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 Au nom de vieilles lettres.

 
Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Sam 14 Juin - 16:36
Le 16 de Telniss 114, belle journée de fin de printemps.

Cela faisait déjà trois semaines qu'il avait prit les routes, vaquant de plaines à forêts, de forêts à d'intéressantes falaises, de ces dites falaises aux longs chemins entre à-pics, et le voyage avait été un peu long au goût du stratège, mais voilà qu'il arrivait enfin à destination : l'épicentre de Sholat. Pour peu que ce voyage fut utile ou non, il lui avait permit notamment de sortir un peu de sa solitude en passant à travers champs et en rencontrant de manière très étonnante certaines personnes du bas-peuple, personnes qui n'avaient put considérer leur infériorité envers le voyageur, et qui avaient ainsi donnés à Flechter l'occasion de savourer le désespoir d'un homme face à la perte de son enclos. Il en fut d'autres comme telles, savoureuses anecdotes qui avaient eut le temps d'égayer le voyage du savant, mais par un aveu tout honnête, l'occasion de s'asseoir enfin sur une assise convenable, de profiter d'un repas consistant à autre chose que la viande de la veille couverte d'épices, et d'une discussion avec une personne dotée d'un semblant d'intellect faisait table rase sur tout ce qu'il avait put connaitre durant son déplacement, et faisait miroiter devant l'homme un confort qui allait être profitable.

- Flechter voyons ne nous attardons pas, nous sommes invités et n'avons d'ici que peu de temps à tenir sous le soleil pour enfin trouver le couvert d'un toit.
- Certes mais je ne peux arriver en pareil domaine sans un présent, quel homme de peu de foi serais-je si je n'applique pas un minimum de protocol ?
- Un homme supérieur, un élu. Tu le sais comme moi, qui que soit ce seigneur qui t'as envoyé ces lettres, quelles qu'en soit ses intentions, personne n'est à l'aune de tes connaissances Flechter.
- Alors pourquoi ne pas les mettre à l'épreuve ? Ces cailloux sont beaux ne trouves tu pas ? Il me donne une pleine vue sur la cité au loin, mais ils m'offrent aussi mon présent sur un plateau d'argent.
- Où donc, je ne vois rien de ma position !
- Oh mes excuses, là-bas très cher, entre deux de ces pierres, niche un merveilleux filon.
- De la Stamoisinne ! Mais qu'attends-tu, il nous revient le devoir d'en faire un bouquet !


La Stamoisinne, une belle amie des montagnes pour ce scientifique amateur de poison. Cette fleur pâlichonne, malade de son propre poison possède surement la teinte la plus fade, la plus triste possible, car le vert de sa tige est délavé jusqu'aux racines, et ses pétales se complaisent dans un gris quasi transparent. Une splendeur aux yeux de Flechter, qui affectionne cette plante jusqu'à la surnommer son "fantôme". Sa marionnette en main, il se dirige vers la crevasse et son filon, avant de manipuler son petit camarade manuel pour récupérer les fleurs, une par une, délicatement, afin de confectionner un bouquet d'envergure, à l'aspect si fragile qu'on croirait les fleurs faites d'un verre capable de se briser au premier souffle du vent. Quelle beauté ! Son bouquet dans les mains de la petite marionnette, et ses bagages dans l'autre, il redescend tranquillement son monticule rocheux et reprend sa marche vers la cité avec entrain, un léger sourire sur les lèvres tandis que sa main "humaine" est en train de jouer avec les différentes fleurs de l'impressionnant présent, éclaircissant un peu le tout pour accentuer l'élégance des fleurs les plus intactes.

- Dit Flechter, cela fait longtemps que le seigneur de ces lieux t'avait conviés à venir. Si ça se trouve, un nouveau maître a pris sa place en ce lieu ?
- Cela ne change rien à mes projets. Le monde a besoin d'un chaos, un chaos que les dieux ne peuvent plus offrir par leur simple présence. Souviens-toi des mots d'Ecstazia quand elle s'adresse à Umir : "Notre grain gonfle tellement que l'on ne peux plus le mettre en bouche, notre eau est si pure que la boire écoeure nos sombres boyaux. Umir toi que les dieux écoutent, je t'en prie, rend à notre peuple l'agonie. Pupée est un fou, il parle de malédiction, mais plus le temps passe et plus je me demande si ses mots ne sont pas aux dieux, des offrandes."
- Alors ce cher Mr Pupée cherche enfin à offrir aux dieux ce coup de main pour renverser le monde dans ses bas instincts ?
- Plus que cela, l'histoire doit revenir dans les mains de l'homme, mais seulement aux bons moments, et pour cela, quoi de mieux que de créer leurs extinctions.
- Nayris, ou de belles paroles ?
- Les deux mon cher, les deux. Il m'est juste venu le temps de sortir de ma retraite.


---

Il entre dans la cité sans le moindre problème. Les gardes furent un peu réticents jusqu'à ce que le stratège déploie les quelques lettres qu'il avait échangé avec Roxo Sombresang, chacune de ces lettres étant scellées du sceau de ce dernier, et ainsi avait gagné le respect de cette piétaille prestement. C'est d'ailleurs avec empressement qu'ils avaient dégagés le passage sous la demande du voyageur, et ils eurent droit en remerciement au petits mouvements d'une marionnette par dessus l'épaule de son manipulateur, celui-ci avançant avec plaisir plus loin dans la plus grande cité de Sholat. Il commence à se sentir nauséeux d'ailleurs mais ce n'était pas grave, il en profita pour faire un détour au marché et alla avec tranquillité vers les stands de fruits, cherchant distraitement sur les comptoirs avant d'apercevoir un cageot de mombres, petite cousine de la pomme, précoce à mûrir, et en achète deux en prévision des futurs échanges. Une d'elle finit néanmoins rapidement hors du sac, et l'homme en mâche quelques morceaux une fois la rue principale retrouvée, afin de passer la nausée qui commençait à devenir vraiment désagréable. Encore heureux qu'il était à l'extérieur.

Il reposera d'ailleurs les trois quarts de la mombre dans le sac une fois que sa nausée est redevenue supportable, voir inexistante, et se redirige vers sa destination avec ses bagages et son cadeau empoisonné. Le château de Sholat, et il va dire château car à l'heure actuelle il n'a aucune idée si le tenant en titre des lieux à décider d'appeler ça un manoir, un château, une forteresse, ou quelques autre nom pompeux pour un gros amas de pierres créé selon une géométrie ou un style architectural particulier. Encore une fois il peut voir les quelques gardes à l'entrée de loin, et s'arrête une nouvelle fois pour récupérer les lettres dans sa poche de manteau, puis récupérer son bagage de la même main et de reprendre ça marche jusqu'à l'entrée des lieux. Le voilà face à quatre gardes qu'il domine tous en hauteur, mais qui ont contrairement à lui autre choque que la peau sur les os. Il pose ses affaires, tend les lettres de manière relativement hautaine, puis s'exprime d'une voix claire, une voix profonde dont le ton laisse comprendre qu'il ne compte pas rester encore longtemps sous le soleil et face à de la piétaille.

- L'on m'a mandé de venir, aussi je vous prierais d'aller vite prévenir de ma présence ou je crois qu'une mésentente vas se créer, et cette mésentente aurait surement le malheur de créer de nombreux ennuis diplomatiques. Si vous comprenez, ce que j'espère, pressez vous.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Dim 15 Juin - 19:12
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Cadeau de salut ?
Poison

- L'on m'a mandé de venir, aussi je vous prierais d'aller vite prévenir de ma présence ou je crois qu'une mésentente vas se créer, et cette mésentente aurait surement le malheur de créer de nombreux ennuis diplomatiques. Si vous comprenez, ce que j'espère, pressez vous.

Il était probablement plus que temps pour elle te sortir de sa cachette de laquelle elle observait la scène depuis le début. Rien ne lui avait échappé. Ses yeux ambrés avaient suivi le voyageur du regard depuis la fenêtre. De son entrée dans la capitale de Sholat. Jusqu’à son arrivée ici dans la cour du manoir. Heureusement que la « forteresse » se trouvait en hauteur, elle n’aurait pas pu se payer le luxe de faire la même chose dans un tout autre cas. Pourquoi surveiller cet homme ? Parce qu’il avait passé la frontière du territoire elle avait été avertie qu’un voyageur faisait route vers Opalsa. Aussi avait-elle été au courant que l’on viendrait probablement bientôt la voir. Cela s’était confirmé à son arrivée en ville où un garde était venu la prévenir.

La duchesse soupira discrètement, se résignant à aller au soleil, elle vérifia la présence de son médaillon à son cou et sortit de l’ombre du mur derrière lequel elle se cachait pour ouvrir un battant du manoir. Légèrement pâle, grande, ayant gardé la finesse des elfes et la dangerosité mortelle des vampires. Elle s’avança en plein soleil sans crainte. Sa gorge s’assécha légèrement et elle sentit immédiatement son pendentif puiser dans ses forces.


-Excusez-moi de vous avoir fait attendre, je tenais à vérifier que vous n’étiez pas dangereux.

Elle descendit les quelques marches du perron rapidement, non sans grâce et sourit légèrement.

-Vous venez pour voir monsieur Roxo Sombresang je crois, il s’est absenté. Je suis la duchesse de Sholat. Puis-je vous inviter à rentrer que nous en discutions à l’intérieur ?

Elle esquissa un geste de la main pour inviter l’arrivant à passer devant elle pour entrer dans le hall. La vampire ne manqua pas de noter la présence du bouquet et chercha dans sa mémoire de quelle plante il s’agissait. Une fois qu’elle eut trouvé elle s’intrigua mentalement de la présence de ces fleurs, tout en se demandant si ce n’était pas pour la tester. Cela la fit sourire mentalement. Son visage resta de marbre tout comme ses yeux, si ce n'est qu'ils déclinaient très lentement à cause du soleil, mais c'était à peine perceptible.

