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[Abandonné] Des esprits au sommet de leur Art [PV : Stribog, Aeon, Hilaren, Niflheim] | |
| Dim 8 Juin - 14:27 | | | | Les premiers rayons du soleil traversèrent le verre de ma fenêtre pour venir se déposer sur le bureau massif en bois de rose veiné d’or qui trônait au centre de la pièce. Des feuilles éparses occupaient sa surface, tandis que j’étais penché sur d’imposants ouvrages, traitant tous de sujets variés, allant de la magie au commerce, en passant par l’art de la guerre et l’artisanat. J’avais travaillé assidument à récolter un maximum d’informations sur les différentes professions et sur un vaste éventail d’orientations. J’avais passé ces derniers jours à arpenter les rues de la capitale, allant d’Académies en Institutions Universitaires, à la recherche de cursus envisageables. Bon nombres de mes anciens professeurs auprès desquels j’allai querir conseils pensèrent à une étonnante et précoce reconversion de ma part mais il n’en était rien. En réalité, il était important de connaitre rapidement les domaines auxquels on voulait consacrer sa vie et mes deux élèves, bien qu’aillant déjà douze ans (âge auquel la plupart des apprentissages débutent), n’avaient pas la moindre idée de la profession qu’ils voudraient exercer plus tard. Etant les derniers nés d’une famille comportant déjà quelques héritiers masculins, ils jouissaient d’une liberté de choix qui avait l’air de davantage les perdre qu’autre chose. Ainsi, j’avais consacré toute cette semaine à renseigner Fenrir et Jör sur leurs possibilités et avait prévu de les emmener aujourd’hui à la Grande Bibliothèque de Sen’tsura où ils pourront compléter leurs recherches. J’avais également passé les dernières heures à me préparer aux éventuelles questions qu’ils allaient me poser.
Tout en baillant, je me détachais du livre qui monopolisait mon esprit, faisant longuement rouler les muscles de mon dos et craquer les os de mon coup. Ce qui ne devait pas tarder à arriver arriva. Des coups frénétiques s’abattirent sur ma porte. Je reconnu là l’enthousiasme impatient de Jör qui s’était convaincu pour une raison encore inconnue, que j’accélèrerai le pas si j’entendais la porte céder sous ses poings frénétiques. Je traversais le bureau et le hall de mes appartements pour ouvrir à mes élèves qui attendaient sur le seuil.
« On y va ! On y va ! »
J’hochais la tête, mon habituel air impassible sur le visage et leur demandais de m’attendre calmement dans l’entrée de la demeure familiale. Ignorant leurs mines dépités en apprenant que je ne les suivrai pas, je retournais dans ma suite, ralliant rapidement la Garde-robe. J’enfilais les draperies de la maison, un pourpoint couleur ciel sur une tunique et un pantalon de coton noirs. Sur le dos du pourpoint on pouvait voir le Péagse, emblème de la maison, les ailes déployées, l’anse de l’amphore à la gueule. A ses pieds, deux Woxors, repliés sur eux-mêmes, semblait accompagner son envole. Je passais un ceinturon à ma taille où je fixais une épée d’appart dont je ne faisais jamais usage, à peine aiguisée. Dans la doublure de mon veston, je glissai ma Miséricorde, par précaution. Une fois fin prêt, j’enfilais mes bottes de cuir souple, réveillais Norost pour l’enjoindre à me suivre et rejoignais mes élèves dehors qui s’étaient déjà installé dans le carrosse. Le véhicule tressauta et démarra dans de multiples cahots. Le trajet jusqu’au centre-ville fut bref, en raison des voies dégagées en cette heure matinale. Ce ne fut pas le cas une fois au cœur de la cité et nous parvînmes difficilement à la Grande Bibliothèque, déjà envahie par les étudiants et les érudits de tout Terra. Il nous fallut plusieurs minutes pour arriver à pénétrer l’enceinte. Une fois ceci fait, je conduisis mes élèves à travers ce dédale de couloirs, d’escaliers et de salle qui avait constitué ma seconde demeure lors de mes longues années d’études. Enfin, nous trouvâmes une section déserte dans laquelle nous vîmes une place où nous pûmes nous assoir. Consacré à une sous catégorie de magie, cette division n’était que peu fréquentée et les rares visiteurs ne s’attardaient pas, prenant leur ouvrage et s’en allant. Ainsi, je pus faire mon cour et ma présentation en toute sérénité. Néanmoins, malgré le temps que j’avais consacré à mes recherches, nous débouchâmes dans une impasse. Jör refusait de s’éloigner de son frère, pour lui, il était inconcevable qu’il n’exerce pas les mêmes professions. Seulement, Fenrir ne jurait que par la magie et s’interdisait de réfléchir à d’autres voies. Si Fenrir pouvait sans doute percer dans cette profession, il était inenvisageable que l’abruti… pardon, l’autre frère, ne s’y engage. Quand j’eus la stupidité de proposer que peut-être, je dis bien peut-être, il serait intéressant d’imaginer une brève séparation pour que les deux nobles puissent s’engager dans ce qui leur convenait le mieux, j’eus l’impression d’avoir cracher au visage de Nayris elle-même, tant le regard qu’ils me lancèrent était remplit de dégout condescendant et de haine orgueilleuse. Les jumeaux Sélig étaient nés ensembles et recevraient les derniers sacrements ensembles.
Je me serrais l’arrête du nez, dépité. Je me résignais à leur présenter les différents écoles et maitres qui seraient en mesure de les initier aux pratiques magiques quand je remarquais le peu d’intérêt du plus studieux de mes élèves, tout passionné qu’il était par la conversation qu’entretenaient deux hommes, un peu plus loin dans les rayonnages. J’accordais aux deux garçons une pause, me rendant compte que nous discutions, ou plutôt négocions depuis plusieurs heures, ce qui, pour l’arrière, était une torture. A peine eussè-je achevé le mot « paus… » que Fenrir sauta sur ses jambes et se précipita pour s’approcher discrètement des deux hommes. Un tel empressement n’était pas dans son caractère, mais je le laissais faire, trop las pour corriger cette entorse aux bonnes manières. Distraitement, je caressais la douce fourrure de Norost qui s’était couché en boule sur le banc sur lequel j’étais assis, tout en gardant un œil sur Jör qui semblait s’amuser à se planter un crayon dans la narine gauche.
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| | Dim 8 Juin - 14:28 | | | | Bien ! Si ma recherche sur mes parents était jusqu’à présent demeurée infructueuse, je ne comptais pas me résigner dés à présent. J’avais donc choisi de laisser momentanément la quête de mes géniteurs de côté pour me concentrer sur moi. Apprendre que l’on n’était pas humain n’était pas une mince affaire et, n’ayant consacré mon éducation qu’à la littérature, je n’avais jamais étudiée les différentes races de Terra. Ce fut pour quoi, au mépris de tous dangers, je décidais de braver les interdits et les contrats sur ma tête, pour pénétrer la capitale de la connaissance. La bibliothèque de Sen’tsura.
