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 C'est l'heure de mourir, fripouilles.

 
C'est l'heure de mourir, fripouilles.  Sand-g10Mar 6 Aoû - 16:48
http://www.terramysticarpg.com/t3667-le-ne-des-arbres-luz
Rappel du sujet :

Citation :
Un petit groupe de soldats s'aventure dans ta forêt. Voilà qu'ils ont visiblement décidé de prendre un chasse une petite fille, courant à sa poursuite sans même se préoccuper des branchages et buissons qu'ils arrachent et déchirent sur leur chemin ! Raconte ta réaction, lorsque mère Nature te met au courant de ce fait.

Des vibrations se faisaient sentir. Elles étaient éloignées... Et pourtant elles résonnaient comme un tambour de guerre à ses oreilles... Qu'il n'a pas. Chaque nouvelle impulsion créait comme une petite explosion à l'intérieur de son enveloppe. Il n'en fallut pas plus pour que son corps se réactive. Son bras droit fut le premier membre à réagir. Les ronces qui le retenaient se retirèrent d'elles-même, il n'eut pas à forcer. Son bras droit s'éleva, puis le gauche, ses jambes et enfin, son corps. Il se décolla littéralement de son frère qui l'avait accueillit et nourrit pendant de longues heures. Une épaisse sève collante et riche se répandait sur le sol et filait encore sur son dos. Il fit quelques pas maladroits en avant et tenta de décoller le plus gros, récoltant au passage ce qui pouvait être sauvé, se nourrissant une dernière fois.

On l'avait appelé. La forêt était à nouveau menacé. Une nouvelle mission pour Super-Hippie Howard. Prénom que ses amis à longues-oreilles lui avaient donné de manière sans doute très aléatoire. Personnellement il trouvait très bête cette histoire de noms et de prénoms. Lui n'était qu'une entité sans véritable identité, le terme Gardien ou Protecteur lui convenait d'autant plus qu'un sobriquet ridicule.
Howard se mit à avancer, trottiner, puis courir comme un dément vers le point de l'appel.

Howard, après son... Sommeil, n'était pas de très bonne humeur en règle générale. De plus lorsqu'il n'avait pas toutes ses heures de récupérations et qu'on le sorte de sa stupeur volontaire avait le don de le mettre hors de lui. Si en plus c'était pour une "urgence" cela l'énervait de plus belle.
Lancé à pleine vitesse, les animaux s'écartaient sur son passage. Ils n'avaient pas l'habitude de fuir et ne ressentaient pas la présence d'un Homme ou d'une créature offensive. Ce n'est que parce qu'il provoque des secousses à chacun de ses pas qu'ils prenaient la fuite. Cette immense créature lancée à pleine vitesse, prêt à écraser tout ce qui pourrait mettre en danger Mère-Nature.


De l'autre coté, un petit groupe d'hommes d'armes partaient à le recherche d'une enfant. Cette dernière, sans doute une voleuse récidiviste ou un truc dans ce genre, avait commis une ultime boulette. Il ne fallait pas moins de dix bonhommes pour la pourchasser à travers la forêt. Leur chef, ou visiblement celui qui avait le plus de "charisme" avait dû la poursuivre en premier, entraînant avec lui tous ceux qui se trouvaient sur son sillage. Voilà donc cette fière petite troupe recherchant une petite fille seule et sans arme. S'engageant -A tort- dans une allée pleines de ronces et d'orties, ils se mettaient à tailler dans les haies compactes de feuillages et de branchages divers. De plus, le chef marquait les arbres avec un petit canif, pour savoir d'où ils venaient. Il marquait son chemin pour ne pas se perdre et créer des repères au cas où ils devaient se séparer. Mais pour l'instant ce n'était pas au programme, ils la suivaient à la trace. Seulement, elle, avait plus de facilité à se mouvoir et à se faufiler dans la forêt.

