| Mer 17 Sep - 9:01 | | | | Parfois, lorsque vous vous rendez compte que votre vie a eu tendance à se changer en un inextricable sac de nœuds, ne ressentez-vous pas le besoin fort légitime de changer d'air ? Hélas, malgré la situation fort tendue qui était celle de Leuffa dans chacun des pays où elle avait implanté ses activités à la force du poignet, cela ne lui était pas possible : outre le fait qu'elle avait de nombreux intérêts sur lesquels veiller et des projets sur lesquels méditer, il se trouvait que l'oisiveté n'était pas sa chope de bière. Pour le meilleur et pour le pire, il se trouva que le père Destin entendit sa supplique muette et lui offrit l'opportunité de voyager grâce à la réception d'une alléchante missive.
Paraphée dans un style ampoulé et néanmoins gracieux, elle provenait d'un gentilhomme d'Eau à qui des connaissances communes avaient vanté les mérites de ses établissements de délassement et qui proposait de mettre leurs domaines de compétence en commun. L'homme faisait en effet honneur à un aspect particulièrement important de la culture gnolle, à savoir la vente de chair fraîche, et il se trouvait que la femme d'affaire était toujours à la recherche de nouveaux talents ainsi que de nouvelles têtes d'affiche à proposer à ses clients. Non pas qu'elle soit à court de candidats pour un métier considéré comme aussi antique que peu glorieux (même si elle tâchait de lui donner ses lettres de noblesse), mais il fallait bien penser à la relève, surtout quand comme elle on avait souvent les yeux posés sur l'horizon. Elle échangea donc quelques missives avec cet individu qu'elle devinait raffiné, se renseigna allègrement sur lui et finit par recevoir une cordiale invitation à venir parler affaire plus concrètement dans son domaine de La Muerta. Une proposition qu'elle accepta de bonne grâce et qui la fit sauter dans un navire en partance pour l'archipel après avoir réglé quelques formalités administratives et pris quelques précautions d'usage. S'ensuivit alors un voyage agréablement morne, sans tempête ou attaque de pirates, qui la vit arriver en vue d'une île, le poil rêche de sel marin et l’œil luisant de curiosité pour une région du monde dont elle n'avait entendu que des ragots ou des légendes.
Aimant à voyager léger, elle s'était vêtue d'une armure de cuir brune composé d'un corselet passé par-dessus une chemise de lin d'un vert sombre, d'un solide kilt de même couleur, de cnémides et de brassards bruns décorés de volutes ainsi que de guêtres eux aussi de cuir. Dans son dos pendait une solide cape d'un vert presque noir retenue à l'épaule par une simple broche de bronze. A sa ceinture pendaient bien en vue son fidèle fouet ainsi qu'une solide dague longue, tandis qu'un observateur un tant soit peu attentif remarquerait également la reflet des lames de quelques dagues de lancer passées à l'arrière de son ceinturon ainsi que deux bourses de tissu mat. Elle portait également à l'épaule une sacoche de marin contenant quelques provisions, du matériel de premier secours et des lettres de change en vue des transactions. Pour n'importe qui, elle avait l'air d'une mercenaire un tant soit peu fortunée en route pour un nouveau contrat. Quelqu'un qui ne vous attaquerait pas à vue mais qu'il valait mieux ne pas ennuyer pour des peccadilles.
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| | Leuffa Shteinguell
Partie IRLCrédit avatar : ShaksaagDouble compte : nonVitesse de réponse : rapide
| | Mer 17 Sep - 22:32 | | | | Emulianos s'apprêtait à rencontrer un de ses pairs. Contrairement aux gens du commun et aux dignitaires de toutes sortes, Mortadel avait beaucoup de respect pour les marchands, le commerce et l'appât du gain els reliant ils avaient souvent de bonnes relations. Sauf lorsqu'on venait jouer dans les pattes de leurs amrchés respectifs..
Dans la hiérarchie des marchands, Mortadel plaçait en premier lieu les vulgaires vendeurs de bric à brac, après venaient les artisans honnêtes, puis els peu scrupuleux , enfin arrivaient ceux que Mortadel appréciait le plus : ses pairs, ceux qui comme lui avaient décidé d'investir dans le noble marché des esclaves ou de la prostitution.
C 'était donc avec une grande joie que le baron de l'esclavage s'apprêtait à rencontrer la dénommée Leuffa, la proxénète la plus connue de l'Empire , de Terra en fait.
Il s'était fait porter, à bord de sa voiture, en habit de pompe et attendait avec impatience l'arrivée du navire. Même Pignouf, son gnome apprivoisé avait été forcé de se laver et de vêtir des vêtements propres. Celui-ci étant ronchon, Emulianos s'adressa violemment à lui!
Mais vas tu arrêter de faire la tronche! Nom de Dieu, que tu es ingrat! Souris!
