[Abandonné] Abordage du Dédain [ASMODAN & TERAH ] | |
| Lun 5 Aoû - 0:00 | | | |
L'Eau, ce continent a bien changé avec les années, endroit paisible, habité par ses seuls habitants, la criminalité n'était pas autant à plaindre qu'avant l'arrivée d'Aile ténébreuse, depuis son arrivée à se démon, beaucoup de choses avait changé beaucoup trop. La reddition de l'Eau, n'avait fait qu'empirer les choses, soumis à l'autorité de l'armée d'AT, certains avaient essayé de ce rebeller, mais que pouvais bien faire quelques personnes face à une armée entière ? Beaucoup de gens pensaient que c'était la folie qui le menait sur ce chemin tumultueux. Chemin qu'avait emprunté la belle sirène et qu'elle empruntait toujours, sous une autre manière. L'eau la terre qu'elle avait connue pendant tant d'année n'avait jamais quittée son esprit, ses souvenirs y résidaient encore, l'un des premièrs territoires à se rendre aux mains d'Aile ténébreuse et pourtant encore quelques rebelles se permettaient de défendre par-ci par-la, la liberté des véritables habitants. Rebelle dont ne faisait pas partie Evaëlynn et pourtant cette jeune créature n'était pas la dernière pour valoir la liberté à sa nation, être sous la tutelle de quelqu'un n'était pas quelque chose qu'elle appréciait et aujourd'hui, elle avait l'occasion de le montrer. Son désir de revanche était né un soir dans une auberge non loin des cotes de l'eau, alors qu'elle prenait un repas simple dans un coin de la petite pièce, une discution attira son attention, le dédain, navire mené par l'Amiral même du grand démon, naviguant sur les flots de l'Eau recrutait activement des personnes aptes à naviguer à ses cotés pour la liberté ? Une blague que n'apprécia pas forcement la jeune femme, s'il savait ce que liberté voulait dire il ne naviguerait pas en ses eaux, une information cependant nécessaire fut divulgué, le grand navire serait aux alentours de Miraï, dans deux jours, pourquoi ? Elle n'attendit pas plus pour quitter l'endroit en vitesse, elle pourrait rejoindre la capitale d'ici deux jours et peut être avoir un face à face avec l'Amiral, un certain Asmodan. Seule contre tous, cela lui plaisait bien comme plan, risqué et idiot. Mais la jeune femme était connue pour ne pas craindre les conséquences de ses actes, la mort, elle ne la craignait pas, ce battre pour une cause qu'elle pensait juste, voilà ce qui la faisait marcher aujourd'hui. * * * Trois jours avaient passé, deux jours à la jeune femme était redevenue sirène se fondant parmi les habitants de l'eau pour atteindre son bit qui n'était plus loin. Trouver le Dédain en lui même avait été chose facile, le grand navire était visible à des kilomètres à la ronde, de par sa taille et son envergure, peut de gens pouvaient le rater. Le navire était grand, sûrement capable de contenir un bon nombre d'hommes, mais le nombre ne changerait en rien la décision de la jeune femme d'aborder le navire, oui, à elle seule, il faut dire qu'elle n'avait pas froid aux yeux. La Sireneÿ avait suivi tant bien que mal le rafiot qui naviguait trop vite pour elle, il lui avait fallu une journée pour attendre une escale du bateau, à la tombée de la nuit alors que le soleil descendait pour laisser place à la lune, laissant derrière lui une traînée orangé. L'eau était calme et le bateau le semblait aussi. Le plus dur dans cette traque, fut alors de réussir à pénétrer le bateau, alors qu'elle pensait passer par l'avant en si hissant grâce à la figure de proue, elle remarque qu'un hublot assez large pour la laisser passer était ouvert sur l'arrière du bateau. Escalader la poupe se révéla être plus difficile qu'elle ne l'aurait cru, à cause de sa nageoire, elle ne pouvait prendre complètement appuie avec ses jambes, mais la jeune femme était assez forte pour se hisser avec la force de ses bras, une fois au niveau de l'ouverture de hublot elle n'eut qu'à se glisser à l'intérieur et retomber sur le bois dur du navire. Elle ne connaissait rien de la structure du navire, cependant Evaëlynn se doutait que ce dernier ne devait pas être diffèrent des autres rafiots qu'elle avait pu voir ou monter. Il n'y avait personne dans la grande pièce ou la sirène se trouvait, à la vue des lits étalés ou accrochés un peu partout, elle se doutait qu'elle devait se trouver dans le dortoirs des marins, il ne lui fallut que quelqu'un instant pour retrouver une apparence humaine, nue comme un ver, elle en profita pour fouiller les alentours et trouva une chemise bien trop large pour elle ainsi qu'un vieux pantalon en lin qu'elle fit tenir à l'aide d'un bout de corde autour de ses hanches., ses cheveux quant à eux, était maintenu par une fine ficelle eux aussi, maintenant ses fils argentés en une queue de cheval. Elle avait amené avec elle, un petit ballotin, dans lesquels ses dagues et sa fameuse lame a double tranchant rétractable était dissimulé jusqu'alors. Enfin tout était prêt. A l'écoute du moindre bruit, la jeune femme marcha silencieusement, ses cinq sens en alerte, ses pas faisaient craquer quelques planches sous son maigre poids. Deux longues dagues en mains, elle serait prête le premier marin qui se placerait devant son chemin. Evaëlynn aperçu la sortie qui menait sur un escalier, menant sûrement à un pont supérieur. Mais alors que tout ce passait bien, elle se méfia davantage de ne pas être tombée sur quelques A.T, le navire devait en être rempli et pour l'instant il n'y avait rien. C'est justement à ce moment, que les escaliers se mirent à grincer, suivit de voix d'hommes qui ricanaient, la sirène se précipita pour se cacher derrière un semblant d'armoire pour ne pas se faire repérer du moins pas de suite. Les voix s'accentuèrent : « Tu as vu Eliott ? J'aurais bien aimé le voir tomber de se mat, lui qui fait le pitre il aurait enfin compris qu'il faut être sérieux de temps en temps. » raconta l'un des deux hommes. « Roh laisses, ce n'est qu'un gamin, il apprendra avec le temps, tu étais pas mieux à son age, m'enfin ... ». L'ombre des marins passèrent devant la jeune femme, alors qu'ils n'avaient pas remarqué sa présence, ils s'échangèrent une tape amicale dans le dos, avant de rire aux éclats. Deux hommes et un Sireneÿ ... cette dernière, les yeux remplis d'une lueur à la fois meurtrière et malsaine, s'approcha des deux pitres, se glissa derrière eux et place ses deux lames sous la gorge de chacun d'eux, ils eurent à peine le temps de se regarder, qu'Evaëlynn planta ses dague dans leur gorge en visant leurs