| Sam 12 Avr - 23:02 | | | | Alors qu'il avançait à la tête de ses troupes, Roxo réfléchissait au meilleur moyen de fortifié son port. Il avait découvert cet endroit en se souvenant du fleuve qui descendait de Sholat, et qui devait bien se perdre quelque part. Il avait donc remonter le fleuve, avec sa monture et avait trouver cette configuration de terrain assez exceptionnelle. La dangerosité de Foam et la peu de ressource autour du lieu l'ayant toujours rendu très peu intéressant. Sauf jusqu'à ce jour ou Roxo posa les yeux dessus.
Il faisait plutôt moche en cette journée quand les yeux du vampire rencontrèrent le terrain qui allait devenir le port. C’était un éperon barré, une structure géologique en forme de pointe s'enfonçant tel un dard dans la mer et coupant les forte vagues et protégeant d'un bras protecteur la crique formée par le fleuve derrière. Un endroit parfait pour un port fortifiée. La hauteur donnant un avantage stratégique certain. Il voyait déjà comment fortifié la zone, comment agencé les bâtiments et surtout, où mettre le phare, là, tout à la pointe. Le grenier serait sur la sorte de petit plateau inférieur et les murailles seront doublées voir triplée par des défenses de type fossés et plates-formes d'artillerie disposée dans la pente.
C'est donc dans cette optique qu'il avait lancé un immense appel d'offre à travers tout TM, utilisant pour cela les services de la confrérie des brumes et ses services de troupes posté dans les ports. Il allait avoir besoin d'aide avant tout pour pouvoir construire ce port. Et surtout, de matériaux. Pour la construction il ne se faisait pas de soucis. Il avait dans son armée des nains qui étaient tout à fait apte à la construction, il paraît qu'ils avaient ça dans le sang, et il trouverait sans doute des personnes prête à venir l'aider, moyennant récompenses et divers accords. Enfin, il espérait. Mais avant de tout construire... Ce qui allait être long, ils devraient fortifiés la zone. Foam n'était pas reconnu pour sa sécurité. Et encore moins pour quoi que ce soit d'autre de doux et tendre. C'était une zone dans laquelle des malheur c'était abattu, c'était ce qui avait rebuté de nombreuses personnes aux fils des années et qui avait fait que cette zone n'était pas encore très reconnue. .
Une fois sur place, Roxo fit ériger immédiatement une première ligne de défense autour du campement provisoire, cela se présentait comme un simple fossé avec des pieu en bois dedans, traçant une sorte de rond autour du champs de tente. C'était ici qu'il recevrait ceux qui viendrait lui apporter de l'aide dans le projet faramineux qu'il avait lancer.
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| | Roxanne Sombresang
Partie IRLCrédit avatar : Vergil DMC Double compte : Sourv Vitesse de réponse : A l'inspiration !
| | Dim 4 Mai - 15:21 | | | | - 18 Faldèn 113 Foam Chantier du port Sombresang L'argent. L'une des rares choses en ce monde qui peut vous pousser à affronter les pires épreuves pour l'obtenir. Mon épreuve à moi ? Enfin "mon", je devrais plutôt dire "mes", car j'ai bien dut surmonter plusieurs obstacles pour arriver jusqu'à ce trou paumé qui doit servir de port. Outre ma flemme légendaire, j'ai dut empiéter sur mon égo pour me rendre jusqu'à Montagne et accepté de me faire guider par des nains à travers Sola, avant d'embarquer sur une petite frégate pour redescendre le fleuve qui traverse Foam. Je sais que vous vous dites "Quel blond ce mec, comme s'il n'avait pas put couper directement à travers les Marais !". Non mais vous m'avez bien regardé !? Déjà que j'ai peur des nains parce que c'est petit, ça pue et c'est moche, vous voudriez que je risque ma peau en traversant les terres infectées, puis que je me pourrissent les godasses dans la bouillie de cadavre des marécages !? Je suis ne suis ni courageux, ni un de ces chiens pouilleux d'aventurier prêt à se salir les fringues pour sauver quelconques princesses ! Non, je suis Edge Aslak, simple joueur de dés, ici au nom de ma radine de patronne pour représenter la Confrérie auprès d'un Sombresang.
Brrrr, Sombresang, rien que ce nom me fait flipper ! Et j'irai même plus loin, en tant que futur Purificateur, je ne suis pas sans savoir leur penchant pour cette timbrée de Nayris. M'enfin, je suis bien obligé parfois de faire abstraction de mon statut d'envoyé de Yehadiel pour représenter un peu Leineichte, et donc gagner un peu de thunes !