Il faut dire qu'Emulianos, bien que de bonne intention, n'avait aps pu s'empêcher d'habiller le gnome de manière loufoque. Pignouf, habillé de manière loufoque avec un pantalon bouffant jaune canari et un nœud papillon rouge écarlate, n'appréciait guère sa nouvelle tenue. Mais le Boss était le Boss, et le gnome sourit donc à pleines dents, dévoilant une dentition dans un état lamentable. Emulianos grimaça et dit
Mmh souris la bouche fermée veux-tu..
Pignouf ignora l'ordre du Gros et continua à exhiber sa déchéance dentaire avec une satisfaction malsaine. Au moment où Mortadel allait se lever pour le rabrouer, il aperçut une jeune femme se dirigeant vers lui. Correspondant à la description donnée par son informateur, Mortadel se leva pour l'accueillir, ignorant la bravade du gnome.
Bienvenue, noble confrère! Le voyage n'a pas été trop dur j'espère?
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| | Ven 19 Sep - 21:53 | | | | Réprimant un bâillement dû à une nuit de sommeil trop prolongée dans un hamac passablement humide, Leuffa s'étira langoureusement, ce qui arracha aussi bien un crissement à son armure de cuir qu'un craquement à sa nuque engourdie. Ce n'est qu'ensuite qu'elle emprunta la passerelle apprêtée par l'équipage et qu'elle laissa vadrouiller son regard, à la recherche des milles et une merveilles qu'on lui avait décrit sur l'archipel. Vous savez, le soleil incandescent, les étals chamarrés, les étals multicolores, les parfums exotiques et tout le toutim ? Eh bien... peut-être était-ce le cas, mais le problème était que toutes ces merveilles supposées dissimulaient leurs appâts derrière un rideau de brume matinal dont seuls s'échappaient les cris rauques des dockers à l'ouvrage.
Son décevant examen précocement terminé, la gnolle se mit donc à la recherche d'un quelconque émissaire de son hôte, qu'elle imaginait flamboyant dans le but de la subjuguer dès son débarquement. Quelle ne fut donc pas sa surprise de découvrir le prénommé Emulianos en train de l'attendre, fidèle au portrait qu'on lui en avait dressé et portant beau son opulence. Leuffa n'avait rien contre les individus gras, car même si elle ne les trouvait aucunement désirables prouvaient au premier regard qu'ils avaient les moyens d'entretenir leur panse. Lorsque ce fait se conjuguait avec une finesse d'écriture comme celle qu'elle avait eu sous les yeux et une révérence polie dans la parole, on pouvait être certain d'avoir en fasse de soi un individu remarquable qui avait l'habitude d'être sous-estimé. Et donc d'autant plus estimable. Un gnoll fait homme, une double ration de graisse en sus.
- Ser Mortadel, quelle joie de vous rencontrer enfin, répondit-elle avec un léger sourire et une inclinaison du torse appropriée. Mon voyage s'est déroulé sans encombre, merci de votre sollicitude. Puis-je m'enquérir de l'identité de votre voisin ? A moins qu'il ne s'agisse d'un animal de compagnie, peut-être ?
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| | Leuffa Shteinguell
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| | Dim 21 Sep - 12:33 | | | | - Ser Mortadel, quelle joie de vous rencontrer enfin,Mon voyage s'est déroulé sans encombre, merci de votre sollicitude. Puis-je m'enquérir de l'identité de votre voisin ? A moins qu'il ne s'agisse d'un animal de compagnie, peut-être ?
Un voisin? Emulianos se retourna et regarda autour de lui.. Mais de qui pouvait-elle bien parler? Puis les yeux de Mortadel se baissèrent sur la petite créature verte flanquée à ses côtés, souriant il dit
Aaaah lui! Il s'appelle Pignouf! Dis bonjour à la dame Pignouf!
Silence..
Dis bonjour à la dame, j'ai dit!
La voix d'Emulianos s'était fait menaçante et le gnome finit par articuler le mot tant attendu, a la grande satisfaction de Mortadel.
Bref ce n'est pas vraiment un animal de compagnie non.. Je l'ai découvert dans une ruelle sombre, pleurant à chaudes larmes et complètement esseulé;. J'ai alors décidé de le prendre sous mon aile, de le choyer comme un fils..
Nous avons beau exercer un métier difficile, cela ne nous enlève pas notre cœur n'est ce pas...
L'histoire d'Emulianos était loin d'être véridique, Pignouf avait en réalité été acheté pour trois bouchées de pain. Emulianos avait alors essayé de le vendre durant de longs mois, mais l'attitude exécrable du gnome avait fait fuir els acheteurs.. Le temps passant, Emulianos s'était attaché.. Puis Emulianos, souriant à la dame, dit
Que diriez vous de prendre ma voiture pour rejoindre ma villa? Nous discuterions mieux autour d'un verre ? Puis vous aurez l'occasion de voir la marchandise que propose le Clan Mortadel.
