| Dim 2 Mar - 6:31 | | | | Alcide
+ [Thème Musical] + ________________________________________________________ Dominateur - Conquérant - Destructeur - Rassembleur - Carnassier - Patient - Pyromane - Sage - Impitoyable - Mâle - Alpha - Oméga. Loyal Mauvais. Information Surnom : / Âge : 1600 ans. Nationalité : Montagne (l'éclosion du moins). Profession : Protecteur du Havre et Overlord Dreth. Camp : Neutre. Noblesse : Roi-Dragon de L'Enclave Dreth. Croyance : Kayun Mir. Clan/Tribu : Enclave Dreth.
| Race |
Caractère
Lorsqu'il n'a aucune occupation particulière ce Dragon noir est une paillasse passant son temps à sommeiller, inerte sur un gigantesque monticule d'ossements et de crânes qu'il a mit des centaines d'années à récolter ; ces trophées situés dans son antre. Ou comme ce soir, prenant la pose, sous forme humaine, somnolant sur un trône décomposé tel un monarque déchu comme s'il ne ressentait plus aucune saveur ; ayant tout vu, tout vécu. Plus rien ne semble l'étonner, plus rien ne semble le surprendre, comme usé par un passé l'ayant littéralement vidé de toute substance.
Et pourtant c'est une créature un brin va-t-en guerre, ayant un goût prononcé pour le carnage, les grands brasiers et le sang. Vous penseriez que c'est dans sa nature, et vous auriez raison de le percevoir comme un vulgaire meurtrier. Mais les choses ne sont pas si primaires ; il ne s'en est jamais réjouit, ni n'en a jamais tiré quelconque satisfaction que ce soit. Du moins, pas toujours...
Alcide est comme le lion qui veille sur son territoire. On ne reproche pas à un prédateur d'égorger sa proie, parce que c'est de cette façon qu'il se nourrit et qu'il pourra poursuivre sa vie. Alcide n'est rien de plus qu'un animal ; fier de ses écailles, fier d'être né dragon. Il n'a que faire de la gène qu'il occasionne aux êtres humains, aux elfes, aux nains, ou des entorses qu'il fait à ce qu'ils prétendent être des droits. Ce genre de choses ne le concernent pas, il ne fait pas partie de leur monde et il ne cherche pas à le comprendre, car Alcide ne répond qu'à une seule loi : celle de la jungle.
L'image du lion est sans doute la meilleure que nous pourrions lui prêter. Là coiffé d'une couronne volée et entouré de ses conquêtes tant terrestres que plus charnelles. Comme celle de sa compagne Silmerhia qu'il aime d'un amour véritable, qu'il s'efforcera de préserver et à qui il donnerait jusqu'à sa vie. Mais qu'il trompe sans aucun remord... Volage ? Au sens stricte seulement, séduire et le séduire est une toute autre paire de manches. Ce n'est pas un Don Juan, il est bien trop franc pour être subtile, ne se fiant qu'aux actes plutôt qu'aux paroles vides d'intérêt ; comme celles prononcées par ces êtres qui tournent trop souvent autour du pot pour être honnête. Le dragon noir ne consomme que ce qui est aussi extrême et absolu que la vérité ; ces amours vrais qui vous prennent aux tripes.
Alcide est remplit de défauts mais n'en demeure pas moins intelligent et sait faire preuve de calme, de patience, de réflexion, voir d'une étrange sagesse. La preuve, face à ses ennemis, jamais il n'aura l'arrogance d'engager les pourparlers sans leur avoir au préalable catapulté un morceau de muraille au coin de la mâchoire, ruiner et couper leurs routes commerciales, ou d'avoir incendier et saccager la totalité de leurs villages. Les préliminaires, question de crédibilité, histoire de pouvoir entamer à l'avenir un dialogue mutuellement respectueux...
En fait, tout n'est que dualité et rapport de force. Que ce soit dans sa vie, ou entre ses responsabilités et ses pulsions qui lui doivent quelques "filouteries". Comme ce besoin perpétuel d'évasion ; ce qui expliquerait pourquoi il semble si las lorsqu'il se trouve sans la moindre occupation, comme ce soir où il prend la pose...