C’était un bâtiment immense, qui n’avait rien à envier à la Mégalomanie elle-même. La façade principale, en pierres d’un blanc immaculé, semblait absorber la lumière de l’astre brillant, déjà haut dans le ciel. Les toits miroitant, à l’instar de toutes les toitures de Terra, entouré le sommet de l’édifice d’un halo surnaturel, paraissant vouloir cacher aux yeux des mortels les limites de la bâtisse. Pénétrer ce lieu me procurait toujours un étrange sentiment. Sans doute était-ce l’excitation de la grandeur et la symbolique de cette capitale du savoir qui étaient à l’origine de ce ressenti.
Grâce au laissé-passé fourni par le professeur Kriktaiss, je coupai la file et pus m’extirper du hall bondé en très peu de temps. Par où commençais ? J’essayai difficilement de me remémorer les quelques souvenirs qu’ils me restaient des Espers. Tout ce que je parvins à extirper fut la magie particulière qui caractérisait cette race. Bien, section « magie », alors !
Rompu par de nombreuses années à me cultiver ou à assister Kriktaiss, je me dirigeai, convaincu, vers les livres visés. Les couloirs étaient larges et de bois vernis. Le sol en marbre blanc était recouvert en son centre par d’épais tapis rouges, brodés d’or de chaque côté. A presque chaque intersection, un garde était posté, ainsi, je pris soin d’être fascinée par les pierres pâles, m’offrant de ce fait le prétexte d’être cachée par ma longue chevelure de nuit. Je parvins enfin à un rayonnage qui s’annonçait prometteur. En effet, il traitait des formes de magies atypiques, et était pratiquement désert comparé aux restes du bâtiment. En effet, seul un jeune serviteur attablé avec deux garçons, et deux hommes entrain de discuter peuplait cet endroit. Ainsi, j’eus tout le loisir de chercher distraitement des livres qui pourraient m’intéresser, tout en prenant le risque de m’attacher les cheveux en une longue queue de cheval, dévoilant par ce fait un peu plus mon visage.
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Dim 8 Juin - 17:04 | | | | Mes paupières s'ouvrirent doucement. Mes pensées se remettaient tranquillement en ordre dans ma tête. Mes rêves magnifiques s'effilochaient dans mon esprit jusqu'à ce qu'il ne subsiste qu'un vague souvenir de ces mondes chimériques dans lesquels j'étais entré. Se devait être le tribu à payer pour voir ses rêves les plus secrets se réaliser. Il fallait par la suite tout oublier. Ma lourde tête se leva péniblement et tout en poussant un gémissement, j'inspectas dans l'instant l'endroit qui accueillait mon campement. J'étais, pour ma part, sur une paillasse pauvre et usée qui avait, semble-t-il, déjà vécu quelques années. Le lieu était plaisant, l'aube orangée voyait sa douce lumière réfractée par les quelques gouttes de rosée. De délicats reflets irisé se diffusait sur tous les objets du camp. Il y avait là un petit foyer duquel ne restait qu'un tas de cendres disparates, il y avait aussi quelques fruits posés là, sans apparats, prêts à être mangés, enfin, ma besace de cuir aux propriétés étranges me servait, comme d'habitude, d'oreiller de fortune.
Une fois l'inspection du lieu faite, je me décida a saisir l'une des pommes misent à ma disposition. Se devait être l'oeuvre de Aquilus. Mon ami détestait me voir affamé. Après ce petit-déjeuner frugale, je sortis enfin de ma couche pour m'habiller. Les vêtements de la veille n'allaient pas convenir à ce que j'allais faire aujourd'hui. Je revêtis donc une nouvelle chemise, noir cette fois-ci, mon pantalon neuf et ma cape brodée de motifs dorés. Je sortis également les quelques bijoux que je possédais. Une bague en or sertit d'un rubis, un anneau d'argent et l'étrange amulette représentant un pentagramme que j'enfilassur ma main, de sorte que le symbole alchimique se place au centre du dos de celle-ci. Une fois mes vêtements enfilés et mon camp rangé dans mon sac, j'ai alors pris la direction de la capitale du pays, Sent'Sura. Celle-ci était située non-loin de mon campement, deux ou trois kilomètres, sans plus.
Je pénétras facilement dans l'immense cité, tant mes habits ressemblaient à ceux des nobles de la ville. J'arpentais donc désormais les larges rues pavées de marbre blanc. Les maisons des bourgeois se trouvaient là, les quartiers huppés étant au centre et les bas-fond... Je ne veux même pas en parler. Ces nids de voleurs, de catins et d'assassins sans scrupule n'étaient pas les endroits les plus conseillés pour faire du tourisme. Je préférais encore dormir dehors plutôt que de risquer ma vie à me rendre dans ces véritables monuments de la décadence humaine. Il est vrai que tous ceux réduits à vivre là-bas ne sont que de malchanceuses âmes, mais je ne comprends pas comment les humains peuvent s'abaisser à vendre leur corps, leur âme ou leurs bras pour rester un peu plus longtemps auprès de gens tout aussi peu-scrupuleux. Mieux vaut partir et essayer de trouver un meilleur endroit où vivre, plutôt que de s'attacher à ses habitudes malsaines par pur désespoir.
Tout en admirant les divers étales proposant toujours plus de curiosités venues des quatre coins de Terra Mystica, je me dirigeais nonchalamment vers le but de ma visite en ces lieux, la Grande Bibliothèque de Sent'Sura. Un immense dôme qui se repérait aisément quel que soit l'endroit où vous vous trouvez. L'entrer gardée de l'édifice ne fût, comme celle de la ville, pas un problème pour moi. Je ne comprendrais jamais pourquoi quelques motifs dorés sur des vêtements lavés suffisaient à prouver que l'on était d'une noble maison... Quand je passas l'immense porte, ce fût pour admirer, stupéfait, la plus grande réserve de livre du monde. Des centaines de mètres de rayonnages portant sur tous les sujets possibles et imaginables ! Nombreux étaient les érudits, les nobles, les bourgeois, les voyageurs... qui venaient tous les jours pour profiter quelques instants du savoir ancestrale qui reposait en ces lieux. Lieux d'une majesté incomparable. Le dôme gigantesque de l'extérieur l'était encore plus quand on était dans le bâtiment. D'épais tapis rouges brodés d'or ornaient le sol de marbre polie. Le bois qui composait les rayons ainsi que les tables étaient sombre et vernie. Tout ici inspirait le respect. Le respect envers les architectes qui ont eu une telle vision, le respect envers ceux qui ont donné leur personne et même parfois leur vie pour bâtir pierre par pierre l'immense édifice qui faisait la fierté de la ville. Bien sûr, ce n'était pas la seule preuve que la cité portait bien son surnom de "ville oeuvre d'art", mais tous les gens dont l'apprentissage éternel est le but ultime sont unanimes. Ceci est la plus belle oeuvre architecturale du monde. Même les nains dans leurs cités souterraines ne doivent pas avoir de si belle choses.
