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 Qui sème le vent, récolte la tempête ~ Doux Seigneur de l'Orage. [En attente]

 
Qui sème le vent, récolte la tempête ~ Doux Seigneur de l'Orage. [En attente] Sand-g10Lun 20 Oct - 16:05
Asura

Ce qu'est Asura? il est avant tout la liberté et l'expression de l'harmonie. Il est le maître de l'équilibre et de la paix intérieure. Asura est une personne qui a besoin de liberté et de solitude.


Informations

Surnom : Seigneur de l'Orage
Age : Quinze ans
Nationalité : Flore
Profession : Aucune
Camp : Neutre
Croyance : Aucune
Titre de noblesse : Aucun
Race
Esper - Nymphe

Caractère


"Je l'ai trouvé, un jour, dans la rue et je lui ai demandé son nom. Il m'a regardé, perdu comme si il ne se souvenait plus qui il était... Puis soudain il m'a bousculé et s'est enfuit comme un coup de vent. Si beau et imprévisible. Pendant un instant j'avais eu envie de le consoler car il avait l'air si fragile... Puis je l'ai accueilli, écouté. Il était unique, il était parfait, il était cellui que j'attendais..."

Dure, doux, fort, faible. Il est comme ça. Sous sa forme naturelle, il semble sûr de lui, créature sauvage, guerrier des temps modernes mais en dessous se trouve un jeune garçon plus fragile, apeuré comme un enfant. Bien qu'il se montre neutre et sage, il peut se montrer manipulateur et mauvais pour atteindre ce qu'il veut. Se cherchant encore et toujours... Il aime la vie mais à du mal à s'y accrocher. Pourtant c'est un battant et un rêveur éternelle. Il ne voudrais pas seulement changer mais il voudrait changer le monde... En un monde meilleur ou tout du moins plus doux. Quiconque en ce moment possède des peurs les plus aiguës, une frayeur envers quelque chose de particulier, une phobie naturelle. Si vous désirez tout savoir, cette peur que Asura peut ressentir ne l’est envers qu’une seule chose : lui-même. En effet, si il doit être confronté à autre chose, alors il ne servirait à rien de se perdre dans la couardise et de fuir, car si ce qui est concerné le mérite, cette peur, il la rattraperait et la tuerait dans le dos, mettant à bas toutes chances de survie. Et si il s’avérait que la proie ne vaut pas sa frayeur… alors mieux vaut vaincre et continuer. Tel est la philosophie qui guide le garçon, qui a peur d’une seule chose : perdre le contrôle de soi-même et se révéler impuissant.





Physique
Son visage et fin ainsi que son nez aquilin. De longs cheveux sombre descendent tel une cascade jusqu'au bas des épaules du garçon, et le bout de ces oreilles pointues dépassent derrière ses cheveux. Son cou est fin et il descend sur un torse musclé qu'il aime exhiber. Au niveau du reste de son corps, il est maigre.

Une tunique d'une teinte d'un rouge magmatique couvre totalement son corps et ses mains sont visible, car elle n'aime pas porter une tunique à manche longues. Une épée poursuit le corps du jeune garçon qu'il tient à partir de la main droite et qui est d'une certaine façon, l'instrument de sa force. Il porte une pièce d'armure le long de son bras gauche afin de bloquer un coup ou d'en parer un.
Capacités

Arme : Il est Orage. Visiblement, il ne porte plus son épée d'antan.
Pouvoirs : Il possède toujours sa capacité de métamorphose.
Artefacts:

Pouvoirs des artefacts.:
Familier : Aucun
Artefact magique : Aucun
Autre : Rien


Histoire


- Un : L'enfance -

Un petit groupe de personnes tenait dans ses bras un nouveau-né. C’était l’aube, on se trouvait dans une forêt féerique, Flore. On s’approcha d’une sorte de falaise, et la personne tenant l’enfant lui mit une bonne claque sur les fesses et le lâcha dans le vide. Le petit poussa son premier cri ainsi, et se transforma en un petit oiseau ressemblant à un corbeau. La transformation était assez parfaite pour un nouveau-né. Il réussit à battre doucement des ailes et à voltiger un peu, avant de finir plus bas dans les bras d’un homme qui le réceptionna. L’homme sourit à son enfant, il s’agissait de Randerel, son père ainsi qu'un membre de la race des Esper. Il regardait son fils avec tendresse, il était vraiment mignon, ses petits yeux mi-clos.