jugulaires. Aucuns sons ne sortirent de leurs gosiers, le sang d'un rouge presque noir coula le long du bois, a coté de leurs corps respectifs. « Idiots ... » chuchota la belle sirène, avant de tourner le plus jeune des deux, se pencha sur le corps et en fermant les yeux, récita une formule qu'elle connaissait si bien. Le matelot bien que mort se tendit, en entendant les paroles funèbres de la Sireneÿ qui était en train d'aspirer son âme, dès lors qu'elle se mettait à chantonner l'incantation, sa voix devenait profonde voir même envoûtante, un tel spectacle aurait glacé le sang à n'importe qui. Une fois nourrie, Evaëlynn se releva en reprenant ses esprits, toujours menée par son coté sombre. Elle sortit du dortoir par le grand escalier qui la fit arriver sur un palier. Il y avait alors une seule porte, sûrement la cabine de l'Amiral, elle tenta d'ouvrir la porte, mais cette dernière était fermée. Elle jura entre ses dents. Avant de se retourner et de se retrouver face à une lame, une longue épée, ou le bout était juste posé sur la gorge de la sirène. Levant les yeux vers son adversaire, elle vit son regard mauvais posé sur elle, la détaillant de la tête au pied, prenant un malin plaisir à s'imaginer les rondeurs qu'elle pouvait avoir sous tant de tissus. « Qui es tu, créature ? » dit-il en appuyant un peu plus sur l'épée qui coupa légèrement sa peau opaline, tandis que du sang coula jusqu'à la chemise. « Je suis celle qui t'apportera la délivrance ... » répondit-elle d'un ton égal, en sortant sa lame rétractable, l'ouvrant pour faire reculer son ennemi qui rigola sous la menace qu'il pensa mensongère. Il fendit l'air de son épée, obligeant la jeune femme à se baisser pour éviter le coup, elle lui donna un coup dans sa jambe pour qu'il trébuche, ce qui ne manqua pas, dans sa chute la lame entailla le bas de la Sireneÿ qui se mit a rougir. « Sale chienne ... » rugit-il, en voulant se relever en brandissant son épée. Mais il était trop tard, saisissant sa lame a deux mains, Evaëlynn lui transperça le coeur avec. L'homme cria sa douleur ce qui ne fut pas pour plaire à la jeune femme, qui le fit taire d'un second coup. De nouveau, le sang se répandit sur le sol, la sirène se recula en soufflant tout en regardant sa blessure sur son bras gauche, l'entaille était moyennement grande, il lui suffirait de trouver de l'eau pour se soigner. « Hey il y a du bruit en bas, allez voir! » cria quelqu'un sur le pont supérieur. « Eh merde ... » grogna la sirène, qui avait cru pouvoir miser sur la discrétion, mais le bateau regorgeait de marins. Des bruits de pas retentirent de nouveau, en plus grand nombre cette fois ci, se cachant dans l'ombre des marches, elle attendit de voir le premier homme pour le transpercer d'une dague qu'elle envoya en plein dans son crane. Il fut suivit des plusieurs hommes, au moins cinq qui après avoir vu leur camarade tomber a terre, mort, se ruèrent sur la jeune femme qui essaya de se défendre, « ARRÊTEZ LA » ordonna l'un, lançant ses dagues et coupant de sa lame, mais les hommes finirent par avoir raison d'elle. Plaqué au sol avec une épée sur la nuque, elle n'avait plus d'échappatoire, son abordage aurait été de faible durée, et elle n'avait pu atteindre le but qu'elle s'était fixée. « Tuons la » dit une voix fluette, « Non ... » répondit celui qui sembla commander la petite troupe. « Elle a tué Aaron, Nils et Thorin ... Tu ne comptes pas lui laisser la vie sauve » « Ce n'est pas à toi ni à moi d'en décider, amenons la au Capitaine. » « Tu es complètement fou ... » Allongée sur le sol la jeune femme n'avait d'autres choix que d'écouter la conversation, les mains lui avaient été nouées dans le dos et sa tête était fermement tenue au sol. Alors que quelques hommes commencèrent à partir, la jeune femme tira sur ses liens pour les défaire, mais l'humain qui lui avait « sauvé la vie » la maintenant fermement. « Pardonne moi, mais je suppose que tu ne m'en voudras pas pour cela ... » « Ne me touches p... » les derniers mots restèrent bloqués dans la bouche de la Sireneÿ tandis qu'elle tomba dans l'inconscience.
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| | Lun 5 Aoû - 2:33 | | | | Voila maintenant un certain temps que Terah fait partit de l'équipage du Dédain, pourtant qui l'aurais crut ? La jeune pêcheuse qui s'aventure dans les terres pour espérer récupérer l'âme de sa mère adoptive et qui ce retrouve "Maître d’équipage". C'est une longue histoire qui commence sur son îles, après son voyage peu fructueux dans les terres. Terah avait beaucoup changer pour le coup, elle avait troquée sa tenue en tissue bleuté pour une armure de cuir et son épée pour une lance acceptant du même coup de perdre Blivion. Il lui resté qu'à maîtriser cette nouvelle arme cela ne devait pas prendre trop de temps avec les conseils de ses amis.
Alors que son entrainement n'était encore aboutit, le Dédain, fier navire impériaux arrive vers les îles afin d'y faire escale, prenant de ce faite tout se dont il à besoin, nourriture, eau fraîche, vin, divers fourniture et quelques marins pour combler les morts accidentel ou non. Terah vue là comme le moyen de ce faire fortune ou un nom rapidement et ce dépêche d'aller au port afin de s'inscrire parmi les mousses. La queue pour s’inscrire était peu longue cela laisser le temps à Terah d'observer le navire, et quel beau navire. -"Suivant ! Nom ? Prénom ? Spécialité ?" Demande un des marins à l'homme devant elle, celui ci ne tarde pas à répondre - " Sonford Harry M'sieur j'ai plus une dent, une jambe de bois et un oeil de verre mais j'aime la mer. Crie la personne tendis que cela provoque un soupire du marins. -"Suivant ! Nom ? Prénom ? Spécialité ? Demande derechef le marin mais cette fois à l'affiche de Terah qui ne tarde pas à répondre également. - " Orifera Terah, Marin expérimentée." -"Hum signer ici mademoiselle Orifera et bienvenue à bord. Clame t'il en tendant une feuille à Terah. La voici donc mousse sur le Dédain, son ascension en qualité de maître d'équipage date d'il ya peu. Terah alors qu'elle était encore mousse faisait déjà les tâches comme un marin expérimenté mais là où ses supérieurs furent surprit c'est bien quand elle donna des indications aux maîtres d'équipage afin que la navire prenne le vent d'une meilleur façon et ainsi gagner une journée sur un trajet, Clairement la jeune femme était meilleurs que le vieux démon et lorsqu'il décida de prendre sa retraite Terah fut toute désignée pour le remplacer.
