C'est au coeur du bagne de Miraï, dans une cellule tout peine éclairée par une bougie chancelante et assise sur un banc humide et crasseux placé devant une table demi-haute que je décide d'écrire la véritable histoire du capitaine Bloody Mermaid. C'est car le temps me presse que je commence à écrire de nuit et non à l'aurore, vous l'aurez deviné je suis à la veille de ma dernière fête et le seul cadeau que l'ont va m'offrir c'est une cravate de chanvre. Vous pouvez vous demander qu'es qu'une femme, pied nue ou limite chaussée par la boue, un braie de cuir sale et miteux, une chemise qui jadis blanche et maintenant aussi sombre que le sol de la cellule et des cheveux en broussaille... connait de la capitaine Bloody Mermaid, la célèbre pirate sévissant dans l'Archipel de la Muerta. C'est une bonne question en soit et vous aurez le droit de douter de la véracité des affirmations qui vont suivre. Je suis Bloody Mermaid, capitaine du Queen Headless, terreur des océans et ce n'est que par une mésaventure désagréable que je ne manquerais pas de vous raconter que je me retrouve ici-bas et peut-être au dernier chapitre de ma vie.
La légende raconte que je suis née de la déesse des mers et des océans Azuria Mira et d'un de ses possible amants un démon de Nayris du nom de Chadön, la vérité et tout autre et bien moins élogieuse... je suis la bâtarde de deux parents humain que je ne connais même pas et pour cause ils m'ont vendu pour une centaine de pièce à un esclavagiste du nom de Joshua. Pendant ses quelques années j'ai dû tisser le chanvre nuit et jour pour confectionner les voiles des navires en construction du chantier navale appartenant à ce fameux Joshua. De ses années troubles je n'en retire que des mauvais souvenir et un marquage au fer rouge sur l'épaule gauche. A l'époque je me souviens qu'une des esclaves bien plus âgée que moi m'avait prise sous son aile et c'est honnêtement ce qui m'a sauvée. Il en a fallu des épreuves pour forger la petite fille que j'étais Jadis et la faire devenir Bloody Mermaid.
-Hé, Bloody ! Vous êtes bien le capitaine Bloody ? Héla le bagnard se trouvant dans la cellule en face de la mienne et interrompant de se faite mon écrit, l'homme semble bien misérable, tenant ses bras à l'extérieur de la lourde porte de fer froid, le visage marqué par le temps et les épreuves, une balafre sur la joue qui continu sur le menton traversant ainsi son épaisse barbe grise, l'homme n'est pas plus vêtu que moi... Capitaine Bloody, la légende des océans enfermée dans le même bagne que moi et promit certainement à la même potence, continua t-il avant de s'interrompre et de se gratter le haut du crâne sans doute envahit par des poux. L'homme est sans doute délirant ou saoul et ce n'est pas le moment de m'arrêter, nous auront tout temps de parler ou de boire dans un autre monde.
J'en étais à mon enfance et comme je vous l'ai dit elle ne fut pas rose puisque bercée dans le monde de l'esclavagisme. Heureusement, tout à changé dans l'adolescence car comme il faut s'y attendre quand on possède plus d'esclave que de garde il y'a eu une révolte. Je me souviens de cette nuit comme si c'était hier, la soirée était particulièrement fraîche et le vent s'infiltrer facilement dans les murs de bois du dortoir des esclaves. Pour survivre lors de ses nuits particulièrement hostile on devait dormir accolée les uns aux autres comme des animaux. Morma, l'esclave qui m'avait prit sous son aile était venu d'un autre dortoir afin de briser le cadenas et libérer tout le monde. On c'était alors dirigé vers le port, en homme et femme libre.
- Capitaine bloody, Sans vouloir vous priver de votre temps sur cette terre j'aimerais me présenter, je suis John Toch certes je suis moins célèbre que vous, peut-être même ne le suis-je pas... mais je suis très bon marin et si jamais par un coup du destin on arrive à s'en sortir j'aimerais servir sous vos couleurs. Interromps de nouveau l'homme dans la cellule en face. Je me relève et me dirige à mon tour vers la grande porte de fer pour lui répondre. - Si nous sortons... tu pourras rejoindre mon équipage enfin si tu réussie à faire tes preuves au cours d'une période d'essaie, mais je doute que cette fois on s'en sort aussi j'aimerais du calme pour finir mon texte. lui disais-je avant de reprendre ma position sur le banc.
Alors que je m’apprête à reprendre mes écrits, que ma plume quitte l'encrier pour venir s'installer confortablement sur le grès de ma feuille je remarque que ma bougie se meurt me laissant dans le noir le plus complet et l'impossibilité de continuer. Le lever du jour approche, je pourrais bientôt reprendre et terminer puis... mourir. Cela me laisse le temps de réfléchir à se que je vais mettre ensuite, je pourrais vous parler de la fuite de Yselnir-Demas. La cinquante d'esclave c'était réunie au port afin de récupérer un navire marchand, si je me souviens bien c'était un deux mats avec une voilure triangulaire. Nous somme donc tous monté à bord pour prendre la fuite par l'océan, ce qu'on avait pas prévu c'est le faite qu'on se ferait poursuivre par deux galions de Johnass. Les dix premières minutes avait été un calvaire pour les esclaves, les deux galions pilonnant de leurs canon avant la frégate qui peinait à prendre de la vitesse. Finalement en profitant d'un vent favorable et d'un délestage des canons de bordé le navire a réussie à distancer les esclavagistes.
- Capitaine Bloody, si je ne m'abuse le jour se lève et l'heure de notre pendaison approche... Si vous avez une idée pour nous sortir de là il est temps de la mettre en oeuvre sinon je crains de ne pouvoir naviguer avec vous que de l'autre côté. Interromps derechef John Toch, Il n'a pas tord, les rayons du soleil passe au travers de la petite ouverture de la cellule pour l'éclairer, la luminosité est suffisante pour reprendre ses écrits. Au même moment, la cloche du l'église se trouvant dans le bagne sonne les sept heures, il ne reste donc que deux heures avant la mise sur l'échafaud.
Une fois hors de portée des galions de Johnass, la frégate n'avait plus qu'à s'installer sur une des nombreuses îles cerclant les plaines mystiques. Je me souviens de la première fois que j'ai mis les pieds sur l'île de sainte Morma. Le sable chaud caressait mes orteils, le vent marin faisait revivre mes poumons, derrière moi se trouvait la mer et son eau bleu marine tendis que devant moi se profilé une forêt de pin couvrant un volcan inerte. Les premiers temps furent horrible pour les affranchies, ils devait faire entre la faim, la soif, la maladie et malgré toute les difficultés je n'avais qu'un but... me trouver. Pour cela, j'ai dû fuir l'île pour l'aventure et c'est ainsi que j'ai découvert que j'étais plus fait pour la mer que pour la terre. Quelques mois plus tard, je m'étais inscrite sur un navire de guerre impérialiste portant le nom du Dédain. Très vite j'avais fait preuve de remarquable talent dans le domaine de la navigation et du commandement, je suis monté de grade passant de maître d'équipage à second puis de second à capitaine de mon propre navire. C'est à se moment que commence la légende de Bloody Mermaid capitaine du Queen Headless.
- Bloody Mermaid ? Prête pour subir la conséquence de vos actes de piraterie envers l'empire d'Aile Ténébreuse ? Par cela j'entend vous faire passer la corde au cou et cela jusqu'à ce que mort s'en suive, dit un des gardes en ouvrant la porte de la cellule et en me mettant les fers aux poignets et aux cheville. Je me tourne vers John Toch qu'ils embarquent également. - En faite Capitaine Bloody, j'ai une question qui me taraude l'esprit depuis un moment, comment se fait-il que vous soyez enfermée dans se bagne ? Demande John en avançant à mes côtés vers l'échafaud.
- C'est une aventure que je vais te raconter avant de mourir, commençais-je en observant l'interminable couloir central menant à la cours intérieur du bagne. Tout à commencé il y'a un mois... J'avais demandée à mes hommes de préparer le Queen Headless en vue de piller un galion de minerais d'or en provenance des monts doré. La mission avait un plan simple et techniquement il n'aurait pas dû y avoir de problème. Une fois sur place on avait fait crier les canons de bordé puis j'avais lancée l’abordage, le combat sur le pont du navire adverse était relativement corsée mais encore faisable. C'est bien plus tard que ça c'était corsée, quand j'avais refusée d'attaquer un autre galion d'or sous prétexte de n'avoir pas les fond de cale nécessaire... finalement mon second à fait une mutinerie et ma livré à l'empire. dis-je en montant les marches de l'échafaud et en me laissant mettre la corde autour du cou. C'est à se moment que je l'ai entendu, la musique du Queen Headless, celle qui annonce la mort des ennemies du Queen...
Invité
Dim 22 Déc - 11:03
Chapitre 2 : Une évasion qui en dit long.
Tout les marins, tout les habitants des villages côtier ou petit île et tout les voyageurs connaissent le chant de la sirène noir, celui-là même qui accompagne chacune des attaques du Queen Headless. Le chant de la sirène noir annonce la mort à qui conque trouve le courage de ne pas fuir à son écoute. Pour la plupart des hommes, cette voix serait celui de Nayris en personne ! cette voix foudroie les âmes des mortels pour les amener dans les limbes sombre et mystérieuse ou siège la déesse des morts. L'atmosphère dans le bagne est subitement devenu froid, morbide, presque insoutenable. Les nombreuses personnes dans le bagne connaissant cette musique se mirent à prier Yehadiel, Von Luard ou d'autre dieu de les sauver... en vain. Au bout de plusieurs minutes c'est clairement un vent de panique qui naît dans l'enceinte, le même vent qui gonfle les voiles du Queen Headless.
- V... vite ! Vous trois, montez sur le haut des murs et à l'intérieur des tours ! Armez les canons et chargez les arbalètes ! Sonnez la cloche d'alarme ! Dépêchez-vous bande de fou, c'est le chant de la sirène noir, le Queen Headless et à nos portes ! Hurle l'un des hauts gradé en tirant son sabre de la ceinture. Mon équipage m'est donc resté fidèle et est venu me sauver. Je souris à la perspective de fuir les geôles de l'empire et de retrouver mon second amour, le Queen. - Un navire s'approche de nos côtes ! Il se mets en position d'attaque ! Hurle l'un des soldat dans une tour de guet. La cloche d'alarme sonne enfin mais c'est un peu tard le Queen Headless à le temps de lancer une première attaque de bordée. Les boulets déciment quelques soldats sur le haut des mûrs et perce la façade d'enceinte par la même occasion. La réplique du bagne ne se fait pas attendre et finalement c'est un échange de coup de feu qui sévit, tout cela sous fond du chant de la sirène noir.
- Haha ! Vous aviez tout prévu capitaine Bloody, dit John Toch en se mettant à l'abris du mieux possible d'une charge de boulet trop basse. Par chance celui-ci le ne l'atteint pas mais éclate la poutre principale de la potence libérant les damnés par la même occasion. Suivez-moi monsieur Toch disais-je en courant vers la porte principal afin de s'évader en dehors du bagne, seulement celle-ci est belle est bien close et ce n'est pas deux affamés, pieds et poings lié qui va faire céder le portail de fer suivie de l'imposante porte en chêne massif. Une nouvelle fois le Queen fait hurler ses canons et cette fois l'attaque fait s'écrouler un énorme pan de la tour central du bagne sur la place principal le tout faisant s'élever un imposant nuage de poussière. Le bruit des canons cède enfin la place à celui des insultes et des fers de lame qui s'entrechoque, les pirates du Queen chargent en direction du bagne, grimpent sur le mur d'enceinte et entame le combat avec les soldats qui jouait du canon plus tôt.
- Par ici capitaine Bloody ! Hurle John Toch en grimpant les escaliers menant à un pan de mur secondaire, Si nous continuant par là nous pourrons sauter sur le toit de la forge qui se trouve à l'extérieur du bagne ; Une fois à l'intérieur on pourra se débarrasser de nos entraves et peut être s'armer, continua le comparse d'évasion. Ainsi soit-il, je le suis et emprunte l'escalier de pierre grise. Une fois sur le haut du mur je remarque que John saute sur le toit de paille d'un bâtiment attenant à la muraille et sans le vouloir traverse le fameux toit de part et d'autre pour enfin atterrir dans le grenier de la forge. Cela me semble dangereux mais beaucoup moins que les combats qui sévissent tout proche, je prend donc mon courage à deux mains et saute également sur le toit attenant et tout comme John je le traverse pour atterrir dans le grenier, a deux doigts d'un râtelier de lance avec les piques en l'air. Le temps de me remettre de mes émotions John Toch se trouve déjà au rez-de-chaussé de la forge, brisant ses fers avec un marteau et une enclume. Je descend l'échelle et m'avance dans la forge, contournant le mulet qui actionne le soufflet et appose mes fers sur l'enclume.
John Toch n'a pas le temps de tanner mes menottes que la porte de la forge s'ouvre brusquement et qu'un pirate s'avance sabre en main, il a un air menaçant,le teint alternant entre ivre et fou... John me tend le marteau que je récupère rapidement pour continuer d'oeuvrer à ma libération en observant le combat des deux pirates. John récupère une hache afin d'équilibrer davantage le combat, après seulement quelques échange un second pirate entre dans la forge. Je quitte l'enclume afin d'aider mon comparse, pour cela je m'approche discrètement du premier pirate et lui passe mes chaînes autour du cou afin de l'étouffer. Alors qu'il semble près à s'évanouir mes chaînes lâche le libérant par la même occasion. - Alors ma poulette... on voulait tuer le grand Boldur ? Tu vas me payer cela peste ! Hurle le marin avant de me mettre un coup de poing dans le nez ce qui me fait tomber pas loin du mulet. Je me relève et donne une claque sur la fesse de la bête ce qui active le soufflet et fait naître l'âtre du feu dans le coeur de la forge. Je fonce sur l'homme et lui offre un coup d'épaule qui le renverse dans le bouillon d'acier liquide. A ce même moment John enfonce sa hache dans le crâne de l'autre pirate qui s'effondre inerte sur le sol de la forge.
On s'équipe des armes, botte et veston des pirates et on sort enfin de la forge pour se diriger vers la plage du bagne, plage ou doit se trouver les chaloupes du Queen Headless. Cependant en parcourant les rues sales et ensanglantée traversant les différents établissement annexe au bagne il me vient à mes oreilles une conversation.
- Capitaine Bajja ! Nous l'avons ! Nous avons la carte maritime de l'océan Noir, dois-je sonner le retour au navire ? Dit une première voix grave visiblement d'homme. - Ah excellent travaille, enfin nous allons pouvoir passer à la seconde phase de mon plan. Faite donc et réjouissez-vous de cette victoire avec les tonneaux de vin de se bon vieux Aile Ténébreuse. Répond le second homme, sa voix mets familière il s'agit de... Bajjardorn mon second... enfin mon ancien second. J'apparais donc devant lui et cela contre l'avis de John Toch qui craint pour ma vie. - Dit moi sale chien galeux de traître de Bajjardorn ! Que fêtez-vous ? Dis-je en avançant les bras clos contre ma poitrine. - C'est faux ! Commence à répondre l'autre matelot laissant un blanc d'incompréhension à tout le monde, enfin je disais c'est faux car on dit qu'es que vous faite... - Il y'a des personnes qui peine à disparaître du sol de cette terre, tu en est la preuve Bloody Mermaid répond Bajjardorn en ignorant la bêtise de son second. Pour ce qui est de notre présence ici, tu dois t'en douter ce n'est pas pour te sauver. Bon tuez-là messieurs ! Conclut-t'il en disparaissant derrière plusieurs pirates.
Devant le nombre considérable de pirate voulant ma mort je ne peux que fuir avec John Toch, enfin fuir, il serait bête de me blesser sans pouvoir exécuter ma vengeance contre Bajjardorn. Je me dirige au hasard des rues abîmée par les canonnades de plus tôt. Certaine partit de la muraille sont tombée sur des habitation attenante, ne pouvant supporter l’amas de pierre ses mêmes habitations se sont effondrée sur la rue offrant de se fait u passage tumultueux et parfois abrupte. Au final c'est grâce à un nouveau effondrement que nous avons réussie à échapper à nos contrevenant. Après encore plusieurs mètre de course pour être certain de notre avance nous avons décidé d'avancer sur la petite bute longeant la falaise et qui mène au versant sud de l'îles ou se trouve le bagne. De là il ne nous reste plus qu'à sauter dans l'océan et rejoindre le continent à la nage.
Les falaises blanche de Miraï sont haute de bien une vingtaine de mètres et donne directement sur plusieurs épieu de pierre lisse sortant de l'eau au grès des vagues. Il existe bien un chemin pour descendre au plus près de l'océan cependant il n'est plus aussi sûr qu'à l'époque et subit les éboulements dû à l'érosion de la falaise. Il n'y'a donc qu'une seule solution, sauter dans le vide et prier pour éviter les rochers et comme si cela ne suffit pas il faut encore nager quelques kilomètres avant d'atteindre le fameux continent. Il rôde dans l'océan toute les créatures les plus désagréables qui soit allant des simples méduses aux Krakens en passant par les requins-dragons cela même capable de manger en un seul coup deux hommes de bonne envergure. Il y'aurais moins à risquer à se faire de nouveau enfermer dans une des cellule du bagne et attendre la grâce de l'empereur.
- Que Azuria Mira nous vienne en aide ! Dit John Toch en plongeant dans le vide. Par chance il tombe dans l'eau et ressort la tête au bout d'un moment. Un peu fraîche je le crains mais c'est tout à fait possible de nager. Continua t-il avant de se mettre à nager vers les terres lointaine peinant à se défaire de l'horizon. Je me décide à le suivre plongeant au même endroit que lui et parvenant également à ressortir la tête de l'eau. Je commence donc à nager tout comme me l'avait apprit Morma il y'a de cela plusieurs dizaine d'année. Il est vrai cependant qu'il est plus aisé de nager dans un lac que dans l'océan, la houle ne cesse de nous ramener près des récifs et rapidement les forces nous abandonne. Je me fais malheureusement happer par un courant marin qui joue avec moi comme une enfant ferait avec une poupée, je perd rapidement conscience dû au manque d'air... c'est la fin ?