Je suis née au beau milieu d’un salon bien entretenue de la ville de Sen’tsura. Dans une famille humaine douce et chaleureuse, le genre de famille que tout chat rêve d’avoir puisqu’il laisse une liberté total a leur animaux de compagnie tout en les nourrissants et les logeant. Toute ma jeunesse fus vécue dans cette unique maison, peu palpitante cela est sur mais cela ne dura que cinq ans. Cinq années où discrètement j’appris toute sorte de chose comme par exemple, la conduite à tenir avant de sortir. Oui, ma mère m’interdisais de sortir, nombreux était les Uvernes qui mourrait à cause des crocs des chiens environnant. Une menace indescriptible et parfois très difficile a évité. Malheureusement pour mes parents et donc pour moi, j’avais un goût prononcer pour l’aventure et toute sorte de danger. Oui, j’adoré cela tout comme j’adorais regarder les oiseaux volé. C’est ainsi qu’à mes cinq ans je fis ma première sortie.
La fameuse trappe interdite de la porte d’entrée, cette trappe qui donnait accès à l’extérieur. Du moins c’est ce que m’avais dit ma mère. Celle-ci dormait paisiblement sur le canapé. Du bout du museau. L’air fraie extérieur me frappa de plein fouée et je frissonnais un sourire laissant apparaître mes petite dents. Je sortis rapidement sans me faire voir de mes frères et sœurs qui jouaient dans la pièce. Je voulais découvrir l’extérieur et pour cela, je préférais être seul. Courant le plus rapidement que je pouvais je me réfugié sous une caisse de l’autre côté de la ruelle. J’avais toujours l’apparence d’un chaton et cela me laissait vulnérable et je devais avouer, que les grands pieds des personnes présentes m’effrayaient. Rampant lentement, je pointais le bout de mon museau en dehors de mon abri improvisé avant de le quitter définitivement. J’avançais d’un pas rapide avant de bondir et de m’accrocher a un bâton grimpant jusqu’à un toit. Utilisant mes griffes, je me hissais rapidement jusqu’en haut. Le soleil était à son zénith, il faisait chaud et le paysage était à mes yeux, magnifique. Je cavalais jusqu’en haut du toit qui n’était en faite pas très haut afin de regarder le paysage. De grands bâtiment m’éblouir par leur splendeur alors qu’au loin de vaste étendue d’herbe était présente. C’était impressionnant et je devais dire que j’étais pétrifié d’admiration.
Je restais sur ce toit pendant plusieurs dizaine de minute sans bouger. Observant les oiseaux voler gracieusement dans le ciel. Je rêvassais m’imaginant à leur place, pouvant découvrir le monde comme je le voulais. Une pensée bien étendue pour un Uverne de mon âge et pourtant elle était bien présente dans mon esprit. Continuant de rêvassé, je redescendis du toit en me disant que ma mère devait s’inquiétais. Utilisant à nouveau mes griffes, je repris exactement le même chemin. Je devais être a une vingtaine de mètres de chez moi et, gros problème, je ne savais plus de qu’elle entrée il s’agissait. Je marchais lentement regardant autours de moi, essayant de reconnaître le lieu où je devais aller. Malheureusement, je n’avais pas pensé à prendre un point de repère en sortant. Je ne savais même pas à quoi ressemblait ma maison vue de l’extérieur. Qu’elle stupidité. Un aboiement retentit derrière moi, je sursauter, mes poile se hérissèrent alors que je me retournais. J’aperçus une énorme masse sombre courir à quatre pattes vers moi. D’énorme croc brillant dépassant de la bouche de la bête. Un chien. Prit de panique je me mis moi aussi a courir. Les Uverne sont plus fort que les chats normaux, par conséquent ils courraient plus vite qu’eux mais, cela ne suffisait pas. Jetant un coup d’œil rapide derrière moi, je constatais que la bête se rapproché de moi a toute vitesse. Je tentais d’accélérer, trébucher sur une petite pierre et m’écroulais par terre. Et la bête me passa littéralement dessus. Je me relevais en tremblant alors que le chien se retournait et approchais de moi en grognant. De la bave coulait le long de ses lèvres.
-Sa suffit !
