L’Histoire de la mort de mon maître est une bien funeste histoire, pleine de souffrance et de tristesse, mais ne vous inquiétez pas la souffrance fut essentiellement pour les infames coupe jarrets qui tuèrent le Grand Xeros. Je vais donc vous conter l’histoire de la Fin de Xeros et de la Vengeance de ZaelHïo.

La mort de Xeros vint avec la dernière mission qui allait sceller mon apprentissage. Je devais pour cela m’introduire dans la demeure d’un haut dignitaire de AT, voler un artefact convoité par la Confrérie, le ramener sans qu’il eu été abimé, le tout en évitant de me faire repérer, mais aussi trucider, par les gardes présents. Mais heureusement durant cette mission je devais être épaulé par Xeros, enfin tout du moins celui ci devait veiller sur moi sans m’aider dans ma tâche.
Hélas vous l’aurez compris la quête que j’avais entreprise ne se passa pas comme nous l’espérions… Voilà ce qui ce passa:

J’avais chevauché durant 3 jours aux cotés de mon Maître pour rejoindre ce beau et grand manoir qui appartenait au propriétaire de ma cible, cible dont je ne peux vous dire mot, secret défense de la Confrérie désolé. Je disais donc que une fois ces 3 jours de rude chevauchée je me retrouve face à ce manoir d’une grande beauté, avec ses colonnes et ses murs taillés, on pouvait y voir des sculptures taillées à même les parois de la demeure ! Une splendeur ! Enfin bref je m’égare… Nous posâmes le camp dans les environs, plus précisément dans un petit bois qui bordait le mur de la propriété, bien sûr nous ne fîmes aucun feu, la discrétion étant de mise. C’est donc ainsi que je me retrouva à affuter mes lames, préparer mon arsenal et placer une corde à grappin à mon ceinturon. Une fois tout cela fait je partis faire un tour autour de la demeure pour repérer les tours de garde et les différentes issues, le tout sous l’oeil expert de Xéros. Je mis donc après cela un plan au point, mais pour être sur qu’il serait infaillible, je continua à observer les faits et gestes des gardes de la maisonnée durant 5jours, à la fin de ces interminables journées, je savais que mon plan était fait pour marcher. Je mis donc de côté tout ce dont j’avais besoin pour la mission et décida d’attendre le soir prochain pour mettre en oeuvre mon plan. Le soir du lendemain arriva et il fut temps pour moi de débuter ma mission, j’enfila ma tunique, mon manteau et mes gants, ainsi que mes bottes et une cagoule, j’accrocha mon ceinturon et plaça un sac en bandoulière dans mon dos, je cacha ma dague dans un fourreau dissimulé  à l’arrière de mon ceinturon et rangea ma rapière dans son fourreau à ma gauche. Je fis apparaître mon fidèle serpent en écartant un pan de mon manteau, il en jaillit directement et s’enroula autour de mon buste laissant dépasser seulement sa tête entre mon cou et le col de mon manteau.
Une fois près je partis, suivis par mon maître et examinateur, vers un des murs de la propriété et grimpa aisément jusqu’en haut pour me laisser tomber de l’autre coté. Je repéra la fenêtre qui allait me servir à pénétrer le manoir, une fenêtre de chambre, située au deuxième étage, une fois le mur, que je devais escalader pour rejoindre la fenêtre, atteint, je fis apparaître mes orbes de l’ombre que je modela sous la forme de disque que je ficha dans le mur au fur et à mesure de ma montée me faisant ainsi une échelle des plus commodes. J’atteins donc la fenêtre en question et sortit de mon sac du matériel pour venir à bout de sa serrure, cela ne me pris guère beaucoup de temps et je pu enfin entrer dans la propriété. D’après les sources de la Confrérie l’artefact se trouvait au troisième étage, dans la chambre du dignitaire. Je me faufila donc discrètement à travers les innombrables pièces du manoir jusqu’à trouver un escalier que je monta pour rejoindre le 3ème étage, enfin pour le rejoindre je fus tout de même obligé de faire… Disparaître, 3 gardes, l’un se fit transpercer l’encéphale par 4 aiguilles de l’ombre, l’autre se fit étrangler et cacher par Sar, mon serpent, et le dernier je lui trancha la gorge. Reprenons. J’avais donc réussi à atteindre le troisième étage où je traversa un long couloir jusqu’à un virage menant