Roksana se trouve dans la petite ville de Laketown au coeur même du mitan des plaines mystique, proche des grand lac et de la forêt de drayame. Laketown est une ville plutôt sympathique, où les cinq cents âme se partage une cinquantaines de maisons cerclant l'église de Yehadiel et la villa du bourgmestre. La petite ville est habituellement tranquille et elle le serait probablement aujourd'hui encore si il y'avait pas les fameuses fêtes de fin d'année, célèbre pour leurs débauche culinaire et d'alcool et plus si affinité. Dans les rues enjôleuse de Laketown se trouve plusieurs danseur, chanteur, troubadour et vendeur de friandise mais la jeune naine à finit depuis longtemps de se réjouir des festivités aussi décide t'elle d'aller se reposer dans la taverne de la ville.

La taverne est une bâtisse sur plusieurs étages, deux pour être exacte, les murs extérieur sont couvert de grosse liane et ne disparaisse qu'aux orifices des fenêtres qui elle même laisse passer la luminosité de l'intérieur de la bâtisse. La salle principal de la taverne à un sol de pierre noire, une cheminé de la même structure dont l'âtre du feu illumine toute la pièce, le comptoir sur la droite laisse voir un homme barbue et servie d'un bon embonpoint, tendis que les serveuses se dirige de table en table au grès des diverses commandes des personnes.

Roksana se trouve à l'intérieur, assise à une table au fond de la pièce, elle à sur sa table du pain de viande et une bière dans un godet de fer et une plume, un encrier et un parchemin. Elle écrit donc une lettre pour son roi Harald tout en mangeant et buvons. La lettre doit être constituer de plusieurs carte des plaines qu'elle à trouvée ou créée, tout cela dans l'unique but de satisfaire la mission que lui à confié le roi plusieurs mois plus tôt. Elle aspire à recevoir une petite subvention pour quelques missions d'exploration futur.

Qu'est-ce que la comtesse Tiana de Nyrianës pouvait bien faire dans cette taverne ? L'on pourrait se poser la question si l'on ne la connaissait pas. Depuis quelques temps, elle voulait pouvoir se reposer tranquillement, et ses terres, menacées par les forces de l'Empire, ne la protégeraient pas assez longtemps à ses yeux. De plus, sa foi en la déesse Nayris vacillait grandement : pouvait-elle vraiment faire confiance à elle et ses soldats ? Elle en doutait grandement, aussi avait-elle choisi de quitter ses terres quelques jours pour y réfléchir en paix. Heureusement que les Impériaux qui l'encerclaient n'avaient pas cherché à l'arrêter en route, mais peut-être qu'au retour... Non, il valait mieux ne pas y penser.

Elle se dirigea vers la taverne la plus proche, à cheval, accompagnée d'une escorte de quatre hommes fidèles qui assureraient sa sécurité. Ce qu'elle avait oublié, c'est que ce jour était un jour de fête, sur les deux dernières semaines de l'année c'était la première fête importante. Bah, tant pis, elle se débrouillerait pour se payer une chambre et de bons repas pendant quelques jours. Elle se dirigea vers le comptoir de l'auberge, où elle régla un séjour d'au moins une semaine, puis elle se dirigea vers la grande salle. Qui étrangement n'était pas si pleine que ça...

Elle s'approcha d'une table où était attablée une jeune naine en train d'écrire et lui demanda d'une voix douce :

Puis-je m'asseoir en votre compagnie ?

Elle lui sourit amicalement, attendant une réponse.

Roksana mangeait un autre morceau de son pain de viande puis buvait sa bière une première fois. Une naine sait apprécier une bière fait avec des graines d'orge provenant du mitan des terres aussi Roksana reprit une gorgée une fois encore et une fois derechef jusqu'à pouvoir voir un fond de godet aussi sec qu'un des désert du nord. Roksana avait aussi finit son assiette contenant son repas, tout ceci en moins de temps que mettrait un orc pour manger une femme humaine.

