Svan avait pas mal mis le bazar dans Sen'tsura alors il était préférable pour lui de prendre quelques distances avec la capitale. Pour sa défense, il n'était pas dans son état normale ce soir là. Ou du moins, il avait laissé sa facette maline prendre le dessus et des personnes sont mortes à cause de ça. Siffroy l'aurait vu, il lui aurait probablement foutu une rouste monumentale. Svan avait disparut de la ville, comme il avait apprit à le faire avec son père adoptif, rapidement et sans laisser de traces. Il était retourné sur le toit de la maison de la vieille femme et avait pacqué toutes ses affaires et avait prit la tangente par les ruelles, c'était plus simple que par le ciel parce que dans le dédale de rues de Sen'tsura, il était très facile de disparaitre plus facile que dans le ciel. Il savait que la forêt lui apporterait tout ce dont il avait besoins pour quelque temps. Après une longue marche avec un capuchon rabattu sur la tête, il arriva finalement à la lisière de la forêt. Svan se débarrassa de son capuchon de fortune et fit apparaitre ses ailes pour survoler la forêt et trouver un point d'eau qui pourrait lui servir de zone de repli.
Svan trouva un premier point d'eau. Il se posa dans une petite plaine non loin et s'avança furtivement vers la zone. L'eau était claire mais il semblait que beaucoup trop d'animaux venaient dans le coin, il ne pouvait pas se permettre de déranger un carrefour d'hydratation sauvage comme ça, sa présence nuirait probablement aux habitudes de ces créatures et il n'avait pas besoins de cet el dorado de la nourriture pour survivre, il voulait un coin tranquil où il pourrait se laisser aller sans qu'on le dérange puis même. Le cours d'eau était un peu trop petit. Svan fit donc marche arrière et reprit son envol. Il remarqua un second de bonne taille alors il s'y posa. Mais l'eau paraissait bizarre, comme un étant fossile qui était seulement réapprovisionné par l'eau de la pluie donc, probablement pas très hygiénique. Boire de cette eau pourrait s'avérer une mauvaise idée.
Svan reprit son envol quand l'hématome sur son bras gauche le relança. Il avait été clairement fou de faire tout ce qu'il avait fait ce soir là alors qu'il était blessé. Sur le coup il ne sentait pas la douleurs mais cette blessure était plus sérieuse qu'il ne l'avait pensé. La douleurs était telle que Svan perdit le contrôle de ses ailes. Dans sa tête, Svan se disait qu'il ne fallait pas qu'il se brise une aile, parce qu'il serait incapable de les faire disparaitre et du coups, incapable de cacher ses origines néphilime. Svan poussa un long grognement et fit disparaitre ses ailes juste avant de tomber dans la marrée verte qu'étaient les feuilles de cette magnifique forêt. Svan se heurta à diverses grosses branches qui ralentirent fort heureusement sa chute. Mais son arrivée sur le sol fut tout de même trop rapide. Il s'écrasa lourdement et tomba inconscient quelques minutes. Si c'était pas une façon de se blesser totalement nulle pour lui qui était sur entrainé... Bref. Il se releva quelques minutes plus tard en se rendant compte avec stupeur qu'une nouvelle articulation lui était apparut sur son avant bras gauche. La fracture n'était pas ouverte mais Svan dégustait ardemment. "Fais chier..." Grommela-t-il en proie à une double douleurs aiguë. Svan respira un un bon et poussa un grognement de douleurs quand il replaça son bras. Svan releva le visage cherchant de son oeil gauche un endroit où aller quand il se rendit compte que son arcade droite était ouverte. Il ne s'en était pas rendu compte parce qu'il avait son œil jaune fermé. Il devait vite se poser à un endroit pour se procurer les premiers soins.
Svan chercha un endroit où aller de son œil angélique mais ce fut son ouïe qui lui donna la réponse. Il entendait au loin une cascade qui lui procurerait toute l'eau douce qu'il voudrait. Il ramassa ses affaires, reprit son bras gauche dans sa main droite puis s'engagea vers le sondes tonnes d'eau qui s'écoulaient. Svan marcha rapidement quand il arriva finalement à bon port, à première vue il n'y avait personne, c'était pas habité et ça semblait propice à la fabrication d'un perchoir dans les arbres. Le coins parfait quoi. Svan s'avança doucement quand il se rendit compte qu'il n'était pas tout seul finalement.
Invité
Dim 29 Sep - 23:27
MA PROTEGEE ! FILLE DE MON DEFUNT AMI ! ANIEL ! PAR YEHADIEL REVIENS A LA RAISON ! fit Uriel sur un ton de colère que je ne lui connaissais pas.
Grand mal me pris dans un sens car Uriel n'était point d'accord avec moi, et il reste indétrônable sur son entêtement. Bien sûr que je lui ai refusé le droit et le devoir de m'accompagner sur la sortie un peu dangereuse ces derniers temps. Car avec les partisans d'Aile Ténébreuse, rien ne me dit qu'ils ne vont pas retenter de détruire le Temple Aux Mille Plumes, et par la même occasion détruire mon domaine une nouvelle fois, même si cet ancien patient et gladiateur ne le fera pas.
J'aime ce que je fais et il est hors de question que l'on m'en empêche. J'ai besoin de rechercher d'autres moyens de soins même si ma lumière est suffisante. avais-je rétorqué patiemment.