Depuis ce jour Terah est au poste de Maître d'équipage et prend ceux poste honorifique très à coeur. Or quand elle apprend par un marin qu'une femme vient d'être capturée alors qu'elle c'était infiltrée sur le navire tuant par le même coup des marins, Terah ne peu s'empêcher d'aller la voir pour la jauger, la questionner.... Elle se dirige donc vers les cages du navire avec l'un des marins.
Mousse, verser lui l'eau afin de la réveiller. Demande Terah au marin qui s'empresse de vider le seau d'eau sur la femme le tout dans un -" Oui mamzelle Orifera" joyeux, preuve qu'il aime faire cela. Bien, bien, bien qu'avons nous là ?mousse jeter lui le deuxième seau d'eau, il faut bien énerver la bête... puis va les remplir ensuite. Clame alors Terah tendis que le marin jette le seau d'eau sur la prisonnière et disparaît pour faire le plein d'eau. Terah avait surtout fait ça pour rester en tête à tête avec la prisonnière.
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| | Lun 5 Aoû - 13:39 | | | |
Le noir complet, cela n'était pas la première fois que cela lui arrivait, mais la deuxième, ses souvenirs firent surface à nouveaux, la capture, l'enfermement, le changement, de sirène, elle était devenue Sireneÿ, sirène maudite, parcourant les mers pour se nourrir d'âmes, cela en était même devenue sa seule satisfaction. La faim était toujours présente, plus ou moins forte selon le temps qu'elle mettait pour dénicher une âme innocente. Pourtant malgré cette malédiction, elle ne demanderait pour rien au monde de retourner en arrière, sa vie d'avant était plate, sans forme, la petite fille fragile qu'elle était n'était plus la même non, quelqu'un d'autre l'habitait, développant une double personnalitée, Evaëlynn était devenue plus forte, beaucoup plus forte, tuer n'était plus un problème, survivre non plus. Du moins c'est ce qu'elle croyait, car pour le moment, elle n'était pas en mesure de survivre bien longtemps sur le bateau des Pro A.T.
Alors que le noir et l'inconscience lui satisfaisait bien, en sentit comme une vague l'asperger de la tête au pied, puis une autre vient lui lécher le visage, elle sentit son corps se transformer, a la réaction de l'eau sur sa peau, déchirant le fin pantalon de lin, laissant apparaître une nageoire orangé et translucide. Des voix vinrent cogner dans sa tête tandis que non loin des gens semblaient parler à son sujet. Encore sonnée par le réveil brutale, la jeune femme n'ouvrit pas les yeux tout en reprenant conscience peu à peu de l'environnement d'où elle se trouvait, elle «était allongé sur le sol, ses mains n'étaient plus liées, et ses armes n'étaient plus sur elle, Evaëlynn se battrait pour récupérer au moins sa lame en électrum, il lui avait fallu en coûter de sa vie pour avoir une telle arme. Soupirant légèrement, elle écouta les bruits extérieurs, des bruits de pas, allait-on la laisser seule ? Mauvaise idée ... Et il était imaginable pour elle, de penser que des AT la laisseraient seule, après ce qu'elle ai réussi à faire, tuer trois marins à elle seule, Evaëlynn aurait fait bien pire, si le temps lui avait permis. Mais la discrétion ne lui avait pas été permise, elle ne s'attendait pas à devoir se trouver face a tant de marins d'un coup, et sans devoir en affronter un a arme égale avant que celui-ci ne crie son agonie. Si elle avait su à l'avance que cela se finirait ainsi, elle l'aurait embroché des le début pour le faire taire. « Maudits humains ... » pensa la belle sirène.
Après un léger instant, elle ouvrit les yeux, péniblement tandis que sa vue était encore un peu troublée, la lumière trop éblouissante pour ses yeux. Posant une main sur son visage, elle se mit assise, en regardant autour d'elle, des barreaux et un simple lit de fortune, ou plutôt une paillasse derrière elle. Au moins, il ne l'avait pas tué, ce que la jeune femme trouva étonnamment étrange, il n'avait rien à prendre d'elle, ni argent, ni rançon pour sa capture, elle ne valait rien. Regardant par delà la cage, elle vit une jeune femme en train de l'observer, sans rien dire, fixant son regard sur le sien. Sous sa forme sirène, la jeune femme se sentait étrangement vulnérable, impossible de se déplacer ainsi que de se battre, étant obligée d'attendre que la transformation passe. D'un sourire mauvais, la « bête » regarda l'inconnu un instant, avant de voir laquelle des deux parleraient en premières, voyant que cette dernière resta silencieuse, elle prit la parole sans se faire prier. « Eh bien qu'elle drôle façon que d'accueillir des invités ... en les enfermant dans des cages, comme des fauves en cage. » commença t-elle d'un sourire carnassier. « Moi qui pensais qu'on m'emmènerait au Capitaine de se navire, je suis surprise de tomber sur une simple femme, dis moi, votre Capitaine a t-il trop peur pour venir me faire face ? » patiente et puis elle n'avait d'autre choix, elle attendrait la réponse de la jeune femme, si toutefois, elle oserait lever la voix en sa présence.
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| | Mar 6 Aoû - 19:19 | | | | Terah vient à peine de jeter le deuxième seau d'eau sur la femme que celle-ci se transforme en une sorte de sirène, mi femme mi poisson... l’intérêt et que sous cette forme elle satisfait autant les cannibales que les amateurs de poisson mais c'est une autre histoire. Terah l'observe impassible et distante attendant qu'elle se remet de cette épreuve pour pouvoir l'interroger.
« Eh bien qu'elle drôle façon que d'accueillir des invités ... en les enfermant dans des cages, comme des fauves en cage. » commença la jeune femme arborant un sourire carnassier. « Moi qui pensais qu'on m'emmènerait au Capitaine de se navire, je suis surprise de tomber sur une simple femme, dis moi, votre Capitaine a t-il trop peur pour venir me faire face ? » Conclut-elle, Terah la laisse parler se levant pour prendre une bouteille de vin et en boire une gorgée avant de revenir vers la sirène en souriant. Vous n'êtes pas tellement en position de parler, poisson... finit t-elle par dire en tapant du poing sur la cage, elle reprend une gorgée de vin et jette la bouteille vide sur un tas de vêtements de mauvaise fortune. Alors, comme ça on vient sur un navire impérial pour assassiner quelques-uns des honnêtes marins qui y travail ? Pourquoi donc ce risquer seul à cela ? Terah sourit réfléchissant puis reprennant. Qu'elle est ta véritable mission ? Terah l'observe de nouveau et s'appuie les bras croisé contre une poutre en face de la cellule.
