[Terminé] Un invité de marque | |
| Dim 16 Juin - 17:13 | | | | La grande réunion mensuelle des dirigeants du Conglomérat s'achevait à Fort-Granite lorsqu'un messager vint quérir Alaric. Cette réunion-ci avait été particulièrement longue, et avait duré toute la journée. Des affaires très diverses avaient été abordées. - Fort Granite:
En premier lieu, le démon sauvage qui terrorisait les Piémonts avait été traqué et exécuté. Tâche difficile pour laquelle Alaric avait détaché six de ses gardes d'élite, les "Brise-Acier". Sachant qu'il n'en avait que dix, ce geste parlait de lui-même quant à l'importance que le Marquis attachait à l'extermination des nuisibles de son territoire. Équipés des meilleurs armes et armures des Nains, ils assuraient la sécurité d'Alaric en tout lieu et en toutes circonstances.- Brise-Acier (=Soldat d'élite):
En dehors de cela, les nouvelles étaient globalement bonnes. Malgré l'augmentation des prix, la demande était toujours très importante, la guerre entre la Rébellion et l'Empire s'intensifiant à travers tout Terra Mystica. Ces nouvelles ne purent en revanche pas réconforter Alaric lorsqu'il apprit ce que le messager avait à lui dire : Une escouade d'élite des forces spéciales de l'Empire, la "Milice de l'Ombre", s'approchait rapidement de Fort Granite. Ils avaient contourné le Mur d'Alaric -encore en construction- et se rapprochaient à grand pas du quartier général du Conglomérat. - Comment se fait-il que nos patrouilleurs ne les aient pas repérés plus tôt ? Et les cavaliers mercenaires du Piémonts, à quoi bon les payer s'ils ne voient même pas des soldats de choc ? Alaric râlait pour la forme. Il savait bien que si une petite unité des meilleurs soldats de l'Empire voulait se faufiler à travers ses lignes de défense, elle pourrait le faire sans problème. Le Directeur avait toujours craint une invasion en règle, pas un putsch-éclair via la prise rapide de Fort Granite. - Que nos gardes se mettent en position de défense. La situation pourrait vite tourner cours. Je veux Tarkas au-dessus de la porte principale, avec deux Brise-Acier, et un tiers des miliciens. Un autre tiers avec moi, et les deux autres Brise-Acier. Le dernier tiers patrouillera les couloirs et les points-clefs. Exécution ! Nul ne vient contester les décisions d’Alaric, et tous ses aides de camps se dispersèrent aussitôt pour porter ses ordres. Les miliciens commençaient déjà à s’agiter, courant d’un endroit à l’autre. La peur se répandait plus rapidement que tout autre chose, et certains bruits couraient déjà qu’une force d’invasion impériale se massait aux portes de la Montagne. Mais tant qu’il ne connaissait pas le fin mot de l’histoire, Alaric ne tirerait aucune conclusion.- Milicien du Conglomérat (=Soldat):
Quelques minutes plus tard, sur les remparts, Tarkas attendait patiemment. Le Capitaine de la Garde de Fort Granite savait qu’une unité d’élite, aussi douée soit-elle, ne pourrait passer que par la porte principale du Fort, si son objectif était d’assassiner Alaric. Il n’y avait aucun autre moyen d’entrer, à moins d’amener échelles ou cordes d’escalades.- Capitaine Tarkas:
Gardant l’œil vif, les soldats sur les remparts scrutaient les terres enneigées autour du QG du Conglomérat, espérant voir venir à temps une attaque, si elle devait avoir lieu. Ce fut un arquebusier qui, le premier, aperçu la force de l’Empire, loin d’être aussi massive que ce que le rapport des éclaireurs laissait présager. - Là-bas, sur la grand-route, derrière le rocher brisé ! Il y a deux… Non, trois hommes ! Le jeune nain avait raison. C’était bien trois hommes qui s’avançaient sur la route, en direction de la porte du Fort. Ils ne semblaient pas hostiles, et ne tentaient pas de se dissimuler. Pour peu, on aurait presque pût les prendre pour des messagers ou des diplomates. S’ils n’étaient pas venus en armure de guerre. Alors qu’Alaric s’apprêtait à revêtir son armure de guerre, on vint l’avertir que ce que les éclaireurs avaient pût prendre pour un assaut n’était peut-être qu’une mission diplomatique. Préférant le dialogue au combat, le Directeur ne fut que trop heureux de conserver son habit traditionnel, espérant pouvoir dialoguer avec les impériaux. L’ordre fut donné aux soldats de ne pas entamer d’action hostile envers les impériaux, même s’il s’agissait effectivement de Miliciens de l’Ombre –ce qui restait à confirmer-. Le Capitaine Tarkas, sur les remparts, attendit que les trois hommes s’approchent à portée de voix avant de crier à plein poumon : - Arrêtez-vous là, impériaux ! Déclinez votre identité et vos intentions, ou nous emploierons la force pour vous empêcher de pénétrer à Fort Granite. Venez-vous en amis du Conglomérat et de la Montagne, ou en corbeaux de mauvais augure ?