Si j'ai réussi à esquiver la bouillasse des Marais, voilà qu'une putain de pluie vient me tremper tout entier !- Nous sommes arrrrrrivés.... Il se fout de ma gueule ?- J'ai un tête à rire à tes blagues le nain !? Il n'y a que dalle ici !- Mais si ! Rrrredescendez un peu plus verrrrs le sud, derrrrièrrre ces rrrrocailles, et vous les trouverrrrez !Mon dieu qu'il m'insupporrrrte à rrrrouler ses "r" sans arrrrrêt ! Quoi !? Voilà que je les rrrroule moi aussi !? Je hais les nain ...
Je descends alors de l'embarcation, prend mon pacquetage avec moi et commence à zig-zaguer entre ces énormes rochers dispersés ici et là, jusqu'à arriver au sommet de la colline pour découvrir avec stupéfaction l'ampleur des travaux qu'avaient entrepris la famille Sombresang.- Ils ... font pas dans la demi-mesure ces gens-là ...L'orage gronde tandis que la pluie commence à tomber avec toujours plus d'ardeur.- Pays de merde ...Je m'élance alors dans une descente chevronnée jusqu'au centre de commandement des travailleurs, cette dernière étant protégée par une palissade faite de pieux enfoncés dans le sol.- Halte-là ! Que venez-vous faire ici !?Je leur fourni alors pour seule réponse ma plaque sur laquelle est gravée le blason de la Confrérie.- Bienvenue à Foam.- Merci bien !Bien qu'ils me laissent passer, je vois clairement leurs regards suspicieux me dévisager, m'étudier de haut en bas. Et c'est bien normal, je suis un membre de la guilde la plus mystérieuse de tout Terra, les gens que je croise aspire toujours à découvrir nos secrets. Je déambule entre les interminables rangées de tentes avant de me trouver trop trempe pour continuer.- J'en ai plein le cul de chercher ... hey toi ! Ou puis-je trouver la tente de Monsieur Sombresang !?Quel chance ! Quelqu'un d'aimable dans ce monde de brute ! Je suis alors mon nouveau guide, qui à peine une vingtaine de secondes après, me laisse devant une nouvelle tente, pas vraiment différente des autres. Je le vois rentrer et annoncer alors :- Sire, un jeune homme voudrez s'entretenir avec vous.Tiens d'ailleurs ... ne devait-il pas y avoir un autre de mes camarades pour cette mission ?
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| | Edge Aslak
Partie IRLCrédit avatar : Jackal - The Last StoryDouble compte : Vitesse de réponse : Moyenne
| | Lun 5 Mai - 13:50 | | | | L'avant veille de l'arrivée d'Edge
Le canoë glissait depuis les marais vers la terre. Ce foutu Sombresang avait pensé à protéger l’accès par les terres, mais il croyait que personne n’essaierait de passer par le Marais de la Désolation. Décidément, les cours de stratégie que lui avait donné le Lucifuge quelques années auparavant n’était pas entièrement entrée dans son petit crâne de vampire neurasthénique et complètement débile. C’est pourquoi Corwynn Ap Dheol venait tirer l’oreille de son duc de disciple et profiter pour l’aider un peu, pour la forme. Mais avec un peu de chance, ce sombre crétin aurait de la bonne bière, une ou deux accortes demoiselles pour ses besoin en sang qui feraient aussi très bien l’affaire pour délier les muscles noués du baladins, et surtout de quoi remplir une panse affamée par plusieurs mois de jeûnes forcés.
Il fallait dire que le Baladin de l’Orage était légèrement en indélicatesse avec plusieurs personnes de pouvoirs, et donc il avait dû se résigner à vivre parmi les sauvages des Marais de la Désolation pour quelques mois. Heureusement pour lui, sa magie aérienne lui permettait d’écarter les moustiques et autres sangsues, quant aux autres bestioles, deux siècles et demi de lutte contre tout ce qui était l’œuvre de Yehadiel lui avait permis d’engranger une certaine expérience dans l’art du juste combat et de la fuite héroïque.
C’est donc pour ça qu’il avait décidé d’emprunter un canoë à quelques sauvages. A vrai dire, il en avait aussi profité pour saisir leurs maigres biens, et offert leurs âmes à Nayris par le biais de son épée Démon. Celle-ci dépérissait dans les marigots, et ce n’était que Justice somme toute que de tuer des méchantes personnes échappées des Glaces ou de Terre dans l’espoir d’éviter une mort lente et douloureuse accrochées à un arbre ou balancé à la flotte tout enchainé par les sbires de ce sadique roi de Cardrak.
