Mar 16 Juil - 13:56 | | | | Avryn Jaëlle Mornoie de Tombeneige
Dame guerrière impulsive, colérique, un tempérament d'orage et de glaces. Avryn n'est ni patiente, ni douce, et encore moins conciliante. Avryn, c'est la foudre et le tonnerre, et l'implacable dévastation de la colère du ciel. Elle a le caractère inébranlable de sa lignée, et la vie l'a forgée comme la plus fines des lames, de fer et de givre. Pour la vengeance, la gloire et le sang!
Information Surnom la Dame de Fer Âge : 43 ans Nationalité : Glace Profession : Baronne Camp : Les Glaces. Elle ne suit que la parole de son souverain. Par défaut, elle adhère donc au camp des Rebelles. Noblesse : Baronne de Tombeneige Croyance : Avryn a le mysticisme d'une enclume et se contente de suivre les orientations du clergé dominant à Saline, parce qu'il est toujours bon, quant on part à la guerre, de pouvoir recommander son âme à quelqu'un. Famille : Mort : Oui
| Race Humaine. Elle est issue de la noblesse de Saline et comme ses pères, elle a la taille haute, le cheveu blond et le caractère irascible des gens de ces terres.
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Caractère Si vous en croyez les rumeurs, la dame de Tombeneige n'est pas du genre à être la demoiselle en détresse, le beau parti à épouser, l'héritière qui n'attend qu'un mari pour venir occuper son lit et son trône dans la grande salle. En vérité les rumeurs sont bien vraies et il n'y a pas de seigneur de Tombeneige pour faire de l'ombre à Avryn. C'est une femme de poigne, accoutumée à gouverner même à l'échelle d'une modeste baronnie qu'elle tient d'une main de fer dans un gantelet d'acier, et personne ne pourrait jamais oser prétendre diriger à sa place. Avryn est une aristocrate à l'ancienne : sa vie consiste essentiellement à se battre une partie du temps et à tenir à l’œil ses vassaux le reste du temps. Elle prend cependant le temps de se cultiver un peu car ce n'est pas une idiote femme, peut-être un peu brutale mais que voulez-vous; on ne l'a pas éduquée à la douceur. Elle sait à peine lire, mais aime écouter les chants et les récits des bardes et voyageurs de toutes sortes à qui elle aime offrir l'asile de sa demeure.
Avryn reste une femme de caractère, doux euphémisme pour signaler qu'un troupeau de mules montrerait moins d'obstination. Oh, si elle est bien impulsive, peut-être un peu trop pour son propre bien, elle n'est cependant pas dénuée d'une certaine intelligence et sait parfois faire preuve d'une prudence surprenante de la part de quelqu'un qui a une fâcheuse tendance à régler ses problèmes de manière brutale et définitive. Avec l'âge vient la sagesse, dit-on, et les années passées à gérer son domaine et à résister envers et contre tout aux pressions extérieures on beaucoup tempéré les humeurs orageuses de la baronne; mais rien au fond ne peut émousser la colère, et les rages subites d'Avryn sont devenues proverbiales. C'est une femme d'honneur dont l'orgueil ne souffre aucune atteinte, ce que ce soit envers elle-même ou bien ses proches et amis et il peut s'avérer fructueux de l'avoir dans son camp, tout comme il peut être bien désavantageux de s'en faire une ennemie.