Physique Apparence physique. Sous sa forme d'origine, Alcide est un cracheur de feu aux écailles lisses aussi noires que l'obsidienne dont la plupart des articulations sont pourvues d'excroissances osseuses de cette même couleur. De ses coudes s'échappe des pointes effilées au rebord tranchant, ces ornements naturels garnissent également son échine et sa colonne vertébrale, celle-ci munie d'une crête se dessinant jusqu'au bout de sa queue. Il en va de même pour son crâne, couronné de cornes obscures qui parfois se subdivisent comme le ferait d'épais branchages partant en pointes. Il mesure une vingtaine de mètre et doté d'ailes membraneuses dont la large envergure est proportionnelle à sa grande taille. C'est un quadrupède bien que la morphologie des pattes supérieurs tiennent plus du bras : ses griffes ne sont que douloureuses serres préhensiles comme des mains. Si ce n'est cela, ses yeux reptiliens tirent sur un ambre clair perçant, et sur son corps apparaissent de vielles cicatrices. Aspect Humanoïde. Sa forme humanoïde est plutôt grande sans pour autant être un géant. C'est une force de la nature mesurant 1m95, d'une corpulence athlétique : c'est un guerrier et ça se voit. D'une musculature saillante sculptée tel une statue olympienne antique, c'est un éphèbe ténébreux robuste mais d'une souplesse palpable au regard. Des pectoraux bombés sous l'effet des contractions de ses solides tendons, des abdominaux travaillés, Alcide n'a rien à envier à qui que ce soit ; cette apparence représentant un bel homme tout en forme, bien battit et se tenant droit. Ses traits son parfaitement symétriques, on ne peut pas dire que ce soit une mocheté. Par contre son corps est parcouru de quelques fines cicatrices retraçant ses nombreux combats, mais surtout les souvenirs indélébiles d'un passé d'afflictions : un grillage d'anciennes marques de coups de fouets hachurent son dos... Alcide était un esclave, un familier, et certainement pas le favori. Pour terminer, en ce qui concerne les détails, ses cheveux sont noirs, ses iris sont du même ambre clair que sous forme de Dragon, ses pupilles n'étant que deux fines lamelles tout ce qu'il y a de plus reptiliens. | Capacités Armes/Armures : Alcide possède une armure de plaque complète aussi noir que l'ébène qu'il munit d'une longue cape tout aussi sombre faite à partir de la peau d'un Smilodon. Il possède également une lourde épée se maniant à deux mains, enchantée d'anciennes runes impies lui donnant la particularité d'être inaltérable (note : elle fait office de sceptre "royal") Pouvoirs : Pyrurgie. « Il n'y a pas de fumeur sans feu. » • La pyrurgie est le pouvoir de créer le feu. C'est une forme de manipulation, mais il ne s'agit pas d'une "pyrokinésie" puisqu'il est incapable d'en influencer les déplacements. Par exemple, il peut s'agir d'allumer de simples flammèches illuminant soudain un chandelier, d'éteindre un couloir éclairé de bougies. Comme il peut s'agir de réduire en cendres des objets de faible épaisseur, de créer un foyer embrasé, ou de rendre problématique un incendie déjà existant. En outre, un pyrurgiste est tout à fait capable d'influencer l'intensité des pouvoirs d'un mage de façon instable, croissante ou son contraire, donc de les rendre possiblement inoffensifs, tant que leurs sorts sont composés de l'élément feu. Fléau Psychique. « N'est pas encore né celui qui domptera Alcide » • Depuis sa naissance, Alcide possède une résistance psychique accrue, si bien qu'il est plus ardu, pour un mentaliste ou un illusioniste, d'en infiltrer et/ou d'en manipuler l'esprit, les émotions ou les perceptions. En terme de règlementation : Alcide, consciemment ou non (à voir comment se déroule l'action), peut entraver les tentatives visant à berner son esprit. Par contre il ne peut le faire qu'un nombre de fois limité par topic, fixé pour le moment à 2. Par exemple, tout au long d'un topic RP relatant d'un duel, qu'il soit bref ou prolongé, du début à sa fin, Alcide pourra contrer jusqu'à 2 de ces tentatives maximum et pas forcément chacune à la suite des autres (quant au comment-que-ça-s'passe, c'est encore une fois selon l'action). Par contre, dans le cas d'intrusion télépathique, il s'agira d'une épreuve de volonté entre les deux personnages, Alcide pourra embrouiller l’intrus, celui-ci n'aura pas systématique accès aux informations qu'il désire sur ses pensées, souvenirs, etc. Artefacts : Heaume de Commandement. • La voix de celui qui le porte s’aggrave au point qu'elle semble surhumaine et intimidante. C'est avant tout un excellent outil de commandement : plus son porteur élève la voix et plus celle-ci se porte au loin, pouvant ainsi gronder comme un écho de tonnerre sur tout un champ de bataille. Notamment très utile pour envoyer quelques boutades, menaces de mort et insultes dans les Duchés... Le hic, c'est que l'enchantement ne supporte pas les coups violents en pleine figure. Il arrive alors parfois que le Heaume déconne quelque peu, transformant la voix de celui qui le porte en quelque chose de beaucoup plus aigu et fluet, comme quelqu'un ayant respiré de l’hélium... |