Laissant mon regard rêveur vogué çà et là parmi les ouvrages, je me re-concentra sur l'objet réel de ma visite. Mon objectif étant de rencontrer un dragon, il était normal que j'en apprenne plus sur eux. Hors, j'avais appris d'un habitué du lieu que les ouvrages concernant les dragons et les créatures magiques et extraordinaires en général, se trouvaient dans la section "magie". Voilà donc où j'allais. Atteignant rapidement le secteur tant recherché, je m'aperceva avec surprise que ce n'était pas le plus populaire. Seul un homme accompagné de deux jeunes enfants et deux hommes en train de discuter le peuplait. Et moi qui pensais que le secteur le plus intéressant allait grouiller de monde ! Bref, passons sur ce détail curieux. Je me dirigeas vers un rayon au hasard, ne sachant pas où chercher les ouvrages qui m'intéressaient. J'inspectais tous les titres qui passaient à ma portée : "principes de la magie blanche","les secrets de la dispersion spatiale"... rien concernant les dragons ou toutes autres créatures d'ailleurs. J'hésitas avant de demander à la seule personne qui se trouvait là. Une jeune femme aux cheveux de nuits attachées en queue de cheval qui semblait absorbée par sa lecture.
- Euh... mademoiselle ? Savez-vous où je pourrais trouver les ouvrages concernant les dragons s'il vous plait ?
Ma voix se voulait plus sérieuse et grave que d'habitude. Je ne sais pas si le résultat était là, mais en tout cas, j'espérais au moins qu'elle avait entendue.
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| | Stribog Zima
Partie IRLCrédit avatar : Trouvé par Evrann ^^Double compte : Trataïr Erubon ; Hilaren Sombresang ; Sophiane LindseyVitesse de réponse : rapide !
| | Mar 17 Juin - 15:56 | | | | - pouvoir:
La manipulation de la magie sera usée
Monde de merde, voilà ce que j’ai pensé en entrant dans la bibliothèque, accompagné d’un être louche au possible. On s’était dirigé droit vers le rayon où les ouvrages concernant la magie étaient regroupés. Et comme d’habitude la zone était déserte. On s’est assit à une table avant d’entrer dans un débat sur la magie. Je soupirais pour la septième fois de la journée en voyant arriver un précepteur accompagné de deux enfants, visiblement des jumeaux. Je commençais à parler de ma théorie concernant l’usage de la magie :
« Je peux t’assurer que la magie que tu utilise n’est dangereuse que parce qu’elle n’est pas pure. Je pense que les mages ne peuvent user de magie sous forme pure de par son coté instable, donc ils sont contrains d’altérer ses facultés pour la manipuler. N’ayant aucune conscience de l’état de la magie ils font ça instinctivement. »
J’entendais d’autres pas vers le début des rayonnages, je regardais dans leurs directions avant de remarquer une jeune fille élégante. Je regardais dans sa direction en usant de la forme de la vision sur mon œil gauche, distingant ainsi qu’elle était apte à user de la magie… cependant comme elle cherchait des ouvrages du coté des ‘E’… ouais, je pensais qu’elle faisait des recherches sur les Espers. Et puis, ça ne me concerne pas, je me retourne vers mon interlocuteur avant de constater que les deux enfants nous écoutaient. Je ne prêtai aucune attention à leurs regards remplis d’étoiles. Et je reprenais ma discution :
« En bref, je suis persuadé que si on pouvait la manipuler sous forme pure, ça donnerai des résultats impressionnants. Et sans être létal. Après je suis incapable d’exprimer comment le faire… pour la simple raison que j’ignore comment le faire. Seulement, si tu rencontre quelqu’un en étant capable un jour, ne le tue pas. Pense à l’interroger plutôt, tu pourrais y apprendre des choses sympa. »
Puis je fouillais dans mon sac, et en sortis un petit carnet. Je l’avais écris moi-même et il contenait les bases pour apprendre la magie runique. Je l’avais écris d’après les livres que j’avais lu, et je le confiais à l'enfant qui semblait comprendre le plus les choses que j’avais dit un peu plus tôt. Je lui faisais un clin d’œil, puis j’entendis une question venant de vers l’enfant qui était arrivée un peu plus tôt. J’observais le nouveau venu attentivement, avant de dire plus pour moi que pour mon acolyte :
« Ce type a un potentiel magique immense… intéressant. Je me demande bien qui il pourrait être. Et surtout, pourquoi cherche-il des livres sur les dragons ? En plus il se trompe de lieu, il devrait aller dans la sections ‘créatures magiques’. À moins que les Dragons n’aient été déplacés… qu’importe. Pour le moment, c’est juste son potentiel qui m’intéresse. Pas impossible qu’il ne soit pas humain. Enfin bref, où en étions-nous ? »
J’avais fini par me reprendre et par désactiver la forme de la vision, me laissant voir flou de l’œil gauche pendant dix minutes. Chose quelque peu logiques lorsqu’on a connaissance des contreparties de mes pouvoirs je me taisais en laissant l’homme rencontré à Ormbois parler.
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| | Aeon
Partie IRLCrédit avatar : Tratair ^^Double compte : Wode Everhatt & SiryëVitesse de réponse : Variable mais souvent rapide
| | Mar 17 Juin - 19:42 | | | | Quel était mon état d'esprit en entrant à Sent'Sura... Normal à part cette virulente pensée que je me jetais tête baissée dans la gueule du loup. Non pas que j'avais peur, j'en était dépourvu désormais, mais mon instinct de survie me disais que c'était pas le meilleur endroit pour rester pic-niqué. Je n'aimais pas confier ma vie à qui que ce soit, encore moins quelqu'un qui semblait si versatile. Mais je n'avais pas le choix maintenant que j'étais entré, c'était marche ou crève. Pour l'occasion, je m'étais habillé élégamment, comme beaucoup de gens de cette cité. Cela me donnerais plus de chances de passer inaperçue dans les rues grouillantes de gardes. Un costume d'un tailleur local d'un beau gris orage. J'avais laissé ma jian et Carnifex chez moi. Cela me laissait un peu sans protections autres que ma magie mais ça rajoutait en discrétion. Si j'écoutais ma voix intérieure, je truciderais tout les gardes que je croiserai, prenant le risque de me faire dézinguer à mon tour. Mais heureusement, sous ma forme humaine, celle-ci semblait se taire. Ce qui me laissait une impression de solitude. Mon guide nous emmena à la magnifique Bibliothèque de Sent'Sura ! Un monument architectural comme j'aimerais en voir plus en Adhès. L'immense coupole se voyait à des kilomètres et laissait présager de l'immense savoir enfermé entre ses murs.
Une fois à l'intérieur, nous allâmes directement à la section "Magie" qui était déserte ce qui m'offusqua, mais je restais silencieux, impassible. Je me devais de faire profil bas et c'est ce que je ferais jusqu'au bout ! Nous nous installâmes et commençâmes un passionnant débat sur la Magie. Mon compagnon aux cheveux ivoirins m'exposa son point de vue selon lequel la manipulation de la magie à l'état pur donnerait des résultats bien plus impressionnants que les autres formes de magies qui ne sont que le fruit de la manipulation de la dite magie pur.
