Citation :

Explique ta rencontre avec l'Ambassadeur de Selian pour signer un traité de paix après la guerre froide.

Charon était tendu, très tendu, il venait d'arriver à ce poste depuis peu et on l'avait déjà chargé d'une mission extrêmement importante, signer l'accord de paix avec le camp adverse Selian, le sort de tout un peuple dépendait de ces actions et il n'avait pas le droit à la moindre erreur. Alors qu'il arriva, il remarqua le regard hautain et remplis de mépris des gardes de Selian fier de leur victoire. Charon s'irrita de ce fait, même s'il aurait sûrement fait la même chose dans le cas inverse. Autour de lui personne ne parlait, sa suite n'osait pas prononcer un mot tellement leur chef Charon était silencieux et concentré. Mais au bout d'un moment qui sembla durer une éternité pour ceux qui étaient avec le nouveau maître de guerre de Silena, le silence fut enfin rompu, lorsqu'ils arrivèrent devant l'ambassade de Selian.

- Vous devez continuez seul. Déclara froidement l'un des soldats qui gardait la porte d'entrée, bien que ce dernier affichait un léger sourire moqueur.

Sans s'offusquer du manque de respect flagrant du garde, Charon descendit calmement de son cheval, donna les rennes à la personne se trouvant à sa droite avant de continuer tout seul en compagnie de deux gardes à l'allure féroce.

Charon s'efforça de se montrer calme et relaxer, pour masquer son inquiétude, il ne fallait pas paraître faible, Kerns n'avait pas réussit à défendre les intérêts de son peuple, alors la tache lui revenait, et il allait s'en acquitter avec brio, du moins c'était ce qu'il pensait. Le bruit d'une main toquant à une porte raisonna, le petit groupe venait d'arriver.


Une voix raisonna leur indiquant qu'ils pouvaient rentrer.

Lorsque la porte s'ouvrit Charon ne put masquer son étonnement, il avait appris que Selian c'était retrouvé un nouveau ambassadeur, âgée d'une vingtaine d'année, mais il n'avait pu trouver aucune autre information, car elle était au pouvoir depuis peu, par conséquent jamais il n'aurait cru se trouver face à une telle prédatrice, Charon avait l'impression de faire face à un loup, vêtu de simples habits et dépourvut d'ornement, elle était bien loin de l'image qu'il s'était faite de cette dame.

Néanmoins, il se reprit bien vite et retrouva rapidement un calme olympien, le regard droit et le port fier sans être hautain, il avait perdu faire preuve d'arrogance, dans ce cas-là rimait avec faire preuve d'idiotie, de plus il ne fallait pas se mettre à dos la personne avec qui allait être décidé le sort de tout un peuple , aujourd'hui allait se dérouler une bataille importante et il devait absolument la gagner par tous les moyens possibles, perdus dans ses pensées il n'avait pas vu le garde partir et renfermé la porte sous l'ordre la femme qui lui faisait face.

Bonjour, Duc Charon Katharsis, asseyez-vous, je vous prie. Dit-elle poliment.

Ce dernier s'essaya avant de la saluer à son tour.

Bonjour à vous aussi, Dame Linvala Aruseth. Répondit-il tout aussi poliment

Ils se regardèrent droit dans les yeux quelques secondes, chacun jugeant l'autre, puis calmement son interlocutrice prit la parole, la discussion dura plusieurs heures, chacun luttant pour les intérêts de son camp, fort heureusement Dame Aruseth était du genre à se soucier de son peuple mais aussi un peu du peuple adverse et ne fit pas porter énormément de responsabilité aux Silenastes et Charon conscient de la défaite accepta facilement certaines revendications. Finalement ils finirent par se mettre d'accord sur trois points principaux

Kerns serait exilé, c'était une condition sine qua non pour le traité de paix, de plus Issendra aurait le droit de regard sur le prochain souverain
Saline devra versé pour les Selianais un lourd tribus, pour réparer les dommages causés et l'alliance était brisée en cas de guerre Selian et Saline ne porteront aucune assistance à Silena.

Il y avait aussi d'autre accord, mais ces trois-là étaient les plus importantes, Charon était plutôt content de lui, il avait réussi à diminuer légèrement le tribus que son peuple devait versées à Selian, mais en échange Dame Aruseth avait réussit à faire en sorte que son impératrice ait le droit de regard sur le souverain prochain, par contre il n'avait pas put rétablir l'alliance entre Silena et le triumvirat, l'impératrice avait été inflexible là-dessus et il la comprenait, Silena l'avait trahi.

Ils passèrent encore de longues heures sur des points moins importante, avant de chacun signer, les documents correspondants, n'ayant plus de rois la signature de Charon suffiraient, mais même s'il avait la signature de l'ambassadeur de Selian, il faudrait que l'impératrice revérifie tous les documents avant de les signer à son tour, ou de les renvoyer s'ils ne les convenaient pas, c'est pourquoi le maitre de guerre de Silena resta encore quelque temps à attendre, il en profita a pour réfléchir

Mais il y avait un problème en laissant cette contrée sans protection, elle le laissa à la menace de l'empire ce qui faisait en sorte que si ces derniers attaquaient cette région, Silena ne pourrait pas se défendre, et pour ça, Charon en voulait beaucoup à l'impératrice, fort heureusement Silena étant un ancien allié des impériaux, le maître de guerre de Silena était prêt à s'allier avec eux au moindre pépin pour défendre son peuple, mais cette décision, il se garda bien de la dire, pour éviter un incident diplomatique. C'est ainsi qu'ils se quittèrent après avoir scellé une paix qui allaient mettre fin à une guerre fratricide.

Une fois que tous les accords furent scellés, Charon quitta les lieux lessivés, énervé par le fait que beaucoup de choses aient été décidées avant par la dirigeante de la contrée des glaces.

Heureusement, pour lui, il venait porteur de bonne nouvelle pour son peuple la paix avait été scellée, concernant l'argent, beaucoup de gens étaient lassées de la guerre et accepteraient de payer le tribut avec joie, pour quelque temps, le maître de guerre de Silena craignait que dans quelque temps il y ait un embrasement dans la région à cause de l'argent qu'ils devraient payer à la contrée voisine, mais encore une fois il se garda bien de le dire restant silencieux, jusqu'à ce qu'ils aient quitté la ville

HRP: