Je me rappelle très bien de cette journée, elle est de celles qui sont claire comme de l'eau de roche. Vous savez, ses journées dont on se remémore très exactement chaque détails, comme si on lisait un livre. Et bien s'en est une de celles ci.
Il faisait très lourd en ce début de matinée, l'orage grondait au loin et l'odeur de l'humus était très présente autour de la maison. Lorsque je suis sortit de mon lit le matin, j'ai ressentit comme un frisson d’excitation, comme si je savais que j'allais me jeter tête baisser dans l'aventure de ma vie.
J'avais prit un bol de baie et je déambulait pied nu dans l'herbe quand j'ai sentit une sorte de démangeaison dans le cou, je me suis retourner et j'ai vu une sorte de capuche mauve... C'était... Étrange sur le moment et je suis resté un long moment immobile à ne pas savoir que faire. Puis finalement je suis allez à sa rencontre. Elle venait voir mes parents, c'est ce qu'elle a dit, alors je l'ai guidée vers notre maison, elle ne semblait pas effrayée par mon aspect... Savait elle ce que nous étions ? En tout cas, la capuche ne faisait preuve d'aucune faiblesse en avançant.
Oui j'avais décidée de l’appelée la Capuche, parce que je ne savais pas qui c'était, ni ce que c'était. Une fois qu'elle fut dans la maison, je m'en désintéressée totalement et je parti continuer ma promenade. L'orage éclaterait en fin d’après midi, vers le crépuscule. Il faisait relativement sombre dans les bois, mais ça ne me dérangeait pas. J'étais ici chez moi, c'était mon petit coin de paradis à moi. Jamais personne, la tranquillité tous les jours . Je ne savais pas encore que j'allais devoir quitter cet endroit.
Alors que je revenais après une longue heure de marche en direction de chez moi, je sentit à nouveau l'étrange sensation que j'avais sentit le matin. La capuche était toujours là. J'appris donc que j'allais devoir partie de chez moi, qu'on avait besoin de moi, pour une famille. Que mes parents seraient triste, mais que je serais toujours libre de les rejoindre plus tard. C'était... Triste d'un côté. Mais d'un autre côté j'étais aussi heureux de partir. J'allais voir du pays ! Connaître d'autres gens, peut être eu ne me jugeraient ils pas ? Hein ?