Quand Illirèa prend des couleurs en Drayame [PV : Artanis Targaryen] [113, mi Silldalunà] | |
| Mer 12 Fév - 15:55 | | | | Drayame, en lisière de forêt. Milieu de Silldalunà.
Les choses avaient bien évoluées de par le monde. À commencer par toi, tu étais devenu un Purificateur. C'était assez de chose pour que tu puisses le rapporter à ta tribu. C'était pour cela que tu revenais en Drayame, tu en profiterais pour te ressourcer. En effet, malgré la ferme conviction de la nécessité de tes actions, voir autant de morts étaient parfois difficile et ta forêt natale restait un paisible endroit, aussi honnie fut-ce la politique actuelle à tes yeux, elle présentait un indéniable avantage : préservez l'endroit de la folie conquérante.
C'est pourquoi, tu décidas de te diriger vers cette étendue forestière. En tant qu'arpenteur de ta tribu, tu te devais de tenir informer les tiens, aussi peu souvent soit-il, tu devais revenir. Et là, c'était une occasion en or : tout était propice à un retour ; tu n'allais pas y couper. C'était important tant pour ton rôle que pour ton être.
Comme toujours, tu avais l'habitude de prendre des montures éphémères, Iera devint tes yeux et t'indiqua où trouver un cheval sauvage. Tu le trouvas donc assez rapidement. Tu n'étais qu'une créature en phase avec la nature, ton chamanisme était basé sur cet élément. Tant et si bien que la créature se laissa approcher. Tu portas ta main sur son museau, le regardant dans les yeux, le caressant, le flattant.
» Élégante créature, moi, humble voyageur, j'ai besoin de tes nobles services. Pourrais-tu me prêter ta force ? Ton galop ?
C'est ainsi que, sans selle, tu arrivas à la lisière majestueuse des terres elfiques. Qui n'aurait été impressionnée de cette étendue verte ? De ce manteau aux milliers de feuilles ? Bien sûr, cela faisait longtemps que cette vision ne t'impressionnait plus, mais plutôt qu'elle te donnait le baume au cœur : tu étais chez toi. Une fois les arbres à quelques foulés, tu mis le pied au sol, caressant la bête.
» Merci, mon ami. Je n'aurais jamais été capable de parcourir autant de lieux sans ta réjouissante présence.
Sa langue vient alors te lécher le visage, tu fermas malgré toi l’œil gauche, ne voulant l'offencer en enlevant sa bave de ton visage. Mais c'est sûr que ce n'était pas l'un des moments les plus agréables de ta vie. Pour autant, tu y trouvais malgré tout de la joie : cela prouvait que la monture avait apprécié te rendre service et te considérait également comme un ami. C'était ce genre de plaisir simple qu'il te fallait, qui suffisait à faire rayonner ta vie. Oui, tu aimais ce genre de moment, malgré tout.
» File, mon ami, tu es déjà bien loin de chez toi. Mais avant cela, accepte ce modeste présent.
Tu sortis de ta bourse un peu d'herbe séché, elle venait de contrées proches où l'herbe était de la meilleure des qualités. Grâce à ta magie, tu ressourças la verdure qui reprenait ses qualités premières. La main bien à plate, le cheval vint manger sans te faire le moindre mal. Une fois ce repas terminé, le fier destrier fit demi-tour et repartit vers le lointain, non sans te jeter quelques regards. En guise de respect, tu restas droit, ne quittant pas ta place tant que tu le voyais encore. Une marque de respect. Tu portas ta main derrière ta tête, et Iera sur ton épaule, c'est sa nuque que tu viens doucement gratter. L'aigle n'avait d'ailleurs pas bouger non plus, habitué à ces moments. Tu avais souvent recourt à des créatures inconnues aux capacités motrices nettement supérieures aux tiennes. Bien sûr, Iera aurait été la solution la plus rapide s'il en avait eu la force.