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| | Alaric
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| | Dim 16 Juin - 21:19 | | | | Le démon n'avait pas forcément chercher à dissimuler leur arrivée, mais il savait que pour le petit effet, éviter se jouer avec aises de quelques couches de défenses adversaire n'était pas trop mal. Il s'agissait de rester professionnel après tout.
Quand il arrivèrent enfin en vu de fort granite, le démon ne pu s'empêcher un petit rire en sentant la tension en provenance des rempart.
Quand ils arrivèrent à porter de voix des remparts, le démon planta sa double lance dans le sol, et éleva la voix :
De mon temps, les nains accueillaient les invité avec un fût de bonne bière, je trouve l'acier beaucoup moins plaisant en bouche, si vous voyez ce que je veux dire, je ne portes certe pas très bien la barbe, mais ce n'est pas pour autant que je n'apprécie pas les bonnes choses !
Le démon attendit patiemment. Les nains sont une race un peu insulaire, préférant la compagnie de leur semblable la plupart du temps, mais il ne doutait pas que malgré la guerre, ils avaient suent garder leurs manières et leur bon sens. Le démon n'avait que rarement eut l'occasion de côtoyer la société des nains, mais il avait toujours apprécié leur bon vivant.
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| | Esenheim
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| | Lun 17 Juin - 10:33 | | | | Un grand silence fit écho quelques instants à la réponse des impériaux. Ainsi, ils réclamaient un accueil chaleureux des Nains ? Certes, ce n’était pas le Conglomérat qui avait été touché par la vague d’invasion à l’ouest de la Montagne, mais tout de même… Ce fut Alaric, arrivant au-dessus de la porte au côté de Tarkas, qui trancha rapidement la question. Là où la plupart des Nains déploraient l’arrivée d’Aile-Ténébreuse, et la désolation qui envahissait peu à peu le monde. Pas Alaric. Lui se complaisait dans cette guerre perpétuelle. - Eh bien, messire démon, l’or de vos semblables a la même odeur que celui des Nains ! Venez donc, il sera plus agréable de discuter sans avoir à hurler, autour d’un bon feu, et avec une bonne bière en main ! Tarkas exprima un instant sa désapprobation, mais c’était son naturel paranoïaque qui reprit le dessus. Rien qui ne puisse vraiment effrayer Alaric. Pour le Directeur, un client était un client, et l’Empire achetait tout autant d’armes et d’armures que la Rébellion. S’ils n’étaient pas hostiles, il était hors de question de traiter incorrectement ces invités. La porte s’ouvrit une minute plus tard, et les trois impériaux purent entrer. Ils remarquèrent que trois petites escouades de Nains armés d’arbalètes sortirent en même temps qu’ils entraient. Alaric attendait, avec ses Brise-Acier et Tarkas, juste derrière la porte massive en granit brut. - Excusez l’accueil, nous n’attendions pas de visite. Et lorsqu’on m’apprit qu’une unité d’élite de l’Empire était à deux pas de mon quartier général, j’ai pris toutes les dispositions nécessaires, au cas où. Et tandis que le Nain et le Démon discutaient, ils se mirent en route pour la salle de banquet, suivis par leurs escortes respectives. L’une de ses escortes étant démesurément plus conséquente que l’autre. - Vous semblez connaître les coutumes naines, alors vous devez savoir qu’avant toute négociation, nous organisons toujours un grand repas. Mais voyez-vous, la tradition à Kael-Modan est de préparer des animaux chassés le jour même. Et vu que nous ne vous attendons pas, nous risquons d’attendre un peu avant que nos chasseurs ne rentrent. Vous avez dû les croiser en passant la porte. Ils arrivèrent enfin dans la principale salle de banquet, où plusieurs Nains étaient déjà attablés et occupés à siroter leurs bières. Un vigoureux feu de bois chauffait la salle depuis l’imposante cheminée. La plupart des Nains hochèrent simplement la tête à l’arrivée des Miliciens. Les autres étaient déjà trop alcoolisés pour remarquer que toute une troupe était entrée. - Mais même si nous n’avons pas encore de plat principal, cela ne nous empêche pas de boire ! Que la bière coule à flot ! Des tonneaux entiers furent roulés jusqu’autour des tables, tandis que des Nains semblaient arriver d’un peu partout pour se jeter sur les chopes vides comme des miliciens sur leurs armes lors d’une alerte. Après avoir « rechargé » avec de la bière, ils se mirent en ligne sur les différents bancs avant de finir leurs bières cul-sec. Alaric imita ses congénères, après avoir invité les impériaux à faire de même. - Deuxième salve ! Tous les Nains se passèrent les chopes vides, dans un travail à la chaîne impeccable, pour que chacun puisse récupérer de la bière au plus vite. Les chopes des impériaux également furent transportés, remplies, et rendues. A nouveau, les Nains descendirent leur bière comme du petit lait, dans une discipline quasi-militaire. - Troisième salve !
