*… Après plusieurs jours à laisser sécher la plante choisie l'on doit former ce qui servira de base au chapeau … *
Une route, non, un chemin menant vers nul part, se dessinant peut à peut alors que les brumes matinales courantes dans cette région de Sola se dissipaient.
*… Le tissage se fait selon un schéma qui sera propre à la forme que l'on veut obtenir … *
De ces brumes mourante naît une ombre, chancelante, au début indiscernable puis de plus en plus nette et assurée, comme si les brumes avaient aspirée sa vitalité elle semble bondir hors des ombres et recouvrer vigueur et détermination, conquérante de ce chemin incertain lorsque les première lueurs du soleil doublèrent la cime des quelques arbres bordant la voie.
*… la plante choisie est évidement de première importance, offrant plus ou moins de résistance à la pluie et, ou, au vent … *
C'est alors que l'on peut le voir, cet individu, ne feignant plus d'être un vieux rabougris, et, puisqu'il n'y a aucun public, déploie tout son physique pour avancer sur le chemin à une vitesse presque irréelle, la main sur le rebord de son chapeau pour qu'il ne s'envole pas et l'autre sur la garde de son épée ceint dans son dos.
* … Dans tous les cas il faut en prendre grand soin car si l'on vient à détendre les mailles, dans le cas particulier ou le matériaux choisi est de la famille des cannes … Rho et puis j'en ai marre de m'occuper l'esprit avec ses vieilles leçons sur les pratiques du peuple ! Oui j'aime me sentir prêt de mon peuple mais la y a une limite … ça fait deux heures que je répète cette leçon en boucle car je n'ai devant les yeux que le vague tracé a mes pied et ce fichu chapeau ! ET CA ME SAOULE ! Ce chemin n'a donc pas de fin ? A BOIRE ! ET A MANGER ! *
Artanis fendait l'air de son corps, chaque impulsions de ses pieds sur le sol faisait frémir les feuilles des arbres, et celles qui étaient tombées au sol, se trouvant sur son passage tourbillonnaient encore alors qu'il avait déjà disparu. L'elfe, que le trajet avait rendu impatient, n'avait plus pour unique but que de trouver une fin à cette route découverte et choisie par hasard quelques jours plus tôt. Artanis, que l'aventure et le destin embrasais de passion d'habitude commençais tout simplement à en avoir plus que son sous … pour une fois.
C'est une bonne heure plus tard, passée très vite en maugréant dans son masque de tissu, que sa délivrance lui fut donnée, par un panneau, un panneau sur lequel l'elfe jeta son dévolu, l'observant avec une minutie presque ridicule tant il était irréel pour lui, observant chaque veinures du bois don il était fait, soupirant profondément :
*Bon aller ...on va avoir du public … reprend toi un peut ...princier ! Non … plutôt … nonchalant mais plein de prestance ...c'est possible ça ? Bon aller AVANCE … on va manger et boire … j'en ai marre de cette brume … *
L'elfe reprit la route menant au village proche dont les champs y étant rattaché apparurent peut a peut départ et d'autre du chemin ….tous aussi déserts que ce dernier … et puis ce fut comme si tous les nuages du ciel s'étaient posés au sol alors que naturellement dans cette région ce qui n'était qu'une annonce devint la réelle et insondable vague de brouillard recouvrant tout autour de l'elfe jusqu'aux son de ses bottes sur le pavé naissant.
*Pfff. … bon … au moins il ne pleut pas … haut les cœurs ! *
Alors que le vague dessin d'une auberge surpris Artanis, surgissant à la fois lentement et si brusquement car à seulement une vingtaine de mètres de lui, l'elfe perçu les premiers bruit venant des villageois, se rendant compte du ton employé il pressa le pas .