Alrea Sombresang

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Mar 17 Juin - 10:48
Il y a de ces êtres qui se perdent en de longs pomponnages, qui s'évanouissent dans leur visions d'un visage couvert d'une lourde peinture de perle, de carmin et de nacre, le tout enroulé de vapeurs telles qu'elles allument les sens et font pousser un cri d'alerte. De ces personnes, il n'y a pas être qui les exècre plus que le stratège, d'une haine profonde le laissant dans une envie de plaisir malsain, le seul plaisir qu'il pourrait prendre avec de tels déchets, à savoir les voir traîner dans leur maquillage renversé comme le porc qui se trémousse dans la fange des basses-rues. De fait, il ne peux s'empêcher de remarquer en ces êtres cette lenteur d'exécution, ce pompeux orgueil qui détruit tout investissement culturel derrière une apparence à vomir. Il y a l'élégance, il y a le charme, mais les catins qui agissent ainsi sont tel la vieille église que l'on rénoverait par manque de fortune pour en construire un nouvelle plus belle : quoiqu'en soit le vernis extérieur, l'intérieur est si pourrie que les fondations en tremble. Il estime de ses échanges que le seigneur Sombresang n'est pas de cette caste, et fort heureusement, car autrement il aurait le mauvais instincts d'offrir au peuple de Sholat le loisir d'une nouvelle direction à grands coups de dents.

Alors que la nausée réapparaît au coeur du stratège, ce dernier observe l'un des soldats se conformer à sa demande avec l'empressement souhaité, et monter les quelques marches qui mènent à l'entrée du domaine pour aller prévenir l'occupant de celle-ci. Les autres sont encore en face de Flechter et l'observe avec un certain air qui ne plait absolument pas à l'homme tout en le confortant dans l'efficacité des gardes de la cité. Oh ce n'est qu'un petit rien de mécontentement qui est en train de parcourir le corps de Flechter, mais celui-ci est de ceux qui lui chauffent les veines, et le fait crisser des dents dans un désaccord muet. De bons soldats certes, mais ils ne savent respecter une personne infiniment supérieur à leur petite personne. Détestable, tellement détestable, il en aurait presque envie de leur faire comprendre comment se comporter face à un supérieur avec les bons outils. Surtout le barbu à droite, il lui donne juste envie de gerber, avec son regard entêté et fier de lui. Par chance pour tout le monde, les portes s'ouvrent avant que l'inévitable se produise, et Flechter a alors tout l'occasion de voir arriver son hôte, qui même si elle ne se trouve pas être le seigneur qu'il vient voir, semble avoir quelque formes d'intérêts largement supérieur aux bêtes sauvages avec lesquelles il a eut la malheureuse obligation d'échanger.

-Excusez-moi de vous avoir fait attendre, je tenais à vérifier que vous n’étiez pas dangereux.
-Je ne suis origine de danger qu'une fois quelques informations succinctes obtenues, madame, aussi n'avez vous pas à craindre ma rencontre.

Mensonge éhonté, son sac contient pas moins d'une dizaine de fioles emplies de poisons, il tient dans l'une ses mains une plante dont les effets sont plus que détestable si on a eut le temps de s'intéresser à la botanique, et il est surement l'un des êtres de sa race à la forme monstrueuse la plus offensive de leur histoire. Mais bien sur la femme ne peut le savoir, du moins peut-elle se douter pour le bouquet, mais autrement rien de tout cela n'est visible et c'est bien en cela que Flechter prends toujours l'avantage : il n'offre pas d'ouverture à la vision de sa dangerosité. Il profite que la femme descend pas à pas les marches de l'escalier pour l'observer et en faire un portrait rapide : nature elfique évidente, mais d'une pâleur encore plus importante que celle naturelle de cette race forestière en majorité. Pas de maquillage, pas de faux-semblants, une apparence naturelle dont la beauté ne manquait pas, mais qu'une expression sérieuse et figée rendait dur, abrupte à appréhender. La femme n'était pas de celle qui se contente d'observer dans une passivité toute culturelle, en voilà d'une interlocutrice intéressante du coup, restait à savoir quelle place elle occupait dans la demeure, sut été malheureux qu'elle ne soit qu'une simple servante, même si son habit allait à l'encontre de cette thèse :

-Vous venez pour voir monsieur Roxo Sombresang je crois, il s’est absenté. Je suis la duchesse de Sholat. Puis-je vous inviter à rentrer que nous en discutions à l’intérieur ?
-J'en serais gré, le perron est loin d'être un lieu qui peut accueillir une discussion d'intérêt, sans parler de l'indiscrétion dont ferait part nombre de passants et de personnes en notre actuelle présence.

Sous le signe de la femme, il prends les avants et monte les marches avec un rythme calme tout en continuant de réfléchir sur la suite des opérations. Le seigneur qu'il est venu voir n'est donc pas ici, son déplacement s'en retrouvant ainsi passablement troublé, et il a du coup un goût amer dans la bouche. Par chance la femme semble être la duchesse de ce domaine, ce qui laisse une tête pensante avec laquelle discuter, mais à quelle point est-elle au courant des plans de son époux, là est la question. Si il savait qu'il allait trouver en Roxo Sombresang une personne de fort intérêt, dont la simple présence suffirait à créer le barrage entre l'Empire et ses terres, il ne l'était que bien moins avec cette femme, dont la présence était certes importante, mais qui manquait pour l'instant de cette folie qui caractérise les dirigeants d'ambitions. Autre détail ce coup-ci plus personnel, mais il était dos au soleil plus tôt, aussi le soleil devait arriver droit dans les yeux de la femme, pourtant elle ne les a même pas refermés un peu face à cette agression toute naturelle. Était-ce pour paraître polie ? Pour ne pas le quitter de vu ? En tout cas cela était porteur d'une information intéressante à déchiffrer.

-Je ne peux que vous inviter à nous diriger désormais vers un lieu où nous pourrions échanger tranquillement, étant donner que vous êtes bien la seule entre nous deux à connaitre cette maisonnée. Je vous suis au pas.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Ven 27 Juin - 15:04
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Jeu de comédie
Talent théâtral
Joute verbale

La jeune vampire suivit l’invité à l’intérieur et referma les portes avant de se tourner vers lui avec l’élégance qu’elle avait habituellement et sans le vouloir. Elle sourit à la réplique de l’homme et s’avança d’un pas souple et silencieux vers un petit salon non loin du hall. Restait le mystère des fleurs, toujours pas élucidé. Pourquoi tenait-il le bouquet ? Surtout qu’il avait assuré être ne pas être dangereux. Elle en doutait, du moins, il était dangereux, mais pas nécessairement pour elle. Du moins pas si sa seule arme était les fleurs empoisonnées. Elle choisit cependant de rester sur ses gardes. Son visage continuait pourtant d’afficher un air serein et détendu.

Elle ouvrit la porte du petit salon de réception. Lieu habituel de réception des invités il était décoré avec élégance sans être trop chargé. Un vase orné de branches de cerisiers fraichement taillées trônait sur une table basse entourée de fauteuils bordeaux confortables. Dans un coin de la pièce un meuble où se trouvaient des verres et des boissons alcoolisées ou non. Généralement utilisées pour les invités humains… ou assimilés. Un tapis moelleux rouge sombre couvrait le sol de la pièce. D’un geste la vampire invita son invité à prendre place. Alrea eut une idée et sourit intérieurement et s’assit avec légèreté en face de son interlocuteur, affichant une mine interrogative des plus naturelles.


-Qu’est-ce donc que ces fleurs ? Un cadeau ?

Voilà, ainsi peut-être croirait-il qu’elle demandait de quelles sortes de fleurs il s’agissait. Ainsi elle jouerait le jeu, puisqu’il avait l’air partant pour jouer la comédie pour la tester. Elle allait jouer le jeu. Bien sûr son interrogation était plutôt sur la nature de la présence de ces fleurs et non sur ce qu’elles étaient.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Ven 4 Juil - 20:07
Gracile, élégante, si il y avait eut meilleur accueil pour négocier un alliance entre lui et la force de la Pestilence, s'eut été par Nayris en personne, et malheureusement selon les textes anciens et une annonce qu'il avait entendu lors de sa descente des montagnes, elle avait le malheur d'être enfermée dans un monde particulier, ceci compliquant à l'extrême la possibilité d'une entrevue. Il avait accepté de rencontrer Roxo Sombresang car il sentait en lui la détermination d'un ténor de guerre, il voyait en cet homme un autre Pirègue, l'homme qui dans le drame d'Ecstazia décidait de purger le pays voisin d'un mal sombre appelé folie. Hors ce seigneur était fou, tout autant que Flechter lui même, alors vers quelle folie pouvait-il tout deux se diriger pour assouvir ce besoin humain de tripes éclatées au sol et de cadavres en morceaux ? Deux nations étaient folles, l'une de vouloir diriger un monde qu'il ne connaissait que depuis peu, et l'autre qui se dressait contre ces parangons de la guerre avec l'espoir de mettre un coup fatal et radical sur la tête d'un sombre seigneur. Flechter les voulait toutes les deux, et par leurs obtentions acquérir la renommée dont il avait besoin pour défier les dieux. Roxo était le meilleur pour partager ses idéaux, mais la femme en face de lui était surement la meilleure en terme de relations et de compromis intelligent. Il allait vite voir si cela allait porter ses fruits.