Cette petite fille, parlons-en. Une petite demoiselle d'une dizaine d'années à peine. Vêtue de haillons, plus ou moins pieds nues, sans doute orpheline, le visage un peu crasseux et des cheveux charbons mal coupés, elle tenait dans ses bras une miche de pain, de quoi la nourrir pendant un jour ou deux avec aisance. Elle trottinait péniblement, elle pouvait entendre les gardes couper la haie dont elle venait de s'extirper avec peine. Plusieurs égratignures apparaissaient sur son visage comme sur ses petites jambes frêles. Les larmes aux yeux, la petite fille était prête à abandonner. L'espoir la quittait un peu, aussi elle tomba à genoux, déposant son maigre butin sur le sol devant elle. Cela ne servait plus à rien de courir, après tout.

Tout s'enchaîna très rapidement.

La petite fille entendait un bruit. Sourd. Irrégulier. Le sol commençait à trembler.
Les gardes gueulaient des insanités, comme quoi la forêt "C'est d'la merde", "Qu'il vaudrait mieux la raser", ou encore "Que même les parties génitales de la mère à Gontran sont mieux entretenues."
A cette dernière réflexion on pu entendre un bruit singulier de quelqu'un qui vous tapote le casque de manière virile.
La gamine aperçue alors une silhouette au loin. Indubitablement responsable de ces bruits incessants. Alors qu'au même moment, la garde armée sortait des buissons, couverts de branchages en tout genre. Haletants et ricanants, le chef pu enfin voir la gamine. Cette dernière tourna la tête, épouvantée.

L'enfant pu voir son visage. Recouvert d'un casque en fer, il portait un moustache des plus audacieuses avec des favoris. Ses petits yeux cruels venaient de rentrer dans leur orbite, et sa mâchoire se décrochait littéralement. Visiblement, l'épouvante l'avait également frappé de plein fouet. Très étonnée, la petite fille se retourna encore une fois. Le sol sous ses petits genoux frêles tremblait, comme si un hippopotame obèse faisait de la corde à sauter à coté d'elle.
Pas loin. Mais presque pas ça.

La dernière chose qu'elle vit, de sa vie morne et sans intérêt, fut un énorme panard de 40 kilos qui heurta et brisa d'un seul coup son corps chétif de jeune fille des rues. Sa carcasse sévèrement endommagée vola au dessus des gardes, effarés, stupéfaits et alla s'écraser dans le champs de ronce dont ils venaient de sortir. L'immense bestiau sortit de nul part lança un cri très aiguë, presque strident, allié à un bruit constricteur de lianes qui se serrent entre elles et de branches prêtes à rompre.

S'en suivit quelques secondes d'un silence pesant. Avant que l'un des gardes ne perde son sang-froid et ne se mette à gueuler comme un dément, suivit de ses camarades qui en firent tout autant. Puis les paroles emplies de sagesses, dans l'optique de rassemblement et d'unité sortirent de la bouche de leur chef temporaire.

"COURREZ POUR SAUVER VOS VIES !"

Alors qu'un carré de cinq d'entre eux décidaient de faire front... Ou plutôt les cinq complètement paralysés par la peur, Howard se lança à leur rencontre. Abattant un grand coup latéral de son bâton, toujours en pleine course, il en abattit deux. Un troisième tenta de lui planter sa lame courte dans le coude. Son coude, oui. C'est bien tout ce qu'il reçu, l'impact fut assez violent pour lui décrocher la mâchoire (Mais au sens propre du terme cette fois) et l'envoyer au sol. Un autre, armé d'une lance, tenta d'atteindre son visage. En vain. La lance se planta bêtement dans l'intersection entre son masque et alla se planter à peine dans l'amas de racines qui constituaient son cou. Sans grand effet. Howard attrapa simplement sa lance, le désarmant par la même occasion. Il la brisa sans beaucoup d'efforts et le balaya d'un revers de la main, l'envoyant s'écraser contre l'écorce d'un de ses frères.
Le dernier était totalement paralysé, il s'était littéralement fait dessus, de peur.
La Nature ayant oublié de lui faire cadeau du sentiment de compassion, il ne comprit pas vraiment son geste de désespoir et se contenta de lui briser le crâne coup de bâton.