Après m'être documentée sur certaines coutumes elfiques, l'envie de faire un peu plus leur connaissance afin de partager des notions de soins assez particulières, je décidais donc de me rendre en Drayame. Cela fait bien longtemps que je n'avais pas versé de larmes après un désaccord aussi clair et violent. C'est le coeur brisé par l'incompréhension du Maître de Maison et confident que je me préparais un petit baluchon comprenant le nécessaire de soins qui me faisait passer pour une humaine puis une tenue de rechange.
J'avais par la même occasion, laissé l'arme de défense créée par le Noble Nain Directeur Alaric aux mains d'Uriel, et pris mon sceptre faisant ma taille avec moi en le coinçant dans mon dos entre la ceinture et ma robe. Pour partir incognito, il m'était bien plus sage de mettre ma large cape à capuche et d'attendre la tombée de la nuit. J'outrepassais même la surveillance d'Uriel qui était occupée à préparer des pétales de roses sucrés.
Moi qui suis d'habitude avertie, j'avais omis d'envoyer une missive à Drayame pour le service d'un guide. Je prie ma "divinité" pour ne pas me tromper de route. Il paraît que les chutes de Nehelia sont d'une rare beauté et qu'il n'est pas donné à tout le monde de parvenir jusque-là. Soit, je verrais bien où mes pas et mes ailes me porteront. Les chutes... elles me donnent envie de prendre un bain. Restons sérieuse voulez-vous !
Il y a même des ébelies, ces drôles de fruits roses. Une légère gourmandise ? Non. Juste savoir pourquoi elles ont cette capacité de nous rendre en fruit pourri si elles nous mordent. Tout simplement. Quant aux ébelia, j'espère obtenir juste une goutte de leur sève afin de faire préparer un puissant antidote ou d'onction pour les êtres désirant la vie et craignant Nayris. Mêlé à ma lumière, il est possible que les ténèbres n'envahissent plus un lieu comme Drayame. Mais cela n'est qu'une hypothèse.
Oui, je pense tout cela le temps de mon vol mais la durée me jette un froid sur mes longues rémiges ce qui provoquerait ma chute. Je n'ai même pas le temps d'atterrir en douceur que je chois dans un arbre, me froissant les ailes. Aussitôt je mords à pleines dents une branche d'arbre pour redéployer ma paire de plumes immaculées et de les absorber de nouveau pour paraître telle une humaine.
L'endroit n'a pas l'air si sûr, alors je remets ma cape, capuche sur la tête pour me diriger vers ce murmure ondin qui m'attire. A ma stupéfaction, malgré la description, je vois bien que je me suis trompée de route. Tant pis. Néanmoins, chose certaine, je suis bien en Drayame à en voir ce vert émeraude éclatant des arbres. Malheureusemet, je crains que ce ne soit pas en ces lieux que je ferai la connaissance d'Ingwë. Autant en profiter pour m'agenouiller au bord de la cascade et me rafraîchir le visage.
A peine ai-je terminé de me passer de l'eau sur mon minois qu'un bruissement de pas se fait entendre. Mon sceptre sous la cape, lui réagit légèrement sans pour autant se déployer. Serait-ce un démon qui s'approche ? Pourtant mon bouclier ne m'empêche pas de bouger... Soit il est trop loin, soit ce n'est pas un démon de sang pur. Autant ne pas faire l'indifférente car toute mon attitude prouve le contraire.
Bonjour... dis-je d'une voix presque inaudible en me relevant et me retournant pour lui faire face alors qu'il n'est pas encore aussi près que je le pensais.
Aniel Malakhya
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Lun 30 Sep - 2:04
Oh non! C'était pas le moment du tout de tisser des liens, il devait se soigner avant tout puis se terrer tranquillement dans la forêt sans que personne ne vienne l'embêter comme quand il vivait dans la Toundra. Le sang qui coulait de son arcade lui recouvrait la moitiés du visage et son bras lui faisait souffrir le martyr mais il devait se dépêcher de se mettre à l’abri pour poncer ses blessures comme un loup acculé. Sva, chercha rapidement où se trouvait la présence mais honnêtement, il y voyait déjà trouble. Tant pis, pas le temps de savoir. Il se leva brusquement sans lâcher son bras et se mit à courir le long de l'étang sans se rendre compte qu'il fonçait droit sur la femme. Il fonça tête baissée et quand il releva le visage, il tomba nez à nez avec la femme, il avait ses deux superbes yeux verts en visuel et pas assez de temps pour freiner. Juste avant de percuter la femme, Svan se plongea sur le coté faisant une bref roulade avant de reprendre sa course dans la forêt.
Il esquiva brièvement quelques troncs alors qu'il perdait grandement sa vitesse au fur et à mesure que son sang quittait son corps. Dire qu'il avait réussit à tuer trois Daevas sans prendre trop de casse et qu'il était totalement réduit au silence par quelques branches d'arbres... Svan continua encore quelques mètres en titubant avant de tomber à genoux. Sa respiration haletante se faisait de plus en plus présente tandis que de la sueur perlait sur tout son corps, il faisait un bon vieux malaise due à l'anémie grandissante. Il ne pouvait pas perdre pieds ici. Dans un dernier élan de volonté, il se releva, mais ne sachant plus du tout où il allait, il fit demi-tours sans réemprunter le même chemin, il n'y voyait plus rien et c'était tout à fait inutile d'ouvrir son œil droit qui était couvert de sang. Il était bel et bien foutu pour le coup... Svan tituba tout ses sens coupés de la réalités, il n'entendait plus qu'un bourdonnement retentissant. Il marcha tant bien que mal quelques temps avant de tomber ventre contre terre à quelques mètres de l'endroit qu'il s'était empressé de quitter. Svan tomba alors dans une sorte de coma somatique...
