Méora

« - L’amour est plus beau quand le cœur se décompose doucement ronger par les vers » Une pensée qui retranscrit bien le ressenti qu’elle a envers ce sentiment. Il rend faible, manipulable, stupide et mène doucement à la perte. Elle a horreur ce genre de niaiserie. Elle préfère danser avec la mort, jouer avec les boyaux de ses victimes, laisser le sang inonder le sol. L’amour, l’amitié ont quitté ses entrailles depuis plusieurs siècles même si il y a des exceptions.

Ces plaisirs ne sont pas dans la gentillesse. Manipulatrice, elle peut faire croire à ses victimes qu’elle est douce. Elle aime jouer avec ses victimes, les voir supplier, les voir faibles, peureuses. Elle en jubile. Elle n’a aucune pitié. Si elle décide de prendre la vie d’une personne, elle le fera. La trahir se finira dans un bain de sang. Elle aime traumatiser les gens. Elle peut laisser vivre ses victimes rien que pour les voir souffrir psychologiquement. Elle est cruelle, simplement sadique. Une femme enceinte pour elle, c’est un genre de chocolat avec une surprise dedans qu’elle aime ouvrir pour arracher la vie. Elle aime boire le sang des nourrissons.

Elle aime laisser des traces de son passage dans le monde. Beaucoup de carnage sont dus à ses envies de jouer. C’est une bonne guerrière qui aime torturer. Elle aime se confondre dans la foule, charmer et quand la victime endort sa méfiance, lui arracher le cœur.

Elle est calculatrice, stratège. Elle veut rependre le chaos, la destruction. Son but : détruire le monde. C’est pour cela qu’elle n’aime pas ces démons qui veulent simplement la dominer. Elle domine et ne se soumettra jamais ! Elle aime comploter pour mieux soumettre à la mort ses futures victimes. Elle est ambitieuse. Elle veut le pouvoir pour assouvir ses envies de fin du monde. Elle aime participer à la guerre, se battre. Elle adore voir la mort se balader et prendre des vies. Elle est une tentatrice, une provocatrice. Elle est franche et dit ce qu’elle pense en se moquant de l’importance de la personne. Elle n’a pas peur de prendre des coups, ni de souffrir.

D’ailleurs on peut la considérer comme suicidaire. Elle ne sera jamais sincère quand elle usera de politesse, elle veut juste vous faire croire qu’elle est respectueuse. Son respect, sa confiance… Deux personnes l’ont. C’est Nayris et Liam.
En tant que vampire, elle aime le sang, jouer avec et le boire dans les crânes de ses cobayes adorés qui sont morts. D’ailleurs son pêché mignon, c’est de faire des expériences sur eux. Elle dissèque par ennuie que ce soit des animaux ou des êtres intelligents.

« Quand les larmes coulent sur ton visage, quand tu vois tes parents sombrer parce que tu as disparu, parce qu’ils commencent à te croire morte, tu ne peux que regarder en silence en essuyant cette larmes qui perle sur ton visage. Les choses ont changés. »

Méora est née dans une famille de fermier. Elle avait quatre frères et deux sœurs. Une de ses sœurs est morte à trois ans d’une maladie. La famille en fut meurtrie. Elle était la plus jeune avec son frère jumeau Alyosha. Elle l’appelait Sha comme lui l’appelait Mo. Ils étaient inséparables.
Alyosha était plus protecteur, plus sage. Quant à Méora, elle était rebelle, ne voulant pas se soumettre aux autres, voulant être la plus forte. Elle se battait souvent avec les autres enfants par rébellion. Elle écoutait ses parents que quand elle considérait qu’il était nécessaire de le faire. Elle n’aimait finalement pas être soumise.

Elle fut souvent punie. Elle n’en démordit pourtant pas. Elle était même espiègle voulant toujours s’amuser. Elle n’était pas vraiment fan des corvées pourtant elle s’exécuta. Son père s’occupait plus de la ferme avec ses frères que sa mère. Sa mère était une herboriste qui tâchait de bien apprendre le savoir des plantes à ses deux filles.

La mère de Méora était une femme remarquable qui descendait d’une longue lignée de Magicienne qui vouait leur vie à la nature et son respect. La génétique n’existait pas à cette époque-là. Beaucoup de choses étaient incompréhensible dans à cette époque - là. Donc tous ceux qui étaient incompréhensibles étaient souvent justifier par les gens comme des actions divines. Donc de cette longue lignée, la mère de Méora offrit par ses gênes ses dons à ses enfants. Donc dès que ses enfants savaient parler, Leur mère apprit à ses enfants à maitriser la parole des animaux. Grâce aux sangs de la famille de sa mère, tous ses descendants reçoivent le don de parole envers les animaux et le don de se protéger par l’invocation des chiens de l’enfer.
Leur mère leur apprit aussi à maitriser ce don des plus sauvages, a ne jamais l’utiliser pour faire le mal mais plutôt pour se protéger du danger.


