[TERMINER]Le cercle de pierre | |
| Aller à la page : 1, 2 | Sam 12 Avr - 2:38 | | | | Hogùn se dirigeait vers un village qui avait demandé de l'aide à la capitale, cette requête avait été ensevelie par d'autres requêtes plus importantes. La requête datait de deux jours, il espérait que le village soit toujours là. Même si c'était à côté, c'est toujours désagréable de se déplacer pour quelques choses qui risquent d'être un problème mineur. Néanmoins, grâce à Heimdall le voyage se fit agréablement, il avait atteint le village en une demi-journée. Au loin, Hogùn pouvait apercevoir le village et il était entouré de deux séries de pierre, les pierres étaient vieilles et certaines d’entre elles étaient brisées ou avaient des fissures. Quelques maisons possédaient un petit champ pour cultivé des fruits ou légumes, d'autres avaient des cordes de bois et au centre était la forge et une tour immense, elle faisait trois étages. Certaines maisons avaient leurs cheminer d'allumée et une petite fumée en sortait.
En s'approchant, on remarquait qu'il y avait d'autres champs entre les deux séries de pierres et le chemin qui menait au village était bien entretenu. En s'approchant de la première série de pierre, les enfants commencèrent à rentrer et l'Ombrageur commençait à se faire dévisager. Il est vrai que le soleil commençait à disparaître du ciel, mais son petit doigt lui disait que ce n'était pas la raison principale pour laquelle les enfants rentraient. Même les villageois se dépêchaient de ramasser les récoltes et de rentrer chez eux. Anodrac tapota un peu Heimdall pour lui dire de rester sur place, il était entre les deux séries de pierres. L'Ombrageur se demandait s'il avait peur de lui, n'était-il pas habitué de voir des voyageurs prendre ces routes?
C'est alors que des hurlements se firent entendre, ils venaient de la forêt. En se tournant vers cette direction, l'Ombrageur différencia des ombres de la forêt deux silhouettes humaines et ils couraient vers le village. La femme distançait l'homme puisqu'elle ne portait rien de lourd, mais l'homme s'essoufflait rapidement à cause du panier à pomme qu'il transportait dans son dos. Il finit par le laisser tomber, il préférait vivre plutôt que de laisser l'orgueil prendre le dessus. Toujours en regardant dans leurs directions, une nouvelle silhouette se démarquait des autres et ce n'était pas humain. Il était difficile de décrire ou de savoir ce que c'était, il manquait de détail et Hogùn n'avait jamais vu quelques choses d'aussi vagues. Au final, la créature finit par montrer le bout de son nez et ce n'était pas une créature. Il s'agissait d'un chevalier monter sur son cheval et il était astral, c'était un fantôme. Le cavalier était de couleur astrale, voir bleu et il n'était pas physiquement présent. Il passait à travers les branches et les obstacles en avant de lui, il voulait tuer ces cibles.
Sans réfléchir, Hogùn ordonna à Heimdall de courir vers le couple en détresse, celui-ci exécuta la demande sans hésiter et s'empressa d'aller les rejoindre. Malheureusement, l'homme avait déjà pris du retard et le fantôme lui donna un coup d'épée dans le dos. La coupure était longue et profonde, l'homme tomba au sol comme si toute sa force lui avait été enlevée. Toujours dans son élan, Heimdall atteignit la femme sans problème et la dépassa pour rejoindre l'homme qui venait de tomber, mais encore là, ils étaient trop loin pour lui venir en aide. Le cheval fantomatique piétina l'homme pour l'achever, celui-ci criait de douleur jusqu'à ce que le cheval le finit avec un coup de sabot dans le visage. L'homme cessa de bouger, il avait rendu son dernier souffle et personne ne pouvait l'aider.
Hogùn était dans une colère sombre et c'est le fait de n'avoir rien pu faire. Il crispa des dents et fit apparaître une épée sombre des ombres de son manteau. Une fois proche, Heimdall sauta sur le fantôme et sortit ces crocs, mais il ne fit que le traverser et atterrit de l'autre côté. Le cavalier fantôme ignora complètement l'Ombrageur et gardait un visuel sur la femme, celle-ci venait de traverser le premier cercle de pierre. Sans aucune raison, le chevalier retourna dans la forêt et disparue en se volatilisant.
En colère, Hogùn retourna vers le village pour avoir des informations sur les événements de ce soir.
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Sam 12 Avr - 19:22 | | | | Alors que l'agitation se calmait avec peine, une femme arriva à l'orée du village, de l'autre côté. Elle s'en revenait vers la capitale et cet endroit se trouvait parfois sur son trajet selon la route qu'elle prenait - et surtout d'où elle venait. Elle était déjà passé là quelques fois, pas depuis un bon mois cependant, et elle sentit vite la tension inhabituelle qui occupait les villageois, avant même d'en croiser un seul. D'ailleurs, elle n'en croisa pas un seul ... Ils semblaient tous soit terrés chez eux soit réunis dehors à l'opposé ...
Ceci piqua au vif la curiosité parfois malsaine de la voyageuse, qui d'instinct replaça sa capuche brune, resserra la bride de sa sacoche et ralentit le pas pour se glisser dans l'ombre des maisons avoisinantes, afin de percevoir la réalité de la situation et de se laisser une marge de manœuvre ... déformation professionnelle dira-t-on ...
C'est là qu'elle pu constater qu'il venait de se produire un meurtre, au vu du cadavre au-dessus duquel étaient affairés quelques hommes. Et elle n'aima pas cela. Il était tard, elle aurait voulu profiter de sa halte pour se reposer en ce village et là voilà qui tombe nez à nez avec une scène de crime. Sybaris détestait l'imprévu. Elle aimait quand tout se déroulait selon ses plans, et cet incident mettait en désordres son planning.
C'est là qu'elle le remarqua. Un homme, visiblement jeune, sombre, mais surtout très peu concordant avec les villageois du cru. Un étranger. Qui semblait à l'aise mais visiblement peu enclin à la gentillesse ... A croire que ce qui venait de se produire ne mettait pas en rogne que l'espionne ... Ce qui piqua également encore plus au vif sa curiosité déjà malsaine.
Un meurtre, en soi, cela ne la dérangeait guère, tant que cela ne brisait en rien ses plans ou son activité en cours. La mort, surtout donnée violemment et avec douleur était une chose qu'elle trouvait assez plaisante, pour peu que le bourreau se soit donné la peine d'exécuter son œuvre avec talent. Un meurtre dans un petit village, c'était insignifiant ... Indiscutablement sans intérêt ... Mais alors ... Pourquoi était-elle ainsi comme une gamine découvrant qu'on lui a acheté un cadeau et qui trépigne à l'idée de l'ouvrir ? Maudite curiosité, il suffit qu'on t'asticote un brin pour que tu t'émoustille comme une adolescente ...
Bien, puisque besoin venait de se créer, il fallait lui donner sa dose de satisfaction et combler cet insatiable appétit d'informations ... Après tout, cela faisait aussi, en quelque sorte, partie de son travail ... Et parfois, monotonie a besoin de se faire briser ... Ainsi donc, voilà que Sybaris se frayait un chemin entre les maisons et se dirigea avec force discrétion vers l'inconnu peu souriant. Et alors qu'elle fut à quelques pas de lui, la bienséance refit surface et lui ordonna de se racler innocemment - mais élégamment - la gorge pour signaler sa présence, avant de déclarer, en toute simplicité :
Pardonnez mon intrusion, mais que diantre vient-il de se produire ici ?
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| | Sybaris
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| | Dim 13 Avr - 7:30 | | | | Des pas imposant, déterminer et décisif. L'Ombrageur marchait vers le village et seuls les villageois les plus courageux ou ceux qui étaient trop terrorisés pour pouvoir bouger sont restés. Heimdall suivait son maître et il avait la tête haute pour imposer le silence, les villageois ne savaient pas quoi faire. Une fois près de son public, Hogùn était en colère et il voulait crier pour avoir des réponses, mais il savait que cela n'apporterait rien de bon. Il devait donc choisir une meilleure idée pour avoir de l'information et l'idée était de se présenter, il prenait le temps d'inspecter chaque personne visuellement. Il ne savait pas ce qu'il cherchait, mais il devait y avoir un chef et celui-ci devait savoir ce qui se passait ici. -Je suis Hogùn Anodrac, je suis un milicien de l'ombre envoyer par la capital pour vous venir en aide ET JE DOIS DIRE QUE JE NE M'ATTENDAIS PAS À UNE SI BELLE ACCEUILLE! Maintenant que les présentations sont faites, je veux voir le maire ou le chef devant moi dans les cinq prochaines minutes, SINON J'ENFONCE CHACUNE DES CÂLICES DE PORTES DE CHAQUE MAISON! Dit-il avec "calme".-C'est moi, dit un villageois en levant la main, je suis Dyson et je suis le maire de ce village. Nous vous remercions d'avoir fait si vite et comme vous avez pu le voir, nous sommes prisonniers de notre propre village. Puis-je vous inviter à entrer à l’intérieur de ma demeure?-Ouais, c'est une bonne idée! Je meurs d’envie d'entendre votre belle histoire... L'Ombrageur fut coupé par un raclement de gorge par une dame, en faite c'était le chef des espions.Pardonnez mon intrusion, mais que diantre vient-il de se produire ici ? "Que faisait le chef des espions dans un petit village?" Pensa-t-il. Ceci était la première question qu'Anodrac se posa à lui-même en voyant s'approcher Sybaris et la meilleure réponse était qu'elle a dû être attirée par les cris de terreur des villageois. -La capitaine des espions en personne! Pour une surprise! J'essaie de comprend aussi bien que vous ce qu'il vient de se passé et notre ami ici présent va nous faire le plaisir de nous expliquer en détaille tout ce qu'il sait. Dyson guida Anodrac et Sybaris vers la maison du maire, c'était un petit manoir et le seul édifice avec deux niveaux, le rez-de-chaussés est en pierre et l'étage en bois. Le vieil homme vit seul avec trois domestiques, Lièse, une femme à tout faire, Robert, un valet et Evans le secrétaire. Dyson ouvrit la porte et entra le premier, tandis qu'Hogùn saisit la porte pour laisser entré Sybaris avant lui, par politesse. Avant de rentré, il demanda à Heimdall, en ombrager, de garder un œil sur les environs. L'Ombrageur s'installa à la table et laissa le valet les servir de boisson rafraîchissante. Pendant ce temps, Dayson demanda à Lièse de préparer quelques choses à manger. -Par où commencer... Dis Dyson. -Pourquoi par le début? Répondit Anodrac impatient. Désolé continuez. -Tout cela a changé quand le Cavalier est arrivé au village, il y a cela d'un mois de cela. Nous n'avons jamais appris son nom ou même vu son vissage, car il a toujours conservé son grand heaume. Il a visité tous les anciens monuments de la région, un par un. La chapelle, les cercles, les gardiens du silence et le cheval rouge. La dernière fois qu'on l'a vu, il se dirigeait vers le grand tertre. Quelques jours sont passés. Des gens du village sont allés ramasser du bois dans la forêt et le soir venu, ils n'étaient toujours pas rentrés. Le lendemain, nous avons fini par retrouver leur leurs corps, décapités par des coups d'épée. Tous les quatre jours, il revenait pour tuer une ou deux personnes, nous sommes seulement en sécurité dans le rayon de protection. Ce sont les pierres magiques qui entourent le village, à chaque fois que l'un de nous le traversait, on entendait les galops du cheval galoper vers le courageux et s'il revenait dans le cercle de pierre, le cavalier disparaissait. -Donc tu'm dis qu'il était en vie avant? Et ça fait plus d'un mois que cela dure! Tu n'as pas plus d'informations que ça? Dans le fond, tu en sais autant que l'on en sait maintenant... Bon ben, ça nous laisse quatre jours pour trouver ce qui se passe. Pourquoi la requête a été faite qu'il y a deux jours? -Nous en avons envoyé plusieurs et vous êtes le premier à y avoir répondu. -Pourquoi il attaque que le village? -Si seulement je le savais. -Pff, des questions Sybaris?