Bref, toujours est-il que le Lucifuge n’avait plus sur lui que son épée, sa harpe et quelques menues drogues de sa composition, plus assez de viandes séchées pour en être dégoûtés les dix prochaines années. Pour le reste de sa vêture, il ne s’était pas encombré, chemise de cuir ouverte jusqu’au nombril sans surcot ni chemise en dessous, pantalon de toile fine et pieds nus. Pas de bottes, il les avait en fait perdues dans les Marais par un sale effet ventouse. En soit, il s’en moquait, le marchand à qui il les avait volé avait les pieds légèrement trop petits et Corwynn aurait eu à souffrir pendant des milles et des milles s’il ne l’avait pas aussi soulagé de son percheron et de son âne bâté, eux aussi perdus, l’un ayant fini en steack et l’autre…Mieux valais pas savoir ce que les crocodiles en avaient fait.
Toujours est-il qu’il pagayait gaiement maintenant, sortant de la mangrove boueuse des Marais et touchant enfin un ruisseau d’eau clair. Il pleuvait par intermittence, mais le Lucifuge qui sentait le bouc s’en accommodait, il serait un peu présentable comme ça.
Grommelant dans sa barbe de trois jours, il arrivait. En fait son abruti d’élève avait quand même construit un mince muret en bois et en gadoue. La bonne affaire. Pilotant avec adresse sa barcasse, aidé en cela par une toute petite brise qui n’était pas tellement naturel, Corwynn glissait maintenant vers l’appontement, quand un carreau d’arbalète fendit l’air et se planta sous la ligne de flottaison de sa frêle esquif. L’eau commençait de grimper à toute vitesse lorsqu’il hurla rouge de colère en réponse au qui-vive qui avait suivi le trait :
« Sombres imbéciles, avant de tirer vous pouviez pas le demander ? Dites à Roxo que son invité, le munificient Baladin de l’Orage est arrivé. Enfin non. Ne lui dites même pas. Je vais le chercher moi-même. La grosse tente là-bas ?»
En attendant, trempé et à moitié nu, il bondit hors de son canoë qui coulait lentement. Saisissant sa harpe et son épée, l’air mauvais, Tristelune commençait de grimper sous les rires des gardes de Sholat qui reconnaissaient bien en lui le maître d’arme des Sombresang.
***
Deux jours plus tard, il pleuvait toujours autant, et le magicien rongeait son frein en buvant et mangeant tout ce qui pouvait passer à sa portée dans une crade gloutonnerie. Pour l'heure, il se trouvait dans la tente de Roxo, un verre de vin chaud parfaitement épicés en main pour faire passer le magnifique pâté en croûte qu'il avait dévoré goguenard devant les vampires avides de sang et s'affairait à reluquer la cousine de Roxo, du moins c'est comme cela qu'il l'avait présentée, en bourrant une pipe, quand deux gardes intervinrent pour prévenir de l'arrivée d'un nouvel aventurier.
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| | Lun 5 Mai - 14:06 | | | | Foam. Tiana n'avait jamais mis les pieds dans cette partie du monde, et se félicitait intérieurement d'avoir demandé à prendre le contrat numéro 6 de la Confrérie des Brumes pour s'y rendre. Comme quoi, bosser pour la mafia, ça permettait toujours de voir du pays...
Bref, elle s'était rendue en Foam à cheval, presque en quatrième vitesse, sachant qu'un autre membre de la Confrérie était aussi sur le contrat. Non pas qu'il y avait une quelconque rivalité entre membres de la Confrérie, mais bon, Tiana aimait le travail bien fait, et comme l'autre était un nouveau venu dans la "famille", il valait mieux qu'elle arrive avant qu'il n'aie le temps de faire une catastrophe.
Lorsqu'elle arriva au port - là où elle devait se rendre précisément - elle remarqua qu'elle arrivait en pleine "bataille", en plein milieu d'ouvriers qui exerçaient leur métier avec brio. Elle dirigea sa monture vers le campement qui se trouvait un peu en marge du chantier, déglutissant à l'idée de retrouver celui qui était à l'origine de ce projet pharaonique, son cousin Roxo Sombresang.
L'ex-comtesse arriva au campement, descendit de sa monture et s'annonça au garde qui tenait l'entrée de la tente principale :
Tiana de Nyrianës, cousine du sieur Sombresang. Je viens honorer un contrat entre lui et la Confrérie des Brumes.
Elle le vit se rendre à la tente et l'annoncer, et décida d'attendre l'ordre de Roxo pour rentrer. C'était la moindre des politesses... En attendant, elle regarda autour d'elle s'il n'y avait pas son camarade de la Confrérie dans le coin, mais ne le trouvant pas, elle conclut que soit il était déjà entré dans la tente de son cousin, soit il était en route. La suite le dirait bien...