Des jambes humaines apparurent devant moi alors que je tremblais en me relevant. Le chien se calma immédiatement, comme si il reconnaissait en cette personne son maître. La personne qui venait de me sauver se retourna et s’accroupis devant moi. Il s’agissait la d’une petite fille, enfin petite a taille humain car pour moi, elle était tout simplement gigantesque. Je n’osais pas bouger et doucement, elle tendit les mains vers moi et m’attrapa. Une seconde plus tard, je me retrouvais en l’air, coincé entre deux mains humaines sans pouvoir rien faire. Je miaulais doucement, nos yeux se croisèrent, elle sourit.
-Viens je vais te soigner.
Je ne pus pas refuser, elle me garda dans ses bras et m’emmena avec elle marchant d’un pas rapide alors que le chien nous suivez. J’avais peur, je miauler de protestation gardant a l’esprit ce que ma mère m’avais dit. Les grandes personnes ne doivent pas savoir que l’on sait parler, cela nous mettrez en danger. Mais la de toute façon, j’étais déjà en danger. Je finis par me résigner, comprenant que mes miaulement ne servait a rien en dehors de la faire accélérer. Les mains qui me tenaient étaient chaude et chaleureuse et je ne sentais aucune menace venant d’elle. Je finis par m’endormir. Et me réveiller. Je regardais autours de moi, le décor avait changé, il n’y avait plus que des charrettes destiné a transporter des gens. Des toits avait était fabriquer afin de procurer un abri en cas de pluie. Je regardais la personne qui me tenait, une jeune fille magnifique au cheveux blond. Sa voix claire résonnait dans mes petite oreille touchant mon cerveau endormie. Quelqu’un d’autre m’attrapa, un tissus s’entoura autours de moi et avant que je ne comprenne quoi que ce soit, je me retrouvais bander de part en part. Je remarquais à ce moment la quelque douleurs me lançant par-ci par là. La petite fille continuait de parler et du peu que je compris, je sus qu’elle voulait me garder et, a ma grande horreur, celui a qui elle s’adressait accepta.
C’est ainsi que je me retrouvais à voyager avec une bande d’itinérant plus étrange les un que les autres. Chacun se démarquait par ses talent et de leurs gentillesse. Chacun l’était différemment et après un certain temps, je finis par accepter le faite que je ne reverrais plus ma famille. Surtout que je ne connaissais même pas le nom de ma ville d’origine, ni le lieu exact de la ou ma mère habitait.
10 ans plus tard.
J’étais désormais avec une apparence adulte. Dix ans était passé depuis que j’avais quitté ma mère a cause d’un accident malencontreux. Et je devais dire que j’étais heureux. Allongée dans la roulotte, j’attendais patiemment que l’on arrive a destination, un petit coin tranquille ou presque personne ne passait et que les itinérants avait aménagé de façon a pouvoir y dormir lorsqu’ils passaient dans le coin. Un éclat de rire me fît lever la tête, la jeune fille qui m’avait recueilli était désormais une magnifique jeune femme qui se nommait Teresa. En dix ans, j’avais apprit à parler comme les humain, une chose si fantastique et pourtant, personne ne le savait. Oui, même après tout ce temps, je continuais de suivre les conseils de ma mère, ne pas révéler cela. Je regardais l’extérieur, il faisait sombre, presque nuit. La roulotte s’arrêta brusquement et un crie de joie retentit. Nous étions arrivés. A chaque fois c’était la même réaction, a croire qu’il s’agissait la du plus grand trésor de Teresa. Ce qui était peut-être le cas d’ailleurs. Je me lever, m’étirant lentement avant de sortir du véhicule.
Nous étions en pleine forêt, juste a la fin d’un chemin juste assez large pour nos véhicules désormais posé en cercle. Un peu plus loin se situer un étant d’une eau très propre et douce. De gigantesque arbres entouré ce lieux de paix alors que des rayons de lune éclairé la surface calme de l’eau. Je souris laissant apparaître mes dents. Un feu fût allumer et alors que les enfants allait jouer, les adultes eux préparait le repas. Je restais prêt d’eux, attendant avec impatience ma part. Ils savaient que je voulais manger afin d’aller me balader dans les environs, je le faisais a chaque fois et, tout les lendemains matin, ils me retrouvaient dans la roulotte entrain de dormir. Tout était calme, l’un des itinérant commença à chanter, les enfants revinrent et le repas fût servie. Ma part arriva, fraiche, n’ayant pas était cuite. Un morceau de viande copieux qui me remplirait le ventre pour la nuit. Je le dévorais avec soin, prenant mon temps tout en écoutant les discutions. Juste après avoir fini, je m’éloignais tranquillement afin de faire mon aventure nocturne. Cette chose que j’aimais temps.