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| | Mer 14 Aoû - 11:33 | | | | Du vin, sur un navire pro Aile ténébreuse, elle ne s'en étonnait même plus. Pourquoi les gens imitaient les coutumes pirate voilà en quoi sa véritable pensée était tournée. Sa queue de poisson fini par de nouveau disparaître et ce n'était pas trop tôt ! S'éloignant le plus possible des flaques d'eaux dans lesquelles la belle sirène aurait espéré se soigner, mais il n'y avait eu alors pas assez de liquide, elle vint poser son front sur les barreaux, regardant la jeune femme d'un air triste, prendrait-elle pitié d'une meurtrière comme elle ? Apparemment pas. Poison, voilà ce qu'elle était, un qualificatif qui ne lui faisait plus rien, venant de la part d'une humaine cela ne l'étonna même pas. Coincé dans cette cage, elle n'avait d'autres choix que d'écouter la petite femme qui pensait sûrement avoir une autorité sur elle, parlant d'un ton fort, ce qui fit sourire la sirène, plus personne ne lui donnera d'ordre ni ne la commanderait. « Crois-tu vraiment que je vais te répondre, humaine, pour qui je travaille et ma mission ici, je te laisse deviner, après tout tu dois sûrement tout connaître hein ... » dit Evaëlynn d'un air sournois. Glissant une main sur ses cheveux, elle retira l'élastique qui emprisonnaient ses derniers, laissant tomber sa longue chevelure sur ses épaules. « Pourquoi venir seule ici ? Car je sais que personne ne pourra m'y faire de mal ... Je ne crains pas la mort.» susurra t-elle aussi bas qu'il lui était possible.
La Sirène se retira des barreaux et alla s'asseoir sur la petite paillasse qui lui était accordé au fond de sa cellule, dans cette petite pièce il n'y avait pas de fenêtre, impossible donc pour elle d'apercevoir un petit bout de mer. L'endroit était seulement éclairé par le pont supérieur dont descendait un escalier, enfin elle n'en était pas très sure, vu qu'elle ne connaissait aucunement le navire, n'ayant étudié les plans de se dernier, ce qu'elle aurait sûrement du faire après mure réflexion. Remarquant une nouvelle fois que ses armes n'étaient pas sur elle, elle haussa le ton de nouveau. « J'espère que vous prenez soin de mes armes, elles ont plus qu'une valeur sentimentale à mes yeux ... Mais je suppose que tu n'es pas bête au point de jeter une arme en électrum hein ... ses armes sont bien assez rares pour ne pas passer inaperçue. » dit-elle simplement attendant un miracle qui permettrait de la faire sortir d'ici.
- HRP:
Désolée du petit post, je n'arrivais plus a rebondir >.<. Je préviens juste que Asmo va faire son apparition au prochain poste et donc ... que c'est a lui de répondre :')
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| | Sam 17 Aoû - 14:10 | | | | Le Capitaine du Dédain était particulièrement dérangé par cette situation. L'abordage de l'inconnue avait fait beaucoup de bruit. Asmodan venait de perdre trois hommes. Le vaisseau amiral avait fait une escale pour la nuit dans un port de la côte situé entre Miraï et Sen'tsura. L'Amiral n'aurait jamais pensé qu'une inconnue puisse monter aussi impunément sur son navire afin d'y semer autant de troubles. Il s'agissait d'une véritable perte d'y laisser trois de ses hommes. Asmodan n'avait encore pas beaucoup de renseignement sur ce qui s'était exactement passé. Il savait que la menace avait été neutralisée mais avait tout de même ordonné que l'on garde le pont et l'accès principal au Dédain depuis le port. Il ignorait en réalité que la Syrenëi n'était pas passée par-là et qu'elle devait majoritairement sa réussite à cela. La première idée qui lui vint à l'esprit fut qu'il s'agissait d'un assassin envoyée par la rébellion pour venir prendre sa tête. C'était peu plausible car elle avait d'abord assassiné trois autres personnes qui n'appartenaient d'aucune manière à la tête de pont du Dédain. En d'autre terme, il y avait tellement plus intéressant à cibler sur le Dédain avant de se faire bêtement capturer ainsi... Que pouvait-elle donc bien vouloir au Dédain ?
Visiblement, puisque le menace était écartée, Asmodan s'était rendu seul sur les lieux du premier crime. Aaron et Nils s'y trouvaient encore, leurs corps gisant sur le bois grinçant. Les dortoirs n'étaient pas très loin de là. Finalement, était-il visé personnellement ? Asmodan connaissait chacun des membres de son équipage. S'il n'avait peut-être pas le temps de parler personnellement avec plus de la centaine de son effectif, son local personnel regorgeait d'informations, de rapports et de dossiers sur chacun de ses membres. Ainsi, il se rappela au bout de quelques secondes que Aaron et Nils étaient chargés de monter la garde dans les couloirs cette nuit. Asmodan soupira profondément, il n'y avait plus rien à faire pour eux en apparence. Cependant, il restait une dernière possibilité, quelque chose de politiquement incorrect mais qui s'harmonisait très bien avec le surnom du Capitaine du Dédain : le Dévoreur. En excellent Capitaine, ce dernier considérait que ses membres lui appartenaient et ce, même après la mort.
... Mais...
Comment était-ce possible ? Les deux enveloppes charnelles étaient déjà vides...? Quelqu'un l'avait fait avant lui ?! Il ne savait pas très bien s'il devait être furieux ou inquiet. L'inconnue était-elle comme lui ? Une démone pouvant aspirer les âmes de ses victimes, n'ayant pas d'autre choix pour se nourrir ? Etait-il sur le point de rencontrer quelqu'un comme lui et Oghan ? Il bouillait. Asmodan n'acceptait guère cette idée. C'était son navire, les âmes de ses hommes. Les âmes des hommes à qui il donnait une raison de vivre, un foyer et du travail : en d'autres termes, un avenir ! La suite de ses investigations le mena directement jusqu'à la porte de sa propre cabine. Il fit le même constat avec Thorin. L'inconnue avait... mangé son âme. Elle ne pouvait pas tromper un autre dévoreur.