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| | Tiana de Nyrianës
Partie IRLCrédit avatar : DeviantartDouble compte : Alys, Iryo, Chioné, IssendraVitesse de réponse : Aléatoire mais généralement rapide
| | Lun 5 Mai - 15:35 | | | | Fortifier au mieux possible la zone avant de lancer le moindre projet, c'était ce qu'il devait faire. Les attaques de monstres sur Foam étaient monnaie courante... Ses pensées tournaient en boucle dans sa tête, comment fortifié l'infortifiable. Par plusieurs goulot d'étranglement, longeant une sorte de piste principale, le tout défendu par des fossés, des tours et des chausse trape, des pieux en bois et une fossée devant la ligne de pieu servant de murailles. - Représentations des fortifications :
Ce serait une bonne défense, assez rapide à mettre en place, assez défensive et peu coûteuse en ressource, l'eau serait fournit par le fleuve longeant la zone. Il sourit, regarda autour de lui et alla joindre les chefs de chantier, leur donnant grosso modo les dimensions des choses et ce qu'il fallait, ses ingénieurs nains, même si plus militaires que réellement ingénieur, étaient tout à fait apte de prendre ses chantiers en mains, c'était de la construction militaire, du solide et a tout épreuve, le tout fait par des professionnel en leur art. Celui de se défendre et de donner la mort de la manière la plus sécurisée possible. C'est à dire derrière des murs, au bout d'une bonne flèche, sans risques. Les travaux commenceraient le lendemain matin... Les personnes avaient besoins de se reposée, et la construction de la première ligne de défense serait suffisante pour l'instant avec les veillées. Les bêtes ne devaient pas encore être trop au courant de la population grouillante qui était maintenant en Foam. Et la prédiction se révéla exacte, mais hélas, la pluie vint se mêlée a l'affaire, rendant la terre boueuse et quasiment impraticable pour des excavations, tant pis, il attendrait que cela passe, pour le moment ils se contenterais des murailles et de la taille du bois pour les pieux des maisons, histoire de bien les fixées dans le sol. En cas de glissement de terrain ou de trop forte pluies ou de marées, la maison restera bien en terre... Fixe et sur ses fondations. Pendant le premier mois, c'est ce que firent les gens batissants de sortes de maisons sur pilotis, laissant les défense un peu en rade. Chose qu'ils corrigeraient bien vite une fois les premiers bâtiments crée. En milieu du mois on vint rapporter à Roxo que plusieurs unitées de cavalerie avaient était aperçut, mais qu'elle ne semblait pas bougée. SECOND MOIS : Faldènn Alors qu'il était dans sa tente, en train de travailler plusieurs parchemins différent, parlant d'approvisionnement et de promesse d'aide, il sentit la présence de deux personnes devant sa tente et devina avant qu'ils ne l'annoncent que quelqu'un était là pour lui. Il se leva et se figea en voyant entré son ancien mètre d'arme et de stratégie, il l'invita a entrer et se fit tancer sévèrement sur la manière dont il avait organiser le camps mais il s'en ficher, il avait d'autre chat a fouetté, le camps était suffisamment bien défendu pour l’instant ! Il profita de sa présence pour lui faire visiter le camps tirant quelques avantage de ses conseils. Il s'arrêta un instant plus face au fleuve et y fit fortifié encore plus la petite barricade, sur laquelle il plaça un groupe d'arbalétrier supplémentaire, il faudrait sonder le fleuve pour voir si il n'y avait pas moyen de l'éclairer ou de le sécuriser un peu, il était large et profond, liant directement la mer aux terres profondes de Montagnes... Hum, il réfléchirait plus tard sur la question, pour l'instant ses forces étaient au maximum, les nuages lui apportant une sécurité face aux Uv, beaucoup moins puissants que sans nuage, et c'était tant mieux. Il désigna le quartier des tentes des invités de marques, une plate forme de bois sur le sol, laissant les sol des tentes loin de la boue, mais pas de l'humidité, avec des petits brasero a l'intérieur, histoire d'avoir chaleur et une atmosphère sèche a l'intérieur. Les invité dormiraient ici, lui se contenterait de sa tente de commandement, et c'était bien suffisant. Il resta avec Corwynn jusqu'à la nuit tombée et pris congé de lui assez tôt, histoire de prendre, sois disant, un peu de repos, repos qu'il passa sous la pluie, avec une horde de vaillant soldat a commencer les défense, creuser les fossés était vraiment une priorité, un devrait être sec, le fond serait profond et tapissé de bois, légèrement en pente, histoire de se débarrassé de l'eau, l'autre serait inondé, en lien direct avec le fleuve. - Image:
Il rentra tôt le matin, bu longuement du sang sur un garde volontaire, ou plutôt effrayé et repartit pour une journée de travaux mentaux dans sa tente, journée interrompue par l'arrivée de Tiana. Sa cousine, Tiana... Il se leva et sortit l’accueillir avec diplomatie, déposant un baisemain sur sa main d'ambre, il était heureux que ce soit elle qui le rejoigne, simple question de sang familial. Il n'aurait pas trop eu confiance en quelqu'un d'autre, méfiant envers tous, surtout envers les proche, sauf si ils sont trop proche. Une distinction étrange qu'il ne tenait pas toujours mais dont il essayait. Il s'entretint longuement avec sa cousine des modalités de l'alliance avec la confrérie des brumes, pris des nouvelles d'elle, de sa fille et de la liche qu'elle avait comme ami. Puis il lui fit rapidement visiter le camps a elle aussi, lui fit faire la connaissance de Corwynn et repartit dans ses études de documents, sortant de temps en temps pour donner des nouveaux ordres de direction, Corwynn l'aidant et Tiana aussi, il était ouvert aux propositions, allant même jusqu'à accueillir les ouvriers dans sa tente et les écoutants. Très peu étaient ce qui osaient franchir le pas, mais ils étaient écoutes. La plus était moins présente ce jour ci, et les portes furent posées et des gardes furent placée de part et d'autre, ils attendaient des gens, confrérie des brumes, bûcheron, volontaire... Ses derniers devraient être dirigé vers des maîtres d’œuvres qui feraient leur rapport a Roxo. La nuit tomba bien vite, et c'est dans la tente de commandement qu’eus lieu le copieux repas de Corwynn , les vampires se contentant de sang, les discutions se firent habilement, sans écorçage, haine de Yehadiel, des créatures de se dernier, projet d'orientation du port. Quand ils prirent congé, Roxo alla réellement se reposer, rejoignant Alrea en rêve, et son familier aussi. La pluie... Roxo sentait que cette pluie finie et constante allait être la plus grosse plaie de se chantier, la boue se mêlait à tout, tout était détrempé et certaines tente avaient des fuites, le prochain ravitaillement ne devrais, heureusement, pas tarder. Ils arrivaient directement de Sholat, chargement de première main du Duché. La journée avançait sous la pluie, encore et toujours elle, et Roxo préféra retourner sous sa tente pour se calmer plutôt que d'exploser. Trois jours, trois jours de pluie... Il sentait la haine de ses ouvriers envers cette fine pellicule d'humidité posé sur tout, lui aussi sentait la haine grandir petit à petit en lui. Haine qui manqua exploser quand un blondinet entra dans la tente, qu'est ce que c'était que ça ? Luz l'insultait en envoyant ce truc là accompagner sa cousine ?! Il semblait incapable de se battre, et encore moins de protégé cette dernière. Il le fixa, glacial, et se présenta, avant de lui faire faire le tour du camps, lui montrant sa tente, puis prenant congé de manière fort peu protocolaire, sa cape claquant dans le vent derrière lui, la main sur le manche de son sabre, de l'action bordel ! Il voulait de l'action.
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| | Roxanne Sombresang
Partie IRLCrédit avatar : Vergil DMC Double compte : Sourv Vitesse de réponse : A l'inspiration !
| | Lun 5 Mai - 15:54 | | | | La diplomatie épuise.
Au pouvoir depuis plus d’un siècle, Sinan se sentait de plus en plus étranger dans le monde de la noblesse terrienne, cerné dans son duché. L’installation de deux régences, les Férals à l’est et leur contrôle sur le Grand Lac qui pénétrait dans les terres des Lan’Ouhi, et Saeros Yggdrasil au nord, qui volait progressivement le pouvoir à une ancienne famille noble, tout participait à faire croitre un sentiment de claustrophobie chez le vieux duc. Sans compter l’installation plus ancienne d’une vampire à la tête d’un autre duché frontalier. Progressivement, Sinan Ouhi avait vu ses “voisins”, souvent des hommes avec lesquels il avait grandit - leurs familles respectives entretenant des liens étroits d’amitié ou de sang depuis des siècles, remplacés par des parvenus sans noblesse, des brutes sans distinction, qui ignoraient tout des codes de la noblesse, du bon savoir vivre, et des règles de bienséances à suivre dans les manigances multiples qui divertissaient et occupaient tout ce beau monde bien né en manque d’action.
