Armes : Un arc composite et un poignard.
Pouvoirs : 1/ Magie d'Altération.Altération de la gravité, rang 1.Aucune science ici, si ce n'est celle d'une magie du chaos que Clio à apprise de façon instinctive. Quand elle le souhaite, elle peut altérer l'influence de la gravité sur elle-même tant et si bien qu'elle peut marcher sur les murs, le plafond ou sur tout autre parois logiquement infranchissables, comme si elle se déplaçait sur la terre ferme. Elle peut user de cet effet pour altérer son poids (et l'influence qu'il a sur sa masse) pour amoindrir la force d'attraction qu’exerce Terra sur elle ; capable alors d'exécuter de grands bonds impressionnants et de se poser sans mal.
2/ Invocation de créatures impies.Préparatifs.Cette technique d'invocation ne demande pas uniquement de la concentration, elle demande aussi à ce qu'un cercle de pierres sculptées de runes impies adéquates soit érigé au cœur d'un territoire peuplé des créatures que l'invocateur désire invoquer. Pour le moment, Clio a pu en fabriquer un (en se servant des Impis comme ouvriers) ; il se trouve au cœur du nids des Impis bleus. Si à l'avenir elle voulait invoquer d'autres espèces, ou même d'autres créatures, elle devrait faire un voyage vers l'endroit où ils se trouvent, sachant que plus les créatures voulues sont puissantes, plus elle prendra des risques en s'aventurant sur ces terres.
Lancement.Il y a deux façons possible :
1/ La première solution consiste à tirer une flèche qu'elle peut choisir d'imprégner de cette magie chaotique. Tout comme les flèches de Cupidon celles-ci seront non-létales si elles venaient à toucher quelqu'un, elle partira en fumée au bout de quelques secondes et ne provoquera aucune blessure si ce n'est un choc et une vive douleur s’apaisant subitement. Le point d'impact, qu'il s'agisse d'un être vivants ou non deviendra la faille d'invocation :
- S'il s'agit d'un élément du décors : un flot de créatures en sortira, comme si l'objet les vomissait.
- S'il s'agit d'un personnage : elles émergeront de son corps par le biais de malformation et d'excroissances semblant naître de sa peau comme s'il s'agissait d'une pâte organique. Ceci n'a aucun effet néfaste et ne provoquera aucune séquelle si ce n'est celui d'avoir l'impression de vivre un cauchemar.
2/ La deuxième solution, plus simple, consiste à poser une main sur une surface quelconque ou sur un corps et de se concentrer sur l'invocation. Cette dernière émergera du sol ou du corps (sans que celui-ci ne subisse de dommage) sous la main de l'invocateur.
Invocation d'Impis bleus, rang 1.Qu'est-ce qu'un Impis bleu ? Il s'agit d'un diablotin troglodyte en tout point identique aux Impis peuplant les territoires du Feu [Wikia]. Ils sont également pourvu de petites ailes membraneuses, manipule une magie de feu (en se tuant maladroitement la plupart du temps), sauf qu'ils sont de couleur bleu, un peu plus petits encore et préfèrent manger des champignons (ne crache pas sur la viande pour autant) dont ils connaissent différentes recettes pour les cuisiner. La tribu grouille de ces représentants, mais Clio ne peut pour le moment en invoquer qu'une 20aine. En outre, leur force est ridicule et ne représente de danger qu'en surnombre, et encore il est aisé de les repousser. N'étant pas armés pour l'instant, ils tirent les cheveux, mordent, parfois provoquent une étincelle, ils sont très harcelants. Le seul danger véritable serait de finir vautré au sol et d'étouffer sous la masse, il faut donc se débattre au maximum... comme dans n'importe quelle crèche pullulante de morveux, en gros...
Familier : Abigölh.Le joyeux Impis bleu aux yeux jaunes. Ses capacités de polyglotte font de lui le technicien chargé de faire les commissions, de marchander avec les commerçants, de demander le chemin ou de porter le baluchon pour rendre service à sa maîtresse. Bon ok, c'est un larbin...