Histoire Ses frères. Ces traitres. Au cœur des Montagnes Dorées existait un temple surélevé dans les cieux qui surplombait monts et pics d'un plateau verdoyant. Dans l'édifice consacré, vivait une communauté de cavaliers draconiques émérites voués à Kayun Mir, Dieu du Feu et des Profondeurs. C'était de farouches combattants luttant vaillamment contre toutes formes de créatures indésirables, tant opposés à la nécromancie, à la magie noire ou démoniaque qu'aux engeances de Nayris. On pouvait les comparer à des Mages ou des Paladins dévoués à leur divinité, mais leur véritable distinction se trouvait dans leurs aptitudes à se mouvoir dans les cieux en chevauchant des dragons. L'île en lévitation par-dessus les plans montagneux était un endroit de renom chargé d'histoire, couvant une somme de savoir considérable si bien qu'à cette époque lointaine et oubliée il s'agissait d'une destination obligatoire pour tout mage qui se définissait comme tel. Parmi les demeures luxueuses qui constituaient ce morceau de rocher suspendu dans les airs, il y avait un bâtiment en particulier où les cavaliers de Kayun Mir conservaient les œufs de leurs compagnons ; les disposant à la chaleur de rigoles et de puits de feu afin d'en prendre soin, de les réunir et de les protéger. On aurait pu appeler cet endroit une écurie draconique, mais il tenait plus du coffre-fort, un véritable donjon ; car s'enfonçant dans la roche les pièces étaient nombreuses et immenses, prévoyant un espace sécurisé et confortable pour les dragons y étant élevé et éduqué auprès de leur semblables. Parce que même Alcide était un jour enfant, c'est dans ce prestigieux endroit qu'il grandit. Mais son œuf n'est pas issu de ce temple, non, il n'était qu'une vulgaire coquille que l'on confisque à ses adversaires, une prise de guerre qui change soudain de propriétaire. Un détail qui lui fit défaut tout au long de sa jeunesse, une âme au destin si incertain ne correspondait pas aux critères que les flamboyant templiers recherchaient, rencontrant donc quelques difficultés pour se faire une place parmi les siens. Jusqu'à ce que le dragon grandisse et pèse son poids de petit pachyderme. Sa vision s'affuta, il mûrit, et à dire vrai il trouvait cette situation malsaine. S'insurgeant de voir ces jeunes chevaliers ou ces jeunes apprentis entrer dans leur respectable donjon afin de sélectionner l'un d'entre eux en jouant de cette éternelle mascarade. Ce rituel, ce pacte, qui se conclue entre la bête et celui qui la chevauche pour qu'ensemble ils aillent guerroyer griffe dans la main et main dans la griffe... Mais Alcide à toujours été le mouton noir. Invisible, ils ne le voyaient pas ; comme fondu dans les ombres, faisant partie du mobilier... Bien sûr, bien sûr, cette vie l'attristait grandement, surtout lorsque l'on prend conscience que lui aussi pouvait éprouver de l'amour et de la gentillesse à l'égard de ceux qui y accorderait ne serait-ce qu'un peu d'attention. Il fallait bien avouer qu'il lui arrivait de s'isoler pour vomir quelques larmes... Enfin, il était jeune et idiot à cette époque, ce n'était qu'un pitoyable dragonet qui manquait d'affection. Comme quoi, il faut parfois relater de ces temps où le dragon noir fut si fragile pour mieux cerner le présent... Il en a toujours souffert, là, au-dedans, terré quelque part au plus profond de ses entrailles. Chose à laquelle il s'adapta : il se forgea naturellement une carapace, qui elle-même se solidifiait à mesure que le temps passait et qu'il prenait de l'envergure. Rendue si épaisse par son tempérament, ou par ce subconscient cherchant à le préserver, que lui même ne pouvait plus la soulever pour en laisser s'échapper ne serait-ce que quelques bribes d'émotions. Enfin, peut-être vaudrait-il mieux ne pas s'en émouvoir, car les années passant il en devint rabat-joie, et comme à l'accoutumée on ne lui prêtait aucune attention, on ne répondait pas même à ses piques, tant et si bien que ce petit manège l'agaça. Jusqu'à ce que ça le démange, comme éprit d'irritation, finissant par offrir une douche cruelle et brûlante de son souffle enflammé sur un novice qui, piqué par la curiosité, s'était approché de lui pour effleurer ses obscures écailles... Cruelle ironie. « N'est pas encore né celui qui domptera