Il la suivait sans un mot en la détaillant de haut en bas, afin de comprendre et d'analyser à qui il avait affaire. Elle était gracile, son corps présentait une aisance à se déplacer dans les airs comme si elle ne ressentait pas la force du vent contre elle, ou même de l'atmosphère. Il savait qu'il n'allait pas avoir l'occasion d'échanger face à des gens normaux en allant voir les suppôts de Nayris, mais il n'avait pas pour autant penser que la conseillère auprès de qui il interviendrait pourrait être de la race considérées impie des morts-vivants, tant bien même celle-ci fut aussi présentable et humaine d'apparence qu'elle soit. De toutes manières il ne pouvait pas vraiment se tromper, la personne en face de lui étant particulièrement belle, presque anormalement d'ailleurs, il n'y avait pas trente-six solutions quand à la nature de son espèce deux-fois née : un vampire, un seigneur de la nuit aux capacités surhumaines et aux dons mystiques surprenant. Il allait comme toujours jouer sur un fil si ses suppositions, appuyés de la pénombre intérieur et des réactions suspectes de son actuelle médiatrice, étaient exactes, mais cela ne le changeait pas beaucoup des échanges habituels et en ce sens, il restait dans son domaine d'application.

Quand elle ouvrit la porte, il vit un salon cosie, le genre qui permette d'inviter quelques de marque sans pour autant devoir faire les dépenses obligatoires à la réception d'une personne de la haute. Un bouquet au style des orientaux, un ikebana si il se souvenait du terme local, qui trône au milieux d'une table pour offrir un style aussi fragile, éphémère et élégant que la dirigeante de maison, et un mur sur lequel se trouvait armoires et consoles pour pourvoir les éventuelles visiteurs d'un rafraîchissement hébétifiant ou non, afin que les discussions se fassent avec la gorge fraîche et l'esprit quelques fois embué. Il n'alla surement pas à l'encontre de dame Alrea quand celle-ci lui offrit la bénédiction d'une assise, et s'installa donc sans empressement afin de trouver une position confortable pour les futures échanges. En personne éduquée, elle prit la place en face de lui, position essentielle à tout échange entre deux parties aux idées et désirs disparates, mais lui adressa malgré tout un sourire, élément aux finalités bienveillantes faite pour la décontraction et la bon-entente. Elle avait décidément tout de la parfaite émissaire pour une première conversation sur l'important sujet dont il allait faire part sous peu.

-Qu’est-ce donc que ces fleurs ? Un cadeau ?

-Exactement, je me suis dis qu'il aurait été rude de ma part de venir ici sans l'ombre d'un élément présentant mon amabilité envers les membres des Sombresang. Or je suis sans le sou, aussi m'était-il difficile de venir avec un cher présent. Par chance ces fleurs furent mises sur ma route, et me permette donc de vous les offrir en guise de premier geste pour les échanges à venir.

La vérité n'est pas affaire de foi, mais de mots. Les gens qui comme lui peuvent lire dans les gestes, les intonations, le sens même des mots sont peu, et ainsi il garde toujours en lui cette règle d'or des grands échanges : la vérité n'est pas affaire de foi, mais de mots. Ainsi les mots prennent plus de poids que n'importe qu'elle double-sens ou mensonge qui s'y cachent, et ce pour la bonne raison que tout, absolument tout peut être lu dans les légers échanges et les lourds secrets. Il y a 10 façons de se méprendre, et une façon de tomber en accord. Le rôle de médiateur s'en tiens à être capable de lire son adversaire pour comprendre la seule et unique façon de trouver un accord. Flechter quand à lui, était surtout un professionnel dés qu'il s'agissait de deviner la meilleur des 10 façons de se méprendre pour servir ses intérêts, et en profitait bien souvent pour créer la discorde entre les rangs ennemis. Il était un stratège, les poisons, les coups fourrés, les faux-semblants, tout ça il le maîtrisait sur le bouts des doigts, et il trouvait toujours le malsain plaisir d'avoir de nouvelles idées en têtes à chaque personne qu'il rencontrait. Alrea n'y manquait pas, mais il avait aujourd'hui la ferme décision d'avoir un allié, et non une pièce d'échec, aussi allait-il modérer ses propos et agir en simple testeur de talents pour jauger l'aide qu'il peut attendre de la famille Sombresang.

-Néanmoins ces fleurs ne sont ici que pour offrir le commencement de notre conversation. Je vous prie de les accepter, de sentir un instant leur doux parfum, puis de vous concentrer pour que nous menions nos affaires de la plus efficace des manières.

Il lui tendait les fleurs, son premier test, de manière élégant et dans un geste connu de l'offrande classique d'amitié. Paume ouverte, les doigts présent uniquement pour retenir le présent de tomber, et le bras tendus de manière à ne pas pouvoir agir de manière violente si la personne arrive à portée de toucher. Les mouvements sont aussi de bon indicateurs, et il espérait que la noble avait lu les traités d'étiquette sociale et guerrière. Ses mouvements étant truffés de ce genre de détail, il fallait au moins cela pour comprendre toute l'ampleur de ses qualifications. C'est bien pour cela qu'il avait du mal à parler à la fange sociétaire : ils n'avaient aucunes connaissances, pas la moindre rhétorique, une incapacité à comprendre le moindre geste dont ils se servent dans la vie de tout le jours. Au moins il avait des espoirs en Alrea, il cherchait en elle et son seigneur des personnes valables de sa servile présence, et il estimait que seul des personnes dont la lettre et la geste étaient équivalente à la sienne saurait faire des maîtres convenable. De toutes manières, quels rustres pourrait avoir à ses coté un joyau de connaissances et de guerre tels que lui sincèrement ? Tout ceux qui ne saurait l'énerver au point qu'il les considère comme du bétail bon à être dévoré, comme la grande partie du bas-peuple.

-J'ose espérer que ce présent vous plais.

... Et que le poison qu'y s'y trouve saches altérer tes sens si tu as la bêtises de t'y perdre, humaine comme vampire.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Mer 9 Juil - 16:50
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Vif du sujet

Alrea sourit intérieurement en remarquant son langage corporel. Honnête, certes. Naturel, il est vrai. Maîtrisé, indubitablement. Elle prit cependant le présent en tirant discrètement son vêtement, puis se leva dans un même mouvement. Au lieu de les sentir ou de les amener vers un vase, elle alla vers la petite bibliothèque. Retenant son souffle, car bien que le poison n’ait pas particulièrement d’emprise sur elle de par sa nature vampirique, elle préférait ne pas prendre de risque. Elle sortit un volumineux ouvrage qu’elle ouvrit, dévoilant des pages vierges ou griffonnées de petites notes barrées et y plaça les herbes, sa main toujours protégée par son vêtement, elle inscrivit une annotation avant d’oublier, puis referma le livre et le replaça dans la bibliothèque. Alrea revint s’asseoir avec élégance, un léger sourire, mi amusé, mi-moqueur, sur les lèvres.

-Merci pour ce présent. Quelle horreur que vous m’ayez offert un bouquet empoisonné. Fort heureusement, mais vous ne devez pas être au courant, que je suis herboriste à mes heures perdues.

Elle s’adossa, dans une attitude détendue. Par-là elle montrait qu’elle était chez elle, parfaitement à l’aise et ne craignait pas son interlocuteur. Qui plus est et cela il l’ignorait, ce manoir était un véritable labyrinthe lorsque l’on savait qu’elle porte ouvrir pour perdre son visiteur. La vampire ne risquait donc rien et ils le savaient tous deux. Quand bien même, son Flechter ne semblait pas prêt à l’attaquer pour x ou y raisons.

-Bien et si nous cessions de nous observer en chien de faïence et que nous entrions dans le vif du sujet ?

Elle sourit légèrement et jeta un œil par la fenêtre, vérifiant qu’elle ne se trouvait pas dans la ligne du soleil. Pour éviter de s’affaiblir trop vite, puis reporta son attention sur son interlocuteur et quitta son air détendu pour un sourire léger, mais sérieux. Il était temps de parler de choses sérieuses.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Jeu 10 Juil - 17:03
Si elle ne comprenait pas ses gestes, alors le franc sourire qui venait d'apparaître n'avait absolument aucune raison d'exister. Le stratège fut ravi de remarquer que ce langage corporel, oeuvre des diplomates depuis des siècles était encore de ce jour compris des vrais savants de cette société, et que l'on savait y trouver le confort et le plaisir escompté chez ceux qui découvrait les messages calmes et cachés de la langue des gestes. Pourtant elle ne répondit pas des mêmes gestes, ou en tout cas des gestes qui répondent à ceux que le stratège avait présentés, mais ce ne fut pas non plus inutile pour l'observateur, qui prit dans les gestes les dernières bribes de connaissances dont il avait besoin. En effet, la personne en face de lui était une connaisseuse certes, mais elle venait aussi de lui montrer qu'elle avait quelques connaissances en herboristerie, plaçant son vêtement dans sa paume pour prendre le bouquet en prévention d'une saignée dans les tiges. C'était un moyen rapide d'empoisonner quelqu'un efficacement, mais le stratège n'avait pas prit ce parti car cela l'aurait obligé à agir de manière discrète, ce qui est bien le meilleur moyen de paraître suspect ou étrange. En tout cas cette jeune femme venait de lui avouer sa méfiance envers le présent, et montrait par là qu'elle avait passée le premier test avec brio, ce qui ravissait le diplomate qui comptait s'allier avec cette famille et leur camp si ils en valaient la peine. Pour l'instant c'était un joli spectacle que lui offrait la jeune femme en prouvant ses capacités de diplomate, et Flechter en était plus que ravi.

