son peuple qu'elle croit pouvoir reconnaître du premier regard. L'espoir fait vivre, d'après les bipèdes... D'ailleurs, ne serait-ce pas une amie, là-bas sur ce qui ressemble à une corniche avec des barrières ?... Oui ! C'est bien elle ! Se redressant lentement, l'oiseau sous apparence humaine dévoila un radieux sourire de bonheur. Bon sang, tout ce qu'elle avait à lui dire, depuis le temps qu'elle ne l'avait plus vu. Bon, elles ne s'étaient sans doute pas vu depuis quelques petits mois... Mais tant de choses lui était arrivées depuis lors ! Elle se releva et, toute contente, se dirigea vers Yaelle. Mais sur sa route, une fois devant le portail menant sur le balcon, elle s'arrêta un instant avant de se cacher derrière un mur de sorte que son "amie" ne la voit plus.
Après avoir remuer ses ménages, elle se souvint d'un détail... Elle est peut-être ce majestueux oiseau que l'autre avait rencontré autrefois, mais, actuellement, elle reste encore sous l'effet de cette potion qui lui avait permit d'entrer incognito dans cette fête. Pourra-t-elle la reconnaître, malgré ce déguisement ? Il n'y a une seule manière de le savoir... Mais c'est tellement risqué. Et si jamais elle ne parvenait pas à la reconnaître ? Et si, de plus, elle le chassait d'ici ou même, pire, si elle la reconnaissait, va-t-elle toujours la considérer réciproquement comme une amie ? Cette peur d'être repoussée par quelqu'un qu'elle appréciait la torturait de l'intérieur. Comment lutter contre un tel sentiment ?... Timidement, elle observait discrètement son amie. On aurait dit une enfant espionnant un couple qui s'aimait, rêvassant d'un avenir tout aussi bon que celui qu'elle voyait. Si seulement elle se trompait sur toute la ligne et que Yaelle parvenait à la reconnaître...
Yrelith
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Aucun Vitesse de réponse : Au moins une fois par semaine
Mar 8 Nov - 20:03
Tout au long de l'échange entre "le foie humain", pour reprendre son expression, et l'assassine. Au grand soulagement de la vampire, il n'y eut pas d'esclandre, et elle se retint de pousser un profond soupir de contentement. Elle fini alors son verre et avant même qu'elle cherche un serveur des yeux, en voilà un qui lui proposa un plateau pour qu'elle change son verre vide contre un verre plein. Elle se contenta de poser le sien, et elle reporta à nouveau son regard vers le garde du corps, puis vers l'assassine, lorsqu'elle sentit qu'à son tour elle était surveillée. Passant légèrement une main à ses cheveux, elle s'assura que son arme y était toujours, quand elle vit le daeva venir vers elle d'un pas décidé. La vampire manqua d'écarquiller les yeux. Elle songea alors à partir dans le sens opposée, mais si jamis il l'interpellait, sa couverture serait fichue !
Lara donc, attendit patiemment, que l'homme passe à travers la foule et vienne vers elle. Quelle insulte allait-elle pouvoir lui sortir ? Pourtant, il fut très courtois.
- Pardonnez moi si je me trompe mais, vous êtes mademoiselle Lara, n'est ce pas ? Ou Obscura, je ne sais guère plus comment on vous nomme dans la vraie vie. Auriez vous un cavalier pour la danse d'ouverture, à tout hasard ?
Sous le coup de la surprise, Lara cligna plusieurs fois des yeux sous son masque. Elle jeta ensuite un petit coup d'oeil affolée autour d'elle, mais personne ne semblait l'avoir entendue. Revenant sur son interlocuteur, elle parla d'une voix basse.
-Disons que personne ne m'a reconnue, et je préfèrerais rester dans le secret jusqu'à au minimum ce soir quand je serais partir. Alors appelez moi Lara, cela me rassurerait. Quand à danser avec vous, disons que cela me fairait très plaisir.
Sur la fin de sa phrase, Lara n'avait pu retenir son ironie habituelle, même si cette étrange créature lui sauvait la mise car, n'ayant dit qu'à ceux en qui elle avait confiance où elle était ce soir, elle n'avait donc personne avec qui danser.
-Je suis néanmoins surprise que vous m'ayez reconnu, avoua-t-elle en détaillant le daeva. Je me suis donné du mal pour que l'on ne me reconnaisse pas ce soir.
Elle soupira très légèrement, avant de jeter un coup d'oeil à la salle. Non, personne ne les regardait, se demanda ce que faisait l'archevêque en compagnie de celui qui avait libéré Issendra. En même temps, avec tout ces masques !
Lara Lidwin
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Kissa Vitesse de réponse : Moyenne
Mar 15 Nov - 1:10
Une odeur sublime de sang qu'il avait déjà sentit auparavant sans trop savoir à qui elle appartenait effleura ses narines. Celle d'une femme bien évidemment, mais laquelle? Il ne pouvait pas deviner que Yuki serait à cette soirée et il serait difficile de la reconnaitre parmi toutes ces femmes masquées. Personne ne dansait donc à cette soirée? Lui qui s'était promis de ne charmer aucune femme ce soir! Il fallait bien que quelqu'un ouvre la danse! Il regarda de gauche à droite et son regard bleu et perçant s'arrêta sur la jolie femme en rouge. Ce serait normal de l'inviter à ouvrir la danse puisque cette soirée était donnée en son nom.
Il prit un verre qu'il bu d'un coup en regardant un homme s'approcher de la dite Ayael. Apparemment on l'avait devancé sur le coup. Heureusement, la discussion se fit plutôt courte et l'homme se dirigea vers une autre femme un peu plus loin. Le rejet de cet homme le fit étrangement sourire. La magnifique jeune femme ne semblait pas facilement accessible, mais il essaierait tout de même de lui proposer cette première danse, car même si les femmes qui refusaient ses faveurs étaient rare, le défi était de taille et l'amuserait un peu au lieu de rester planter là à boire diverse sorte d'alcool qui ne lui faisaient presque rien de toute manière.