« Bienvenue à Flore, Asura… »


Le petit émit un petit gémissement, sa forme humaine se reprenant peu à peu. Randerel remonta le sentier, rejoignant le petit groupe au sommet de la falaise. Il garda son enfant dans ses bras, et alla ensuite le présenter à sa mère, une jolie nymphe.
Il s'avançait fièrement à travers les arbres enchantés du domaine des fées. Les traits charmeurs du garçon lui permettaient de passer outre les ordres qu'on lui donnait et les interdictions de voyager dans la forêt. Sa beauté était divine. Plus que celle de toutes les nymphes. De beaux cheveux bruns couvraient l'intégralité du sommet de son visage et descendait jusqu'à sa nuque. Les yeux ensorceleurs de l'enfant enchantaient beaucoup de personnes.
En plus de sa beauté enchanteresse et unique, son don pour les poésies était sans égale. Contrairement à la plupart des garçons de son âge, il s'intéressait à la paix et aux arts de l'écriture. Même les végétaux devenaient plus beaux et majestueux à l'approche du garçon au destin proscrit. Son père était partit depuis sa naissance dans une lointaine contrée. C'est ce que sa mère lui avait dicter. Qu'il partait se battre contre les démons afin de nous protéger. Mais bon, il ne croit pas à ces légendes.

- Deux : La polymorphie -

Seulement cinq ans de vie. Encore tout jeune, le garçon apprenait à reconnaître les plantes par les connaissances herboristes de sa génitrice. Il pouvait même se transformer lui-même en fleur où en plante. Transformer une seule partie précise de son corps prélevait un trop grand coût d'énergie et de concentration à la fois. Cependant, se transformer en plante n'est pas le plus drôle. Le plus drôle c'est de pouvoir se transformer en animal et forcément c'est le plus difficile.

Je n'y arrive toujours pas...
- C'est normal mon fils, se transformer exige des années d'apprentissage.


Et il réessayée, encore et toujours. Sans résultat apparent. La seule forme animale qu'il avait su prendre était celle d'un corbeau le moment suivant sa naissance. Mais aucun souvenir de ce qui s'était passé afin qu'il se transforme ne lui revenait. Mère lui enseignait pourtant comment le faire. Il faut faire le vide dans son corps et dans son âme puis se concentrer sur un point précis et penser à ce que tu veut devenir. Soit une plante, soit un animal. Son sang magique de la part de son père n'aidait pas les choses. C'était comme si il repoussait les gènes qui lui permettaient de se transformer. Comme si ces gènes-là étaient un parasite. Mais cet effet étrange n'arrêterait pas la détermination du garçon.
Le plus facile était de penser à un animal petit, comme une fourmis. Plus il prendrais de l'âge et plus il pourrait se transformer en un animal gros et puissant. C'était ce que sa mère lui disait. Tout ses efforts de transformation restaient vains. Tout son temps se concentrait sur cet maîtrise, afin de pouvoir se transformer un jour à sa guise. Des mois de patience, de concentration et de méditation.
Dans une sorte de "clic" dans l'effet de sa transformation, tout son corps humain se tortillait en venant prendre la forme d'une belette. Tout d'abord, ses membre se changeait en quatre petites pattes puis tout son corps prenait celui du petit animal. Il avait enfin réussit à se transformer en quelque chose. Prendre la forme d'un animal conférait également ses capacités physique mais son esprit restait humain. Le garçon pouvait se faufiler sous la terre et dans les arbres, découvrant un tout nouveau monde. Les ressources que retenaient la terre étaient infinies. Beaucoup d'insectes s'enfuyaient en voyant la belette s'avancer dans leur terrier. Mais il restait encore un problème. Comment fallait-il faire pour reprendre forme humaine? Sûrement la même chose que pour sa transformation précédente. Se concentrer profondément.

Sous les yeux ébahis des fées et des animaux aux alentours ainsi que ceux de sa génitrice, il reprenait tout à coup forme humaine. Belette devenait humain. Le processus pour reprendre sa forme originelle était le même que dans le sens contraire. Il n'avait donc pas eut de mal à la reprendre. Tout fier, il se dirigea vers sa mère. Elle le félicita pour sa première transformation par lui-même. Puis ils rentrèrent dans leur demeure.