A nouveau, le même rituel. Les banquets officiels du Conglomérat commençaient toujours par ce petit tour de chauffe, apparemment parfaitement huilé, puisque même les Nains trop saouls pour lever la tête participaient à la chaîne des chopes, comme par réflexe somnambulique. - Et maintenant… CHACUN POUR SOI ! A ce moment, tous les Nains se jetèrent sur les différents tonneaux restant, tentant de pousser les autres pour récupérer de la bière pour leur chope. Toute notion d’organisation avait disparu, et les coups pleuvaient pour le contrôle des rares tonneaux encore remplis. Des Nains bienveillants ramenaient continuellement de nouveaux fûts, créant autant de nouveaux champs de bataille. Les Brise-Acier et quelques miliciens de gardes restaient attentifs et en armure, loin du chaos. Malgré la mêlée générale somme toute bon enfant –bien que violente-, les Nains restaient respectueusement éloignés de la table centrale où se trouvaient Alaric, Tarkas et les impériaux. Le Directeur avait précisé vouloir rentrer pour ne pas avoir à hurler, mais il fallait néanmoins considérablement hausser la voix pour espérer se faire entendre dans tout ce brouhaha.
- Maintenant que le banquet est lancé, nous pouvons discuter plus sereinement, messire de l’Empire. Qui êtes-vous, et que me vaut le plaisir de votre visite à Fort Granite ?
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| | Alaric
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| | Lun 17 Juin - 14:32 | | | | - Excusez l’accueil, nous n’attendions pas de visite. Et lorsqu’on m’apprit qu’une unité d’élite de l’Empire était à deux pas de mon quartier général, j’ai pris toutes les dispositions nécessaires, au cas où.
Le démon eus un petite rire et repris
C''est très flatteur que hommes aient suent à eux seul lever l'alarme dans une citadelle naine. Vous autres les nain avez la réputation aussi bien manié la hache d'arme que la choppe de bière. Un ancien proverbe dit qu'un soldat nain se bat jusqu'à la mort, voir même après.
Le démon suivi son hôte, et attaqua le buffet. Il n'était pas capable d'apprécier l'alcool comme le ferait une personne de chair et d'os, néanmoins il appréciait la boisson, intégrant le liquide à son corps. L'un de ses "gardes du corps" sirotait sa bière tranquillement, tandis que l'autre commençait un peu à tituber sur sa chaise.
Le démon héla le plus solide des deux, et lui dit : Emmène Brutus, et amusez-vous. Nous ne partirons pas avant demain. Assure-toi tout de même que nos hôtes le termine rapidement, je veux qu'il ai terminer d'éponger d'ici là.
Il se tourna vers Alaric, près à lui emboiter le pas :
Esenheim, chef de la milice de l'ombre, pour vous servir, si ça ne vous dérange pas, j'aimerais tout autant poursuivre cette discussion en privée, j'ai notamment quelques documents à vous présenter, donc votre bureau ou une salle de réunion quelconque fera très bien l'affaire. Vous vous doutez bien que j'arrive avec de l'or, mais la richesse à plus d'une forme, et il y a plus d'une façon de l'acquérir si vous voyez ce que je veux dire.
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| | Esenheim
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| | Lun 17 Juin - 17:31 | | | | Le démon était direct en affaire. Un trait commun à beaucoup de ses semblables, mais qu’Alaric savait apprécier. S’il aimait comme tout Nain les banquets et la bière, il trouvait tout aussi convenable de passer directement aux affaires. En plus, il avait dû retenir un hoquet de surprise lorsqu’il apprit que son interlocuteur n’était rien de moins que le chef de la Milice de l’Ombre. Autrement dit l’un des hommes les plus puissants et influents de l’Empire. Mais le Marquis se reprit rapidement, et invita cet « Esenheim » à venir jusque dans une salle de négociation insonorisée. Tandis que l’escorte impériale se mêlait au banquet, un cor particulier retentit, et plusieurs Nains crièrent de joie. De nouveaux fûts de bière arrivèrent pour marquer le coup. Tout en se dirigeant avec Tarkas et Esenheim, Alaric expliqua au démon la signification de ce petit rituel. - Ce cor annonce le retour d’un groupe de chasseurs. Sans doute ceux traquant les sangliers, ils abondent par ici. Voyez, la tradition veut qu’une corporation naine recevant ses hôtes offre à manger trois animaux à ses invités, en rapport avec ses valeurs. Ici, au Conglomérat de Kael Modan, ce sont le sanglier, l’ours et le drake. Le sanglier symbolise la tenacité et la vigueur de notre entreprise. L’ours est une métaphore pour notre courage et notre férocité au combat. Et le drake… Disons simplement que notre devise informelle est « On a jamais trop de puissance de feu ». Une fois devant la salle de négociation, et après avoir laissé entrer Esenheim, Alaric garda la main sur la porte tout en fixant Tarkas. Le lourd regard de ce dernier laissait comprendre qu’il voulait entrer pour assurer la protection d’Alaric fasse à cet Esenheim. Pourtant, le Directeur avait autre chose en tête. - Tu es le Nain le plus habile et le plus expérimenté de tout Fort Granite, Tarkas… Mais même toi aurait besoin de renfort face au chef de la Milice de l’Ombre. Reste sagement devant la porte avec les Brise-Acier. L’Empire n’oserait pas m’assassiner ici, en ces circonstances. Ce serait la guerre avec toute la Montagne. Attends-moi ici. Et sur ce, il referma l’épaisse porte de granit derrière lui. La salle comprenait une table ronde, de confortables chaises en bois avec coussins de plumes, et des lampes à huile éclairaient le tout. Alaric invita Esenheim à prendre place à l’une des huit places, et se mit en face. L’atmosphère feutrée et la résonance des voix firent que tout naturellement le Nain à la voix rocailleuse baissa d’un ton.
