Drayame, l'insondable forêt elfique, ses chênes, ses hêtres, sa canopée plus haute que les nuages, s'étendant a perte d vue sous les yeux d'un curieux personnage. En effet sur le tapis de feuilles tel une infinie prairie printanière, un petit homme se tenais la, en équilibre sur un branche, scrutant l'horizon, ne laissant dépasser qu'un bout de torse et un chapeau pointu brisant l'harmonie du paysage bercé par une douce brise rafraîchissant le visage du voyageur sous le soleil au zénith.

Voila depuis l'aube qu'Artanis Targaryen tentai en vain de sortir de la lointaine périphérie de la capitale elfique, ne souhaitant regagner la route que loin des voyageurs plus ou moins nombreux, L'elfe s’était vite perdu, se faisant violence pour ne pas s'hurler dessus pour son excès de confiance en lui et son trop grand parti pour la « secret » de sa présence, il avais gravis péniblement un chêne qui lui semblait surplomber la canopée pour se rendre compte a quel point il était dans l'erreur, contemplant maintenant toute la grandeur de la forêt magique, et ses plus grand arbres en son centre, tel des montagnes se dressant au niveau de la capitale.

*Bon aller … fini les enfantillages, tu resserre ton chapeau, tu rentre a la capitale et tu retrouve une pu**n de route pour sortir de cet enfer vert …. *

Descendant de son perchoir grand comme un donjon, le prince d'Illiréa pris son cap, perdant ses pensées parmi les racines jonchant son trajet, se laissant bercé par l'atmosphère du lieux une dernière fois, quand sur sa route apparu, au détour d'un arbre anormalement large, une petite marre, large comme deux hommes, scintillante comme la lune. Ayant passé bien trop de temps a son goût a se poser des question (sur son trajet) et a se méfier, c'est tout naturellement que l'elfe s'agenouilla et tendit la main pour s'abreuver, grand mal lui en fit car a peine le bout des doigt entrant en contact avec la surface miroitante que les racines larges comme des troncs de chênes communs sortirent du sol et l'enfermèrent violemment dans une cage de bois, que l'elfe identifia a ce point facilement comme enchanté magiquement, contre le tronc de l'arbre s'abreuvant lui même dans la mare. Ronchonnant, secouant ses barreaux, ayant très vite renoncer a les couper, Artanis se résolu a attendre, encore, et encore … C'est après une longue heure qu'une figure quelques peut familière s'approcha en ses terme, contournant soigneusement la "scène de crime" :

-Bienvenu dans le royaume sylvestre de Drayame … espion !

-Je ne suis pas un espion ! Tenez regardez c'est une lamentable erreur je suis un elfe, voyez !

-Hm … oui … peut être … voleur alors ? Je ne savais pas que les voleurs de nos jours savais maîtriser des niveaux de magies tels qu'ils pouvaient copier notre apparence …

-Mais … mais vous ne comprenez pas ? C'est un malentendu .. .j'étais perdu … j'ai voulu retourner a la capitale pour une route sure et ...

-Et puis … et puis vous chercher a vous rattraper aux branches comme un jeune poussins tombé du nid … vous me prenez pour qui … VOUS ? Savez vous ce qui est écrit … ici ?

-Pff il n'y a rien d'écr …

En effet, sur le tronc d'arbre, ce que l'on aurais pris pour un imbriquement de veinure était en fait après un certain temps d’éxamination une écriture elfique qu'Artanis se tordit le cou pour déchiffrer, sans résultat, haussant lors un sourcil, regard rendu par son interlocuteur qui continua :

-Donc tu es un elfe .. .qui ne sais lire l'elfique... qui ne connais ce lieux connu pourtant de TOUS les elfes ? La fontaine sacrée sa te …

-Oui bon sa va … je ne connais pas tous sa car je suis un elfe pas d'ici … un haut elfe d'une contrée lointaine ! Allez cessez tous ceci et libérez moi...