- Trois : Une attaque soudaine -

Les semaines suivantes sa transformation en belette étaient pleines d'espoir et de fierté. Un grand nombre de transformation se dressait maintenant à son palmarès. La plus impressionnante était celle d'un tigre aux traits ensorceleurs, au pelage tigré et orangé. Un félin plein de hargne et d'énergie à revendre. Cette transformation lui permettrait de se défendre si il est en danger. Se sentir dans la peau d'un animal est une sensation vraiment unique et sensationnelle.
Une chaleur insoutenable et des cris réveillèrent en sursaut le jeune garçon. Les yeux encore endormis, c'est seulement grâce à ses réflexes qu'il put éviter la lame qui fonçait vers son torse. Dans un excès de bravoure et de courage, il venait de prendre sa forme de tigre. À première vu, son assaillant ne s'attendait pas à tomber sur un polymorphe mais surtout sur un tigre aux crocs acérés. Son moment de défaillance allait lui être fatale. Tel un fauve sur sa proie, il bondit contre la gorge du démon. Ses griffes acérées tel des rasoirs ne faisant qu'une bouchée de la peau de la créature. Le sang coulait à flots depuis la gorge de sa proie. Gardant sa forme de fauve, il s'élança à une vitesse féline à travers sa maison afin de rejoindre sa mère. Ce qu'il allait voir allait le changer à tout jamais. Sa mère était clouée contre le mur de sa chambre, une dague plantée dans ses mains et ses pieds. Ses vêtements étaient arrachés et elle s'était fait visiblement violer. Dans sa haine et sa colère, il venait à reprendre forme humaine.


M... mère... p-pourquoi ça...


De chaudes larmes coulaient le long du visage de l'enfant. Ses larmes tombaient sur le sol en glissant le long du plancher de bois. Les poings serrés contre ses genoux, il criait sa haine au monde entier. Il se jura de détruire tout les démons qu'il verrait sur son passage jusqu'au dernier. Sans même se concentrer, son sentiment de vengeance lui permit de prendre immédiatement la forme d'un tigre. La haine et la colère qu'il ressentait à ce moment précis augmentait la taille de sa transformation et sa dangerosité. Bondissant par la fenêtre à la vitesse et la grâce et d'un félin, un coup de patte venait de défigurer le premier démon devant lui et le mettre hors d'état de nuire. Une troupe s'avançait à travers la forêt enchantée avec une épée et une torche à la main. Bondissant et grimpant sur le premier arbre, le tigre les suivait en bondissant d'arbre en arbre. Le garçon connaissait la forêt comme sa poche. Facile de les attaquer dans un endroit qui faciliterait une embuscade et aucune chance de fuite. Il bondit de l'arbre avant de venir atterrir sur le haut du crâne du premier démon, venant à le décapiter d'un mouvement de sa patte. Sa vitesse féline lui permettait de se déplacer extrêmement vite et de les éliminer sans problèmes. Le second tentait de venir me transpercer avec son épée. Le tigre bondit sur le torse du second en venant déchiqueter sa gorge de ses crocs. Attrapant l'épée dans sa gueule, il la balança dans le torse du troisième qui courait vers lui. L'arme transperça son corps en le figeant à jamais contre le sol de la forêt. Le dernier tentait de fuir à travers les arbres de la forêt enchantée. Mauvaise idée. Alors qu'il se tournait en arrière afin de percevoir le tigre, une patte d'ours venait frapper son visage de plein fouet. La puissance du choc le renversa au sol. L'ours ne lui laissa même pas reprendre ses esprits en venant découper sa gorge d'un mouvement de patte. Le garçon était capable de communiquer avec les animaux.