Tout était sombre autours de lui, aucune lumière ne filtrait dans l'endroit. Petit Svan n'avait pas encore ouvert son œil droit, il restait donc terrorisé par la nuit... "Svan? Svaan, viens..." La douce voix de sa mère se fit alors entendre. Petit Svan qui garda la couverture sur sa tête se leva doucement de son lit et traversa le couloir pour s'en rejoindre sa mère, leurs portes ne se trouvaient certes qu'à un mètre l'une de l'autre mais Svan se sentait mieux dans les bras de sa mère. Il lâcha sa couverture à l'entrée de la chambre et se jeta dans les bras de sa mère. Elombriel referma les draps et diverses couvertures au dessus de lui et serra son petit corps tremblant dans ses bras. "Ne t'en fait pas mon chéri, le vilain monstre qui nous a fait du mal ne reviendra jamais t'importuner, tu as ma parole mon chéri. Soudains le souvenir de Svan se brouilla laissant la place à un autre souvenir... Svan venait d'avoir cinq ans et un miracle se produisit dans sa petit vie d'infirme. Il courrait à en perdre haleine pour retrouver douce et magnifique mère. " Mamaaaan, Maman regarde, il s'est ouvert! Les enfants ne m'appelleront plus le borgne maman, je suis si content! " Le petit Svan n'avait certes que cinq ans, mais il était très en avance sur son age, il avait apprit à parler en un rien de temps et savait tenir une conversation convenable. La femme se retourna vers son enfant le sourire aux lèvres mais sans réellement comprendre pourquoi, elle laissa tomber ce qu'elle tenait sur le sol. Elle se rua sur son fils, lui saisit le visage dans ses mains et observa son visage en proie au désarroi... L'ange se mit à pleurer à chaudes l'armes... Puis le rêve se brouilla ne laissant plus que le souvenir des premiers pas de l'enfant dans la Toundra, seul et abandonné par celle qu'il croyait être la seule personne sur terre qui jamais ne le jugerait...
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Dim 13 Oct - 20:22
Une telle réaction de la part de mon vis-à-vis aurait pu me surprendre, me faire peur, me faire reculer au point de me prendre les pieds ans ma robe puis de tomber à l’eau et que sais-je encore. Non rien de tout ça ne se passera à cause de mon calme et de ma patience. Je ne fais que me décaler de trois pas latéraux en lieu et place de toute mauvaise interaction.
Tellement près de moi que les sens olfactif et visuel me prouvaient que je ne suis pas en train de dormir sur place comme cela m’arrive de temps à autre. Cette couleur entre le rubis et le grenat s’écoulant de son visage, cette odeur âcre et pourtant légèrement douce, à la fois amère et sucrée. Ce liquide vital si précieux pour presque toutes les formes de vie sur Terra. Néanmoins il n’y a pas que son sang qui m’interroge. Son… bras aussi pour le peu qu’il m’est permis de voir. C’est décidé je le soignerai. Vu son comportement je me doute que ce ne sera pas aussi aisé, mais à cœur vaillant rien d’impossible.
Dire que des rumeurs au sujet d’une éventuelle destruction de Drayame est sur le point de se produire… Quel superbe panorama. Non vraiment, je ne comprends pas pourquoi l’on chercherait à détruire une si magnifique forêt. Il y a vraiment de tout ici. Est-ce qu’Ingwë laissera une telle atrocité arriver ? Bref. Revenons à notre drôle de personnage.
Ainsi, cet individu de genre masculin, pour le peu que j’ai pu voir, préfère prendre la fuite ? Soit. Je ne préfère pas me mettre à sa place pour savoir ce qu’il pourrait penser de moi, alors je le laisse s’épuiser un peu avant de partir à sa recherche. Je laisse tomber ma capuche pour laisser ma chevelure dorée flotter allègrement au gré du vent. Dire que j’arrive si près de lui qu’il se relève déjà pour fuir à nouveau.
Les passages dans cette immensité sont parfois étroits, larges, épineux, hasardeux, sans risque de se faire mal, ou bien au contraire. Que dire de tout cela ? Que chemin faisant, il me faisant penser à un sacré guerrier.
Victo ! Arrêtez un peu vos simagrées ! Ne faites pas l'enfant je vous prie ! N’êtes-vous point un homme ? ne puis-je m’empêcher de m’exprimer me retrouvant comme par le passé.
Pourtant, l’actuel blessé n’a pas la même carrure et je ne sais même pas pourquoi il me fait penser à lui. Je ne peux que m’agenouiller vu qu’il est ventre à terre. Prenant mon courage à deux mains, inspirant profondément tout en pensant à Yehadiel, Uriel, Victo, Kazuya, Alaric, Magrant, Alys, le dragon et Terah, je retourne le malheureux aussi délicatement que possible avec le peu de force que je peux avoir.