Jadis, Roksana aurait prit une chambre pour terminer ses écrits, une chambre avec trois bougies pour voir trente mots apparaître sur un parchemin jaunit et par conséquent âgé. Tout ceci dans un but précis, être sereine et savoir quoi mettre sur un parchemin... mais n'avoir pour unique compagnie son ombre c'est contre nature pour un nain aussi, Roksana, préfère rester au coeur d'une taverne profitant comme tout autre d'une ambiance joyeuse et bruyante.

Soudain, tendis que Roksana écrivait encore son parchemin une personne c'était approchée. Une femme avec une beauté assez conséquente et un visage apaisée.
-Puis-je m'asseoir en votre compagnie ? disait Tiana en souriant doucement.

- Je vous en pris prenez se siège. Répondait Roksana en faisant un signe de main pour inciter Tiana à s'asseoir. En faite, je suis Roksana Hammerfrost, pour vous servir. Continuait Roksana, ce n'était pas tant une demande de service qu'une phrase pour être charmante.

La jeune naine lui répondit en lui désignant un siège de la main :

Je vous en prie prenez se siège. En faite, je suis Roksana Hammerfrost, pour vous servir.

La comtesse s'assit et, toujours souriante, se présenta à son tour :

Tiana de Nyrianës, mais appelez-moi Tiana.

Elle regarda autour d'elle : ses hommes s'étaient mis dans un coin de façon à pouvoir veiller sur elle tout en se divertissant. Peut-être lui faudrait-il, si elle se décide à quitter ses terres une bonne fois pour toutes, se défaire de ces hommes si fidèles... A moins qu'ils ne sachent la convaincre de les garder en tant qu'hommes de main. La vampire ferma les yeux en soupirant, puis se tourna vers sa jeune compagne :

Dites-moi, pouvez-vous m'en dire plus sur vous et vos compatriotes ? Vous êtes la première naine que je croise de ma vie, et j'avoue que je ne connais rien à votre culture...

Et voilà, elle était rongée par la curiosité. Ce séjour commençait bien, au final...

Roksana observait la jeune femme s'asseoir en face d'elle, c'était une femme qui ne manquait pas de fortune, elle portait des habits étrange mais plutôt luxueux, des cheveux lisse et très bien entretenu et surtout quatre garde bien armée l'accompagnait dans sa visite de la taverne. La naine sourit à sa nouvelle interlocutrice avant que celle-ci ne se présente à son tour.

Tiana de Nyrianës, mais appelez-moi Tiana. Dit-elle en souriant également. Dites-moi, pouvez-vous m'en dire plus sur vous et vos compatriotes ? Vous êtes la première naine que je croise de ma vie, et j'avoue que je ne connais rien à votre culture... Conclut t-elle avide de connaissance. Comment la naine pourrait ne pas lui répondre, elle qui jusqu'à présent était Paladin de Von Luard, dieu du savoir et des connaissances.

Je suis enchantée Mademoiselle Tiana et ravie que votre soif de connaissance vous ai amenée à vous asseoir à ma table. Il s'avère que je suis Paladin de Von Luard, le dieu du savoir et des connaissances aussi je ne pourrais être une bonne adepte si je ne répondais pas à votre demande. La naine s’interrompit en voyant la serveuse s'approcher.
Bonjours mesdemoiselles, puis-je prendre votre commande ? Fit-elle en prenant une posture droite et en dévisageant de haut en bas Tiana, la serveuse devait espérer que devant l'abondance de richesse extérieur de la petite dame elle aurait un pourboire assez conséquent.
Hum oui... J'aimerais une pinte de bière et avez vous du pain au lardon, c'est bien une spécialité de la région ? Prenez commande Tiana je paye votre consommation. Disait la naine en sortant une bourse d'or bien pleine. Roksana laissa Tiana prendre commande et reprit son récit.