Alcide. » C'est ce qu'il prétexta d'une voix grondante, concluant par le souffle d'une fumée expulsée par les naseaux. Le dragon adulte qu'il était alors eu rapidement pour réputation d'être de mauvais caractère. Ainsi par la suite, s'ils ne voulaient pas se faire griller les sourcils, les néophytes reçurent pour conseils de ne pas s'approcher des geôles. Là où il fut placé pour un long, trop long isolement... Avec l'approbation des Dragons. Ses frères. Ces traitres. A L'Ombre de nos souvenirs. Ôh mais il n'était pas si seul, et tout n'était pas si sombre. Comme beaucoup d'êtres vivants, les amis, les vrais, ne se comptaient qu'à peine sur les doigts d'une main. Et Alcide s'était bel et bien lié d'amitié avec l'un d'entre eux. Son unique amie d'enfance, qui avec le temps grandit avec lui et devint la plus belle dragonne que le monde n'ait jamais porté, comme défiant quiconque de trouver en son sein plus belles écailles. L'amitié entre homme et femme est difficile, et ceux qui vous diront le contraire se leurrent ou cherchent peut-être à se cacher. L'un comme l'autre désirent parfois plus qu'ils ne possèdent déjà, et un dragon aussi ardent et fougueux qu'Alcide ne pouvait échapper à son charme. Voila des mois qu'il l'observait à travers les barreaux runiques de sa cellule... Il la regardait, puis à son tour elle posait son regard sur lui, mais il détournait les yeux, comme s'il préférait contempler l’envol d'une volée d'oiseaux migrateurs dont pourtant il n'en avait strictement rien à faire... Elle, cette dragonne d'argent, son nom qui dans les songes d'Alcide résonnait comme la grâce, l'intelligence et la beauté. Elle s'appelait Silmerhia. Faisant parfois entorse aux règles, elle se rendait dans la cour où s'enfonçait l'entrée de souterrains trop étroits pour un dragon mais bien trop grand pour un humain, et où d'épaisses grilles finissaient par faire obstacle à celle-ci qui s'y aventurait, donnant sur l'imposante cellule de celui-là, ce meurtrier qui purgeait sa peine. Sa silhouette fine et humaine se dessinait à travers les barreaux, effleurant de ses doigts la prison du dragon noir trop honteux pour se montrer à elle dans ses conditions si abaissantes, ses yeux s’illuminant dans les ombres de sa cellule. Elle pouvait lui parler de la pluie ou du beau temps, comme elle pouvait lui détailler la manière de pourfendre ses adversaires de la pointe d'une lance. De ce qu'elle avait apprit, de ce qu'elle lui apprendra. Il y eut des promesses, comme celle de sortir de là, Alcide se voyait déjà l'emporter loin de ces lieux pour voir le monde en dragons libres d'explorer toutes ses merveilles. Puis il y eu d'autres paroles encore, des échanges de murmures, de confidences, de rires et de moqueries complices, des conversations qui ne désiraient pas être surprises, jusqu'à ce que l’écho des mots " tu me manques" résonnent dans les tunnels du donjon. Alcide s'était approché, émergeant des ténèbres en lui apparaissant dans sa forme bipède. Leurs yeux clairs plongèrent l'un dans l'autre un instant... et on ne pu déclaration plus fulgurante. Ses doigts libres plongèrent dans sa longue chevelure d'argent, s'emparant tendrement de ses hanches afin de l'attirer vers elle. Et bien qu'ils soient ainsi séparés par le métal froid de sa prison enchantée de runes, tout deux s'embrassèrent longuement comme des amants passionnés que les malheurs et l'absence auraient trop longtemps séparés. The World is mine. Elle était sienne. Et comme toute chose qui lui appartenait, le dragon noir témoignait d'une possessivité à la hauteur de son égo. Il tenait à Silmerhia comme à la prunelle de ses yeux, d'une façon si démentiellement démesurée qu'il faudrait être fou, ou suicidaire tel le chasseur de trésor convoitant le butin d'un dragon, pour oser la lui arracher des griffes. Et bien qu'il ne s'agisse là que d'une question somme toute relative qui dépend surtout du point de vue dans lequel on se place, c'est ainsi que l'histoire d'Alcide prit une tournure dite cauchemardesque pour les uns, mais s'avéra synonyme de félicité bien plus tard pour l'imposant dragon. Le temple connu une véritable révolution lorsque l'Administration en place changea de propriétaire. Il y eut d'abord les bruits tonitruant des déflagrations arcaniques pilonnant l'île flottante. Puis il y eut le fracas du fer et des armes qui s'entrechoquaient. Exclamations des officier de tout camps qui sermonnaient leur subordonnés. Les cris. Les pleurs. Et puis, plus rien si ce n'était le silence entendu de ces envahisseurs qui s’avançaient prudemment parmi le dédale et les marches d'un donjon draconique qui leur restait encore à explorer ; à conquérir. Avec le temps vient ensuite