» Il est temps de rentrer. Hâtons-nous ! C'est dans notre inaction que Nayris grandit et non dans l'activité des siens.
Et malgré le temps "perdu" à attendre que le cheval disparaisse de ton horizon, tu repris la route vers la lisière en courant. Bien qu'il soit officiellement considéré comme le royaume des elfes, Drayame demeurait une zone sauvage et donc dangereuse. Bien sûr, tu savais te fondre dans la masse, mais il te fallait malgré tout rester vigilant. Ta silhouette svelte pénétra alors dans l'agglomérat d'arbres, d'herbes et autres buissons.
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| | Sam 8 Mar - 0:32 | | | | - HRP:
Désolé du retard c'est long a expliquer mais je peut dire que désormais je vais pouvoir répondre tous les deux jours au moins ... t je corrige l'ortho demain dsl pour les fautes mais la j'ai sommeil ;p Tout commença par une sensation. Cela faisait déjà deux jours qu'Artanis avait quitté la route de forêt et s'était enfoncé dans la profonde forêt qui menait au royaume des elfes, de celui-ce l'elfe ne savait rien, cela pourrais paraître étrange mais Artanis était ce que l'on pourrait appeler un "haut elfe" un "elfe des plaines", il n'avait aucune affection pour les arbres et une tout autre forme de verdure comme ces cousins qu'il appelait terminologiquement des "elfes des bois".Des arbres feuillus, puis de plus en plus d'arbres a épines, tous les sens de l'elfe étaient en alerte mais il ne savait rien du royaume sylvain si bien qu'il ne savait ni quelle direction prendre, ni même si il ne se trouvait pas déjà la ou il souhaitait aller.
Quand à la fraicheur de l'air du matin, une rosée perlant le long des aiguilles des sapins, une brise porta aux narines d'Artanis une odeur, différente, comme le rêve d'une impression, une odeur qu'il n'avait jamais sentie auparavant et qui semblait irréelle, et n'ayant rien d'autre, il suivit son instinct. ramassant ses maigres affaires il parcourus la canope, dansant parmi les oiseaux se réveillant sous la chaleur de l'astre solaire en faisant de même a l'horizon, grimpant parmi les branches et courant, bondissant d'arbres en arbres. Bientôt plus qu'une odeur d'humus inhabituelle presque indécelable pour des sens normaux, détail qui décida d'ailleurs l'elfe a suivre cette piste, une chaleur presque indiscernable fit frissonner Artanis qui s'arrêta tel un chien de chasse aux auget, ajustant sa trajectoire il reprit sa course folle de plus belle jusqu'à s'arrêter pantois devant un spectacle qui le dépassait intérieurement et extérieurement, sans mots il ne pus que penser :*D'accord … c'est CA le royaume des elfes … bon .. au moins on sais qu'on est chez eux … qu'on est chez nous … nous n'avons jamais sut faire preuve d'humilité nous les elfes mais … et cette magie qui ne se cache même pas … si je ne préférerait pas les hauts tours d'ivoires je m'y sentirais comme … a la maison … *Puis une profonde inspiration prise l'elfe descendit du sommet de l'arbre d'où il se tenait pour s'enfoncer au sol dans la forêt de feuillus aux feuilles d'or et de feu qui dépassait de prêt d'une trentaine de mètres "l'autre forêt". La lumière pénétrait étonnement, mais agréablement, le toit de cette forêt, et c'est sans pouvoir retenir un sourire béat que le prince d'Illiréa, la t^te vers le ciel ,avança a pas inégaux dans la forêt elfique.