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 Offrande à Sleaaneths ; seconde leçon [PV Nee'lhan]

 
Offrande à Sleaaneths ; seconde leçon [PV Nee'lhan] Sand-g10Mar 16 Juil - 23:54
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Un sol tendre parsemé d'émeraudes chatoyantes, un astre qui se confond avec le bout du monde au crépuscule et a l'aube, de riches domaines bourgeois qui côtoient les nuages, d'impressionnantes villes où le flot dynamique des passants ne se tarit que peu... Et surtout, les bannières de l'Empire qui claquent au vent. Telle fut la vision que Vaelh eut des Plaines lorsqu'il parvint à leur périphérie. Il avait fait stoppé sa voiture pour s'octroyer une pause, pour profiter de la vue, pour s'enivrer d'un oxygène étranger. Délicieux !
Du haut du toit de son véhicule -parce qu'il avait décidé d'y monter malgré les protestations du cocher-, il fixait les colossales étendues en arborant un sourire arrogant et conquérant. Il ressentait la puissance sous-jacente de toute cette civilisation, là en bas, et s'était félicité d'être dans le meilleur des camps. Dire que les rebelles se les gelaient à Glace alors que l'Empire s'était approprié tous les coins de paradis !

Il lui fallut au moins deux bonnes minutes -un délais exceptionnel- avant qu'il ne se lasse de rester là. Il était sagement redescendu dans la voiture en ordonnant au cocher de poursuivre jusqu'à l'Âne Bâté. Quel nom complètement stupide. Cela trahissait le niveau intellectuel du propriétaire... Mais qu'importe, le nom n'enlevait rien au charme de l'endroit. Vaelh y était déjà brièvement passé pour en garder un souvenir relativement agréable.

Tandis que sa voiture avançait dans les rues, l'Incube s'autorisa quelques coups d’œil par sa fenêtre. Son aura de charme, moins puissante qu'à l'accoutumé parce qu'il s'était nourri, planait tout de même tout autour du transport, bondissant parfois sur une femme juste pour la soumettre à quelques indécents fantasmes, avant de revenir planer autour de son maître. Le démon s'amusait de voir quel effet son don produisait sur celles qui ne s'attendait pas a y être confrontées. Là, une femme cligna plusieurs fois des yeux, fixant soudainement le sol ; plus loin -et cette fois ce fut comique-, une autre vira à l'écarlate... Mais garda une expression absolument neutre ! Quel contraste !

Le démon finit par s'ennuyer de son petit jeu et laissa plus de liberté à son don qui empoisonnait maintenant l'air de manière plus aléatoire, moins contrôlée. Parfois, on pourrait presque croire que ce nuage de charme possède sa propre conscience, son propre caractère. D'autres fois on devinait clairement qu'il était l'extension de Vaelh, complètement sous son contrôle. En fait, on pouvait voir le nuage comme un chien de chasse en permanence affamé, impulsif mais obéissant. Quand son maître veillant au grain, le pouvoir exécutait sagement chacune de ses consignes, sinon il vagabondait et mordait toute représentante de la gente féminine.

La voiture s'immobilisa. Enfin ! Il était arrivé à l'Âne Bâté. Comme à son habitude, rien que pour attirer l'attention des gens, il patienta une bonne minute avant d'ordonner au cocher d'ouvrir sa portière. Ainsi, son riche véhicule restait rangé en évidence sur le côté de la chaussé, suscitant soit la jalousie, soit l'admiration, et à chaque fois la curiosité de ceux qui n'avaient rien d'autre à faire que de regarder par là. Quand il senti qu'assez de regards était tourné vers lui, il frappe deux fois contre la paroi avant de la voiture, donnant le signale au conducteur.
Ce dernier se pliait sa broncher au caprice de l'Incube parce qu'il payait bien. Il mit en place un petit marche pied avant de tirer la porte.