Je m’éloignais de plus en plus, lentement, bondissant de branche en branche comme si de rien était. Oui, j’adorais cela, cette sensation de liberté pure qu’offre la nature. Etant sur que personne ne m’entendrais, j’éclatais de rire. Pas longtemps, mais juste assez pour exprimer ma joie. Je continuais de sauter de branche en branche lorsque d’un coup j’entendis des voix.
-Ils sont au nord.
La voix était grave et pesante de sous entendue. Mes poils se hérissèrent d’un seul coup. Ils étaient tous armée et le groupe était d’au moins dix hommes. Leurs allures montrées une certaine expérience du combat et mon intuition me disais que quelque chose de détestable allait arriver. Je fis demi-tour retournant rapidement au campement. Je savais parfaitement ou je devais aller et pour aller plus vite, je descendis des hauteurs afin de courir. Un chat va en général plus vite qu’un homme. Un Uverne va bien plus vite qu’un chat mais, j’avais déjà courus un long moment avant et par conséquent, mon allure s’en trouvait grandement ralentit. Il me fallut bien une demi heure avant d’arriver au campement et déjà tout le monde dormais sauf le veilleur. Je pénétrais a l’intérieur et prit d’une résolution nouvelle, décidais de dévoiler ma voix.
-Alerte on va nous attaquer !
Le veilleur sursauta, glissa et en tomba de surprise, je continuais de crier a l’alerte réveillant tout le monde. Personne ne comprenais d’où venait les crie, par contre, ils comprirent très bien ce qui se passait lorsqu’une dizaine d’homme débarquèrent brusquement arme au poing. Plusieurs carreaux d’arbalète se plantèrent dans le bois, un itinérant s’effondra la gorge transpercé. Chacun saisit ses armes et la contre attaque commença. Le veilleur s’effondra sous les coups successifs de trois assassins. Plusieurs des attaquant s’effondrèrent sous les flèches des itinérants qui durent reculer. Un enfant saisit une épée sur le sol et attaqua de front avant d’être transpercé de part en part. Un crie de rage retentit a l’autre bout du champ de bataille. Je bondis sur la roulotte et regardais autours de moi. Un assassin allé tuer le chef juste en dessous de moi. Je bondis toute griffe dehors atterrissant sur la tête de l’assassin. Je le griffais sur le visage, il hurla de rage alors que le chef des itinérant se relever brusquement faisant un arc de cercle avec son épée trancha la chaire coupant profondément le ventre de l’assassin qui s’écroula. Je bondis sur le sol.
-merci.
-Pas d’quoi.
Sans doute m’avait-il remercié par réflex mais il resta muet de stupeur en m’entendant parler, sans doute n’avait-il pas comprit que c’était moi qui avais donné l’alerte. Les combats s’arrêtèrent, tout était fini. Les cadavres des assassins gisaient sa et la sur le sol accompagné de plus de la moitié des itinérant. Des larmes coulait sur les visages tendit que les hommes recouvrait leurs mort.
C’est dans ses condition que les itinérant apprirent que je pouvais parler mais aussi que je pouvais me déplacer sur deux pattes. Rapidement ils s’adaptèrent faisant comme si de rien était, discutant avec moi malgré la peine que procurer la perte de leurs amis. Puisque je me comportais comme un humain, Teresa qui apprécier encore plus ma compagnie qu’auparavant m’offrit un chapeau, des botte et une cape adapté à ma taille ainsi qu’un fleuret destiné a m’aider à me défendre. Elle m’expliqua que bien entendue je ne pouvais pas parer une attaque avec mais que je pourrais plus facilement transpercer la chair des gens. J’appris aussi à ce moment la que leurs véritable métier était d’informer la rébellion d’évènement important, de faire passer des messages discrètement. Et bien entendue, puisque j’étais quelqu’un que l’on ne remarquait pas lorsque je ne portais pas d’habit, je pus leurs servir d’intermédiaire. Deux années plus tard nous subîmes une autre attaque, plus violente, plus sanglante. La troupe ne c’était pas complètement reformer et elle succomba entièrement. Teresa mourût entre mes pattes en me demandant de la garder en mémoire, ce que j’acceptais bien évidement. Je parvins de justesse à échapper aux assassins qui avait finit par comprendre que je faisais aussi parti de leur cible. Depuis ce moment, j’œuvre en solitaire, considérant que seul, j’avais moins de chance de me faire attaquer.