Non, je ne me suis pas trompée, il est bien ensanglanté. C’est pour cela que je lui essuie calmement son visage avec un des linges propres que j’avais pris soin d’emporter. C’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de murmurer dans ma langue natale et non pas en langue commune à tout Terra.
Peu m’importe ce que ou qui vous êtes, mais j’apaiserai vos souffrances.
Ce n’est qu’une fois le visage débarrassé de toute insalubrité que je lui frôle le bras apparemment en supplice.
Aniel Malakhya
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Lun 14 Oct - 0:59
Au fond de son abysse, Svan entendait la voix d'une femme parler dans une langue qu'il ne connaissait plus. La voix douce de la femme s'appliquait à ses oreilles comme un baume mais il ne pouvait pas en définir la provenance. Il avait beau se tourner et se retourner, il ne voyait que la noirceur du vide dans lequel il se trouvait. Qu'avait-il fait pour se retrouver dans pareil oubli? Une douleurs aigüe à son bras se fit sentir alors qu'il se sentait doucement se réchauffer, comme si son sang repassait enfin par ses veines. Svan fixa alors vers le ciel de son néant et remarqua qu'un visage était apparut au dessus de lui. Il se trouvait dans les ténèbres et son ciel s'était ouvert pour laisser apparaitre une femme d'une beautés sans pareille. Il avait beau se demander où il avait entendu la langue qu'elle parlait, il avait compris quelques mots comme "arrêtez... enfant... un homme... apaiserai... souffrances." Le sub-cinscient de Svan cherchait où il avait déjà entendu ces mots, et pourquoi la langue qui glissait entre les dents blanches de la femme lui disaient quelque chose... Mais pas moyens de se souvenir de quoi ou qui.
"Dans quoi je m'étais mis encore moi?" Svan se demandait intérieurement comment cela faisait-il qu'il n'avait plus froid, que son bras était toujours douloureux mais apaisé et qu'il se sentait plus propre que quand il était tombé dans les pommes. Les yeux du néphilime s'ouvrirent doucement, peu à peu, le ciel était déjà noir et il se trouvait à proximité d'un feu de camp. De l'autre coté du feu, une silhouette encapuchonnée nez dans les genoux. Svan était tout à fait en vrac et n'avait pas vraiment la force de se redresser mais il n'était pas du genre à se plaindre de sa souffrance physique et encore moins de sa psychologique. Il n'était pas non plus du genre à laisser quelqu'un panser ses plaies. Mais il se demandait surtout qui était la femme dans son rêve et qui était la personne encapuchonnée. Svan poussa une longue expiration et se redressa à l'aide de son bras valide. Il était complètement courbaturé, son bras était probablement brisé en plusieurs endroits mais il ne se plaignait tout de même pas.
Svan sentait déjà qu'il commençait à avoir le tournis et des sueurs froides mais il ne laissa rien paraitre. Il fixait la silhouette encapuchonnée et tenta de parler mais aucun son ne sortir de sa bouche. Il pensa alors qu'il allait devoir faire mieux que ça si il voulait faire croire à cette personne qu'il allait suffisamment mieux pour prendre la tangente. Svan poussa un long soupir désespéré et laissa échapper un petit rire fatigué. la femme retira alors sa capuche dévoilant son visage mais n'eut pas le temps de parler que Svan ouvrait le dialogue. "C'était donc vous... L'ange de mon rêve." Svan était lui même en partie ange et bien qu'il ne put pas apprendre la totalité des eusses et coutumes de cette facette de son corps. Il arrivait tout de même à reconnaitre les demi-siens bien que de toutes façon à tout point de vue, l'apparence de la femme ne le trompait pas même sans ces sensations qu'il ressentait en sa présence. Svan ne pouvait pas lire les aura, il pouvait les sentir, et cette femme disposait d'une grande aura bienveillante et mine de rien assez puissante. La seule aura que savait dégager Svan, c'était l'aura d'intimidation de son coté démoniaque. "Svanheist. Mais appelez moi Svan, je pense que vous m'avez sauvé la vie après tout." Svan était faible mais têtu comme il l'était, il ferait de son mieux pour ne pas fléchir.
Invité
Lun 21 Oct - 10:11
Son visage une fois nettoyé je puis observer que le blessé n'a pas les deux yeux de la même couleur. Un oeil presque aussi bleu qu'un ciel dégagé au printemps et un autre aussi vif que le soleil irradiant en été. Son visage a des traits aussi fins que nous autres les anges de sang pur.
Cependant ce que j'avais ressenti par mon sceptre est tout aussi différent. Serait-il possible que... Que cet inconnu soit une engeance démo-angélique ? Serait-ce donc possible ? Comment dit-on déjà ? Un nefl... non. Un neph... nephilim ? Oui c'est ça. Soit ce dernier est l'unique ou alors il y en a bien d'autre encore se cachant de leur honte. Il ne me semble pas avoir entendu que les archanges des Erelim (la Voie des Trônes) ou des Hashmalim (la Voie des Dominations) soient à la recherche des nephilim pour les exterminer. Néanmoins je pense que l'archange des Elohim-Malkhi (la Voie des Messagers) aurait pris le soin de me rendre visite afin de m'avertir des blessés à venir.