Quand le démon sortit lentement, le crépuscule l'illumina, l'entourant d'un halo flamboyant. Avatar de l'extravagance et de l'originalité, il avait cette fois opté pour une tenue hors du commun ; il portait en guise de haut, une étrange veste qui semblait faite d'une étoffe nacrée, irréelle, si splendide et improbable qu'elle laissait perplexe ceux qui posaient les yeux dessus. Quelle était cette matière ? Quelles étaient ses propriétés ? Pour ajouter au mal aise, le "tissu" devenait... Progressivement invisible à mesure que l'on regardait vers la gauche du vêtement. C'est comme si l'étoffe disparaissait pour devenir quelque chose de spectrale, puis comme si elle cessait même d'exister pour dévoiler la splendide musculature de l'Incube. La veste présentait cet étrange dégradé entre l'existence à droite et le néant à gauche, et au niveau du cœur de l'Incube -Eh oui, même les démon en ont un- Le tissu reprenait brusquement consistance en un entrelacs de runes Cabaliste en ivoire.
Parangon d'onirisme qu'était Vaelh, il arborait des bijoux d'épaules tout aussi irréels. C'était comme si... Un nuage s'était perché sur ses épaules. Un vrai nuage. Et qu'il s'agitait doucement au vent, se donnant à la fois des airs de fourrures que l'on retrouve sur les manteaux chauds, et des airs... de véritable cumulus qui, lorsque l'Incube se déplaçait, se désagrégeait derrière lui. Quel meilleur moyen que celui d'insinuer qu'on descend littéralement des cieux ?
Il avait opté pour un pantalon immaculé, décoré au niveau des hanches par l'ajout de grands voiles fait de nuage eux aussi. Et pour ajouter un peu de couleur, il avait sélectionné une ceinture rouge passion avec une grande boucle d'or.

En cette instant, il n'y avait pas que les regards des femmes de posés sur lui. Les hommes le fixaient, mort de jalousie, d’émerveillement, de stupéfaction -et d'envie pour quelques rares-. Les enfants rivaient leurs grands yeux innocents sur les nuages que le démon transportait sur ses épaules, trépignant d'envie d'y toucher. Et puis les femmes... Bah, pas utile de s'étaler là dessus. Toue cette attention qu'il accaparait manquait de le faire tourner de l’œil. Pour un nombriliste comme lui, pareille situation avait tout d'orgasmique, et le terme est d'autant mieux choisi au vu de la nature du personnage.

Affichant la plus superbe des indifférence face à la foule stupéfaite, il entra dans l'Âne Bâté d'un pas chargé d'une savoureuse arrogance, d'une enivrante fierté et d'une délicieuse malice.
Une entrée impeccable ! Dix sur dix, ovations du public !
En avançant vers le comptoirs, il ne pouvait plus se retenir de frissonner de délice en sentant d'autres regards se poser sur lui. Il dû s'appuyer un instant sur le meuble avant de commander à l'employé de constamment alimenter en boisson la table à l'ombre d'une arche qui donnait sur l'extérieur, offrant à quiconque s’assiérait là un panorama fait de plaines sans fin trouées par un lac titanesque que le soleil couchant faisait rougeoyer.

Sans s'encombrer d'un merci pour l'employé, il était allé s'installer. Qu'il se sentait bien ! Ce sont des instants comme celui-ci qu'il lui manquait de partager avec ses frères et soeurs.
Ses frères.
Frère...
Alors l'horrible épisode de l'Archipel de la Muerta refit surface dans sa tête. Tout était comme flouté tout en restant affreusement vif. Il y revit... Une arène. Puis son frère-ami. Il y revit brièvement son regard fou et implorant, puis perçut ses beuglements primaux. Puis l'image d'un corps trop endommagé s'imposa et s'imprima -encore- dans son esprit.
Toute l'exaltation accumulée pendant son entrée s'envola pour laisser place à un affreux vide duquel suintait la colère, le regret, la culpabilité. Quoi qu'il arrive, la soirée serait gâchée.