Il passa plusieurs jours à faire fuir les démons qui s'aventuraient dans sa demeure en reprenant sa forme féline. Il devait partir de cet forêt. C'est ce que sa mère lui aurait conseiller de faire. Dans tout les cas, une chose était sûre. Il détruirait tout les démons sur son chemin. Le garçon récupéra diverses affaires ainsi que des provisions en une dizaine de minutes. Une trappe s'ouvrit dans le plancher alors qu'il s'apprêtait à partir de la demeure. Il jeta un coup d’œil dans la trappe. Il récupéra ce qui se trouvait à l'intérieur. Une épée enfoncée dans un fourreau rougeâtre brillait dans l'obscurité de la trappe. Il la récupéra en l'observant attentivement. Au contact de la main du garçon, une sorte de gant noire se forma sur tout le long du bras de celui-ci. Il remarqua qu'en forçant contre le gant noire, il peut élancer une longue queue osseuse afin de frapper un adversaire ou d'attraper quelque chose. Le garçon découvrit également un vieux grimoire poussiéreux à l'intérieure de la trappe et décida de le garder. Il se mit en route.


- Quatre : La cité naine -

Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il volais à travers les cieux sous la forme d'un aigle royal. Il voulais atteindre la cité naine afin d'étudier les livres qui y sont et d'en apprendre plus sur le monde. Un fruit issu de deux branches comme lui pourrait sûrement étudier dans ce lieu. Si cela tourne mal, le garçon aura juste à se transformer en insecte et s'introduire dans la cité naine jusqu'à trouver la pièce de la bibliothèque. Ses grandes ailes déployées et sa vue perçante repérèrent aisément la cité faite de roche à travers les montagnes. De minuscules créatures s'affairaient à leur occupations et personne ne remarqua l'aigle royal qui planait non loin de la cité. Celui-ci descendait en piquet au niveau du sol avant de prendre une forme humaine et de s'avancer sur le sentier fait de terre. Portant une tunique noire ainsi que son épée sur le côté droit de son torse, il se dressait devant les grandes portes de la cité naine. Les gardiens nains s'adressèrent au garçon.


- Que venez-vous faire ici?
Je suis ici en quête d'apprentissage et je souhaite avoir accès à votre bibliothèque.


Le gardien acquiesça d'un signe de la tête de bas en haut en venant ouvrir les grandes portes de la cité naine. Asura entrait lentement dans la cité en plaçant son regard sur les différents bâtiments faits dans une architecture nouvelle à ces yeux. Les grandes tours de la cité l'intriguaient et il ne comprenait pas pourquoi les bâtiments étaient si grands par rapport à la taille du peuple présent dans la ville. Un nain lui indiqua le bâtiment qui contenait la bibliothèque naine. Le garçon se dirigea vers celui-ci en suivant les indications qui lui avait dis le nain de tout à l'heure. Le bâtiment était vraiment immense. Plusieurs statues représentant des nains trônaient autour de la bibliothèque. Il entrait peu à peu dans le bâtiment en dévisageant la grande bibliothèque. Beaucoup de personnes de petite tailles étudiaient les livres.
Après plusieurs mois d'étude et de compréhension dans la cité des nains, il décida enfin de partir du territoire du petit peuple afin de partir en quête des elfes dans les forêts qu'ils avait lu. Elle se trouvait au beau milieu des montagnes enneigés, qui se situe au milieu de la forêt de Drayame. Portant sa tunique d'un tissu sombre couvertes de petites tête de mort grise, ainsi que son épée sur le côté droit de son corps. Un chapeau de paille couvrait son visage en faisant trôner son obscurité sur le visage mais aussi sur le regard du garçon, son regard ensorceleur et magique. Il portait un tissu de la même couleur que sa tunique au dessus du niveau de sa bouche, qui cachait ses lèvres mais y compris sa gorge. Afin de voyager beaucoup plus vite et de ne pas avoir de soucis au niveau du sentier, il se transformait en aigle royal avant de déployer ses ailes. Le garçon battait rapidement des ailes pour finir par s'envoler dans le ciel couvert de nuages.


- Cinq : Son côté Esper -

[*] Maman était là, devant moi. Elle me regardait avec l'air sévère qu'elle arborait toujours pour parler des choses sérieuses. Derrière elle, mamie préparait à manger dans la marmite. Je sentais que maman me parlait d'histoires importantes mais je n'avais vraiment pas envie de l'écouter. J'avais seulement envie d'aller jouer. Il devait surement m'attendre. Mon regard s'égara vers l'extérieur. J'essayais de visualiser le ruisseau même si je savais pertinemment que ça ne m'avancerait à rien. Je soupirais.

« Asura, tu m'écoutes ? me demanda maman avec rigueur.
- Maman, s'il te plaît, laisse-moi partir ! Papa m'a promis qu'il m'amènerait pêcher aujourd'hui. » répliquai-je.

