Physique Une vision d'horreur...
Il s'était débiné, voilà pourquoi. La présence de ce nécromant n'était pas une coïncidence. Riche bourgeois, Dauma avait réalisé le rituel de la déesse de la mort il y peu afin d'éliminer la concurrence, cependant, il s'était débiné à l'arrivé du marchand noir et maintenant Nayris le punissait ici, dans sa maison de campagne. Son garde du corps tenta de faire barrage aux deux squelette armés de lance et de bouclier qui le transpercèrent à six reprises sans aucune pitié avant de se poster dans l'encadrure de la porte de son bureau. Entra alors avec difficulté une abomination de viande putride qui procéda à grands coups de hachoir à la découpe du corps du garde, ingérant certains morceaux, plaçant les autres dans un grand sac de toile. Malgré l'odeur du golem de chair, Dauma sentit le prêtre venir. Lorsque ce dernier pénétra dans la pièce, il sut pourquoi.
Dans sa main gauche se balançait au bout de plusieurs chaîne un encensoir qui rependait au travers des ouvertures en forme de crâne, la mâchoire grande ouverte, un nuage d'une fumée verte à l'odeur âcre à l’intérieur duquel on pouvait distinguer nombre de mouches, tandis qu'au sol proliféraient cafards et asticots déjà tout autour de lui. Dans sa main droite, une grande faux à la lame noir courbé et entachée de fluide vitaux sur laquelle il s'appuyait pour s'approcher de sa victime. Sa longue toge verte avec capuche ne lui masquait pas entièrement son visage et ses avants bras décharné à la peau desséchée caractéristique d'une liche. Pour compléter sa tenu, deux épaulette aux runes inertes depuis un moment achevais le dessin de sa silhouette. Puis il remarqua un élément plus choquant encore, cette paire de corne protubérante de chaque coté de son crâne. Il s'approcha du marchand agenouillé dans un coin de la pièce qui récitait des prières à un quelconque faux dieu. D'aussi près, il pouvait distinguer, attaché à la ceinture en cuir du prêtre, un livre à la couverture en peau humaine et une dague sombre à la lame courbée.
« Quand tu rencontreras Nayris, dit-il d'une voix rauque et vide d'émotion. Dis lui que Kel'Dire t'envois. Elle le sait déjà, mais ça lui fera plaisir. »
Et alors que la vermine attaquait déjà sa peau et se frayait un chemin en lui par tout les orifices, la lame noir de la faux s’abattit d'un geste expert sur la jugulaire du bourgeois, le promettant à une mort lente et sanglante.
| Capacités Armes : Faux : Symbolique et effrayante, sa lame en fer noir aux rune bleu nuit brillant les nuits sans lunes est avant tout utilisée pour achever ses victimes. Pouvoirs : Nécromancie : Liche, familier des cadavres, un cimetière s'apparentant pour Kel comme un terrain de jeu, et adorateur de Nayris; bien évidement que les morts sont ses compagnons. Zombis, squelettes et autres cadavres ambulant peuvent sortir de leurs demeures à son appel. Bien qu'il ne nécessite pas de rituel, l'éveille des morts nécessite la présence de cadavres qui le suivrons alors jusqu'à ce que le nécromant relâche son emprise sur ces derniers. Le nombre de cadavre maintenus en activité est inversement proportionnel à la durée d'un tel acte. En effet, Kel'dire peut envoyer une quarantaine de cadavres assaillir une cible mais au bout de deux minutes, la liche sera vidée de son énergie. Il peut en revanche maintenir une paire de corps pendant des heures durant suivant la force des courants magique.
Alchimie : L'étude de nombreux tomes interdis lui apprirent à concocter divers encens aux effets surprenant, lié en général à la maladie, la vermine et la putréfaction.
Familier : Artefact : L'urne des défunts : Encensoir antique fait de fer noir et de bronze, combiné aux bonnes recettes, il répand des encens tous plus nocifs et répulsifs les uns que les autres. Certaines recettes accélèrent la décomposition, provoquent la putréfaction, l’asphyxie, attire la vermine, les larves et les mouches. Cet artefact tient son nom de sa forme particulière rappelant une urne funéraire ceinturé de crane aux yeux luisant.
Virulent : Son préféré. Encens à la fumée verte et à l'odeur écœurante ayant comme ingrédient principal des morceaux de cadavres plus ou moins décomposé. Il attire la vermine, peut-être vecteur de maladie, selon le cadavre utilisé et la résistance de quiconque l'inspire. La chair d'un pestiféré propagera la même maladie tout autour de lui.
Le souffleteux à pic : l'utilisation d'un tel poison dans l'encensoir nécessite une poudre d'une finesse incomparable afin qu'elle se sublime. Selon l'exposition au nuage de poussière grisâtre, elle peut provoqué une hémorragie interne et inondé les poumons de la victime de sang jusqu'à ce que mort s'en suive, dans le meilleur des cas, c'est des nausées suivies de vomissements assez violents durant plusieurs jours.
Putréfaction : On obtient l'effet de cette encens en utilisant la résine d'une plante grimpante qui ne pousse uniquement dans les marais de la désolation comme ingrédient principal. Cette plante provoque la mort et la décomposition rapide de tout autre végétale poussant près de lui. Lorsque la résine est sublimé, tout corps vivant en contacte avec la fumée commence lentement à se décomposer, de l'herbe verte au corps en bonne santé d'un humain lambda. La chair se régénère lorsqu'elle sort de l'action de l'encens, en revanche en cas de contact prolongé, les muscles décrépissent, les organes faiblissent, le cerveau se ramollit et le tout est attaqué par la vermine qui voit déjà la victime comme un corps sans vie.
Révolte rouge : Deux ingrédients sont capitale pour cette concoction répandant une brume rouge derrière elle. Le gaz de Pandoriane pour commencer qui peut être utilisé tout seul mais en y ajouta le sang d'une victime innocente elle entraîne quiconque l’inhale dans une fureur sanglante, cherchant à punir n'importe qui pour la mort de l’innocent en question. Endormant le conscient de le victime, seul le subconscient le guide, réduisant l'être à l'instinct. Alors que le sang d'un criminel n'aurait que peut d'incidence, celui d'un enfant transformerait un paysan en un berzerk effrayant.
Autre : Le grand Dévoreur : créature de Kel, véritable amas de cadavres et de chair en décomposition. Suite à un rituel de six jours et six nuit, le dévoreur s'éveilla il y a cinq ans sur l'autel d'un temple profané, et avec lui, une faim insatiable. La créature voit son maître comme un guide vers plus de nourriture et à chaque aventurier ingéré, chaque victime digérée le rend plus fort, plus gros et plus effrayant encore, prolongeant à chaque fois la durée de sa présence sur ce plan. Rien n'est rejeté tout est réutilisé, les membres de ses victimes sont découpés et mangé sur place ou bien mit dans un sac en toile dont le fond est taché de sang plus ou moins coagulé. D'environ deux mètres, on peut estimer sa masse à une bonne centaine de kilos de chair putréfiée. Il est lent, pas très malin et peu habile, mais il compense tout cela par une résistance et une force sans pareil.
Dague cérémoniel : Une lame des plus banal, plus un outils qu'une arme. Livre personnel : Kel couche sur papier lui même tous ce qu'il apprend dans un code bien à lui bien que les dessins reste équivoquent. La couverture est en fait la peau de sa génitrice elle même.
|