- Cette salle est parfaitement insonorisée, et même un elfe avec l’oreille collée à la pierre ne pourrait nous entendre. Bon, je suppose que vous n’êtes vraiment pas venu ici pour attenter à ma vie. Je vous écoute pleinement. Qu’avez-vous à proposer, Esenheim, chef-démon de la Milice de l’Ombre ?
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| | Alaric
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| | Mar 18 Juin - 0:15 | | | | De nos jour les murs ont des oreilles, même ceux de mon propre bureau malheureusement. J'apprécie l'attention.
Le démon fit une pause, regardant le nain droit dans les yeux
Il n'est pas secret que que je ne suis pas venu ici négocier de la bière même si je suis sur que beaucoup dans nos rangs apprécierais, je n'en doute pas un instant.
Le démon fouilla dans une sacoche de documents plus ou moins officiels.
Voyez vous mon cher Alaric, il est beaucoup de chose que l'on peut dire de l'empire : cruel, tyrannique, fanatique... Et elles sont probablement toutes vrai. Mais je suis persuader qu'un marchand avisé n'aura que faire de mots et de principe. Non, j'apprécie le peuple nain pour son objectivité. L'or n'a pas d'odeur, la bière est bonne ou mauvaise.
Me démon déplia une carte de Terra, et désigna les terre elfes :
Un protectorat impérial, ce qui correspondant dans ce cas à une conquête sans effusion de sang. Savez vous la différence qu'on fait entre un allié et un esclave maître nain? On choisi ses serviteur chez les faibles pour ce qu'ils possèdent, jusqu'à leur corps et leurs terre. Les forts et les avisés sont appeler à régner jusqu'à ce que plus fort apparaisse. Un allié, en revanche, est quelqu'un qu'on choisi en fonction de ce qu'il peut nous apporter, de ce en quoi il se rend indispensable, et c'est ainsi qu'on différencie les forts des faibles.
Le démon désigna les montagnes :
Si un jour l'empire devait venir à s'en prendre aux montagnes, ils n'y récolteraient que des mines trop profonde, des forges trop complexes, et des terre inhospitalière. Non, tandis que le conglomérat peut nous faire profiter de l'expérience des meilleurs mineurs et artisans de terra. La renommée de l'acier nain n'est plus à faire, ni l'ingéniosité de leurs créations.
Le démon regardait le nain droit dans les yeux, sans ciller.
Les nains sont un peuple très précieux pour l'empire, de la même façon que nous avons conclus une alliance avec les pirates, je penses que nous pourrions trouver une entente avec vous. Quelques imbéciles dans l'empire croient encore qu'un marché ne doit être fait qu'en notre faveur, néanmoins, et vous ne savez tout aussi bien que moi, qu'un vrai marché doit être très rentable pour les deux partis.
Le démon s'assit profondément dans son siège, croisant les doigts.
Maintenant que je vous ai exposer ma façon de penser, venons en plutôt aux fait, aux tenants, et aux aboutissants : Nous désirons créer un partenariat privilégier avec le conglomérat et l'ensemble de l'empire nain. Ceci vous donnerait en tout premier lieu la tranquillité d'esprit de ne pas craindre une invasion, et de pouvoir utiliser de façon plus utiles vos troupes qu'à surveiller un ennemi imaginaire, car oui, l'empire n'a aucun, et n'aura probablement jamais aucun intérêt à s'en prendre à vous. Bien au contraire. De notre côté, cela nous permettrait, en travaillant de concert avec vous, de pouvoir surveiller les éventuels mouvement dans tout le territoire des montagnes, et dans la passe séparant Drayame de celles-ci. Un avant poste stratégique intéressant.
Sur un plan plus matérialiste : Nous avons besoin de bien de qualité : armes, armures, orfèvreries... mais aussi de certaines matières première. De votre côté, à cause de la guerre, et de l'isolement certain des montagnes, vous bénéficieriez de l'établissement d'axes commerciaux. Etablir un vrai partenariat permettrait de rentabiliser des routes, et des convois, et donc de diminuer de façon exponentielle les coûts d'acheminement. Imaginez donc bien que je parles d'un flot continu de marchandise, et que l'or va couler à flot. De votre côté, je suis sur que vous apprécierez la logistique impériale, quitte à déplacer un convois jusque sur vos terre, nous pouvons très bien le charger avec toute denrée, matière première ou équipement dont vous pourriez avoir besoin, il suffirait de demander, encore une fois, cela n'impliquerait pas de frais supplémentaire, donc vous pourriez vous procurer n'importe quoi au prix coûtant de leur région d'origine.
Le démon fit une pause, laissant son interlocuteur assimilé l'ensemble d'information qu'il venait déjà de fournir, puis reprit :
De plus, nous avons aussi certains projet de développement... Disons que nous serions capable d'alimenter les ingénieurs nains pour un certain nombre d'années, des projets technologiques civils ou militaire que nous ne sommes pas capable de parachever, faute de maîtrise des procéder de production par exemple, ou par manque de solution technique.