Avryn est froide, au fond. Froide comme l'hiver et c'est à se demander ce qu'il en est de ce coeur de pierre qui gît dans sa poitrine de suaire. Et bien sachez que jusqu'à l'os, elle l'est, figée dans sa propre raideur glacée. Pas un printemps pour faire reverdir ses joues de neige, pas un soupire pour franchir sa bouche, rien qui puisse jamais faire éclore à la cîme de ses yeux la moindre larme. Rien, non, car elle sait ce qui l'attend si elle fait montre de la moindre faiblesse et cela, ni son honneur, ni sa fierté ne pourraient le supporter. Plier l'échine, ne serait-ce qu'un peu, signerait sa perte car on ne lui pardonne rien. Alors, Avryn affronte tout sans sourciller, pour se montrer plus forte que tous et tout le monde. Montrez-lui une épreuve insurmontable, et elle aura la patience de faire en sorte de pouvoir l'atteindre, sans jamais se décourager. Elle n'est pas inconsciente, oh, non, elle sait très bien à quoi elle s'expose dans la bataille et le feu de la guerre, elle ne le sait que trop bien et c'est cela qui lui plaît, c'est cela qu'elle aime dans cette vie rude qu'elle mène. Mais en cela comme dans chaque aspect de sa vie, c'est le givre qui coule dans ses veines, et le froid calcul d'un esprit dénué de sentiments. L'hiver est venu, et ne s'en est jamais allé, et sa morsure a figé tout son être, pour toujours et jusqu'à son heure dernière. Ainsi est la dame de Tombeneige, fille de la terre sauvage et d'un rayon de lune, faite de blanc argent et d'acier forgé.
Physique Personne n'a jamais vanté la beauté d'Avryn. Personne n'a non plus vanté son visage, ni l'éclat de ses yeux, pas plus que la blondeur de sa chevelure, ni la grâce de ses pas. Nul ménestrel pour composer une ode à l'héritière des Mornoie, nul poète pour déclamer des vers à son sujet auprès de prétendants rêveurs. Et pour cause. Avryn n'est pas, et n'a jamais été une jolie femme, et cela n'a pas aidé non plus à en faire un bon parti. Elle n'a pas été dépourvue de grâce en son jeune temps, mais son visage et son allure sont bien trop froides, bien trop brutales aussi pour attirer l'oeil des homme. Grande comme son père, elle lui ressemble beaucoup, avec des traits acérés, très secs et comme taillés à la serpe. L'âge venant, son visage marqué des premières atteintes de l'âge a achevé de se figer dans un masque osseux au profil d'oiseau de proie. Elle a les yeux de sa mère, d'un gris mat et vaguement bleuté, au regard tranchant et acéré comme le fil d'une lame, et la chevelure blonde de la lignée paternelle. Avryn en vieillissant se dessèche chaque jour un peu plus, le visage marqué de cicatrices, dont une, qui barre son œil gauche, a pour toujours voilé son iris d'une tache blanche et opaque. La guerre l'a cruellement marquée, tout comme les rigueurs de son pays qui ont emporté, à force d'engelures, l'annuaire et le petit doigt de sa main gauche, ce qui lui vaut, dans son dos et dans les rangs, le surnom de "Trois-Doigts". Plus encore que dans le caractère, elle est glaciale d'apparence. Avryn se tient toujours très droite, plus souvent en armure qu'en robe d'intérieur, et il émane d'elle une puissance tranquille, toujours à l'affût comme une lame au fourreau.
Oh, la dame des Tombeneige porte bien son nom, teint de givre et regard de glace, chevelure tissée du même or pâle qu'a la lumière du soleil dans ces régions désolées. Elle est toute entière forgée de la substance même de sa terre natale, et porte fièrement les signe distinctifs de son peuple, tout comme elle sait ses veines irriguées d'un sang noble. Avryn se vêt ordinairement de noir, et s'habille le plus souvent en homme pour des raisons pratiques. Pelisses de fourrure de loup et de zibeline, nulle couleur vive pour la dame de Tombeneige qui s'accorde bien, en cela encore, aux cieux tourmentées et aux terres glacées de son domaine. Même lors des grandes occasions, on ne la verra guère revêtir les atours d'une dame, préférant l'épée au côté et les fastes d'un grand seigneur. Comme dans tous les aspects de sa vie, elle privilégie le pratique à l'élégant, bien qu'elle aimât porter de sombres joyaux et de riches peaux, et de belles armes.
| Capacités Armes : Avryn en grande tenue porte une épée longue, un coutelas et une lance d'arçon. Pouvoirs : Aucun. Familier : Avryn possède son propre destrier, élevé pour la guerre, qui lui a été offert alors qu'il n'était qu'un poulain, et elle une jeune fille sans imagination, raison pour laquelle il se nomme Ruathain, soit "Grand Cheval" dans sa langue. Issu des races rustiques et puissantes de Saline, c'est un cheval très massif au poil épais, d'un beau gris perle. Artefact : Aucun Autre : Elle porte en permanence à la main droite une chevalière d'onyx et d'argent. Il s'agit du sceau des Mornoie, qui représente en intaille une vouivre armée. Ce motif est reproduit sur son écu et son tabard ainsi que sur la plupart de ses effets personnels.
