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 Par le fil de l'épée

 
Par le fil de l'épée Sand-g10Dim 25 Aoû - 21:17
http://www.terramysticarpg.com/t3611-lucius-van-horrificus
L’île de la Muerta … c’est dans cet archipel sauvage et hostile que fut envoyé le jeune Lucius, alors âgé de 16 ans. L’ordre de ses parents était clair : Il devait apprendre le maniement des armes au cotés du sergent Guildart, réputé comme l’un des meilleurs maîtres d’armes de la contrée. Pis il devra passer l’épreuve du champion : Survivre une semaine entière dans la jungle tropicale et dangereuse de l’île en comptant sur ses propres capacités combatives.

Au cours du voyage sur l’esquif qui le menait lui et le sergent vers l’île, Lucius ne cessa de tripoter son amulette, priant pour qu’il survive et qu’il fasse la fierté de ses géniteurs. Quand l’esquif accosta, il posa un pied hésitant sur le sable de la plage. C’était là qu’il allait débuter son fameux apprentissage au cotés de Guildart.

Dés le début, le sergent ne le ménagea pas. Il commença à lui faire subir de longs et rigoureux exercices. Pompes, étirements, sauts, escalades, efforts, le tout en baignant dans la sueur, accablé de sueur et de soif sous un soleil implacable. Les jours passaient et Lucius gagnait un peu en force et en endurance. Ses muscles se durcissaient à mesure qu’il s’exerçait quotidiennement.

Jugeant le moment opportun, Guildart décida de lui apprendre le maniement de l’épée. Il lui montra tout d’abord quelques bottes simples et l’invita à les exercer sur un épouvantail de paille. Puis ce fut au tour de Guildart de combattre Lucius dans un duel. Le jeune homme apprit bien vite que frapper le sergent à la peau bronzée et à la barbe brune était chose différente et difficile. Il avait beau tenté de le toucher, de ne serait-ce que l’effleurer, le sergent était plus vif et fort. Il esquivait facilement les coups maladroits de Lucius, parait ses bottes, contrecarrait ses feintes et lui portait un coup décisif qui le mettait aussitôt à terre.

Le corps de Lucius ne tarda pas à souffrir sous l’effet des contusions, entorses et autres bleus qui parsemaient sa peau. Le sergent ne lui laissait pourtant qu’un bref répit, avant de le pousser à combattre de plus belle et à reprendre des exercices toujours plus intenses et rigoureux. Les jours passaient et la fatigue devint coutumière, la douleur chose normale et les exercices un devoir matinal.

Aussi après quelques mois de défaites consécutives, il finit enfin par atteindre le niveau du sergent. De sa lame, Lucius para chaque coup porté, esquiva les feintes, se baissait, se relevait, reculait pour éviter un moulinet, levait la garde à temps pour repousser un nouvel assaut. Puis il attaquait à son tour, frappant avec adresse, utilisant toutes les méthodes apprises. Et au bout de longues minutes, il finit par désarmer l’adversaire et à poser la pointe de l’épée sur sa gorge.

Sourire aux lèvres, Guildart jugea qu’il était devenu un excellent escrimeur. Il n’eut donc aucun mal à lui apprendre aussi le maniement de la dague. Et encore moins le combat au corps-à-corps. C’est comme ça que Lucius approuva finalement les méthodes de Guildart. Il pouvait à présent jouer des poings et des pieds, déséquilibrer un adversaire, lui porter un coup assommant et toute une panoplie de coups privilégiés chez les soldats de son royaume.

Et c’est ainsi que vint le jour tant attendus : L’épreuve du champion. Il n’eut droit qu’à un simple « bonne chance » avant d’être abandonné seul dans la jungle hostile et menaçante. Il dut faire face à de grands dangers. Des bêtes féroces n’hésitaient pas à l’attaquer, solitaires ou en hordes. Il se défendait alors, ou fuyait quand l’ennemi était considéré comme trop nombreux ou trop fort. Il se fabriquât un abri de fortune, et quand la faim le tenaillait, il devait aller chasser, ou tenter de faire concurrence avec d’autres animaux pour quelques fruits et baies.  La survie était difficile, car il n’y’avait pas que les animaux qui constituaient un danger potentiel. La Muerta recelait des plantes vénéneuses, des insectes et d’affreux parasites. Les intempéries étaient violentes, et il était difficile de se trouver un abri quand une pluie torrentielle s’abattait soudain sur vous en pleine chasse.

Mais néanmoins Lucius parvint à survivre ! Au bout d’une semaine, ce n’était pas un esquif qui était de retour mais bien un grand navire sur lequel des soldats et le sergent Guildart accostèrent. Et ils trouvèrent Lucius les attendant, l’air plus grand, plus fort, plus mûr.

Il rentra victorieux en sa terre natale, accueillit chaleureusement par ses amis et sa famille. Mais une dernière épreuve l’attendait : L’art subtil et complexe du commandement. Pour cela quoi de meilleur instruction qu’un général vieux et plein d’expérience. Ce dernier lui apprît tout les rudiments du commandement, lui exposa nombre de stratégies et d’astuces et l’initia à la motivation des troupes.

Sa première mission en tant que capitaine était de délivrer un groupe de prisonniers des griffes d’odieux chasseurs de têtes, un clan cannibale vivant dans la forêt tropicale.

Menant avec lui un détachement d’hommes bien armés, ils pénétrèrent dans l’humidité de la jungle. Grâce à son expérience passée, ils parvinrent à traverser sans grande difficulté l’immensité forestière. Le bruit des tambours frappés par des mains hâtives leurs dévoilèrent l’emplacement du village des chasseurs de têtes. S’approchant discrètement, ils découvrirent un horrible spectacle.

Le village était fait de plusieurs habitations rudimentaires en bois de chaume. Des trophées macabres étaient pendus sur des cordes, et plusieurs piques étaient dressées sur le sol, terminés par les crânes des malheureuses victimes. Au centre, près d’un grand feu, un grand poteau se trouvait, sur lequel étaient ligotés un groupe de personnes : Les prisonniers.

Autour d’eux dansaient des hommes et des femmes habillés de peaux de bêtes. Peaux tannées et visages grimaçants, ils passaient parfois pour pincer les survivants, ou agitaient des crânes dans le cliquètement résonnait loin.
Si Lucius et ses hommes n’intervenaient pas sur le champ, les malheureux allaient être décapités et dévorés ! Le capitaine put voir que la plupart des chasseurs de têtes étaient armés de haches et de lances. La bataille pouvait tourner mal. Mais il adopta rapidement un plan.

Allumant des torches, il entreprit lui et quelques hommes de mettre le feu aux maisons rustiques. Aussitôt les fragiles habitations prirent feu, et les flammes se propagèrent comme dans un feu de bois. Les chasseurs de têtes paniquèrent et prirent la fuite.

Aussitôt les soldats se mirent à l’action, profitant de la confusion générale pour abattre les cannibales. Sous le couvert de la fumée, ils tendirent des embuscades réussies et eurent tôt fait d’exterminer la quasi-totalité des chasseurs. Ainsi furent sauvés les prisonniers, et par la même occasion Lucius venait de faire preuve de ses talents de commandant …

Lucius Van Horrificus

Lucius Van Horrificus


Chaotique

Partie IRL
Crédit avatar : Par Alissya ! ( Image de DA )
Double compte : Magrant Malnoir , Al-Mansur El-Dahabi
Vitesse de réponse : Changeante selon les situations


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