Pendant sa tirade, plusieurs personnes firent leur apparition. Tout d'abord, un précepteur, plutôt séduisant d'ailleurs, et ses deux élèves. Ceux-ci n'écoutèrent pas longtemps le pauvre homme et ils nous rejoignirent bientôt pour écouter notre conversation. Aeon donna à l'un d’eux un petit recueil qui devait traité d'une forme de magie quelconque. Quelques instants plus tard, une jeune femme élégamment habillée entra à son tour. Elle alla dans le rayon des "E" et entreprit de faire quelques recherches dans divers livres. Une troisième âme arriva enfin. C'était un jeune homme ordinaire en apparence, sauf pour une chose que mon compagnon releva lui aussi. Il possédait une forte aura magique détectable de très loin. De quelle créature s'agissait t-il ?
Laissons le peuple de coté et concentrons nous sur cette conversation plus qu'intéressante. Je vérifia que les enfants n'entendaient pas... parfait, ils étaient absorbés par le livre que leur avait donné Aeon.
- Ta théorie est intéressante, mais personnellement, je trouve que manipuler une magie comme la mienne est plus captivant du point de vue puissance et effets. Vois-tu, la magie que j'utilise est qualifiée de corrompue, mais grâce à cette corruption, je peux briser les interdis qu'impose le bon sens et la morale. Il est vrai qu'il ne faut pas espérer être qualifié de "gentille personne" quand on utilise cette magie mais au-delà de ça, elle est bien plus intéressante à apprendre et à utiliser que la magie runique par exemple, car on a le sentiment grisant de... de ne pas être limité par quoi que ce soit.
A ce moment, un bruit dérangeant se fit entendre à l'entrée. Le bruit de gardes bourrus qui débarquent sans respecter quoi que ce soit ! Même si me cacher était déshonorant et que, si ils cherchaient vraiment, ils me retrouveraient sans peine, je préférais augmenter mes chances en allant autre part que en pleine lumière. Je m'excusa donc auprès de Aeon et alla nonchalamment dans le rayon où se trouvait les deux jeunes gens. Être en compagnie d'autres personnes me crédibilisera plus auprès des gardes qu'un homme étrange, caché, tout seul.
En passant, je bouscula non-intentionnellement le garçon, quand il se retourna, je pu voir que les combats ne lui étaient pas étrangers, en effet, une cicatrice se dessinait perpendiculairement à son œil gauche. La fille, quand à elle, me semblait de plus en plus magnifique, elle aussi respirait la magie, mais un autre type que le jeune homme à la cicatrice. Ma curiosité me poussa à leur parler. Et puis, si je parle, j'aurai plus de chances de passer inaperçue auprès des gardes, même si je mesure plus de deux mètres...
- Désolé jeune homme. Je me présente, Arenilh Ambreso, ravi de faire votre connaissance jeunes gens.
J'essayais de paraître le plus sympathique possible mais je n'avais aucune idée de ce que cela donnait.
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| | Hilaren Sombresang
Partie IRLCrédit avatar : Kit by Alissya^^ Merci beaucooooup ♥Double compte : Vitesse de réponse : rapide !
| | Dim 22 Juin - 11:00 | | | | Je feuilletai négligemment le fascicule de présentation de l’Académie des Sciences Occultes de Sen’tsura, quand Jör quitta le banc en face de moi pour rejoindre son frère, sans doute lassé par les crayons dans sa cavité nasale. Mon attention fut donc détournée de la liasse de documents pour se retrouver sur l’étrange couple qui semblait fasciner l’un des deux jumeaux. De là où j’étais, je n’entendais que des bribes de la conversation, puisque les deux acteurs murmuraient, comme il convenait de le faire dans ce genre de lieu. Cependant, je devinais aisément le sujet, car peu pouvait autant captiver Fenrir. Ce dernier reçut d’ailleurs un carnet de la part d’une des deux personne, un jeune homme assez grand aux cheveux d’un blanc immaculé. Je me fis une note mentale, une fois de retour, il faudra que j’examine ce document, je ne pouvais me permettre de laisser un jeune garçon trop curieux avoir accès à n’importe quelle connaissance. Mon regard se porta sur le second homme. Je ne pouvais voir que son dos mais je distinguais sa chevelure d’ébène et devinais son port de tête altier.
Un bruit se fit entendre et je me tournais vers ce dernier. Quelques gardes venaient de pénétrer dans la salle où nous étions, renversant un présentoir sur leur passage. Mes yeux s’ancrèrent sur le visage de l’homme en tête du groupe.
*** J’ouvris péniblement les yeux, les plissant sous la lumière directe du soleil levant. Je regardais autour de moi, perdu, comme à chaque fois que je reprenais les reines après le passage de l’Autre. Je me trouvais sur ce qui semblait être un toit, à la lisière du quartier populaire, où logeaient généralement les familles suffisamment modestes pour ne pas finir dans les bas-fonds de la cité. Que pouvais-je bien faire là ? Tu ne devineras jamais ! Toi ? Explique-moi comment c’est possible que je puisse t’entendre ? Euh… comment dire… ? Putain ! On était d’accord ! Pas de drogue tant que je ne suis pas diplômé ! Si je suis testé aujourd’hui, où si qui que ce soit t’as vu, je peux dire au revoir à mon avenir. Oh ! Ca va, c’était juste un petit peu. Tu fais vraiment c…Ouais ! Je sais. Mais on aura le temps pour ce genre de réjouissance après, veux-tu ? Pour le moment, on est un peu pressé par le temps. Si tu continues tout droit, tu pourras accéder à un autre toit, là-bas, sur la droite, tu pourras te laisser tomber pour atteindre une alcôve dans un mur à partir de laquelle tu n’auras plus qu’à attraper l’enseigne de l’échoppe pour te laisser glisser jusqu’à la rue. Dépêche-toi ! Pourq…Je fus coupé dans mes pensées par des bruits de plus en plus porche. « Ce petit morveux est monté sur le toit. Rattrapez-le ! » Je n’eu pas le temps de réfléchir davantage, une tête émergea d’un renfoncement et posa son regard sur moi. « C’est lui ! Il est là ! » A toute vitesse, je suivis les instructions de l’Autre. Il me guida ainsi durant plusieurs minutes jusqu’à ce que nous ayons semé l’homme, suivi de ses laquais, qui semblait vouer contre moi une haine féroce. Une fois hors de porté et d’haleine, je me laissais glissais le long du trottoir, pour entretenir une sérieuse conversation avec moi-même.