Tant et si bien que j'ôte ma capuche au moment où cet illustre inconnu ouvre les yeux.
Bien. Svan... si vous le souhaitez.
De le voir se contrôler pour paraître en état de faire les choses ne peut que me faire doucement sourire. Dire qu'il lutte pour ne pas être comme... impuissant. J'en connais un qui serait content de le connaître. Encore faut-il que je le revois à moins de lui envoyer une missive. Bref.
Je ne lui réponds pas quant à ma nature angélique car parfois les gestes sont plus important que des mots. Lentement alors je me relève pour, d'une grâce et des gestes précis ôter ma cape et la laisser tomber au sol. Inspirant profondément baissant un peu la tête, prenant mon sceptre dans mon dos pour le tenir devant moi, je laisse mes rémiges et autres plumes se déployer pour laisser apparaître de longues et grandes ailes d'un blanc immaculé. Je relève enfin la tête pour plonger dans son regard. Je n'ai pas pour habitude de mentir quand il s'agit de soigner. Enfin... plus maintenant.
Je suis l'archange de soins des Malakhym, la Voie des Vertus. Je me nomme Aniel Malakhya. Mais appelez-moi plutôt Aniel, je vous prie. pris-je enfin la décision de lui répondre en langue commune.
Je ne veux pas qu'il prenne la fuite une nouvelle fois et c'est pour cela que je lui laisse le loisir de m'observer tranquillement tout en m'approchant le plus lentement possible.
Vous sauver la vie, je ne sais pas Svan, mais vous soigner est mon devoir puisque Yehadiel vous a amené vers moi.
Gardant mes ailes déployées, je m'agenouille enfin près de lui pour poser ma main gauche sur son bras aux multiples fractures car je tiens toujours ce sceptre aussi grand que moi de ma main droite. Je m'attends pourtant à ce qu'il prenne encore la fuite mais de ma patience il aura à faire et je parviendrai à lui rendre son énergie vitale qui baisse peu à peu sans pourtant atteindre la limite du raisonnable.
Je ne vous tuerai point. repris-je en angélique.
Aniel Malakhya
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Mar 22 Oct - 6:25
Svan en chiait comme pas possible pour se tenir droit, ces blessure lui faisaient un mal de chien pas croyable mais pourtant, la femme arrivait à détourner son attention suffisamment pour qu'il y pense un peut moins. Elle retirait son capuchon et lui parlait une nouvelle fois dans sa langue angélique. Svan avait envie de lui dire qu'il ne parlait pas se langage, qu'il ne comprenait pas ce qu'elle lui racontais mais pourtant. Il devinait la signification des mots qui traversaient ses lèvres. Il étaient comme les écho d'un lointain passé génétique ancré dans ses gênes. Svan savait qu'il était un demi-ange après tout. M'enfin, elle semblait l’appeler Svan malgré le reste de la phrase pratiquement incompréhensible. Au moins elle reconnaissait sa gratitude c'était un minimum. Svan s'efforçait de ne rien laisser paraitre tant son orgueil lui dictait de ne pas faiblir face à un ange, il avait apprit à ses dépends que les néphilimes tels que lui n'étaient ni aimé des anges, ni aimé des démons, ni aimé de personne en fait. Une malédiction solitaire qui lui avait été infligé par son père biologique. la gestuelle gracieuse de l'ange ne surprenait guerre le néphilime qui savait ces créatures naturellement belles et douces dans leurs gestes. C'était comme ça après tout, et la façade angélique de Svan y était aussi pour quelque chose, ça faisait tout de même de lui l'un des plus dangereux prédateurs, la beautés et l'apparence innocente des anges avec l'esprit et les envies des démons.
Svan observait alors la cape tomber et les grandes ailes aussi grandes que les siennes se déployer en face de lui. Elles étaient si blanche qu'elle semblait émettre leurs propre lumière pure. Y'avait pas à dire, elle était sacrément.... Angélique. "Je suis l'archange de soins des Malakhym, la Voie des Vertus. Je me nomme Aniel Malakhya. Mais appelez-moi plutôt Aniel, je vous prie." Enfin des mots qu'il pouvait comprendre, le seul problème c'était que pour Svan, les malakhym, la voie des vertus et autres frasques angéliques ne lui évoquait strictement rien. Il n'avait pas été éduqué dans ce monde, il était bel et bien l'outsider qu'il avait toujours été avec tout le monde. La femme commença alors à s'approcher. Mes muscles se crispaient tant je voulais déguerpir mais son instinct lui disait que cette femme était un peu trop sérieuse pour mentir, et qu'elle pourrait probablement l'aider à panser ses plaies voir les soigner totalement. "Vous sauver la vie, je ne sais pas Svan, mais vous soigner est mon devoir puisque Yehadiel vous a amené vers moi." Svan sourit alors et répondit avec une pointe d'ironie. "Je n'ai pas pour coutume de remercier les dieux quand quelqu'un croire ma route. En revanche, je vais vous remercier vous de me rendre ce service." La femme s'accroupit alors auprès de lui comme pour stabiliser sa position proche, elle tenait un sceptre d'une taille effarantes au capacités qui dépassait le néphilime qui n'était définitivement pas un fan de magie mais après tout, si ça fonctionnait pour elle, alors tant mieux. "Je ne vous tuerai point. " Un large sourire étira les lèvres de Svan alors qu'il lui répondit. "Quand bien même vous essayerais, vous n'y arriverez pas." Inconsciemment il avait comprit ce qu'elle disait. C'était à supposer qu'il reprenait peu à peu les bases de se langage simplement en l'écoutant parler.