Si l'ensemble de nos projet pouvait être mieux à bien, le conglomérat deviendrait bien plus riche et bien plus puissant que l'intégralité du peuple nain réuni. Et il va sans dire que si vous acceptiez de travailler avec nous, vous pourriez être la voix de l'empire auprès des seigneurs nains, ce qui n'irait pas sans compensation bien entendu, j'ai découvert au fil des ans que l'or n'est souvent pas la meilleurs des monnaies entre puissant. L'échange de service peut être beaucoup beaucoup plus lucratif, surtout quand chaque parti à accès à certaines chose que l'autre ne peux espérer obtenir seul.
Le démon fit une dernière longue pause avant d'ajouter :
Je n'ai pas l'intention de vous presser, si je suis venu vous rencontrer, c'est que je vois en vous un partenaire commercial idéal, imaginez que peu ont jamais eus le privilège de négocier avec le chef de la milice de l'ombre.
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| | Esenheim
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| | Mar 18 Juin - 10:55 | | | | La proposition était plus qu’intéressante. Une fois que le démon eut terminé de déballer tous ses arguments, Alaric soupira profondément et sortit une pipe en forme de dragon d’une de ses poches. Il ne la sortait que pour les grandes occasions. Après l’avoir rempli d’herbe à pipe gnome, elle s’alluma toute seule, et le Nain pût tirer une grande bouffée avant de soupirer à nouveau. - Une sacrée offre que voilà, messire Esenheim. Je suis heureux d’entendre que l’Empire n’est pas la dictature idiote que décrivent les Rebelles, et comprend un tant soit peu que son intérêt n’est pas d’entrer en conflit avec la Montagne. Une nouvelle bouffée d’herbe gnome vint conclure sa phrase. Alaric fouilla dans un tiroir sous la table, et en ressortit une carte. On pouvait y voir tous les Monts Dorés, et notamment les Monts de l’Ungrid –territoire du Conglomérat-. - Comme vous le voyez, nous disposons d’une frontière avec la Terre, ici, dans les Piémonts de Kargrad. Nous commerçons déjà avec l’Empire, mais je passe la plupart du temps par des revendeurs. Depuis les Piémonts, des cavaliers mercenaires escortent les convois… Et patrouillent parfois jusqu’aux abords du Lac Patriarcal. L’Empire avait vu juste. Une alliance avec le Conglomérat permettrait de verrouiller efficacement la passe entre la Montagne et Drayame. Mais ce n’était pas le point qui intéressait le plus Alaric… - Et vous me proposez d’obtenir tous les matériaux dont j’aurais besoin à prix coûtant, et avec une escorte impériale ? Seigneur démon, décidément, vous savez parler à un Nain. Du bois elfique, des pierres de feu de Sahawi, des poissons bioluminescents d’Abyssaï… Du matériel de première qualité, mais hors de prix à cause des revendeurs successifs. Pendant quelques secondes, le temps d’une nouvelle bouffée, le Directeur se prit à rêver de tout ce qu’il pourrait construire et vendre avec un accès à de telles ressources à prix coûtant. Le Mur d’Alaric deviendrait une forteresse inexpugnable. Les équipements Nains, déjà les plus efficaces du marché, monteraient encore d’un cran en puissance. - Et soyez certain que nous saurons faire fructifier vos projets de recherche, même les plus ambitieux. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a de cela plusieurs dizaines de siècles, à l’époque du Grand Royaume Nain, nos artisans maîtrisaient une technologie suffisamment avancée pour lier un esprit démoniaque à une machine, permettant des constructions gigantesques, et des machines de guerre à nul autre pareil. Si nos ingénieurs, par frilosité, se concentrent désormais sur la magie runique, n’ayez aucun doute sur le fait qu’ils peuvent réaliser à peu près tout et n’importe quoi. Cela n’était pas loin de la vérité. Si les Nains étaient extrêmement conservateurs, ils travaillaient de concert avec les Gnomes à l’éthique bien plus légère. Un partenariat avec l’Empire permettrait l’émergence de technologies plus avancées que tout ce qui se faisait actuellement sur Terra Mystica. - En revanche, je n’ai encore de pouvoir que sur le Conglomérat. Je n’ai pas d’influence directe sur la politique de la Montagne. Cependant, si un jour je devais avoir l’un des trois postes de Représentant, alors les choses seraient différentes… Pour l’heure, le CMKM est la première puissance économique des Montagnes. Et avec votre soutien, en l’espace de quelques mois, nous pouvons écraser tous nos concurrents les uns après les autres, et entrer en position hégémonique. Et il n’y a guère que l’amour d’une femme que l’or ne saurait acheter. Qui contrôle l’économie de la Montagne contrôle la politique de la Montagne. Le dicton était bien connu, et on ne peut plus vrai. Les Nains détestaient les pots-de-vin, mais les mœurs se relâchaient. Et si la plupart refuseraient tout net une bourse pleine d’or sous la table, des avantages matériels ou des postes importants achètent toutes les loyautés. - Ne me resterait plus qu’à devenir Représentant. Et à partir de là… Nous verrons. Je sais en tout cas que je pourrai toujours compter sur l’Empire, et sur sa Milice de l’Ombre. Comme vous le dites, tant que les marchés bénéficient aux deux, tout le monde est satisfait. Une dernière bouffée d’herbe, et la pipe fut vidée. Alaric la rangea dans sa poche sans craindre de cendres, et se leva, invitant Esenheim à faire de même.
