Citation :

Mais bon, je vais réaliser un rêve l’année prochaine. J’ai été accepté à l’Académie Mystica!!

Raconte la journée où tu pars de chez tes parents pour te rendre à l'académie. N'hésite pas à bien détailler les premières impressions que tu as en arrivant là-bas, ton excitation, ton appréhension en voyant les autres étudiants.

Sous la lumière vive du soleil levant, je me réveilla me disant que c’était aujourd’hui le grand jour. Excitée comme une puce, je me leva d’un bond, mettant les habits de voyage préparés la veille et me précipita dans la cuisine. Prenant un petit gâteau que ma mère venait de sortir du four, je retourna dans ma chambre pour préparer mon sac de voyage. Ouvrant mon armoire, je commença à en sortir tout mes vêtements pour les plier puis les mettre dans mon sac. Au bout d’une demi-heure, je referma enfin mon sac de voyage. Enfin prête! J'observa ma chambre pour m’imprégner de son image, de ce décor qui m'avait vu grandir. Cette grande pièce à la tapisserie mordorée, aux meubles de bois sombre et à la grande fenêtre me manquerait surement. Mais, à cet instant, l’excitation qui bouillait dans mes veines effaçait tous regrets. Je quitta ma chambre à grands pas, mon sac à la main. Mes parents m'attendaient dans l'entrée. Arrivée près d'eux, se fut l'émoi général. Ma mère me prit dans ses bras en pleurant tandis que mon père, me regardant avec fierté, pris mes bagages pour les attacher au cheval qui les portera. Me lâchant enfin, les larmes aux yeux, ma chère maman me dit :

-Tu es sure que tu veux aller là-bas ma chérie?

C’est alors que mon père entra et répliqua à ma place :

-Bien sur! Voyons mon amour, c’est toi-même qui l’as encouragé à s’inscrire.

Je fis un grand sourire à mon père pour le remercier et il me répondit par un clin d’œil. Puis, il me fit un signe pour signifier que l’heure était venue. Me glissant dehors, je vis du coin de l’œil ma mère se réfugier dans les bras de mon père et lui dire : «Notre bébé quitte le nid, je me souviens pourtant du jour de sa naissance comme si c’était hier…». Ahh, la nostalgie des parents… J'eu une pensée soudaine pour mon fidèle journal qui sera brûler. Que de souvenirs ce journal. Je me fis apparaître une sphère de Magus, saluant mes parents de la main qui me répondirent de la même manière et je me téléporta en prenant mon cheval par la bride vers mon destin.


En quelques secondes, j'arriva au débarcadère qui assurait le passage vers l'île de Saya. Je pris mes bagages tout en continuant de tenir ma jument par la bride. J’aperçus une petite écurie où s’affairait un jeune palefrenier non loin. J’alla confier ma monture au palefrenier et lui tendit quelques Ailes de bronze pour payer la pension. Mon sac en bandoulière et mes mallettes dans les bras, je marcha dans la petite ville-relais jusqu’à la rive du fleuve où je fit apparaître une autre sphère de Magus qui me téléporta sur l'île. Enfin sur place, je contenue à grand peine mon excitation en franchissant les quelques mètres qui me séparait de l’allée. Ce que vis me coupa le souffle. L’Académie se dressait devant moi, imposante avec ses grandes tours et sa magnifique architecture. J’entra, poussant la lourde porte de bois de l’établissement. Les autres étudiants déambulaient tout autour de moi, livres à la main. Certains me dévisageaient au passage, tandis que d'autres m'ignoraient totalement.Captivée à la fois par le décor et par la quantité d'étudiants, j’observa la foule. Parmi eux, des gens de toutes races et âges. Ils avaient l’air, pour la plupart, sympathiques. J’étais tant pris par l'admiration et l'emprise quasi-hypnotique qu’exerçait cet endroit sur moi que je remarqua à peine le surveillant qui m'interpella. Il me dit :

-Es-tu la nouvelle élève? Anadella Herebos?

-Oui, c’est moi.

-Alors, suis-moi, je vais te mener aux dortoirs.

Le surveillant m’amena dans un couloir et m’indiqua une des portes.
Ainsi, ma vie à l’Académie commençait…