Invité
Sam 2 Nov - 13:32
Puisque cet être séduisant, je dois avouer, accepte de se laisser faire, alors j'userai de mes capacités au maximum selon la gravité de son état. Je ne suis pas une grande femme bercée dans la médecine mais qu'une ange soigneuse au service de Yehadiel. Je ferai donc autant que faire se peut. Il comprend donc ce que je dis dans ma langue maternelle bien qu'il ait l'air d'avoir quelques difficultés. Vais-je abréger ce genre de souffrance en faisant l'effort de lui parler en langue commune ? Oui.
Quel être sarcastique, ironique. Sont-ils tous ainsi ? Peu m'importe car il parvient tout de même à me faire légèrement sourire quant à sa réflexion.
Vous avez raison. Je ne pourrais même pas essayer de vous tuer car ma nature ne me le permettrait pas. répondis-je sur un ton doux mais direct tout en posant mon sceptre sur le sol.
Son esprit est comme qui dirait, agité me semble-t-il. Si je ne lui calme pas un peu avant, ma "Lueur Séraphine" ne nous sera d'aucune utilité. A moins qu'il me laisse faire sans rechigner ni serrer la mâchoire. Comme je suis incertaine de cela, j'opte pour le soigner comme je l'avais fait avec les nains. C'est à dire débuter avec mon "Chant des Chérubins" afin de le détendre un peu.
Spoiler:
Je l'entame en fredonnant à peine, puis crescendo alors que mes ailes frémissent imperceptiblement. Cela ne fait même pas trente secondes que la voix des chérubins mêlée à la mienne se fait entendre, que le sol se fendille dangereusement tout en tremblant de plus en plus fort. J'ai beau rester imperturbable pour l'apaiser qu'on fond de mon être je crains un peu de ce qui risque d'arriver. J'ignore totalement si cela vient de mon imagination ou si cela est réel. Je ne sais même pas si ma capacité commence à lui faire de l'effet. Je n’interromps surtout pas le chant, puis, au bout de deux minutes le cesse pour regarder tour à tour le nephilim, les arbres et les quelques animaux qui étaient arrivés entre temps afin de nous regarder fuir comme si le feu voulait les dévorer.
Je tente de me relever, mais tout porte à croire que je ne rêve pas et que la terre tremble bien.
Aniel Malakhya
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Mar 5 Nov - 16:24
La dernière réplique de Svan fit sourire l'ange d'un sourire qui fut contagieux pour le néphilime. Svan esquissa un très léger sourire mais le retint plus, il ferma les yeux laissant toute sa confiance à la femme. De toutes façon il n'avait pas le choix, elle disait être uen guérisseuse de Yehadiel, elle devait donc être quelqu'un plein de pitiés et de pardon, au moins, elle ne le jugerais pas. Bien qu'il fut un tabou no-résolut pour les deux races ennemies de la création. "Vous avez raison. Je ne pourrais même pas essayer de vous tuer car ma nature ne me le permettrait pas." Bah voilà qui voulait tout dire, puis même, elle ne paraissait pas à une guerrière. Svan ne savait pas du tout à quoi s'en tenir avec cette femme, il avait déjà été attaqué par des anges redoutables qui l'avaient attaqués simplement en apprenant ses origines semi-démoniaques. Donc dans l'ensemble, il faisait tout pour cacher ce coté demi-démoniaque pour passer le plus inaperçu possible. la femme posa son sceptre sur le sol et sembla l'ausculter quelques instants de ses yeux verts. Peut-être choisissait-elle une façon d'opérer. Dans tout les cas, Svan savait qu'il n'avait pas le choix, il était de toutes façon pas capable de se battre ici. Il ne serra pas les dents et ferma les yeux quand la femme commença à chanter. Svan sentit des frissons dans son corps alors que des vagues d'apaisement traversait sa peau, ces vagues courraient à travers ses veines suivant les pulsation de son cœur alors qu'il sentait avec soulagement la douleur ses blessures disparaitre.
Le sol se mit alors à trembler quand son bras commença à se réparer. Comment cela ce faisait-il. Il était presque totalement guérit quand le sol sembla se s'énerver sous leurs pieds. Svan observa les alentours et remarqua que tout les animaux prirent la fuite les laissant là au milieux de tout ça... Je regardais autours de nous d'un œil vif et agité, c'était pas bon, toutes les fissure viraient vers nous, comme si on se trouvait sur une fine couche de terre au dessus d'un gouffre. Je fixais la femme qui demeurait imperturbable mais le bras de Svan pouvait attendre, il posa son bras valide sur le sol et fit apparaitre ses ailes bicolores pour se tirer mais avant il devait prévenir la femme. Il fit un pas vers elle et posa sa main sur son épaule. "ON VA TOMBER!" L'ange s'était arrêté juste avant et de puissants vrombissement sous leurs pieds leurs intima que c'était trop tard. Le sol commença à se dérober sous leurs pieds alors que l'ange s'accrochait à Svan. Arf. Il ne pourrait pas s'envoler et la sauver, ils n'avait pas d'autre choix. Svan passa ses deux bras sur les ailes de la femme pour les replier faisant fi de la douleurs toujours présente et rabattit les fit de même des siennes. Il passa son bras valide sur la taille de la femme maintenant ses ailes avec son autre bras. Finalement la chute commença. Svan regarda de son oeil j'aune mais il ne pouvait rien distinguer, cependant l'air dans les plumes de ses ailes lui indiquait qu'ils avaient de l'espace. Il ouvrit alors grand ses ailes au risque de s'en blesser une avec des gravats chutant avec eux. Peu importait ils n'avaient pas le temps. Svan battit de puissantes fois pour finalement trouver le sol et bien qu'il eut réussit à ralentir leurs chute, le crash était inévitable. Svan fit alors quelque chose qu'il n'avait jamais fait. Il referma ses ailes sur la femme. Il savait qu'elle pourrait le soigner de toutes façon, mais il était tout de même assez solide pour encaisser le choc, pas sans dégât, mais avec des dommage acceptable.