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| | Anodrac
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| | Dim 13 Avr - 19:53 | | | | Ainsi donc il s'agissait d'un de ces ... miliciens de l'ombre ... Sybaris ne les aimait pas trop. Elle se contentait de les tolérer. Ils étaient ... vraiment spéciaux, à part ... mais surtout pas sous ses ordres et parfois ils en venaient à lui demander de travailler pour leur Milice ... Et ça elle en avait horreur !
La capitaine des espions en personne ! Pour une surprise ! J'essaie de comprendre aussi bien que vous ce qu'il vient de se passer et notre ami ici présent va nous faire le plaisir de nous expliquer en détails tout ce qu'il sait.
Sybaris exulta intérieurement en voyant la surprise sur cet homme. Elle aimait faire cet effet, cela la confortait sur ses talents de filature, et elle n'en était alors que plus gonflée de fierté. Et de savoir que cette surprise était doublée du fait de sa propre identité ... Ah, quel délice ! Ainsi donc elle était connue de lui alors que lui elle ne le connaissait pas, juste son nom lui évoquait vaguement quelque chose ... Quelle délectation de se penser ainsi supérieure, c'était si plaisant, grisant ! Si agréablement satisfaisant qu'elle laissa son interlocuteur mener le bal et se contenta de le suivre en acquiesçant. Et tandis que cet ombrageur déversait son babillage, la démone observa à loisir tout ce qui s'offrait à ses yeux. Par habitude plus que par volonté, d'ailleurs.
Elle pu ainsi prendre le temps d'observer ce village plus que les quelques fois où elle y était passé - elle n'y restait habituellement pas, par ailleurs - et intégra la disposition des bâtiments, le style de l'architecture - usé, cela allait sans dire -, et tandis que l'ombrageur faisait montre de déférence et de courtoisie amusante - qu'elle prit comme naturelle et légitime et ne se donna pas la peine de remercier -, elle dévisagea les domestiques. Rupestres, comme l'endroit. Et alors que son "collègue" sembla intimer l'ordre à son ... chien ? ... de rester au dehors, Ssyfryss se réveilla et se glissa jusqu'au cou de sa maîtresse, lovant sa petite tête luisante au-dessus de la poitrine de Sybaris, qui d'instinct le caressa de sa main droite.
Observe mon tout petit, observe et attend ...
Les voilà à présent attablés, à écouter celui qui était nommé Dyson répondre aux interrogations du milicien de l'ombre. Sans perdre une miette de cet échange sans grand intérêt, la démone accepta ce que vint rapidement apporter la servante : un simple pain de viande découpé en petits cubes disposés sur un plateau en bois, piqués pour certains de bêtes cures-dents, ainsi que quelques petites baies sucrées. En bonne spectatrice amusée, Sybaris goûta avec un plaisir à peine dissimulé à ses mets peu délicats mais rassasiants.
Tout en mâchonnant son bout de viande - dont elle n'arrivait pas à définir la provenance, bien que le goût fut assez fort, peut être du gibier ... - l'espionne en chef analysa la situation ... Un mois de cela ... Si peu de temps ? Ou alors ce cavalier ne s'est pas fait remarqué au début, et a resserré son étreinte sur le village progressivement, en tuant ... La chapelle, les cercles, les gardiens du silence et le cheval rouge ... Des lieux de culte, sanctifiés et ... et quoi, qu'étaient-ce ces "gardiens du silence" et ce "cheval rouge" ? Le second pourrait parfaitement être le nom d'une auberge mais ... Pourquoi donc ce milicien ne le lui demande pas ? Serait-il incompétent ? Et ce cavalier tuerait dès le soir venu, uniquement le soir, et tous les quatre jours ... Et toujours la décapitation ? En sécurité dans le rayon de protection ... Ces pierres seraient donc une barrière magique repoussant les fantômes ... ou juste CE fantôme ?
Pff, des questions Sybaris ?
Ah, voilà donc qu'on se souvenait qu'elle était là. La spectatrice pouvait devenir actrice. Aimant soigner son entrée, Sybaris repris un autre bout de pain de viande qu'elle avala avec vigueur. Puis, elle se redressa sur son siège, posant les coude sur la table et joignant ses mains et s'en servant pour poser son menton, prenant par la même occasion une mine des plus graves.
Plusieurs oui, Monsieur Anodrac.
Ce faisant, elle dirigea son regard vers le maire du village.
Premièrement, Monsieur Dyson, que sont les "gardiens du silence" et ce "cheval rouge" ? Les détails, même minimes, sont toujours de très haute importance, on ne s'en rend compte que souvent trop tard ... Deuxièmement, il sera, je pense, très utile que nous en sachions plus au sujet de ces pierres qui vous protègent : elle vous isolent de ce fantôme, mais ont-elles toujours eu cette vocation à éloigner les "esprits frappeurs" ? Ou n'avez-vous jamais songé à son utilité avant que ce "cavalier" ne vous importune ? Troisièmement, et il s'agit là surtout de précisions : ce cavalier n'attaque qu'à partir du soir, et disparaît au matin, n'est-ce pas ? Et cela fini toujours par la décapitation ? Tous les quatre jours depuis un mois au moins ? Un tueur régulier et ponctuel en somme ... Quatrièmement, et pour finir : ne se serait-il pas produit quelque chose d'étrange, de spécial, quand tout à commencé ? Quelque chose qui aurait conduit à ce pourquoi nous sommes ici en cet instant ? Répondez sans mentir Monsieur Dyson, il en va de l'avenir de votre petite communauté, et cet avenir semble des plus précaires !
Sa diatribe inquisitrice finie, Sybaris garda son regard sur le villageois, sans ciller et comme figée dans l'attente de ces informations qui ne sauraient être cachées sans risquer l'extinction de cette bourgade moribonde ...
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Lun 14 Avr - 9:12 | | | | "Monsieur... Maudit que je me fais vieux tabarnak." Pensa-t-il.
Dans une grande surprise, la capitaine des espions avait posé de bonnes questions et il était tout aussi pertinent les uns que les autres. Le plus surprenant était que le maire n'avait pas bronché d'un centimètre, il s'attendait donc à ces questions et il avait déjà les réponses à ces questions.
-Et bien madame Sybaris, pour commencer. Les gardiens du silence sont cinq hautes pierres abîmées par le temps, la légende raconte que ces pierres ne seraient pas un ancien dolmen, mais plutôt les cinq ensorceleurs malfaisants qui ont trahi le maître de guerre et ont été changés en pierres par les druides. Selon cette version, la pierre plate centrale serait le réceptacle des sacrifices nécessaires à l'évocation de leurs sorts. Les jeunes du village y allaient souvent pour leur rendez-vous gelant. Le cheval rouge est la colline tout près d'ici, il porte la silhouette d'un cheval et les fleurs qui y poussent sont rouges. Donc nous appelons cette place la colline du cheval rouge, vous devriez aller y faire un tour puisque vous n'êtes pas du village, la vue est superbe. Pour ce qui est de ces pierres qui entourent notre village, la seule chose que nous savons est qu'ils sont magiques et qu'il empêche le cavalier de rentrer. Nous avons fouillé les livres et aucun des livres ne parles de ces pierres, nous avons même essayer de trouver de quelle langue était inscrite les inscriptions sur chacune des pierres, mais sans succès.
Dyson prit une gorgée d'eau.
-Pour ce qui est du cavalier, que ça soit de jour ou de nuit, il frappe sans prévenir. Si j'ai dit tous les quatre jours, c'est parce qu'une silhouette bleue transparente se déplace dans la forêt ou dans les plaines la nuit à toutes ces périodes. L'un des plus courageux, il y a cela trois semaines, est partie vers la capitale durant le jour pour évité de croisé le cavalier et nous espérions qu'il est raison, mais nous n’avons eu aucune nouvelle de lui. La peur de mourir a tellement grandi que plus personne ne désire sortir, nous avons dû attendre qu'un étranger passe pour lui demander d'apporter la demande à la capitale.
Dyson reprit une autre gorgée, mais cette fois-ci il tremblait.
-Pour votre dernière question, je n'en sais rien... vous devriez allez voir les grands tertres, il se dirigeait là-bas la dernière fois que l'on la vue.
-Les grands tertres... très bien, nous allons commencer là-bas. Mais pas pour aujourd'hui, la nuit est déjà tomber et s'il revenait, je veux être la pour aidé. De plus, serait-il possible d'avoir une chambre pour cette nuit?