Les lèvre de mamie se plièrent en une grimace soucieuse alors qu'elle chuchotait « L'arriviste. » C'était le nom que tout le monde au village donnait à papa. Mamie relèva la tête et se mit à s'exclamer vers maman : « Si tu veux mon avis, celui-là on devrait le chasser du village. Il n'a rien à faire là, ce n'est pas un Tael'Ness, pas un élus des an...
- Maman ! s'indigna Maman en coupant mamie. Comment oses-tu dire ça ? Et de devant le petit en plus ! Tais-toi, je ne veux plus t'entendre. Viens Asura, allons trouver un endroit plus calme. »

Elle me prit par la main et nous nous éloignâmes de chez mamie, et pendant ce temps elle me ré-expliqua ce qu'elle me disait avant lorsque je n'écoutait pas :

« Ce que je veux dire Asura, c'est que tu possède un pouvoir plus puissant et plus destructeur que les autres : l'Œil du Cyclone. L'ancêtre même l'avait et c'est ce qui l'a décidé à annoncer que les Tael'Ness ne s'élèveraient pas avec les autres mais continueraient leur tâche de protection, pour que les démons ne l'emportent jamais. Le Doyen du village te l'a remis lorsque tu n'était que bébé et cette capacité entraine des restri...
– Papa ! »

Sans l'écouter d'avantage, je m'élança vers papa qui m'attendait près de la rivière. Maman soupira, amusée. »




[*]« C’était un matin, un de ces jours ensoleillés dont les rayons te paraissent tellement doux que tu t’imagines que c’en sera pareil pour tout ce que tu rencontreras dans la journée. J’eus un sourire tout semblait parfait, si différent des soucis habituels. Il n’y avait à se préoccuper de rien. En moi se mélangeait deux idées, celles de rester allongé ici, à profiter du charme apaisant de l’air ou alors se lever pour ressentir cette chaleur agréable d’encore plus près. Alors que j’allais me relever de mon lit, une douleur me retint …
« Chut, me murmura-t-on. Ne te lève pas tout de suite. Tu sais ce qui s’est passé hier. Je t’avais dit de ne pas trop forcer, que tu risquais de mourir si tu dépensais trop ton énergie. Mais ton père n’a pas voulu m’écouter. Nous allons partir. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose par sa faute. »

Le son de sa voix me rassura. Je l’aurais reconnu entre mille. C’était ma mère. J’essayais de me rappeler ce qui s’était passer hier mais ne réussit pas. En désespoir de cause, je me dis que ce n’étais pas trop important si ma mémoire ne l’avait pas enregistré. Un moment passa puis la sensation de douceur s’évanouit. Elle m’aida à me relever puis me tendit une sacoche. Alors que nous sortions de la tente, nous tombâmes sur quelqu’un d’autre. Je me précipitai vers lui et lui sauta dans les bras en criant :

« Papa !
- Asura ! Content de voir que tu es déjà remis. Vous alliez quelque part, toi et ta mère ?
- Déjà, arrête de l’appeler "Asura", répondit ma mère. J’arrivais même à sentir son énervement dans son ton. - Il s’appelle Kaelys’Faerln. Nous avons choisi ce nom à sa naissance.
- Saenah … !
- Je m’appelle Maliassyn, le coupa-t-elle, Maliassyn Tael’Ness et nous partons. Ne cherche pas à nous retenir. J’en ai marre de ton culte à ce morceau de grès. Tu déshonore tous les principes par tes agissements. Et tu voudrais que nous en fassions partie ?
- Malia, tu ne comprends pas tout ce que ça apporte ! Viens, comme je te l’ai proposé, viens à une de nos réunions. Tu comprendras tout ce qui se passe. Tu nous rejoindras de ton plein gré.
- Tais-toi ! J’en ai assez entendu. Que tu nous déshonore et nous trahisse, j’aurais bien voulu l’accepter par amour mais, maintenant, tu t’en prend à notre fils ! Asura, nous partons.

Je quittais à regret, les bras et mon père et rejoignis ma mère qui me tendais déjà la main. Nous partîmes ainsi, sous les yeux ébahis de mon père qui ne pouvait rien faire. »



[*]« Un poignard fusa. Il se ficha dans le bois à coté de l'inconnu qui ne parut pas le moins du monde s'en préoccuper.