Quand elle partie avec les fleurs, le stratège la laissa faire, attendant de voir ce qu'elle allait faire de celle-ci. Il en était ainsi de sa deuxième épreuve, voir ce que la femme comptait faire de cette partie de son savoir, de ce piège qui pouvait tout autant servir que desservir ses desseins désormais. La nausée montant grandement chez le stratège qui jusqu'ici n'avait pas donner signe de ce malaise, il plongea la main dans son sac et sortit le fruit qu'il avait acheter plus tôt et en partie mangé pour en reprendre quelques crocs, afin de définitivement faire partir les effets de ce délicat poison, tout en réfléchissant à ce qu'il avait observer jusqu'ici. Techniquement elle aurait déjà dut être malade vu le temps qu'elle avait passé avec le bouquet dans ses environs, mais elle n'avait pas semblé plus gênée que cela, ce qui allait dans le sens de son hypothèse du vampire de plus tôt, les non-vivants étant naturellement résistant aux poisons et autres drogues. Si son piège n'avait pas eut l'effet recherché, il lui avait au moins permit de récupérer de précieuses informations sur la personne en face de lui, et une certitude claire : Il n'avait pas la moindre chance en un contre un face à cette femme si la discussion venait à s'envenimer. De plus il souhaitait garder le silence sur sa nature monstrueuse le plus longtemps possible, aussi si il pouvait ne pas avoir à se transformer pour sonner la retraite ce serait tout aussi bien. Il allait devoir la jouer finement lors de ses futurs échanges, c'était presque euphorisant de se trouver dans cette situation.

Il rangea son mombre dans le sac, ou plutôt le trognon qu'il en restait et attendit que la jeune femme revienne dans la salle avec patience, révisant tranquillement ce dont ils allaient parler ensuite, et évaluant les chances de réussites de la discussion qu'ils allaient avoir aujourd'hui. Il la vit revenir avec son habituelle élégance et attendit qu'elle se réinstalle en l'observant attentivement. Pas de changement de tenue, pas de lèvres mouillés, pas de protubérance ou de mouvements de drapées étranges, autrement dit, de visu il n'y avait pas de signe particulier comme quoi elle avait choisit de se prémunir du poison des fleurs ni n'avait pris de son temps pour aller chercher quelque chose qui lui permettrait de se défendre. Après elle n'était pas humaine, aussi elle n'avait pas foncièrement besoin d'une arme pour combattre le stratège aux airs haustères mais amical, donc l'absence d'une arme de défense ne l'étonnait pas, mais le fait qu'il n'y ai pas trace d'un anti-poison ou de la consommation de celui-ci laissait entendre qu'elle connaissait très bien la belle fleur fantôme. Nouveau bon point pour la femme aux yeux de Flechter, qui même s'il se doutait de quelque chose, ne pensait pas que la vampire avait une telle connaissance de la plante qu'il lui avait tendu. En tout cas c'est avec un sourire léger qu'il accueilli la présence renouvelée d'Alrea, et il l'écouta à mesure qu'il observa l'expression joueuse de la femme :

-Merci pour ce présent. Quelle horreur que vous m’ayez offert un bouquet empoisonné. Fort heureusement, mais vous ne devez pas être au courant, que je suis herboriste à mes heures perdues.

-Oh je crains que ce poison ne puisse pas avoir grand effet sur votre personne, aussi considérez sa beauté comme un miroir de votre personne. En avez vous pris soin de cette belle plante dont l'élégance cache un sévère poison ? Ne me répondez pas, je vous fais confiance pour ceci dame Alrea, surtout après avoir entendu que vous êtes une herboriste confirmé.

Il était franc dans ses paroles même si il continuait de jouer sur les mots pour transformer les fleurs en un présent symbolique plutôt qu'un piège, tout en lui offrant un petit indice sur sa connaissance de la nature, si ce n'est vampirique, parfaitement inhumaine de la dame de maison. Elle a l'air confiante et cela il ne peut pas lui ôter, il est normal qu'elle le soit quand elle est en position de connaissance, comme Flechter, mais qu'en plus en dehors de cette connaissance elle apparaisse face à un homme qui semble inoffensif. Pourtant il ne s'en faisait pas pour autant, il avait encore une arme redoutable et en cela il pouvait mener l'échange où il le désirait, mais laissons le temps aiguiser cette arme pour qu'il puisse en user avec tout l'intelligence possible. Sortant le deuxième mombre qu'il avait acheté au commerçant, il le posa sur la table doucement et attendit la suite des discussions tranquillement, attendant que la vampire prenne la parole pour marquer sa présence pour entamer les échanges. Il n'était pas à lui d'entamer cet échange de toutes manières, c'était au maître de maison de marquer quand et quand il ne fallait pas s'engager sur un sujet, et Alrea officiant comme telle en l'absence de Roxo Sombresang, du moins le stratège considérant cela ainsi, il resta silencieux jusqu'à ce que les mots sortent de la bouche de la femme pour l'inviter à poursuivre l'acte diplomatique dans le bon sens :

-Bien et si nous cessions de nous observer en chien de faïence et que nous entrions dans le vif du sujet ?

-Je vous vois enfin prendre l'avant, j'en suis ravi. Avant tout ce fruit vous permettra de calmer les quelques nausées que vous avez put avoir jusqu'ici, je vous le donne pour ne pas que vous vous trompiez sur mon précédent présent. Maintenant que table rase est faite sur le passé, je prends le soin de vous expliquer ma venue : Si le sieur Sombresang ne vous l'as pas conté, nous avons eut lui et moi un échange épistolaire relativement intéressant qui nous mena à une proposition d'entraide. Je suis un stratège, il est un dirigeant, nous ne pouvons que nous entendre en un sens que vous avez surement deviné : la guerre. Ses idées étaient que votre camp est fort, mais s'enlise malheureusement dans une position qui ne lui convenait que trop peu, et il comptait sur mes quelques capacités pour mettre en place un véritable plan d'attaque avec vos forces. Bien sur rien n'est choisit, mais voilà ce que nous avions moi et lui préparé. Je comptais le rencontrer ici mais vous êtes parvenue devant moi en m'expliquant qu'il était absent ce que je peux comprendre, et vous fait donc part de cette histoire en lieu et présence de sa personne.

Il allait droit au but, nul raison de cacher des choses à de futurs alliés, ou en tout cas rien de ce qui ne concerne l'alliance en tant que telle. Il se moquait de la voie de Nayris, il n'avait absolument rien à faire de cette enfant capricieuse qui souhaitait se venger d'une autre divinité, mais il cherchait avant tout quelque chose que seul les porteurs de la Pestilence saurait lui donner : une armée solide, des terres enfoncés et lointaines, aux abords défensifs intéressants, et surtout la possibilité d'exprimer entièrement le chaos qui bouillonne dans son corps. L'échange avec Roxo lui avait donner des frissons de plaisirs car il avait sentit qu'il allait enfin pouvoir passer le fil de sa folie sur le rouet du monde, afin de l'intensifier puis d'en faire un manteau qui recouvrirait les terres de Terra dans la belle et infinie démence. Petit détail certes, mais les gestes de Flechter en dire un peu plus, car comme à l'accoutumée il avait passablement fait son petit théâtre en parlant de ses projets, ses gestes étant généralement plus franc que ses paroles, et il purent exprimés toute la joie que Flechter affichait dans la possibilité de réduire à peau de chagrin le bonheur des autres. Des mouvements secs, signe d'annihilation, de violence, mais aussi d'un équilibre mental fragile, dans l'ordre de facilité de compréhension, exprimèrent le fond de la pensée de cet homme et de ce qu'il estimait faire avec les force de Nayris : réduire les forces adverses, puis les faire disparaître d'une main de maître. Si jusqu'ici Alrea pouvait considérer Flechter comme un homme certes particuliers mais sain, le doute n'était plus de mise : Il était fou à lier, et dans son regard se dessinais la monstrueuse horreur qu'il abritait dans son esprit.

-Mais Roxo est différent de vous, aussi je crois que nous allons devoir reprendre les choses à son commencement n'est ce pas ? Posez moi vos questions et je saurais vous répondre avec franchise, à moins que ce petit personnage se décide d'y répondre à ma place dans toute son insultante personne

-Ne faites pas cas de son adjectif à mon propos, je suis là pour vous servir dame vampire.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Ven 11 Juil - 12:35
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Les murs n'ont pas d'oreilles
Echos d'une guerre
Exposez la situation

Les yeux de la vampire se posèrent un instant sur le fruit, mais elle ne le prit pas, se contentant de fixer ensuite son interlocuteur et l’écouter attentivement. Il était fou, sans conteste. S’il avait été un vampire il aurait probablement été comme, voire pire qu’Alrea. Mais il n’était pas un vampire, pas plus qu’un humain. Elle n’avait jamais senti cette odeur, mais ne disait rien et l’écouta sans dire un mot, ce jusqu’à ce que la marionnette parle, ce qui fit ciller l'ancien elfe qui fixa la poupée avec une légère pointe de curiosité. La baronne n’ouvrit pas la bouche pour le moment et son interlocuteur pouvait penser qu’elle réfléchissait. En réalité ses épaules s’étaient soulevées un peu lorsqu’elle inspira pour humer les odeurs. Ses sourcils se froncèrent très légèrement lorsqu’elle tendit l’oreille. La maison était silencieuse, pas d’oreilles indiscrètes à portée. Tant mieux. Elle se décida à répondre et ses prunelles orangées se posèrent sur Flechter.

-Excusez-moi, je tenais à vérifier que l’on ne nous épiait pas. Mon appartenance au culte de Nayris est jusqu’à présent restée secrète et je tiens à ce qu’elle le reste.

Si son ton n’était pas menaçant son interlocuteur pouvait facilement deviner toutes les horreurs qu’elle pouvait faire subir à quelqu’un qui trahirait ce secret. Pourtant elle avait cet air serein sur le visage. Elle faisait confiance à l’honnêteté dont cet homme faisait preuve dans ces gestes. Quelque chose dans son attitude montrait qu’elle restait attentive à tout ce qui se passait tout autour dans la maison. Les odeurs qui allaient et venaient, passant loin du salon, ou plus proche. Jamais à portée d’oreille. Mais la porte de la pièce était fermée et tous savaient qu’ils ne devaient pas venir à moins que la vampire ne les appelle par elle-même.