*Au moins eux ils ont un chez-soi … un vrai chez soi … bon aller … ça fait combien de temps qu'on rêvasse? pfiou le soleils à l'air d'avoir bien avancé … un enchantement ? Pas sur moi c'est sur … pas sur un elfe … Et ça se fait passer pour un pro … bon aller … pas besoin de se faire passer pour un veinard ici … on dégourdit les oreilles et on prend un air décontracté … *Et c'est après de longues heures qu'Artanis sortit de sa béatitude pour repartir d'un air crins, presque sérieux, son masque en foulard pour cacher encore un peut son visage découvert, le chapeau en arrière sur le dos pour dissimuler le pommeau de son épée destinée. Enfin une route, ou plutôt un chemins et un homme, un vagabond comme lui?*Pourquoi sommes-nous ici déjà ? Ah … oui … voir si il n'y aurais pas des "comme nous" ici … et puis pour se renseign … ohoh non mais regarder moi ce hêtre il doit bien faire … FOCUS ! L'homme, ou plutôt L'elfe, plus de la centaine, pas d'armes, un magicien ? Bon normalement je n'ai rien a craindre mais soyons au moins prudent dans nos propos … * Se dévoilant un dizaines de mètre derrière lui, Artanis rattrapa bien vite son interlocuteur après l'avoir hélé :-Hep, excusez moi ! Hep attendez moi, pardonnez moi mais je suis un voyageur … un elfe … suis-je bête vous devez bien vous en rendre compte tous seul … et aussi bizarre que cela puisse paraître je ne suis jamais venu ici … euh … il fait beau un ? Eheh … je peut marcher avec vous ? Je veut dire … pouvez vous me guider jusqu'à la prochaine ville de … Drayame ?*pourquoi en dire autant ? Pourquoi passer pour un abruti ? bon ok on se reprend … on essaye de coller au rôle au moins … *Et c'est arborant un large sourire, passant la mains derrière la tête d'un air gêné, qu'Artanis attendit sa réponse.
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| | Jeu 13 Mar - 15:43 | | | | Drayame, en lisière de forêt. Milieu de Silldalunà.
Tu te dépêchais dans ce milieu forestier que tu connaissais si bien. Oui, tu étais un elfe pressé, du moins lorsque tu avais un but défini. Et là, c'était de rejoindre les tiens. Mais avant même que tu ne te sois réellement enfoncé dans la forêt, on t'interpella. Tu étais certain que c'était toi, en entrant tu n'avais ressenti aucun mouvement suffisamment digne d'attirer votre attention, à toi et à Iera. Cela ne pouvait donc être que toi.
D'ailleurs, Iera glatit, te signalant de la sorte qu'il part vérifier les alentours, afin d'être certain que l'elfe qui t'accostait était le seul potentiel danger. Oh, tu n'étais pas paranoïaque, mais il semblait particulier et puis l'endroit n'était pas aussi sûr que voulait le laisser croire l'imaginaire populaire. Lorsque ton aigle revint sur ton épaule, tu compris que ton invité surprise était seul.
Mais une chose était sûre : dans sa gestuelle et dans sa façon de parler, c'était un étranger. C'était étrange, d'ailleurs, de qualifier un elfe d'étranger en Drayame, mais tu le sentais ainsi et ses dires le confirmèrent bien vite. Il était brouillon dans ses dires, pourtant il ne semblait pas affolé. Était-il juste excité de rencontrer l'un des siens ? En toute honnêteté, tu n'en savais trop rien, mais tu n'étais pas du genre à rejeter quelqu'un.
» Enchanté, voyageur. Je serai ravi de faire un bout de chemin à vos côtés. Néanmoins ... Votre demande à quelque chose de particulier. La prochaine ville ? Il existe des camps nomades et des quartiers plus ou moins secret, mais en terme de ville, à part la Cité des Arbres, vous ne trouverez rien.
Tu croisas les bras en le regardant, t'adossant à un arbre, étendant ta conscience à la nature sauvage, t'assurant que la faune locale ne soit pas trop agressive. Tu l'inspectes, tu ne savais pas vraiment lire ne lui et tu ne cherchais pas à étendre ton don d'empathie, il était sûrement sur la défensive ou vigilant et ce genre d'intrusion était ressentit par certains, tu ne voulais pas perdre ton temps ainsi, d'autant que tu saurais te défendre s'il le fallait.