Il s'avança donc confiant vers elle et s'arrêta non loin pour lui faire une courte révérence polie tout en détaillant ses grands cheveux noirs ondulés et ses beaux grands yeux. Il lui prit la main et y déposa un doux baiser avant de relever un regard enjôleur vers elle. Un léger sourire en coin apparu sous le masque blanc que portait Tony et sa voix se fit tendre et charmeuse.
-Miss Ayael, je n'ai pas le plaisir de vous connaitre personnellement! Je me nomme Antonio et c'est moi qui assure la sécurité ce soir. Je vous souhaite un joyeux anniversaire et j'espère que la soirée vous plait.
Un soldat arriva près d'eux, vêtu de noir et s'excusa de les interrompre avant de se retourner vers le chef des armées. Il était évident qu'il ne pouvait pas cacher son identité à tous puisqu'il avait averti ses hommes où il se trouvait s'il y avait un quelconque problème. Il ne désirait pas particulièrement être dérangé en ce moment, mais il ne pouvait pas fuir ses obligations après tout.
-Tony, nous avons retrouvé le corps d'une femme inconsciente non loin d'ici, il semblerait qu'une autre femme lui ait volé ses vêtements et son masque.
-Essayez d'identifier la victime et demandez aux gardes à l'entrée de garder l'oeil sur un comportement suspect chez les femmes des lieux... Tenez-moi au courant!
Il laissa donc le soldat partir exécuter ces ordres et revint à sa priorité, la déesse se trouvant devant lui à qui, il offrit un sourire charmeur pour lui faire oublier sa discussion précédente.
-Vous êtes la plus charmante créature que j'ai vu ce soir si je peux me le permettre mademoiselle.
Yuki Mukkuro
Dim 20 Nov - 8:15
Lyra ne savait plus vraiment que faire. Maintenant qu'elle avait enfin récupéré ses biens, elle se retrouvait sans but précis. Après avoir longuement remercié la lycan pour son aide, elle s'était retrouvée seule et sans aucune idée sur ce que l'avenir allait lui apporter. Enfin si. Elle avait un but. Comprendre ses rêves. Mais ce n'était pas ainsi qu'elle pourrait vivre. C'est donc tout naturellement qu'elle se mit en quête d'un travail. Ce qui ne fut pas une chose aisée. Elle dut d'abord rallier une ville avant de proposer ses services un peu partout. Elle arriva d'abord à Tilamus. C'était la ville la plus proche de la vieille demeure aux rideaux jaunis par le manque d'entretien. La bas, elle proposa ses services un peu partout. Mais les nains n’embauchaient que difficilement d'autres espèces. Elle finit cependant par trouver une place à la forge. Son rôle était simple. Elle devait en permanence surveiller le feu. Il ne devait sous aucun prétexte s'éteindre. Les premiers jours furent épuisant. La chaleur qui régnait en maître dans la petite pièce était tout bonnement insupportable. Alors que deux nains s'activaient près d'elle en tapant rageusement le fer pour lui donner la forme qu'ils souhaitaient, elle alimentait, presque en continu, l’élément maître de leur art. Car oui, forger était un art des plus sublimes et des plus subtils:la croyance populaire était fausse, rien ne ressemblait à une pratique barbare. Elle eut la chance d'y travailler un petit mois... Avant de mettre feu à quelques meubles présents dans la pièce. Lyra était triste de devoir partir. Emportant avec elle ses maigres bagages et son salaire fortement amoindrie par ses repas quotidiens, elle put néanmoins se payer un voyage vers la capitale. Ce dernier fut assez long et inconfortable. La charrette était tirée par deux chevaux immenses et ses occupants étaient rapidement malmenés. Les personnes s'entassait de plus en plus à mesure où l'on se rapprochait de la capitale à tel point que Lyra fut écraser sous une grosse madame. Ils arrivèrent enfin à bon port, provoquant un immense soulagement chez les voyageurs. Lyra descendit de l'attelage avec un gros soupir de soulagement. Sa bourse était vide mais il serait aisé de trouver du travail à Sen'tsura... Ou du moins, elle l'espérait avec ardeur. La grandeur de cette ville était époustouflante, elle n'en avait jamais vu de taille approchante. C'était le lieu très intéressant. Tous les races imaginables se côtoyaient dans la rue. Elle aperçut même un Lorialet qui faisait du spectacle de rue. Les étales débordaient sur les rues pavées et les crieurs appelaient les clients vrillant les oreilles de la pauvre fille au même point que les cris des pirates avec lesquels elle avait habité. Des multitudes de couleur se déclinaient à l'infinie: entre les fruits, les légumes, les épices, les tissus, les étoffes, les viandes les couleurs explosaient devant ses yeux ébahis. Que dire des odeurs ? Des parfums les plus subtils, des odeurs de nourriture appétissante, d'autre bien moins agréable comme le renfermé ou l'absence d'égout lui chatouillaient les narines. En quelques secondes, son grand sourire fondit comme neige au soleil et elle se boucha le nez. Et les sons... Le bruit de la foule était bizarrement mélodieux et s'accordait parfaitement avec les troubadours et autres saltimbanques. Elle n'osa pas s'approcher de tous ses artistes mais les regarder avec admiration. Au centre de la ville, un grand château noir se dressait majestueusement. Reprenant ses esprits, elle se mit en quête d'un travail. Allant d'échoppe en échoppe, elle fut d'abord serveuse, puis vendeuse, assistance d'une multitude de profession. Mais toujours au bout de quelques temps, elle faisait une grave erreur et se faisait renvoyer. C'est dans l'auberge, où elle avait élue domicile, qu'elle trouva un prospectus pour animer un grand bal. De nouveau sans emploi, elle alla voir le gérant de l'établissement pour savoir comment rentrer en contact avec la personne qui avait émis cette annonce. Un vieil homme se montra tout sourire.
