L'épreuve
Marchant en forêt, tu entends les pleurs d'un enfant. Le petit garçon est agenouiller aux côtés de sa mère qui est étendue inconsciente, mais encore vivante sur le sol. Comment réagis-tu? A toi de choisir ce qui affecte la jeune femme inconsciente.
C'était un jour ordinaire dans les plaines mystiques, non-loin du village de Koschey, au sud-ouest des plaines. Brimen Filinaliel traversait une forêt près du village pour rejoindre la ville voisine, Gifala. Il venait de lever le camp et cela faisait une heure qu'il marchait dans l'agitation de la forêt, il aimait ces moments, ces moments de calme où il peut admirer les merveilles que recèle la forêt.
Au bout d'un moment, Brimen fût sortit de son émerveillement par un bruit inhabituel. Un bruit déchirant comme les derniers gémissement d'une biche près à rejoindre Nayris.
Brimen reconnut bien vite ce son, c'était des pleurs, des pleurs d'enfant. Mais pas de ceux qui gémisse faussement pour obtenir des friandises, mais de ceux qui accompagne la mort d'un proche. Brimen à souvent entendu ce genre de pleurs lors de sa carrière de médecin. Et il déteste ce son. Il lui déchire le cœur. Le vieil elfe voulu immédiatement savoir qui était cet enfant si désespéré. Il le trouva rapidement derrière un arbre, il était habillé de guenille et ses cheveux roux était sales, il devait avoir 5 ans. Il était agenouiller devant une femme inconsciente qui devait être sa mère. Elle devait avoir une vingtaine d'années et était habillé d'une pauvre robe abîmée et avait elle aussi les cheveux roux. Brimen, malgré sa stupeur devant ce tableau, pris sa voix la plus douce et demanda au garçon son nom et qu'est ce qui était arriver à sa mère.
Le garçon répondit ,en sanglotant, qu'il s'appellait Jurian et que ça mère avait été mordu par un serpent à la jambe. Effectivement, quand Brimen inspecta la jambe de la femme, il y avait la marque de 2 crochet et la jambe avait enflée. Pendant qu'il essayait de savoir, grâce à sa bague, quel serpent l'avait mordu. Il se présenta au garçon et lui demanda un peu plus sur son histoire, à lui et à sa mère. Le garçon expliqua qu'ils était tout deux l'esclave d'un alchimiste qui vivait à Gifala. Et que celui-ci leur avait demandé de trouver des plantes bizarres en forêt. Il expliqua également dans quel conditions il vivait. Ils étaient mal nourris et mal habillé, mais ce n'était pas la faute de leur maître, enfin, pas directement. Leur maître n'était pas très riches mais il avait besoin d'esclaves car cela lui prendrait trop de temps de chercher ses ingrédients lui-même. Il était gentil mais il se souciait peu de leur bien-être.
Pendant ce temps le médecin avait trouver quel serpent avait mordu la jeune femme, un serpent-arlequin. Si Brimen ne s'en occupait pas, elle risquait de mourir.
Le petit garçon, à ses cotés, encourageait sa mère à ne pas mourir. Après lui avoir fait une brève promesse au petit garçon, Brimen se concentra. Soigner la jeune femme ne lui prendrait pas trop d'énergie mais il aurait besoin de manger, il envoya donc le garçon chercher des fruits dans un arbre proche qu'il lui indiqua. Jurian s'exécuta et quelques instant plus tard, il revint les bras chargés de pommes. Brimen le remercia d'un signe de tête et lanca le sort de guérison. Un aura blanc entourait ses mains et un volute s'en échappa pour entourer le visage de la femme. Jurian était sans voix devant ce spectacle et ouvrait des yeux rond comme les pommes qui était dans ses bras, sous le coup de l'émerveillement, il les lâcha.
Le volute de fumé blanche qui entourait à l'instant le visage de la femme avait disparus à l'intérieur de ses narines et de sa bouche.
Brimen s'assit en poussant un soupir de fatigue et pris une des pommes qui était par terre et croqua dedans. Le petit garçon quand à lui, restait agenouiller près de sa mère, sans dire un mot. Quand soudain la jambe se mît a désenfler a vu d'œil, puis elle retrouva son aspect normal. La grimace qu'affichait la femme se transforma bientôt en un visage serein. Jurian cria de joie et se précipita sur le vieux médecin et l'enlaça vigoureusement. Brimen lui sourit et lui expliqua que sa mère se réveillerai dans quelques heures mais qu'elle devrat continuer à se reposer. Cependant, un problème se posa. Comment le petit garçon et sa mère allait rentrer chez eux, à Gifala. Brimen se résolu à porter la femme sur son dos jusqu'a la ville situer après la forêt, à près de 3 kilomètres. Le voyage se déroula paisiblement, le garçon et le vieil elfe conversait sur des sujets ordinaires.
Une fois arriver à l'entrer de la ville. Les gardes ne demandèrent même pas ce qui était arriver à le jeune mère. Brimen trouvât cette attitude répugnante mais se résolu a ne pas en dire mot au garçon. Celui-ci les conduisit rapidement à la maison de l'alchimiste situé dans le centre ville. C'était un vieil homme aux yeux fatigués. Manifestement, il venait de passer quelques nuits blanches, probablement dans son laboratoire. Brimen se présenta et entra dans la maison à la hâte pour déposer la jeune femme sur le sofa le plus proche. L'alchimiste lui demanda ce qui s'était passer et Brimen lui expliqua toute l'histoire. Jurian, quand à lui, était assis près de sa mère sans prêter attention à la conversation des deux hommes. L'alchimiste remercia chaleureusement le médecin et demanda de dîner avec eux. Brimen refusa froidement l'offre et lui tendit une bourse rempli de quelques AB's. Il ordonna sur un ton sec à l'alchimiste, d'utiliser cet argent pour acheter des vêtements décent ainsi que de la nourriture à la mère et son enfant. Puis il se détourna de l'alchimiste déconcerté et alla voir le petit garçon. Il lui demanda de prendre soin de sa mère, ce à que le petit garçon acquiesça avec enthousiasme, et lui demanda de tous faire pour s'affranchir de son maître et retrouver sa liberté. Le petit garçon lui fît cette promesse avec un ton étonnamment sérieux. Brimen lui fît ses adieux et sortit de la maison sans même prêter attention au vieil homme qui le remerciait bruyamment. Puis il s'engouffra dans une rue pour trouver une auberge où dormir.
Quelques jours plus tard, la jeune mère le croisa dans la rue. Elle était accompagné de son fils qui reconnût tout de suite Brimen. La jeune femme le remercia d'un baiser sur la joue et repartit en clamant a tout ses amis qu'elle croisait, la bienveillance de Brimen le voyageur.