*Bon il y a des gens vivant ici au moins … mais ce n'était pas des cris a l'instant ? Ohhh et si ce brouillard avait un corps je le … Ah d'accord … *
L'elfe arriva sans s'en rendre compte, comme un cheveux sur la soupe, sur la grand place du village, entouré par les villageois, au centre d'un cercle de malandrins armés de pics, de glaives et de massues en train de molester un pauvre homme, d’ailleurs visiblement sur le point de lui soustraire un membre. L'elfe, que la situation ne dérangeait pas mais qui s'oublia un peut dans un genre de situation qu'il avait l'habitude de préparer un peut plus dans sa tête dit d'un air décontracté, tous les regards rivés sur lui, son chapeau, et son épée :
-Salut les gars ! Je dérange ?
-Ouais tu dérange ! Dégage ou t'es le suivant … amateur … l’apostropha le présumé chef, son glaive grossier levé au dessus de lui, prêt à s'abattre sur le malheureux ... un sourire que nul ne put voir s'étira sur le visage d'Artanis qui rétorqua constance et d'un ton autrement plus grave et implacable :
-je dérange oui ... mais vous, vous dérangez le peuple ici … et je n'aime pas ceux qui troubles l'ordre public !
*Sauf s'ils travaillent sous mes ordres bien sur … *
Pensa l'elfe en s'avançant vers un premier qu'il prit ridiculement par l'oreille avant de le projeter d'un coup de poing au ventre sur l'un de ses comparse puis de reprendre, toujours aussi sur de lui alors qu'ils se postait aux pied du chef dont il pris note de chacun de ses deux mètres :
-Bon … une petite pichenette et la moitié de ton groupe au tapis … c'est qui l'amateur déjà ?
-Toi …
L'elfe se fendit et esquiva le coup avant de d'envoyer à son opposant un sérieux crochet à la mâchoire, ce dernier se releva mais avant que le duel ne put continuer une femme en pleure s'interposa :
-Arrêtez monseigneur ! Mon mari va bien … arrêtez cette folie ! Vous ne savez pas à qui vous avez affaire!
-Écoute la donzelle toi ! Tu continus et je fait cramer ce village de sous mm …
-Vraiment ? VRAIMENT ? AHAHAHAH un gros débile comme toi peut utiliser la magie ?
*Il bluffe … nan mais regarder le … et puis de toute façon ça va l'énerver et il va se trouer lui même d'ouvertures … *
Le géant leva sa main libre et une flamme y naquit lentement, l’œil d'Artanis brilla un instant avant qu'il n’entrouvre son masque pour que ses mots atteignent plus facilement son interlocuteur :
-Mouais … et tu sais t'en servir au moins ?
-Toi ...TOI …. tu va apprendre ce qu'il en coûte de me défier … tu va apprendre a respecter les femmes en pleure … a être saisi du même désespoir que tu voit dans ses yeux alors que je lève ma mains etttt AHHHHHHHH !
-Tu parle trop …
L'elfe s'était glissé en un instant, tel un félin sur les toits de minuit, aux coté de la femme et dégainant son arme avait tranché la mains du fanfaron, levant un sourcil il lui adressa quelques dernière paroles avant de l'entourer de ses chaînes arcaniques, d'étirer ses membres et de l'éventrer a vitesse modérée :
-Tu ne connaît rien du désespoir que cette femme ou moi puissions connaître … tien … goûte un peut de ta propre médecine !
Ses compagnon, tout aussi horrifiés que le reste de l'assistance, tombèrent à genoux et joignirent les mains avant que l'elfe ne les arrête d'un geste las, essuyant sa lame dans les vêtement du défunt :
-Assez ! Il y a eu assez de barbarie pour aujourd'hui … repartez dans l'ombres et ne revenez jamais … et au passage apprenez ce qu'est un VRAI magicien !
Les malandrins, pris de faiblesse se levèrent avec peine et coururent ventre au corps vers l'autre sortie du village alors que la brume se levait lentement, apostrophant l'elfe d'une dernière phrase une fois se « croyant » à distance raisonnable :
-Tu ne sais rien de la magie ducon ! Le monde est vaste ! Trop vaste pour toi a mon avis !