« Mademoiselle ? Excusez mon impolitesse mais j'ai entendu quelques mots qui m'ont fait réagir. Je suis le majordome des Erenolds, et par un heureux coup du sort, je m'occupe du recrutement pour la fête donnée en l'honneur de Madame la duchesse. Que puis je faire pour vous? »
La jeune fille se sentait quelques peu mal à l'aise et chercha quelques secondes, ce qu'elle pourrait bien faire la bas. Elle ne s'était pas attendue à rencontrer son possible employeur aussi tot. Retournant un petit sourire timide, elle lui répondit.
« Je... Je pourrai être musicienne ? Je sais jouer du piano »
*** *** *** *** ***
Lyra était habillée comme tous les employés. Elle regardait avec attention le ballet des serveurs. Son rôle était simple, elle devait s'occuper d'un fond musical doux et pas trop prononcé, de façon à n'empêcher aucune conversation. Elle fit craquer ses doigts, le cœur battant vite dans sa poitrine. Laissant ses doigts sur le clavier, elle s’entraîna sans bruit, n'enfonçant pas les touches. La dame de maison avait été très généreuse avec elle, et elle avait du mal à détacher ses yeux de la magnifique silhouette de la femme. Si seulement elle était comme elle... Les premiers invités arrivèrent et elle se mit à jouer tout doucement en essayant de ne pas se laisser distraire pour les magnifiques robes et les masques tous plus beaux les uns que les autres.
Lyra
Lun 21 Nov - 13:37
Yaelle continuait de sourire et de hocher la tête poliment mais elle était bien embêtée: ce prétentieux ne parlait que de lui à présent et lui racontait en long en large et en travers ses exploits. Pour ça il l'avait entraîné un peu à l'écart, sur un petit balcon. Ce n'était pas en restant ici que Tasphren pourrait la voir. Enfin, s'il venait... Elle remarqua du coin de l'oeil qu'une jeune fille était en train de l'observer. Elle était un peu jeune pour être ici mais après tout elle n'avait pas à s'occuper de qui venait ou non. Elle les regardait fixement et la Yogaï se demanda qui elle pouvait être et ce qu'elle voulait. Peut-être était-ce la petite soeur du jeune homme et qu'elle surveillait les fréquentations de son frère ? Ou alors c'était une jeune fille éprise d'un homme plus âgé qu'elle et elle était désormais jalouse de Yaelle ? Ou peut-être était-ce tout autre chose... Il y avait dans les yeux de cette inconnue quelque chose de familier à Yaelle mais elle ne savait pas quoi. Elle finit par lui rendre son regard avec tant d'insistance que le jouvenceau qui lui parlait s'interrompit pour se retourner et regarder à son tour ce qui détournait l'attention de sa compagne. Il eut l'air surprit de voir la jeune fille mais ne parut pas la reconnaitre. La jeune garde du corps s'excusa auprès de lui et dit que c'était sa petite cousine qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps pour avoir une bonne excuse de le quitter.
- Merci de m'avoir tenu compagnie jusqu'ici, c'était très agréable. -
- Mais de rien enfin, c'est tout naturel. Je vous souhaite une excellente soirée, peut-être nous recroiseront nous ? -
-Peut-être oui. Bonne soirée. -
Et elle le laissa là. Au moins elle ne lui avait pas froissé trop de plumes et restait dans ses bonnes grâces. C'était toujours utile d'avoir quelqu'un dans la noblesse ou la bourgeoisie qui vous apprécie. Elle avança jusqu'à la jeune inconnue et lui sourit gentiment. Elle n'avait pas de masque et semblait un peu intimidée dans tout ce monde mais heureuse que Yaelle l'ai remarquée. La jeune femme invita sa curieuse observatrice à rentrer car dehors il faisait assez froid. Elles restèrent près du mur pour ne pas plonger dans la foule et pouvoir être un peu tranquille. La belle Yogaï prit au passa deux coupe d'un cocktail de fruit et en tendit une à la demoiselle. Cette dernière était très jolie: elle avait de grands yeux brillants, des longs cheveux roux et une robe qui la mettait très en valeur. Tout dans les tons rouges et or. Yaelle se demandait qui pouvait bien être cette inconnue qui lui disait quelque chose alors que pourtant elle était sure de ne jamais l'avoir rencontrée, elle se souvenait de chaque visage qu'elle croisait.
- J'ai l'impression que je te connais et pourtant on ne s'est jamais vu il me semble...Et tu as l'air de me connaitre. Qui es-tu ? Je n'arrive pas à me rappeler de toi et c'est étrange. -
Elle s'était adressée à l'inconnue d'une voix douce et amical pour que la jeune fille ne se sente pas en faute ou attaquée. Elle était simplement curieuse de savoir à qui elle avait à faire. Et puis elle lui devait un sauvetage en beauté, elle n'aurait pas su se débarrasser du jeune homme avec autant de délicatesse sans son intervention discrète.
Cendre
Partie IRL Crédit avatar : Orpheelin [Avec autorisation] Double compte : Cathane - ... Vitesse de réponse : Moyenne
Sam 3 Déc - 10:44
Elles s'étaient déjà vu, en effet... Mais comment lui expliquer qu'elle était ce magnifique oiseau au plumage flamboyant qu'elle avait rencontré dans le passé. Yrelith ne se souvient pas de quand leur première rencontre datait, mais ce qui était sûr, c'est qu'elle n'allait pas laisser passer cette occasion de pouvoir renforcer ce lien qui les avait uni autrefois. La Cianopsitta n'était pas très douée pour s'exprimer, son vocabulaire n'était pas très étendu et les manières de s'exprimer lui étaient pour certaines inconnues. Mais grâce à ses longs voyages, elle connait tout de même une petite base, quelques mots qui lui permettront de dialoguer avec quelqu'un, si jamais ça lui aurait servi... Il est temps de voir si son savoir était suffisant pour se faire comprendre.