- Je peux vous rédiger un contrat de partenariat privilégié dans la nuit. Vous pourrez repartir avec demain matin. Et en ce qui vous concerne plus particulièrement, Esenheim, j’ai une proposition à vous faire. Combien d’hommes font partie de la Milice de l’Ombre ? Que diriez-vous de tous les équiper avec les meilleures armes et armures des Nains ? Pour vous remercier de votre offre, là aussi, ce sera à prix coûtant. Pour votre Milice uniquement.
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| | Alaric
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| | Mar 18 Juin - 14:09 | | | | Le démon, écoutant l'offre du nain, ne pu s'empêcher un sourire satisfait.
C'est toujours un plaisir de faire affaire avec quelqu'un sachant estimer rapidement les bénéfices réalisable de tête. Vous n'imaginez pas à quel point il est fatiguant de faire affaire avec des imbéciles qui se ne se rendent compte qu'ils tiennent une mine d'or qu'une fois qu'ils ont les lingots entre les doigts.
Le démon fit une pause, grimaçant : il avait vraiment eut à faire à des imbécile au cour de sa carrière.
L'empire à bien changer, ami barbu, si pendant un temps, il a été diriger par une armée d'idiot ayant accédé à leur poste car ils étaient les plus violents et les plus fort, ce temps est révolu. Des têtes sont tombée, et de nos jour ce sont des officiers qualifié, sorti du rang grâces à leurs prouesses martiales et leur intelligence, qui tiennent les postes important. J'ai personnellement la vision d'un monde pas si lointain ou les héros seront une légende du passé, et que les plus rusés pourront gager des guerres en serrant les bonnes mains, et en spoliant les bonnes personnes.
Le démon fit une légère poses, tirant quelques documents de sa besace justifiant qu'il était autorisé à parler au nom de l'empire.
Les rebelles, en déclenchant cette guerre de guérilla et d'influence, ont au moins prouver ceci : le temps ou tout se résolvait grâce à la puissance brute touche à sa fin, l'or et les relations comptent tout autant. La guerre est devenu un jeu de maître, dont les ficelles se tirent dans l'ombre. Ce serait donc avec grand plaisir que j'accepterais votre proposition seigneur nain, et pour répondre à votre question sur les effectif de ma milice, cela dépendant, je disposes de quelques centaines d'unité d'élite qui sont à mon sens les vrai miliciens, et quelques milliers d'employés aux compétences diverses, mais ceux-là ne concerne pas votre offre, ils ne sauraient quoi en faire, par contre, l'offre m'intéresse beaucoup pour le reste de mes troupes. J’accepte avec grand plaisir ce contrat, et ce geste commercial.
Le démon fit une pause, et repris avec un sourire froid :
Quand aux projets de recherches... vous avez vu très exactement ou je voulais en venir. J'ai actuellement deux projets important, le premiers, c'est de recréer pour les plus haut membre de l'empire les armes de l'effroi...
Les armes de l'effroi étaient une légende tout autant qu'une réalité, si la plupart avait été détruite après le grand hiver, il restait encore quelques artefact de ces armes datant d'une autre époque : En liant l'âme d'un avatar, une forme de démon intrinsèquement lié à un élément, tel que la pestilence, la peur, la colère, le chaos... à une arme, on pouvait lui donner des propriétés dévastatrice. Le seul B mol de ce système était que le porteur devait lié son âme au démon enfermé dans l'arme, et que celui-ci était capable de dévorer son esprit à tout moment, le transformant en une forme dépravé de créature, obéissant aux besoins primaire de l'épée. Ainsi il fallait avoir l'assurance de dominer au préalable l'âme du démon, les premiers porteurs étaient des hommes ayant soumis les démons à un pacte d'obéissance, une fois ceux-ci retourner à la poussière... les suivante ne furent plus que de pauvre bougre hanté par une présence irrépressible.
De plus, j'aimerais aussi donner la vie à une légende. Vous avez surement entendu parler les marins des "bateau fantôme", sans une âme à bord, surgissant des flots, détruisant, puis disparaissant dan les abysse, et bien pourquoi ne pas lier des âmes de démon à un bateau jusqu'à le rendre "vivant", comme dans les légendes? Surgissant des profondeurs, semant le chaos...
Le démon s’interrompit: Enfin, je m'égares, qu'en pensez-vous?