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| | Lun 22 Sep - 4:01 | | | | Rien qu'à voir l'attitude du "fils prodigue" de Mortadel, Leuffa ne fut pas dupe un instant de la nature de leur relation, et si elle s'abstint de tout commentaire sur le sujet ce constat ne lui arracha pas moins un sourire. En ce qui la concernait, elle lui souhaitait bien du courage avec le petit être : les gnomes étaient de petits salopards têtus et en général rétifs à toute forme d'autorité et des coercition. Bien que doués de leurs mains, ils ne valaient pas les efforts nécessaires pour les dresser... si bien que les rares spécimens qui tombaient entre les mains d'un clan étaient soit destinés à un usage culinaire (arrosée avec du jus de baies vertes, c'était un met de roi) soit à l'élevage pour une finalité équivalente. C'était encore le meilleur usage que l'on pouvait faire d'eux, même si cela faisait des années que la gnolle avait abandonné ce genre de pratiques par souci du qu'en-dira-t-on sur les territoires humains. Les joies de la civilisation.
- Votre générosité envers un être si contrefait vous honore, ser Mortadel, et nul doute que si Pignouf en était capable il vous en serait reconnaissant.
Pour ce qui est de votre proposition, rien ne me comblerait davantage en ce moment qu'un bon verre pour réchauffer mes os avant d'étudier ce que vous avez à me proposer. Ce voyage m'a laissée un peu transie.
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| | Leuffa Shteinguell
Partie IRLCrédit avatar : ShaksaagDouble compte : nonVitesse de réponse : rapide
| | Mar 7 Oct - 23:53 | | | | Pignouf ne se sentait pas très à l'aise, le regard de la gnolle pesait sur lui et lafemme le regardait presque comme si elle voulait le... manger. Il épongea une légère goutte de sueur tandis qu'il ouvrait la porte de la voiturette de son Maître.
Celui-ci, faisant preuve de son habituelle politesse extrême lorsqu'il s'apprête à conclure une affaire, invita gracieusement la dame à monter en première. Puis lui enjambant le pas,il grimpa lourdement dans le véhicule,claquant la porte au nez du gnome.. Il faudra marcher,songea le petit être tandis que les esclaves réalisaient leur performance physique habituelle et soulevaient la voiture de la force de leurs bras.. Heureusement que Leuffa n'était pas lourde,car le jour où deux personnes de l'envergure du marchand d'esclave se trouveraient dans le véhicule, le gome donnait peu cher des esclaves chargés de les porter.
Pendant ce temps, Mortadel parlait joyeusement à la dame
Oh la Muerta n'est sans doute pas le meilleur emplacement pour vivre, le temps est terriblement chaud, mais elle offre des avantages non négligeables pour des gens tels que nous.. Ici dame pas d taxes, pas de police, ou de roi plein d'éthique nauséabonde pour essayer de vous mettre des batons dans les roues..
Tout peut se faire à la Muerta et tout se fait d'ailleurs.. Je suis sûr que vous apprécierez cet endroit.. C'est votre première visite?
Emulianos pointa alors une direction du doigt.
La bas c'est le amrché aux esclaves, un lieu magnifique mais reservé aux gens du commun.Ils ne rivalisent pas avec ma collection eprsonelle, je me ferai un joie de vous la montrer lorsque nous aurons pris de quoi nous sustenter.
Mais dites moi comment se porte vos affaires à vous dame, dites m'en donc plus? Il nous reste du trajet, autant en tirer profit car le temps c'est de l'argent n'est ce pas !
Emulianos sourit à son interlocutrice, son flair ne le trompait pas et la dame semblait avoir tout d'une future collaboratrice potentielle.
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| | Jeu 9 Oct - 18:36 | | | | C'est avec un plaisir non-dissimulé que Leuffa embarqua à bord du classieux véhicule d'Emulianos Mortadel. Certes, en définitive il ne s'agissait de rien de plus que d'une cabine de bois peinte portée à bout de bras... mais elle l'était par quatre esclaves, ce qui témoignait d'un certain prestige et d'une grande richesse ! Dommage que son clan ait toujours eu mieux à faire du bois de construction (et des esclaves en général), autrement les alphas n'auraient juré que par cette méthode pour se déplacer où que ce soit ! Oh, il y avait également le fait que son hôte occupât la majorité de l'espace et que le portage entraîne un peu de roulis, mais il ne s'agissait là que de détails mineurs pour la gnolle qui savourait sans médire sa chance aussi bien que les morceaux de ville qui apparaissaient sous ses yeux. Un endroit selon son cœur, où les plus entreprenants étaient libres de faire ce que bon leur semblaient ou de finir croqués par plus gros qu'eux, loin de toute morale douteuse.
- Il s'agit en effet de ma première visite, répondit-elle avec un large sourire. Je doute néanmoins que ce soit la dernière si la Muerta est aussi enchanteresse que vous me la décrivez.