La diplomatie épuise, surtout quand les règles changent, en notre désavantage. La vieillesse n’aidant pas, le Duc des Lans se sentait las, déçut, et plus aigri que jamais. Pour toutes ces raisons et bien d’autre encore, il avait, sur un coup de tête, pris la décision de partir voyager et s’occuper loin de son duché. On ne peut plus s’amuser en Terre, faute de compagnons de jeu normaux? Qu’à cela ne tienne, on ira se divertir plus loin! Les Glaces restant diplomatiquement inaccessible, le Feu trop chaud pour le corps affaibli de Sinan, les Montagnes s’étaient vite imposées comme la meilleure destination exotique. Mieux encore, on parlait d’un projet fou, un projet insensé. Un port! Dans les Montagnes! Mû par le désespoir de celui qui sent sa fin venir et dont le monde ne retiendra rien sinon un nom à la fin d’un arbre généalogique en agonie, le dernier Lan’Ouhi s’était engagé corps et âme dans la préparation de cette folle expédition. Laissant son duché sans protection, vidé de son armée, d’une bonne partie de ses réserves céréalières et fiduciaires, alors même qu’une grande partie des chevaux venaient d’être vendus au duché Féral, Sinan faisait le pari qu’il ne se passerait rien. Ou plus exactement, il se moquait bien de ce qui pourrait advenir. Il ne lui restait sans doute qu’une ou deux années à vivre, et il emportait avec lui suffisamment de ressource pour s’installer dans une auberge de luxe pour un certains laps de temps. Qu’on puisse le juger sur le relatif manque de protection de son duché lui était bien égal. Peut être même pourrait-il entrer dans les livres d'histoires par ce moyen! L’homme qui a causé la destruction de son duché en laissant femmes, enfants et vieillards sans protection. Et il en souriait en s’éloignant de son château, à l’avant d’une importante colonne humaine déjà poussiéreuse. L’armée des Lans ayant été largement réduite depuis une cinquantaine d’année, cette équipé ne ressemblait pas tant au déplacement d’un duché entier qu’au regroupement de plusieurs caravanes marchandes, ressemblance accentuée par l’absence totale d’homme voyageant à pied. Tous étaient à cheval, et ce premier détail non négociable pour Sinan avait posé problème pour le déplacement. Après de longues discussion, on s’était résolut à rejoindre la côte pour y embarquer dans des petits bateaux. Cela permettait à la fois d’éviter d’avoir l’air d’envahir les Férals en voulant rejoindre Foam, et de prendre seulement trois ou quatre grands bâtiments et donc de prendre le risque que voir l’un d’eux couler avec un tiers de l'expédition à bord. Par petites dizaines, tout les trois ou quatre jours, en toute discrétion, les petites embarcations partaient donc pour les Montagnes, en longeant les terres Férals, Coradran, puis le Marais de la Désolation, pour finalement jeter l’encre au pied des Montagnes de Foam. Le débarquement fut particulièrement long, seuls quelques lieux permettaient la descente des chevaux et du matériel. Finalement, entre le premier départ du duché et les derniers accostages à Foam, trois mois s’étaient écoulés. Après cela, le trajet jusqu’au chantier, malgré l’hostilité des montagnes, fut un vrai repos pour les cavaliers, et leurs montures furent trop heureuses de se dégourdir les pattes pour songer à se plaindre du relief. Enfin, après avoir passé un énième col, la folle entreprise des Sombresang s’offrit à leurs yeux intrigués. Sinan ordonna aux hommes de se poser prendre un dernier repas en retrait de toute cette agitation. Il n’avait pas fait savoir qu’il débarquerait ainsi, préférant faire une petite surprise, mais ne doutait pas une seconde que le maitre des lieux soit parfaitement informé sur leur présence et leur nombre. Le débarquement avait été si long et si peu soucieux de furtivité, impossible que leur arrivée soit encore un mystère.
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| | Sinan Ouhi
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : EveVitesse de réponse : Rapide/Moyen
| | Mar 6 Mai - 12:06 | | | | Je déteste les Sombresang ! Ils sont arrogants, mal-élevés, et de très mauvais clients ! Luz, franchement, la prochaine fois choisis mieux tes contrats ! Après un très sommaire et ennuyant tour du campement, je dois avouer que je n'ai rien appris de particulier ! Le lord s'est vraiment montré avare en informations sur la nature des travaux, ses ambitions et autre modalités de mégalomane, mais bon, ce n'est que la première rencontre, et j'ose espérer qu'il se montrera plus cordial dans quelques semaines ! Il me conduit alors jusqu'à ma tente, qui me promet un inconfort de première classe malgré l'effort de notre hôte d'avoir aménager le sol pour qu'on ne patauge pas dans la gadoue. Je m'empresse de déposer mes affaires et me couche jusqu'au lendemain, épuisé par toute ces longues journées de voyage.