l'esclavage. Le bruit des chaines, le tintement des brides et des rênes, le sanglage des selles, mais surtout les claquement d'horribles fouets si cruels et ouvragés qu'ils pouvaient torturer, défigurer, jusqu'aux écailles d'un dragon. Sans parler de cette sinistre magie capable de briser toute volonté, rendant les nobles écailleux si dociles, soumis à leur nouveaux maîtres, mais pourtant portaient toujours en leur sein l'affliction et le désire de se défaire de leurs geôliers. Si ce n'est de façon superficielle, il n'est pas utile de relater avec précision la souffrance que leur infligea ces ennemis de Kayun Mir. On ne le ferait pas pour expliquer les origines de la vie sur le globe, ni son développement. On ne le ferait pas non plus pour décrypter toutes ces guerres passées ou à jamais oubliées qui forgèrent aujourd'hui les alliances des peuples de Terra Mystica. Tout ce qu'il y a dire, et ces cicatrices qui recouvrent ci et là le corps d'Alcide en témoignent, est que ces années de soumission avait été un enfer autant pour le dragon noir que son aimée et chaque dragon leur ayant survécu. Alcide a toujours représenté un problème pour qui désirait le contraindre... Ce qui fort heureusement lui permettait enfin d'exister, de le discerner parmi les siens. Il incarnait l'anomalie dans les rouages bien huilé de cette secte envahissante, comme si le traitement qu'ils leur infligeaient n'avait jamais eut les effets escomptés sur celui-ci. Il y avait d'ailleurs une phrase, presque prophétique, que le dragon noir avait alors prononcé autrefois avec cette vanité de l'être qui se croit invincible : "N'est pas encore né celui qui domptera Alcide" et qui à cet instant pouvait expliquer l'effet explosif qu'une telle situation produisit. Il brisa ses chaines, déchainant sa colère en propageant un véritable génocide au sein du temple. Mais comment l'expliquer ? Un besoin de vengeance, un trop plein de rancœur ? N'était-ce qu'une question d'égo ? Il est vrai qu'il se libéra dans un déluge d'horreur et de cruauté, engloutissant et détruisant tout sur son passage. Dans son désir de s'en défaire, il entraina les âmes de ses tortionnaires dans les limbes, déversant flammes comme viscères à travers un temple incendié, s'écroulant en ruine sur l'objet de sa haine. Mais tout ceci n'était peut-être dû qu'à l'expression de ses... vertus, qu'il traduisait à sa façon. Comme celle de l'Amour qu'il éprouvait pour Silmerhia, qu'il se jurait constamment de préserver, de protéger. Comme quoi tout n'était pas toujours tout noir, ou tout blanc : grâce à Alcide et sa soudaine rébellion, les dragons furent libérés à leur tour, libre de voler selon leur grès et de prendre part à la bataille en véritable révolutionnaires qui, solidaires dans leur commune colère, mirent fin à l'existence de leurs adversaires. Là, Alcide était vraiment heureux : épuisé, étalé à même le sol et les yeux perdu dans les étoiles, à la chaleur des brasiers et couvert de sang, sa femme dans les bras à savourer le repos et la liberté que depuis des siècles il n'a jamais cessé d'espérer. L'Eden. Comme l'épave d'un navire en perpétuelle perdition, leur domaine n'était plus qu'un tas de ruines ébranlées tant par la bataille que les assauts conjoins des intémpéries et du temps. Pourtant, Alcide et les siens gardèrent prises sur ce qu'ils considérèrent comme leur seul et unique foyer. Il n'était alors qu'une poignée de survivants, mais ensemble ils aménagèrent les décombres, quelques pièces, quelques salles, afin d'y retrouver un semblant de confort et ce même si la majeur partie des bâtiments n'étaient plus que trous béants donnant sur l'immensité d'un ciel azur. Certains décidèrent d'aller de l'avant, de tourner la page, s'éclipsant les uns après les autres, ou trouvaient la tâche trop ardue. D'autres étaient plus septiques, considérant le territoire trop étroit pour autant de dragons, ou simplement de profiter de la sécurité que pouvait offrir les cités dites civilisées des Montagnes. Se mêlant aux autres créatures pour, parfois, finir leur jour dans des conditions obscures... Alcide ne s'y opposa pas, bien que ces instants de doutes et de désespoir qui rongeaient leurs cœurs donnèrent lieu a des débats fort animés, le dragon noir pointant du doigt leur faiblesse parce qu'ils baissaient les bras. Ne restait alors plus qu'une poignée de survivants, se solidifiant malgré tout grâce à la cohésion plus aisée que procura leur petit nombre. Leur communauté vécu alors en pleine osmose avec cette nature qui reprenait doucement ses droits sur leur rocher. Cette verdure, ces arbustes, cette mousse et ces moisissures qui s'insinuaient entre les dalles de la Grand Place ou recouvraient