Artefact : Harpe de Clio.Tout le monde connait le joueur de flûte de Hamelin. En jouant de cette harpe, Clio prend le contrôle des jambes de ceux qui entendent sa mélodie, ainsi elle peut les faire danser avec allégresse et souplesse, susceptible de transformer un grand et fier barbare en véritable danseuse étoile... Sa portée effective est de 15m de rayon autour d'elle et peut contrainte jusqu'à six personnes maximum. Ambiance classique ou festive garantie, même les Impis invoqués par Clio peuvent se mettre à danser joyeusement autour des cibles en riant et s'amusant comme des demeurés. Toute fois, il ne s'agit en aucun cas d'une possession ou d'une manipulation mentale : seul le bas du corps est affecté par le sortilège. Libre aux cibles d'essayer de porter des coups malgré qu'ils aient la bougeotte, de lui décocher une flèche, ou de lancer un objet/un sort afin de faire cesser cette diablerie !
Autre : Sa langue maternelle est le langage Impie (je m'inspire du Noir Parler de JRR Tolkien). Clio ne sait ni lire ni écrire si ce n'est les glyphes de ce qu'elle croit être sa race. Si ce n'est cela, elle parle parfaitement le langage commun aux peuples de Terra Mystica.
Il était une fois...Une elfe... Une elfe dont les poignets étaient enchainés à la ceinture même d'un puissant démon de renom. Anima Féral, légende démoniaque, le premier qui s'est vu l'honneur de traverser l'interstice de Zelphos menant à Terra Mystica. Cette elfe, qui devait sans nulle doute être d'une grande beauté sous cette couche de crasse, de poussière et de boue sèche entachant les haillons de sa robe déchiquetée, était trimballée sans ménagement à travers les expéditions qu'entreprenait le grand démon. Le visage triste, les yeux couvert de larmes, cette petite chose innocente rampait, tractée par la brutalité du monstre qui ne semblait jamais vouloir s'arrêter.
Mais malgré qu'elle soit usée par les assauts conjugués du temps, des intempéries et de ces combats dans lesquels ses chaines froides de métal rubigineux l'entrainaient, ce n'était pas grand chose comparé à ces quelques instants de repos. Sans avoir besoin d'entrer dans les détails, il suffisait de lire dans ses yeux la terreur lorsqu'ils faisaient halte. Cette elfe était régulièrement battue, torturée, violée, ce n'était qu'un jouet sexuel pour le Puissant Anima.
Quand les premiers signes de grossesse survinrent, que son ventre n'était encore qu'à peine arrondit, la jeune elfe sous-alimentée n'était plus qu'une épave trainant par terre à chacun des pas du Démon, n'ayant que pour seule nourriture la caillasse que son visage raclait et pour seul oxygène la poussière sulfureuse des territoires de Feu.
Ah quelle pitié ! Anima leva le pieds et l'acheva en lui écrasant le visage sous la semelle de sa botte, la libérant de son calvaire avant qu'il ne la laisse pour morte.
L'histoire de Clio aurait pu être brève, grandissant naïvement dans le ventre d'une elfe engrossée par le diable et qui, jusque là, n'avait désiré que la mort de cette engeance contre-nature. Elle aurait pu s'éteindre bien avant d'avoir vu l'éclat du jour, mais les Dieux, ces grands humoristes comme chacun le sait, en décidèrent autrement. La jeune elfe, de cette race aspirant à communier avec la nature et si friande de savoureux légumes, s'éveilla dans un état végétatif, immobile sur un lit de paille et de fourrure, la bave suintant au bord des lèvres et le regard vitreux. Comme si ce n'était pas suffisamment cynique, son ventre avait grossit du double, mais elle n'aurait su dire -privée de ses sens et de toutes capacités de raisonnement- combien de temps elle était restée dans cet état comateux.
Ainsi fut-elle recueillie par un couple de Sahawi qui avait prit soin d'elle, charitables et généreux, l'ayant installé confortablement à la fraicheur des ombres que lui procurait la hutte.
Jusqu'au jour où l'enfant demanda à naître. Ou plutôt... S'imposa de lui même, brutale et violente, comme animée d'une énergie anormal pour une enfant elfe. Une gerbe de sang crachée depuis l'entrejambe de la jeune femme aux oreilles pointues, un hurlement plus tard et les Sahawi du village accoururent pour l'aider à concrétiser ce jour s'annonçant si joyeux !