Tu compte m’expliquer ? C’est obligé ? Oui. Ah.Grouilles-toi ! Bon, il se pourrait que, malencontreusement, j’ai… comment dire... fait la connaissance… fait intiment la connaissance… d’une certaine femme. Et… ? Et il se pourrait également que cette femme ai…ce que certains pourrait appeler un époux. Et… ? Et que cet époux ait peut-être pu nous surprendre entrain de faire intiment connaissance…Et… ? Et c’est tout ! Tu crois quoi ? Que ce type est en fait un lieutenant de la milice démoniaque ? Que je l’ai frappé au visage, lui démolissant le nez au passage, tout en traitant Aile Ténébreuse de catin décérébrée ? T’as trop d’imagination, vieux ! Oh mon Dieu, t’as frappé un lieutenant de la milice démoniaque en insultant Aile Ténébreuse ! Mais t’es complètement fou ! Tiens, c’est étrange, parce que d’habitude, quand je dis les choses sur ce ton là et de cette manière, les gens pensent que c’est de l’ironie, croyant presqu’à tord que je me fiche d’eux. Mais pas toi, et c’est bien dommage, parce que j’aurais préféré que tu ne me croies pas. Là, du coup, je te sens un peu tendu…J’vais te tuer ! Tu le sais, ça. Pourquoi, à chaque fois qu’on discute, tu finis toujours par évoquer le suicide avant de m’ignorer royalement ?
*** Je chassais rapidement le souvenir qu’avait entrainé la chevelure blonde, les yeux aciers et le nez démoli de cet homme qui m’avait poursuivit sur les toits. Je fis volte-face, pour n’offrir au nouvel arrivant que mon dos. Ainsi, je pus voir que l’homme aux cheveux noir avait rejoint deux autres personnes dans un coin des rayonnages. Je parcourus la salle des yeux afin de récapituler mes possibilités. Je pris en compte les étagères et le positionnement de chaque personne avant de me rendre à l’évidence. Le sol moyen que j’avais de sortir tout en restant à couvert, était de rejoindre le petit groupe, à moitié caché par un présentoir, attendre que les miliciens s’avancent davantage dans la salle afin de passer de l’autre côté du rayonnage et de rejoindre la sortie où je pourrais tranquillement fuir tout en maudissant l’Autre.
Je sentis un poids familier sur mon épaule, tandis que les poils formaient un fin duvet sur ma joue. D’une démarche que je voulais détachée, je passais à côté des jumeaux, toujours aux côtés de l’homme aux cheveux de neige, les pris chacun par une main et, après avoir prononcé la formule d’usage pour se retirer, les emportai vers le petit groupe. « Bien le bonjour ! » Je profitais de mon intrusion pour traverser le groupe et me mettre entre eux et le présentoir, afin d’être davantage caché aux yeux des militaires. Je me tournais ensuite vers les trois personnes. L’une attira particulièrement mon regard. L’être que j’avais pu ne voir qu’à moitié. Je me perdais un instant dans les yeux pourpre de mon vis-à-vis. Je n’avais jamais vu une telle couleur. Je tentais un instant de la décrire mentalement quand je me rendis compte du silence gênant dans lequel nous étions tous plongé. Je repris difficilement contenance, improvisant rapidement une raison à ma présence. « J’ai cru comprendre de par ce que m’ont rapporté les deux jeunes gens dont j’ai la charge, que vous vous y connaissiez en magie. Cela vous dérangerez beaucoup d’en parler avec ces enfants, qui sont fasciné par cet art dont, je dois bien l’avouer, je ne connais pas grand-chose. »
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| | Dim 22 Juin - 11:01 | | | | - Euh... mademoiselle ? Savez-vous où je pourrais trouver les ouvrages concernant les dragons s'il vous plait ?
Je fis volte-face, prise par surprise par ce nouvel arrivant, et soupirais mentalement en me rendant compte que c’était un simple usager et non un garde. Je réfléchis peu de temps à sa question, ayant passé plus de journée dans cette bâtisse que je n’aurais su en compter.
« Tout dépend de ce que vous voulez savoir. La plupart des ouvrages se trouvent dans la section « Races et Créatures », que vous trouverez au troisième étage dans la section 3F. Sinon, ici, vous pourrez sans doute des informations pointues relatives à la magie spécifique de cette espèce. »
Je regardais autour de moi et vis ce que je cherchais sur le présentoir. Une nouvelle édition du « Bestiaire des Créatures Magiques d’ici et d’ailleurs ». Je m’en saisis et le tendis à mon vis-à-vis, lui offrant un sourire au passage.
« Tenez ! Ce livre est parfait pour vous initier au sujet et vous diriger vers d’autres documents si cela vous intéresse. »
J’allais retourner à mes propres recherches quand une autre perturbation survint. Je me tournais vers le bruit qui venait de raisonner à temps pour apercevoir un groupe de cinq gardes qui venaient de bousculer une des étagères, piétinant un exemplaire de « Ode à la Réalité Magique » par le célèbre magicien Errahs. Pris d’un subite instinct de survie, je me coller davantage au présentoir à mes côtés, semblant soudainement captivée par un livre, priant intérieurement pour que les miliciens passent leur chemin. Une voix juste derrière moi attira mon attention.
« - Désolé jeune homme. Je me présente, Arenilh Ambreso, ravi de faire votre connaissance jeunes gens. »
Devais-je me retournais. Je réfléchis à toute allure. Devais-je me retourner ? Cela ferait assez suspect de tourner le dos à un nouvel arrivant. En même temps, n’était-ce pas dangereux de faire face aux hordes d’Aile Ténébreuse ? Je jugeais un instant la possibilité qu’il me connaissance. Je pouvais me pâmer d’une notoriété certaine au sein de cette ville. De plus, mon visage était dessiné dans nombre d’illustrations des biographies qui finissait inévitablement chacune des éditions de mes œuvres. Mais en même temps, quels étaient les chances que les gardes à la solde du gouvernement de cette cité est lu une œuvre censurée ? Prenant sur moi, je me retournais vers celui qui avait parlé, tout en prenant soin de ramener une frange en avant, afin de cacher une partie de mon visage. Je le scrutai un instant le visage tordu en une moue inquiétante. Il paraissait néanmoins dénué d’agressivité. Pourtant, quelque chose en lui sonnait faux. J’avais appris à écouter mes sensations, aussi vagues soit-elles. Et un halo de mort et de folie entourait cet être, j’en étais certain. Je su néanmoins contenir le mouvement de recule et la fascination morbide qui me saisir.
« Ravie également ! Ni… hal. Nihal Theortill. Ambreso ? Ca me dit quelque chose. Un lien de parenté avec Jenniest Ambreso ? Le professeur d’Art Dramatique de l’AAL ? »
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| | Niflheim Moriar
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Byron SéligVitesse de réponse :
| | Dim 22 Juin - 15:17 | | | | La jeune femme se retourna, surprise. Je m'excusa intérieurement de lui avoir fait peur. Elle se détendit presque aussitôt avant de me répondre sans grandement réfléchir avant.
- Tout dépend de ce que vous voulez savoir. La plupart des ouvrages se trouvent dans la section « Races et Créatures », que vous trouverez au troisième étage dans la section 3F. Sinon, ici, vous pourrez sans doute des informations pointues relatives à la magie spécifique de cette espèce.
Puis elle balaya les rayonnages poussiéreux du regard quelques instants. Elle sortit enfin un livre intitulé "Bestiaire des Créatures Magiques d’ici et d’ailleurs" et me le tendit avec un sourire.
- Tenez ! Ce livre est parfait pour vous initier au sujet et vous diriger vers d’autres documents si cela vous intéresse.