-Oui, nous avons des chambres de libres, voire beaucoup trop... Je vais faire passer le mot. Mais pourquoi une seule chambre?
-Je ne dormirais pas cette nuit, disons plutôt que je n'ai plus besoin de combler certains besoins vitaux. Aussi, je voudrais pour demain une carte des environs et avec tous les lieux que le chevalier ait visité, avec un petit déjeuner si possible.
-Merci d'accepter de nous aider!
-Moi je reste c'est sûr!
Puis Anodrac se tourna le visage vers Sybaris pour connaître ces intentions.
-Robert va vous escorter à votre chambre lorsque vous seriez prêt, Madame Sybaris. Merci encore.
Puis Dyson se leva pour se diriger vers sa chambre et laissa son valet s'occuper du reste, pendant ce temps Lièse s'occupait de la chambre de Sybaris au deuxième étage.
-On dirait que je vais devoir être attentif et prendre des notes. Avez-vous déjà des plans pour demain? Parce que moi à soir je vais explorer un peu les environs du village et surveiller l'apparition de notre fantôme.
[…]
-Je vous raccompagne?
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Lun 14 Avr - 17:59 | | | | Sybaris n'avait pas bougé d'un pouce durant les explications du dénommé Dyson, notant tout ce qu'elle jugeait utile dans le carnet de sa mémoire. Elle avait appris avec le temps que rien ne valait une bonne mémoire et qu'écrire pouvait parfois conduire à de fâcheuses situation lorsqu'on était espion, de fait, elle était rompue à cet exercice.
Ainsi donc, ces gardiens seraient des "ensorceleurs" transformés ... Ceci était des plus intéressant ... Il faudra aussi fouiner de ce côté-là, car si les pierres entourant le village avaient le pouvoir de repousser le fantôme meurtrier, il était fort à parier que ces pierres chargées de légendes soient liées, ne serait-ce que de loin, à tous ces événements ... Leur nature était aussi curieuse que cette histoire de "maître de guerre" ... Mais le maire n'ayant pas été plus loin dans ses explications à ce sujet, il faudra sans aucun doute manier ce sujet avec délicatesse ...
Tout comme cette histoire de silhouette chevaline entourées de fleurs rouges ... Il peut ne s'agir que d'une coïncidence, mais le fantôme étant un cavalier, il ne coûtait rien de vérifier ceci également ...
Toute cette histoire puait les légendes et les mythes ... Mais pourquoi les problèmes n'avaient commencé que si récemment ? Quelque chose a du être ... réveillé ... C'était indubitable, dans l'esprit de la démone. On n'a rien sans rien, et les esprits tourmentés agissent toujours avec des raisons bien précises ...
Autre fait notoire qu'elle nota enfin : il a fallu à ces villageois l'aide d'un étranger pour conduire leur requête vers la capitale. Ainsi donc, le cavalier laisserait en paix ceux qui ne seraient pas natifs de ce village endeuillé ... Fort intéressant, et sacrément rassurant, de fait.
Merci d'accepter de nous aider !
Moi je reste c'est sûr !
Ce bref échange fit sortir Sybaris de ses réflexions. Elle se leva de son siège, l'air renfrogné, songeur, tandis que Dyson lui adressa à nouveau la parole :
Robert va vous escorter à votre chambre lorsque vous seriez prêt, Madame Sybaris. Merci encore.
Ne nous remerciez pas encore, vous êtes loin d'être sortis d'affaire Monsieur Dyson ... Et j'aimerais que vous mettiez à notre disposition tout ce que vous avez sur l'histoire de votre village, sur tout ce qui s'y ai passé, même les choses les plus insignifiantes. Il nous faudra également la liste de toutes les victimes, avec leurs liens éventuels entre elles, ainsi que pour chacune les indications basiques telles que la date de leur décès, le lieu où on les as retrouvé ... Bref, tout ce qui pourrait nous être utile ... Et il vous sera à tous profitable que chacun de ceux encore en vie répondent sans rechigner à nos éventuelles interrogations ...
Puis elle se tourna vers le domestique, lui faisant signe d'attendre, montrant ainsi qu'elle ne rejoindrait pas sa chambre de suite. Après quoi elle revint vers son collègue l'ombrageur ...
On dirait que je vais devoir être attentif et prendre des notes. Avez-vous déjà des plans pour demain ? Parce que moi ce soir je vais explorer un peu les environs du village et surveiller l'apparition de notre fantôme.
La démone souriait. De façon assez moqueuse dans sa tête, mais n'en laissa rien paraître. Elle imaginait, en outre, le milicien parcourant les alentours armé d'un gros calepin et d'un crayon à mine de plomb ... Avec ses petites lunettes, cet homme était divertissant lorsqu'on le voyait ainsi en pensées ... mais pour l'heure, il fallait conserver son sérieux. D'autant qu'elle avait là l'occasion de faire on ne peut plus bonne impression et de se rendre intéressante auprès de cette Milice de l'Ombre ...
Et bien, selon ce qui se passera avant l'aube, il y a encore le choix des décisions à prendre. Mais j'ai fait de la route aujourd'hui et cette marche m'a passablement fourbue, cette pause, bien que loin de celle que j'imaginais, est la bienvenue. Nous aviserons demain, mais je suis convaincue que sous ces attaques se cache une quelconque affaire gênante pour ce village ... Mais nous verrons cela au matin, je ne suis bonne à rien si je n’ai pas ma nuit de sommeil réparateur !
Je vous raccompagne ?
Je ne vais point vous retenir, mais merci ... N'hésitez cependant pas à me aire réveiller si quoique ce soit de ... spécial ... arrivait ... Bonne nuit Monsieur Anodrac, tâcher de ne point vous faire décapiter avant le matin ... conclu-t-elle avec une pointe d'humour, avant de faire signe à Robert de la conduire à sa chambre pour cette nuit.
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| | Sybaris
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| | Mar 15 Avr - 5:56 | | | | Hogùn marchait paisiblement dans le village accompagné de son loup, il inspectait les pierres, qui entouraient le village, et essayait de comprend ou de déchiffré la langue. Malheureusement, c'était soit une langue morte ou que l'Ombrageur ne connaissait pas. Il essayait tant bien que mal de transcrire les symboles sur une feuille et parfois il fallait tout refaire à zéro. Mais, l'Ombrageur fut sorti de ses pensées par des petits rires de jeune enfant, Hogùn disparut dans les ombres par réflexe et se déplaça en silence vers l'emplacement d'où provenaient les bruits. Suivi de près par Heimdall, Hogùn découvrit qui n'était pas encore couché et c'était deux adolescents rebelles qui voulaient profiter de leurs jeunesses.
Anodrac espérait qu'il ne s’aventure pas dans la forêt, parce que le fantôme rôdait toujours dans les environs et qu'ils étaient sans défense. Ces enfants étaient des proies idéales, l'Ombrageur voulait les avertirent avant qu'il ne soit trop tard. Mais comme deux raisons, le couple d'adolescents eut l'idée d'aller se trouver un coin tranquille pour pouvoir explorer certaines zones sensibles. L'Ombrageur ne sachant pas trop où il allait décida d'accélérer le pas, il ne voulait pas crier non plus pour ne pas réveiller personne et surtout causer une panique non demandée.
Les deux tourtereaux disparurent dans le champ de vision d'Anodrac en tournant le coin pour se retrouver derrière une maison. L'Ombrageur se mit donc à courir vers eux pour récupérer un visuel sur eux et une fois qu'il les avait en vue, les amoureux avaient déjà traversé les cercles de pierre. Il se dirigeait vers la forêt en gambadant, ils étaient naïfs et voulaient profiter du moment présent. Puis arriva l'inévitable, un feu follet apparut dans les ténèbres de la forêt et il entama son déplacement vers le jeune couple. Hogùn, dans la précipitation, embarqua sur Heimdall et ils se dirigèrent vers les deux adolescents pour aller les chercher. Le feu follet grossissait et finit par prendre la forme du cavalier fantôme, il avançait rapidement vers les adolescents.
-HEY! QU'EST-CE QUE VOUS FAITES LÀ?!? Dit-il en criant une fois près d'eux. Retournez vite au village maintenant! SINON JE VOUS ATTACHE À UN POTEAU!
Les amoureux finirent par comprendre que le cavalier fantôme les avait pris en chasse et il ferait mieux de courir s'il voulait pouvoir continuer à vivre.
-ET ALLEZ CHERCHER SYBARIS!
-Allez Heimdall! Allons-y!
Ne perdant pas une seconde, l'Ombrageur et son loup chargèrent vers le fantôme pour donner un peu de temps aux enfants qui couraient vers le village. La dernière fois qu'il l'avait attaqué, il lui avait sauté dessus et passé à travers. Il espérait maintenant que ces armes et sa magie de l'ombre puissent lui faire quelques choses. Pour faire simple, pendant que le fantôme courait vers les enfants, Anodrac fit apparaître un mur d'ombre devant lui et comme espérer, il le percuta de plein fouet.
-La magie l'affecte, c'est déjà ça!
Malheureusement, Anodrac s'était assis sur ses lauriers et le fantôme en avait profité pour contre attaquer avec son épée, un coup rapide et précis. Hogùn réussit à l'éviter sans problème, mais il eut quand même une petite coupure au niveau du bras. Rien de bien dangereux, mais il allait commencer à s'en prendre à l'Ombrageur.
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| | Anodrac
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| | Mer 16 Avr - 20:31 | | | | Sybaris avait trouvé le sommeil du juste assez facilement dans cette chambre étonnamment luxueuse qu'on lui avait cédée. Dans le grand lit à baldaquin, centré contre le mur donnant sur la porte d'entrée de la pièce et engoncé entre deux tables de chevet sur lesquelles reposaient les deux seuls bougeoirs - éteints, de fait -, enfouie sous des draps de coton et une couverture en laine, la démone était paisible et presque ... angélique. Ssyfryss, le serpent, s'était lové tendrement sur la poitrine de sa maîtresse et se faisait bercer par la respiration de celle-ci ...