-Il n’est pas besoin de reprendre les choses à leur commencement d’après ce que vous m’avez dit. Malheureusement je n’ai pas la même fonction que Roxo auprès des Adorateurs et n'ait donc pas le pouvoir de décision qu'il possède. Cependant je peux toujours envoyer un message à l’un des élus pour qu’il traite de la question. Pour gagner du temps il serait bon que j’en sache un peu plus pour lui résumer notre discussion. En toute discrétion bien entendu.

Elle s’arrêta quelques secondes pour regarder un rayon se glisser lentement dans la pièce et lui effleurer sa peau pâle. Au moment où le soleil l’avait touché elle avait senti son énergie aspirée par son pendentif. Préférant ne rien risquer, elle recula sa main et s’enfonça dans son siège d’un air négligeant pour fuir le soleil aussi longtemps que possible. Ses yeux s’étaient assombris de façon infime. Si sa voix était toujours posée et calme, elle était très légèrement plus rauque. Cela l’embêtait, elle aurait préféré ne pas avoir à s’absenter, mais si le soleil continuait de jouer à entrer dans la pièce elle devrait soit fermer les rideaux, soit laisser son invité. Car elle le considérait comme tel. Il était hors de question qu’elle perde le contrôle devant lui.

-Cependant je ne suis pas un stratège, si Roxo commande les troupes de Sholat je ne suis que la gestionnaire du duché. Certes c’est une lourde charge tout de même. Avez-vous donc déjà une idée particulière sur la façon dont vous allez procéder et de quoi il en retourne exactement ? Pardonnez-moi, mais les élus quittent rarement l’Adhès, autant ne pas les faire se déplacer pour rien, j’imagine que vous comprenez. Elle ajouta : cette poupée c’est vous qui la faites parler ? Ou est-ce un reflet d’une seconde personnalité chez vous ?

Elle avait de nouveau porté son attention sur la poupée en posant sa question, d’un air curieux. Elle avait volontairement omis de parler au sujet de la fleur empoisonnée et du fruit. Elle n’en avait pas besoin puisqu’elle n’avait pas respiré depuis qu’elle avait vu les fleurs à la main de son interlocuteur. Hormis quelques bouffées vagues pour parler ou alimenter un minimum son organisme en oxygène qui en avait besoin. Elle ne se sentait donc pas mal. Du moins pas à cause de cela.

Alrea Sombresang

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Mer 16 Juil - 14:44
Même dans ses discours il savait rester attentif, il ne s'écoutait pas parler comme beaucoup de monde, aussi pouvait-il laisser son attention flotter sur ce qu'il se passait aux alentours et continuait ainsi à engranger les nombreuses informations nécessaires pour pouvoir continuer à discuter sans pour autant se mettre dans une vile et gênante situation. Ainsi en ordre d'importance, il observait avant tout la vampire en face de lui, ravissante femme au plus dangereux des regards, une femme dont le soleil était la némésis, mais qui dans cette pièce était certainement la plus apte à remporter un affrontement si cela devait se produire. Ensuite se trouvais l'immobilier, le placement de la pièce et les outils qui s'y trouvait, le stratège ayant trouver où étaient placés les ustensiles les plus dangereux, où les meilleurs endroits pour s'offrir un bouclier de fortune en cas de soucis. Enfin il y avait l'extérieur, l'homme essayant d'écouter pour voir si une tierce personne s'approchait des portes pour y coller une oreille indiscrète, ou si quelques mèches de cheveux filtrait au travers de la grande fenêtre et ses volets rabattus. Mais il ne semblait pas être le seul sur le qui vive, et il fut assez rassuré de remarquer que la femme en sa présence appliquait les même règles de précaution, aussi lui laissa-t'il l'honneur de se prémunir des curieux, Alrea étant par nature bien plus qualifiée dans ce domaine que le stratège au capacités bien humaine sous sa forme actuelle.

-Excusez-moi, je tenais à vérifier que l’on ne nous épiait pas. Mon appartenance au culte de Nayris est jusqu’à présent restée secrète et je tiens à ce qu’elle le reste.

-Nuls problèmes dame Alrea, je peux imaginer les quelques soucis que créerais la découverte de votre appartenance à ce courant de pensée, mais soyez certaine que je n'ai pas la moindre intention d'en parler.

Il aurait put le dire, Nayris n'as pas la moindre valeur à ses yeux, elle en a même bien moins que n'importe qui en cette terre. Il la considérait comme un divinité capricieuse, pleurnicheuse, une jeune fille bien trop immature pour oser se lever d'elle-même et faire le travail convenu de ses propres mains, préférant répandre son mal par la main de ses serviteurs sans jamais apporter le moindre bonus à ces derniers. Si un jour il devait comparaître devant elle, la première chose qu'il souhaitait serait de tenter de la dévorer, goûter la chair divine et s'en repaître jusqu'à ce que sa satiété soit faite. Bien sur jamais il ne dirais une telle chose devant les adorateurs, il n'avait pas la perte d'esprit suffisante pour proférer de tels mots tandis qu'il comptait s'allier avec les partisans de Nayris, mais en ce sens il n'allait surement pas avoir une quelconque fierté à se pavaner de ce titre. Il ne s'agissait que d'une marche vers le chaos, et ce chaos il allait l'apporter avec tant de panache qu'il espérait que ce monde entier le remarque comme étant la véritable divinité de cette guerre, et ainsi le haïsse, le maudisse pitoyablement dans la fange tandis que le monde sera devenu son terrain de jeu ! Il avait des frissons d'excitation et de démence rien qu'à imaginer la divine scène, et se préparait encore pour ce grand jour, mais pour l'instant il y avait encore beaucoup à faire.

Enfin tout cela pour dire qu'il avait bien compris le ton qu'elle avait employée en le prévenant qu'elle souhaitait garder secret son lien avec les adorateurs de Nayris, et il respectait cette présence d'esprit aussi n'allait-il en aucun cas révéler un tel secret aux mauvaises oreilles, cela était certains. Quand à lui il comptait bien garder ses petits secrets, aussi sa nature monstrueuse comme ses origines restaient bien enfouie sous son masque de bienveillant gentilomme, et il continua tranquillement d'écouter la femme tandis que celle-ci prolongeait la discussion par quelques explications quand à la situation actuelle et la place qu'elle prenait parmi les suivants de la détestée déesse. Flechter lui se contentait de continuer d'engranger des informations, notamment le soleil qui déclinait lentement vers la joue d'Alrea, ou le fait évident que la vampire n'avait pas du tout pris soin de prendre le fruit pour calmer une hypothétique nausée, ce qui s'expliquait surement par sa nature et sa vigilance naturelle dés qu'elle avait observée les fleurs du stratège. En tout cas plus le temps passait et plus cette personne lui plaisait ce qui était plus qu'intéressant dans le fond quand on pouvait connaitre la difficulté d'autrui à avoir le moindre intérêt aux yeux du vil diplomate ! Finalement il se réinstalla comme il faut pour répondre à la femme durant le cours instant où elle s'arrêta à cause du soleil, t offrit un sourire léger durant son discours.

-Il n’est pas besoin de reprendre les choses à leur commencement d’après ce que vous m’avez dit. Malheureusement je n’ai pas la même fonction que Roxo auprès des Adorateurs et n'ait donc pas le pouvoir de décision qu'il possède. Cependant je peux toujours envoyer un message à l’un des élus pour qu’il traite de la question. Pour gagner du temps il serait bon que j’en sache un peu plus pour lui résumer notre discussion. En toute discrétion bien entendu.

-Je vous en prie, envoyez donc ce message dés qu nous serons assurés de notre collaboration d'accord ? Et d'ailleurs, avant de répondre je vous enjoins tout de même à régler le problème qui semble vous peser, à savoir ce fin rayon de lumière qui vous oblige à vous enfoncer dans votre canapé de peur qu'il attaque votre beau minois.

Dans l'immédiat elle n'en fit rien, surement était elle passablement orgueilleuse et ne voulait pas qu'un simple rai de soleil mette fin à la discussion en l'obligeant de se lever afin de couper court à cette ignominie par un bon mouvement de rideau. Il trouvait cela amusant, car après tout il s'agissait là d'une faiblesse toute idiote qu'elle s'imposait alors que n'importe qui aurait bien vite éliminer cette gêne facilement remédiable afin de ne pas avoir à souffrir d'une quelconque perturbation fréquente et irritante. Tant pis se dit-il, au moins elle prouvait aussi qu'elle était certes une personne fine et de grande qualité, mais qu'elle possédait aussi ses petits défauts et que ceux-ci n'était pas de ceux qui se laissait voir sans avoir une influence sur l'état de la femme. Cela convenait au stratège, il appréciait que les choses soient nuancées, il n'y avait rien de bon à rencontrer une sainte pleine de bons sentiments et incapable de se rendre compte que sa nature même était de celles qui finissaient un jour par vendre leurs corps en pleine rue car sa divine personnalité l'avait privée de la capacité de douter d'autrui. Non il y avait dans Alrea tout ce qu'il fallait pour avoir une vraie personnalité d'action réfléchie, et Flechter considérait ainsi la femme non pas comme un outil à utiliser avec science, mais bien comme une authentique personne avec tout le matériel en caractère et en connaissances pour l'aider dans ses futurs projets d'annihilation. En tout cas c'est bien pour cela qu'il lui prêtait une oreille attentive, même quand elle changea vite de sujet :

-Cependant je ne suis pas un stratège, si Roxo commande les troupes de Sholat je ne suis que la gestionnaire du duché. Certes c’est une lourde charge tout de même. Avez-vous donc déjà une idée particulière sur la façon dont vous allez procéder et de quoi il en retourne exactement ? Pardonnez-moi, mais les élus quittent rarement l’Adhès, autant ne pas les faire se déplacer pour rien, j’imagine que vous comprenez. Cette poupée c’est vous qui la faites parler ? Ou est-ce un reflet d’une seconde personnalité chez vous ?