Pour quoi était-il là déjà... Ah, pour sa Disciple, oui. Rien que de se dire qu'il devrait lui accorder du temps ne fit que noircir un peu plus ses ressentit. Elle n'avait pas intérêt à se montrer incompétente, et encore moins en retard. Et que les charmes laissés dans les courriers que Vaelh la tourmentent ne serait pas une excuse dans le cas où elle ose faire attendre le démon.

Vaelh Sépor

Vaelh Sépor


Incube

Partie IRL
Crédit avatar : Images de Beckjann (http://beckjann.deviantart.com/) et retouche par Cendre !
Double compte : Aucun
Vitesse de réponse : Moyenne


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Offrande à Sleaaneths ; seconde leçon [PV Nee'lhan] Sand-g10Lun 21 Oct - 12:02
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Ce sentiment de colère mêlé au sentiment d'envie de luxure fait un bien drôle de cocktail. Comme si la soif d'assassinat après assouvir le besoin retentit encore plus fort dans mon sang, mon être. Cependant, je ne dois pas décevoir et trop faire attendre mon mentor.
Autant avoir une préparation des plus rapides mais toute aussi sensuelle.

Lavée à l'eau froide de la tête aux pieds me permets de me calmer un tantinet soit peu. Cette fois, j'opte pour un parfum plus doux, plus suave. Me oindre de fleur d'oranger et de lotus à peine éclos aux endroits les plus chauds de mon corps. Choisir une de mes dernières robes est tout aussi facile que de terminer un contrat. Une robe de soie aussi noire que la nuit aux reflets légers et aériens d'un rubis pur. Cette robe est à dos nu laissant le loisir à tout un chacun de voir mon tatouage, et pour le devant un décolleté en "V" plongeant jusqu'au milieu de ma poitrine, qui pourtant n'est pas opulente à ce point.

Pour le maquillage, moi qui n'ai pas autant l'habitude, j'opte pour un rouge subtil pour couvrir mes lèvres, puis, un noir profond pour souligner le regard. Juste cela, ça me suffira je pense.

Concernant ma coiffure, comme d'habitude mes aiguilles de combat en argent, cette fois toutes dépourvues de poison, retiennent un chignon imparfait, laissant retomber par ci par là quelques mèches.
Je suis fin prête, et décide par la même occasion de ne pas prendre ma cape à capuche, ni ma tenue d'assassin, ni mes dagues.

Je dois me hâter car se rendre à l'Âne Baté situé dans les plaines me prendra un peu de temps. J'aurai pu faire l'effort de prendre une voiture mais je préfère venir seule. L'effort fourni est de prendre une monture noire, de taire mes angoisses, de le monter et de me rendre rapidement au lieu dit.
Chevaucher à travers bois et villages n'est pas chose facile pourtant agréable lorsque je me rends compte des regards posés sur moi. Ralentir l'étalon pour profiter, baigner dans ces attentions mais pas de trop je suis attendue. Chemin faisant, tout le long, je ne peux m'empêcher de murmurer ces mots qui me reviennent en mémoire :

"Dan'hy Nayôï, Tkyeps-Tan.
Nayôï, See Ta'Tkyeps-Tan See, Keng Ta'Tkyeps Keng,
Nayôï Zet Ta'Tkyeps-Tan Elhio Kiersheïs,
Nayôï Hye,
Ma'xiyët Kiersheïs.

Dan'hy Nayôï, Tkyeps-Tan.
Hye Ma'xiyët, Tal'gue'la Ta'Tkyeps-Tan Elhio

Elhio,
Aka'schka Nayôï, Opra'hem Ta'haït-Tvile'caleh Elhio
Hye Ma'xyiët

Sleaaneths...
Sleaaneths, Hye Tkyeps-Tan Tfan'tasie !
Sleaaneths, Hye Tkyeps-Tan Ud'avol Strei !
Sleaaneths, Hye Tkyeps-Tan Wud'avol Kief !
"

Ainsi donc, cette sensation étrange ne me quitte pas. Est-ce le fait de me souvenir, de répéter les écrits de mon mentor ? Ou bien est-ce le fruit de mon imagination ?