Artanis soupira, les laissa partir, et alors qu'il baissait les yeux sur sa victime, puis sur celui qu'il avait « sauvé », le brouillard se leva complètement, le laissant apercevoir le regard circonspect de la maigre foule, ce n'était pas du soulagement, ni de la reconnaissance qu'il y voyait. Mais alors qu'il pensait à cela, une lourde pluie vint s’abattre sur son chapeau, et ses épaules qu'il sentit trois fois plus lourdes, un râle lui échappa avant qu'il ne s'adresse au sauvé :
-Je suis navré mon brave, mais la route m'a épuisé et cette pluie ne fait que m'achever … pourriez vous vous occuper du corps ? Je me porterais volontaire pour n'importe qu'elle tache qui vous plaira demain une foi …
Seulement à moitié surpris c'est la femme, séchant ses larmes, qui lui répondit :
-Ne pouvez vous pas nous foutre la paix ? VOUS ? On a pas besoin de vous ici ! Dégagez ! Et emporter ce fardeau qui est le VOTRE !
-Ça va … Huguette … calme toi … s'il n'était pas venu je ne pourrait plus manier mes outils demains et nous serions à la rue … Oui monseigneur, je vais m'en charger, accepter un maigre repas ce soir chez moi ,demain vous m'aiderez pour pousser la charrue …
L'elfe fit un vague signe de la main pour acquiescer puis s'en tourna, la tête dans les épaule et le moral dans les talons vers l'auberge pour y prendre une chambre. Le repas fut tendu, l'ambiance, électrique, mais auprès de l'homme de maison l'elfe put en apprendre plus sur des informations grappillé auparavant à l'auberge. Les malandrins était en fait d'anciens villageois qui avaient pris la voie de l 'ombre, partis combattre un terrible élémentaire de feu venu menacer le village, voulant en faire la premier acquisition de son « royaume », les malheureux était revenus comme ses esclaves, servant désormais d’intermédiaires ils semaient le désordre et volait le village au compte de leur nouveaux « maître » sous la montagne. S'en était fini une courte mais non sans intérêt rixe entre la femme et l'elfe :
-Donc sauf si vous compter nous débarrasser de cette horreur partez ! Vous avez tué l'un des nôtres, VOUS êtes le meurtrier, nous comptons encore sur ces pauvres hommes, ils sont encore des nôtres pour le village et nous ne les abandonnerons pas comme vous l'avez fait en leur ôtant la vie.
Ce à quoi Artanis répondit calmement, se levant et montrant du doigt son masque qu'il n'avait pas retiré :
-Vous n'avez pas perdu espoir en eux … ce symbole sur ce masque signifie « espoir » dans ma langue natale, alors placer le en moi également ... et n'envoyer plus de pauvres humains faire le travail d'un vrai mage .
Retirant son masque et révélant sa vraie nature sous le regard ébahi des spectateurs de sa petite pièce de théâtre il se dirigea vers la sortie, ne soupirant qu'un « Une direction ? » et une fois celle-ci indiquée, s'enfonça dans la nuit sombre, la mains replaçant d'un geste ses atours sous le regards de l'astre lunaire .
Les arbres, invisible dans l'ombre imposante de la nuit, puis des bosquets parsemé, et enfin le flanc de la montagne, immense parois rocheuse couvrant l'horizon, balafrée d'une grande ouverture dont s'échappait une lumière chaude, probablement celle d'un feu de camp.
*Voila dont le « mont fumant » dont ils m'ont parlé … pfff … on va essayer de ne pas trop les amocher … *
Ralentissant le pas c'est dans son allure habituelle de vagabond blasé que l'elfe aborda l'entrée, gardé par deux des brigand rencontré plus tôt aussi Artanis annonça immédiatement ses intentions :
-Bon écoutez les lourdauds, je vais pas y aller par quatre chemins et annoncer la couleur tout de suite, je ne vous tuerais pas car les gens du village m'ont accordé leur confiance, comme ils l'on fait pour vous … alors vous avez désormais deux façon de passer la nuit … soit vous lâchez vos armes et rentre chez vous, prosterné devant ces pauvres gens en demandant pardons, soit je vous colle une bonne correction et vous irez les rencontrer avec quelques membres cassés …
-Pff écoutez moi ce fanfaron ! Ici, le seigneur du feu nous protège, regarde ça Tom ! SUS A L'ENEMI !