- Au vu du placement de votre contrée, si nous établissons à Sholat nos forces pour mener les assauts sur Terre, alors nous devons être sur qu'il n'y ai pas une seul faille dans notre première ligne. Toutes les montagnes doivent nous appartenir, aussi je pense que la première chose à faire serait de nous occuper du peuple nain, au plus profond de ces montagnes. Ensuite nous allons devoir avancer sur les terres de l'Empire, où je place trois grandes opportunités de prendre en forces et en importance. Voici très rapidement ce que j'ai prévu dans les vingts mois à venir.

La poupée à la main de Flechter en avait profiter pour disposer diverses objets sur la table, reproduisant les déplacements militaires que le stratège avait prévu de manière méthodique et précise. Finalement le dernier déplacement se produisait en plein coeur de Drayame, mais vu que Flechter n'avait pour l'instant rien donner de concret en tant que terme de combat et de déplacement, il fallait comprendre que ce modèle était purement théorique et que l'homme allait avoir besoin de la connaissance des troupes présentes en Sholat, sans parler de toutes les autres troupes qu'il allait pouvoir obtenir au fur et à mesure des conquêtes supposées. Lentement la poupée rangea les outils dans un coin avant d'aller prendre le fruit et d'en croquer un bout, petit effet que l'homme maîtrisait à force de le pratiquer, donnant soudainement à la poupée une nature bien plus humaine, ce qui n'était pas pour rassurer vu l'air décrépi et inquiétant que possédait cet assemblage de tissu. Reposant l'encas juste après, la petit poupée s'essuya les lèvres d'un geste de bras négligeant et se retourne vers Alrea avec une petite révérence toute humble, puis se redressa aux cotés de Flechter, les deux boutons qui lui servait d'yeux fixés sur la femme comme s'il s'agissait de véritables prunelles.

- Je suis unique voyons ma dame, une entité tout à fait solitaire qui ne tiens qu'au bras de cet homme aussi abject que moi. Je n'ai pas de nom, je vous prierais de m'excuser aussi si je ne puis me présenter convenablement. J'assiste Alexandrio dans ses tâches de tout les jours, comme le petit plan sur la table de plus tôt, mais je me tiens plus en confection de poisons et concoction de drogues.

- Je crois qu'il vous a dignement répondu à ma place dame Alrea. Avez vous d'autres questions en ce sens ? Ou avez vous besoin de précision ?

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Sam 9 Aoû - 10:46
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Rayon venant chatouiller
Accident repoussé
Discussion

Alrea pencha légèrement la tête en entendant parler la marionnette à nouveau. Quel petit être étrange. Bien entendu elle avait écouté tout ce qu’avait exposé Flechter, aussi reporta-t-elle son attention sur lui pour qu’il ne se méprenne pas au sujet de son attention. En tout cas il s’était trompé sur le rayon du soleil qui lui chatouillait la peau. Elle sourit avec une légère pointe d’ironie, mais effaça bien vite son expression, elle y reviendrait plus tard.

-Pour vos projets, si vous comptez sur une action militaire, je crois que les adorateurs ont une bonne entente avec les nains, mais si vous le souhaitez nous pouvons en conclure une en vérifiant bien entendu qu’ils ne nous trahissent pas, j’imagine que ce doit être faisable, à vous de me le dire, mais je préférerais ne pas agacer mes supérieurs. Donc il faudrait d’abord vérifier cette information.

Elle ne bougea pas, mais ses yeux vrillèrent vers le rouge une fraction de seconde, assez pour que ce soit visible. Un imbécile de serviteur humain ou elfe venait de se couper. Hum… Elfe… miam. La vampire se secoua pour recentrer ses pensées et éviter de penser à l’odeur du sang. Elle se leva pour aller fermer les rideaux. Inutile de tenter plus longtemps Nayris, elle n’avait aucune envie d’ennuyer son invité avec des pulsions sanguinaires. Son sang d’elfe, ou plutôt son corps d'ancien elfe demandait énormément d’énergie par rapport à un corps humain. Un assez gros problème en soi lorsque l’on devait gérer un duché humain. Elle revint s’asseoir tranquillement.

-Pour le soleil, ce n’est pas le fait qu’il me brûle, mais plutôt qu’il m’assoiffe lentement et je préfère éviter lorsque j’ai un invité en face de moi dans une pièce où personne n’est censé entrer lorsque la porte est fermée.

Si la vampire avait parlé d’un ton léger et avec une expression nonchalante elle semblait tout de même préférer terminer cette entrevue assez rapidement pour éviter tout incident. Par politesse cependant elle ne s’étendit pas plus sur la question et s’installa pour réfléchir sur le point précédemment évoqué. Vingt mois…

-Ça semble court vingt mois, surtout pour prendre l’Empire, il est grand, même très grand et bien armé.

Flechter savait-il au sujet du maléfice ? Alrea préférait ne pas évoquer ce petit atout. Elle n’avait de toutes les façons pas encore reçues sa commande, ce qui ne saurait tarder vraisemblablement. Dans le doute autant rester prudente, surtout qu’elle devinait sans mal que son interlocuteur cachait également quelques atouts dans sa manche. On ne se dévoile pas aussi rapidement, même en étant le plus honnête du monde… Surtout que son odeur ne ressemblait en rien à celle d’un être humain, ni d’un démon.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Jeu 4 Sep - 17:17
-Pour vos projets, si vous comptez sur une action militaire, je crois que les adorateurs ont une bonne entente avec les nains, mais si vous le souhaitez nous pouvons en conclure une en vérifiant bien entendu qu’ils ne nous trahissent pas, j’imagine que ce doit être faisable, à vous de me le dire, mais je préférerais ne pas agacer mes supérieurs. Donc il faudrait d’abord vérifier cette information.

Oh pour les nains il les connaissait bien assez pour savoir avant même qu'ils entament les échanges que ces sacs de pièces et de valeurs ambulants allaient être très dur en affaire, et qu'il allait devoir jouer aussi finement avec eux qu'il jouait actuellement avec les membres adorateurs de Nayris. Car dans le fond il ne s'adressait non plus à Alrea Sombresang depuis quelques instants, mais bien à l'entière communauté des fléaux de cette terre, considéré comme des êtres à bannir et éliminer à tout prix par le reste de l'Empire, si ce n'était en plus des Glaces. Mais ce qu'il voulait n'avait pas de freins à connaitre, et il avait déjà dans l'idée de conquérir ce pays, d'un bord comme de l'autre, et c'est bien parce qu'il espérait le moins d'entrave possible de la part des adorateurs qu'il avait avant tout choisis de s'adresser à eux, plutôt que de se diriger vers l'Empire, qui lui aurait offert un bien maigre challenge au vu de ses capacités et de leurs fonds, ou des Glaces, lieu qui de toutes manières n'avait pas vraiment son coup de coeur au vu du caractère plutôt rentre-dedans des commandants et de leurs armées. Il avait besoin de proie pour agir, d'être considéré en sous-nombre, que l'on mésestime afin de faire ressortir tout les dons qui se trouvaient en eux, et d'ainsi lever sur les terres un chaos fais de lames, de sangs et de pleurs. Et encore une fois, si il fallait un véritable commencement, il allait devoir jouer finement avec les membres de la montagne, obtenir leurs soutiens inconditionnel et dévoué, et cette légère alliance avec Sholat avait tout pour lui offrir un trépied des plus désirés.

-Pour le soleil, ce n’est pas le fait qu’il me brûle, mais plutôt qu’il m’assoiffe lentement et je préfère éviter lorsque j’ai un invité en face de moi dans une pièce où personne n’est censé entrer lorsque la porte est fermée.
-Nuls raisons de vous inquiéter, je crois que je préférais livrer quelques uns de mes secrets dans une réaction propice au danger rencontré plutôt que de connaître une morsure imméritée. Si cela vous est trop difficile à connaître cependant, nous allons vite finir cette entrevue, mais encore une fois je vous laisse le temps de poser vos dernières questions.

Elle était donc en train de se retenir ? Très bien cela avait pour lui une foule d'avantage qu'il n'allait pas exposer de vive voix, pour un seul défaut qu'il saurait très malignement éviter si en effet il se retrouvait dans une situation désagréable. Elle se retenait, donc il saurait la voir quand elle se fera dominer par l'envie de sang, ce qui lui donnera tout le temps pour réagir, tandis que cette complexe situation obligeait la femme à presser le pas dans la discussion, l'obligeait à faire un choix rapide, et parfois ce genre d'empressement ne faisait que rendre les échanges plus simple pour le partie gagnant qui ainsi pouvait quérir un accord sans pour autant avoir à subir le coût de diverses demandes et exigences. Dans le fond le tacticien venait d'observer un changement immédiat dans les positions que tenait la vampire et sa propre personne, la force d'argumentation se tenant désormais dans sa main et non celle d'Alrea Sombresang. Ce n'était pas vraiment contre elle, il ne souhaitait pas la dominer d'une quelconque manière et sa façon de voir les choses la plaçait bien plus en une honnête et serviable personne de son culte plutôt que d'une idiote croyant ds rites anciens et se présentant à lui comme la pire des sottes, ce qui bien sur créait toute une nuance dans les réactions et les paroles du tacticien. Pourtant il fallait être honnête, désormais c'est lui qui tirait les reines, et il lui suffisait de vouloir faire un peu durer la conversation pour que celle-ci revêt la langueur peu acceptable par son hôte.