Méora aimait les animaux et se lia avec un corbeau, qu’elle avait trouvé blessé et qu’elle soigna. Elle le nomma Elysium. C’était son ami. Un ami qui était aussi celui de son frère jumeau car ils étaient tous les trois toujours ensemble.
Elle apprit beaucoup de chose au sein de sa famille mais elle rêvait de liberté, de voyager, de voir le monde. Elle se demandait si elle pouvait partir une nuit.

A ses 15 ans, elle quitta la maison pour aller dans le village. Elle voulait fuir mais elle restait pour son frère. Un soir, une horde de carrosse entra dans le village et fit une halte. Sur certains carrosses, il y avait un scarabée noir sur un fond rouge qui l’ornait en blason. Elle ne connaissait pas ce blason mais fut intriguée par une telle procession. C’était comme une cours, une cours itinérante. Des soldats accompagnaient ses carrosses, ainsi que des serviteurs, que des calèches avec des objets.
Alyosha attrapa sa sœur par la main et la tira en arrière.

- Tu as vu ces lourds rideaux ?
- On s’en va.

Elle partit écoutant son frère. Elle avait un peu peur de tout cela. Et elle n’était pas seule, tous les villages s’enfermaient. Une fois que la nuit s’était imposée, un homme sortit du carrosse principal. Il était grand, imposant et habillé de façon noble. Il était suivit pas une femme qui avait une chaine à son cou, comme soumise.

- Tu vas la jeune fille ? Belle enfant. Dit – il avec un sourire sadique.
- Comme le jeune homme. Je le veux, je le veux !

Il tira sur la chaine d’un coup en lui disant : Si tu es sage… Il remonta dans le carrosse amusé. Il pensait la retrouver quand elle sera moins une enfant mais plus une femme. Méora ne revit pas la procession pendant des années. Cependant cette nuit-là beaucoup d’hommes et de femmes ont été retrouvé mort, vidé de leur sang.
La région fut surveillée pendant des mois sans succès puis le calme revint. Méora grandissait et avec le temps, elle devait se trouver un mari, travailler. Elle ne le supportait pas. Elle voulait pousser Alyosha à la suivre mais son frère voulait encore rester dans cette ferme ne sachant pas quoi faire de sa vie.

Elle resta.

A ses 23 ans, la procession repassa par le village. L’homme sourit aux lèvres avait décidé de retrouver Méora pour s’amuser avec elle. Il était toujours accompagné par cette femme enchainée. Méora sortit deux nuit plus tard après leur arrivé dans le coin, elle devait rentrer le chien qui aboyait trop fort.
Elle ne rentra jamais à la maison.
Elle se fit kidnappée par des gardes qu’ils l’emmenèrent dans le carrosse de l’homme. L’homme s’appelait Liam d’Aragon, noble de sang mais étant nomade. Sa cours était itinérante et voyageait de domaine en domaine dans tout le pays et même à travers les pays. Sa famille le suivait. La femme qui était enchainé comme un chien étant son nouveau joujou transformé en vampire. Il voulait l’éduquer surtout ne pas la perdre des yeux… Ce soir-là, il l’avait remis dans un autre carrosse ou son fils et sa sœur réside.

Liam voulait profiter de Méora qui se débattait de toutes ses forces croyant qu’elle allait mourir. Une fois dans ce carrosse, elle arracha tout ce qu’elle voyait voulant absolument sortir. Elle ne voulait pas être soumise et mourir. Elle voulait retourner chez elle.
Quand Liam la rejoignit, une certaine colère se percevait sur son visage en voyant l’état de son carrosse. Méora lui cracha dessus en criant de la laisser partir. Il la gifla, elle ne démordit pas et le frappa.
Liam se mit à rigoler pendant que la procession s’en alla. Elle comprit qu’ils partaient donc tenta de casser la vitre du carrosse pour s’échapper.

Liam la plaqua contre une couchette violement. Elle continuait de le frapper même si c’était en vain vu la force surhumaine de Liam. Il la viola sauvagement pendant des heures. Méora criait, les larmes coulant sur ses joues mais continuant à se débattre. Une fois qu’il eut fini son office, elle se recroquevilla dans un coin du carrosse, figée dans la peur. Alors que Liam s’assit sur l’autre banquette, jambe écartées, bras sur le dossier, satisfait de l’avoir maitrisé.

- Tu me plais. On va bien s’amuser.

Un homme attacha Méora à la cheville avec une chaine qui partait du milieu du carrosse pendant que Liam s’en allait tuer des gens, se nourrir, jouer, ou encore passer le jour dans un carrosse plus hermétique que le sien au vu des dégâts de Méora. Pendant deux jours, elle ne le vit pas. On la nourrit. On voulait la garder en vie.

Liam revint une nuit. Il s’assit sur la banquette et fixe Méora qui avait les mains ouvertes pour avoir tenté d’enlever la chaine. Il s’approchait d’elle, la prit au cou et la colla violemment contre le mur du carrosse. Méora se débattit toujours avec frénésie. Il la viola encore une fois avec sauvagerie. Il l’avait soumis. Elle ne le supportait pas. Elle le griffa pendant le viol et fut choquée par la vitesse à laquelle, il guérissait. Quand il eut fini, elle retourna dans son coin vomissant son dégout sur le sol. Soumise, elle ne le voulait pas. Son côté rebelle ne le voulait pas.