ce qui était autrefois le plancher et les murs des maisons. Si bien qu'au printemps venu, forcément, chaque ruine était en fleurs ; l'endroit était, et l'est encore aujourd'hui, d'une beauté sans commune mesure : un véritable jardin paradisiaque, un Eden, qui comme dans un doux songe recouvrait de mystère ses secrets et camouflait son passé. N'était-ce pas là cadre idéal pour y reconstruire quelque chose d'autre ? Si en ces jours de résurrection les yeux des dragons pétillaient d'espoir, il en étaient tout autrement pour ces petits êtres fragiles, ces proies qui vivaient là-bas, en contre-bas... A travers leurs yeux de mortels horrifiés, les Hommes n'y virent que grands prédateurs ailés et carnassiers qui rythme des saisons descendaient de leur montagne pour se repaitre de leur chair. Un véritable carnage, synonyme pour les villages et les tributs peuplant les Montagnes de désolation, de deuil, voir de famine quand ils s'en prenaient à leur champ et à leur bétail. Les dragons d'Alcide représentaient alors un Fléau, dont les têtes attiraient toujours de nombreux héros et chasseurs de prime en mal de sensations fortes, ou en quête d'or et de gloire. Tous ne voyaient pas ces événements d'un bon œil, il existait forcément une marge entre le monde des Hommes et ce paradis qui n'étaient alors pour eux qu'un enfer. Deux univers qui se confrontaient, une perpétuelle dualité entre la civilisation et l'hostilité d'un monde sauvage ; ne se laissant guère de place pour coexister, ni même du temps pour se comprendre... ou d'avoir le courage et la curiosité de se confronter l'un à l'autre. Le fruit défendu. Bien que Alcide vieillissait plus vite qu'il ne "grandissait" - ce grand enfant que la vie ne peut plus surprendre - le voici à présent d'un âge immémorable, là affalé sur un trône décomposé par l'usure. L'ennui ? Ce n'est pas le mot. Mais l'éternité, ou ce semblant de vie éternelle creusait son esprit. Non plus qu'il soit devenu fou, car Alcide est aussi lucide qu'il est Orgueil et Envie : il poursuivait simplement son évolution, marqué de souvenirs, brûlant de désirs, animé de songes, qui le conduisaient indubitablement vers sa destinée. Les méandres de son âme se transcendèrent lentement en un capharnaüm tonitruant, promesse de guerre et de douloureux sanglots. Un abîme où faisait rage le vacarme des incendies et des carnages ; les cris, les pleurs, le crépitement de chair calcinée, encore eux, résonnaient en lui en cette vision prophétique d'un ouragan de feu dévorant Terra et dont il ne pouvait, ou ne voulait, imaginer l’apaisement. Et parmi ces flammes... un souvenir particulier se figeait parmi la fresque onirique de ses desseins. Là se dressait Luz ; intelligente, naturelle et flamboyante. Oui. Tout cela était indirectement de sa faute. Comme par un effet de domino qui s'écroulaient les uns sur les autres ; elle qui vint dans son domaine pour y assouvir sa curiosité, elle qui leur transmit son savoir et partagea ses connaissances sur le monde avec les dragons. Si à l'heure actuelle certains nains sont en danger, morts ou esclaves des clans Dreth, ils ne le devaient peut-être qu'à l'honnêteté de Luz ; qui fit glisser le regard d'Alcide loin en dehors de ses terres de chasse. Après tout, c'est à elle qu'Alcide doit ce champ plus large de perception. Fort de ce savoir que lui avait apporté la dragonne aux écailles rouges, ses pensées, comme ses actes nourrissaient surtout l'embryon d'un avenir fait de Gloire, de Conquête ; avenir qu'il baptisa Dreth, soumettant de rares clans barbares promit à l'extinction, victime à la fois de l'Hiver Éternel, mais aussi de ce que les Nabots ont appelés "progrès" ; de cette prolifération marchande qui grouillaient sous leur propre territoire en grignotant forêts et montagnes, pillant leur ressource au nom du Profit des Corporations naines. Le mot de la fin : Alcide aime la Terre Mystique. Il découvrit en lui cet ardent désir de se manifester à elle personnellement ; à tout ceux qui l'habitent, de s'exprimer à eux afin que la Foi, en lui et ce qu'il déclare, change véritablement leur vie... Monstrueux ? Qui sait, mais Alcide, fidèle à lui-même, reste néanmoins le dragon qui voulait s'élever parmi les Divins. Dans la réalité
Âge : Voir Clio. Avez-vous déjà fréquenté d'autres forums, si oui lesquels ? " Vos passions : " Votre avis sur le forum? " Comment avez vous connu le forum? " Phrase fétiche : " Crédit avatar : Michael Turner & Co.
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| | Alcide
Partie IRLCrédit avatar : Top Cow.Double compte : Jawohl.Vitesse de réponse : Lente.
| | Ven 21 Mar - 1:32 | | | | Relations & Chronologie RP. | Luz Weiss : (En cours)
RPs en commun.