Le dos de Svan entra finalement en contact avec le sol ce qui fit ouvrir ses ailes mais il retenait toujours Aniel dans ses bras pour qu'elle ne décolle pas à son tour. Svan glissa sur quelques mètres, fort heureusement le sol sur son dos était lisse avec quelques petite stalagmites qui endommagèrent un peu ses ailes mais sans gravités. Du moins c'était ce qu'il pensait. Il resta fixe quelques minutes le temps que tout les bruits d'éboulement cessent et relâcha doucement son étreinte sur la femme à son plus grand bonheur, vu que son bras lui faisait souffrir ardemment. Svan poussa un long soupir et observa les environs toujours couché, ils étaient plongé dans le noir le plus totale. Svan y voyait dans le noir de son œil droit, donc il observa brièvement les alentours. La caverne devait faire une cinquantaine de mètres de haut et devait au bas mot faire une grosse centaine de mètres de diamètre. Mais couché dos au sol il ne pouvait pas définir plus, cependant il ne voulait pas brusquer l'ange, il lui laisserait le temps dont elle aurait besoin. Svan remarqua alors une lueur au loin, finalement son bâton s'en était tiré aussi apparemment, ça ferait surement plaisir à l'ange.
Invité
Mer 20 Nov - 11:16
Oui j 'ai tout juste le temps de me lever, mais d'un geste incontrôlé, presque dans un mouvement machinal de "survie", je m'accroche au blessé. Ce n'est que lorsqu'il passe un de ses bras sur mes ailes que je me rends compte du geste effectué. La douleur. Oui, je la ressens aussi. Je me souviens ce que c'est de perdre ses ailes. Cela fait un siècle et demi que mes appendices plumés avaient comme "disparus" lors de ma fuite pendant l'invasion des troupes d'Aile Ténébreuse en Sylfiria. Cela fait maintenant un siècle que j'ai retrouvé l'usage des plumes néanmoins la douleur reste encore vivace si je ne les "absorbe" pas moi-même pour les faire disparaître. Et cette proximité... Je n'ai pas pour habitude de me laisser approcher ainsi, mais là, je n'ai plus le choix. Je dois faire avec.
Le contact des ailes de mon "protecteur" improvisé est toutefois surprenant. Je peux ressentir la force et la détermination mais également la fragilité. La fragilité ? Pourquoi ? C'est un point sensible chez nous les anges. Comment puis-je ressentir cela ? Je l'ai ressenti lorsque ses ailes sont entrées en contact avec les miennes. J'ai une sensibilité très développée à cet endroit.
Je commence à avoir peur mais ne le montre pas. Il n'y a que d'Uriel que j'ai l'habitude lorsqu'il prend ma défense. Ce bon vieil ami de mon regretté et disparu de paternel. Bref. Ce que cela peut être impressionnant une chute à la verticale pour des êtres pourvus d'ailes. Surtout lorsque l'on ne peut pas ouvrir les siennes. Cette pression, cette pesanteur, c'est comme une chute ralentie, interminable. Puis cette peur qui grandit lorsque nous touchons le sol. Cette angoisse de lui causer plus de mal qu'il ne devrait y avoir, d'être un poids lourd hors que les origines de ma naissance font de moi un être assez... aérien, léger. Je serre la mâchoire pour ne rien laisser paraître. Chose pas aisée du tout.
Alors que la chute et la glissade se termine, que Svanheist me garde encore contre lui, apparemment le temps que je me ressaisisse, je ressens ses muscles se contractés violemment. C'est l'instant idéal de prendre congé de ses bras et torse. Je me lève avec beaucoup de prudence et me rends compte qu'il fait aussi sombre qu'une nuit sans étoiles.
Merci Svanheist. Le plus important est de vous soigner.
Peu m'importe s'il résiste, même dans la pénombre je ferai ce qu'il doit être fait. En plus de la pénombre, un léger vent chaud et parfois froid souffle silencieusement et péniblement.
Pas facile de m'approcher de lui sans lui faire mal. Les mains au devant, une fois entrées au contact du néphilim, je peux de nouveau effectuer ma "Lueur Séraphine", sans cette fois passer par le "Chant des Chérubins". Un temps assez long en découle mais je ne le lâcherai pas tant que je ne serais pas certaine qu'il n'ait retrouvé sa vigueur.