- Tu me plais beaucoup. J’aime les rebelles. J’ai décidé. Je te ferais de toi ma fille. Et on s’amusera longtemps ensemble.

Il rigola en partant. Méora ne comprit pas. Elle ne connaissait pas grand-chose des races de ce monde… Elle commençait à avoir peur. Elle ne voulait pas devenir l’esclave de quelqu’un, jamais. Deux jours passèrent.
Liam arracha les derniers vêtements de Méora, caressant sa peau nue avec ses doigts. Elle donna un violent coup de pied dans le visage. Il saigna légèrement puis l’assomma. Il lui grava ensuite le scarabée noir symbole des siens dont il en est le maitre.
Méora se réveilla souffrant. Elle vit un scarabée se baladait sur sa peau. Elle cria voulant l’enlever mais il était incrusté dans sa peau. Sa peur augmenta. Elle était seule pendant une semaine ou elle pensa beaucoup à ses parents, à son frère jumeau et aux restes de la famille.

Un soir, Il a la viola pour la dernière fois aimant la voir se soumettre après avoir faire preuve de violence envers elle. Un sourire sadique sur son visage, il avait décidé que ce soir, cette nuit, elle serait sienne à jamais.

Etant toujours sur elle, il la mordit. Elle sentait son sang couler, disparaitre d’elle comme si on l’aspirait. Au fils des minutes, elle perdait de sa force tombant dans une inconscience profonde dont les rêves étaient comme des mirages de sa vie passée. Mourrait – elle ? Elle se sentait partir. Elle ne se rendait pas compte de ce qu’il lui arrivait.

Elle n’avait plus de sensation dans le corps comme si elle le quittait. C’est à ce moment-là que sa bouche s’ouvrit de force. Elle était qu’un pantin dans ses mains. Il lui introduisit de force du sang. Elle voulait se débattre, courir loin d’ici, se perdre. Il obstrua la bouche pour qu’elle ne puisse pas le recracher et fut forcée d’avaler.

Les heures qui ont suivis furent très douloureux. Elle se sentait réellement mourir, disparaitre. C’était comme si elle se détruisait de l’intérieur. La nuit qui suivit, elle sentait des crocs, elle se sentait différente et elle avait soif !
A partir de cette nuit, elle était un vampire, fille de Liam. Il n’avait plus besoin de la violer. Elle se donnait limite à lui. Son maitre fut son amant, son père, son frère et son professeur. Elle apprit tout grâce à lui. Elle apprit à se battre, à prendre plaisir à torturer, à détruire, à se délecter de la mort des autres. Elle apprit aussi les bonnes manières, la prestance, la noblesse.

Pendant les premières années de sa vie de vampire, elle retourna voir sa famille en cachette de Liam, plusieurs fois. Elle vit que ses parents pensaient toujours à elle, que son frère jumeau déprimait de son absence. Son corbeau avait aussi disparu, il l’avait retrouvée. Elle le lia avec lui par le sang à elle pour qu’il vive aussi longtemps qu’elle. Elle était même là quand son Frère jumeau mourût et fut enterrer.
Ce fut la dernière fois qu’elle pleura.

Durant ses siècles, il allait de ville en ville, jusqu’au jour où ils retournèrent dans la région ou elle avait grandi. Une révolte avait grandi dans le duché. Le duc John de Nyrianës étant devenu vampire à cause de Caïn le premier vampire, la population en a profité pour se révolter à cause de l’insécurité du duché. Liam décida rien que pour le plaisir de les soumettre que d’aider John à reprendre le contrôle. Méora y participa ainsi que sa sœur ainée Calysse celle qu’elle vit enchainer comme un chien à ses 15 ans. Cela dura des mois mais la révolte fut annihiler.
En récompense, John donna un bout de terre au niveau des côtes du duché et le titre de baron à Liam et sa famille. Une alliance militaire, commercial se noua et perdure encore aujourd’hui. Méora se lia d’amitié si on peut qualifier cela avec la famille de Nyrianës aux fils des siècles. Elle participa aux conflits pour soit les annihiler, soit les détruire. Elle aimait prendre le contrôle pour mieux envahir le monde du chaos.

L’hiver éternel n’avait aucun impact sur elle, elle profita pour retourner dans le village de son enfance. Elle vit les héritiers de sa famille, laissa des fleurs sur la tombe de son frère jumeau après l’avoir nettoyer.
L’arrivée des démons furent pour elle et sa famille vampire une plaie à détruire. Ils envahissaient ce qu’ils n’étaient pas leur terre.
Liam ordonna à la famille de rentrer en 112 dans la secte des adorateurs de Nayris et d’œuvrer pour le bien de leur déesse et pour qu’elle revienne dominer ces démons. Méora rentra en tant que prêtresse Guerrière.
Depuis ce jour, elle détruit pour quelqu’un mais toujours avec le même plaisir.

« De ton sang, j’en bois la vie. De ta mort, je me délecte. De ton corps, je m’en amuse. Viens jouer avec moi ! »