-M... Moi... Euhm...
Comment appelait-on ces animaux dotés d'ailes, capables de voler ou de piailler... Ah oui !
-Moi oiseau. Je suis oiseau que toi avais rencontré.
Elle ne savait pas si elle s'était bien fait comprendre, elle aurait bien voulu mimer avec des gestes, mais quelque chose au fond d'elle lui affirma que c'était sans doute une mauvaise idée, avec tous ces regards pesant sur elle. Yrelith joignit ses mains sous sa tête, adoptant un regard déterminé, pourtant doux et agréable à détailler.
-Moi... Euhm...
Une idée germa dans son esprit. Comment ces traqueurs l'avait surnommé ? Un truc qui commence par "F"... Ça sonnait bien, ça pourrait être mélodieux à écouter, mais en même temps, ça dissimulerait un sens mystérieux, voire répulsif et dangereux... Comment ses chasseurs de tous les jours l'appelait-elle, durant ces longues heures de traque ?
-F... Pho... Phénix...
Voilà, c'était exactement ça, "Phénix" ! N'est-ce pas une consonance délicieuse pour les tympans ? Souriante et gloussant doucement, elle sautillant à peine sur place, répétant à voix basse ce qu'elle était, une phénix, uniquement assez fort pour que son amie l'entende et peut-être comprenne qu'elle est cette Cianopsitta qu'elle avait rencontré, dans le passé.
Yrelith
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Aucun Vitesse de réponse : Au moins une fois par semaine
Jeu 22 Déc - 21:25
Ayael inclina gracieusement la tête face à la révérence d’Antonio et lui tendis la main en bonne est du forme. Il l’embrassa sans se faire prier avant de déclarer d’une voix charmeuse :
-Miss Ayael, je n'ai pas le plaisir de vous connaitre personnellement! Je me nomme Antonio et c'est moi qui assure la sécurité ce soir. Je vous souhaite un joyeux anniversaire et j'espère que la soirée vous plait. -Il semblerait que je n’ai pas à me présenter ! Je vous remercie, déjà 22 ans…. Je deviens vieille dites moi ! Et oui la soirée est parfaite, il ne me manque qu’un cavalier…
Elle ne se souvenait pas avoir engagé un quelconque garde nommé Antonio mais elle aimait les surprises. Ses postures et son ton de voix lui indiqua qu’elle avait à faire à un séducteur, faisant partie de cette catégorie de personne cela aurait était très ironique qu’elle soit incapable de le remarquer. Un très discret coup d’œil à Albar lui appris qu’il était en grande conversation avec l’archêvesse. Un léger périple à Sent’sura avait provoqué leur rencontre et Ayael se méfia lorsqu’elle se souvient que la dite archêvesse avait été capturé par la rébellion. Il y avait quelque chose de louche, et elle se promit d’y faire attention.
Mais pour l’heure elle c’était promis de danser et elle avait bien l’intention de le faire, surtout qu’une toute nouvelle musicienne venait de commencé un très beau morceau au piano. Ayael se promis de lui donner un petit supplément et sa bonne humeur fut exacerbé lorsqu’elle se rendit compte qu’Albar lui jeter des rapides coups d’œil depuis tout à l’heure. Un sourire satisfait ce dessina sur ses lèvres, et elle élaborer déjà une stratégie pour le rendre jaloux, et satisfaire ses envies de bouger un peu. Aussitôt elle se demanda pourquoi elle désirait tant que ça le rendre jaloux. Il était manifestement toujours aussi épris d’elle malgré tout ce qu’elle lui avait fait subir et elle n’avait rien à lui extirpé, bizarrement elle ne se sentait plus trop bienvenue dans les Glaces depuis qu’elle avait enlevé l’impératrice pour cette incapable de Kerns… Finalement elle se fit que si elle désirait tant que ça l’embêtait c’était simplement parce qu’elle s’ennuyait profondément. A peine avait t’elle terminait cette constatations la monotonie de son bal fut aussi dissipée par une annonce que l’on fit à Antonio.
-Tony, nous avons retrouvé le corps d'une femme inconsciente non loin d'ici, il semblerait qu'une autre femme lui ait volé ses vêtements et son masque.
-Essayez d'identifier la victime et demandez aux gardes à l'entrée de garder l'oeil sur un comportement suspect chez les femmes des lieux... Tenez-moi au courant!
Ayael était très douée pour faire comme si c’est choses là n’était pas pour elle. Elle afficha un air outrée de circonstance tendis qu’elle jubilait intérieurement. Puis se rappela qu’elle aussi avait des cadavres dans le placard, elle se demandait s’il n’était pas tant d’annoncer la mort soudaine de son chère et tendre époux puis une phrase de son cavalier lui fit oublié cette idée.
-Vous êtes la plus charmante créature que j'ai vu ce soir si je peux me le permettre mademoiselle.
Ayael sourit pour faire croire que son compliment la touchait. Elle s’inclina en remerciement, offrant ainsi une très jolie vue sur son décolleté plongé et attendit qu’une nouvelle musique commence pour lui faire comprendre son désir de danser. Comme elle s’y attendait, il s’empressa de l’inviter et ils commencèrent une langoureuse valse bientôt suivit par d’autre couple. Celle-ci était une danseuse émérite qui participait parfois à des concours, elle pouvait donc sans problème dansé comme une muse tout en étant accaparé par sa stratégie. C’est donc ce qu’elle faisait, elle se mouvait avec une élégance légère et gracieuse, elle ne faisait pas le moindre faux pas et pourtant elle jeter sans arrêt de très discret regard au Maréchal des glaces, maintenant certaine qu’il l’avait vu dans les bras du vampire, Ayael se rapprocha de celui-ci un peu plus que nécessaire.