« Qui êtes vous et que venez-vous faire ici ? demanda ma mère. Surtout que venez-vous faire ici ? Parlez et partez étrangers.
- Je suis venu vous cherchez, répondit l'étranger d'une voix lugubre et effrayante. Vous allez me suivre sans faire de résistance Saenah et Asura. »

Je me sentais bouger. Je ne voulais pas avancer et pourtant je n'arrivais pas à m'arrêter. C'était comme si la volonté avait déserté la moindre parcelle de mon corps. J'aurais aimé me raccrocher à tout ce qui passait mais mon esprit semblait irrémédiablement figé sur les ordres qu'avait donnés l'homme. Une racine entourant mon buste me déstabilisa assez pour que je puisse me débarrasser du sort.

« Pourquoi refusez-vous de venir ? demanda-t-il. Je ne vous veux pas le moindre mal. Je suis gentil et il faut m'obéir.
- À d'autres, démon, répondit courageusement ma mère. Oui, je sais que vous venez des limbes. Si vous étiez bons, vous auriez rejoins notre pays comme l'on fait certains de ma famille.
– Une nymphe qui connait l'existence des mondes et qui a de la famille dans ceux-ci. Comme c'est intéressant ! Qui êtes-vous donc, très chère Saenah ?
– Je suis une Tael'Ness. Notre famille est restée sur Flore pour protéger ce monde. Ce n'est pas un simple démon comme toi qui me fait peur.
– Un simple démon comme moi ? Tu ne me connais pas. Tu ne connais donc surement pas l'origine des noms que je vous donne ? … Ce sont des noms démoniaques, ils réveille les plus bas instincts démoniaques qui sont en vous. Apparemment ce n'est pas la première fois qu'on vous appelles ainsi, Saenah, car votre nom démoniaque est grandement gravée en vous.
– Asura, sauve-toi ! » m'hurla-t-elle avant de l'attaquer à grand coups d'épines et de racines.

Il y eut un énorme bruit. Des racines et épines qui volaient. Tout fut fini avant que je ne puisse faire le moindre pas. Ma mère était au sol écraser par une branche avec laquelle elle attaquait le démon. Je ne pouvais plus rien faire, j'étais à la merci de l'inconnu étrange protéger de tout cela.

« Suis-moi, Asura. J'ai de grands projets pour toi. »



« Asura, entre dans la faille. »

Je lui obéis. Je ne veux pas. Où est maman ? Où est papa ? Je suis tout seul. Je ne veux pas avancer. Je ne peux m'en empêcher. J'ai peur...

Je tombe. Je sombre. Je coule. Une infinie noirceur. J'ai peur. Je veux partir. Pitié. Je veux m'en aller. Ma tête. J'ai l'impression qu'elle implose. Je continue. Je veux reculer. Je ne peux pas. Il m'en empêche... Aidez-moi...




Tout était sombre. J'avais si mal à la tête. Nous étions dans un couloir couver de mosaïque effrayantes. Je reculais. Celle-là avait bougé. C'est le démon il m'avait emmené dans les limbes, je ne pouvais rien. Pourquoi étais-je si impuissant ? Et maman, Maman était morte. Il l'avait tué, sous mes yeux. Je voulais me libérer. Je tendis mes muscles.

« Asura, avance. » siffla le démon.

Cela barra toutes mes résistance et j ne pus empêcher mes pieds d'avancer. Je les sentais avides. Cette pensée me dégouta. Je devais bien pouvoir faire quelque chose pour m'enfuir. Je posais ma tête entre mes main. Je sentis un tiraillement dans mon œil gauche. Mon œil ! Maman m'avait un jour parlé d'un pouvoir puissant et destructeur qui y était affilié. C'est ce qu'il me fallait. Je me concentra dessus et alors ...
Je sus ce que je devais faire. »


[*]Le reste laisse à penser que Asura a été détruit par sa propre puissance mais pourtant il a existé ensuite. Qui saura la vérité en fin de compte ?



Dans la vraie vie


Âge : Dix-huit ans
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Avez-vous déjà fréquenté d'autre forum, si oui lesquels ? Percy Jackson, Sword art online...
Vos passions : Ordinateur
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Phrase fétiche : Qui sème le vent, récolte la tempête

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