10 - Cultures

Chez les elfes la polygamie est autorisée. Les femmes peuvent avoir plusieurs maris, tout comme les hommes peuvent avoir plusieurs femmes. Ou bien, une femme peut avoir plusieurs maris… et plusieurs femmes. La reine des elfes applique d’ailleurs avec beaucoup de conviction cette tradition. Elle possède en effet beaucoup d'amante. Il va sans dire qu’il y a des elfes traditionalistes, malgré le fait que l’homosexualité et la bisexualité soit autorisés depuis plusieurs années dans ces contrées.

Les nains ont une culture très proche de celle des humains. Leurs runes sont sensiblement les mêmes, par exemple. Ils ont une conception assez patriarcale de la famille : le père a toute autorité sur la famille. Cependant, la plupart des nains sont bien plus larges d'esprit que ce que leur barbe épaisse laisserai penser : rares sont ceux qui respectent à la lettre ce système. En vérité, la plupart du temps, c'est à l'épouse que revient ce pouvoir. Les nains ont un sens extrêmement aigu de la loyauté, de l'amitié, mais aussi du commerce. N'essayez jamais d'arnaquer un nain, car sa civilisation à longtemps survécu uniquement grâce au troc et au commerce de pierres précieuses. Quant au cliché si souvent mis en avant, celui concernant l'inimité historique entre nains et elfes, on ne peut que le constater. Il est de notoriété publique que les nains haïssent les elfes, mais une haine assez bon enfant somme toute, pas de quoi déclencher des hostilités, juste une série interminable de provocations que l'on pourrait qualifier d'enfantines.

Les pirates ne peuvent être réellement considérés comme une civilisation à part entière, mais, possédant un territoire qui n'appartient qu'à eux, on peut les appréhender comme tels. Leur territoire n'est rien d'autre que l'Archipel de la Muerta, auxquels ils ont donné son nom. C'est l'endroit de prédilection où ils se réfugient quand tout va mal. Ils y ont construit des villes entières, et elles fonctionnent comme les capitales d'un pays. On peut distinguer quatre factions pirates différentes : une sur chaque grande île. Ces quatre clans ne s'entendent pas du tout, et des querelles éclatent très souvent, qui se finissent souvent dans le sang, agrémenté de rhum et de sueur. Cette société est presque totalement masculine, et pourtant, ce qui est étrange, c'est que, sur cette île, le nombre de femme excède celui des hommes. Il y a une raison très simple à cela : esclavage. En effet, les pirates font prisonniers les membres des navires qu'ils croisent, et les réduisent en esclavage, soit pour les revendre, totalement illégalement, évidemment, soit, quand il s'agit de femmes la plupart du temps, pour les garder chez eux, pour des raisons diverses et variées. Chaque pirate est son propre maître tant qu'il est sur une île, mais dès qu'il est en mer, c'est l'autorité du capitaine qui prime.

Les Salinéen sont réputés pour être des barbares… Et fiers de l’être ! Malgré la désapprobation des autres royaumes des Glaces, ils pratiquent couramment l’esclavage et sont des marins redoutables. Même les pirates hésitent à s’en prendre à eux. Ce sont des hommes à l’image de leur pays : rudes. Là bas il n’y a pas de place pour les faibles. Généralement très musclés, ils ont une façon toute particulière de faire la courre à une femme… Défier et tuer ses autres prétendants. Néanmoins ils possèdent un sens de l’honneur très strict, et, même s’ils se défient en combat singulier pour la moindre bousculade, la plupart sont d’une loyauté à toute épreuve envers ceux de leur peuple. En effet ils sont très nationalistes, voir xénophobes. Un Salinéen préférera mourir que de perdre la face ou de se faire battre.

Sawahi ne possède aucune grande civilisation, mais au contraire une multitude de petites tribus, généralement en guerre les unes contre les autres. Les Sawahiens sont réputés pour être grands, et ils ont généralement la peau plutôt foncée. Ils s’habillent souvent avec des pagnes, et des robes pour les femmes, en simple tissu, et aiment piquer leurs cheveux de plumes et de perles colorées. Mais il est de notoriété publique que leurs vêtements sont de la plus belle manufacture qui soit et possèdent de superbes motifs. Ce sont des gens très chaleureux, accueillant pour la plupart. Ils n’hésiteront pas à partager leur maigre repas avec des étrangers, mais pourtant ils sont très mal jugés par les autres peuples. Sauf peut être par les Silenaste desquels ils sont plutôt proches, malgré leur éloignement géographique. Aucune preuve n’a jamais été donnée mais beaucoup de scientifiques avancent qu'à l’origine, ces deux peuples n’en étaient qu’un seul dont une partie à immigré et s’est adapté au climat. Les Sawahiens possèdent en outre de très bonnes connaissances en médecine et en magie élémentaire (concernant les pouvoirs liés au Feu et à la Terre). En revanche, si beaucoup de rumeurs infondées circulent, il est vrai que certaines de ces tribus pratiquent le cannibalisme.

Les Silenastes sont les descendants d'un peuple qui a su conserver ses traditions, même après l'arrivée des civilisations industrialisées et guerrières. Ainsi, lorsque les colons venant du Nord sont arrivés sur le grand territoire situé au nord ouest de leur immense contrée, ils n'ont pas lutté, et ont accepté de leur laisser certaines de leurs terres, afin de vivre en bon voisinage. En échange de cela, la terre, la Mère comme ils l'appellent, serait occupée par les deux royaumes, les silenastes, comme ils se nommaient, et les nordiques, qui fondèrent un pays au nom presque identique : Selian. Au fur et à mesure du temps, le grand royaume de Selian se divisa en deux, mais cela ne changea rien à l'unité de la gestion de la Mère. Silena resta donc à la fois isolée et active, continuant d'appliquer ses arts ancestraux, tels que la tannerie et les fourrures. Ils continuèrent à prier leurs Dieux habituels, tels que le Grand Esprit, ou le Créateur. Le seul changement qui s'opéra fut au niveau de leur dirigeant : avant l'arrivée des nordiques, ils étaient dirigés par un Grand Chef, élu par l'Assemblée des Tribus, mais au fur et à mesure du temps, ce Grand Chef devint un Roi, qui léguait son titre à sa descendance. Cependant, si le peuple ne juge pas son Roi digne, et qu'il réclame son départ, il est tenu de céder son trône dans les deux semaines qui suivent.