Ayael
Partie IRL Crédit avatar : Charlie Bowater, travaillé par Cathane ♥ Double compte : Mystic Vitesse de réponse : Lente
Sam 24 Déc - 18:05
"Comment je vous ai reconnu? Parce que vous, vous m'aviez reconnu en vérité. et que, allez comprendre pourquoi, mes connaissances ne comptent que très peu de femmes superbes, et comme vous n'êtes ni Ayael ni Issendra, je n'ai pas mis longtemps à vous reconnaître. Très chère Lara, je sais que c'est un immense plaisir de vous tourner en ridicule, que dis-je, un sport national, de même que vous appréciez beaucoup de me faire tomber de mon piédestal, tout en riant de bon coeur de ma chute, mais, pour ce soir, je propose que ce soit tout autrement. Nous sommes à une soirée mondaine, vous êtes une très belle femme, et les horribles traits de mon visage sont cachés par un masque, alors nous pouvons donc passer - je dis bien passer - pour deux personnes civilisées qui profitent de cette soirée par une danse, la demoiselle ne tentant pas de frapper le damoiseau, qui choisi quant à lui d'être un homme galant à la limite du "charmeur" plutôt que de lui expliquer comment il l'imagine mourir."
Disant cela, il jetait d'incessant coups d'oeil vers celle qui l'accueillait chez elle, à l'insu de son bon vouloir il est vrai. L'hôtesse de la soirée, Ayael, était désormais presque aux bras d'un individu louche et qui bombait le torse, tant et si bien qu'il allait bientôt atteindre le plafond... Une petite minute là, il n'était pas jaloux du tout, quelle est donc cette pensée? Il trouvait juste cet homme ridicule, et décelable à des dizaines lieues, même par un aveugle hémiplégique et qui joue de la guitare à l'aide de sa seule main valide. Cela n'était qu'une moquerie, rien de plus. Et un peu de mépris, certes, mais c'est d'Albar que nous parlions, et le mépris pourrait être considéré comme la première lettre de son nom. Mais alors, que faisait la colère dans ce joli décor? Cela n'était, en revanche, absolument pas une composante de sa personnalité, il était loin d'être colérique. Au contraire, il était plutôt réservé pour ce qui était des sentiments négatifs, voire même positifs à la réflexion : c'était un beau parleur, qui aimait se plaindre, se moquer, plaisanter, mais il était rare qu'il fasse étalage de ses sentiments. Et la colère est sans nul doute l'un des plus visibles, et des plus décelable. Alors pourquoi? Se pourrait-il qu'il soit véritablement jaloux? Il savait bien qu'il n'arrivait pas à oublier Ayael, mais ce qu'il ressentait n'était tout de même pas si poussé que ça. Ou du moins étais-ce ce qu'il croyait, avant de se rendre compte qu'il s'énervait intérieurement contre un homme qui l'avait juste invité à danser et qu'elle allait rapidement oublier. Ou bien l'existence même de ce débat intérieur pour un sujet qui était censé ne pas l'atteindre.
Puis il se rendit compte qu'Ayael le regardait aussi. Elle avait vu qu'elle le regardait, et il avait cette impression qu'elle voulait justement attiser cette jalousie. Étrange tout de même... Elle qui l'avait si vite et si sèchement repoussé, voilà qu'elle lui jetait des regards avec un air presque jubilatoire. Il ne comprenait pas vraiment le pourquoi du comment, mais il était presque convaincu qu'elle tentait de le rendre jaloux. Et ma foi, lui aussi avait une très belle cavalière, alors tous deux allaient jouer ce jeu.
Avant qu'il ne puisse parler à Lara, la musique débuta, et, bien évidemment, ce fut elle qui dansa la première, ne se privant pas d'être bien proche du schakcha antipathique qui lui faisait office de cavalier en ce moment même. Quelques couples finirent par les rejoindre, tandis qu'Albar se plaisait à s'imaginer lui trancher la tête avec une cuillère à soupe émoussée, puis, prenant galamment la main de Lara, il l'emmena sur la piste de danse, où ils commencèrent une simple valse, ni trop lente, ni trop rapide. Tous deux savaient évidemment danser.
"Puis-je vous proposer un marché malhonnête mademoiselle Lara? Je suis venu ici parce que j'ai des comptes à régler avec Ayael, comme vous l'imaginez sans doute, mais aussi parce que malgré ce qu'elle m'a fait je suis encore un tantinet épris d'elle - pas de moquerie, je ne fais que vous exposer la situation pour que vous compreniez ma proposition. Interrompez moi si je me trompe, mais j'ai comme l'impression que cette demoiselle cherche à éveiller en moi un sentiment proche de celui qu'est la jalousie, alors j'aimerai ne pas me contenter de subir, mais au contraire me lancer dans un jeu puéril qui ne mènera absolument à rien. Accepteriez vous que je me montre faussement entreprenant avec vous ce soir? Tout en restant dans les limites de la galanterie, bien évidemment."
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Lun 26 Déc - 18:41
Lara écouta tout ce que le garde du corps avait à dire avec un léger sourire en coin, mais la vampire trouvait sa proposition juste, aussi, elle acquiesça et elle jeta un coup d'oeil à Ayael qui se faisait entreprendre un peu plus loin par un homme. Elle avait remarqué que le daeva ne cessait de regarder vers l'hôtesse de la soirée, et cela la fit sourire. Un sourire un brin mélancolique tout de même. Elle repensait à Djidane.