Ainsi, Asmodan rejoignit enfin Terah et Evaëlynn dans la pièce où elle était solidement retenue. Il constata avec satisfaction que l'interrogatoire était bien entamé. En effet, le Capitaine du Dédain pointa le bout de son nez au moment où Evaëlynn parla de la rareté de ses armes en électrum. Le Démon la toisa de haut en bas. Son visage était fermé et aucune émotion ne ressortait clairement. Au fond de lui, il lui suffit d'un seul regard pour réaliser qu'elle n'était pas comme lui. L'inconnue était autre chose, mais quoi ? En effet, elle ne partageait vraisemblablement pas la même aura que lui et ses yeux différaient des siens. Le Capitaine du Dédain se concentra un bref instant. Il ressentait la présence des trois victimes dans cette pièce. Il pouvait en effet sentir leurs âmes. Evaëlynn était donc bien capable de ça mais il ignorait encore dans quel but. Était-ce un plaisir inavoué ? Une contrainte ? En tout cas, elle l'avait fait et elle était désormais la prisonnière du Dédain, SA prisonnière. Il s'avança pour se retrouver aux côtés de Terah. Contrairement à Thorin et ses deux autres compères, Terah lui était beaucoup plus familière. En effet, Asmodan avait supervisé la surveillance des talents de cette charmante demoiselle. Il appréciait le fait qu'elle appartenait à Eau depuis sa naissance. En quelque sorte, son nouveau Maître d’Équipage lui faisait l'honneur d'officier sur son navire. Il lui était redevable rien que pour cela. Il n'y pouvait rien, un franc esprit de camaraderie le liait à ceux qui s'engageaient à le suivre.
C'est du bon travail comme à ton habitude, Terah. Qu'a-t-elle dit jusqu'à présent ? Qu'allons-nous faire d'elle ? Que recommanderais-tu, ma chère ?
Le Capitaine du Dédain planta son regard violâtre dans celui de la Syrenëi. Le regard mauvais de cette dernière le conforta pour de bon dans sa conviction. Elle était venue pour lui en premier lieu. Asmodan voulait avoir l'avis de Terah à son sujet. Ces questions lui permettraient de la cerner un peu mieux. Soutiendrait-elle une mise à mort pure et simple tout à fait légitime ou une autre idée lui traverserait-elle l'esprit ? Le concernant, il savait déjà comment il allait plus ou moins considérer la prisonnière. De toute manière, le Capitaine aurait le dernier mot sur son navire.
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| | Joshua Armadrédo
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lysandre d'Astalith et Osborn Jansson.Vitesse de réponse : Une semaine +/-
| | Dim 18 Aoû - 22:50 | | | | Terah observe toujours de haut en bas la femme poisson la trouvant courageuse et cela malgré le faite qu'il suffirait de peu pour que sa vie aille jusque trépas. Rien que l'idée d'être capturée sur un navire impérialiste pourrait faire perdre tout sang froid à n'importe qu'elle être lambda mais pas à elle, ce courage fit quand même sourire Terah.
"J'espère que vous prenez soin de mes armes, elles ont plus qu'une valeur sentimentale à mes yeux ... Mais je suppose que tu n'es pas bête au point de jeter une arme en électrum hein ... ses armes sont bien assez rares pour ne pas passer inaperçue. » Dit-elle bien que Terah ne comprenne pas qu'elle parle de ses armes dans un tel moment... ne sachant quoi répondre à cela elle restera un court instant pensive heureusement Asmodan arrive permettant de changer de sujet.
C'est du bon travail comme à ton habitude, Terah. Qu'a-t-elle dit jusqu'à présent ? Qu'allons-nous faire d'elle ? Que recommanderais-tu, ma chère ? Dit Asmodan ce qui fit sourire la jeune maître d'équipage qui répond en ce levant.
Je suis heureuse de vous voir capitaine, je n'ai malheureusement pas réussie à extirper d'information importante sur la captive... Sauf peut être le faite que ça soit une femme poisson. En disant cela elle ce tourne vers Evaëlyn puis reviens vers son capitaine. On peu la torturer jusqu'à ce qu'elle parle mais j'attendais votre autorisation avant de le faire. Finit Terah en croisant les bras et en s'appuyant sur une poutre, le mousse revient également avec un seau d'eau et une bouteille de vin qu'il tend à Terah.
Tenez Mam'zelle Orifera le seau d'eau et une bouteille de vin... Oui Mam'zelle j'ai vue que vous aviez finie la votre. 'fin bon si vous me cherche' je suis dans le coin. Clame le matelot en ce mettant aux gardes à vous en voyant le capitaine.
Euh merci Mousse. Terah jette alors l'eau sur la femme poisson et garde sa bouteille de côté. Ce marin me fait de la lèche depuis notre dernière escale capitaine... Je pense qu'une réaffectation en cuisine lui ferait du bien.
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| | Mar 20 Aoû - 21:45 | | | | Depuis combien de temps la tenaient-ils prisonnière entre ses barreaux de fers à la fois rouillés et en bon état, peut-être n'avaient-ils pas assez de prisonniers pour porter une telle attention a de vulgaires barreaux, ainsi qu'à la paillasse sur laquelle la jeune demoiselle était assise, combien d'hommes aussi pouilleux qu'ils pouvaient être, avaient posé leur fessier à la même place qu'elle, à se lamenter sur leur dernière heure, suppliant Nayris de les épargner de la mort, mais la déesse n'avait pas d'ordres ni même de supplices à recevoir de la part d'hommes, elle était son propre juge et elle n'offrait jamais rien sans rien. Donnant-donnant, Evaëlynn ne pû s'empêcher de sourire à sa propre pensée, que pourrait-elle donner, elle la pauvre Syreneï, pauvre sirène démunie de son âme, que pouvait-elle offrir d'autre ? Et a quoi bon demander de vivre plus longtemps ... La mort, elle l'attendait de pied ferme, plus que personne, le repos éternel, seulement il lui serait impossible de mourir de la main de non dieux, Nayris lui redonnerait un nouveau souffle, tel est le fardeau des Syreneï, vivre et errer sur Terra pendant des siècles, jusqu'à se laisser mourir en arrentant de se nourrir, ou en trouvant la solution pour redevenir mortelle. Solution que personne n'eut trouvé jusqu'à ce jour, seul un miracle la sauverait de sa malédiction. Alors elle pouvait bien rire des pauvres menaces d'une jeune femme, qui n'aurait aucune conséquence sur elle, à part la rendre en colère et la vengeance n'est pas un plat qui se mange froid pour les sirènes, non c'est quelques choses de beaucoup plus brûlant.
Evaëlynn avait continué de darder son regard sur la jeune femme, attendant sûrement un pique de sa part, jouer avec le feu, dieu savait qu'elle aimait ça. Elle fut satisfaite de ne pas la voir répondre du tac au tac, elle retrouverait son arme, même si pour cela, elle devrait décimer un navire entier, elle le ferait. Ils auront bon la capturer ou lui mettre des liens, rien n'y changerait. Connaissez-vous l'envie de liberté des Sirènes, il est encore plus fort que l'instinct des loups-garous. La captive aurait de nouveau pris la parole, si une aura bien plus sombre que la sienne ne c'était pas introduit dans la pièce. Démon, ce n'était pas le premier qu'elle avait eu la chance de rencontrer, ils avaient chacun leurs petits charmes, mystérieux, ténébreux, sombres ... Mais c'était le premier à dégager une telle force et elle en souria davantage, le capitaine du dédain serait sûrement une proie redoutable. Il la jugea de ses yeux sombres, regard qu'elle lui rendit. « Ne me juges pas trop vite, petit démon.. Je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin ... Amiral de l'Eau. » pensa t-elle d'un air profondément mauvais avant qu'il ne détourne les yeux pour s'intéresser à la jeune femme qui la tenait captive depuis un bon moment.
