Une écaille et une voleuse [PV: Melphit] | |
| Mar 6 Aoû - 23:09 | | | | Les rumeurs se répandait de plus en plus sur celle qui avait attiré mon attention récemment, elle commençait à se faire connaître. "Le muguet des voleurs"...jolie petit surnom pour une magnifique jeune demoiselle...une voleuse de talent qui sera difficile à convaincre...enfin c'est pas en restant là planter que ça se fera.
Je me muni de ma tenue en cuir, de mon gilet d'écailles, de mes épaulières et de mes protections et partit en direction de Sen'tsura. Le tout était de localiser précisément l'endroit où se trouve leur cache. Tout ce que je savais, c'est qu'ils se trouvaient dans une partie condamnée des égouts...une entrée se trouvait...
Je me rendis derrière la maison abandonnée des Friedrich et me posta en embuscade dans l'ombre, invisible aux regard de quiconque ignore ma présence sur les lieux. J'attendis une heure, et une femme apparu, un sourire se dessina sur mes lèvres. J'allais me lever lorsque qu'un homme la rejoingnis. J'écoutai avec attention ses paroles.
Carènne, s'il te plaît, écoute moi, je ne voulais pas faire ça...revient...
-Ta gueule Jean! Tu n'est qu'un abruti!
Jean? Ainsi donc mon contact avec se petit groupe avait décidé encore un fois de changer d'identité, ce qui ne changeait en rien sa popularité auprès des femmes...comme toujours. La femme le gifla et partie. Lorsqu'elle fut loin, je me glissai dans le dos de "jean" et posai mon coude sur son épaule.
Ha les femmes...c'est en partie pour ça que je les aimes...et sinon...comment ça va?
L'homme d'abord surpris porta sa main au pommeaux de sa dague. Ma réaction fus immédiate, ma main gauche se positionna proche de sa gorge et ma lame rétractable sortie à moitié, afin de se placer à quelques millimètres de sa vaine jugulaire.
Calme toi "Jean". Dis-je avec un sourire Dit moi plutôt quand tu as changé de nom.
L'homme me reconnu et eu un sourire; je m'écartai un peu de lui.
Désolé, j'aurais pas dû apparaître comme ça
C'est rien Voyl, ça faisait longtemps que je ne t'ai pas vu, que veut tu? Un objet en particulier?
Non, pas cette fois, en fait, je cherche le "muguet des voleurs", il me semble qu'elle fait partie de la bande non? Tu peut me mener à elle?
Il ne m'avait jamais mené jusqu'à leur planque...il réfléchit puis me regarda avec un grand sourire.
Il me mena à leur cachette et je la reconnu sans peine...lorsque mon contact avait dit qu'elle était reconnaissable entre toute, je ne pensait pas qu'il avait autant raison. Elle avait les cheveux bleu et était semi humaine, semi elfe, mes yeux me l'assurai...mais plus encore, c'est son aura qui me frappa, une aura de force et de confiance...peu commun chez les gens de ce métier.
Je m'approchai d'elle et me stoppai à 2 mètres derrière elle.
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| | Voyl Vanguard
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Mifuné AbrasilVitesse de réponse : asse lent (entre deux jours et une semaine)
| | Dim 6 Oct - 22:32 | | | | - ... But it's so much creepier when it's my wife ...
Une chope remplie d'une bière de qualité moyenne, une musique de fond à vous déchirer les oreilles et une table en bois élimée ayant connue tellement de coup de chiffon que la présence d'une écharde serait un miracle, survie d'un génocide affreux appelé nettoyage. Ces éléments sont tous ceux qui accompagne chacune de ces petites journées que Melphit passe à l'intérieur de la "taverne" aménagée du quartier général, mais le fait que ce coup-ci Edmund se soit mis à chanter pour accompagner les lamentations de sa mandoline est autant de souffrance que le plus grand roi des ténèbres ne saurait supporter. Et pas besoin de préciser que toute espiègle et mordante que puisse l'être Melphit, elle n'a absolument rien d'une reine des ténèbres. Elle avait déjà reculée de deux tables mais c'était incroyable de découvrir que le plus grand pouvoir du nouvel informateur du groupe était de monter le volume de sa "tirade" exponentiellement au rapport de distance qui le séparait de son auditeur le plus éloigné. Alors elle avait utilise son sac pour se le mettre sur la tête, tout particulièrement les oreilles, et ainsi couper le son de cette voix si douloureuse et impropre à la concentration. C'est ainsi que la voleuse compris que sans parler de ses capacités extrêmes et inédite de volume pour le genre humain, Edmund possédait une forme très spéciale de voix à méga-son ionique qui permettait de traverser la matière... Au secours.