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Histoire L'histoire d'Avryn est simple, et sans grand éclat. Elle est la fille aînée de Havelorn Mornoie, seigneur de Tombeneige, et de son épouse Jaëlle. De noble ascendance et de fort ancien sang, bien que modeste, sa famille régnait depuis toujours sur une petite baronnie sise dans les neiges et les collines du duché de l'ouest de Saline et leur lignée remontait, selon la légende, au temps de la fondation de ces terres. On raconte l'histoire d'une puissante magicienne, celle que l'on surnommait la Vouivre, qui avait tant fait démonstration de sa valeur au combat qu'elle avait été anoblie et dotée de terres par le premier duc de Saline. Depuis, la Vouivre figure au blason des seigneurs de Tombeneige et l'on dit que coule dans le sang de leurs femmes un peu de celui de leur glorieuse ancêtre qui fonda une lignée un peu particulière, au regard des traditions et des us coutumiers des autres membres de l'aristocratie. Jaëlle n'eut cependant point besoin d'appartenir aux Mornoie pour être déjà maîtresse femme, arrivant dans la maison de son époux très jeune, avant de donner à la lignée de nombreux enfants. Bien sûr, il y eut déception de voir que le premier-né du jeune seigneur était une fille, mais l'on se consola vite quand on vit que la petite Avryn avait déjà toutes les qualités pour pallier efficacement aux faiblesses de son sexe. Jaëlle décréta qu'Avryn hériterait du domaine à leur mort, même si des enfants mâles naîtraient après elle, et cette décision fut approuvée par le seigneur Havelorn qui dès lors éleva sa fille comme un garçon. Cependant, la grande intelligence de la dame résidait dans le fait qu'elle avait su déceler très tôt chez sa fille un goût pour la guerre et le combat, et des prédispositions naturelles pour le commandement. Le sang de la Vouivre ne saurait mentir et elle se révéla très tôt une digne héritière des Mornoie.
Très vite, elle eut conscience des charges et des devoirs qui pesaient sur elle, en tant qu'aînée d'une vaste fratrie progressivement décimée par les épidémies. On éleva toujours l'enfant dans la perspective d'avoir un jour à défendre ses terres, à rallier l'ost de son suzerain et à gouverner un domaine. La fillette eut très tôt conscience de l'importance de tout cela et, laissant passer son devoir avant tout, accepta sans hésitation de tout sacrifier pour obéir à ses parents. La vérité était que ce qu'on lui promettait, la guerre, l'honneur et le pouvoir, étaient les choses à laquelle elle aspirait au fond d'elle-même. Peu à peu, elle découvrait qu'elle se sentait faite pour cela, et que pour rien au monde elle n'aurait voulu d'une autre vie que celle que ses parents ne lui imposaient qu'à demi.