J'arrive enfin aux plaines et je décide de laisser ma monture à la première écurie rencontrée contre une petite somme.

Je marche tranquillement, observant les moindres détails profitant des badauds et autres êtres se trouvant sur mon chemin. je ne peux retenir un sourire en voyant une mère retourner vivement son fils pour lui détourner son regard poser sur moi. Une autre encore, se jeter sur son mari pour l'embrasser pour éviter qu'il ne m'épie discrètement mais pas assez à notre goût.
Attendez... je dis nôtre ? Oui. Car depuis la seconde lettre de Vaelh, j'ai l'impression de ne jamais être seule, comme enveloppée d'une sorte... d'aura. Comme tout à l'heure, lorsque je psalmodiais ces quelques mots étranges à voix basse.

Enfin à destination, poussant la porte sans effort, voyant que nous sommes loin d'être seuls, au fond, j'aperçois l'incube assis dans un certain confort, une certaine position, se mettant ainsi bien à son aise m'attendant probablement depuis peu.

Sans attendre, me postant devant lui, je le salue comme une disciple à son Maître.

Bonjour Maître. dis-je en me redressant sans le quitter des yeux et restant debout par la même occasion.

Nee'lhan

Nee'lhan


Elemental

Partie IRL
Crédit avatar :
Double compte : Aniel Malakhya
Vitesse de réponse : moyenne à rapide


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Offrande à Sleaaneths ; seconde leçon [PV Nee'lhan] Sand-g10Ven 15 Nov - 18:07
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Un cri puissant, déchirant. Un autre. Un suivant. Le sifflement meurtrier d'une épée qui fend l'air.
Et des yeux fous.
L'injustice, les rires incongrus, le désir de vengeance qui croît. Un sanglot d'incrédulité. Le choc de quatre lames qui se percutent dans une note clair.
Et des yeux fous.
La frustration, la colère, l'impuissance. Un jappement. La libération. Un soupir fatigué.
Et des yeux morts

La scène assaillait plus puissamment l'esprit du Démon, malmenant son esprit dans une tempête de regrets et de révolte. Inconcevable. Contre nature. Il n'arrivait toujours pas à totalement appréhender ce qu'il s'était passé, et plus il y pensait -volontairement ou pas-, plus l'envie de réduire en un tas de copeaux sanguinolent le premier connard venu le démangeait. Sleaaneths en soit témoin : le responsable de tout ça aura à souffrir six mille morts avant que Vaelh ne soit lassé de ses souffrances.

...our Maître

En même temps que cette voix lui parvint, il se rendit compte qu'il aurait été parfaitement incapable de dire combien de temps il avait passé dans ses pensées. Il redressa le regard, désorienté, et ses yeux s'échouèrent sur un décolleté -provoquant selon de standards humains-. Aussi bête que cela puisse paraître, avoir les yeux rivés sur quelque chose qu'il connaissait bien lui permit de reprendre pied. D'où elle était, Nee aurait pu deviner que son mentor se rinçait avidement l’œil, et qu'il prenait son temps pour le faire. Mais en réalité, la poitrine suggérée ne servait que de "repère" au Démon qui acheva de rassembler ses esprits.
Lunatique au possible, Vaelh vit toute son ire s'envoler d'un coup, comme ça, pour laisser place à ce qui pouvait ressembler a... De la joie de revoir son élève. Ou peut être était-ce l'exaltation de pouvoir lui étaler sa science et ses connaissances sous le nez ? A moins que ce ne soit les deux à la fois.
Tiens, cela aurait voulu dire que Vaelh appréciait particulièrement son élève ? Peut être bien. A présent de bien meilleur humeur, l'Incube fit un geste nonchalant en direction de l'assise la plus proche et glissa d'un timbre chaud, vibrant, plus doux que le velours :

Allons, ne reste donc pas si au perché, me voilà forcé de lever la tête pour te parler et ça n'est pas quelque chose que j'apprécie. Il haussa les épaules, souriant en analysant ses propres dires. Peut être est-ce parce que je ressens le besoin de me sentir au dessus de tous ? Hm... Non. Si c'eut été le cas, je t'aurais ordonné de t'asseoir par terre pour que ce soit toi qui ai à lever la tête. Et puis pourquoi aurais-je besoin de me sentir au dessus de toi alors que nous savons tous deux que je suis supérieur de nature ?