Et c'est peu après minuit qu'on vint tambouriner à la porte à force cris pour la réveiller - ce qui , à la vérité, fut particulièrement efficace ... Sybaris, furibonde d'être ainsi perturbée dans son sommeil réparateur - qui du coup ne le fut point - se glissa hors des draps - faisant tomber sur le lit le pauvre Ssyfryss encore ensommeillé - et alla jusqu'à la porte. Et c'est quand elle porta la main à la poignée qu'elle comprit l'erreur qu'elle était sur le point de commettre en voyant ses griffes ... Car quand la démone dormait, l'humaine s'évaporait ...
Grommelant un "une minute" quelque peu énervé, elle changea aussi vite qu'elle put de forme, vérifia dans le miroir en pied qu'aucun détail ne la trahissait, et enfila une robe de chambre qu'on lui avait prêté, avant d'enfin ouvrir la porte à l'importun, qui s'avéra être le domestique nommé Robert, apparemment inquiet.
Dame Sybaris, deux jeunes gens sont venus vous chercher, ils disent que l'homme qui était avec vous leur a demandé de courir vous prévenir : IL est revenu !
Je m'habille, dit-elle sèchement avant de claquer la porte au nez du pauvre bougre.
Sssssyfrysssss doit-il ssssse préparer à ssssservir sssssa Mère ?
Peut être mon tout beau ... peut être ... Tu vas rester vigilant ! répondit Sybaris en finissant de se vêtir de sa tenue de voyage - qui, lorsqu'elle en ôtait la capeline, lui permettait de permuter entre ses deux formes sans abîmer les tissus.
Bien sssssûr Mère !
Une fois bien habillée, Sybaris sortit de sa sacoche ses deux lames, qu'elle préférait cacher lorsqu'elle était sur la route pour ne pas attirer de quelconque troubles fête. Elle les ajusta selon ses habitudes à sa taille, puis, satisfaite, quitta la chambre et rejoignit les deux jeunes dans le hall de la bâtisse. Sans plus de cérémonie, elle les suivit jusqu'au dernier cercle de pierre, les adolescents apeurés ne voulant aller plus loin.
Mais il fallait être un bien piètre pisteur pour louper la piste et ne point trouver l'endroit de la lutte qu'elle devait rejoindre. S'assurant que Ssyfryss se tenait bien à son bras gauche, la démone courut en toute hâte rejoindre cet Anodrac, qu'elle trouva vite aux prises avec le fantôme ... Mais allait-elle pouvoir être d'une quelconque aide, elle qui était surtout douée dans l'art sournois du coup dans le dos ?
Ne voulant risquer de tuer son compagnon fortuit ou de se faire tuer elle-même, Sybaris décida de rester à l'écart et de trouver un point d'où elle aurait de meilleures occasions d'agir. Se faisant, elle se trouva vite dans le dos du fantôme, et tâcha de se faire voir par Anodrac ... juste au moment où celui-ci admit avec bonheur le fait que son adversaire était sensible à la magie ... Ce qui ne fut pas pour alimenter le plaisir de la démone , dont la magie n'était pas du tout un atout ...
Ainsi, se sachant faible, Sybaris défit en silence sa capeline qu'elle déposa au sol, laissant tomber avec elle son familier adoré, ôta avec la même vitesse ses bottines afin de ne pas les détruire bêtement - surtout vu le prix qu'elles ont coûté -, et adopta à nouveau sa forme originelle ... sans arriver à éviter le craquement sinistre de ses ailes qui se déployèrent dans son dos ... Si le fantôme voulait changer de cible, elle était au moins préparée à en subir les conséquences ...
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Jeu 17 Avr - 21:12 | | | | Prendre le plus d'information était l'objectif principal pour Hogùn, il savait à présent que ses murs d'ombres l'affectent et maintenant il voulait savoir si ses armes d'ombres pouvaient aussi l'affecter. Pour se faire, il restait à bonne distance du fantôme et commença à l'étudier, il voulait savoir s’il attaquait que pour attaquer ou s'il réfléchissait avant de frapper. Pendant le combat, Anodrac remarqua Sybaris qui venait tout juste de se transformer, mais le fantôme l'ignora et se concentra plus sur Hogùn. Mais pour l'Ombrageur, c'était une information pertinente, il comprit alors que le fantôme attaquait seulement les villageois, pour une raison quelconque, et ceux qui s'attaquaient à lui. Donc même si Sybaris était là, il ne l'attaquerait pas puisqu'elle ne l'a pas attaqué pour commencer les hostilités.
-Ne l'attaque pas Sybaris, je teste des hypothèses. Donne-moi encore cinq minutes! Mais reste là, je veux savoir s'il va t'attaquer un moment donner! Dit-il toujours sur Heimdall qui se déplaçait pour éviter le cavalier.
C'était maintenant le moment, il était temps d'essayer de blesser le fantôme avec des armes d'ombre invoquer avec le sort d'Artisanat de l'ombre. Anodrac plongea donc ses mains dans l'ombre de ses vêtements et il en ressortit des couteaux à lancer, il attendait le bon moment pour les lancers et voulait être sûr qu'il touche le fantôme. C'est au moment où le chevalier chargea vers l'Ombrageur que celui-ci lança ces couteaux directement sur lui, tous rebondissent sur ton épaisse armure et aucun ne le blessa. Néanmoins, un des couteaux blessa le cheval et lui fit une petite coupure sur le côté du coup, une brume bleue commençait à s'échapper de cette blessure pour ensuite disparaître.
Sans perdre un instant, Hogùn sortit des ombres deux épées courtes pour ensuite les déposer près de Sybaris, les armes magiques, qui étaient les seules possibilités de le blesser, et retourna se battre contre le cavalier. Il venait de donner une opportunité à Sybaris de se battre, un peu d'aide ne fera pas de mal à personne. Mais l'Ombrageur ne comprenait pas la nature de la présence du chevalier, il n'avait pas parlé et il était difficile de savoir les raisons de ces actions. Hogùn espérait que l'espion avait assez pris d'information pour pouvoir travailler dessus demain dans la journée.
Mais l'Ombrageur se demandait si le fantôme allait encore s'enfuir comme durant la confrontation un peu plutôt dans la soirée. Il fallait donc se dépêcher de le mettre hors d'état de nuire, mais est-ce que cela allait tout régler?
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Ven 18 Avr - 17:33 | | | | Ne l'attaque pas Sybaris, je teste des hypothèses. Donne-moi encore cinq minutes ! Mais reste là, je veux savoir s'il va t'attaquer un moment donner !
Que diable lui prend-il de la tutoyer ainsi de la sorte ? Est-il si sensible à la pression et au stress qu'il en perd les moyens ? Sybaris se renfrogna davantage et se prit à ressentir un soudain mépris doublé de méfiance envers cet homme qui semblait être le seul entre eux deux à pouvoir toucher l'intangible adversaire ... Quelle poisse ! Mais la démone ne se laissa pas gouverner par ses émotions et observa. Le cavalier fantasmagorique ne l'avait pas encore attaquée alors même qu'elle s'était dévoilée et qu'elle avait montré qu'elle voulait en découdre. Anodrac devait avoir eu cette même pensée en tête : peut être n'attaquait-il que ceux qui faisaient le premier pas, en plus des villageois. Ainsi donc, si l'on n'était ni hostile ni natif du coin, on ne risquait rien ... Il passa fugacement dans le crâne de Sybaris l'idée de planter là son collègue et de s'en repartir à Sen'Tsura ... Mais si le milicien de l'ombre mourait, ou pire, s'il revenait à la capitale, cela pourrait se retourner contre elle. Elle n'avait donc pas le choix, elle était dedans jusqu'au cou !
Aussi, lorsque l'ombrageur déposa à ses côté deux épées courtes très sombres, qu'il avait tiré on-ne-sait-comment de son manteau, la démone se résigna et les prit. Si seule la magie fonctionnait, elle ne pouvait faire autrement, et sans ces armes d'un genre qu'elle ne connaissait point, elle était démunie ... Et c'est donc pour cela qu'elle s'arma de courage et se rapprocha du duo combattant, cherchant à se placer dans le dos du cavalier ...
Il n'y avait plus qu'à attendre ce que ce cher milicien zélé allait faire ...
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Sam 19 Avr - 23:04 | | | | Les échanges avec le cavalier et Hogùn étaient lents, il faut dire que tous les deux se battaient sur leur monture. Néanmoins, la participation de Sybaris allait changer l'issue du combat et peut-être allaient-ils venir à bout de la menace qui régnait sur le village. Hogùn continuait de garder l'agressivité sur lui pour permettre à Sybaris de l'attaquer sans aucune retenue. Mais cet avantage ne dura pas bien longtemps, après qu'il ait mangé plusieurs coups et quelques coups fatals, le cavalier finit par s'illuminer et on avait l'impression qu'il allait exploser. Ne prenant aucune chance, l'Ombrageur invoqua deux murs d'ombres, un devant Sybaris et l'autre devant lui. Le fantôme n'avait pas vraiment explosé, mais il avait libéré une onde de choc puissante qui fit ébranler tout ce qui était aux alentours. Les murs avaient résisté sans trop de problèmes, mais le cavalier avait profité de ce moment pour disparaître sur place.
-On en apprend tous les jours! Vous allez bien? Dit-il après avoir fait disparaître les murs d'ombres.
[…]
Pendant qu'elle parlait, Hogùn descendit de son loup pour s'approcher d'elle et une fois qu'elle eut fini. Hogùn proposa de retourner au village, elle allait pouvoir se reposer et profiter du reste de la nuit pour récupérer. Hogùn en profita pour discuter avec elle les informations qu'il avait récupérées durant les échanges avec le fantôme et tous les deux étaient d'accord sur le point que la magie était très efficace. Il proposa aussi d'aller survoler tous les lieux visités par le cavalier avant qu'il ne devienne fantôme.
Décidément. Cette nuit fut très mouvementée et c'est le genre de nuit qu'un Ombrageur aime, il avait découvert quelques faiblesses du fantôme. Pour ce qui est du reste de la nuit, Sybaris retourna dans sa chambre pour le reste de la soirée, tandis qu'Anodrac contemplait les étoiles.