Secouant légèrement la tête, elle décida de ne dire aucun mot afin de se concentrer vers celui qui parlait avec Ayael. Il avait une odeur particulière... comme s'il n'en avait pas en fait. Elle eut un sourire désabusé. Encore un vampire qui se prenait pour Don Juan. Il y en avait plutôt pas mal dans ce genre là, et en général, leur immortalité leur montait à la tête. Lara n'avait jamais réussi à comprendre pourquoi les humains désiraient ce qui leurs faisaient le plus mal. l'immortalité n'était pas si belle que cela... quand on est seule...
La musique commençant, Lara regarda ce nouveau couple formé déambuler sur la piste. Ils étaient magnifiques tout deux. La si ravissante Ayael et le vampire aux gestes fluides. Elle se détourna d'eux quand Alabr lui tendit la main pour qu'ils dansent. Sans mot dire, ils évoluèrent à leur tour sur la piste, et il fallait dire que Lara s'ennuyait fermement, et en plus, repenser à Djidane lui avait mis le moral à zéro. Aussi, lorsqu'Albar lui parla d'un "marché malhonnête", toute l'attention de Lara fut diriger vers l'ancien garde du corps.
Ce qu'il lui demandait la fit évidemment rire.
-Je me revois il n'y a pas si longtemps que ça dit-elle amusée. Ca ne me gène pas, et si vous parvenez à vos fin, cela me fera bien rire. Au passage, son cavalier est un vampire... à croire que vous l'avez fait exprès chacun de votre côté.
Lara ris à nouveau de la coïncidence. Elle ne connaissait pas ce vampire, mais elle voyait un peu le genre. Ainsi que les coup d'oeil que jetait Ayael en direction d'Albar.
-Il m'est d'avis qu'en effet elle tente de vous rendre jaloux, dit-elle en un sourire. Et ça à l'air de marcher... Je vous envie vous savez ?
Elle marqua une légère pose avec un brin de nostalgie.
-Au passage, merci pour vos compliment... d'ordinaire, on me compare à une gamine plutôt qu'une femme. Cela réchauffe mon vieux coeur...
Lara Lidwin
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Kissa Vitesse de réponse : Moyenne
Lun 26 Déc - 22:38
Enknor avait été invité a ce fameux bal dont quelques amis lui avait parler, le troubadour été surtout venu pour s'amuser et avait été convier pour raconter ses contes, il ne connaissait pas vraiment les Aramachin mais adorait les fètes. Il n'avait revéti qu'un loup sur le visage, ne pouvant trouver un déguisement a sa taille.
C'est ainsi qu'avant que le bal ne commence notre gros centaure aveugle prit place au milieu d'un groupe de bipèdes et commença son conte:
-Oyez Oyez braves gens, nobles et paysans, oyez entendre mon conte d'amour.Il étais une fois dans une foret magique, un centaure et une centauresse qui s'aimaient d'amour fort, leurs noms été Golgoth et Aoi. Malheureusement leurs familles étaient ennemis, se haissaient depuis des centaines d'années, depuis des générations et des générations. Golgoth et Aoi se rencontraient en secret depuis l'enfance pour s'echanger des baisers et des promesses d'affection et de fidélité.
Comme tout bon conteur Enknor laissa un petit suspens, sa voix chaude resonnant sur le parvis tandis que ses yeux aveugles ne cligniaient pas.
-Cela continua ainsi jusqu'au moment ou ces deux familles s'aperçurent que leurs progénitures se fréquentaient, dès lors la guerre fut déclarés car les pères de ces familles été chefs de tribus. Le combat fut éprouvant, très sanglant. Aoi et Golgoth essayait de raissoné leurs familles respectives mais rien n'y fit. Alors..
S'amusant de sentir le silence lourd d'impatience des gens présents, l'aveugle éclata d'un rire joyeux:
-Par la force de leur amour ils firent une tentative de suicide en se jetant contre des lances, restèrent dans le coma pendant une semaine et pendant ce temps la, les familles se rendirent compte de leur erreur et au réveil leur permirent de s'épouser. Ils vécurent heureux et eurent de beaux enfants et a leur mort ils rejoignirent les constellations.
Enknor avait toujours adoré cette histoire centaurienne,mais il aimait tout les contes et il entendit les applaudissements, signe que son conte avait plu.
Le troubadour salua en baissant son buste et se dirigea guidé par ses instincts vers un coin de la pièce avec Ambroise qu'il avait pris dans ses bras, ne cessant de sourire tout seul, il n'avait pas de cavalière, les yeux morts d'Enknor rebutant les dames.
Invité
Lun 26 Déc - 23:41
"Je vous remercie, commençons donc, si vous le voulez bien"
Il avait vu que le couple Ayael/vampire importun s'était étrangement rapproché d'eux. Voilà donc une chose qui allait servir ses intérêt, même si, il s'en doutait, connaissant un peu Ayael, ce sera à double tranchant : si elle se rapprochait, c'était avant tout pour continuer son petit jeu. Mais si il s'y attendait de sa part, il y avait à parier qu'elle, en revanche, ne savait pas trop quelle attitude il allait avoir, et qu'elle serait sans doute assez surprise. il avait une chance de la prendre au dépourvu, et de marquer un point d'avance sur elle... Comment ça, puéril? Après tout, il était une personne âgée, et vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi les grabataires, pourtant encore valides, jouaient littéralement avec vous en vous faisant accomplir des tâches ingrates pour ensuite vous récompenser généreusement (à tout hasard, et en me disant qu'il est dommage que ma propre grand mère ne sache pas différencier un ordinateur portable d'une télévision, je dirais remplir le poêle à charbon, aller chercher de l'eau à la cave, etc...)? Simplement par jeux, et par puérilité. Bon, pour Albar, l'âge n'était pas la seule raison, il y a aussi le fait qu'impressionner Ayael compte pour lui, qu'il tente de la battre à son propre jeu.