Joyeux ?
Une tête rougie par le plasma sanguin et l'hémoglobine fut tout d'abord extirpée... Et puis vint le corps, et après lui son cordon ombilical... Non attendez... La sage-femme fronça les sourcils, tout d'abord interpellée par la peau grisâtre de l'enfant, puis fit les yeux rond en extirpant ce long appendice membraneux lui servant de queue. Un être impie !
Elle lâcha le rejeton du diable entre les jambes de sa mère, le laissant se tortiller fébrilement en pleurant. Tous se regardèrent les yeux écarquillés, la sage-femme sépara nerveusement le bébé de sa mère, puis le souleva comme on porterait, répugné, un chiot crotté ; loin d'elle, aussi loin que possible, avant de se précipiter vers un établit pour reposé le bébé sans une once de délicatesse puis de s'éloigner maladroitement, à reculons, comme voulant échapper à un contagieux.
Qu'en faire ? Leur yeux s'interrogeaient ; l'un des Sahawi emmitoufla dans un linge, l'important rapidement vers le four d'argile où l'on cuisait le pain. Est-ce qu'il fallait y enfermer l'enfant pour l'y faire brûler ?
«
Non ! » avait crié un vieil homme. Celui-ci prit l'enfant dans ses bras, avec douceur mais le regard inquiet. Sa mort attirerait le malheur sur le village, et puis cet enfant n'avait pas demandé à être ce qu'il est, et le feu était un châtiment trop cruelle pour un être encore innocent. Non, l'enfant allait être sacrifié aux Impis, lui offrant ainsi l'occasion de mourir pour le bien d'autrui, chose que sa nature lui interdirait s'ils la laissaient grandir... Ainsi le vieillard partait le lendemain pour les montagnes où il y priera pour que ces créatures cessent de dévaster leurs plantations si difficile à cultiver sous les rayons ardents de l'astre solaire du royaume de Feu. Avec un peu de chance, les diablotins achèveraient l'enfant d'un coup de massue avant de le faire cuir. Voilà qui était tout autrement plus sain...
Après une journée de marche l'homme avait fait face courageusement à une cohorte d'Impis bleus de la région, se voulant pacifiste, entamant la discussion dans sa langue natale, loin de connaître les "subtilités" du langage impie. Présentant son offrande, les diablotins lui demandèrent ; «
miam-miam ? » une question à laquelle il sourit, rassuré qu'ils veuillent bien entendre ses prières : «
oui oui vous y êtes, c'est exact ! Ca être Miam miam pour vous. » Les Impis se regardèrent un instant, tergiversant dans leur jargon avant de se tourner vers l'humain : «
Dacodak miamiam. »
C'est de cette façon que commence l'histoire de celle qui fut baptisée Clio par les Impis bleus, épargnée par la tribu dont le chamane n'y vit là que l'un des leurs par sa couleur et la longueur de ses oreilles. Il savait tout, il était le plus intelligent d'entre tous ; on l'écoutait parce qu'il avait toujours raison lui et sa logique spécieuse . Non, Clio ne sera pas mangée. Non les Impis ne se dévoraient pas entre eux. Par contre le vieil homme avait été reçu, sa cage thoracique servit de berceau à l'enfant bien qu'il fut tout d'abord porté à ébullition dans la grande marmite avant d'être servit...
«
Triz-boooo ! »*
*A taaaable !C'est à l'obscurité de l'imposante cavité d'une grotte que grandit la petite Clio, éclairée uniquement par la lueur de champignons fluorescents, entre les chamailleries de ses nouveaux congénères et le totalitarisme d'un chef Impis mesurant pas loin d'un mètre soixante ; un véritable géant. L'antre des Impis bleus était également gigantesque, suffisamment grande pour accueillir un bosquet éclairé de ces mêmes lueurs émises par les champignons dont les étranges moisissures semblaient faire pousser ici-même une végétation qui pourtant ne pouvait survivre sans la lumière du jour. Quelques huttes en bois y était construites, à même le sol ou les arbres, mais encerclaient principalement le domaine de la tribu comme perchées ou suspendues à même la parois souterraine. Elles servaient surtout de réserve aux butins amassés par les Impis, car ceux-ci dormaient la tête en bas, accrochés tel des chauve-souris.