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Dim 20 Avr - 21:46 | | | | Or donc, alors que Sybaris était prête à se jeter sur le cavalier fantomatique, et donc le prendre en sandwich avec Anodrac, voilà que, sous les coups de l'ombrageur, l'adversaire coriace s'apprêtait à leur faire faux bond tout en les atteignant au passage ... Ce à quoi - au plaisir de la démone qui constata de fait que s'il n'était pas très bon interrogateur il était au moins fiable à la bataille - Anodrac les protégea, elle et lui, avec une sorte de mur magique ... Cette protection fut relativement efficace : certes, le choc créé par le cavalier la mit à terre, mais au moins, elle était parfaitement saine et sauve ... Il ne manquerait plus qu'elle ait été blessée, tout de même !
On en apprend tous les jours ! Vous allez bien ?
Oui oui, évidemment ... Tenez, je vous rend vos ... armes ... déclara Sybaris légèrement excédée et ne réussissant que peu à la cacher.
Et voilà que cet homme se montrait compatissant. Tout le problèmes des mâles qui se croient forts et puissants ... Les femmes, que ce soit en Zelphos ou ici étaient toujours inférieurement traitées ... Ah, fais chier ! Sybaris n'aimait vraiment pas être en position de faiblesse évidente, surtout dans ce genre de situation. Tout cela lui rappelait les raisons qui l'avait poussées à quitter l'armée d'Aile Ténébreuse. Pour tout démon qui se respecte, la faiblesse est inacceptable, intolérable. Elle avait honte d'elle-même et aurait, au plus profond d'elle-même, rêvé que cet Anodrac périsse ce soir tandis qu'elle s'en sorte pour que jamais personne ne puisse témoigner de cela.
Pendant qu'elle se flagellait mentalement, l'ombrageur proposa de retourner au village pour finir la nuit - dans l'espoir qu'aucun autre incident ne vienne troubler la paix retrouvée. Ce sur quoi elle fut d'accord, montrant cela par un simple hochement de tête. Le chemin se fit en paroles, d'Anodrac surtout, Sybaris attendant le matin pour consulter, après du repos, tout ce dont elle avait parlé au maire. Les deux partisans d'Aile Ténébreuse n'auraient qu'à se mettre ensemble à la consultation des ouvrages et références de cette bourgade maudite.
Après avoir quelque peu palabrer des plans pour le lendemain, Sybaris prit congé pour s'en retourner à son sommeil - qui ne pouvait plus être qu'agité - et laissa son collègue à la contemplation du ciel ... Un rêveur ... Il ne manquait plus que cela !
Espérons que demain soit une journée plus clémente, murmura Sybaris à son serpent, alors qu'elle gagnait sa chambre, où le lit défait attendait encore son retour.
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Lun 21 Avr - 5:27 | | | | Le soleil venait de se lever et réveilla par la même occasion Hogùn qui était couché sur le ventre de Heimdall. Mais le village était encore bien plus matinal, certains villageois étaient déjà debout en train d'entretenir leurs terres pour la saison d'été qui s’en venait. Personne n’osait traverser la deuxième série de pierre magique, ils restaient tous dans le village sans exception.
Hogùn se dirigeait vers la maison de Dyson et une fois devant les portes, le valet lui ouvrit la porte pour ensuite l'inviter à rentrer. Dyson était assis à la table attendant le petit déjeuner, le valet était en train de faire la table et Lièse était à la cuisine préparant un plat qui sentait délicieusement bon. Une fois que Hogùn fut à l'intérieur, Dyson se leva et s'approcha de lui pour l'accueillir, il l'invita par la suite à l'accompagner pour manger. Anodrac accepta avec joie et s'installa confortablement, il ne manquait plus que la belle aux bois dormants. L'Ombrageur en profita pour parler un peu de la nuit d'hier, il lui expliqua un peu ce qui s'était passé et les différentes découvertes qu'ils avaient faites.
Hogùn demanda ensuite si Dyson avait la carte demander et les quelques livres qui parlaient un peu des lieux. L'Ombrageur tenait vraiment à voir le dernier lieu de visite du chevalier, peut-être que c'est là que tout à commencer et s'ils sont chanceux ils trouveront des indices. Il allait aussi pouvoir travailler avec la capitaine des espions et découvrir ce qui fait d'elle une personne si exceptionnelle pour occuper son poste.
Mais ce n'était plus le temps de penser au travail et encore moins des préparations, Lièse venait de déposer le repas sur la table. Tout avait l'aire si bonne et pourtant l’estomac d'Anodrac ne pourra pas tout prendre. Puis, on entendit du déplacement dans la chambre d'en haut, serait-elle réveillée?
-On dirait que l'aventure l'appelle! Suivie d'un petit rire!
Mais une fois qu'ils auraient mangé, Hogùn allait montrer sur la carte où ils allaient aller et ce qu'il devait chercher.
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Mer 23 Avr - 14:00 | | | | La nuit fut courte, trop courte même ... Comme il fallait le prévoir, la démone s'était retournée dans les draps de nombreuses fois, refaisant défiler dans ses rêves les aventures de la soirée, cherchant dans ses songes une quelconque trace d'explication. Ainsi sont faits les esprits travailleurs, jamais ils ne se reposent et toujours ils composent avec les souvenirs de la journée, faisant des rêveries un champ de bataille ou tout se mêle et se démêle dans un schéma complexe. Complexe mais pas sans fondement, car bien souvent la lueur du jour qui fait ouvrir les yeux met en lumière ce que l'esprit n'a point vu. En sera-t-il le cas pour cette enquêtrice là, encore endormie et pour le moins paisible, tout au contraire des heures précédentes ?
Ainsi, alors que le village sortait de sa torpeur et que ses habitants se mettaient à leurs habitudes grégaires, Sybaris dormait encore du sommeil du juste, étendue dans des draperies coquettes et agréables qui l'enrobaient de douceur confortable. Le serpent malin, Ssyfryss le fidèle, s'était quant à lui déplacé juste sur la banquette de fenêtre, enroulé là où un rayon de soleil perçait depuis bientôt une heure à travers les rideaux épais et la vitre ouverte, se réchauffant ainsi le sang. L'animal étrange rêvait : il se voyait humain, beau aux yeux de sa maîtresse, le sang brûlant dans ses veines pour que sa peau chauffe celle de la démone ... Qui a dit que nos familiers avaient de pieux et chastes songes ?
En bas, on s'activait déjà. Et il n'en fallait pas moins pour qu'un oisillon curieux vienne sonner la charge du réveil, en venant siffloter jusque sur le rebord de la fenêtre. Ne voyant point de prompte réaction, la mésange à la robe bleutée se faufila dans l'ouverture et se posa à l'autre bout de la banquette, loin du léthargique persifleur, et siffla de plus belle. La dame bougea, son sommeil venait de prendre fin ! Il fallait à présent l'aider à ouvrir les yeux, à s'éveiller au jour qui était déjà bien entamé. L'oiseau sifflota et siffla tant et si bien qu'il en réveilla celui qu'il n'aurait point alors voulu déranger ... aussi se fit-il avaler tout cru, avec force cri strident qui en fit sursauter une démoniaque échevelée ...
QU'EST-CE QUE ?!
Sssssssyfryssssss sssssss'exssssscusssssse Mère, Sssssssyfryssssssss avait faim Mère ...
Oh ...
En effet, l'on pouvait remarquer une petite boule formée et quelque peu encore mouvante sur la longiligne créature. S'il en était capable, Ssyfryss aurait assurément souri à cet instant. La fierté et l'amusement, à n'en pas douter, étaient deux de ses atouts.
Sybaris, bien réveillée, renifla l'air ambiant. Et la faim la tenailla à son tour. Elle pouvait humer la bonne odeur d'un petit déjeuner tout juste préparé et se donna comme devoir d'y faire honneur. Mais avant toute chose, il allait se rendre présentable ! Respirant avec calme, la démone adopta sa forme humaine et remit de l'ordre dans sa chevelure. Utilisant le broc mis à sa disposition, elle fit une rapide toilette, avant de se vêtir convenablement - ses habits de voyages toujours, mais en n'oubliant pas les convenances qui réclament des sous-vêtements propres ! - puis elle se dirigea vers une coiffeuse avec dans ses mains une petite trousse de toilette. Là, avec rapidité, elle se maquilla avec légèrement, simplement afin de redonner un peu d'éclat à son visage un peu fatigué par la soirée mouvementée de la veille.
Après s'être mirée dans le miroir en pied, Sybaris satisfaite embarqua sa sacoche et son serpent - qui fila le cacher autour du bras gauche de sa maîtresse, pour changer - et sortit de la chambre pour rejoindre la salle à manger. Où elle trouva Anodrac en pleine conversation avec le chef du village et propriétaire des lieux. Après un bref salut poli, Sybaris se mit à table, en face d'Anodrac pour l'observer davantage, et commença à se sustenter.
Monsieur Anodrac, commença-t-elle entre deux bouchées, en lui jetant un regard interrogatif, avez-vous fait d'autres découvertes depuis notre dernière mésaventure ?
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Mer 23 Avr - 21:57 | | | | Dès que la démone sortit de sa chambre et s’avança vers eux pour prendre place à la table, Hogùn déplaça les cartes et les notes que le maire avait données. Mais il attendit que la démone fasse le plein d'énergie avant de commencer à expliquer et d'indiquer les lieux qu'ils allaient visiter. De plus, il y avait trop de nourriture sur la table à présent puisqu'une personne s'était rejointe au petit déjeuner, il faut dire que la journée commençait et qu'ils avaient beaucoup de temps devant eux.
-Prenez votre temps pour manger, on n'est pas pressé. Mais pour répondre à votre question, disons que j'ai fait comme vous et j'ai dormi. La bonne nouvelle c'est qu'il n'est jamais revenu après sa fuite, mais je ne serais pas surpris de le voir encore ce soir. Nous l'avons plutôt énervé hier et je ne serais pas surpris qu'il revienne encore à soir.
Une fois que le premier repas de la journée fut terminé, Hogùn attendit que la femme de ménage nettoyât la table avant de déployer la carte à nouveau. Il commença par expliquer la carte en indiquant les positions des différents monuments et la location du village. Il montra ensuite les différents chemins possibles de prendre et commença à expliquer comment il préférait commencer.