Amusé parce qu'il se permettait de provoquer son élève alors qu'elle était à peine arrivé, l'Incube se permit un sourire taquin. En laissant ses yeux d'or verrouillés dans ceux de son élève, il fit signe au personnel de l'auberge d'approcher.

La Soif n'encombre ma gorge ni ne fouille mes entrailles, lâcha-t-il d'un ton qui laissait présager qu'il n'était pas question que d'une soif de boisson. Mais peut être mon élève souhaite-t-elle se désaltérer ?

Nee put ainsi comprendre que la parole lui fut donnée. Après qu'elle se soit décidée et que le serveur se soit éloigné, Vaelh put reprendre.

Il me plait de voir que mes leçons t'incombent tant que tu fais des efforts notables de présentations. Et ça nous arrange également puisque pour cette fois, les cours comporteront des... Travaux pratiques. Le Démon ne laissa qu'une infime ébauche de sourire venir nuancer ses paroles. Remettons nous d'accord sur les faits : il s'agira là de t'enseigner les clefs de la chasse comme la conçoive mes frères et sœur ; cette chasse qui à pour finalité l'isolation d'un repas pour mieux le consommer -pour le tuer dans ton cas-. Comme n'importe quelle arme, ces techniques peuvent s'avérer dangereuses pour celui qui en use. Imagine... Imagine que demain, ta proie est un homme puissant, et formé au combat. Trop l'aguicher serait dangereux, tu pourrais bien perdre le contrôle de la situation dans le sens où il mettrait sa carrure à profit pour te forcer la main, vois-tu ce que je veux dire ? Le charme est un poison : il faut le doser. Pas assez, et c'est ta proie qui s'en va. Trop, et elle te poussera à des limites que tu ne souhaites pas atteindre.

L'Incube estima qu'il s'agissait là d'une entrée en matière convenable sur les risques du métier. Il laissa son élève s'en imprégner, se projetant en attendant dans l'avenir. Il s'imaginait quelle merveilleuse arme cette humaine pourrait devenir, une fusion mortelle de l'art doux du charme et celui, tranchant, de l'assassinat.
A l'image des plus prestigieuses combattantes de sa Cabale. Un soupir d'extase enivrant rien que d'y penser. Il s'efforça de reprendre le cours de ses pensées.

Hm... Ah, bien, commençons par quelques bases théoriques tout de même. Tu dois savoir que, comme pour le poison, le charme se compose différemment en fonction de qui tu veux séduire. Tu n'es par exemple pas sans savoir que les composantes d'un poison pour tuer un humain ne sont pas les même que pour un démon ? Eh bien même chose pour le charme. Nous allons commencer le plus simplement du monde, avec l'une des races les moins subtiles ayant jamais vécu sur ce monde : la tienne, la race humaine.

Toc, une autre provocation, d'autant plus mordante que Vaelh pensait sincèrement ce qu'il disait. ce qu'il se gardait bien d'avouer, c'est qu'un tel stéréotype n'englobait jamais la totalité d'une race. Il existait des humains aussi subtiles que des elfes. Fussent-ils aussi rares que l'étaient des pierres précieuses dans la poche d'un mendiant ! Ah, puisse Nee s'en sentir un peu vexée...