J'en était où ? Ah oui, alors je suis Paladin de Von Luard et exploratrice du roi de Cardrak, sieur Harald. Il m'a envoyé en plaine afin de cartographier le territoire et lui fournir tout ce qui à attrait à l'univers scientifique de près et de loin. Commençait la naine en refermant le capuchon de son encrier. Le peuple des nains vit le plus souvent dans les montagnes doré bien qu'il en existe dans les montagnes des Glaces et de feu. Nous somme une espèce vivant dans des mines qu'on sculpte à même la roche. Nous somme de très bon forgeron, d'ailleurs tout mon équipement est fait chez moi dans les montagnes doré. Le plus souvent les naines reste à la mine pour s'occuper du domaine ou pour effectuer des travaux diverse mais important, c'est pour cela qu'il y'en a très peu qui sortent. La naine s’interrompt derechef pour récupérer les commandes de la serveuse et boire de ce faite une bonne gorgée de bière.

Il y'a une rumeur qui cours... qui dit que toute les naines ont un atout de plus par rapport aux autres femelles... C'est plus ou moins vrai, certain d'entre nous porte une barbe enfin c'est plus sur le haut du menton ce qui est à mon goût très viril pour une femme. Roksana riait tout en buvant une autre gorgée de sa bière.
Avez-vous d'autre question chère amie ?

Roksana accéda à sa demande avec un sourire :

Je suis enchantée Mademoiselle Tiana et ravie que votre soif de connaissance vous ai amenée à vous asseoir à ma table. Il s'avère que je suis Paladin de Von Luard, le dieu du savoir et des connaissances aussi je ne pourrais être une bonne adepte si je ne répondais pas à votre demande.

Une serveuse vint prendre la commande des deux femmes, Roksana opta pour un pain aux lardons avec une bière, et la vampire demanda de la viande saignante. La faim commençait à se faire ressentir, aussi fut-elle contente de pouvoir se restaurer assez vite. La naine reprit :

J'en était où ? Ah oui, alors je suis Paladin de Von Luard et exploratrice du roi de Cardrak, sieur Harald. Il m'a envoyé en plaine afin de cartographier le territoire et lui fournir tout ce qui à attrait à l'univers scientifique de près et de loin. Commençait la naine en refermant le capuchon de son encrier. Le peuple des nains vit le plus souvent dans les montagnes doré bien qu'il en existe dans les montagnes des Glaces et de feu. Nous somme une espèce vivant dans des mines qu'on sculpte à même la roche. Nous somme de très bon forgeron, d'ailleurs tout mon équipement est fait chez moi dans les montagnes doré. Le plus souvent les naines reste à la mine pour s'occuper du domaine ou pour effectuer des travaux diverse mais important, c'est pour cela qu'il y'en a très peu qui sortent.

La serveuse revint avec les commandes, et Tiana fut alléchée par l'odeur de la viande saignante. Elle attendit que sa jeune compagne prenne un peu de bière avant d'entamer sa viande : miam, exquise... Roksana reprit :

Il y'a une rumeur qui cours... qui dit que toute les naines ont un atout de plus par rapport aux autres femelles... C'est plus ou moins vrai, certain d'entre nous porte une barbe enfin c'est plus sur le haut du menton ce qui est à mon goût très viril pour une femme.
Avez-vous d'autre question chère amie ?

La comtesse éclata de rire concernant le détail des barbes sur les femmes naines, puis reprenant son souffle elle déclara :

Pas dans la seconde, ma chère amie. Mais je vous remercie de m'avoir accordé de votre temps pour m'éclairer sur vous et vos semblables... Je suis honorée et heureuse de vous avoir rencontrée.

Elle lui sourit avec chaleur et sincérité : au moins, elle se sera fait une amie lors de ce séjour...

Roksana coupait de ses mains le pain au lardon et avait mit un morceau à peine plus grand qu'un pouce de troll dans sa bouche, elle avait mâchée et avalée le mets avec plaisir appréciant le mélange de goût. Puis pour faire passer le tout elle avait bue une gorgée de bière, une bonne gorgée qui avait vidée la moitié de la pinte quand même. La naine reposait son godet sur la table et observait de nouveau la jeune demoiselle de haut en bas.

J'ai quand même une question qui me taraude l'esprit, si vous me permettez de la dire. En vérité je vous regarde de haut en bas depuis plusieurs minutes... non pas que je m'intéresse à vous j'ai déjà un nain à la maison bien que vous soyez quand même charmante. Bref, je cesse de tourner autour du pots, si je ne m'abuse vous êtes plutôt fortunée peut-être même avez vous un titre de noblesse. Donc je me demande sauf votre soif de connaissance qu'es qui vous amène dans cette taverne qui bien que charmante reste pittoresque. Dit la naine en séparant une nouvelle fois son pain au lardon pour venir la manger.

La naine tournait la tête envers les différents être de la taverne, voyant que les personnes était devenue moins nombreuses, il est vrai que la nuit se faisait profonde et que dans quelques heures le jour se lèverait. Bientôt, le tavernier demanderait aux dernière personne de quitter la salle principal pour pouvoir éteindre les bougies et l'âtre du feu ainsi que pour pouvoir se reposer.

Roksana rompit un morceau de son pain aux lardons, l'engloutit puis détailla Tiana de haut en bas avant de déclarer :

J'ai quand même une question qui me taraude l'esprit, si vous me permettez de la dire. En vérité je vous regarde de haut en bas depuis plusieurs minutes... non pas que je m'intéresse à vous j'ai déjà un nain à la maison bien que vous soyez quand même charmante. Bref, je cesse de tourner autour du pots, si je ne m'abuse vous êtes plutôt fortunée peut-être même avez vous un titre de noblesse. Donc je me demande sauf votre soif de connaissance qu'es qui vous amène dans cette taverne qui bien que charmante reste pittoresque.

La comtesse resta muette un instant : certes, Roksana semblait digne de confiance, mais elle venait à peine de la rencontrer... Oh et puis zut, son cœur lui disait d'être honnête, aussi se pencha-t-elle et chuchota :

Je suis ici pour réfléchir sur ma position... Je vous le dis entre mille, je suis une partisane de Nayris, mais depuis quelques temps, j'ai des doutes... Je crois que je ne suis pas à ma place auprès d'elle, que je serai mieux ailleurs... De plus, cette position d'adoratrice de Nayris me met en difficulté avec les Impériaux, qui me menacent et me menaceront tant que je n'aurais pas changé d'avis concernant Nayris...

Le rouge lui monta aux joues, et elle inspira profondément pour calmer ce stress qui venait de débarquer au galop. Par les dieux, ça faisait du bien de se confier...

Elle avait prit un morceau de pain au lardon, le dernier et le mangeait de façon tout aussi calme que les autres fois puis comme pour clore le repas elle avalait d'une traite la bière, elle s'essuyait ensuite la bouche avec le revers de sa chemise et écoutait calmement Tiana.

Je suis ici pour réfléchir sur ma position... Je vous le dis entre mille, je suis une partisane de Nayris, mais depuis quelques temps, j'ai des doutes... Je crois que je ne suis pas à ma place auprès d'elle, que je serai mieux ailleurs... De plus, cette position d'adoratrice de Nayris me met en difficulté avec les Impériaux, qui me menacent et me menaceront tant que je n'aurais pas changé d'avis concernant Nayris... Disait-elle en chuchotant... et c'est vrai que vue la valeur de l’information il fallait mieux chuchoter. Roksana avait eu un léger moment de silence moment qu'elle avait mit à profit pour réfléchir.

Il était vrai que Nayris n'était pas une déesse très fréquentable, elle était un adversaire directe du dieu Yehadiel et de Von Luard par affiliation. Mais après tout... il restait tant de connaissance à avoir sur la mort et ce qu'il y'avait après, quel dieu du savoir serait assez incompétent pour ne récolter que les connaissances qui lui plaisait. Roksana souriait puis répondait sous un ton calme.

Ne vous en faite pas, votre secret est bien gardée avec moi. De plus si vous avez des problèmes avec l'empire je vous offrirait mon aide de par mon affiliation avec les rebelles et enfin si vous avez des problèmes avec Nayris je vous offrirait mon aide par mon affiliation avec Von Luard. Mais avant cela il nous faut quitter l'établissement qui va fermer, si nous avons encore à parler venez avec marcher dans les rues sinon nous pouvons prendre congé. Disait Roksana en se levant de sa chaise et en observant le tavernier étouffer l'âtre du feu pour le faire mourir et économiser des bûches.

On ferme les jeunes ! Tous dans vos chambres ou dehors. Disait le tavernier en s'afférant à sa tâche.

La jeune naine lui sourit et lui répondit avec calme :

Ne vous en faite pas, votre secret est bien gardée avec moi. De plus si vous avez des problèmes avec l'empire je vous offrirait mon aide de par mon affiliation avec les rebelles et enfin si vous avez des problèmes avec Nayris je vous offrirait mon aide par mon affiliation avec Von Luard. Mais avant cela il nous faut quitter l'établissement qui va fermer, si nous avons encore à parler venez avec marcher dans les rues sinon nous pouvons prendre congé.

Elle se leva de sa chaise, bientôt imitée par la comtesse pendant que le tavernier criait :

On ferme les jeunes ! Tous dans vos chambres ou dehors.

La vampire entraîna sa jeune compagne jusqu'à sa chambre, afin qu'elles puissent discuter en paix. Elle l'invita à s'asseoir sur une chaise ou sur le lit le temps qu'elle ferme la porte, puis se tourna vers elle et lui dit :

Merci de m'avoir écoutée... Comment pourriez-vous m'aider ?

Roksana était déjà debout, bien qu'elle puisse encore paraître assise à cause de sa petite taille celle-là même si caractéristique des nains. Il était vrai que les jambes de la naine faisait la taille des pieds de chaise et que par conséquent ça pouvait semer le doute. Roksana saluait d'un signe de tête le tavernier puis suivait dès lors Tiana dans le couloir lugubre menant aux chambres de l'établissement.

Le couloir en lui même n'était pas impressionnant, deux mètres de haut et s'affichant sur une dizaine de mètres de longueur. Les portes menant aux chambres se trouve toute les six mètres de part et d'autre du fameux couloir. Le sol est en parquet de bois de chêne et les murs en pierre grise et morne, le tout est éclairée par des bougies posée sur des socles eux même attaché aux mûrs.

Tiana entre dans sa chambre et la naine l'avait suivit de près, la chambre était plutôt luxueuse et offrait un contraste important avec l'extérieur. Ce qu'on pouvait noter dans la pièce c'était qu'elle était mieux éclairée, le lit en laine remplaçait la paillasse en paille des autres chambres et pour finir il y avait de magnifique rideau rouge et or qui ornée l'unique fenêtre.

Merci de m'avoir écoutée... Comment pourriez-vous m'aider ? Disait Tiana alors que la naine n'avait eu le temps que d'apprécier le côté chaleureux de la pièce. Roksana s'était donc assise sur le tabouret pour ne pas abîmer le lit au carré de la demoiselle.

- Comment ? Et bien c'est très simple... Par la volonté des armes si il le faut... J'ai une masse, une épée et un bouclier et je n'hésiterais pas à m'en servir pour vous défendre. Sinon je peux vous amener chez mon oncle dans la montagne doré, il vous hébergera et vous cachera le temps qu'il faut. Je pourrais aussi vous amener chez mon époux dans les glaces mais il est en vadrouille pendant peut être bien encore un mois. Disait la naine en souriant repensant à son Kilian.

La jeune naine s'assit sur une chaise, pendant que Tiana allait s'asseoir sur son lit, et lui répondit avec franchise :

Comment ? Et bien c'est très simple... Par la volonté des armes si il le faut... J'ai une masse, une épée et un bouclier et je n'hésiterais pas à m'en servir pour vous défendre. Sinon je peux vous amener chez mon oncle dans la montagne doré, il vous hébergera et vous cachera le temps qu'il faut. Je pourrais aussi vous amener chez mon époux dans les glaces mais il est en vadrouille pendant peut être bien encore un mois.

La comtesse prit le temps de la réflexion, pour peser tout ce que Roksana proposait. Les armes ? Hum non, s'il était possible d'éviter d'en arriver là... Ne restaient que l'oncle et l'époux de la jeune naine. Les deux semblaient être de confiance, aussi répondit-elle avec un brin d'hésitation :

L'idée des armes ne me plaît pas beaucoup... Mais pourquoi pas un refuge chez votre oncle ou votre époux, si vous les jugez dignes de confiance. J'ai confiance en vous...

Elle baissa la tête, se muant dans un silence presque coupable. Elle en connaissait qui seraient surpris de son choix, et qui essaieraient sûrement de la faire changer d'avis...

Roksana regardait la jeune femme assise sur le lit elle réfléchissait à quel serait la meilleurs solution à son problème. L’inconvénient majeur de prendre l'empire à bras armée c'est qu'ils sont plus nombreux et mieux armées... La naine se souvenait alors d'une phrase de circonstance d'une grand sage de l'époque qui se trouvait dans le même pétrin "Je peux vous défendre, mais pas mener une guerre pour vous". Il faut avouer que la phrase était parfaite mais Rokana n'avait pas eu l'occasion de la sortir. Pour ce qui est de l'autre solution, celle d'amener la jeune femme chez son oncle ou chez son époux c'était la meilleurs possibilité qui s'offrait à elle et c'était cette solution qu'à choisie Tiana.

L'idée des armes ne me plaît pas beaucoup... Mais pourquoi pas un refuge chez votre oncle ou votre époux, si vous les jugez dignes de confiance. J'ai confiance en vous... Disait t'elle dans un silence coupable... La naine brisait alors le silence.

Soit ! Nous irons chez mon oncle dans les montagnes dorés et je vous accompagnerait personnellement dans se voyage. Quand voulez-vous partir exactement ? Personnellement je suis prête à harnacher mon poney dans quelques heures et partir demain à l'aube et vous ? Demandait la naine en souriant et en s'installant plus confortablement sur la chaise en osier. En dehors de la taverne la fête s'était tus... il fallait dire que la nuit était à son apogée et que l'aube pointerait son nez avant même qu'on s'en rendraient compte.

La naine rompit le silence :

Soit ! Nous irons chez mon oncle dans les montagnes dorés et je vous accompagnerait personnellement dans se voyage. Quand voulez-vous partir exactement ? Personnellement je suis prête à harnacher mon poney dans quelques heures et partir demain à l'aube et vous ?

Tiana masqua sa joie : elle pouvait partir très vite ! Mais il lui faudrait prévenir James, son majordome, et le reste de ses gens... Elle regarda Roksana et dit :

Je suis prête à partir depuis des lustres... Il faut juste que je prévienne mon majordome, ma fille et le reste de mes gens, afin que ceux qui veulent partir pour ne pas rester sous le joug de l'Empire achètent leur liberté, et que ceux qui veulent me suivre viennent avec moi. Me le permettez-vous ?

Elle eut une pensée pour les autres adorateurs : Magrant Malnoir, son cousin Roxo Sombresang... Ils faisaient partie d'une page à tourner désormais, elle devait aller de l'avant, ne plus avoir peur de son passé pour avancer. Elle avancerait avec fierté vers l'avenir, elle saurait se reconvertir...

La naine, c'était levée pour se diriger vers la fenêtre, à l'extérieur la nuit était profonde et noir, on ne pouvait plus discerner la moindre forme et aucun son s'élevait plus haut que les autres. Roksana c'était mit à bailler, elle avait couvert cela de sa main puis regardait Tiana avec des petits yeux fatiguée.

Oui, faite vos affaires comme il vous plait, je reste dans l'enceinte de la taverne, dès que vous êtes prêtre vous n'avait plus qu'à me le dire et nous partons. Elle lui souriait pour la rassurer et s'approcher pour lui faire une bise.

Bonne nuit, puissiez-vous trouver le sommeil. Roksana n'attendait pas de réponse elle se dirigeait vers la porte de la chambre, la passait doucement et la refermée doucement. Une fois dans le couloir la naine s'était dirigée vers sa propre chambre pour se reposer. La chambre en question n'était pas loin, il suffisait de passer quelques portes pour l'atteindre.

Une fois dans sa chambre la naine c'était posée sur le lit, elle enlevait ses vêtements doucement et calmement. Une fois dans la bonne tenue la naine c'était faufilée sous sa couette et c'était endormie directement. Elle rêvait donc de son monde natale celui des nains, ceux de la montagne doré et surtout de son nain.