à un corridor qui donnait sur une pièce gardée par 2 soldats, rien de bien difficile, je fis apparaître un portail dans le dos de l’un des gardes et un second portail sur le mur près de moi, j’expédia en travers des deux yeux du gardes qui n’était pas près du portail, une fléchette qui le tua sur le coup et je tandis le bras à travers le portail pour agripper le garde de l’autre côté et l’attirer vers moi, Sar s’enroula autour de son cou et serra doucement, juste de quoi l’empêcher de parler mais laissant passer un peu d’air pour qu’il puisse respirer. Je dégaina ma dague la plaqua contre sa pommette, juste sous l’oeil, et fit signe à Sar de regagner l’intérieur de mon manteau. Je me rappellerai toujours du visage de ce type, complètement blanc ! La peur le tenaillait et il avait bien raison d’avoir peur. Je l’interrogea donc sur ce qu’il se trouvait dans la pièce qu’il gardait et où je pouvais trouver l’artefact tant convoité. Il ne fallut que 2 doigts coupés et un oreille légèrement arrachée pour le faire parler. L’objet était donc de l’autre côté près du dignitaire endormi. Je rejoignis la porte et l’entrebâilla légèrement, juste de quoi faire passer Sar, qui fit une reconnaissance des lieux, je pus donc à travers ses yeux repérer un cylindre doré placé sur la table de chevet près de l’homme ronflant endormi dans un lit somptueux. Sar rejoignit le cylindre et je le fis le gober, puis lui fit signe de me rejoindre, ce qu’il fit, il regagna l’ombre de mon manteau avec le cylindre dans sa panse. Cependant, voulant marquer le coup durant ma première véritable mission en solo, même si je savais que mon maître m’observait depuis une cachette quelque part, je voulu donc entrer dans la chambre pour laisser un petit présent au bon dignitaire, la tête de son Garde. Sauf que je n’avais pas pensé à vérifier les pièges possibles étant donné que Sar était rentré sans embuche sauf que de par sa hauteur celui ci n’avait pas déclenché le fil qui se trouvait en travers de mon chemin et qui une fois brisé déclenchait une puissante alarme dans tout le manoir. Surpris par celle ci je fis tomber la tête du garde au sol, je me retourna rapidement et me mis à courir pour rejoindre la fenêtre du 2ème étage que j’avais crochetée, tout en courant je vis réapparaître à mes côtés Xeros, arborant un visage sévère, ma mission de passage s’annonçait échouée hélas. Nous nous retrouvâmes donc à courir ensemble vers l’issue, mais hélas en arrivant en bas de l’escalier menant au 2ème nous nous retrouvâmes nez à nez avec un bonne douzaine de gardes, je réussi à en tuer deux avant de me faire entailler l’abdomen, le sang se mit donc à couler abondamment de ma plaie sur le bas de mon corps, et je su que c’était la fin. Cependant mon Maître me sauva, il se jeta dans la mêlée, tua 4 hommes en faisant de grand moulinets d’épée, tout en m’hurlant de fuir, je me mis donc à courir le plus vite possible en rasant le mur pour ainsi éviter la mêlée et rejoindre la pièce au bout du couloir où se trouvait la fenêtre, au moment de pénétrer la pièce je me retourna et aperçu mon Maître tuer un 5ème adversaire avant de se faire transpercer de part en part par toutes les lames des 5 restant, je fis alors le serment de le venger et je mémorisa le visage de chacun d’entre eux.

Je réussi donc grâce au Grand Xeros à fuir  cette demeure et rejoindre notre campement pour récupérer nos affaires, enfourcher mon cheval, ramener celui de mon maître et rapporter le cylindre à la confrérie. Ayant réussi à ramener le cylindre sans que les gardes aient pu voir mon visage, ma mission fut tout de même validée et mon apprentissage pris fin. Je fis soigner ma blessure et 3 semaines après je reprenais la route pour assouvir ma vengeance. Je retrouve l’un après l’autre les différents meurtriers de mon maître et je les tortura avec plaisir, ne laissant sur mon passage que les restes démembrés des ces bouseux.

Cette vengeance raviva en moi le souvenir de la secte qui éradiqua ma famille et s’en suivit une nouvelle traque… Mais bon l’histoire que je vous contais était celle de la Fin de Xeros et de ma vengeance contre ses assassins, je m’arrêterai donc là..