- ...It's so much creepier then that I loose my scarf...
Et en plus elle ne comprenait pas ce qu'il était en train de dire ! Était-elle déjà trop imbibé d'alcool pour ne plus savoir ce que disent les autres, ou était-ce juste le fait que le type dans l'autre coin de la pièce avait pris l'unique cours de chant sur les notes hautes de son patelin avant de partir sur les routes, afin de créer la mort par audition ? Ou il ne savait juste pas chanter, ce qui semble quand même être le plus probable et sans rire, le plus acceptable quand on connait Edmund, le type qui a la voix la plus grave de tout Terre. Alors pourquoi elle avait parler de note haute dans son questionnement ? Parce que les sons de la mandoline se liaient avec la voix du chanteur amateur, qui, tirant sur cette dernière pour harmoniser ces deux éléments disparates, la faisait monter si haut pour lui qu'il en résultait une horreur à l'écoute... Melphit regarde sa chope, désespérée, et entreprend de tourner la tête vers les personnes qui restent dans la salle : Six... Dire qu'ils étaient treize au départ...
Bon tant pis pour Edmund mais ça suffisait les conneries dans ce genre. Se dressant un peu trop vivement à son goût, la retenue qu'elle avait effectuée sur son lisible dégoût de cette musique l'ayant un peu trop mise sur le vif, elle prend sa choppe encore remplie au trois-quarts et entreprend de la vider d'un trait, enchaînant goulée sur goulée à toute vitesse. Pas une goutte du breuvage ne quitte le récipient sans passer par la gorge de la voleuse, et celle-ci ôte de ses lèvres l'objet de fer pour respirer un bon coup, ayant finalement vidée ce qui l'empêchait de prendre ses jambes à son cou. Cela peut sembler idiot pour d'autres, mais à partir du moment où elle dépense pour avoir quelque chose, elle l'use toujours jusqu'au bout, quitte à connaitre la pire des souffrances avec cet élément. C'est par exemple l'une des raisons pour laquelle son pyjama actuel est un short un poil trop moulant, résultant d'une vieille tenue déchirée en mission, ou pourquoi elle était restée dans cette pièce malgré le massacre musicale qui y était orchestré. Plaçant son sac sur ses épaules, et la chope vide en main, elle part vers le comptoir, laissant ses oreilles pleurer au fur et à mesure qu'elle se rapproche de la zone d'où provient l'apocalypse sonore. Avec un geste décisif prouvant tout son bonheur dans le mouvement de rendre l'objet en question, elle sourit au barman avec un air condescendant, comprenant bien la souffrance de celui qui se tapera toujours l'autre guignol sans pouvoir dire non, et part par la porte avant de la salle pour prendre le chemin vers les "dortoirs".
Cette installation souterraine est bien pratique. S'installer dans les zones désaffectées des égouts avait été une idée de génie de la part de leur chef, Frederik, et le temps qu'ils avaient passés durant leur moment de repos pour creuser les quelques salles qui leurs manquaient se soldait désormais par un confort des plus appréciables. Marchant tranquillement dans le couloir vide qui menait au croisement d'entrée du QG, elle se laissait bercée au bruit de ses pas qui résonnaient dans le lieux clos, douce mélodie, magnifique écho d'un instrument divin suite à l'horreur que ses sens avaient connus lors de l'écoute de l'improvisation d'Edmund. Elle passe le croisement et entre dans la première salle qui mène au dortoir, apercevant dés lors deux camarades discutant or et projets de rapines. Intéressant. Elle les rejoint et écoute la discussion d'une oreille distraite, agissant de temps à autre pour leurs donner des conseils ou d'autres informations. Elle était connue et réputée pour la qualité de ses actions, on l'écoutait, mais surtout tout le monde savait comment elle aimait jouer des tours, sauf que bien heureusement pour tout ses camarades elle ne mentait jamais quand il s'agissait de faire quelques efforts pour un travail. Et tout le monde parmi ce groupe de malandrin savait cette deuxième information, ce qui ne discréditait point ses paroles.