Si vous vous demandiez pourquoi Clio fut nommée comme telle, et bien c'est très simple : c'est en déambulant à quatre pattes dans cet endroit, explorant ce petit monde en gazouillant que la Lucifuge faillit manger un champignon vénéneux. Dans cette langue impie utilisée par la tribu, bien que très peu nuancée, le mot
poison se traduit de différentes façons :
farmak ou
varazadi et encore
klimol. C'est ce dernier qui fut utilisé par un Impis lui tapant sur les doigts pour éviter le drame en s'exclamant «
KLIMOL ! » ce à quoi, amusée, la petite fille avait répondu en cherchant à l'imiter «
Klioo ! » ... Les Impis avait rit comme des hyènes, et son premier mot devint alors son prénom ; Clio.
Plus tard, accompagnant sa croissance, la petite Lucifuge vagabondait dans les montagnes, à cloche-pieds ou bondissant à travers les crêtes rocheuses de sauts surhumains si impressionnant qu'ils ne devaient être que le fruit d'une magie innée. Elle révéla ses pouvoirs, puis parvint à marcher la tête en bas, observant naïvement ces changements comme une humaine peut se surprendre en découvrant les surprises qu’octroie la puberté. Clio abordait le monde avec toujours cette étincelle de malice au coin des iris, sans parler de ce soupçon d'innocence qui s'y entremêlait... Non, pas
innocence, ce mot ne lui convient pas tout à fait. Plutôt cette absence d'état d'âme propre aux félins, poussant sans raison l'un de ses congénères tout saisit du haut d'une falaise, ou écartelant un lézard comme on tend un élastique entre ses mains, et cela sans même avoir conscience de ce qui était bien ou mal, sans vraiment faire de choix si ce n'était celui de s'amuser. C'était totalement gratuit.
Quant au monde, elle le découvrait tout d'abord depuis les sommets des monts, toisant de sa hauteur tous ces Sahawi fourmillant en contre bas... Puis, prenant toujours un peu plus de poids et de centimètres, elle quitta les nuages, pour mener ses contemplations sur le flanc des montagnes, se démontrant plus solitaire qu'un Impis mais tout aussi curieuse. Ainsi elle s'approchait toujours un peu plus de la civilisation au rythme de son lent développement, jusqu'à ce qu'elle parvienne à détailler l'univers de Terra de ses yeux clairs depuis la cime des arbres pour descendre encore et toujours jusqu'à leurs branches.
Vint un jour où, indubitablement, prenant ses aises et ses habitudes, ses farces attirèrent l'attention sur elle. Prise la main dans le sac, déclenchant une telle panique qu'elle même fut terrorisée par tous ces cris et cet attroupement se déployant autour d'elle. Des Sahawi braquaient leur fourche dans sa direction tandis que d'autres fuyaient en poussant des cris incompréhensibles. L'encerclant, les femmes lui jetaient des pierres alors que les hommes tentaient de l'embrocher en se gardant bien de l'approcher de trop prêt. Ce jour là ils s'étaient tous engagés à sa poursuite, mettant un souk sans nom dans le village, effrayant la volaille et le bétail sur son passage.
A mainte reprise elle fut blessée, traquée comme une bête sauvage, harcelée de pierres quand ils voulurent la faire descendre de ses perchoirs, puis capturée, et puis encore, s'enfuyant pour être rattrapée dans la nuit. Ils étaient si mesquins avec elle, d'une brutalité gratuite, recevant coup de savates et crachats comme s'il s'agissait d'une vulgaire sorcière, mais pourquoi ? Que leur avait-elle donc fait si ce n'était quelques mauvaises blagues ? Le méritait-elle ?
Oh ce n'était pas une victime pour autant, n'allez pas croire. Ça n'avait beau être qu'une toute petite chose fragile, c'est avec ses larmes de douleur ruisselant sur ses joues que vint un regard flamboyant de haine, et avec lui une colère croissante qui ne demandait qu'à les consumer tous autant qu'ils étaient.