Je le pris doucement des mains en la remerciant. Avec un large sourire, j'admirais la couverture de cuir teintée de vert sombre ainsi que le griffon gravé en dessous du titre inscrit en lettres dorés. L'ouvrage était magnifique, et son contenu devait l'être aussi. Je fus sorti de ma torpeur admirative par une légère bousculade dans mon dos. Je me heurta à l'étagère de chêne, manquant de faire tomber le livre. Je jeta un regard un peu noir sur l'homme qui venait de pénétrer dans le rayon. Ses pupilles violettes se posèrent sur moi puis sur la jeune femme.
- Désolé jeune homme. Je me présente, Arenilh Ambreso, ravi de faire votre connaissance jeunes gens.
Mon visage se radoucit, mais pas le mal de cœur et la nausée qui me gagnait depuis qu'il m'avait heurté. Ce type était... bizarre. Enfin, pour me soustraire à sa présence qui me rendait malade, je pris congé d'eux et sortis du rayonnage. Je croisais, en sortant, L'homme ainsi que les deux enfants. Décidément, ce rayon était attractif ! En sortant, je vis que quelques gardes bourrus étaient entrés dans la bibliothèque, bousculant les gens et les étagères. Y'avait plus subtil comme entrée ! Bref, je m'installais à la seul table où il y avait quelqu'un, autant discuté durant cette escapade. L'homme déjà assit était un étrange personnage au cheveux de neige et aux vêtements tout aussi blancs ! Sans plus d'analyse, je commença à feuilleter le livre. Admirant les illustrations un peu exagérés, les textes clairs et intéressants. J'aimais beaucoup les bibliothèques et je me trouvait dans la plus grande que pouvait offrir ce nouveau continent sur lequel je m'étais installé. Je me décida enfin à lancé la conversation avec l'homme en face de moi.
- Bonjour. Vous vous y connaissez en magie pour venir ici ? Êtes vous un mage ?
Autant aller directement à l'essentiel et aux informations intéressantes. Les noms etc... Tout ça est assez inutile.
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| | Stribog Zima
Partie IRLCrédit avatar : Trouvé par Evrann ^^Double compte : Trataïr Erubon ; Hilaren Sombresang ; Sophiane LindseyVitesse de réponse : rapide !
| | Sam 5 Juil - 14:41 | | | | Hilaren m’avait lâché pour se dissimuler parmi un petit groupe, il n’avait pas saisi que sa présence mettait facilement mal à l’aise, mais peu importe. Le plus grave était l’arrivée des soldats, ils ne m’aiment plus des masses depuis peu. J’ignorais encore pourquoi, cependant le professeur et Hilaren cherchaient à les éviter, la gamine n’était pas non plus à l’aise avec leur présence. Une idée vint m’effleurer l’esprit, et si je les faisais partir… mauvais plan, ils sont trois et j’ai besoin du peu d’énergie à ma disposition pour plus tard. Je soupirais avant de regarder le plafond, et de fermer les yeux. Jusqu’à ce que l’autre gamin au potentiel immense vint m’adresser la parole, en me demandant directement si j’étais un mage. J’ouvris les yeux avant de le scruter, une apparence inédite et intéressante… Je me pris à sourire de manière peu rassurante, je soupirais à nouveau avant de dire assez fort pour que ma voix résonne dans tout le rayon :
« Un mage… pas exactement, je suis un humain sans en être un, le pire cauchemar des mages justement. Une créature capable d’utiliser un pouvoir sans faire appel à de la magie, il y a de quoi effrayer les petits enfants, surtout quand la capacité propre à cette créature est très mal définie. Pour répondre plus clairement, je ne suis pas un mage, mais un Esper. –je riais un peu avant de reprendre calmement– Et mon pouvoir n’est pas léger. »
Avec un sourire en coin, car mon objectif était de faire réagir ceux qui connaissaient au moins de nom la race. Le pouvoir de manipuler la magie sous forme pure est unique et difficilement accessible aux mages, je constatais que les soldats se dirigeaient vers moi, l’un me dit plus ou moins ceci :
« Aeon dit le désillusionné, nous vous cherchions, une créature inconnue a fait un massacre dans un village voisin. Comme vous êtes le seul à avoir les tripes pour affronter toutes les créatures contre une somme minable, vous êtes l’homme de la situation. Seulement… - Laissez-moi deviner, des supérieurs refusent que je fasse le travail parce que, même si je demande une misère, à la longue ça devient cher ? - C’est un bon résumé, donc si vous pouviez faire ça… dans le secret… - Très bien, vous pouvez donc partir à présent. »
Ils s’exécutèrent, non pas que j’ai de l’autorité sur eux, mais ils préfèrent se faire fracasser par leurs supérieurs que me mettre en colère, pour la simple raison que la plupart connaissent certains de mes pouvoirs. Sans compter que grâce à Jehanna, ils pensent tous que mes pouvoirs ne sont pas létaux que parce que je me retiens, ce qui est faux. Je me tournais de nouveau vers celui avec un potentiel magique immense avant de lui dire :
« Et toi… tu n’es pas un humain non plus, n’est-ce pas ? Avec ton potentiel magique… j’ai deux hypothèses, la première est : Tu es un démon, mais au vu de ton apparence ça me semble impossible à présent, la seconde est : Tu es un élémental. Donc, pour gagner mon temps, et le tiens visiblement, tu es de quel élément ? Et quelle est ta limite ? »
Un sourire discret s’était dessiné sur mes lèvres, et pour m’assurer de son aura je réutilisais la forme de la vision avec mon œil gauche. Ce qui dévoilait le même potentiel, et me fit frissonner de plaisir. Il fallait qu’il soit mon allié à tout prix ! J’arrêtais d’utiliser la forme de la vision en constatant que l’obscurité obstruant ma vue de l’œil droit s’amplifie après toutes les utilisations, il faudra donc que je fasse attention à ne pas en abuser.
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| | Aeon
Partie IRLCrédit avatar : Tratair ^^Double compte : Wode Everhatt & SiryëVitesse de réponse : Variable mais souvent rapide
| | Lun 7 Juil - 17:46 | | | | Les deux jeunes gens que j'avais dérangés semblait avoir terminé leur discussion. Le garçon parti s'installer à la table d'Aeon. Lui aussi devait s'y connaître en magie. Ils allaient sûrement bien s'entendre. De mon côté, j'étais face à la jeune femme qui me dévisageait, le visage exprimant un certain malaise. Je faisais cet effet là moi ?! Ou c'est qu'elle savait que j'étais.... non ! Ça ne peut être ça !
- T'inquiètes pas, c'est sûrement parce que t'es moche !
Ne pas l'écouter, ne pas lui répondre.... Au bout de quelques instants, je l'avais presque oublié... ouf ! Enfin, mon interlocutrice sembla se détendre et me répondit.
- Ravie également ! Ni... hal. Nihal Theortill. Ambreso ? Ca me dit quelque chose. Un lien de parenté avec Jenniest Ambreso ? Le professeur d'Art Dramatique de l'AAL ?