Alors comme ça, elle avait essayé de lui extirpé des informations, dommage pour elle, la sirène n'était pas une grande bavarde. La brune la traita sans aucun respect, qu'elle ne mérita vu son comportement au sein du bateau, en la traitant de femme poisson, sirène lui aurait convenue, le mythe courant sur ses soeurs aspirent souvent plus la terreur que la sympathie, puis vint le sujet de la torture. Elle grimaça en s'imaginant des liens s'enroulant autour de ses membres avant de tirer ... encore et encore jusqu'à la démembrer, spectacle courant pour des pirates, mais ce n'était pas la torture qu'elle préférait. Pourquoi ne pas lui faire le supplice de la planche ? Hm ? La forcer à plonger, pieds et mains liées dans l'eau ... Peut-être serait-il assez stupide pour lui autoriser sa dernière faveur.
Assise tranquillement, elle écouta attentivement les paroles de ses gardes ... Aucuns deux ne semblaient faire attention à la jeune femme, du moins c'est ce cru Evaëlynn avant de se prendre un seau d'eau en pleine figure, l'eau roula sur son corps et rendit la chemise encore plus transparente qu'elle n'était déjà, tandis qu'une queue de poisson orangé apparut de nouveau aux yeux des marins. N'en auraient-ils jamais assez ? De jouer avec elle comme de la vieille nourriture bonne à jeter. « J'étais déjà réveillée ... » grogna t-elle a l'intention de la jeune femme, pour sa sécurité, mieux valait qu'elle reste enfermé ici ... pour la santé de la brunette, si jamais elle sortait de sa cage, ses jours seraient comptés. Alors que des pensées noires l'envahit, une voix fluette aussi douce qu'un chant entra dans son esprit. « L'eau ... sers t'en pour tes blessures ... tu saignes encore ... » murmura t-elle. Evaëlynn soupira en regardant l'eau encore présente sur le sol, passa une main sur le sol encore mouillé, son bras semblait comme aspirer l'eau tandis que des veines aqueuses apparurent comme par enchantement sur son bras, jusqu'à la blessure sur ce dernier et sur sa joue. La peau se referma en un instant. Elle leva les yeux vers le capitaine, d'un air songeur. « Qu'allons nous faire d'elle, Capitaine ... » répéta la sirène sur le même ton qu'il avait employé plus tôt. La sirène était en colère, une colère qu'elle essaya de ne pas faire paraître, si elle devait mourir, elle accepterait de subir son sort, mais obliger la douce Evaëlynn pour l'instant enfermé au fond d'elle ne méritait pas de vivre un de ses moments, leur destin lié, elle n'avait pas le choix, malheureusement.
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| | Mer 21 Aoû - 6:33 | | | | L'Amiral Asmodan écouta attentivement ce que la Maître d'Equipage eut à lui dire. Une femme poisson ? Une sirène ou quelque chose s'en rapprochant ? Une telle créature était-elle réellement montée sur son navire ? Asmodan sentit une pointe d'excitation lui parcourir l'échine. Il vouait un intérêt très profond pour les créatures qui vivaient dans la Mer. Une véritable passion mais malheureusement pour le moment, l'heure était plutôt grave. Quelque part, Evaëlynn ne méritait pas la moindre chance de pouvoir expliquer ses faits et gestes. Elle avait emporté dans son attaque trois membres du Dédain. Asmodan était certain d'une seule chose : à ce moment précis, il détenait le droit de vie ou de mort sur la jolie créature. Nayris n'avait rien à voir là-dedans. Les Dieux n'avaient rien à voir là-dedans ! Cela faisait-il d'Asmodan un Dieu sur son précieux vaisseau ? Peut-être pas quand même mais le raisonnement était là. Bref, la proposition de Terah était incertaine. Peut-être savait-elle qu'Asmodan n'était pas reconnu pour une fermeté à toute épreuve ? Il ne partageait pas des valeurs comme l'esclavagisme ou la torture. Evaëlynn aurait peut-être le choix de parler seule comme une grande personne ou bien assumerait le fait de devoir se taire à jamais. Que devait-il faire ?
Quel est ton nom ? Je vais faire preuve de bonne volonté et te donner le mien : Je suis Asmodan, Capitaine du Dédain et Amiral de la flotte d'Aile Ténébreuse.
Il se moquait à moitié d'elle. En effet, dans le cas où elle était consciente depuis le début d'être montée sur le Dédain, elle savait déjà tout cela. Dans le cas contraire, elle ne serait alors qu'une petite sotte stupide ayant pris un risque totalement inconsidéré : se livrer à l'Amiral d'Aile Ténébreuse en personne. Évidemment, le phénomène d'absorption de l'eau d'Evaëlynn n'échappa pas à son œil avisé. D'une pierre deux coups, il constata alors la présence de cette étrange queue de poisson orangée. L'information délivrée par Terah peu de temps auparavant était plus ou moins exacte. Soudainement, Asmodan s'avança en direction d'Evaëlynn. Son air n'était pas menaçant. Il souhaitait juste l'observer de plus près. Il savait que cela ne lui plairait pas, c'était alors d'autant plus amusant. Dans les faits, elle était très agréable à regarder. Sa capacité de pouvoir se soigner toute seule lui rappelait Cendre...
Aaron était originaire de Miraï. C'était un jeune homme que la vie n'a pas épargné. C'est un orphelin qui s'est servi du vol à l'étalage et d'autres crimes afin de survivre. Il était devenu un vrai homme.
A quoi pouvait donc bien jouer Asmodan ?
Nils, quant à lui, était père de famille. Sa femme est mère au foyer et s'occupe de leurs trois enfants. Iras-tu leur annoncer ce que tu as fait ? Ce qui était évitable ?
Il la testait, bien évidemment. Il fallait la pousser dans ces derniers retranchements, ses réponses lui permettrait de la connaître davantage. Pouvait-elle s'enticher des humains alors qu'elle était probablement née dans les profondeurs de l'Océan ou leur vouait-elle une haine sans égal ? Existait-il peut-être un équilibre entre ces deux extrêmes ? Le sujet intéressait le Capitaine du Dédain.
Et Thorin... Ahhhh, ce vieux Loup-de-Mer... Il a passé sa vie sur les bateaux. Il n'a jamais fait autre chose que de servir des Capitaines. L'as-tu tué parce que tu me détestes, dis-moi ?