- 19 Faldèn 113 Foam Chantier du port Sombresang Au réveil, je grignote simplement un morceau de pain avant de me saisir d'une feuille et d'une plume. - Citation :
- A l'attention du très respectable Seigneur Sombresang,
Noble vampire, je vous prie de pardonner mon arrivée si soudaine et si peu mondaine hier. L'épuisement de ces longues journées de voyage m'a fait oublié les bonnes manières, mais m'a également fermé les yeux sur la fatigue qui doit vous tirailler depuis le début des travaux ! Vous aviez sans aucun doute autre chose de plus important à faire que de perdre du temps avec un homme comme moi, mais je tiens malgré tout à vous rappeler que je suis ici en mission pour la Confrérie, et j'ose espérer que nos futurs entretiens se feront dans un échange d'idées et de suggestions plus amicale pour assurer la pérennité des relations qui lient la Confrérie à votre famille.
J'ai eut le loisir de constater malgré le mauvais temps qui semble vous harceler que le chantier avance bien, très bien même ! Avoir quémander le soutien du peuple nain était une excellente idée, car vous pouvez ainsi vous assurer d'avoir de rapides résultats de qualités ! Mes mains trop jeunes et mon corps trop frêle ne sauraient apporter un soutien efficace à tout vos ouvriers, en revanche j'ai dans l'espoir de croire que mon esprit pourra vous apporter bon nombres d'idées pour améliorer la vie de camp, mais également pour vous proposer d'éventuelles solutions aux problèmes que vous seriez amené à rencontrer.
Ma patronne m'a également parler d'un entrepôt que la Confrérie serait à même d'utiliser pour ses propres intérêts. Lorsque votre emploi du temps vous le permettra et que l'envie vous le dira, peut-être pourriez-vous prendre le temps de me faire visiter cet endroit ?
En vous souhaitant bon courage pour les jours à venir, et en espérant que climat veuille bien se montrer plus clément à votre égard, je vous prie d'agréer, Monsieur, en l'expression de mes respectueuses salutations.
Edge Aslak Ambassadeur de la Confrérie des Brumes. Lèche-cul à point, voilà qui devrait faire l'affaire pour que cet imbécile de Roxo accepte de m'accorder un peu plus de son attention ! Je demande alors à un messager de faire livrer la lettre jusque dans ses appartements puis, comme il ne me plaît guère de rester seul dans mon logement de fortune avec tout ces fou-furieux aux alentours, je rends visite à mes "voisins". Je rentre alors dans la tente d'une sympathique et jolie jeune femme, qui semble être installée depuis peu.- Pardonnez mon intrusion milady, mais je viens d'arriver, et je dois dire que le seigneur Sombresang s'est montré assez pressé lors de mon entretien avec lui. Comme je vais être amené à séjourné ici pour un petit moment, je me disais que faire la connaissance du voisinage pourrait être agréable !
Je me présente, Edge Aslak, ambassadeur de la Confrérie des Brumes. A qui ais-je l'honneur ?Avec un peu de recul, son visage me dit quelque chose ... serais-ce l'autre membre de la Confrérie qui devait m'accompagner sur ce contrat ?
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| | Edge Aslak
Partie IRLCrédit avatar : Jackal - The Last StoryDouble compte : Vitesse de réponse : Moyenne
| | Mer 7 Mai - 18:59 | | | | Le petit jour venait de se lever, et le Lucifuge vaquait déjà à ses occupations comme s’il n’avait pas la gueule de bois. Rasé de frais, habillé d’élégants vêtements, pantalons de soies noires légèrement bouffants et chemise de lin écrue sur laquelle il avait passé une veste en cuir qui ne portait pas de manche, il avait fait l’effort de peigner sa crinière de fourrure.
Avalant un petit déjeuner solide avec les gardes, il se baladait dans le camp que le Sombresang leur avait fait visiter la veille, son épée au côté et sa harpe cachée dans sa toile cirée. C’était déjà une belle petite citadelle de bois et de tentes, mais il faudrait encore du temps pour qu’ici ne soit érigé un puissant château qui détruirait à jamais l’harmonie des lieux. Il pensait à cela, croquant une pomme surie dont le jus dégoulinait sur ses doigts osseux, en revoyant tous les castels et autres châtelets que les mortels avaient pu construire pour se défendre et protéger un lopin de terre qui, bien souvent, ne leur appartenait que par le droit de l’épée. Ce dernier ne le gênait pas, Corwynn vivait par l’épée et savait qu’un jour, la fille-fée lui avait bien fait comprendre il y a de cela quelques printemps, ce serait une lame d’acier qui viendrait mettre fins aux tristes jours du Lucifuge. Mais il ne pouvait pas comprendre, lui, l’homme des bois, qui servait la déesse de la Vie et de la Mort là où elle se trouvait, c’est-à-dire partout, qu’on veuille s’enfermer dans ces grandes habitations de pierres. Se protéger, oui, mais comment les hommes étaient stupides. Ils ne connaissaient toutes leurs vies durant que des hauts murs qui cadenassaient à jamais leurs libertés. Haies des champs, poutres des maisons ou encore pierre dure des donjons, tout cela ne revenait qu’à une seule chose, croire qu’on pouvait régner sur Terra en oubliant que seuls les Dieux étaient tout puissants. S’il avait été un peu plus intelligent, Corwynn aurait dû écrire un magnifique poème sur la question et le faire publier sur les meilleures rames de papiers, et l’envoyer à tous les dirigeants, mais bon, désabusé comme il était, il savait qu’au mieux son art servirait à sécher les étrons répandus par un royal fessier.