Votre race est parfaitement stupide dans le sens où vos crétins de mâles s'estiment supérieurs aux femelles. C'est un fait avéré et une composante fondamentale de la psyché humaine masculine. C'était d'ailleurs quelque chose que Vaelh ne comprenait pas, lui qui était issu d'une culture où hommes et femmes était VRAIMENT égaux. Sais-tu pourquoi c'est ainsi ? Parce que les mâle dispose d'une force physique supérieur à celle des femelles, et c'est cette même force qui permit à ton espèce de s'épanouir quand il fallait chasser le gibier avec des armes ridiculement rudimentaires par exemple. Vous êtes une race plus manuelle qu'intellectuelle, et nombre de vos exploits reposent sur la force et non l'esprit. De ce fait, le mâle humain estime être l'architecte directe de votre réussite. Je peux ajouter que le mâle humain voit en sa force le moyen de protéger ses femelles qui, en retour d'une telle attention, doivent lui témoigner respect et soumission. Le pire dans tout ça, c'est que les femelles ont en elle un certain degré d'acceptation de ces faits, sinon de résignation. A force d'entendre ou de comprendre à tout va que vous n'êtes pas les égaux des hommes, vous finissez par y croire. Et ça devient quelque chose de normale, quelque chose que vous aimez. Exemple simple : j'ai bien vu que tu aimes quand je suis rude avec toi, quand je me montre... Dominant ?
Voilà ta race résumée en quelque mots.


Evidemment, un constat si cru pouvait choquer, dépiter. Pourtant ça n'était que la vérité à laquelle l'Incube adhérait. Dans une soudain élan de pitié pour son élève qui n'avait pas choisit de naître dans une race d'abrutis finis, il souffla.

Rassures-toi, vos mâles sont dans le faux quand ils estiment que leur force est la réponse à tout. Il se trompent là où ils sont persuadés d'être supérieurs. Ils sont certes plus fort que vous en général, mais cette force ne leur est plus utile. Nous sommes dans une erre d’innovation technique et technologique, si bien que les muscles nécessaires à l'assemblage de diverses ouvrages ne sont plus de chair d'homme, mais d'acier et de bois des machines. Plus besoin d'homme pour bâtir, les grues existent. Plus besoin d'épaisses couches de muscles pour protéger vos organes des bêtes sauvages, l'acier d'une armure est plus efficace. Et quand bien même vous n'auriez ni machine, ni arme, ni armure, la magie est là, et la magie ne requière que de la force d'esprit. Pour les femelles humaines, cette erre va prôner la vivacité d'esprit, ce sera le moment de vous soulever. Les mâles l'ont compris, penses-tu, et c'est pour ça qu'en moyenne vos femelles sont moins instruites : les mâles ont peur que le pouvoir, la domination leurs soient dérogé par vous. Souviens-toi de tout ça le jour où les choses bougeront. Mais d'ici quelle bougent, garde en mémoire qu'un mâle humain, même s'il s'affirment être le plus courtois des gentils hommes, verra en toi quelque chose qui n'arrive pas tout à fait à son niveau. Sache aussi que l'humain est violent de nature, et qu'il lui plait de relever des défis, de conquérir pour le simple plaisir de conquérir. C'est la sa grande faiblesse, si bien que le meilleurs moyen d'aguicher le mâle humain est de le défier.
Laisse lui comprendre que, lopin de terre que tu est, tu n'attend qu'une chose : qu'un glorieux conquérant prenne possession de toi, qu'il te domine de sa grandeur. Faire chavirer un humain tient majoritairement sur ces deux points là. Représente un défis, mais sache rester à la place de femme que les clichés t'attribuent.
Mais attention, assures-toi de connaître les goûts du mâle. Si tu reste justement "trop" à ta place de femme, le mâle ne verra pas de défis en toi. Avide comme il est, il pourrait être tenté de t'emporter quand même, rien que pour la forme, mais il gardera une part importante de son attention. Si tu veux vraiment qu'il fonde, que ses jambes soient de coton, sa gorge sèche et son ventre chaud, trouve le juste milieu. Sois un défi à sa hauteur, pas trop facile pour bien l'enivrer, pas trop dur pour ne pas le faire fuir. Comprends-tu ?


Vaelh commençait fort mais décida de laisser à Nee tout le temps qu'il lui faudrait pour assimiler ces premiers renseignements vitaux à la suite de la leçon. Grâce à ces premières données, la jeune femme aurait une excellente base

Vaelh Sépor

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