Au pied de la folie, l'aventureux ne connaît point de regret.

Ô toi qui fût anciennement courtisane, tu reconnais sans doute cette écriture de ton cher et regretter Saigneur Amiral que j'ai étais.

Bien entendu si je t'envoie cette lettre ce n'est pas parce que j'ai perdu l'esprit, bien au contraire. Je te fais confiance, et je sais que tout ce qui est ésotérique t'intéresse. Je suppose que tu as entendu parler de Nayris ? La Déesse de la mort, et de tout le mystère autour de ses adorateurs.

J'ai décider de t'offrir quelques informations, vois tu, car ta présence à mes côtés pour certaines danse me manque. Bien entendu ce n'est pas uniquement pour ça, j'aimerais bien avoir le plaisir de te croisée une nouvelle fois et de discuter avec toi !

Qu'en penses tu ?

Citation :

Très cher triste Sire Sombresang,

N'en déplaise à votre égo, sachez que je n'ai point cessé mes activités, officielles comme officieuses : courtisane j'étais, courtisane je suis.

Pour répondre à votre question, qui n'aurait point entendu parler de votre déesse enfermée dans les Limbes et que les vôtres - car nous savons à quelle allégeance vous faites vos serments - tentent désespérément de faire revenir.

Vous le savez, je suis toujours avide d'informations à offrir à notre Empereur, aussi j'ai pris sur moi de vous accorder cet échange de missives.


Allez-y, mon ami, intéressez-moi !

Sybaris.

Kerns Indraugnir, vous connaissez ce nom hein ? Vous savez qui il est vraiment ? Ce qu'il prépare dans votre dos ? J'ai ici une correspondance où il m'affirme vouloir trahir l'Aile. Et garder les Glaces pour lui même, je vous joindrais dans la missive le contenu de notre dernière conversation.

Citation :

De Nous, Kerns Indraugnir, Souverain suprême des Glaces, Seigneur de l'Orage, Prince de Miralcion, Maître de la Cour des Miracles, et Comte de ChateauBlois
A Roxo Sombresang, 

Nous sommes extrêmement rassurés par votre dernière lettre, bien que Nous n'en ayons point compris la moitié.Et que la fin de celle-ci nous ait semblé un tantinet agressif..

Nous avons commencé sur de mauvaises bases, alors qu'il n' y au final rien qui ne doive Nous opposer. Notre engagement pour l'Empire est purement opportuniste et Nous n'oublions pas les fautes d'autrefois, même si Nous faisons croire le contraire.

Terre nous importe peu, et Nous respectons Nayris et ses serviteurs.

La Cour ne rejettera pas l'Empire, néanmoins rien ne justifie qu'Elle le fasse avec les ADN.

Aidez Nous dans notre quête et soyez sûr que vous aurez les fruits de Notre reconnaissance, une fois que Nous aurons été couronnés!

Car tel est Notre Bon Plaisir
Kerns Indraugnir

Alors, ça vous intéresse?

Citation :

Très cher ami,

Que je sois intéressée par l'accusation que vous portez impliquerait que je ne sois point aux courant de la versatilité de cet être qui n'a su garder son royal fondement sur son trône. Mais cela à au moins le mérite de prouver que vous tenez effectivement à montrer patte blanche auprès de moi ...

Mais allons donc, je suis certaine que vous avez bien plus de choses dignes d'intérêt à me montrer pour divertir ma curiosité. A moins que je ne vous ai surestimé ...

Appâtez-moi, très cher, si ma présence vous manque au point que vous deviez m'envoyer ces lettres contre toute attente.

Bien vous voulez en savoir plus ? Alors partons sur plus d'informations !

Esenheim, vous savez, cette créature qui a passer une année enfermée dans une cage au fond de l'eau, il joue double jeu lui aussi, comme Kerns. Il vénère Nayris et aurait tendance à nous offrir certaines fois des informations capitale sur l'Empire de l'Aile.

Comme vous le savez aussi certainement, l'Adhès, qui est maintenant le territoire de tous les ADN. Est un endroit clos, où personne ne peut entrer. Alors si vous vous avisez d'essayer de me faire chanter, ou de me piéger... Sachez que vous aurez l'océan à traverser. Bien entendu, si c'est vous seule qui venez me rendre visite, vous seriez acceuillie de manière totalement charmante, et il se pourrait que je fasse même le chemin avec mon navire pour venir prendre de l'avance sur votre arrivée.