L'entreprenante femme poussa un petit rire et passa sa main droite griffue dans sa longue chevelure avant de se masser brièvement la nuque pour chasser un restant de crampe dû au voyage. Une façon comme une autre de gagner du temps; la seconde question de son hôte était-elle aussi innocente qu'elle le paraissait, ou tâtait-il déjà le terrain pour estimer à combien il pourrait commencer envisager de commencer les négociations ? Dans le doute, elle préféra faire preuve d'honnêteté.
- Ma foi, je ne vois pas réellement de raison de me plaindre. Comme vous le savez probablement, je dirige trois établissements en Terre, Montagne et Glace qui m'apportent une grande satisfaction : leur clientèle est variée, fidèle, et mes employés me sont généralement reconnaissants pour leur offrir un travail où ils peuvent s'épanouir tout en étant bien payés. Je pourrais certainement vivre de mes possessions si c'était ce à quoi je me destinais, mais ce serait... tellement ennuyeux, asséna-t-elle avec une moue de dégoût. Je suis une gnolle, c'est naturel pour moi de chercher à découvrir ce qui se cache derrière l'horizon et comment en tirer profit ou amusement ! Après tout, si tel n'était pas le cas, je ne profiterais même pas du plaisir de votre compagnie, ser.
Leuffa émit alors un petit reniflement satisfait, comme si elle défiait quiconque de la contredire sur le sujet.
- Il serait néanmoins faux de dire que seul le profit me motive : je trouve également plaisant d'être saluée, reconnue pour mon savoir-faire de pourvoyeuse de plaisirs, licites ou non.... mais vous, cher Mortadel ? N'exercez-vous votre noble métier que pour le profit, ou ne le considérez-vous cela que comme une facette de celui-ci ?
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| | Leuffa Shteinguell
Partie IRLCrédit avatar : ShaksaagDouble compte : nonVitesse de réponse : rapide
| | Jeu 23 Oct - 22:44 | | | | Je doute néanmoins que ce soit la dernière si la Muerta est aussi enchanteresse que vous me la décrivez.
Si vous êtes à la hauteur de votre réputation collège, vous vous y sentirez comme un gant. La Muerta est un havre de paix economique bien que nous ayons ces temps-ci à combattre une bande de pirates effeminés, désireux d'abolir l'esclavage.. Abolir l'esclavage? Vous vous rendez compte? Les gens n'ont plus aucun respect pour le passé et les traditions je trouve ça désolant..
C'est une époque bien sombre pour les honnêtes gens qui veulent simplement gagner leur croûte...
Emulianos ecouta le discours de la gnolle avec attention. Cela correspondait assez au rapport economique que Pignouf lui avait transmis. Il sourit en entendant la gnolle.
Il est d'autant plus appréciable que vous aimiez le voyage alors sinon beaucoup d'argent et un partenariat honnête aurait pu tomber à l'eau..
Mmh non le profit n'est pas la seule chose qui me motive.
J'ai connu la misère la plus noire dame, je me suis crée moi-même avec force et vigueur. Aujourd'hui notre monde est dirigé par une poignée de nobles arrogants qui n'ont pour toute justification de leur règne que leur nom.
Nous, confrère, nous avons prouvé nos talents. Là où il n'y avait rien nous avons crée de l'argent , du comemrce du pouvoir..
Car l'argent c'est le pouvoir pour ceux qui ne sont pas nés avec une armée dans la poche arrière..
Je rêve qu'un jour, uni par le commerce et par la recherche de profit mutuel, le monde connaisse la paix, débarassé des Rois et des guerres..
Si je ne recherchais que le profit je vendrais des bretzels, le travail serait bien moins périlleux. Mais les esclaves dame, c'est un marché si vaste, si hétéroclite.
La moitié des riches de cette île ont un esclave avec mon nom gravé dessus. Nombre de ces esclaves savent où doit aller leur fidelité et j'ai constitué un réseau d'informations impressionnant.
Non je ne suis pas qu'à la recherche du profit mais bien de tout ce qu'offre le profit.. Si vous me comprenez.
La voiture se posa sur le sol et Pignouf vint ouvrir la porte. Mortadel s'en extraya tant bien que mal avant de tendre sa main boudinée à Leuffa,afin de l'aider à descendre.
Permettez moi de vous inviter dans mon humble demeure.
Dans le dos du marchand se trouvait le Palais Mortadel, immense construction de marbre qui bien que d'un goût douteux étincellait de richesse et de pouvoir.
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| | Sam 25 Oct - 1:31 | | | | Comme Leuffa s'en était doutée, le sieur Emulianos avait l'esprit bien plus aérien que le corps, et il la surprit même en lui exposant des idées... ma foi fort surprenantes pour un homme exerçant un métier tel que le sien. Plus intéressant, il venait de lui apprendre qu'il existait des idéalistes aux réflexions grotesque jusque chez les pirates : où allait-on si même la flibuste avait des états d'âme à réduire en esclavage et vendre leurs prises, on se le demande.