Et en continuant de crier l'un des deux gardes se jeta sur Artanis qui esquiva en enroulant sa cape autour de l'arme et faisant de cela un écran en jetant son chapeau au visage de son adversaire, put passer dans le dos de ce dernier sans être remarqué … CRACK … la jambe céda sont un violent coup de pied, se retournant après un cri de douleur de petite fille la main armé s'éleva, fut attrapé comme une plume tombée d'un nid, et … CRACK … deux doigt cédèrent :
-C'est bon ? Tu es calmé ? Tu a piqué ta grosse colère ? Aller … rentre chez toi et soigne toi avant que la gangrène ne gagne ton corps …
Penché sur le corps de sa malheureuse victime l'elfe se releva vers le dernier "garde" et levant son masque l’apostropha :
-Bon … tu vas laisser le VRAI mage s'en charger ? Tu va être un bon gars et laisser ce combat pour quelqu'un de ... mon envergure ?
-Ou ...ou ...oui messire … merci de m'épargner … je ...je vais rejoindre ma femme et …
-Oui c'est ça, c'est ça, et emporte l'autre abrutis avec toi, revenez demain ici pour constater ma victoire …ou ma … aller rentre chez toi …
Emportant les armes tombées au sol et prenant sur son épaule l'estropié il regagna l'ombre de la forêt, et jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les gémissement étouffé du pauvre homme blessé l'elfe observa le chemin, se préparant pour son combat, laissant ses effet à l'entrée de la grotte éclairée de nombreuses torches et de braseros il ne garda que son armure et son épée avant de pénétrer dans ce qui serais l'autel de sa gloire, ou son tombeau .
*Peut ai-je été prétentieux … la peur inspiré par cet élémentaire ...est-ce seulement vraiment un élémentaire et pas un simple mage faisant de l’esbroufe ? Bon … Si s'en ai un … soyons prêt … *
Après un long couloir parsemé d’alcôves, chambres pour ses futurs serviteurs, Artanis déboucha enfin sur la « salle du trône » de ce « seigneur du feu », avec un sourire aux lèvres devant l’emphase donné au lieu. Une immense salle à quartes colonne, bordée d'un fossé empli de braises, au fond du carré, une vingtaine de marches et surplombant la salle, un trône de fer fait d'épées, de lances et de boucliers fondus, et un homme habillé d'une robe rouge sang bordée de pourpre et d'or, l'air las sur son siège :
-Bon écoute le mage à deux sous ! Tu va rentrer au village et faire tes excuses aux habitants... c'est fini les petits tours de magie du dimanche, j'en ai soupé des rebelles en herb …
-QUI OSE PROCLAMER DE TELLES ALLEGATIONS ! Fulmina l'homme, coupant l'elfe en se levant et entamant lentement une longue descente d'escalier. UN ELFE ? AHAHAH ! VOUS LES ELFES vous vous CROYEZ LES PLUS MALINS … LES PLUS PUISSANT ! TU DOIT PENSER QUE TA MAGIE POURRA ME VAINCRE ! TU EST BIEN PATHETIQUE DE TE CROIRE MON EGAL !
Haussant un sourcil, l'elfe se campa sur sa position, toujours a l'entrée de la salle, et d'un air complètement voir trop décontracté lui lança :
-Alors déjà tu va baisser d'un ton, amateur … et tu va venir ici prendre ta fessée !
*On va voir si c'est vraiment un élémentaire ...ça marche ? *
Se stoppant net, l'elfe put voir a l'autre bout de la pièce l'homme devenir rouge de colère, serrant les poings les braises du fossé semblèrent éclairer la pièce d'un lumière plus intense, enfin les habits de l'homme s'embrasèrent, son regard devint de braise et son corps s'enflamma peut à peut, un corps athlétique se noircit et se craquela tel une coquille d’œuf, ses longs cheveux bruns ondulèrent un instant autour de lui, pris dans un vent invisible, avant de se consumer et sa barbe en collier se terminant en bouc en fit bientôt de même. Une véritable torche humaine, une flamme de prêt de deux mètre, se tint bientôt au milieux de l'escalier, et un pseudo visage, modelant les flammes du haut du corps et se parsemant de flammèches plus fortes s'esquissèrent avant de faire résonner une complainte caverneuse dans la grotte. D'une violente déflagration, l'élémentaire bondit de sa position, suivit d'une colonne de flamme émanant du bas de son corps.