Tiens.... pourquoi cette hésitation ? Elle devait masquer son identité, comme moi, je ne lui en tiendrais sûrement pas rigueur. Une autre chose retint particulièrement mon attention et me fit presque frissonner et il se fit un plaisir de me la décrire.
- POURQUOI SUR LES MILLIONS DE NOMS DIFFÉRENTS QUE TU POUVAIS FAIRE AVEC LE TIEN, TU AS PRIS LE SEUL QUI APPARTIENT DÉJÀ A QUELQU'UN ET EN PLUS QUELQU'UN DE CONNU !!! T'es vraiment un boulet !!!
Toujours ce petit mantra... Ne pas l'écouter, ne pas lui répondre..... Il me donnait mal au crâne par contre à crier ! Je réussis donc difficilement à trouver une excuse valable.
- Euuuh... non. C'est peut-être de la famille éloignée. Je ne suis pas d'ici de toutes façons. Hahaha !
Un rire assez nerveux mais j'espérais qu'il était convaincant. Et puis je ne mentais pas ! Je n'étais pas d'ici et je n'avais aucun lien de parenté avec cet homme, aussi connu soit-il. Quelques instants plus tard, un autre groupe de personnes vint agrémenter le rayon. C'était le précepteur et ses deux élèves. Visiblement, lui aussi n'aimait pas trop les gardes...
- Ou bien il va montrer quelque chose à ses élèves ! Quelque chose qui ne peut se montrer que dans le noir !
Mentalement, j'essayais de le faire taire en le bombardant de projectiles. Je ne voulais pas lui répondre en public, ce serait lui faire plaisir. En tout cas, l'homme me dévisageait maintenant. Mais pas de la même manière que la jeune femme. Lui semblait fasciner. Il se rendit compte quelques instants plus tard du silence ambiant et il entama la conversation. Décidément, ce rayon est bien mieux qu'une réception de nobles niveau rencontres !
- J'ai cru comprendre de par ce que m'ont rapporté les deux jeunes gens dont j'ai la charge, que vous vous y connaissiez en magie. Cela vous dérangerez beaucoup d'en parler avec ces enfants, qui sont fasciné par cet art dont, je dois bien l'avouer, je ne connais pas grand-chose.
Là il me prend un peu au dépourvus. Je veux bien faire un cours, mais pas au milieu d'un rayon d'une bibliothèque avec des gardes à deux pas de là !
- Et bien... J'aimerais beaucoup, mais pas ici... Je désignais d'un geste du menton les gardes qui se rapprochaient du rayon. Je pense que, comme moi, vous ne portez pas les gardes de la ville dans votre cœur. N'est-ce pas ?
Je lui glissais un léger clin d’œil avant d'observer les gardes qui se rapprochaient de la table où se trouvaient Aeon et le garçon. L'un d'eux discuta quelques instants avec mon compagnon aux cheveux de neige avant de s'en aller, suivi par le reste du groupe. Je me retournais ensuite vers le précepteur.
- Une autre raison fait que je ne peux pas faire cours à vos élèves. Ma spécialité est la Magie d'invocation. Les bases de la magie, ce n'est pas mon domaine. Mais je peux vous aider à entrer en contact avec l'Académie de Magie où je suis professeur. Là-bas, vos élèves pourront apprendre la Magie dans de meilleures conditions qu'une bibliothèque régulièrement visitée par des gardes.
Un sourire amical se dessina sur mon visage. J'étais satisfait de pouvoir aider la formation de nouveaux mages car cet art était le plus intéressant de tous et il méritait d'être enseigné dès le plus jeune âge.
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| | Hilaren Sombresang
Partie IRLCrédit avatar : Kit by Alissya^^ Merci beaucooooup ♥Double compte : Vitesse de réponse : rapide !
| | Jeu 10 Juil - 14:27 | | | | - Une autre raison fait que je ne peux pas faire cours à vos élèves. Ma spécialité est la Magie d'invocation. Les bases de la magie, ce n'est pas mon domaine. Mais je peux vous aider à entrer en contact avec l'Académie de Magie où je suis professeur. Là-bas, vos élèves pourront apprendre la Magie dans de meilleures conditions qu'une bibliothèque régulièrement visitée par des gardes.
Je bénissais mon esprit développé qui me permettait de comprendre inconsciemment les paroles, me permettant ainsi de pouvoir me concentrer sur la voix de baryton posée du magicien. Quand le silence s’installa, je sus que c’était à moi de répondre, tout en essayant de relancer le dialogue.
-Je vous en serais fort reconnaissant. Je comptai de toute façon emmener mes élèves aux portes ouvertes. De plus, je bénéficie du… soutient du professeur Dilvolg de la maison Do'kan, qui fut un de mes professeurs, en plus d’enseigner à l’académie. Le connaissez-vous ?
Il s’apprêtait à répondre lorsque qu’un groupe s’approcha de nous. Je n’eus pas besoin de me retourner pour savoir que les intrus étaient les gardes qui s’avançaient prudemment. J’entendis le bruit vague d’un murmure, tout en prenant soin de rester le dos tournée. Finalement, la voix du soldat de tête, nez cassé, retentit : -Excusez-moi, pouvez-vous décliner votre identité ? Je tentais de rester détendu, de paraitre naturel. Que devrais-je répondre ? Je m’apprêtais à donner le nom de mon oncle quand je fus interrompu : -Nihal Theortill. Je retenais le soupir de soulagement qui me brulait la gorge. Ce n’était donc pas à moi qu’ils s’adressaient. Un autre garde, que je devinais plus jeune, pris la parole : -Non ! J’vous jure lieutenant. C’est Lyr. Elle est recherchée. C’est une auteur cen…
Avant même qu’il est fini sa phrase, la jeune fille avait saisi le présentoir et l’avait projeté sur les gardes, se servant de l’élan fourni par son geste pour sauter par-dessus le meuble et se vers la double-porte ouverte, avant de disparaitre au coin du couloir.
-Rattrapez-là !!! Deux miliciens se précipitèrent vers la sortie, tandis que leur lieutenant et leur deux collègues s’adressaient à nous :
-Vous deux, plus un geste. Vous vous êtes rendue coupable de complicité. Vous allez être emmené à la caserne la plus proche, où vous serez interrogé.
Une main se posa sur mon épaule, pour me forcer à me retourner. -Toi ! -Vous le connaissez, lieutenant ? -Bien sûr, c’est le p’tit con qui a fourré sa queue dans ma femme -Ce langage n’est pas digne de votre rang, lieutenant. ne pus-je m’empêcher de rétorquer. Avec une rapidité étonnante, il envoya son poing dans ma tempe, me fendant l’arcade sourcilière au passage. Je clignais plusieurs fois des yeux afin de chasser les taches noirs qui obscurcissaient ma vision, tandis que le milicien me saisissait par le col de ma tunique et me retenait à quelques centimètres de mon visage, comme pour mieux me postillonner dessus. -Ferme-là, p’tit con ! Espèce de fils de pute ! -D’un, ce n’est pas très gentil d’insulter ma mère, ce n’est pas de sa faute si vous n’êtes pas capable de satisfaire votre femme. De deux, vous devriez vraiment apprendre à gérer votre colère. Votre vocabulaire en sortira enrichit.