- Si je puis me permettre, ser Emulianos, fit la gnolle avec un aimable sourire, j'ai un tout autre avis sur ce que vous venez de dire. Votre rêve est certes admirable, mais vous paraissez oublier un léger détail : nos métiers respectifs, pour honorables et indispensables qu'ils soient, ne peuvent prospérer que sur le terreau des conflits. qu'il s'agisse de guerres ou de leurs conséquences, elles nous apportent à la fois clients et main-d'oeuvre. Dussent-elles disparaître, peut-être nous retrouverions-nous à vendre des bretzels, pour reprendre votre expression.
Pour éviter de vexer son hôte, Leuffa évita également de préciser que la petite noblesse constituait à présent la partie la plus rentable de sa clientèle (en particulier en Montagne) et qu'elle n'avait en théorie rien contre ces rapaces bien-nés tant qu'ils payaient ou qu'ils évitaient de la mêler à leurs sordides magouilles. Chacun chez soi et les gnomes seraient bien gardés. Enfin, leur trajet se termina, les faisant parvenir au pied d'un véritable palais boursouflé de marbre qui témoignait de la bonne fortune de l'imposant humain. Celui-ci descendit d'ailleurs en premier et l'aida fort galamment à descendre, geste qu'elle remercia d'un gracieux signe de tête.
- Quelle splendeur, quelle majesté ! On jurerait la demeure d'un prince... mais dîtes-moi, gardez-vous vos esclaves à vendre en de tels lieux ou sont-ils parqués dans quelque enclos ? Polluer un tel lieu par leur présence serait une faute de goût certaine, à mon sens.
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| | Leuffa Shteinguell
Partie IRLCrédit avatar : ShaksaagDouble compte : nonVitesse de réponse : rapide
| | Dim 26 Oct - 19:22 | | | | - Si je puis me permettre, ser Emulianos, fit la gnolle avec un aimable sourire, j'ai un tout autre avis sur ce que vous venez de dire. Votre rêve est certes admirable, mais vous paraissez oublier un léger détail : nos métiers respectifs, pour honorables et indispensables qu'ils soient, ne peuvent prospérer que sur le terreau des conflits. qu'il s'agisse de guerres ou de leurs conséquences, elles nous apportent à la fois clients et main-d'oeuvre. Dussent-elles disparaître, peut-être nous retrouverions-nous à vendre des bretzels, pour reprendre votre expression.
Emulianos tritura doucement son double menton et répondit.
Je ne comprends pas bien votre raisonnement. Nous ne vendons pas des armes, ou de la pierre pour des fortifications.. Actuellement des milliers de pièces sonnantes et trébuchantes se perdent dans l'achat de catapultes et de bateaux de combat.. Tout cet argent est perdu.. Depuis que l'empire s'est débarrassé des rebelles , la cour impériale a encore plus sombré dans le faste et la décadence..
Tout cet argent perdu serait réinvesti dans de sublimes soirées, dans l'achat de courtisanes et d'esclaves. L'argent n'est fait que pour être dépensé, si il n'est plus dépensé pour la guerre il le sera pour nos produits, à mon avis..
La gnolle felicita le marchand quand à la beauté de son palais, et cela ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, rien ne faisait plus plaisir a Emulianos que la flatterie!Puis la gnolle s'enquit de l'endroit ou le marchand laissait ses produits, il lui sourit et lui pointa une petite batisse, de belle construction, à une vingtaine de mètres du palais.
C'est là que séjournent mes perles, mes petits bijoux, tout ce que j'ai pu dénicher d'exotique en somme.. Je ne peux pas me permettre de le laisser avec les autres, vous comprenez? Les bonnes pommes a force de rester avec les mauvaises pommes deviennent de mauvaises pommes! Quand aux autres...
Emulianos fit le tour de son palais et traversa rapidement son jardin, afin d'en atteindre le bout. Le palais du marchand situé sur un promontoire rocheux surmontait en effet une grande crique située en contrebas. Emulianos invita la gnolle a regarder en dessous de promontoire afin de lui dévoiler où il cachait ses petites mains.
Un bien piteux ou magnifique spectacle, selon les yeux du spectateur se déroulaient en bas.. Des centaines d'esclaves, enchainés voyageaient péniblement entre les différentes tentes crasseuses qui avaient monté là afin de leur servir d'habitat. Plusieurs bateaux étaient amarrés à la crique et des flots d'hommes en descendaient en trainant les pieds.
Ici se trouvent les produits de basse qualité, pour ceux qui ne s'intéressent plus au nombre qu'a la nature du produit.. Les différents esclavagistes ramenent leurs trouvailles ici, je les rachete a bas prix, j'extrais les perles et laisse les autres ici en attendant qu'Abran Kai ou un autre seigneur véreux ait besoin de main d'œuvre pour un quelconque projet..
Le trajet pour descendre est fastidieux mais c'était indispensable.. Pour l'odeur vous voyez..