-Bon, on sait que le chevalier a visité tous les anciens monuments en commençant par la chapelle, suivie des cercles de pierres, ensuite les gardiens du silence et le cheval rouge. Mais sa dernière visite était le grand tertre, donc soit que nous refaisons le même chemin qu'il a fait et nous inspectons chaque endroit ou nous partons directement pour le grand tertre. Moi personnellement, je serais plus du genre à aller directement voir le grand tertre qui était la dernière destination du cavalier.
[…]
-Très bien alors, Dyson, auriez-vous un cheval que vous pourriez nous prêter pour la journée? Ça nous aiderait beaucoup pour nos déplacements et c'est surtout le fait que sa nous ferait gagner du temps.
-Oui, aller à l'écurie et demander à Jordan de vous en préparer un! Prenez-lui que vous voulez, de tout manière nous ne pouvons ne pas sortir du village sans avoir sur la conscience que le fantôme nous observe.
-Parfais et merci encore! Êtes-vous prête capitaine?
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Sam 26 Avr - 15:12 | | | | Anodrac laissa le temps à Sybaris de profiter du repas de matin - le plus important dans l'esprit de la démone qui parfois devait se passer des deux autres suites à certains impondérables de la vie d'une espionne - et commença à palabrer sur leur emploi du temps de la journée. La jeune femme l'écoutait d'une oreille distraite, ne trouvant que peu intéressant son babillage répétitif. Elle n'omit pas, toute fois, de retenir l'essentiel de ses propos, à savoir le parcours de leur ennemi insaisissable : chapelle, cercles de pierres, gardiens du silence, cheval rouge, et enfin grand tertre. Uniquement des anciens monuments du coin, et donc des lieux chargés d'histoire et de mystères.
Oui, le tertre me semble l'endroit le plus judicieux pour trouver des traces fraîches. Mais il ne faudra point en délaisser les autres lieux, en particulier le premier. Une chapelle, voilà qui n'est en rien anecdotique et qui mérite qu'on s'y intéresse un tant soit peu.
Et tandis que l'ombrageur donnait ses ordres - laissons-le se croire important et puissant - la démone finit tranquillement son assiette, avant de s'essuyer la bouche à l'aide de la petite serviette qu'on lui avait prestée, avec élégance et flegme. Puis, alors qu'elle venait de se lever et corrigeait le tombé de ses habits :
Parfait et merci encore ! Êtes-vous prête capitaine ?
Sybaris jeta un regard se noircissant à son acolyte, avant de hocher la tête et de remarquer ainsi :
Évitez de me nommer ainsi très cher, vous semblez oublier que ma charge me demande de la discrétion, et ma qualité officielle de courtisane n'aimerait point être gâchée, même en ce lieu peu usité ...
Puis elle avança, et tout en marchant vers la sortie déclara bien haut et d'humeur plus joyeuse :
Pensez à prendre avec vous les documents et autres informations sur le Grand Tertre et sur les autres lieux - des fois que nous aurions le temps d'en visiter plusieurs - je m'occupe moi-même de cette monture.
Puis, sans attendre de réponse, elle se dirigea seule vers l'écurie, où le dénommé Jordan vaquait à ses seines occupations - pour l'heure, nettoyer le sol. Elle se présenta, transmit la demande du maire, et obtint sans plus de préambule une jument grise pommelée dotée de crins blond d'une belle nature. Et c'est là que l'observateur au fait de sa démoniaque originalité pouvait entrevoir ses manières aimables avec tout ce qui est animal. Car si la démone haïssait viscéralement les êtres pensants qui n'étaient point démons - ou par leur esprit proche d'eux et dignes de son intérêt - elle aimait la vie animal pour ses côtés sauvages et indomptables. Elle appréciait particulièrement les chevaux. Des êtres qui par leur physique pourraient tuer avec facilité mais qui craignent tout ce qui est capable de grimper sur leur dos. Sybaris aimait cette relation de confiance mutuelle qu'elle devait instaurer entre sa monture et elle afin d'avoir la certitude d'un constant contrôle sur les choses. Elle aimait aussi, sans se l'avouer, l'empathie presque sans limite d'un cheval envers son cavalier. Elle aimait cela car elle ne le comprenait pas et s'en savait incapable, et quelque part, elle respectait les chevaux car elle les plaçait supérieurs à elle à bien des égards.
Évidemment, ceci était chose qu'elle taisait et tairait à tout jamais ...
Et donc, une fois qu'elle et la jument eurent fait connaissance et que la deuxième accepta la première sur son dos, Sybaris fin prête fit trotter sa nouvelle monture vers la place où se trouvait à présent son compagnon de route, qui l'attendait afin d'investiguer pour cette affaire bien étrange ...
Je vous suis, Monsieur Anodrac ...
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| | Sybaris
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| | Mar 29 Avr - 1:35 | | | | Hogùn était sorti en dernier, il voulait remercier Dyson d'avoir pris le temps d'apporter les documents et la carte pour leur expédition. Il finit par sortir un sac de voyage des ombres pour tout y mettre, une fois le tout ramasser et les salutations lancer. L'Ombrageur sortit et regarda partout alentour de lui pour spotter Sybaris après quelques secondes, elle faisait connaissance avec sa nouvelle compagne. Pendant ce temps, Hogùn avait appelé Heimdall, celui-ci sortit des ombres et avança à pas rapide vers son maître. Hogùn embarqua sur celui-ci et attendit Sybaris à l'entrée. En arrivant, elle confirma qu'elle était prête pour le voyage et demanda à l'Ombrageur de bien vouloir prendre les commandes. Le voyage allait durer entre cinq à 10 minutes au galop. Encore là, il fallait n’espérer aucune attaque de ce fantôme ou rencontré quelconque menace sur le chemin. Hogùn avait juste la carte de sortit, il l'avait plié d'une manière à ce qu'il puisse la porter d'une main et pour qu'elle soit moins encombrante. -On n’a pas vraiment eu le temps de se présenter dernièrement. Comme tu le sais déjà, je m'appelle Hogùn Anodrac, je suis un Ombrageur faisant partit de la milice de l'ombre. Mes pouvoirs sont tous reliés aux ombres et donc je suis plus fort durant la nuit. Mais assez parler de moi, je sais que vous ne pouvez pas trop en dire sur vous, mais y'a-t-il des informations que vous pouvez me donner et ainsi me permettre de venir vous aider en cas de besoin. Il est vrai que je sais que vous êtes une démone et que vous vous transformez dans votre forme démoniaque, mais c'est pas mal ce que je sais. Lorsque les présentations furent terminées, les deux aventuriers arrivèrent au grand tertre et le chemin les menait à l'entrée. La butte qui était en face de nous mesurait plus de 150 mètres de diamètre et 30 mètres de haut. Une seule entrée visible, flanquée de pierres dressées et surmontées d'un lourd linteau de pierre à la façon dolmen. Au-delà, un tunnel s'enfonce dans les ténèbres. Hogùn le premier à descendre de sa monture et Heimdall en profita pour se secouer un peu pour ensuite se coucher sur place. -Bon, nous y sommes... le problème c'est qu'il fait sombre, qui je dois dire ne me déplaît pas du tout puisque je vois dans le noir, mais c'est plutôt pour vous Sybari... avez-vous du feu? Après quelques échanges verbaux, Hogùn fut obligé d'entrer tout seul et d'investir les lieux avec l'aide des ombres. Mais il ne pouvait pas aller plus profondément dans le tertre, après le long couloir de deux mètres, Hogùn se retrouva dans une pièce close. Il n'y avait aucun autre chemin qui pouvait être emprunté et dès que l'Ombrageur avait déposé le pied dans la salle, des flemmes bleu sombre s'allumèrent dans des bols en pierre. Saisissant une torche à terre, Hogùn alluma cette dernière et retourna à l'extérieur pour aller chercher Sybaris. - Détail:
Il y a un passage secret sur la gauche et la droite, le tertre est en faite un labyrinthe et il y a des nécrophages de race humaine dedans. Notre objectif invisible est de trouver l'escalier qui aboutie à la crypte. MP moi si tu as des questions.
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Jeu 1 Mai - 18:27 | | | | Le trajet fut court, mais cela n'empêcha pas l'ombrageur de dispenser sa parole à la démone, qui songea un moment qu'il était homme à avoir la langue trop bien pendue ... Un homme à surveiller donc, et elle cocha cette case dan les dossiers de sa mémoire. Ce faisant, elle écouta tout de même le babillage de son compagnon de route, pour faire bonne figure et preuve de politesse, même si cela ne lui procurait aucun plaisir à cet instant.
Monsieur Anodrac, vous savez l'essentiel et cela devrait vous suffire. Je ne vais pas exposer ma vie à vos yeux, d'autant que vous n'êtes qu'un simple milicien. Sans compter que ces informations ne vous serviraient à rien en ce qui concerne notre affaire.
Elle fit une pause, prenant soin de piochez les bons mots.
Sachez juste que je suis une personne fiable et que mon sens de l'observation est suffisamment acéré pour que ma position dans l'Empire ne soit point remise en cause. Je ne suis pas là où je suis par hasard, cela va sans dire.
Elle resta silencieuse jusqu'à l'arrivée, mais en descendant de cheval la démone eut un éclair informatif lui intimant l'ordre de livrer une seule et unique information à ce collègue curieux.
Il y a bien une chose qui ici pourrait avoir son utilité : la magie et moi ne nous aimons pas. Alors tâcher de m'éviter de la rencontrer trop brutalement ...
Ce sur quoi tous deux avancèrent vers l'unique accès à ce fameux Grand Tertre. Grand, effectivement, c'était le mot. Imposant aurait pu convenir. Un nid à emmerdes, pensa de fait la démone.
Bon, nous y sommes ... le problème c'est qu'il fait sombre, ce qui je dois dire ne me déplaît pas du tout puisque je vois dans le noir, mais c'est plutôt pour vous Sybaris ... avez-vous du feu ?
Quoi ? Il est bête au point de n'avoir rien prévu alors qu'il savait où nous mettrions les pieds ? Sybaris n'en revenait pas. La consternation jeta son voile sur elle et son visage s'anima d'une mine passablement grave et peu encline à l'amabilité. Ssyfryss s'en réveilla en sentant sa maîtresse en proie à un tel désappointement. Il savait qu'elle avait horreur d'être désappointée.