-Mais oui c'est ça eh bien écoute moi HAUT-espion des contrées lointaines … tu va rester gentilement ici … je ne vais même pas prendre la peine de dépêcher une troupe de garde pour t’emmener en prison … tu va mourir ici … je me demande si ton sortilège copie aussi la longévité des elfes … tu va avoir le temps de repenser a tes erreur … au revoir espion !

Et c'est tout guilleret que cet elfes aux yeux vert et aux cheveux d'or tombant jusqu'aux hanches tourna le dos a Artanis qui ne put que l'observer de toute la concentration possible u monde, gambadant gaiement en s'éloignant de la ruine du prince d'Illiréa. Ce dernier poussa un profond soupir avant de placer sa main contre son torse, activant son sort de protection a la magie si jamais sa prison contenais des sortilèges visant a l'achever, et cette action lui permettant de se concentrer sur sa position. Cette dernière ne pouvant empirer … si ?

Spoiler:

Raya s’éveillait dans l’ombre d’un chêne majestueux, s’étirant en mettant ses deux pattes devant, avec un baillant montrant ses crocs. Elle était sous sa forme originelle, une renarde à 7 queues, de couleur blanche. Malgré la boue, et autre saleté de la nature, son pelage était toujours aussi impeccable. Elle en prenait grand soin. Elle se redressa, fixant autour d’elle.

Aujourd’hui était un grand jour. Raya avait décidé de quitter la nature, et cette forêt. Elle voulait retrouver la vie du monde, et ses étincelles de civilisation.  Elle se transforma non pas en humaine, mais la version qui mélange les deux autres formes. Mi – humain/ mi – renarde.

Ses longs cheveux blancs comme la neige brillaient sous le soleil, et ses oreilles sur le sommet de sa tête étaient attentives à son environnement.  Elle portait toujours cette petite robe blanche en dentelles, et elle était toujours aussi pieds nus.   Ses 7 queues ornaient son dos comme un éventail.  Raya savait que la forêt allait lui manquer mais dans le fond, elle rêvait de revoir celle de son enfance, ou elle gambadait avec ses frères et sœurs.  Elle avait beaucoup réfléchi. Elle voulait retrouver sa véritable identité.

Et accessoirement, elle voulait se venger de ce qu’ils l’ont détruite.  Sa famille adoptive, son bourreau, son professeur… Et autres odieuse personnes qui ont orné sa vie. Ce n’était pas vraiment de la haine…Elle n’arrivait pas à se l’expliquer mais elle pensait que leur mort serait la solution pour se libérer de son endoctrinement.  Elle voulait devenir son propre maitre.

Elle marcha doucement vers la sortie. Sur le chemin, elle s’arrêta à une rivière. Elle s’essuya le visage, et les jambes, ainsi que les pieds, sans oublier aussi les bras.  Pour se nourrir, Raya pensa trouver des fruits ou des baies sur le chemin.

Dès qu’elle eut fini de se laver, elle entendit une voix fluette parler fièrement.  Curieuse, elle s’en approcha pour voir qui c’était, et surtout pour mieux entendre ce qu’il disait.

- Ils vont être fiers de moi ! J’ai attrapé un espion ! Hahaha ! Je vais être récompensé !


C’était un elfe qui marchait comme si il avait un bâton dans les fesses, et criait limite sa joie pour sa capture. Raya le regardait avec un air dépité.   Encore un idiot d’elfe, pensa – t- elle.

Sa curiosité s’amplifia à la dernière réplique de l’elfe.

- Ce faux elfe va pourrir sur le lieu du crime, et grâce à MOI ! Hahahaha ! C’est génial !

La fougère a un drôle d’effet sur eux, pensa – t- elle à nouveau avant de partir dans le sens opposé de l’elfe.  Elle mit quelques minutes avant d’arriver à un genre de lac. Elle s’arrêta et vit l’arbre actif. Ses racines avaient changé de place. Elle connaissait cet endroit. C’est sacré ! Les elfes sont très irritables quand on touche à leur lieu de culte. Le piège avait attrapé un insecte qui a voulu trop jouer avec l’eau !