Sa question n'en était pas vraiment une. Par ce procédé, il saurait peut-être si elle était bel et bien venue pour lui principalement. De sa réponse dépendait très probablement ses chances de survie très minime.
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| | Joshua Armadrédo
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lysandre d'Astalith et Osborn Jansson.Vitesse de réponse : Une semaine +/-
| | Ven 23 Aoû - 15:06 | | | | Son nom ? Le Capitaine se joua d'elle en lui annonçant son nom. Nom qu'elle connaissait bien évidemment et puis qui ne connaissait pas le grand nom de l'Amiral d'Aile ténébreuse ? Les nains, peut-être, cloîtrés dans leurs mines, ils ne se souciaient guère de la politique tant que leurs mines tenaient debout. Mais Evaëlynn se laissa prendre au jeu, écoutant Asmodan d'une oreille attentive, et puis l'homme dégageait une telle force qu'il lui aurait été dur de pouvoir détourner les yeux de ce démon. Ses yeux brilleraient-ils de la même manière en sachant à qui il s'attaquait, sa famille, les Coeur d'Argent, était connu sous les eaux ainsi que sur, par quelques familles assez riches pour s'entretenir avec eux. Mais l'ex duchesse avait préféré une vie de liberté, loin des contraintes et des coutumes des nobles qui ne lui avait jamais ouvert l'esprit. Une sirène cherchera toujours une part de liberté, même enfermé dans une cage ... Souriant sans ménagement, elle répondit d'une voix forte. « Evaëlynn quant à mon nom, ce n'est qu'un titre que l'on m'a obligé de porter et que je cache à ceux auxquels cela n'apporterait rien. Mais peut être que cela vous plaira d'apprendre que je suis une Coeur d'Argent. » A peine eut-elle prononcé son nom que le démon fit quelques pas vers elle, la regardant comme un pauvre animal en cage. Comme il l'avait sûrement imaginé, ce n'était pas quelque chose qu'elle appréciait et loin de la, en dehors de l'eau, la jeune femme cachait sa forme initiale aux yeux des autres. Ils n'avaient pas besoin de savoir qui elle était et d'où elle venait, mais ici, elle n'avait d'autres choix que de subir le regard scrutateur du Capitaine.
Puis le Démon commença un long récit, celui de ses compagnons, ou ses marins, révélant qui ils étaient et leur vie. La Syreneï aurait pu se passer d'une leçon de moral, après tout ce n'était pas elle qui avait déclaré la guerre pour conquérir l'eau, la faute lui revenait à lui et aux autres AT. Mais par respects aux morts, bien qu'elle n'en ai aucun, elle le laissa finir, rangeant son sourire et gardant une mine sérieuse. La femme s'était tut pendant le discours au moins, elle avait cessé de déranger la sirène avec ses paroles acerbes. Evaëlynn le laissa finir, les yeux dans les yeux, elle ne sera pas la première a faillir face à l'Amiral, elle ne le craignait pas, personne ne pouvait lui faire plus peur que son propre être.
« Leurs vies n'étaient pas sous ma responsabilité, leurs morts, ils ne la doivent qu'à toi seul. Toi, qui semble naviguer sur nos eaux alors que tu n'as rien à faire ici, tu n'es pas d'ici et jamais tu n'auras un quelconques droits sur les habitants de ce pays. » elle rigola en entendant sa dernière question. « Je l'ai tué car il l'aurait fait sinon, entre sa vie et la mienne, le choix est simple. Qu'aurais tu fais à ma place ? Tu te serais sacrifié bêtement pour éviter de tuer un ''innocent '', je n'y crois pas une seule seconde. »
Une fois l'eau écoulée de son corps, la nageoire disparue une nouvelle fois pour laisser place à ses longues jambes sveltes. La sirène lança un regard vers la pirate derrière Asmodan, espérant que cette dernière ne lui lancerait pas un autre seau d'eau, sous peine d'utiliser l'un de ses pouvoirs et la tuer ... La fierté était quelque chose qui était dure d'oublier pour une sirène. La prisonnière se colla contre les barreaux, en gardant Asmodan dans sa ligne de mire. « Tu ne me tiendras pas éternellement enfermé, je te l'assure et cette fois-ci je ne raterais pas mon coût. Alors dépêche toi de prendre la décision sur mon sort avec que l'un des tien ne meurent encore une fois ... » dit-elle en glissant un regard vers la jeune femme en souriant.
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| | Lun 26 Aoû - 8:40 | | | | Evaëlynn Coeur d'Argent. Il avait déjà entendu ce nom quelque part. Mais où et quand ? Il ne savait plus. Était-ce une nouvelle bride de souvenirs de sa vie d’antan qui lui revenait ou lui avait-on déjà parlé des Coeur d'Argent durant son ascension en tant qu'Amiral d'Aile Ténébreuse ? Ainsi, son équipage venait de faire la capture d'une personne d'un ancien temps. Une duchesse qui n'en était plus une car le Roi-Démon avait renversé sa famille ainsi que son titre en conquérant le domaine de l'Eau. Cette femme était-elle guidée par la rancune ? S'attaquer ainsi au vaisseau le plus imposant et puissant de toute la flotte du Roi-Démon, vraiment, Asmodan ne savait pas exactement quoi en penser. C'était une forme de suicide en quelque sorte. La Syrenëi était parvenue à tuer trois marins sans atteindre le Capitaine du navire. Que pouvait-il donc bien pouvoir faire d'elle ?
Il l'écouta attentivement dévoiler sa défense. Le Capitaine du Dédain connaissait bien Thorin. Il aurait peut-être effectivement tué Evaëlynn s'il l'avait considérée comme un danger. Ce débat avec Evaëlynn n'était guère plus utile que cela. Elle s'était vraisemblablement attaquée au Dédain pour faire un maximum de victime. Néanmoins, il ne comprenait toujours pas pourquoi elle prenait autant de risques. C'était tout simplement impossible de se débarrasser de tout l'équipage du Dédain en étant seule.
Alors Thorin est mort en servant ses convictions... Je suis soulagé pour lui.
La beauté, l'élégance, la prestance de la Syrenëi intriguait beaucoup Asmodan. Il était toujours très proche d'elle et ne pouvait pas s'empêcher de la reluquer. Il était conscient qu'elle n'apprécierait pas une telle chose alors agir ainsi était un véritable plaisir. Il n'y avait que des barreaux pour l'empêcher de la toucher. Le Capitaine du Dédain fut surpris de voir la nouvelle transformation d'Evaëlynn. Elle venait d'abandonner sa queue de poisson pour ré-adopter une paire de jambes. C'était tout simplement fascinant. De plus, elle refusait de s'avouer vaincue et agissait comme si elle serait victorieuse en finalité. Ne se rendait-elle pas compte que son bourreau avait juste à tirer son cimeterre et le planter dans son cœur ? Elle n'aurait même pas le temps de réagir. Au lieu de cela, elle préféra menacer directement Terah. En effet, le Capitaine du Dédain suivit son regard pour observer son Maître d'Equipage qui était bien silencieuse désormais. Il fronça les sourcils, profondément dérangé. Au fond, peut-être ne pensait-elle pas pouvoir sortir d'ici ? Dans ce cas, elle n'aurait plus qu'à porter un coup fatal à Terah si elle en était capable pour provoquer le courroux d'Asmodan. Pourquoi ne le faisait-elle pas ?