Citation :

Très cher ami,

Décidément votre langue, ou plutôt ici votre plume, n'est pas prête d'être pendue. Après le Roi Déchu des Glaces vous attaquez mon si aimable collègue de la Milice des Ombres ... Cela a-t-il un lien avec le fait que son groupuscule s'adonne à la chasse des Adorateurs de Nayris ? Je dois avouer que cela m'intéresse, mais peut être pas à la manière dont vous l'imaginez ... Croire cet homme traître pourrait servir à mon avancement, certes ... Mais je suis de ceux qui ne croient que ce qu'ils ont sous les yeux : des preuves mon ami, des preuves !

Croyez-vous donc que nous ne surveillons point ceux qui d'avance partent avec un handicap ? Nous savons que Kerns est versatile, et qu'il nous a mangé dans la main simplement par intérêt, donc nous ne sommes pas ignorant du fait que cet état de grâce s'achève. Quant à Esenheim ... il a bien servit. Il a été d'une grande utilité quand il était dans vos propres rangs.

Allons. Soyons sérieux.

Que me sert donc de venir vous asticoter en Adhès, alors que votre propre territoire est connu de tous. Sholat est, dit-on, très belle à cette période de l'année ... D'ailleurs, j'ai appris que vous aviez pris femme, vous, l'ex-Amiral qui nécessitait mon bras pour l'accompagner dans les soirées mondaines ... Je dois vous avouer que cette nouvelle me fit rire le jour où elle me parvint. Vous êtes donc la preuve presque vivante que les gens changent. Dites-moi, votre épouse ne se languit-elle point de vous lorsque vous vous enfermez en Adhès ? A moins qu'elle ne vous suive également ... Cela ne serait point étonnant ...


Très cher ami ... pour moi-même vous y rejoindre, il me faudrait une raison. Une très bonne raison ...

Je vois que vous n'avez besoin d'aucune de mes indications pour savoir ce qu'il en est des traîtres qui œuvrent dans les rangs de votre chère armée, vous savez maintenant mon sentiment à l'égard de votre maître... Quand à Esenheim, une poupée de Nayris se trouve peut être dans ses affaires, ou sur lui même, une poupée de petite fille, avec les cheveux violet... Pour rappeler la Déesse.

Quant à Kerns, je rêve de voir son cœur devant moi, non, pas pour le manger, mais pour pouvoir le détruire. Voyez vous, je ne suis absolument pas sur qu'il en possède un, donc j'en aimerais la preuve. Et, vous, qui avez vent de toute chose, pourriez vous m'indiquer si il lui prenait l'envie de venir voir l'Aile.

Quant à Sholat, il y a bien longtemps que je n'y suis pas retourné,voyez vous, je suis quelque peu en froid avec ma famille. Et surtout ma, si je puis dire, femme, qui me porte sur les nerfs. Abaddon se fais de plus en plus présent en moi et Sholat m'attire de moins en moins, le territoire de l'Adhès m'apporte mon lot de danger et de dureté. Je suis sur que vous seriez très bien reçut à Sholat, bien entendu vous devriez faire attention à vos arrière, le territoire longeant le mien est en ébullition ses derniers temps, et des raids de brigand se font de plus en plus insistant. Je reçois de nombreux rapport en ce genre régulièrement.

Quant à venir en Adhès, ça pourrais vous apporter la survie, si l'Aile venait à être trahis et qu'il s’effondrerait en son sein même. L'Adhès pourrait vous apportez un long délais, et même une certaines jeunesse éternelle. Bien entendu, vous êtes encore bien au chaud dans les langes de votre Maître Démoniaque, ça m'attriste un peu, mais qui puis je y faire ? Vous êtes née pour la guerre, et l'Aile vous l'apporte... Mais vous êtes née aussi, et ma Déesse pour vous évitez la mort.

Citation :

Mon cher Roxo, vous me faites bien rire !

Pensez-vous réellement que je ne soigne pas déjà ma survie ? Dois-je vous rappeler d'où je suis issue et ce qu'il m'a fallu faire pour garder cette vie qui m'anime ? Servir notre Empereur n'est qu'une facette de ce en quoi je travaille, vous le savez bien. Croyez-vous vraiment que je suis de ceux qui l'adulent comme un dieu ? Là où je suis née les dieux ne sont que des fadaises ...