Elle s’approcha de la cage, se mettant en face mais à une distance raisonnable. Elle pencha la tête fixant l’individu. C’était un elfe !


- Comment un elfe a pu se faire attraper dans ce piège ? Tu ne sais pas lire ? Ou peut-être que tu n’as pas écouté quand il fallait écouter ?

Raya avait dit cela d’une voix plutôt calme. Elle ne se voulait pas agressive ou menaçante. Elle était juste curieuse.

Raya le regardait raconté sa vie. Elle croisa les bras sur son torse sans quitter le prisonnier des yeux. Elle se demandait pourquoi il était si bavard et surtout pourquoi il racontait sa vie. Sa question était pourtant claire, et ne demandait qu’une phrase comme réponse.

Ce qui pouvait agacer Raya, c’était son côté : je sais tout donc je sais quand on me joue un tour dans le mensonge, dans la fourberie etc.  C’était tout lui. Il ne savait pas tout, elle en était certaine. Et de plus, ses faux air de prince perdu….n’arrangeait pas la situation.  Si il sait tout grâce à ses livres, il aurait dû savoir pour cette eau, pensa – t- elle.  

- Tu sais tout ?


Elle n’avait pas bougé. Elle regardait par moment cet arbre majestueux tenant entre ses griffes l’imprudent elfe. Cela l’amusait intérieurement. Sur son visage comme lui avait tant appris, elle ne montra aucun sentiment, aucun agacement. Ses traits étaient paisibles, inertes.  Le vent soufflait légèrement dans ses cheveux et dans les poils de ses queues.

- Tu ne mens pas ?   Vu comment tu hésites avec tous tes blancs dans ton discours, tu n’es pas convaincant !

Elle ne lui faisait pas confiance, se méfier. Les elfes sont des êtres qui méritent de mourir, pour elle. Elle n’a pas beaucoup d’estimes envers les autres. Beaucoup sont devenues de la chair juste bonne à brûler, ou à geler dans son cas.  Elle savait déjà qu’elle ne l’aiderait pas. Il ne l’avait pas convaincu. Il raconte sa vie comme un poivrot  bourré après minuit, pensa – t- elle.

Elle bailla, et mit sa main devant sa bouche.

- Et alors ?   Finit – elle par demander.

Ses oreilles étaient attentives aux moindres bruits suspects.  Elle ne voulait pas se faire avoir, donc tel un soldat près à l’attaquer, elle fixait l’elfe prisonnier.  

- Je m’en moque de ta vie, de ton passé. Je ne t’aiderais pas. Ajouta – t- elle pout terminer.

Raya le regarda, comme si il chiait un cake, ou que sais - je encore. Elle ne s'attendait pas beaucoup d'un elfe. Ah si, peut être du ridicule. Là, pour une fois, elle était servie. Il était ridicule. Il voulait tellement se démerder tout seul, qu'elle le laissa faire. De toute façon, elle en avait rien à faire de lui.
Elle soupirait devant cette scène des plus bizarres. Elle regarda ensuite à droite puis à gauche, personne. Finalement, personne ne gardait cette cage. Surement, prétentieux comme ils sont, les elfes ont pensés que la cage était incassable donc il partirait pas si facilement... Raya trouva qu'ils étaient bêtes surtout de laisser leur prisonnier avec une arme.

Elle secoua la tête, reculant un peu. Elle se demandait ou était la sortie de cette forêt. Elle choisit finalement au pif et pris à gauche. Elle marcha pendant un long moment, de temps en temps elle vit des animaux passés. Elle était discrète, et elle avait l'odeur de la nature sur elle. Alors, les animaux ne se méfiaient pas.

Elle a dut bien marcher quelques heures avant de retrouver la sortie. Personne ne vint à sa rencontre, et elle préférait cela. Elle peut profiter de sa balade avant de stresser à l'idée de revoir ses supérieurs et de tout leur raconter. Ca risque de barder pour elle, cependant, elle ne changea pas de but.

Raya prit d'un pas décidé la direction de la civilisation.

[Hrp : fin de ce rp. Désolée pour le retard]