○ Dragons in Wonderland. |
| Rhys : Une nuit mémorable. Un coup de foudre qui marqua Alcide pour longtemps. Une étrange collision, brève mais intense, qu'il lui est pourtant ardu de définir clairement, tout partagé qu'il est entre désir et passion pour l'être qu'elle représente ; aussi belle qu'elle n'est fière et téméraire. Ou bien colère et rancœur, pour ces mêmes raisons, ou pour les tourments que sa seule présence lui infligea. Voila douze ans qu'ils ne se sont pas revu, et le dragon ne sait comment il réagira s'ils devaient à nouveau se croiser : Plaisir ? Répulsion ? S'il ne peut lui-même le déterminer, alors qui le peut ?
Un soir, complètement déchirée, Rhys lui écrivit d'ailleurs ces mots emplit d'ambiguïté :
Fureur des cieux, monarque des cimes, Un dragon noir sérénissime, Comme une noble créature m'imposant son châtiment, Kaléidoscope de sentiments troublants.
Ysopet de mes désirs inavouables, Orateur de mes rêves les moins louables, Unique héritier de mon tourment vulnérable.
PS : Lis la première lettre de chaque paragraphe, connard. Rhys. ♥
RPs en commun.
○ Ce sont des loups frileux [...] ○ Reviens jouir, mon amour [...] ○ N'est-ce pas merveilleux de se sentir piégé ? |
| Saeros Yggdrasil : Alcide déteste ces yeux-là. Le conseillé noir est au regard du dragon rien de plus qu'un déchet mastiqué, digéré, puis déféqué par son maître. Un pur produit démoniaque, artificiel et sans substance. Mais tout peut encore évoluer, ou encore dégénérer, car la fête vient à peine de commencer.
RPs en commun.
○ Un voyage sans histoire... |
○ [RP] → Ce sont des loups frileux [...] → 04 Vennà 102. ○ [RP] → Reviens jouir, mon amour [...] → 04 Vennà 102. ○ [Épreuve] → Mickey Mouse suicide. → 23 Telniss 104. ○ [RP] → N'est-ce pas merveilleux [...] → 7 Kelrenn 114 ○ [RP] → Un voyage sans histoire... → ?? 114. ○ [RP] → Dragons in Wonderland. → ?? 114.
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| | Alcide
Partie IRLCrédit avatar : Top Cow.Double compte : Jawohl.Vitesse de réponse : Lente.
| | Ven 28 Mar - 10:44 | | | | Visite guidée de l'Enclave Dreth. L'Enclave, le quartier général. Entrer dans le quartier général Dreth n'est pas chose si aisée tant le terrain y est accidenté, ses routes à jamais avalées par la végétation luxuriante des lieux. Sans guide il est donc facile de s'y noyer, de se perdre et finir ses jours dans un ravin, d'opter pour les mauvaises rapides et de s'écraser dans les cascades, voir dévoré par une bête sauvage ou de tomber sur une embuscade de rangers Dreth. Ici, il n'y a point besoin de murs et de fortifications : la nature y est sans aucun doute hostile. Sur le chemin le plus sûr, mais pas dénué de danger, il est possible de croiser sur sa route des monuments qui racontent ou murmurent fébrilement les empreintes d'un passé lointain à mesure que l'on avance ; d'ailleurs beaucoup de Dreth font ce pèlerinage lors des célébrations de la Nuit de Feu. Il y a par exemple sur ces sentiers de vielles statues de Kayun Mir dissimulées sous les racines des arbres et de la mousse, et d'autres encore représentant les anciens héros du temple, fiers et majestueux dans leur armure. La plus impressionnante de ces représentations est sans doute les Chutes des Larmes, de bruyantes et d'importantes chutes d'eau où se tiennent d'étranges visage tout aussi tordus que colossaux sur lesquels dame nature s'est acharnée. (Sur l'image ci-dessus : Alcide parcourant les Larmes). L'allée principale de l'Enclave est parcourue des vestiges d'énièmes statues et de figures disséminées à travers une étendue verte d'herbes fraiches. Quant à l'entrée principale donnant sur le cœur du domaine, et offrant enfin à la vue cet imposant rocher suspendu dans les cieux que l'on nomme Havre, elle se situe entre deux pics rocailleux dont les extrémités sont pourvues de majestueuses sculptures aussi grandes que des titans gravées à même la roche ; l'ultime gorge avant de pénétrer enfin dans l'Enclave Dreth. Par ailleurs, à en juger par toutes ces ruines, cette allée d'honneur aujourd'hui délabrée devait symboliser la puissance des templiers de Kayun Mir qui y vivaient autrefois, car l'endroit, s'il devait être restauré, figurerait probablement parmi les grandes Merveilles de Terra. Une fois entré au cœur de l'Enclave, s'étend alors une immense forêt dans laquelle se dresse à nouveaux les décombres d'une cité, à l’abri des arbres, celle-ci parsemée d'une multitude de tentes, de huttes, de chapiteaux, quelques bâtiments de pierre tel que les forges et la grande salle, de campements éparpillés à perte de vue. Voici donc la ville barbare où on s'y adonne à l'artisanat, à l'agriculture et à l'élevage, mais aussi au troc entre clans et