*Oui ...ça a marché ! *
L'elfe eut à peine le temps de posé le plat de sa mains sur son torse avant que l'élémentaire ne s'écrie en plein vol «PERI PAR MES FLAMMES ! REDEVIENT CENDRE PETIT AVORTONS !» et frappe le sol devant Artanis de ses deux poing, faisant jaillir de ce dernier une vague de flammes qui engloutit toute la salle et le couloir derrière la petite ombre persistant dans le cataclysme ébranlant les murs de la montagne. Quand les flammes s’estompèrent, l'elfe était toujours la, un immense sourire aux lèvres, et pas une trace de roussit sur lui, ce qui sembla troubler l’être de feu :
-Tu ne sais rien de moi, un avortons ? Je suis Artanis Targaryen, souverain d'Illiréa ! Tu n' pas idée du pouvoir contre lequel tu te dresse …
-Et moi je suis un élémentaire de feu majeur ! Crée a l'aube des temps et enfermé pendant bien trop longtemps … je maîtrisait la magie bien avant que tu ne soit né !
-Mais sais-tu vraiment quand je suis né ? Et combien de temps j'ai étudié la magie ?
-Pas assez longtemps pour me VAINCRE !
*Nous verrons cela … *
Et l'elfe dégaina son épée qui rougeoyait déjà du combat, esquivant de justesse les flammes d'un violent crochet embrasé il pratiqua une série de figures acrobatiques pour gagner de la distance sur son adversaire et éviter une pluie de projectiles qui ne prit fin qu'à l'apostrophe de la flamme vivante :
-C'est ça!VERMISSEAU ! FUIT ! FUIT TON MAITRE !
L'elfe sera les dent et, s'immobilisant, commença à charger son sort de protection magique, remarquant qu'ils avaient tourné autour de la salle et que son épée était maintenant chargé aux trois quarts son prochain « mouvement » serais décisif.
*Je m'élance et je lui porte un coup comme il n'en a jamais vu ! *
C'est alors que des cris résonnèrent dans la salle, jetant un rapide coups d’œil derrière lui l'elfe put apercevoir avec horreur une petite fille dans l'embouchure de l'entrée :
-Papa ! Papa ! Tu reviens à la maison ?
Le reste des brigand avait été réveillé par l'onde de flamme et les habitants du villages semblait les avoir rejoins en spectateur du combat.
-NON ! DEGAGEZ !
-Trop tard MINABLE ! IL PÉRIRONS AVEC TOI ! MA FORCE EST CELLE DES DIEUX ! MON SOUFFLE …. CELUI DES DRAGONS !
Et bombant le torse, l'élémentaire relâcha un immense souffle sur Artanis et ses spectateur s'étant avancés à découvert ce qui força l'elfe à se placer devant eux, bras écarté, relâchant sa magie.
*Mon sort va se dissiper … la magie de ma lame s'activer … le temps que je m’avancer sur lui … si je rate mon coup je serais sans défenses … si mon sort de protection tient le coup ...*
L'air autour de l'elfe devint suffoquant, ses yeux papillonnaient devant l'océan de flammes à la lumière si brillante tourbillonnant autour du lui, mais son sort tenait bon, et les flammes ne franchissait pas l'entrée juste derrière lui, quelques fois des flammes trouvèrent un chemin le long de son corps pour se perdre sur les villageois qui poussaient alors des hurlements de peur. La terre commença à se craqueler autour d'Artanis, noir comme le charbon, la roche commençait à se faire magma quand le torrent de feu cessa. Comme au milieu d'un cratère l'elfe se tenait là, le sol autour de luis continuait d'embraser par sa chaleur l'air aussi l'élémentaire ne se rendit pas compte de sa survie, quand ce fut le cas, un soupir s'échappa et ses flammes semblèrent être l'espace d'un instant moins ardentes :
-C... c'est ...c'est impossible …
Une lumière bleutée émana bientôt d'Artanis qui s'appuya sur son épée pour tenir debout, inspira profondément, récupérant de sa grande dépense de magie et se préparant pour la suivante, gagnant du temps :
-Tu n'es pas un dieu … et tu ne connais rien des dragons ! Si il y a un dragon ici … c'est moi ! Un dragon de la magie !