Puis ca decourage les mutins. Il suffit de bloquer l unique chemin qui mène à la crique et d'attendre qu'ils se calment..
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| | Lun 27 Oct - 21:20 | | | | Ouvrant grand les yeux, Leuffa suivit docilement Emulianos durant cette courte visite qu'il lui fit faire en réponse à sa requête et c'est le poil rendu humide par la végétation encore lourde d'une pluie qui venait juste de cesser qu'elle se rendit compte que la collection du volumineux humain avait de quoi mettre dans l'embarras tout gnoll qui se respectait. Un bâtiment annexe de belle qualité pour ses pièces rares ? Une crique complète pour le rebut et la marchandise courante ? Ses Ancêtres lui en soient témoins, on devait probablement trouver en cette propriété autant d'esclaves que dans un clan de taille moyenne ! C'était impressionnant, même en tenant compte du fait que le maître des lieux ne devait consacrer son temps et son savoir-faire qu'aux sujets les plus prometteurs. Elle tâcha néanmoins de ne pas montrer à quel point cette vision lui avait inspiré le respect pour le gros homme, pour qu'il ne puisse pas en tirer avantage lors des négociations. Elle ne put cependant empêcher une petite étincelle de naître au fond de ses yeux. Après tout, c'était si rare qu'elle trouva un individu de sa trempe et partageant ses goûts.
- Quelle remarquable organisation, fit-elle avec un hochement de tête appréciateur. Et je suppose que même les plus vaillants ne peuvent pas lutter à la nage contre le courant... aucune chance de s'enfuir, par conséquent. Merci de m'avoir montré tout ceci. A présent, fit-elle en ébrouant un peu sa longue figure, pourrions-nous rentrer nous mettre au sec ? Ma fourrure a beau être pratique en cas de froidure, elle a rapidement tendance à me faire ressembler à un de ces rachitiques skavens dès que je commence à être trempée. Je ne souhaiterais pas vous infliger ce triste spectacle.
Elle le suivit ensuite en direction de l'imposante demeure, et, mise en appétit par tout l'étage de richesses sous ses yeux, ne put retenir sa langue.
- J'avoue que je suis plus qu'impatiente de voir ce que vous avez à me proposer, ser Mortadel... dîtes-moi, auriez-vous par le plus grand des hasards des membres de ma race parmi vos acquisitions ?
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| | Leuffa Shteinguell
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| | Sam 1 Nov - 17:27 | | | | Emulianos sourit avec malice en voyant la légère étincelle de surprise qui avait naquis dans les yeux de Leuffa. Il n'était pas peu fier de l'empire d'esclaves qu'il avait réussi à créer avec patience et minutie et il se faisait toujours une joie de la montrer au monde. Il hocha vigoureusement la tête à la remarque de la jeune femme.
Pas la moindre chance, en effet , vous avez saisi l'astuce! Mais il est vrai que nous allons finir par prendre froid, rentrons! Suivez moi je vous prie..
Il la guida à nouveau à travers ses jardins et la fit rentrer à l'intérieur du palais. Deux courtisanes apparurent et entreprirent de les défaire de leurs affaires. Emulianos fit ensuite rentrer la jeune femme dans une antichambre coquette où avait été disposé une petite table d'acajou richement ornée sur laquelle trônaient une série d'amuse gueules divers en quantité monumentale. Il faut dire que le Gros avait de l'appétit et que la nourriture était le seul bien pour lequel il ne rechignait pas à dépenser des sommes faramineuses. Une fois assis autour de la table, une servante vint leur apporter un pichet de vin qu'elle servit dans deux verres en cristal. Emulianos leva son verre en l'honneur de son hôte et but une petite gorgée du nectar. Les vraies discussions pouvaient commencer
Et Leuffa, sans doute alléchée par l'apanage de luxe deployé par Mortadel, dans le but de l'impressionner, s'attaqua directement au sujet épineux. Qu'est ce que le marchand pouvait lui proposer.
Elle demanda également si il avait des gnolles en sa possession. Emulianos réfléchit un instant.
Il en avait quelques-uns, certes.. Peu mais quelques-uns, les gnolles étant terriblement bagarreurs et assez rétifs à l'autorité, il avait évité d'en posséder trop.. Seulement il ignorait comment Leuffa prendrait la nouvelle, ignorant tout des gnols et de leurs coutumes, apprendre qu'un de ses pairs était en eclavage risquait de ternir quelque peu leurs échanges.. Il se décida à la jouer franc jeu, après tout Leuffa possédait bien des humaines
Mmh des gnols? Je dois en avoir deux ou trois oui! Pignouf, très cher, pourrais-tu regarder dans nos comptes?
Certains gnols nous servent de contremaîtres, ils ont un certain talent pour traiter les esclaves.. Ce sont par contre des esclaves souvent épouvantables voila pourquoi je n'en ai guère. Désirez vous que je demande a Pignouf de nous les amener à son retour?