Alors qu'elle discutait, elle entend la porte s'ouvrir dans son dos, mais n'y prête point attention, continuant de discuter avec les deux autres du projet d'attaque d'une Eglise dédiée à une divinité mineure sans réelle importance. Elle entend le bruit de pas de deux personnes, mais encore une fois ne cherche pas à savoir ce qu'il se passe, après tout il y a tellement de monde qui se déplace dans ces couloirs que si elle restait constamment sur ses gardes, elle n'aurait bien vite plus de tête. Alors qu'elle discute de la porte d'entrée ainsi que des voies de passage transversaux, évoquant une entrée plus discrète mais aussi plus gênante pour la bonne raison que parfois l'on tombe nez à nez avec le prêtre qui fais sa petite balade nocturne, un premier soupçon apparaît quand elle entend les pas s'arrêter derrière elle. Soupçon vite confirmé quand elle sent l'odeur caractéristique et désagréable de Juanir Helmut Jean Viktor Souranier, aussi appelé "le déplumé" dû à la sus-nommé odeur de viande de volaille cuite à la broche. La voleuse se retourne alors et observe l'homme, ainsi que son invité qui semble en avoir après elle. Elle les jauge de as en haut et s'exprime, sourcils froncés :
- Sympa comme première rencontre que de m'observer le popotin sans rien dire. Si ce n'était pas gratuit je suis sur que je le prendrais assez mal. A qui ai-je l'honneur ? Oh attendez, ne me répondez pas de suite ...
Armé, armuré, sûrement pas un camarade de rapine en tout cas ! Se redressant bien comme il faut, mais restant petite par rapport aux deux autres protagonistes de la discussion, et même par rapport à tout les membres en présence dans la salle, elle fait quelques pas pour s'éloigner de la table pour rejoindre un mur, et s'y adosse, souriant légèrement. Voilà d'ici elle pouvait agir, était assez loin de l'invité et surtout elle avait une vue entière de la pièce, personne désormais ne rentrerait pour l'apercevoir sans défense, de dos. Posant à nouveau son regard sur l'homme, elle reprend sa prise d'information. Bien musclé, possédant des armes de qualité classique, semblant habitué à connaitre des adversaire "égaux", ou à reconnaître quelqu'un juste à l'instinct... Elle avait affaire à un soldat, non engagé dans l'armée classique sinon le déplumé ne l'aurait jamais fait rentrer dans le repère, donc surement un vétéran de guerre en retraite ou un membre d'une armée libre, étrangère, ou de mercenaire. Elle ne pouvait pour l'instant en savoir plus, même si elle ôtait le vétéran de guerre par rapport à l'âge apparent du guerrier.
- Voilà, maintenant que mon fessier n'est plus à votre vue, j'attends la réponse à ma précédente question.
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| | Sam 4 Jan - 22:48 | | | | Le comportement de la jeune voleuse me tira un sourire.
Veillez m'excuser si vous avez mal interprété mon comportement, sachez que je ne suis nullement intéressé par votre....fessier. Par contre, je le suis grandement par vos compétences dont on m'a chanté les louanges.
Je pris le temps d'observer sa tenue et son équipement et eu un sourire.
Disons que j'ai besoin d'une personne capable de voler un objet sans se faire remarquer, ou qui soit capable de courir très vite s'il l'est. L'objet en question est suffisamment rare pour que vous puissiez...disons vivre plusieurs mois en le revendant. Si vous le vendez à la bonne personne. Il sagit d'une écaille très spéciale. Mais je vous donnerez plus de détails si vous pensez être capable de la voler.
Je la regardait dans les yeux, la défiant du regard, afin de savoir si elle pouvait m'être utile. C'est à ce moment que des bruits de pas se firent entendre , bruits se rapprochant. Jean me prit par l'épaule et me dit qu'il serait préférable que je parte. Pour toute réponse, un chuintement se fit entendre, j'avais activé l'une de mes lames rétractables qui était sorti de son logement pour y retourner de suite; juste un avertissement.
Tu m'as emmené ici, maintenant tu assume.
Il voulu répondre quelque chose mais mon regard l'en dissuada.
Bien, miss, à ton avis, est tu capable d'effectuer une mission que même un mercenaire serais capable d'accomplir? M'enfin, je parle quand même de moi...
Tout en disant cela, je lui lançai un regard provocateur afin de voir sa réaction. Je devrais pouvoir, si elle est un peu susceptible, pouvoir la tester convenablement.
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| | Voyl Vanguard
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