* l'écriture se fait plus sèche *

Vous qui me connaissez, vous devriez savoir que ce n'est point de la mort que je redoute la venue, et je doute que votre Nayris puisse satisfaire mon désir le plus cher !

* l'écriture redevient douce *

Mais revenons à des sujets qui me fâchent moins ... Si je vous lis bien, dois-je comprendre que ce contact est pour vous un divertissement qui vous évite de penser à celle qui vous est liée par le mariage ? Se pourrait-il que la nostalgie vous envahisse et que ma compagnie agréable vous devienne nécessaire ?

Voyons, ce n'est sans doute point par gentillesse que vous voudriez partager avec moi vos secrets de l'Adhès ... Très cher Roxo, que voulez-vous réellement de moi ?

Si je vous fait rire, c'est tant mieux.

Cela voudrait dire que les années n'auraient pas entamée ma joie de vivre si flagrante et mon sens de l'humour mordant et parfaitement rodé ! C'est pourtant ce que j'ai cru apprendre à son contact, bref mais ô combien putride. Si on le ne considère pas comme un dieu, on à tendance à rejoindre assez rapidement Nayris. Quand à vous, même si votre compagnie m'as permis d'en apprendre plutôt pas mal sur vous, je dois vous avouez que je n'ai jamais réussis à vous cernée complètement... Sans doute mon manque d'intelligence... Sans doute ça.

Voyez vous, Sybaris, en cet instant, en ce moment, et avec ce que je sais, votre compagnie, bien que très agréable... Ne me plairais guère. Je ne pourrais pas me détendre comme je l'étais avant, et j'aurais bien trop peur pour mes cheveux où ma peau. Vous savez comme moi que je suis traqué par tous et chacun. Est ce pour mon indéniable beauté ? Mon foudroyant Charisme ou ma folie suicidaire ? Je n'en ai aucune idée, ni cure.

Quand à ce que j’attends réellement de vous... Sybaris, ne le voyez vous pas ? Je vous veux à mes côtés. Vous et votre franc parler me manquez par de nombreux moments, et je dois avouer que vous avoir loin des yeux et de me trouver loin de vos conseils me gêne un peu. Je suis comme un navire en mer. Perdu et déboussolé.

Ce ne fut pas seulement une lettre qui répondit aux derniers propos de Roxo Sombresang, mais un petit colis, transporté par un solide faucon. Dans la petite boîte cartonnée, une lettre bien sûr, mais une autre boîte, plus petite, cubique. A l'intérieur, une boussole cuivrée.

Sybaris a écrit:

Très cher ex-amiral perdu,

J'espère que mon petit cadeau vous aidera à retrouver le nord ... Ou du moins vous prouvera que mon humour n'ont plus ne s'est point enfoui. Je vais être on ne peut plus honnête avec vous : la seule chose qui me ferait quitter le servie d'Azraël, comme n'importe quel autre démon qui l'a suivit, serait que lui-même se montre, car vous n'êtes point sans savoir que les êtres de Zelphos suivent la loi du plus fort. Il n'est donc, en soi, point improbable qu'un jour je puisse me ranger à votre côté, si, et seulement si, votre déesse devait être la plus forte.

Ce n'est évidemment point le cas et je doute beaucoup que cela soit le cas un jour. Si l'Empire vous veut morts, vous et votre Culte, personnellement je me gausse de cette pseudo-menace ... Peut être est-ce par qu'elle est encore trop éloignée de moi et que ce n'est point au sein de mes propres terres que j'y ai à craindre. Oui, vous lisez bien : mes terres. Chose que j'ai pu avoir grâce à l'Empire - mais surtout grâce à mon indéniable talent de ... persuasion ...

Mais puisque j'ai dit que je serais honnête ... il se peut qu'il y ait une chose qui puisse me faire tanguer ... Mon propre sang ... si seulement je pouvais engendrer ... Et vu ma constitution sous ma forme naturelle, ce n'est point un de mon espèce qui pourrait accéder à ce désir que je dois refouler.

Vous savez à présent ... Si vous me voulez, trouvez donc la solution à mon problème, et peut être, peut être réfléchirais-je à votre propre désir ...