-Ça semble court vingt mois, surtout pour prendre l’Empire, il est grand, même très grand et bien armé.
-Que sont des armes, des flèches, des fonds et des vivres face à la connaissance et la manière de les utiliser ? Oui cet Empire est gigantesque, si comme je le dis nous le voulons en 20 mois, il va falloir d'évidence le raser lentement mais en un seul assaut. Ce que j'ai en tête est un affrontement de "mur", deux fronts collatéraux qui auront pour effet d'obliger un retrait obligatoire des troupes de nos adversaires...

Il s'arrête en pleine parole, comme sa poupée qui se met à croiser ses bras en regardant Alrea Sombresang. Elle semble bouger les lèvres d'ailleurs, mais si ce n'est qu'aucuns sons n'en sort, il devient vite évident que lire sur les lèvres de la poupée est une action proprement impossible au vue du manque de mouvement évident qui s'y trouve. Le tacticien actuellement était en train de jouer avec ses propres pensées, la poupée les énumérant une à une sans un bruit tandis que Flechter les mettaient en ordre pour en choisir les meilleurs éléments afin d'avoir l'impact souhaité sur la dame qui l'accueillait aujourd'hui. La scène quand à elle pouvait presque devenir angoissante, étant donné que le regard de Flechter était actuellement semblable à celui de la poupée : vide mais fixe, droit dans les yeux de la femme qui pouvait peut-être y voir au plus profond de ceux ci les carnages qui se déplaçaient lentement au fur et à mesure que l'Abred avançait dans sa conquête mentale. Quand la poupée se tue, ou du moins quand elle s'arrêta de bouger frénétiquement ses lèvres, elle se laissa tomber mollement tandis que l'homme ne bougea pas un instant, toujours focaliser sur ses pensées, puis après une bonne demi-minute d'attente il se leva d'un coup et la poupée ressuscita, sortant une pièce classique d'échec d'une poche de l'homme avant de la jeter sur la table : un fou noir.

- J'en ai dis plus qu'il n'en faut n'est-il pas ? Désormais il est temps pour vous de faire votre choix. Vous savez ce que je vous propose, du moins dans son ensemble, le reste ne seras utile à dévoiler qu'au cours de nos préparations futures, dans le cas où je vous rejoins bien évidemment. Aussi c'est en pleine conscience qu'il vous reste à récupérer ce fou sur la table, et je considérerais notre accord valable et scellé.
- Peu vous en faut, si Flechter n'en parles pas, je me permettrais de dire que nous nécessiterons un toit et une bibliothèque valable afin de nous enquérir de l'état de ces terres. Encore une fois vous validerez ce choix si vous venez à saisir cette pièce de bois.
- "Quand le choix se doit d'être juste, parlons longuement de sa stature. Mais quand le choix est nécessaire, alors nulle parole ne saura compter plus que le geste qui l'accompagne". Herr Rigner en parlait encore dans sa pièce du "Val des Poudres", saurez vous agir avec l'importance qu'il décrit ?


Une évidence dans tout son comportement, l'orgueil du stratège fait surface, un orgueil étouffant, sans limite, ce genre d'orgueil qui normalement rend la personne impossible à vivre tant sa mégalomanie naturelle transparaît au travers du moindre de ses gestes et de ses paroles, écrasant les êtres environnants comme des insectes. L'homme commençait à abandonner son masque, montrant légèrement son véritable visage au travers d'une estime de soi surement plus grandes que les pointes des sommets aux abords de Sholat. Il était terrible, infiniment intelligent, exceptionnel et son apport à la cause des adorateurs est tel qu'ils devraient le remercier mille fois pour être venu, mais dans le fond le voilà bon prince, il ne demande qu'un simple foyer et de quoi lire, n'est-ce pas là la preuve qu'en plus d'être majestueux, il était d'une intense simplicité et d'une inégalable bonté ? Il était la pièce maîtresse, le fou qui rentre dans les lignes adverses pour les briser, les désordonner, les rendre inapte à une stratégie correct tandis qu'il les éliminera un à un au nom de cette déesse qu'il haï tant pour sa faiblesse qu'il a décidé de lui tendre le bras. Alrea Sombresang, vampire, charmante hôte mais actuellement affaiblie par son rejet solaire, toute dame que vous êtes, toute gestionnaire de ce pays, vous devez voir à quel point votre prochain geste va avoir de l'importance. Pour le bien de vos désirs, le bien de vos pouvoirs, le bien de vos terres, ce fou, ramassez le de vos fin doigts, pour comprendre qu'il n'est point fait de bois...

Mais du fer qui sèmeras la discorde sur ces terres !

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Sam 13 Sep - 20:16
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[Désolée de la qualité, je me remet dans le bain après mes examens, c'est un peu dur ^^']

Perte de contrôle ou jeu d'actrice ?
Jeu d'échec, non de caprice
Contrôle extrême

Alrea fixa longuement Flechter avec un air neutre, elle ne doutait pas une seconde qu’il laissait trainer l’entrevue pour la tirer à son avantage, c’était mal connaître le contrôle extrême de l’ancienne elfe qui se refusait à attaquer quelqu’un même lorsqu’elle frôlait la rage de sang, elle demandait toujours avant. Peu importe, elle n’en était pas à ce stade. Elle se contenta d’observer et d’écouter son interlocuteur et la poupée, peu inquiétée par l'étrange attitude des deux êtres. Lorsqu'il eut exposé la suite et placé le fou devant elle, Alrea s'accorda un temps de réflexion plus ou moins long. La vampire ne prenait pas de décision hâtive, jamais, même assoiffée au possible. Aussi croisa-t-elle les mains devant elle avec un sourire courtois lorsqu’il posa la pièce d’échec devant elle.

-Je crois que vous avez omis un détail que j’ai évoqué en ce début d’entrevue…

Elle marqua une pause, sans se départir de son expression paisible et polie, afin qu’il comprenne bien qu’elle n’était pas en train de refuser ou quoi que ce soit.

-Ce n’est point à moi de choisir une décision d’un tel impacte, je n’ai qu’un petit rôle parmi les Adorateurs. Cependant cela ne m’empêche point de pouvoir envoyer une missive à l’un de mes supérieurs. Comprenez-moi bien sire Flechter, que ce n’est nullement un refus de ma part…

Alrea s’interrompit brièvement comme pour chercher ses mots. Elle était après tout tenue par la hiérarchie et n’était pas décisionnaire d’un tel geste, aussi ne pouvait-elle pas accéder, d’elle-même, à la demande de son invité.

-Aurais-je été seule à choisir peut-être l’aurais-je fait, mais tel n’est pas le cas, j’espère que vous comprenez que je suis tenue par une hiérarchie bien particulière qui ne me permet pas de prendre une décision militaire de cette ampleur. Je souhaite tout autant que vous, je pense, la chute de l’Aile. Mais je puis régler cette affaire de choix dans les plus brefs délais, le temps pour nos courriers rapides de partir avec le message et revenir.

Elle ne dit mot de plus et observa son interlocuteur en attendant sa réponse, la pièce d'échec se trouvant toujours sur la table basse elle sourit amusée en entrant dans son jeu.

-Si vous décidez d'attendre alors reprenez donc votre fous et proposez le à nouveau lorsque j'aurais eu ma réponse.

Alrea Sombresang

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Jeu 9 Oct - 18:45
-Je crois que vous avez omis un détail que j’ai évoqué en ce début d’entrevue… Ce n’est point à moi de choisir une décision d’un tel impacte, je n’ai qu’un petit rôle parmi les Adorateurs. Cependant cela ne m’empêche point de pouvoir envoyer une missive à l’un de mes supérieurs. Comprenez-moi bien sire Flechter, que ce n’est nullement un refus de ma part…

Il avait ce qu'il voulait entendre et désormais les choses allaient en son sens, ce qui permit à l'homme de se laisser aller à un petit sourire prouvant son appréciation quand à ce qu'elle venait de prononcer. En son cas, elle acceptait, et il pouvait désormais être sur du message qu'elle allait envoyer à ses supérieurs quand à sa présence à leurs cotés, un message put être pas à l'éloge de l'homme qu'elle avait en face d'elle, mais du moins assez poli, et tenant compte des projets que le stratège avait en tête pour ces êtres de l'ombre qui avait à ses yeux toutes leurs chances pour gouverner Terre et ses environs. Oui il parlait de Terre car il n'avait pour l'instant pas prit le temps d'observer les conditions et les possibilités de victoire dans les Glaces, le temps et surtout les données lui étant insatisfaisantes ou insuffisantes pour faire pareille supposition et calculs. Il allait aussi devoir mettre à jour ses connaissances de la situation en Terre, ayant passé trop de temps dans les lieux clos des Montagnes pour pouvoir être au courant de tout ce qui avait put changer dans ce pays, mais le temps qu'il avait passer dans ces territoires et les études qu'il avait analysé dans le passé étant assez conséquentes pour le laisser confiant de ses premières appréciations.

-Aurais-je été seule à choisir peut-être l’aurais-je fait, mais tel n’est pas le cas, j’espère que vous comprenez que je suis tenue par une hiérarchie bien particulière qui ne me permet pas de prendre une décision militaire de cette ampleur. Je souhaite tout autant que vous, je pense, la chute de l’Aile. Mais je puis régler cette affaire de choix dans les plus brefs délais, le temps pour nos courriers rapides de partir avec le message et revenir.
- N'ayez nulles craintes à ce propos ma Dame, Flechter a de son coté de nombreuses petites choses à faire, l'amenant à s'absenter dans les plus brefs délais. Cela laisseras surement les quelques semaines nécessaires aux déplacements d'un tel message, n'est-ce pas ?