Sinon je peux vous offrir de tout dame.. Tout dépend de ce que vous désirez! vous aurez pu voir que je dispose d'une quantité de matériel imposante bien que je suppute que vous recherchiez plutôt des "mets" raffinés?
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| | Sam 1 Nov - 21:18 | | | | Assise dans un siège aussi classieux que confortable, ayant à sa disposition une quantité invraisemblable d'amuse-gueules (mot qui dans son cas prenait tout son sens) et tenant dans la main droite une coupe emplie d'un excellent vin, Leuffa faisait à nouveau face à l'imposant Mortadel. En hôte attentif, il avait en effet accédé immédiatement à sa requête et les avaient conduit jusqu'au vestibule de son imposante demeure, où au milieu d'une débauche d'objets de luxe affichés avec nonchalance deux tendrons s'étaient manifestés pour la débarrasser de ses affaires. Si elle n'avait pas hésité à désagrafer sa cape ainsi que ses armes et à les leur tendre, elle avait marqué un imperceptible temps de réflexion en ce qui concernait sa sacoche contenant ses lettres de change et son or... avant de se résoudre à le faire aussi, soucieuse de ne pas vexer le maître des lieux. C'est donc considérablement allégée qu'elle se trouva en train de répondre au toast de celui-ci, prenant garde de bien relever la tête en arrière pour avaler une première gorgée sans en laisser couler de ses babines. Arborant un léger sourire tandis que ses poils séchaient, elle ne manqua pas de remarque le trouble que sa question avait susciter chez son hôte, ce qui l'amusa d'autant plus qu'elle en compris aisément l'origine.
- Je vous en prie, ser Mortadel, intervint-elle avec un petit rire. Inutile de vous mettre martel en tête à cause de ma curiosité ! Je suis parfaitement consciente que les gnolls font de meilleurs esclavagistes qu'esclaves, et savoir que vous avez pu fournir du travail à certains d'entre eux me réjouit plus que vous ne pouvez l'imaginer ! Néanmoins, je me ferais un plaisir de vous acheter ceux qui sont enchaînés; nul doute qu'ils se montreront moins rétifs à la houlette d'un membre de leur peuple.
La mère maquerelle fit alors une pause dans son propos et s'empara avec délicatesse d'une petite pique de bois sur laquelle avaient été embrochées de petites tomates de la taille d'un ongle humain fourrées à la crème de poisson. Elle l'enfourna alors entre ses crocs et mâchonna la petite chose avec une délectation affichée avant de reprendre.
- Pour répondre à votre question, je suis à la recherche de deux types de marchandises. D'abord je suis à la recherche de pièces vraiment exotiques plutôt que d'un personnel bien éduqué : semi-bêtes, skavens, créatures ailées, amazones, gobelins, démons... tout ce que vous pouvez me proposer qui soit en bon état et qui présente quelque chose d'unique ! Je cherche également des combattants, mais pas n'importe lesquels : des acrobates, des pugilistes, des gladiateurs des deux sexes que je mettrai en scène dans les arènes de toutes les cités où je me suis installée ! Je veux des sanguinaires de l'espèce la plus difficile à trouver qui soit, celle qui sait retenir sa lame au dernier moment pour faire couler le sang sans ôter la vie ou trancher de tendon. Avez-vous cela dans vos baraquements, ser Mortadel ?
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| | Leuffa Shteinguell
Partie IRLCrédit avatar : ShaksaagDouble compte : nonVitesse de réponse : rapide
| | Mar 11 Nov - 18:30 | | | | Néanmoins, je me ferais un plaisir de vous acheter ceux qui sont enchaînés; nul doute qu'ils se montreront moins rétifs à la houlette d'un membre de leur peuple.
Le mot acheter suffit à rassurer Mortadel plus que tout ce qu'avait pu dire la gnolle par avant.. Se débarrasser d'un esclave gnoll n'était pas une mince affaire, et souvent Emulianos, si il n'arrivait pas à leur faire manier le fouet, les rejetait à la mer.. Alors si la dame voulait les lui acheter, ce serait avec un plaisir non feint qu'il les lui refourguerait.. Mais Emulianos est un marchand et il ne veut pas que son hôte sache qu'il prend plaisir à se débarrasser d'un tel produit, bien au contraire... Il prit alors une mine un peu ennuyée et dit
Mmhh, je dois en avoir quelques-uns qui suivent l'entrainement pour devenir contremaître, je peux vous en céder certains à bons prix, entre gens du commerce
Le marchand sourit et écouta patiemment les demandes d'exotisme de la maquerelle ainsi que ses autres attentes et il sourit.
Des amazones,, j'en ai à foison.. Abran veut leur peau aussi les raids qu'il lance sur leur île sont nombreux.. Mais ce n'est pas une mince affaire que de les dresser, vous savez! Pour ce qui est des démons, je n'en ai aucun.. L'Empire reste l'un de nos meilleurs acheteurs et Sa Sombre Majesté n'apprécierait pas trop que l'on vende les siens, vous voyez..