Bien ... c'est parfait, cracha Sybaris avec une ironie palpable. Vous n'avez qu'à entrer le premier, si ce lieu sert à un culte ou à des rites funéraires, il doit bien y avoir de quoi allumer une torche près de l'entrée ... Je vous attend ici ... Mais faites vite !
Et tandis que cet imbécile incompétent pénétrait dans cette construction enfouie, la démone pesta contre lui, intérieurement, et contre elle-même pour avoir emprunté cette route au lieu de choisir l'itinéraire moins touristique ... Cela lui apprendra à vouloir se balader ... Mais rapidement elle du abandonner son idée de laisser sa rage sortir car voilà que le milicien revenait, armé d'une torche flamboyante, ce qui appliqua un peu de pommade tranquillisante sur l'esprit de la démone.
Il fut donc possible aux deux explorateurs d'entrer, mais de se retrouver aussi sec bloqués ... Mais cela n'allait pas décourager la chef des espions de l'Empire, qui avait plus d'un tour dans son sac ... ou précisément autour de son bras gauche. Ssyfryss était un atout de choix pour certaines tâches. Et pour l'heure, il pouvait détecter ce que sa maîtresse ne pouvait pas toujours voir ...
Ainsi, la démone le laissa glisser au sol et se mouvoir de long en large dans cette pièce sans issue. Sinuant sur le sol poussiéreux qu'il semblait ne pas toucher, le serpent darda sa langue bifide sur chaque brique qu'il frôlait. Il avait commencé par la gauche depuis l'entrée et après deux minutes d'inspection il s'immobilisa et siffla :
Issssssssi Mère, Sssssssyfryssssss ssssssent des vibrassssssssssions !
Alors donc il y avait quelque chose derrière ce mur ... Restait à savoir comment y accéder ...
Un passage secret ? Une idée, monsieur Anodrac ?
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Ven 2 Mai - 23:59 | | | | Hogùn cherchait tant bien que mal, il devait y avoir autre chose qu'une petite salle sans chemin. Il cherchait un mécanisme d'activation qui s'enclenchait par le biais de déplacer des objets, d'appuyer sur une dalle ou de poussé un mur ou une porte. Il avait beau essayer toutes les possibilités possibles, rien ne s'était activé et ça n'avançait pas plus vite du côté de Sybaris. Mais tout d'un coup, un serpent descendit du bras de sa maîtresse et elle laissa celui-ci se promener pour qu'il trouve un indice pour avancer. Au final, Sybaris confirma qu'il y avait bel et bien un passage secret et il se trouvait derrière le mur de gauche. -Un passage secret? Une idée, monsieur Anodrac? -On peut prendre notre temps et trouver le moyen d'ouvrir le passage ou... j'utilise la manière forte! Vous savez quoi? Récupérer votre serpent, je vais "ouvrir" le passage. Le serpent retourna rapidement dans les bras de sa maîtresse et celle-ci avait compris qu'Anodrac allait défoncé le mur d'une manière ou d'une autre. Elle avait même prit du recule pour éviter tout problème qu'il allait causé et une fois que celui-ci fut sûr que tout était en place, il invoqua un mur d'ombre qui sortit obliquement du sol pour défoncer le mur de gauche qui avait perdu de la durabilité avec le temps. Suivi d'un vacarme, les pierres, qui faisaient le mur, avaient été propulsées dans le couloir cacher et quelques secondes plus tard, le tout commença à se calmer. -C'est ce que j'appelle une entrée fracassante, en plus il y a deux types de trace de pas. En effet, la poussière n'avait pas vraiment levé et les traces de pas que les deux derniers individus avaient laissées étaient encore fraîches. L'un doit être celui du cavalier, la forme de ses pieds démontre qu'il était en armure lourde et celle du deuxième... ressemble à celui d'une personne normale. Mais ils n'allaient pas pouvoir en parler tout de suite, le bruit que l'Ombrageur avait causé attira des nécrophages. Ils criaient de colère et de terreur, mais ce n'était pas assez pour effrayer le Noctomancien. Les morts-vivants se rapprochaient rapidement, Hogùn invoqua une épée longue et sombre. Avait-il fait exprès de réveiller les morts? Pour dire vrai, il ne s’attendait pas à trouver autant d'ennemies dans un endroit aussi sceller et le combat allait être très simple. Ils étaient sûrement plusieurs, mais le couloir limitait le nombre d’attaquants à la fois. « Les nécrophages étaient d'ancien guerrier de talent au service du maître de guerre, ils étaient devenus victimes d'un maléfice puissant lancées par leurs rivaux. Les habitants du village sont maintenant les enfants de ces rivaux et ces êtres coincés entre la mort et la vie voulaient se venger. » Hogùn remarqua l'arrivée d'un des assaillants, il avait les yeux brillant de malveillance et sa peau avait l'aspect d'un cuir abîmé. Tous étaient décidés à se battre pour protéger leur seigneur, mais pour l'Ombrageur, c'était le temps d'enterrer le passé. p.s : il y a en tout 15 nécrophages.
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Dim 4 Mai - 19:46 | | | | Récupérez votre serpent, je vais "ouvrir" le passage.
Sybaris acquiesça et attira Ssyfryss jusqu'à son bras et le replaça contre son cou. Elle avait bien saisi que l'homme allait défoncer le pan de mur qui cachait un nouvel accès mais se demandait bien comment il allait s'y prendre. Quoiqu'il en était, elle se réjouissait de ne pas avoir à le faire elle-même et ainsi d'éviter de trop se salir. De fait, elle recula d'instinct avant qu'il n'agisse, au cas où ... C'est alors que l'ombrageur fit à nouveau sortir un mur sombre de nulle part qui vint détruire les briques qui vinrent s'écraser à grand bruit au sol.
Le vacarme assourdissant fit place au silence feutré, que vint rapidement troubler le milicien :
C'est ce que j'appelle une entrée fracassante, en plus il y a deux types de traces de pas. L'un doit être celui du cavalier, la forme de ses pieds démontre qu'il était en armure lourde et celle du deuxième... ressemble à celui d'une personne normale.
Y aurait-il d'autres personnes ici alors ? La mine de la démone s'assombrit. Elle n'aimait pas cela. Car si le ou les autres "habitants" des lieux étaient comme le cavalier, elle ne serait d'aucune utilité, et cela l'énervait déjà au plus haut point. D'ailleurs, ces habitants des profondeurs ne tardèrent pas à se faire entendre, et il ne fallait pas douter sur le fait qu'ils étaient assez nombreux. Ce qui bien sûr ne mit pas en joie Sybaris. Cela la mit plutôt en colère d'ailleurs ...
C'est pour cela qu'elle se mit à agir avec rapidité, avant même que le premier adversaire fut en vue de l'ombrageur : Sybaris déposa à nouveau son serpent adoré au sol et ôta ses bottines qu'elle glissa dans sa sacoche. Dans le même temps elle murmurait une sorte d'incantation chuintée, incompréhensible pour son compagnon humanoïde. Durant trois longues secondes, la démone semblait en transe tandis que son serpent (ainsi que tous les serpents à portée de voix, s'il y en avait) grossissait et grandissait à vue d’œil. L'incantation achevée, Ssyfryss était devenu un vrai constrictor de deux mètres de long et large comme un cou de taureau. Son vert était éclatant et ses yeux aux pupilles verticales semblaient à présent animés d'une âme belliqueuse. le petit serpent inoffensif et joueur était devenu une machine à tuer au service de sa maîtresse. Satisfaite de sa création, cette dernière profita du temps de paix qui restait pour à son tour prendre sa forme démoniaque. Une chance que les couloirs et pièces étaient suffisamment haut et large pour qu'elle ce racle pas les murs, mais il s'en fallait de peu. Elle devra faire attention à garder repliées ses ailes squelettiques.
Bien, à vous l'honneur, puisque vous avez réveillé le tertre ... et son contenu ...
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Mar 6 Mai - 9:01 | | | | -Ho! Ho! Permettez que j'ouvre le bal!
Le mort-vivant courait comme un fou furieux qui n'avait pas peur de mourir, il faut dire qu'il était déjà mort. Donc, le mort-vivant courait vers l'Ombrageur, celui-ci ne voulait pas utiliser ces murs pour les économiser et les utiliser plus tard. Hogùn décida donc d'invoquer une épée longue avec l'artisanat de l'ombre, il attendait que la créature soit plus près. Il allait lui faire une attaque directe pour frapper de plein fouet sa tête et une fois le monstre près, Hogùn lança son attaque. Mais avec surprise, le cadavre ambulant sauta à la dernière seconde et l'attaque de l'Ombrageur transperça le torse de sa cible.
Celle-ci se débattait avec l'épée à moitié chemin, mais il fut repoussé et envoyé au sol. Il essayait de blesser l'Ombrageur, mais il ne parvenait pas à l'atteindre. Sans attendre, Anodrac mit son pied sur son ventre et retira l'épée pour l'enfoncer dans sa tête. C'était la première fois qu'Hogùn affrontait du mort-vivant et il aurait cru que même son attaque aurait été efficace même s'il avait atteint le ventre, mais il semblerait que ces morts ne mouraient pas aussi simplement. Mais en revanche, un bon coup à la tête était toujours aussi efficace, le nécrophage ne bougeait plus et son corps commençait à s’effriter pour tomber par la suite en poussière.
Après une courte réflexion, l'Ombrageur fit disparaître son épée pour la remplacer par deux masses à une main. Il se disait que cela allait être plus simple pour faire éclater la tête des prochaines hostilités et comme il avait espéré, des cris de terreur se firent entendre par les échos du labyrinthe.
-Alors! Êtes-vous là pour admirer ou pour y participer avec votre gros serpent?
Quatre autres nécrophage sortir du coin et chargeaient vers les intrus.
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Mar 13 Mai - 20:46 | | | | Sybaris observa avec attention l'ombrageur éliminer leur premier ennemi. Et elle constata avec un plaisir non dissimulé que ces créatures étaient sensibles aux attaques physiques. Ceci lui fit donc sortir avec un certain ravissement ses armes de leur fourreau. Mais cela ne la fit pas pour autant se jeter dans le combat tête baissée, elle tenait présentement à en apprendre plus sur son comparse, à voir comment il sa battait avec une créature tangible. Ssyfryss, imitant sa maîtresse, dardait son regard curieux sur la scène tout en sifflant son envie d'en découdre à son tour ...