On dirait que si nous lui redonnons suffisamment d'eau, nous aurons des ennuis. Tu peux vaquer à tes occupations ou rester ici, ma chère. Je m'occupe du reste. dit-il à Terah. Je ne te permettrai pas de prendre une vie supplémentaire sur mon navire. Ose lui faire du mal et tu connaitras un supplice qui t'est familier. Tu as mangé les âmes de nos trois compagnons. Je peux faire de même avec la tienne.
Un coup de bluff ? C'était à Evaëlynn d'en juger désormais. Allait-elle à nouveau se renfrogner et être provocatrice ou pourraient-ils discuter des termes de sa libé... reddition ?
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| | Joshua Armadrédo
Partie IRLCrédit avatar : Double compte : Lysandre d'Astalith et Osborn Jansson.Vitesse de réponse : Une semaine +/-
| | Mar 27 Aoû - 23:30 | | | | Terah quand à elle ne regarde et ne suit pas vraiment la scène, elle pense sans doute à ce qu'il reste à faire sur le navire ou à d'autre broutille en rapport avec son passé. En tous cas cela lui accapare toute son attention et cela jusqu'au moment où la femme poisson l'interpelle indirectement.
"Tu ne me tiendras pas éternellement enfermé, je te l'assure et cette fois-ci je ne raterais pas mon coût. Alors dépêche toi de prendre la décision sur mon sort avec que l'un des tien ne meurent encore une fois ..." dit elle en regardant Terah qui ce mets à penser " Pardon, de quoi elle parle la prisonnière ?" A cela la jeune maître d'équipage croise les bras et observe son capitaine qui ne tarde pas à répondre à la tic.
On dirait que si nous lui redonnons suffisamment d'eau, nous aurons des ennuis. Tu peux vaquer à tes occupations ou rester ici, ma chère. Je m'occupe du reste. dit-il à Terah. Je ne te permettrai pas de prendre une vie supplémentaire sur mon navire. Ose lui faire du mal et tu connaitras un supplice qui t'est familier. Tu as mangé les âmes de nos trois compagnons. Je peux faire de même avec la tienne Répond Asmodan d'un calme presque trompeur.
Je reste observer si ça ne gêne pas et parlerait uniquement en cas de besoin. Cependant madame poisson ne devrait pas menacer sa condition de prisonnière ne le permet pas tant que cela. Dit Terah en souriant à son capitaine et en buvant du vin.
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| | Mer 4 Sep - 15:47 | | | |
Les barreaux .. ils étaient toujours et n'avaient pas bougé d'un centimètre ainsi que la belle sirène qui n'avait pas l'instant aucune échappatoire possible, à part écouter le grand capitaine la sermonner comme une enfant, comme si cela aurait réglé le problème des trois petits meurtres innocents. Il semblait apprécier de regarder ses formes, bien qu'elle ne soit pas dans des habits la mettant en valeur, elle croisa plusieurs fois son regard se perdre dans les méandres de sa chemise. Elle haussa les yeux au ciel avant de venir se mettre en face de l'Amiral, posant sa tête contre les barreaux, le regardant sans peur. Il parla vaguement du garde un dénommé Thorin, peut-être étaient-ils proches, mais ce n'était pas les affaires de la Syreneï qui n'en avait rien à faire, elle avait tué, car elle le devait. C'était elle ou lui, il avait perdu et elle gagne le droit de séjourner dans une cellule pour quelques temps encore. Lorsqu'il plongea ses yeux noirs dans les siens, la petite sirène frissonna, il ne plaisantait pas ... ainsi qu'il savait sa vraie nature de femme démoniaque, mangeuse d'âmes, bien qu'il n'avait pas encore évoqué le nom de Syreneï. Elle en déduisait vite qu'Asmodan ne le savait pas, en la menaçant de venir quérir son âme, dans son fond intérieur, elle rigolait, un rire nerveux encore, mais le démon ne pouvait peser ses propres paroles. La belle sirène n'avait plus d'âme et c'était un sujet qu'elle n'aimait pas aborder, car cela la touchait, elle, la douce sirène qu'elle était autrefois.
Elle regarda la femme pirate puis l'Amiral - après tout si son heure était venue qu'il en soit ainsi - avant de tendre la tête vers lui, bien vite arrêtée par les barreaux, sa voix fut chuchotement lorsqu'elle se mit à émettre ces paroles dont elle avait révélé qu'à très peu de gens, voir même aucuns.
« Manger mon âme hein, c'est ce que tu veux ? Laisse moi ton conter un mythe que les gens de l'Eau se rapportent, ou du moins se rapportaient quand j'étais enfants. Les sirènes ont toujours été des êtres formidables et mystérieuses, des êtres à la beauté fascinante et aux chants .. envoûtant. Les dieux ce sont mit à jalouser cette perfection, perfection qu'ils n'ont jamais donné à aucune de leur création, les humains ... comme les démons. De ce fait, ils ont permis a quelques personnes, des mages noirs, de pouvoir maudire ses créatures, ne brisant ni leur beauté ni leur force de persuasion. Leur offrant juste l'immortalité, une vie sans vie et le prix à payer n'était qu'une âme, une simple âme, l'âme d'une sirène. Elles n'ont alors plus d'âmes et vivent en se nourrissant d'autres, alimentant ainsi ce vide. Les Syreneï .. » son dernier mot fut prononcé comme un murmure, elle ne voulait pas spécialement révéler le nom de sa race, c'était plutôt un constat de ce qu'elle était. Elle leva de nouveau les yeux vers l'Amiral le regard sérieux cette fois-ci. Attendait-elle un jugement ? Elle n'en savait pas plus que lui.
« Comprends-tu ce que j'essaie de te dire Asmodan ? Tu n'auras rien de moi, du moins rien de ce que tu veux vraiment. Je ne te suis d'aucune utilité, alors qu'attends-tu pour me libérer ? » elle ne pensait pas vraiment ses mots, il ne la libérerait pas ainsi, non ce serait trop facile, peut-être lui ferait-il du chantage, de plus elle ne pouvait vivre éternellement dans cette cage, la faim viendrait la ronger trop vite ... Elle était bien prise au piège.
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