Oh j'en ai déjà eu, des traitres par exemple mais Aile Tenebreuse préfère souvent les tuer.. Quel gâchis!
Pour le reste je dois pouvoir sans trop de problème, trouver bien des choses qui pourraient vous intéresser!
Pigouf revint alors avec quatre gnolls à la mine hargneuse, les vêtements en lambeaux et de nombreuses striures de fouet. Emulianos jura dans son double menton et adressa une gerbe d'insultes silencieuses à Pignouf, il aurait pu les rendre présentables.. Le Gros eut un petit rire gêné et dit
Hmm voila ce qu'on a niveau gnolls.. Ils ne sont pas très ... Mais on est souvent obligé de les mettre au trou, à cause de problèmes de... discipline..
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| | Mer 12 Nov - 8:25 | | | | Bien qu'affichant une attitude assez nonchalante (pourquoi ne l'aurait-elle pas été, alors qu'elle était l'invitée d'un homme aussi riche et désireux de faire affaire avec elle ?), Leuffa s'était montrée particulièrement attentive à l'effet que suscitait sa déclaration de passer rien de moins qu'une grosse et hétéroclite commande. C'est qu'elle avait besoin de beaucoup de main-d'oeuvre pour ses projets ! Toujours est-il qu'elle crut voir une lueur d'étincelle d'intérêt brut palpiter un bref instant sous les paupières lourdes de son interlocuteur, ce qui lui donna de bons espoirs pour la suite des négociations. Tout en réfléchissant à son prochain mouvement, elle ne manqua pas de se resservir dans le plateau de délicieux amuse-gueules qu'on lui proposait si obligeamment, tout en prenant garde de toujours faire preuve d'un grand savoir-vivre. Elle estimait qu'éduquer des amazones ne lui poserait pas autant de difficulté que le sieur Mortadel le pensait : pour cabochardes qu'elles soient, il ne s'agissait en définitive que d'humaines habituées à se soumettre à des femelles qu'elles estimaient supérieures, et elle représentait la quintessence de la suprématie matriarcale. Un détail, donc. L'absence de démons était compréhensible, quoiqu'il fut toujours toujours possible qu'un incube se cacha au vu et au su de tous au milieu des marchandises pour éviter d'attirer l'attention. Ce serait à son flair de faire le tri, même si elle faisait confiance à la science de son collègue en la matière. Pour le reste, ma foi on verrait au cas par cas !
Ce fut en tous cas avec un plaisir accru qu'elle vit quatre de ses congénères débarquer dans la salle, dans le sens où cela faisait une éternité qu'elle n'en avait pas vu... et que ceux de son espèce trouvaient toujours un plaisir presque malicieux à voir leurs frères de race traînés dans la boue alors qu'on roulait soi-même dans la soie. Ceux-ci, pour crottés et zébrés de trace de fouet qu'ils étaient, ne représentaient pas moins quatre spécimens dans la force de l'âge. Trois mâles et une femelle qu'elle ne connaissait pas et qui malgré les sévices subis se tenaient toujours droits (du moins autant qu'un gnoll pouvait le faire), défiants du regard leur propriétaire. Vaincus, mais loin d'être soumis. Leuffa leur offrit alors son sourire le plus tors, à la fois pour se moquer d'eux et pour cacher une satisfaction qui aurait pu desservir son marchandage.
- Hum, fit-elle en prenant ce qui tenait lieu de menton chez elle et en faisant mine d'inspecter les individus d'un oeil critique. Je suppose qu'ils pourraient faire l'affaire pour ce que j'ai en tête, même si il parait évident que vous les avez davantage secoués que vous ne le disiez... pour leur propre bien, je n'en doute pas. Il est évident que nous ne pouvons partir sur la même échelle de prix avec des marchandises d'une qualité si... médiocre. Vous l'avez vous-même souligné, ils sont rétifs à toute forme d'autorité, ajouta-t-elle avec un sourire doucereux. En fait, il est même probable que je vous fasse une fleur en vous en débarrassant, ser. En fait, si j'osais... je dirais que puisqu'il s'agit probablement des éléments les moins intéressants de votre stock et que je compte vous acheter de nombreux esclaves que ce soit ce jour d'hui ou à l'avenir, vous pourriez faire un geste commercial et me les laisser pour une somme symbolique lors de la transaction finale. Un gage de bonne volonté, en quelque sorte. Qu'en dites-vous ?
J'ai de plus dans ma besace un projet dont vous me direz des nouvelles et dont nous pourrons tirer tous deux de solides bénéfices... à condition que nous osions ce que nul n'avait tenté avant nous. Une tâche pour des individus de notre trempe, et qui nous rendra fameux sur tout Terra si nous parvenons à nos fins.
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| | Leuffa Shteinguell
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