Alors ! Êtes-vous là pour admirer ou pour y participer avec votre gros serpent ?
La démone lança un regard noir et mauvais à l'ombrageur. Quel impudent ! Parler ainsi à un supérieur hiérarchique alors qu'il n'est qu'un simple petit milicien ... Sybaris avait soudainement envie de scier les jarrets d'Anodrac et de le laisser à ces créatures macabres ... Mais ces dernières ne l'entendaient pas ainsi et venaient déjà bien trop près ...
Tout vient à point à qui sait attendre, monsieur Anodrac, et que penserait-on d'une espionne qui se lance dans l'attaque sans en évaluer les risques ?
Ceci étant dit, elle siffla des sons étranges à l'intention de son familier fidèle, qui s'élança vers le nécrophage le plus proche. Avec vivacité et une pointe de démence, le serpent devenu constrictor massif commença son office et enserra son adversaire, au point d'en faire rompre les os. Et dans un craquement des plus sinistres, le nécrophage "ligoté" s'écroula au sol, l'ensemble de son corps complètement désarticulé et incapable de le porter. Cependant, la créature était encore désireuse de se battre, et remuait pathétiquement la tête, cherchant dans un vain espoir une prise. Ravi de s'amuser, Ssyfryss s'enroula autour du crâne et l'écrase sous sa masse musculeuse, répétant le craquement morbide, et répandant de ce fait la matière cérébrale du mort-vivant à présent complètement mort et qui peu à peu redevenait poussière.
Plus que trois ...
Ravi, monsieur Anodrac ? siffla Sybaris pendnat que le serpent achevait son ennemi, avant d'elle-même se lancer à l'assaut d'un autre nécrophage qui s'était lui aussi approché, trop au goût de la jeune femme. D'une enjambée, elle se retrouva face à lui et brandi ses deux kriss en même temps, en croisant les bras, avant de les abattre avec force et vitesse à hauteur du cou de la créature. Certes, elle ne l'étêta point, mais à présent cette monstruosité luttait pour garder la tête sur les épaules. Rapidement, et rageuse de n'avoir pas fait mouche du premier coup, la démone se rua sur la chose ni morte ni vivante et lui asséna coup sur coup jusqu'à ce qu'elle tombe à son tour en poussière.
Plus que deux ...
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Sam 17 Mai - 19:09 | | | | Avait-il touché un point sensible? Même si son corps n'avait pas parlé, ces yeux avaient tout dit. Le regard de la démone ne fit que faire apparaître un sourire en coin au visage du milicien. Lentement, mais sûrement. L'Ombrageur commençait à connaître petit à petit la chef des espions, mais ne l’avait pas encore cerné et il allait falloir bien plus pour découvrir qui elle était vraiment. Son serpent était vraiment imposant, il était là à attendre l'ordre d'attaquer et de laisser ces instincts faire le reste. Celui-ci allait pouvoir ouvrir le chemin sans problème et les guider à travers le labyrinthe. Tout vient à point à qui sait attendre, monsieur Anodrac, et que penserait-on d'une espionne, qui se lance dans l'attaque sans en évaluer les risques ? -Vous être trop prudente, c'est bien beau tout planifier, mais on n'est pas labrit des surprises et ça risque de vous coûté cher! Puis, l'Ombrageur s’accota sur le mur et laissa passé le serpent qui voulait satisfaire sa maîtresse, il se faufilait se dirigeant vers sa première cible. Il était intéressant de le voir s'enrouler autour de sa victime, la façon dont il avait procédé pour s'approcher de lui et à la vitesse dont il avait exécuté le tout. Ravi, monsieur Anodrac ? -La seule chose que je vois c'est votre serpent qui fait tout... Commença-t-il avait d'être interrompue par le déplacement rapide de la démone. L'un des cadavres s’était trop approché d'elle et elle voulait faire ça vite, son attaque avait été précise. Elle voulait lui faire perdre la tête, on pouvait entendre sa colère dans ces petits cris et elle finit par faire dégager la tête pour que celle-ci finisse sa chute au sol. -Bon je m'occupe des deux derniers puis on trouve ce que ce lieu cache. Dit-il en retournant sur ses deux pieds et marchant vers les nécrophages. Passent à côté de Sybaris et de son serpent, l'Ombrageur avait toujours deux masses à une main et s'avançait vers les adversaires. Ceux-ci ne savaient pas trop quoi faire puisqu'il était rendu en nombre inférieur, mais en voyant l'homme sombre s’avancer tout seul et armes en mains. Les morts se précipitèrent dessus sans la moindre hésitation et c'est ce que voulait Hogùn. Il n'y avait pas beaucoup de lumière, donc l'Ombrageur se mit à jouer avec les ombres pour disparaître et reparaître à des places différentes tout en frappe les adversaires à la tête jusqu'à ce qu'elle éclat recouvrant les murs de leurs restes. Les corps tombèrent au sol et l'Ombrageur sortit des ombres tout en faisant disparaître ces armes et dit : -Bon on y va! On a assez perdu de temps icitte. Mais il s'arrêta dans son déplacement. C'est vrai... comment faire pour ne pas se perdre?
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
| | Sam 24 Mai - 22:14 | | | | Sybaris toute démone qu'elle était ne se laissa pas atteindre par les piques du milicien, dont elle n'avait cure. Il fallait bien plus pour la mettre en rogne et tout ce qu'elle voulait pour l'heure était simplement se défaire rapidement et efficacement des créatures qui restaient dans ces lieux et de les explorer avant la fin du jour. Programme qui semblait pour l'instant aller avec entrain dans la bonne direction. Jusqu'à ce que son compagnon de route trouve un nouvel obstacle à leur progression ... C'est vrai ... comment faire pour ne pas se perdre ? Quel imbécile ! Sybaris avait envie de lui cracher sa soudaine haine à la figure. S'il y avait une chose qui l'horripilait c'était bien la bêtise de l'ignorance. Prévoir une excursion dans un tel monument sans penser à prendre ni torche ni moyen de repère, ce n'était décidément pas sérieux. Il n'était pas étonnant alors, avec de pareils troupes, que leur Roi Démon soit aussi souvent d'une humeur massacrante et dangereuse. Et il lui offrait là sur un plateau l'occasion de lui clouer le bec ... Ainsi donc, sans lui répondre par des mots mais en dardant sur lui un regard grave et noir, la démone griffa le mur à sa droite et grava dans la pierre un croix aux traits multiples mais fortement reconnaissables. Amusée, elle mis sa main gauche sur sa hanche et fit mine de s'examiner les griffes, tout en observant avec fierté son œuvre. Satisfait ?Mais elle n'attendait pas vraiment de réponse. Elle fit demi-tour pour prendre une torche avant de continuer et revint à hauteur de l'ombrageur, l'invitant à se lancer dans l'exploration de cet édifice labyrinthique. Ce qui promettait d'être relativement intéressant ... Et en attendant que d'autres marcheurs morts ne se présentent à eux, la curiosité vint piquer la démone : Dites voir, monsieur Anodrac, savez-vous ce qu'on risque de trouver ici, en dehors de ces ... choses ?- hrp:
désolée du temps de réponse : nouveau boulot, nouveau rythme, et grosse fatigue ^^
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| | Sybaris
Partie IRLCrédit avatar : Kerrigan infestée, image de couverture du tome 1 La reine des lamesDouble compte : Andromaque Ardhanarîshvar, Jehan Polghotyer, HelyanwëVitesse de réponse : entre 48h à +ou- une semaine
| | Mar 27 Mai - 4:03 | | | | Hogùn se contentait de regarder Sybaris se déplacer de gauche à droite, elle sortit un livre de note pour commencer à dessiner un plan des lieux et elle prit une torche pour éclairer son propre chemin. Elle invita l'Ombrageur à ouvrir le chemin et commença la conversation avec une question.
-Bah! Je vois deux possibilités, ma première supposition est qu'il y a un nécromancien qui utilise le seigneur de guerre pour tuer les villageois par vengeance et ces soldats pour garder les lieux. Ma deuxième suggestion est que le chevalier, qui explorait les environs, a réveillé le seigneur de guerre et celui-ci essaie de se venger du village pour je ne sais quelle raison. Enfin, avec tous les aventures que j'ai fait et j'en ai fait beaucoup pour l'empire, je dirais que ces les deux possibilités les plus plausibles à ce jour!
L'Ombrageur ne savait pas plus où aller, mais il avait apposé sa main contre le couloir de droite et commença à le suivre, il suivait celui-ci sans jamais retirer sa main. En tout et partout, cela a pris plus d'une trentaine de minutes pour rejoindre le centre et aboutir devant une porte verrouiller magiquement. Il y avait dix pierres de lumières qui étaient allumées de couleur rouge sur quinze, trois colonnes de cinq rangées. Hogùn demanda à Sybaris de reculer un peu, car il allait la défoncer avec un mur d'ombre. Mais à la grande surprise, le mur n'avait pas réussi à détruire la porte et elle semblait intacte, néanmoins le bruit attira de la compagnie.
Trois autres décomposés se firent entendre dans les échos du labyrinthe, mais restent qu'il était difficile pour l'Ombrageur de savoir combien qui s'en venait. Il dut attendre qu'ils tournent le coin pour pouvoir finalement les compter et prendre une décision sur les actions qu'il devait prendre. Le combat ne sera pas trop difficile, les soldats accouraient l'un à l'arrière de l'autre et donc facilement gérable un par un. Sans trop de difficulté, Anodrac leur sauta dessus avec deux masses d'ombres qu'il avait faites invoqué durant son déplacement et commença la décapitation des assaillants.
Mais le milicien était trop concentré à se battre qu'a regardé la porte, lorsqu'il tua l'un des trois et lorsqu'il l'acheva d'un coup de masse dans la tête. L'une des pierres rouges s'éteignit, puis une autre puisqu'un mort-vivant avait été éliminer. Est-ce que Sybaris avait remarqué?
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| | Anodrac
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : NonVitesse de réponse : Au jour, le jour
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