C’était donc tout à ses pensées qu’il imaginait passer une journée à lézarder en regardant les nains travailler à grand renforts de pioches et de pelles, tout en sirotant une de leurs excellente rousse qu’ils gardaient au frais dans le fleuve sans avoir à lever le petit doigt sauf à faire une ou deux passes magiques pour le compte de Roxo, lorsqu’il vit le jeune Edge sortir de sa tente et s’approcher de celle de la Comtesse de Nyrianës. Qu’est-ce qu’un petit envoyé de la Confrérie des Brumes pouvait bien avoir affaire avec la femme de Magrant Malnoir ? Sentant venir l’aventure coquine dont il raffolait pour ses petites histoires, le Lucifuge se glissa en pleine lumière vers les ombres de la tente, sentant qu’il y avait là une anguille ou deux sous la roche, ou plutôt, dans la grotte. Mais pour préserver l’honneur de la comtesse, il préféra quand même glisser à l’oreille d’un page quelques mots et une jolie piécettes pour qu’il fille dar dar prévenir le Sombresang.
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| | Sam 10 Mai - 19:25 | | | | Très vite, Tiana avait pu exercer son devoir envers son cousin, discutant avec lui des modalités du contrat le liant à la Confrérie des Brumes avant que ne viennent les questions plus personnelles : comment se portaient sa fille, Liana, elle-même et Magrant Malnoir, son ami de cœur... Bref, des questions auxquelles elle répondit par l'affirmative, assurant qu'elle-même allait plutôt bien, et qu'il en allait de même pour Liana et Magrant. Roxo l'avait ensuite conviée à visiter le chantier, dont elle avait déjà aperçu un bout en arrivant, et apprécia le fait qu'il avance vite. Elle fit ainsi la connaissance d'un certain Corwynn Ap Dhaeol, qui les avait rejoints assez vite, mais elle n'avait pas encore croisé son camarade de la Confrérie. S'il avait rencontré Roxo avant elle, il ne serait pas évident de rattraper la potentielle erreur du bleu, qui ne pouvait pas forcément savoir que Roxo était du genre... méfiant, avec les inconnus. Bref, toujours est-il qu'à la fin, tous se séparèrent et rejoignirent les tentes qui leur avaient été désignées. Celle de Tiana ne manquait certes pas de confort, et tant mieux ! Elle pourrait se reposer tranquillement... * * * Le lendemain de son arrivée, l'ex-comtesse décida de buller un moment. Armée d'un livre , elle s'était installée dans un des fauteuils à sa disposition au moment où le soleil se levait, après avoir passé la nuit à écrire des lettres : une pour Magrant, une pour Liana et une pour Luz Weiss, afin de lui faire un premier rapport. Ceci fait, elle s'installa confortablement dans le fauteuil, et se mit à dévorer littéralement le livre qu'elle tenait entre ses mains. Enfin, dévorer... Prendre le temps de lire, plus exactement. Alors qu'elle était plongée dans sa lecture, une voix masculine se fit entendre devant elle : Pardonnez mon intrusion milady, mais je viens d'arriver, et je dois dire que le seigneur Sombresang s'est montré assez pressé lors de mon entretien avec lui. Comme je vais être amené à séjourné ici pour un petit moment, je me disais que faire la connaissance du voisinage pourrait être agréable !
Je me présente, Edge Aslak, ambassadeur de la Confrérie des Brumes. A qui ais-je l'honneur ?L'ex-comtesse haussa un sourcil, derrière son livre, avant de se ressaisir : oh, c'était donc lui, son camarade ? Aïe aïe aïe... Elle lui adressa un chaleureux sourire avant de poser son livre sur ses genoux pour lui répondre : Ainsi donc, vous êtes mon collègue de la Confrérie sur ce contrat délicat... Je suis Tiana de Nyrianës, cousine du sieur Sombresang. Et heureusement que je me suis également proposée pour ce contrat, mon cousin est très méfiant, vis-à-vis des mortels... Je pourrai rattraper le coup si vous avez réussi à le rendre de mauvais poil...
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| | Tiana de Nyrianës
Partie IRLCrédit avatar : DeviantartDouble compte : Alys, Iryo, Chioné, IssendraVitesse de réponse : Aléatoire mais généralement rapide
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