L'elfe bondit au dessus du sol fumant devant lui et tranchant à même les flammes de sa lame émettant un bruit infime et pourtant strident, un dernier mot s'échappa du visage brûlant de magie arcanique « ma lame réclame ta magie … ma lame réclame ton âme, vois ce qu'est la magie d'Illiréa ! » et il atterrit, ses épaules un peut roussies, derrière la masse de feu qui s'était comme par un miracle impossible fendue en deux de la tête aux hanches, et dans un hurlement faisant trembler la pièce, la magie de l'elfe se dispersa en une onde d'air qui souffla tout simplement la flamme désormais morte.
L'elfe tomba à genoux, les villageois restèrent circonspect un moment, la dépense en magie avait été énorme, Artanis, pris de souffles court, se demandait s'il allait pouvoir se remettre quand la petite fille vue plus tôt courut vers lui en pleurant :
-Ne meurt pas grand lutin ne meurt pas !
Artanis sourit, tomba a plat ventre en sol, et put reprendre lentement des forces. La foule commença alors à se déplacer autour de lui, observant quelque chose qu'elle ne semblait pas encore comprendre, ils semblaient encore tous croire que l'élémentaire allait revenir et les réduire tous en cendres, observant avec amusement cela, ayant repris assez de force, l'elfe se releva, et ne pouvant pas encore se déplacer, chancelant sur son épée fermement planter au sol entama d'une voie calme un peut enrouée au milieux d'un agitation grandissante :
-Paix mes amis, vous n'aviez pas confiance en moi ? Apprenez à mieux connaître les gens … aujourd'hui je vous libère de ce tyran … n'oubliez pas mon acte … n'oubliez pas votre place … en ce monde, il y a un temps pour la magie et les créatures mythiques …. et un pour les mortels, moi et cette bête de flammes avons eu notre instant, maintenant prenez le votre et rebâtissez votre foyer sur des bases saines, le jour ou une nouvelle menace se pointe, sachez quand elle ne sera pas de votre taille, et faite de nouveau appel a moi …
-Nous le ferons ! S'exclamèrent certains, Nous ne vous oublierons pas ! Crièrent d'autres perdus dans le foule.
Entament en long et pénible périple vers la sortie, l'elfe put remarquer que le soleil n'allait pas tarder à poindre a l'horizon, n'ayant pas la force de garder les mot derrière sa langue il soupira en reprenant ses effets :
-Pfiiou … ce combat fut lyrique …
-Quel est-ton nom ?
-Je me nomme Artanis Targaryen, seigneur d'Illiréa, et cet acte est mon premier cri pour faire savoir au monde mon retour …
-Alors nous répandrons le nouvelle à tous ceux qui passerons, qu'Artanis de la maison Targaryen, le dragon mage, le plus puissant magicien qui puisse être nous a sauvé de ce danger, nous a porter secours alors que nous n'en voulions pas, et que chaque tyran utilisant la magie affin d’opprimer les faibles devraient le craindre !
-Oui .. oui … n'en faites pas trop quand même mais j'apprécie le geste et ne le refuse pas ...sur ce... lorsque le temps viendra, répandez une annonce de quête avec ce symbole en marque et je reviendrais, je vous en fait la promesse, adieux... mes amis
-Adieux puissant sauveur, adieux, tu sera pour nous notre seigneur dans notre âme désormais …
Se retournant et leur rendant un adieux d'un geste de la main, l'elfe reparti sur le chemin à peine tracé vers la forêt, repartis graver sa légende plus au nord cette fois-ci, toujours en quête d'adversaires a sa mesure, désormais consacré "dragon de magie", l'elfe souris à ce surnom, et la main sur son chapeau s'enfonça parmi les sapins.