[AMBIANCE MUSICAL]
«
Uurdanog-izg haï-ishi... »*
*C'est moi qui commande...Des mots articulés par Clio en toute impassibilité, mettant fin au régime totalitaire du chef, si passif, si ennuyeux, si inutile, pour imposer le sien alors qu'elle lui tordait son petit cou fragile, lui broyant les vertèbres sous sa poigne. Elle était désormais la plus grande, le dépassant de plusieurs têtes, réclamant son dû qu'elle méritait depuis des années déjà, c'était à elle que revenait le trône. SON trône... Maintenant et à jamais. Se retournant vers ses congénères d'adoption éberlués et relâchant sous leur yeux le cadavre du précédent dominant, elle déclara instinctivement la guerre aux peuples de Terra alors qu'Aile Ténébreuse déferlait sur le monde. Il n'était pas question que les Impis bleus restent passifs et gâchent leur chance de s'emparer d'une part du gâteau. Clio leur broda alors un discours galvanisant attisant cette agressivité qu'ils leur étaient propre une fois réunis, des paroles auxquelles les diablotins répondaient par des acclamations, soutenant les idéaux de leur nouveau chef les poings dressés et les sourires édentés aux lèvres alors que des centaines de paires d'yeux jaunes s'éclairaient dans l'obscurité de l'antre aux Impis.
Ainsi la nouvelle Alpha, atteignant un âge adulte, s'empara du pouvoir, forçant le chamane de la tribu à lui confier son savoir et chacun de ses secrets, gonflant ses pouvoirs et ses connaissances. Et s'il ne voulait pas partager, c'était la même chose, le secouant de toutes ses force comme on secouerait un prunier tandis qu'elle tuait ses nouveaux larbins à la tâche en dressant un cercle invocatoire au cœur même du domaine souterrain. Il fallait à présent que le monde tremble et cesse de sous estimer et de mépriser les Impis, il fallait qu'il regrette son arrogance, qu'il paye pour toutes ces pierres lancées et son rejet ; qu'il plie le genou et courbe l'échine pour lui lécher les pieds.
Une fois prête, Clio s'avança sur les villages Sahawi, prestigieuse, majestueuse, un petit sourire mesquin au coin des lèvres. Derrière elle une marrée d'ailes vrombissaient aux quatre vents, engouffrant les Humains sous le poids de leur nombre, comme un tsunami de chair aussi bleue que le ciel nocturne s'abattant sur les pauvres êtres qu'ils étaient afin de les engloutir sous leur masse de crocs et de griffes.
«
Dos blog agh gash, zaduk gith... INRASsss ! »* siffla-t-elle comme un serpent.
*Semer le sang et le feu, saccagez tout... Attaquez !Et les campements Sahawi de la Grande Plaine des petits Hommes, si mal préparés à encaisser tant les troupes d'Aile Ténébreuse que la nuée grouillante de diablotins, se mit à s'embraser de mille brasiers. La bataille fut remportée, mais pas la guerre, forçant
Évidemment, la part du gâteau qu'espérait Clio lui fila sous le nez, étant d'une puissance somme toute ridicule et insignifiante pour le seigneur des ténèbres. Tout ce qu'elle pu récupérer sur les champs de bataille, elle et ses diablotins agissant comme de vrais vautours, était quelques pièces d'armures ainsi qu'une harpe enchantée aux effets amusants. Pourtant elle resta silencieusement fidèle au nouvel Empereur Ténébreux. Ou plus ou moins, étant incapable de se tenir devant ses serviteurs, logés à la même enseigne que les autres et subissant toujours autant ses farces. Si elle ne montrait à aucun moment son allégeance, elle ne pouvait pourtant qu'applaudir les dévots de cette nouvelle divinité nommée Zelphos, car désormais la voici chez elle où qu'elle se rende. Profitant de leur gloire car maintenant elle se sentait libre de voyager où elle le souhaitait, le remerciant chaque jour pour ses biens faits... Ou à peu de chose prêt.
Les années suivants ne sont donc que voyages, aventures et assimilation de connaissances puisque sa faim de revanche était rassasiée. Quoique subsistait toujours un profond dégout pour ces peuples civilisés de Terra qu'ils soient soumis ou faisant partie de la rébellion. Le principal était qu'elle était apaisée, plus calme, enjouée... mais toujours en quête de sensations. Ce qui en définitive n'enlève rien à son sadisme naturel.
Tel père, telle fille.