Howard bondit alors sur une branche solide et s'élança sur le fuyard le plus lent. Il lui tomba dessus de plein fouet, lui broyant au passage tous les os. Son camarade d'infortune assistant au spectacle décida de se défendre plutôt que de continuer à fuir, comprenant que c'était inutile. Il lui lança une dague au visage, qui alla se planter effectivement sur son masque. Dommage... C'est pas vraiment son visage. Howard la retira sur bout des doigts et voulu être... Sport. Aussi, il lui renvoya de la même manière sa dague, qui vola complètement au dessus de sa tête. L'homme-arbre haussa les épaules et balaya son adversaire d'un coup de poing dans le torse. Puis il en mit un deuxième, histoire d'être sûr. Il entendit cette fois sa cage thoracique se briser en plusieurs endroits. Ce qui en général est signe de résultats.

Deux s'étaient engagés dans le champs de ronces, aussi il n'y prêta plus attention. Le chef de ces gugusses courrait toujours, quant à lui. Il n'eut pas grande peine à le rattraper. Il se lança à sa poursuite et le distança bien rapidement. Ce dernier esquiva sa charge balourde d'un bond sur le coté.

"Je ne sais pas ce que tu es, mais comme tout truc en bois..."

L'homme moustachu frotta un silex et une amorce entre eux, au dessus d'une torche prévue à l'avance pour les sorties nocturnes. Armé de son bout de bois embrasé, il tenta une approche plutôt sécurisée, donnant quelques coups dans le vide, pour lui faire signe de ne pas approcher. Puis, d'un bond, il abattit son bout de bois en feu sur le bras du gardien. Ce dernier, dans un réflexe naturel lui choppa son bras en retour. Se rendant compte de son erreur, il vit son bras se détacher du reste de son corps. Howard venait de le lui arracher en une seule fois, juste en forçant un peu. De son autre grosse paluche il lui retira le deuxième. L'homme tomba alors, inconscient, la douleur ayant été bien trop subite et trop importante pour qu'il puisse rester conscient. Jetant négligemment les deux membres par dessus son épaule, il le finit à coup de bâton, lui éclatant le crâne par terre. Puis il éteint la torche d'un coup de pied, l'écrasant bien pour qu'elle ne puisse se rallumer.

Puis il reprit lentement sa route, contournant le champs de ronces, esquivant les haies et les buissons épineux, monta aux arbres les plus haut pour apercevoir de petites silhouettes paniquées lutter contre ce que la Nature faisait de mieux pour se défendre... Avant qu'il n'existe.
A peine étaient-ils sortis qu'Howard les attendait de l'autre coté. Usant de son contrôle de la nature, il se servit de toutes les racines alentours pour les emprisonner. D'épaisses lianes, branches, ronces sortirent alors du sol, fracturant le sol. Ces dernières formaient une étreinte suffocante autour d'eux. Puis Howard resserra cette étreinte, écrasant leur carcasse, broyant leurs os, les compressant littéralement. Ils criaient, hurlaient tout ce qu'ils avaient. Malheureusement, lui, il ne fait que son travail. Et des humains, bah... Il s'en fout. Y'en a tellement.

Ne ressemblant plus qu'à des amas de chaires informes s'étant vidés de toute substance rougeâtre qui leur servait de sang, les racines retournèrent sous le sol comme si de rien n'était. Les animaux s'occuperaient de nettoyer tout ça, gentiment.

Et voilà encore une fois une affaire rondement menée sous les traits de la justice forestière. Sans encombre, sans bavure, la classe quoi.

Howard Hazred

Howard Hazred


Tréantien

Partie IRL
Crédit avatar : thiago-almeida : DeviantArt
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Vitesse de réponse : Entre 1 et 7 ans.


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