Ce n'est qu'une fois terminé que je me rends compte de la lueur plus loin. Mon sceptre... A moins que je ne me trompe.
J'ignore si le demi ange sourit, est soulagé, ou au contraire souffre encore plus à cause des différences entre demis anges et anges purs. Différences que je trouve des plus stupides et que je ne comprendrais jamais. Mais je m'éloigne de lui sans mot dire pour me diriger vers cette lueur. Mes pas sont incertains, ne sachant pas ce que je risque de rencontrer entre temps. A peine une dizaine de pas effectués que des bruits d'abord discrets, puis plus forts se font entendre.
Svan... murmure-je ne sachant pas où il se trouve par rapport à moi.
Vient un grand fracas devant moi qui m'oblige à reculer mais je ne vois plus la lueur de mon sceptre. Impossible que cet artefact vienne de lui-même à moi car il n'est pas doté d'intelligence mais seulement de trois gouttes de mon sang.
Aniel Malakhya
Partie IRL Crédit avatar : Double compte : Nee'lhan Larimar Vitesse de réponse : assez rapide suivant l'inspi et la connexion
Ven 21 Mar - 17:09
Aniel se retira d'au dessus du Néphilime qui ne put se résoudre à bouger plus, il avait machinalement gardé son œil droit fermé dans la pénombre. Le bras endolori rabattu sur le ventre, il tenta tout de même de se redresser sur son coude valide pour scruter la zone de son œil gauche. Cherchant une quelconque luminosité exploitable mais rien n'y faisait. C'est alors qu'il sentit deux douces mains se poser sur son torse. Il semblait qu'Aniel n'avait pas laissé tomber l'idée de le réparer. Tant mieux, il comptait bien dessus. La "lueur séraphine" qui se dégageait des mains de la femme faisait remuer les entrailles du néphilime comme si la nature se demandait de quelle façon il était fait et de quelle façon il faudrait qu'elle l'arrange. Était-ce ses sources démoniaques qui se refusaient à ce traitement de faveur angélique? Où était-ce tout simplement le blasphème de son existence dans la création qui avait décidé de rendre sa médecine létale pour le demi-démon... Quelques instants plus tard, Svan desserra les dents quand il sentit que la douleur de son bras endommagé se calmait peur à peu. Peut-être était-ce là un signe de la nature, qu'elle acceptait finalement l'union pourtant impossible de ces deux espèces fondamentalement opposées. Pour dire vrais, la seule chose qui importait Svan entre toutes ces questions qui se bousculaient toujours dans sa tête, c'était que la douleur disparaissait finalement pour laisser place à sa vigueur physique habituelle...
Svan ne poussa aucun soupir de soulagement, il se contenta de faire disparaitre ses ailes guéries elles aussi. Il se retint de trop humer la poussière toujours en apesanteur dans l'air ambiant, il essayait de définir dans quoi ils se trouvaient et à priori, c'était une grande caverne sombre, peut-être même un gouffre naturel que l'érosion d'une petite rivière souterraine aurait creusé au fil des siècles. Il tendit alors l'oreille et entendit les bruit d'un ruisseau. Quoi qu'en fusse la taille de celui-ci, il n'était définitivement plus que l'ombre de ce qu'il devait être à en juger de l'écho se répercutant sur la vaste chambre dans laquelle ils se trouvaient. L'ange se détacha du torse du néphilime et s'avança vers la lueur de son sceptre, Svan se redressa doucement testant silencieusement la solidité des soins de la beauté qui partageait à présent avec lui cette prison souterraine importune. Il l'entendit doucement s'éloigner de son pas léger. L'obscurité de cet endroit laissait son œil gauche tout à fait aveugle des quelques relief présent dans son environnement, Mais Svan voulait définir s'il étaient seuls avant de révéler sa présence en ouvrant son œil droit. Il grimpa sur des pieds en écoutant distraitement les sons du ruisseau, il pourrait les guider vers un bassin ou mieux, vers une sortie et ce serait bien plus que bienvenue.
"Svan..." Murmura l'ange non loin avant qu'un fracas retentissant de roches qui s'affaissaient et dégringolaient, dans un reflex, Svan ouvrit son œil lumineux et observa rapidement les environs, la salle était imposante, ils avaient chuté de haut. Svan avaient entendu les pas plus lourds mais ils ne furent pas siens, quelque chose se trouvait de l'autre coté et quoi que ce fusse, ça faisait des sons pas très rassurant, Svan aurait eu une arme il s'en serait surement moqué mais tuer une créature à main nues surtout si elle se trouvait être aussi grosse que son instinct le lui disait, alors il ferait mieux de se saisir de la femme et de filer. Bien qu'il n'eusse aucun doute qu'elle exprime un présent besoins de récupérer son bâton disparut. Svan fila droit dans le dos de la femme avec quelques foulées silencieuses, d'une main douce il l'a fit s'accroupir près de lui en lui soufflant doucement à l'oreille. "On est pas seuls..." Svan fixa les traits de la femme de son oeil luisant et posa un doit sur sa bouche pour qu'elle ne réponde pas, il lui saisit le poignet d'une main douce et s'avança vers l'endroit où se trouvait le bâton, si il fallait il se battrait avec la créature ou quoi que fusse l'origine de ces bruits pour laisser à la femme le loisir de gagner son objet.