Furieux, Nez-Cassé releva son bras libre. D’un mouvement fluide, que j’avais maintes fois répété dans la cour principale de l’école militaire, jusqu’à ce qu’il devienne comme ancré dans mes gênes, je bloquais son poignet et assenais un violent coup du plat de la main sur le plexus solaire. Mon adversaire se plia en deux, bavant, tandis qu’il cherchait le souffle qui lui manquait. Je le saisis par les épaule et lui lançais mon pied dans le ventre, le projetant sur ses deux souffrirs. J’avais ainsi quelques secondes d’avance sur les deux représentants de la loi. Je fis volte-face, mais retins ma fuite, faisant face au magicien.
-Si j’étais toi, je courrais. Maintenant.
Je pris les mains de mes deux élèves et me lançais vers la sortie, guidant les enfants dans ce dédale de galerie, tout en entendant les cris des gardes lancés à notre poursuite. Je ne savais pas si le magicien m’avait suivi, mais les miliciens, c’était certain. Au bout de plusieurs minutes d’une course éreintante, une voix retentit, amplifiée magiquement, se répercutant sur tous les murs de la bibliothèque.
« EN RAISON DE FUGITIFS SE CACHANT DANS LES COULOIRS, LA GRANDE BIBLIOTHEQUE DE SEN’TSURA EST, DES A PRESENT ET JUSQU’A NOUVEL ORDRE, MISE SOUS QUARENTAINE. TOUTES LES ISSUES SONT CONDAMNEES ET GARDEES. LES USAGERS COMME LE PERSONNEL SONT PRIES DE SE DIRIGER VERS LE HALL D’ENTREE OU, APRES VERIFICATION DE LEUR IDENTITE, ILS SERONT LIBRE DE PARTIR. TOUTE PERSONNE NE SE TROUVANT PAS DANS LE HALL DANS LES CINQ PROCHAINES MINUTES SERA CONSIDEREE COMME COMPLICES DES FUGITIFS. TOUTE OPPOSITION SERA IMMEDIATEMENT REPRIMEE PAR UNE EXECUTION SOMMAIRE. »
Et merde…
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| | Ven 11 Juil - 14:50 | | | | Mon vis-à-vis était incroyablement courtois, cela dénotait une excellente éducation donc une ascendance noble ou au moins bourgeoise. J'en apprenais chaque minute un peu plus sur cet homme aux allures banales mais duquel émanait une aura étrange, chaotique. Cela se sentait dans son comportement envers les gardes qu'il avait déjà eus affaire avec eux. Cependant, sa personnalité était contradictoire avec un homme recherché par les gardes... Dans quelles circonstances avait-il bien put les énervés ?... Après un léger silence, il répondit enfin.
-Je vous en serais fort reconnaissant. Je comptai de toute façon emmener mes élèves aux portes ouvertes. De plus, je bénéficie du… soutient du professeur Dilvolg de la maison Do'kan, qui fut un de mes professeurs, en plus d’enseigner à l’académie. Le connaissez-vous ?
Si je me souciais de connaître l'identité de tous mes collègues de l'Académie, je n'en aurai jamais fini ! Je m'apprêtais à lui répondre quand le rayon fut soudain pris d'une grande agitation. La jeune femme avait été interpellée par les gardes et une grande nervosité transpirait de ses paroles. Lorsqu'elle déclina son identité, fausse, évidemment, l'un des gardes la reconnu cependant. S'en suivi un immense carambolage ! La jeune femme s'enfuit en lançant au passage un meuble sur les gardes pour faire diversion. Deux gardes se lancèrent à sa poursuite pendant que les autres nous pointaient du doigt comme étant son complice. Heureusement pour moi, il s'intéressait davantage à mon interlocuteur qui, selon leur dire, s'était octroyé quelques petits moments de plaisir avec la femme du plus imposant des gardes. Dans d'autres situations, j'aurai hurlé de rire, mais la proximité avec les démons m'enlevait tout envie de rire pour laisser place à une expression neutre. J'étais en danger désormais, je le savais. Même si j'avais une identité qui me couvrait parfaitement, les démons étaient imprévisibles et dans la capitale, je ne pouvais rien faire sans me trahir de façon automatique. Il ne restait qu'une solution, jouer leur jeu en espérant sortir d'ici en homme libre.
Mon confrère professeur se retourna vers moi en me conseillant la fuite avant de lui-même prendre ses jambes à son cou. Poursuivit par la patrouille à travers la bibliothèque. Je ne bougeais toujours pas, attendant la suite des événements et guettant une occasion de sortir. Les deux autres à la table étaient déjà partis je ne sais où et j'étais désormais seul dans ce rayon. Une voix amplifiée magiquement retenti alors à travers tout le bâtiment.
- EN RAISON DE FUGITIFS SE CACHANT DANS LES COULOIRS, LA GRANDE BIBLIOTHÈQUE DE SEN’TSURA EST, DES A PRÉSENT ET JUSQU’À NOUVEL ORDRE, MISE SOUS QUARANTAINE. TOUTES LES ISSUES SONT CONDAMNÉES ET GARDÉES. LES USAGERS COMME LE PERSONNEL SONT PRIES DE SE DIRIGER VERS LE HALL D’ENTRÉE OU, APRÈS VÉRIFICATION DE LEUR IDENTITÉ, ILS SERONT LIBRE DE PARTIR. TOUTE PERSONNE NE SE TROUVANT PAS DANS LE HALL DANS LES CINQ PROCHAINES MINUTES SERA CONSIDÉRÉE COMME COMPLICES DES FUGITIFS. TOUTE OPPOSITION SERA IMMÉDIATEMENT RÉPRIMÉE PAR UNE EXÉCUTION SOMMAIRE.
Voilà l'occasion que j'attendais. Je pouvais sortir sereinement de cette bibliothèque sous le nom de Arenilh Ambreso, professeur de Magie à l'Académie. C'était plus facile que je ne l'avais prévu. Je me dirigeai tranquillement vers l'entrée où quelques gardes s'appliquaient à vérifier les identités de tous les gens se trouvant dans le bâtiment. J'étais l'un d'eux et j'attendis patiemment mon tour et quand j'arrivai devant les gardes, je leur montrai le papier de l'Académie qui certifiait que j'étais celui que je prétendais être. Ils me laissèrent sortir en s'excusant du dérangement. Ces gardes-là étaient des humains et ils étaient bien plus civilisés que les démons.
Une fois à l'extérieur. Je balayai la rue du regard pour retrouver les gens que j'avais fréquentés dans cet immense endroit. Ne voyant personne je commençai à errer aux hasards des rues plus ou moins sombres et perdues en quête de mes "compagnons".
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| | Hilaren Sombresang
Partie IRLCrédit avatar : Kit by Alissya^^ Merci beaucooooup ♥Double compte : Vitesse de réponse : rapide !
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