"En ce qui concerne votre aspect, vous me semblez très féminine et très charmante. Pour être totalement honnête, lors de notre première rencontre, vous ne m'êtes pas apparue de la même façon que ce soir. Ce soir, vous illuminez, vous irradiez de lumière votre entourage proche. Je n'aurais pas la sombre ironie de vous comparer à un soleil, ce serait malvenu, mais, si vous me permettez cette comparaison un tant soit peu maladroite je le reconnaît, vous me semblez être comme un feu de cheminée, surtout en cette instant : chaleureuse - oui, malgré le côté généralement froid de votre peuple, vous vous en démarquez -, dansante, imprévisible mais tendre, mortelle et pourtant bénéfique à votre entourage, je vous avoue avoir presque peur de me brûler, mais si on joue avec le feu, c'est bien parce que tout cela nous attire, non? Pour en revenir à ce que je disais, la première fois que j'ai vu ces yeux illustres, le visage et le corps qui y étaient rattachés étaient différent de ce que je vois ce soir : j'y ai alors surtout vu, non pas un agréable feu, mais un été dans la toundra : un environnement, une âme, un coeur, autrefois luxuriant, et plein de vie, mais qui, au fil des années, s'est retrouvé vidé de ce qu'il avait de plus beau, pour ne garder que ce qui lui permettait de ne pas dépérir. Telle est la toundra, et tel est votre coeur tel que j'ai eu l'impression de le voir, la première fois. Mais l'été est revenu, et la vie donne l'impression de doucement revenir en vous, comme elle semble commencer à retourner à la Toundra. Je ne sais rien de votre passé, mais les dernières minutes me laissent deviner qu'il a du être ardu, et que vous avez senti la vie, l'amour quitter votre coeur. Mais il y revient, je peux le sentir. Laissez le entrer en vous, pénétrer les profondeurs les plus délaissées de votre coeur, et il en sera à nouveau remplis. Je ne vous apprendrez rien, cependant, en vous disant de ne pas ouvrir votre coeur à n'importe qui. Laissez le parler, et si il crie à l'amour, alors laissez tomber toutes vos barrières, ouvrez vous à celui qu'il a élu. Peut-être avez vous peur de souffrir, mais à cheval, rien ne vaut le galop, avec ses hauts, ses bas, ses moments de danger. Marcher au pas n'est guère risqué, mais qui voudrait de cela? Même après une violente chute? Votre "vieux coeur" n'a pas besoin d'être réchauffé par les paroles d'un homme tel que moi, mais il a besoin que le grand amour ravive sa flamme, et LE grand amour n'existe pas. Mais UN grand amour peut se trouver, belle Lara."
Durant la danse, il la serrait un peu plus contre lui, restant évidemment décent, mais assez pour que l'on se rende bien compte qu'il s'intéressait à elle. Il n'avait pas trop haussé la voix pour parler, étant sûr qu'Ayael l'entendait, et lui lançant des petits regards discret, bien que sans doute elle les avait remarqués. Si une grande partie de son monologue, à partir de ce qu'il avait dit sur "la Lara qu'il a vu la première fois" était véritablement destiné à la demoiselle vampire, la première partie, il ne réussit à la formuler qu'en pensant à Ayael, et, bien que Lara était véritablement superbe, Ayael correspondait véritablement à cette description, mieux que personne.
[Abus de pouvoir de l'admin : Mesdemoiselles ne fantasmez pas trop sur Albar >.>]
Albar
Partie IRL Crédit avatar : doubleleaf Double compte : Aucun (AT en compte PNJ, à la limite) Vitesse de réponse : Moyenne - Environ 1 semaine
Sam 31 Déc - 1:07
S'empressant de l'inviter puisqu'une chanson particulièrement intéressante se mit à jouer, elle accepta à son plus grand bonheur. Voyez-vous, Antonio n'était pas un adorateur de la danse, mais il connaissait à la perfection chacun de ses pas. Après toutes ces années, quoi de plus normal? Il la fit valser à son plus grand plaisir et elle se donna la peine d'exceller elle aussi dans le domaine. Elle dansait merveilleusement bien sous les lumières l'éclairant et lui prodiguant un certain charme. En réalité, qui pourrait réellement avoir du charme pour Antonio? Il aimait abondamment la beauté des femmes, mais avait peur de connaître leur beauté intérieure et de s'attacher alors il n'en faisait rien. Apparemment, le mari de la dite séduisante partenaire de danse qui l'avait engagé pour les protéger tous les deux ce soir ne s'était pas encore montré.
-Je vois que votre charmant époux n'est pas encore là. Il m'a beaucoup parlé de vous, Miss Ayael.
Parlant plus bas pour ne pas que les danseurs tout à côté d'eux entendent, son air était devenu plus sérieux. Les antécédents de cette femme lui plaisaient bien, mais si elle avait tué celui qui le payait, comment il toucherait son dû? Il remarqua peu de temps après qu'elle ne cessait pas de regarder les danseurs près d'eux et il connaissait ce regard, celui qui se fait désirer et vu la danse de celle-ci, elle voulait provoquer cet homme. Antonio jeta un bref regard, à Albar et cette vampire qu'il n'avait pas eu l'honneur de connaitre pour le moment. Il se retourna vers elle et fit un sourire en coin.
-Je peux faire mieux si c'est cela qui peut vous plaire! Votre petit jeu m'amuse!
Cette fois il éleva un peu la voix pour qu'il n'y ait pas seulement sa partenaire qui puisse l'entendre...
-Cette robe vous met très en valeur ma chère, pour une jeune et séduisante femme de 22 ans vous vous débrouillez merveilleusement dans le domaine de la danse! Un professeur?