La poupée répondait pour le maître, qui lui restait dans ses pensées simples de préparation de voyage. Oui il voulait la chute de l'Aile et comme il l'avait dit un peu plus tôt, il avait besoin pour cela de très nombreuses connaissances, qu'il comptait amasser dans les bibliothèques et autres domaines d'érudition du pays. Il ne comptait pas aller en Drayame, car la mémoire elfique est aussi grande que leur savoir sur Terre, et qu'il se doutait qu'en allant en un tel domaine, il y aurait plus d'une personne pour le reconnaître et mettre à mal sa préoccupation tertiaire, à savoir taire sa présence auprès des hautes familles de Sholat, dans un but simple de discrétion et d'efficacité. Il se contenterait du savoir des hommes, et si il est nécessaire, du savoir des nains pour s'enquérir de l'état des contrées qui allait bientôt être ravagé par la furie guerrière des adorateurs bien décidés à servir leur déesse. Quand à lieu il n'avait qu'une seule divinité à porter jusqu'aux hauts tertres de la victoire, et cette divinité n'était rien d'autre que son propre orgueil, surement bien infiniment ancré en lui afin qu la moindre des choses qu'il fasse ne soit dans le fond que pour nourrir son besoin de grandeur et d'importance. Il seras celui qui réduiras l’influence d'AT sur ce monde à peau de chagrin, et montreras au monde que les sottes entreprises d'un archidémon n'ont aucunement la force de faire face à la supériorité démesurée d'un être supérieur.

-Si vous décidez d'attendre alors reprenez donc votre fou et proposez le à nouveau lorsque j'aurais eu ma réponse.
-Ce fou n'est plus à moi désormais, je n'ai aucune raison de le récupérer. Il est le symbole de votre accord, et je ne saurais le toucher tant qu'il n'y aura pas de claires réponses. Je le laisse se reposer ici, tant qu vos doigts n'auront pas prit le temps de le déplacer, que ce soit d'un iota, ou pour l'emporter au loin.
-Un fou n'est pas un homme, c'est une bête, et la bête ne quitte pas sa tanière tant que l'homme ne l'oblige pas à le faire ! Croyez ce que vous voulez, Dame Alrea, mais seul l'être humain feras avancer ce conflit, quand aux pièces de l'échiquier, elles s'occuperont avec joie des ingrates tâches.
-Et le fou, sans maître, comme la pièce qu'elle est, ne s'avance pas sans une main pour l'obliger à le faire. Cette pièce est immuable dans l'accord qu'elle nécessite, et elle le restera !


Un délicat sourire fend ses lèvres tandis qu'il se rassoit sur son canapé, sa poupée elle continuant de se déplacer pour faire une action qui ne semblait parfaitement incompréhensible, un mix entre quelqu'un ramassant un quelconque objet et les signes d'une marionnette qui serait en train de festoyer à un glorieux banquet en l'honneur d'on ne saurait quelle réussite. Pour Flechter, il mime juste quelques mouvements dans un principe simple d'auto-suggestion bête mais qui peut servir à déstabiliser quelques personnes qui se base plus sur la réflexion que l'instinct, ce qu'il ne pense pas vraiment de la vampire en face de lui, mais qu'il essaie tout de même en prenant en compte la fatigue moral d'Alrea à cause de l'astre diurne qui filtre entre les lourd rideaux. En gros la première est le mime du signe ramasser, parlant bien sur de la récupération de la pièce par la vampire, le deuxième est "la joie" ou encore "la réussite" synonyme ici de bons résultats. Bien sur ces gestes évoquent ces éléments dans de grands termes, le rendant difficile à comprendre pour les personnes qui y réfléchiraient, mais cette usage de l'envie et de la frustration ne fait que faire tourner en boucle les gestes dans la tête de l'interlocuteur, au point d'en affecter ses pensées, ses mouvements ou encore ses choix, et le tout de la manière la plus subliminale possible. De l'influencement simple et rapide mais qui, en quelques instants, portent leurs fruits.

-Enfin, je suppose que nous en avons fini toutefois, je me trompes ? Je ne saurais d'ailleurs vous ennuyez plus longtemps étant donné que vous semblez avoir besoin d'un peu de temps rien qu'à vous. Je comptes partir, très rapidement, et reviendrais surement dans un bon mois, ce qui vous laissera tout le temps de pouvoir accueillir mon retour du choix de vos supérieurs, d'ici là considérez que je ne suis jamais venu, ce seras tout aussi bien pour tout le monde

Il reste là, souriant, puis cesse les mouvements de sa main avant de se relever, ayant repris ses affaires durant les quelques paroles qu'il avait prononcée, hormis bien sur la forme toujours aussi importante et fière de ce fou de métal ouvragé qui attends son heure au milieu de la table en bois. Posant le bagage sur son épaule, il se tourne bien en face de la vampire pour l'observer une dernières fois, ayant récupérer sur son visage l'air avenant et étrangement naturel qui sied à ses manières et sa tenue, couverture plus vraie que vraie du véritable stratège qu'Alrea avait put connaitre durant la discussion. C'est alors qu'il exécute une calme, lente et bien diligente révérence, connaisseur en tout point de ce simple geste de bonne conduite en haute société, déformation bien compréhensible du mouvement de diplomatie guerrière pour montrer que l'on ne porte pas d'arme dans son dos, puis se redresse avec la même élégance avant de se détourner d'elle, et d'avancer à pas lents vers la porte du salon. Une fois celle-ci atteinte, la main posée sans un bruits sur la belle poignée, il se retourne une dernière fois pour regarder Alrea et lui laisser les quelques mots finissant la discussion.

-Nous avons les outils pour une victoire totale, je laisse donc à votre soin de savoir les mettre en jeu. Si en ce monde se trouve une dame de trèfle, de coeur ou de carreau, j'ai fais confiance à la dame de pique pour concrétiser ces mots.

Et il ouvre la porte pour sortir.

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Jeu 9 Oct - 19:27
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Chapitre 1 ; Retour impromptue et rencontre surprise.

J'étais de retour à Sholat, de manière totalement aléatoire, j'avais décidé de rejoindre les terres de la patrie qui m'avait vu naître, moi, vampire... J'avais chevauché mon Vers, Armaintho, pour rejoindre au plus vite mon Duché, j'avais des choses importantes à y faire. Comme voir Alrea, prendre des nouvelles de Thyola et Elya, et prendre mon armure pour la transportée tranquillement en Adhès, dans mes quartiers.

J'atterrissais donc au centre de la plaine en face de ma capitale, Opalsa, et laissez mes cavaliers venir tranquillement vers moi, ils m'apportaient un cheval, ils m'avaient reconnu, mais ça ne m'aidait pas à patienter. Armaintho avait prit le chemin de la caverne la plus proche, là où il avait élu son nid.

Les cavaliers arrivèrent finalement et m'apprirent que Alrea était en conversation avec un invité, dans le salon du manoir familial. J'acquiéscait tranquillement tout en montant sur le cheval qu'ils m'avaient amené. D'après mes calculs et mes estimations, c'était peut être Monsieur Flechter qui était là. Je ne me rappelait plus trop de pour quoi je l'avais contacté, mais ça allais sans doute me revenir en le voyant.

Je lançais donc mon cheval au galop, suivit par ma mini garde d'honneur et je regagnait directement le Manoir, après avoir traverser Opalsa au grand galop. Je n'avais pas trop la tête à des discutions grave et ennuyeuse, mais il semblerait que je n'aurais pas le choix. Je mettais pied à terre devant le manoir, prenait juste le temps d'enlever mon manteau et mon gilet, restant en bras de chemise avant d'entrer et de me diriger vers le salon.

Mes bottes résonnait tranquillement sur le sol, d'une cadence martiale tandis que je m’imprégnait de la sérénité de mon Manoir. Oui, c'était bon d'être de retour ici . J'arrivais au Salon quand la porte s'ouvrit sur une personne élégante qui parlait à Alrea, je m'arrêtais et attendit qu'il se tourne vers moi, prenant la parole d'une voix douce.

- Bonjour ma chère, Monsieur Flechter je présume ?

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Au nom de vieilles lettres. Sand-g10Jeu 9 Oct - 20:46
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Tentative de manipulation
Parfum familier
Roxo

S’il y avait bien une chose qui n’était pas réalisable, c'était influencer Alrea, ou du moins c’était très difficile. Voir même plus que très difficile. Elle n’était pas illusionniste pour rien, car une illusionniste ne doit pas qu'avoir son don d’illusion, elle doit également savoir attirer l’attention et surtout savoir comment l’attirer, aussi se contenta-t-elle d’observer la marionnette avec indifférence pendant le discours de Flechter et sa poupée, regardant l’un ou l’autre selon qui parlait.

Son expression ne se modifia à aucun moment, elle se contenta de se lever lorsque son invité le fit et s’avança d’un ou deux pas pour l’accompagner vers la porte tandis qu’il s’inclinait. Un sourire ravi aurait pu naître, mais ne le fit pas, pourtant elle l’entendait lui. Ses pas qu’elle connaissait si bien, son odeur qu’elle reconnaîtrait entre mille. Elle ne fit que ciller, simple réflexe qu’elle avait plusieurs fois effectué au cours de l’entretien car elle n’aimait pas rester figée, cela déstabilisait généralement les humains. Elle esquissa cependant un regard courtois qui voulait dire : oui vous aurez vos réponses. Avec une note de : « plus tôt que vous ne le croyez » complètement imperceptible à quiconque ne la connaissait pas.

Flechter ouvrit la porte et il était bien là dans l’encadrement, son sourire s’agrandit, devenant naturel et presque enfantin dès que leur invité eut porté le regard sur Roxo. Alrea le salua d’un signe de tête, toujours souriante, cette expression sincère qui disparaîtrait instantanément dès que leur invité se tournerait vers elle. Elle agrémenta son salut d’une phrase de bienvenue.


-Bonjour mon cher. Je m’absente quelques minutes, s’excusa-t-elle en allant vers la porte.

Elle se glissa entre les deux hommes et s’éloigna dans le hall, elle revint avant qu’ils aient commencé leur discussion, ses yeux à nouveau dorés soutenus, tirant presque vers son gris habituel.

Alrea Sombresang

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