Avryn grandit donc entre précepteurs sinistres et champs de lice, apprenant les lettres et les chiffres autant que l'art de la guerre et de la chasse. Savante en de nombreuses choses, elle était brillante, mais comme l'est un diamant: tout en angles et en froideur. Cependant, une chose apparut très tôt, et avec beaucoup de netteté: les conseils de sa mère Jaëlle, qui fit de sa fille une maîtresse femme, s'avérèrent utiles. Elle avait prédit à son enfant de longues années difficiles, à devoir se battre pour la vie qu'elle avait choisie, à justifier encore et encore sa place, et le droit qu'elle avait à l'occuper. Avryn parce que femme, devait se montrer en tout meilleure que ses camarades masculins et s'il y eut quelques autres filles de nobles pour partager leurs jeux guerriers, ce ne fut que d'un bien maigre réconfort. Toute son adolescence, toute sa vie de femme, Avryn semblait condamnée à devoir la passer à se battre, même contre ses propres alliés. Devenant jeune fille, l'on suggéra à son père de la marier; Jaëlle et lui laissèrent à Avryn le soin de choisir parmi les prétendants quelqu'un dont le caractère pourrait convenir à sa personnalité si intraitable. Bien évidemment, il n'y eut pas un seul jeune homme pour convenir à la jeune fille qui, de brimades en moqueries, professait le plus grand mépris pour la gent masculine. Pas question de disperser l'héritage, qui plus était, et pas question non plus de devoir rester sa vie durant dans l'ombre d'un autre. Avryn refusa donc toutes les mains qui se tendaient, même lorsque ses parents la dotèrent fortement. Et le temps passa. Longtemps, Avryn fut courtisée, avec plus ou moins de violence, par les jeunes seigneurs des environs. La vérité était que la dame de Tombeneige, indomptable vierge guerrière, était devenue comme un trophée convoitée par tout ce que le duché comptait d'aristocrates désœuvrés et de chevaliers sans terre, nobles ou moins nobles, qui décidaient chaque fois d'être celui qui lui ferait ployer l'échine. Une femme libre et sans homme? Diable, cela ne pouvait exister! Elle finirait tôt ou tard par céder, et chacun voulait être celui qui avait accomplit cet exploit. Mais en vain. Avryn savait bien se défendre et chaque fois infligea défaites et humiliations aux prétendants empressés.
Vierge guerrière, implacable combattante, elle poursuivait un idéal, poussée en secret par sa mère qui lui soufflait de ne point accepter d'union que ne la satisfasse pleinement. Il y aurait de nombreux héritiers à la lignée, avec ses frères cadets; nul besoin pour elle de se fatiguer à enfanter! Avryn la prit au mot et refusa pour toujours de se marier, préférant gérer son domaine et partir au combat quand le besoin s'en faisait sentir. Avryn a néanmoins bien apprit à garder sa vie secrète et à bien veiller à ne pas ébruiter ce qui ne regarde qu'elle. De toute manière, elle est bien du genre à ne jamais rien dire d'elle, et rare sont ceux qui peuvent s'enorgueillir ses confidences. Dès qu'elle fut en charge du domaine, laissant ses parents vieillissants prendre un repos bien mérité avant leur mort prochaine, la dame de Tombeneige sut bien s'entourer, également bien conseillée par son père. Son intendant était le fils de celui de son père et elle sut dénicher parmi les rangs des hommes et des femmes capables de la seconder efficacement, constituant un noyau solide de fidèles capables de la soutenir.
L'arrivée d'Aile Ténébreuse ne fit guère de différence pour elle, qui avait bien d'autres chats à fouetter et un domaine à gérer. Les conquêtes, les conflits, la rébellions, baste! Elle avait des impôts à prélever et des paysans à nourrir, et d'autres préoccupations bien plus terre-à-terre que les hautes distinctions et la diplomatie. Elle se contenta, longtemps, d'écouter les récits de voyageurs et les nouvelles lointaines alors que son horizon se réduisait aux frontières de son royaume et aux terres enneigées qu'elle traversait au besoin avec l'ost de son seigneur. Lorsque Aile Ténébreuse s'attaqua aux territoires voisins, Avryn rejoignit la guerre avec ses troupes, se fichant bien de qui ou de ce qu'ils allaient affronter. Ce fut sa première et sa seule confrontation avec l'ennemi, avant que son royaume ne rejoigne les rangs de cette Rébellion qu'elle ne connaissait que de nom et dont elle se fichait bien, de toute manière. Avryn ne s'intéressera pas à la politique et à ces sphères tant que ses propres terres ne seront pas menacées, ou bien qu'elle n'aura pas d'ordres dans ce sens. Comme beaucoup de petits seigneurs des Glaces, elle se préoccupe avant tout de ses terres, laissant la diplomatie à ceux qui sont peut être plus qualifiés qu'elle pour cela.
Dans la réalité
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