Tu commenças donc à marcher une fois qu'il t'eût rejoint, la route était longue et sûrement ralentie puisqu'il était rarement d'usage de courir comme deux dératés à travers Drayame, surtout pour une première rencontre. Iera alternait tantôt ton épaule droite, tantôt la gauche en fonction de la présence de l'individu, toujours orientée de façon à l'observer.
» Au fait, je vous présente votre guide : Baraa Nemezielle. J'ai grandi ici, mais pas dans la Cité, je suis d'une tribu nomade, j'ai donc appris à connaître chaque recoin de la forêt ... Enfin, dans ses grandes lignes, la forêt évolue chaque jour, je n'ai pas la prétention de la connaitre par cœur et yeux bandés.
Tu étais curieux de nature, ça avait toujours été ta qualité principale et, bien sûr, ton plus grand défaut. Et tu te demandais d'où pouvait venir cet elfe, après tout, tu n'avais pas connaissance de tribu évoluant au-delà de Drayame, tu avais appris qu'il existait des elfes évoluant dans la toundra, on les disait expert en hache, mais tu ne voyais rien de tel chez lui.
» Permettez moi d’épancher ma soif de connaissance. Vous qui n'êtes pas d'ici ... D'où venez-vous ? De la Toundra ? Je crois n'avoir jamais rencontré d'elfes venant d'ailleurs que d'ici.
Et c'est sur ce début de conversation que vous entamiez la route ensemble.
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| | Dim 15 Juin - 5:37 | | | | D'abord méfiant, puis sur ses gardes et enfin amical l'elfe en face d'Artanis l'invita a le suivre et c'est donc le sourcil légèrement levé durant une écoute d'une oreille distraite par l'inspection minutieuse de son interlocuteur que le prince d'Illiréa fini par répondre favorablement a l'offre de brefs :
-Vous êtes bien aimable d'accepter de me guider … je veut dire, je n'ai sûrement pas l'air très avenant dans cet accoutrement … Et oui ce n'est pas très difficile de le deviner je ne suis pas d'ici, je me nomme … Artanis …
L'elfe marqua une pause marquée, réfléchissant aux informations qu'il allait donner, et après mure réflexions :
*Bon on est la pour ça de toute façons tentons une approche inhabituelle … toute façon c'est pas a un elfe de craindre ici … *
Continuant, ajustant son chapeau dans son dos et saluant comme a la cours d'Illiréa, d'un ton encore hésitant :
-Artanis Targaryen, je viens … d'Illiréa … mais cela ne dois pas trop vous parler … je vient pour la première fois en ces terres a la recherche de … d'elfes du culte de Yéhadiel, je sais qu'ils sont peut et je souhaiterais me rapprocher des « miens » partageant ma foi …
*Bon on a pas balancer le cailloux trop fort dans la marre … voyons ce la sonde remonte … *
Attendant la réponse Artanis calcula ses pas pour être bien a la hauteur de son interlocuteur et toisa en retour l'aigle du regard, arborant malgré tout un air presque jovial avec une pointe de niais dans sa démarche .
*A force de me cacher dans l'ombre j'en avait presque oublié mes réflexes de la cours … pour se cacher derrière un masque en public … et toi le piaf si tu crois m'impressionner … j'ai côtoyer les dragon et fait face a des élémentaires majeurs … pfff … mon frère me manque … Oh un chêne ! FOCUS ! *
Le chemins serais encore long, mais l'elfe ne doutais pas que la conversation serais assez animée pour l’occuper durant le trajet alors qu'il perdait subrepticement son regard dans la canopées aux milles reflets fauves et se laissais lentement enivrer par la chaleur et les odeurs parvenant a ses sens, lui rappelant encore et encore ce magnétisme naturel qu'avais son peuple pour ce genre de lieux, l'espace d'un instant il oublia sa patrie, pour faire de cette forêt la sienne .
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