La langoureuse danse devint endiablé forant les danseurs à aller un peu plus rapidement. Antonio lui fit un clin d'oeil et enchaîna les mouvements professionnels¸ comme il l'avait toujours fait auparavant. En tant d'année il en avait appris des choses! Quand elle voulu se retourner vers Albar, il lui retourna le visage près du sien.
-Je vous dirai quand il vous regarde, pourquoi ne pas le laisser languir un peu en cessant de lui donner des espoirs?
Après cette danse, vint enfin un rythme plein de douceur, il y avait des danseurs et beaucoup plus de monde pour les regarder danser. Cette danse était amusante tout de même, mais la danse lente était beaucoup plus reposante. Il mit ses mains sur sa taille et la pencha vers l'autre couple et un chanteur se mit à ajouter sa voix à la valse. Encore un cadeau de la part du mari de la demoiselle en question surement!
Son regard ardent se plongeant dans les yeux d'Ayael, il se faisait plaisir de la faire valser langoureusement et de la serrer contre lui. Un plaisir inoubliable pour lui, mais qu'elle ne voyait pas de la même manière puisque son regard se tournait encore vers cet homme.
Invité
Ven 6 Jan - 18:29
La jeune femme pencha la tête un peu sur le côté, intriguée par cette inconnue pourtant familière qui avait du mal à s'exprimer. Comme si elle était une étrangère, elle cherchait ses mots et peinait à se faire comprendre. Yaelle écouta attentivement pourtant le bafouillage qu'on lui servait. Elle fronça les sourcils: phénix ? Cette petite était une phénix ? Pourtant elle avait l'air bien humaine. Mis à part peut-être le fait qu'elle ne sache pas vraiment parler leur langue... La Yogaï se frappa soudain le front, elle venait de comprendre:
- Mais oui ! Je sais pourquoi je te connais ! Tu es cet oiseau géant que j'ai rencontré dans les montagnes il y a quelques mois, c'est bien ça ? -
Elle s'en souvenait très bien maintenant, ça avait été une rencontre plutôt étrange mais agréable. Yaëlle était un peu perdue en montagne et il s'était mit à pleuvoir des cordes. C'est en se cherchant un abri qu'elle avait trouvé le grand oiseau. Le temps que l'averse se calme, elles avaient partagé une grotte et discuté un peu. Enfin, la jeune femme avait parlé toute seule et l'oiseau l'avait regardé sans répondre. Ca ne voulait pas dire qu'elle ne comprenait pas, juste qu'elle ne parlait pas. Ou qu'elle ne voulait pas parler. Quoi qu'il en soit, ce soir elle était devant elle sous une forme plus humaine et moins imposante et pouvait maintenant lui adresser la parole à son tour.
- Je suis contente de te voir ! Mais comment ça se fait que tu sois devenue humaine ? Tu as ce pouvoir là ? En tout cas ta robe est très belle ! -
C'était aussi la robe qui l'avait mise sur la voie. Inconsciemment, elle l'avait reconnu: les couleurs étaient les mêmes que le plumage originel de l'oiseau et on pouvait même reconnaitre la forme d'une queue dans l'arrière de la robe.
- C'est bien que tu sache parler, on va pouvoir mieux se connaitre non ? A commencer par échanger nos prénoms. Je ne me souviens pas t'avoir donner le mien: je m'appelle Yaëlle. Et toi ? -
Un oiseau capable de se transformer en humaine devait bien avoir un prénom. Une fille qui plus est. N'était pas une experte en oiseau, la jeune femme ne s'était pas doutée que la belle créature était en fait une femelle. Mais d'un autre côté ça ne l'étonnait pas plus que ça. Comment un mâle aurait put avoir un regard aussi doux et intelligent ? Non pas que les hommes soient tous des crétins mais la majorité n'était ni doux ni très malin et aurait cherché la bagarre au moment de partager la grotte.
Cendre
Partie IRL Crédit avatar : Orpheelin [Avec autorisation] Double compte : Cathane - ... Vitesse de réponse : Moyenne
Ven 20 Jan - 11:50
Lara, très amusée de ce qu'il se passait, joua le jeu avec plaisir. Elle ferma un instant les yeux, comme pour profiter de ces compliments qui, elle le savait, ne lui étaient pas réellement destinés. En revanche, la première description qu'il avait fait, comparant son coeur à la toundra la troubla légèrement. Oui, elle avait connu l'amour et l'avait perdu. Mais ce soir, elle était là pour s'amuser, et non pour se morfondre sur un passé, aussi récent soit-il (récent pour un vampire hein).
Lara continua de tournoyer, tant que l'autre vampire coller Ayael. Cet espèce de vantard lui taper sur les nerfs. La jeune fille avait horreur des vampires qui de cette manière usait de leur charme. Soit on devenait plus "intéressant" une fois vampire, mais Lara n'arriver pas à comprendre ce genre de comportement. Elle songea alors que s'il tombait, le vampire serait assez ridicule, et ça amuserait beaucoup l'archevêque.
Elle se pencha alors vers l'oreille d'Albar, comme pour y susurer des mots doux en réponse à une si belle déclaration, mais si sa voix était à peine perceptible, elle n'était sûrement pas sensuelle, mais moqueuse.
-Que diriez-vous si ce fanfaron faisait un où deux faux pas ? Il suffirait que je pose un pied sur son ombre pour le faire tomber... Pour peu qu'il entraîne votre belle dans sa chute... il vous suffirait de la ceuillir.
Bon, c'était plus parce que le vampire l'énervait que pour que le garde du corps passe pour un sauveur auprès de l'assassine, mais c'était une idée malgrès tout. En se reculant, elle le regarda avec une joie innocente parfaitement jouée. Au vu de son physique d'adolescente, bien que masquée, on aurait pu voir une jeune fille tombant amoureuse. Oui, Lara s'amusait bien.
Lara Lidwin
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