la vente d'esclaves. La nuit, cette forêt est donc illuminée de plusieurs centaines de feux de camp et de torches plantées le long de ses sentiers, fait de planches de bois et de passerelles, leurs éclats orangés vacillant dans l'obscurité pourtant ambiante donnent un sentiment d'enchantement, de douce chaleur et de réconfort à ceux qui y déambulent. Un lieu à découvrir, est sans doute la partie plus ouvrière de la cité. Composée de maisons tout récemment construites, de moulins à eaux roulant au gré des cours d'eau, à proximité des tintements lourds provenant des forges, ou encore du bruit que font les outils des tanneurs dans les baraquements de chasseurs. Cependant, et plus globalement, parmi les familles et les enfants de l'Enclave qui vivent partout en ces lieux, on peut aussi y croiser des créatures moins sympathiques rassemblées en différents groupes selon leurs origines. Comme des orcs s'adonnant à des duels de coup de boule, des barbares du clan As'drubaal s'imposant fièrement sur les chemins, ou des centaures ivres menaçant de s'écrouler sur les passants. En définitive ses quartiers sont tous aussi différents les uns que les autres, on y va de surprise en surprise, ou à ses risques et périls... Parmi ces maisons et ses tentes, se dresse un bâtiment plus antique que d'autres : l'arène. C'est forcément dans cet endroit que les combats ont lieux, qu'ils comportent la formation de gladiateurs, ou les règlements de compte entre clan. L'endroit n'est pas aussi prestigieux que l'arène de Sen'tsura, ni plus grand, étant plutôt d'une taille modeste, mais elle comporte tout de même ses cachots, et, bien évidemment son terrain de terre en forme circulaire dont les parois sont tapissées de quelques poussiéreuses draperies de couleur rouge ; celle de l'Enclave. A noter que tout autour de l'édifice se tient une place de commerce, avec ses cages et ses estrades de bois exposant les esclaves à la populace. Le Havre, ces ruines du temple suspendu. C'est un énorme rocher remplit de mystère pour les habitants de l'Enclave, en forme de cône pointant vers le sol, qui flotte dans les airs, et d'où semble s'échapper des cascades d'eau. Le Havre est en majeur partie constitué de ruines faites de colonnes et de grands arcs de marbre ou de pierre, écroulés sur les chemins de dalles fissurées et de pavés usés autrefois blancs, ou faites d'habitations et de grandes tours tout aussi dévastées. La nature y a reprit ses droits ; on peut y trouver des tas de pommiers, des étangs, quelques ruisseaux dont la source reste une énigme. Une fois le printemps venu tout y est verdoyant, luxuriant et fleurissant, coloré et désordonné. Il n'y a plus qu'une infime parcelle du rocher qui demeure habitable, restaurée et confortable pour les dragons qui trouve leur compte à habiter ce genre de domicile, d'une architecture antique mais sophistiquée et très épurée, son blanc immaculé y étant pour beaucoup de choses. Ses cours et ses terrasses sont décorées de statues, assez massives, pour la plupart symbolisant la beauté et la perfection de corps humanoïdes, souvent dénudés ou tout en armes, tandis que de plus grandes statues, voir colossales, représentent de prestigieux dragons. Elle comprend un minuscule quartier résidentiel perdu dans un bois et d'une imposante demeure, ainsi que ses jardins entretenu par quelques résidents du Havre. Dans ces lieux aménagés se tiens par exemple le passage menant aux souterrains, mais surtout une bibliothèque et ses alcôves entièrement restaurée par Luz Weiss. On y trouve de nombreux ouvrages soigneusement rédigés de sa propre plume, d'autres incontournables, ainsi que des exemplaires uniques appartenant aux templiers de Kayun Mir qui résidaient ici autrefois. Les résidents originaires du Havre qui ont participé à la rébellion des dragons du temple sont en voie d'extinction, ils ne sont pas très nombreux et majoritairement constitués de dragonnelles (adoptant une activité sociale similaire à celle des lions). Ils constituent probablement le seul rassemblement draconique de Terra, et on pourra penser d'Alcide ce qu'on en voudra : il en a toujours été le protecteur, c'est son devoir, préservant leur savoir et leur mode de vie en proie à la disparition depuis que les hommes ont estimés ne plus avoir besoin des dragons. Heureusement, rien est perdu : l’œuf d'un dragonet y a éclot, et il vit à présent dans les décombres du rocher sous l'aile bienveillante de sa mère. Prochainement :- Le territoire Dreth, la région.
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| | Alcide
Partie IRLCrédit avatar : Top Cow.Double compte : Jawohl.Vitesse de réponse : Lente.
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