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| | Esenheim
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| | Mar 18 Juin - 18:36 | | | | Alaric s’arrêta un instant avant d’ouvrir la porte. Le Démon avait encore des choses à dire. Il semblait étonnamment plus malin que l’immense majorité des créatures de Zéphos qu’il avait pût croiser jusqu’ici. Non pas qu’il en ait rencontré des tas, ceci dit. Cela lui glaça le sang, d’une certaine façon. Des Démons guerriers pouvaient être massacrés aux pieds des murailles Naines, comme les Orques qui infestaient les steppes à l’est de la Montagne. Mais s’ils se mettaient à jouer aux jeux des intrigues… La situation risquait de se corser rapidement. - La guerre a toujours été un jeu de maître. Dans les territoires des Nains, cela fait des milliers d’années que les conflits se règlent par des petits affrontements armés et des conflits d’influence colossaux. Je suis ravi d’entendre que l’Empire a compris cela plus rapidement que d’autres. Les pillages et autres ravages de la guerre sont mauvais pour l’économie… Oui, une escarmouche, cela fait tourner les forges naines. Il y a des armes et armures à réparer, et la peur propagée fait augmenter les commandes de matériel de guerre de façon exponentielle. Par contre, les grandes invasions, voilà ce qui était mauvais. Lors de la soumission du Ciel, les contrecoups économiques avaient été considérables. Le Syndicat des Forges de Tilamus avait fait alors faillite, pour être aussitôt racheté par la Corporation de la Terre et du Bois. Corporation qui, après avoir vu ses mines envahies par l’Empire, était sur le point d’être dévorée par l’influence grandissante du Conglomérat. En y repensant, Alaric se dit qu’Aile-Ténébreuse avait fait plus pour l’essor du Conglomérat qu’aucune autre personne dans son histoire. - Quant à ces… Armes de l’Effroi. Elles ont été à l’origine des technologies d’Enchaînements Runiques, sitôt que l’arme « Folie » fût récupérée par les Nains. En attachant des démons mineurs à des golems, des véhicules ou des pièces d’artillerie, nous avions gagné tant de puissance… Jusqu’à l’instauration de la démocratie, et l’interdiction des Enchaînements Runiques. Alaric, comme tout Nain, était attaché à la démocratie. Cependant, il savait pertinemment que cette dernière n’avait pas que des avantages. Il était loin, très loin d’être le seul à regretter l’époque du Royaume, mais cela remontait à si longtemps désormais que seuls les aspects positifs ont survécu dans les consciences collective –et il le savait-. - Je pense que recréer des Armes de l’Effroi est possible. Cependant, je ne peux pas entreprendre de telles recherches immédiatement, sans quoi j’attirerais bien trop d’attention. Même chose concernant vos bateaux fantômes. Techniquement, je pense cela réalisable. Il faudrait des armes autonomes, et énormément d’énergie, mais c’est possible. En revanche, impossible de commencer sans que le Conseil de la Montagne n’envoie la Garde d’Obsidienne me faire arrêter pour démonologie. Je peux cependant vous assurer que dès que je serai élu Représentant, j’affecterai mon meilleur technomage, un certain Ulric, sur les recherches préliminaires. Et je vous recontacterai immédiatement. Ces derniers détails réglés, Alaric rouvrit la lourde porte en granit de la salle de négociation. Le Capitaine Tarkas était visiblement très inquiet, mais fût plus que soulagé de revoir son Marquis. Le Directeur lui expliqua qu’Esenheim était venu discuter simplement d’une commande pour la Milice de l’Ombre, et qu’en échange d’une production à prix coûtant, Alaric avait obtenu des termes commerciaux favorables au Conglomérat. Un partenariat Empire-Conglomérat à long-terme. Le Nain emmena ensuite son hôte jusqu’aux forges et mines, sous la surface terrestre. Le trajet fut certainement très long pour Esenheim, qui devait s’attendre à quelques étages de profondeur. En réalité, il fallut une bonne demi-heure au démon, à Alaric et à Tarkas pour enfin arriver au « fond » de Fort Granite. Ils sortirent par une grande porte, donnant sur un immense pont surplombant… Un gigantesque lac de lave en fusion. Inutile de préciser que la température était très élevée, et l’impression de chaleur était accentué par le froid glacial qui régnait sur la surface. - Il est rare que je fasse descendre des invités jusqu’ici, au Cœur de Granite. Mais à commande inhabituel, protocole inhabituel. Nous allons nous rendre jusqu’à la Forge Volcanique, la deuxième meilleure forge de la Montagne et de Terra, après celle de Tilamus. Là-bas, les armes sont chauffées par un souffle de dragon. On ne peut pas rivaliser. Mais inutile de vous dire qu’ici, la lave coule à flot, et nous pouvons donc produire bien davantage d’équipements qu’à Tilamus.- Le Cœur de Granite:
Alors qu’ils s’éloignaient du cœur de Fort Granite, un simple coup d’œil suffit à Esenheim pour comprendre qu’il s’agissait ici d’une véritable cité troglodyte, et non un simple fort comme on aurait pût le croire depuis la surface. Au bas mot, le plafond de la grotte où ils se trouvaient devait se situer au moins à un kilomètre. Et des centaines de Nains s’afféraient ici et là à transporter des minerais en direction des différentes forges, ou à rapporter des équipements forgés à Fort Granite. Un peu partout, différentes sorties menaient aux différentes sections minières de la zone du Col d’Argent. Le Démon fit une petite estimation mentale pour deviner combien de Nains pouvaient bien vivre là, mais c’est Alaric qui apporta la réponse. - Il y a près de quinze mille Nains en permanence, entre Fort Granite, les Forges Volcaniques et les mines du Col d’Argent. Et on prévoit des logements et un approvisionnement pour en recevoir cinq mille de plus d’ici six mois, pour l’ouverture de nouvelles sections de mines. Ce que vous voyez là, c’est le cœur de tous les Monts d’Ungrid, et le poumon économique de la Montagne. Après avoir traversé moult ponts et chemins, et croisé de nombreux convois de minéraux ou d’équipements forgés, ils arrivèrent devant une porte ouverte ne payant relativement pas de mine. Pourtant, une chaleur infernale émanait du couloir qu’elle abritait. Tarkas lût à haute voix les deux runes largement visibles sur la porte : « Forge du Volcan ».- Porte de la Forge Volcanique:
Au bout du chemin se trouvait une très grande salle circulaire, où la température devait avoisiner les cinquante degrés, si ce n’était plus. Le son répétitif des marteaux se faisait encore davantage entendre que dans la salle du Cœur de Granite, et au centre de la salle se trouvait un puits massif rempli de lave bouillonnante. Au centre de ce puits, on pouvait apercevoir une plate-forme suspendue par des chaînes au-dessus du vide.- Forge Volcanique principale:
De temps à autres, les forgerons s’accrochaient par des cordes tandis que la plate-forme était lâchée dans la lave comme un boulet de canon. La lave recouvrait alors les artefacts un instant, avant que la plate-forme ne soit tirée par les chaînes jusqu’à sa position initiale. Les forgerons lâchaient alors leurs cordes, puis frappaient l’argent ou l’or tant qu’il était encore recouvert de lave. Ce fut un Nain particulièrement massif, apparemment âgé, et aux yeux rouges qui les accueillit. Un instant, Esenheim se demanda s’il ne s’agissait pas d’un demi-orque. Peu probable, mais qui sait ? Ce Nain essuya la sueur de son front de son avant-bras, avant de serrer vigoureusement la main d’Alaric.- Grakal:
- Eh bien, qu’est-c’qui t’amènes voir l’bas-peuple, foutu nobliau ? Le Forge-Montagne n’a pas d’aut’chose à faire qu’d’se promener dans sa ville ? De toute évidence, les deux Nains se connaissaient depuis longtemps. Une étrange amitié s’était développée entre eux, et l’amitié chez les Nains pouvaient prendre une forme étrange. Alaric répondit par un violent coup de tête dans la poitrine du forgeron, qui tomba sec à la renverse. - Je viens vérifier que tu mérites ton salaire, fichu crasseux. Je te rappelle notre contrat : Un seul défaut de fabrication, et tu perds ton salaire mirobolant, Forge-Volcan. Ceci dit, Alaric tandis sa main au forgeron, et l’aida à se relever, tandis que les deux compères se mirent à rire de façon particulièrement sonore. Tarkas secoua la tête, l’air dépité. - Esenheim, voici l’un des tout meilleurs forgerons des Montagnes : Grakal, dit le « Forge-Volcan » pour des raisons assez évidentes. C’est le meilleur forgeron sur lave qui n’ait jamais vécu. Dis-moi, Grak, cet ami impérial dirige la Milice de l’Ombre, et vient de me passer commande pour toutes ses troupes –plusieurs centaines d’hommes-. Je viens voir si tu n’aurais pas un petit quelque chose pour le remercier. Grakal toisa le démon de haut en bas, avant de cracher dans le puits. Il n’appréciait pas les démons outre-mesure. L’arrière-grand-père de son arrière-grand-père était un maître d’Enchaînement Runique, et avait été tué lorsqu’une de ses créations se retourna contre lui. Cependant, il s’était difficilement fait à l’idée que, avec l’avènement de l’Empire, il lui faudrait peut-être traiter avec les créatures de Zéphos. - P’têt’ bien qu’oui. Tout c’qu’on produit ici à l’Grande Forge a d’jà été vendu, mais p’t’êt’ qu’on aura quelqu’chose dans l’stock d’une forge s’condaire. V’nez avec moi, j’vais j’ter un œil. Ils sortirent de la Grande Forge Volcanique, laissant les forgerons à leur mécanique acrobatique de maîtres. Le groupe se dirigea jusqu’à une dépendance, une autre salle circulaire, où se trouvait un autre puits de lave –bien moins imposant-. De petits groupes de forgerons travaillaient, versant de la lave sur leurs armes grâce à de petits sceaux en argent. Bien moins impressionnant que le lâcher de plate-forme de la Grande Forge, et aussi moins efficace.- Forge volcanique secondaire:
- Drukh ! T’as quequ’chose pour un ami d’l’Empire ? Y vient d’signer un gros contrat, s’lon l’patron ! Le jeune forgeron appelé effectua un salut rapide à Alaric et Tarkas, avant de s’incliner devant Esenheim. Puis il répondit à Grakal en lui indiquant un râtelier d’armes et d’armures, dans un coin sombre. Ce stock était encore invendu, bien que de très grande qualité. - Esenheim, choisit l’un des équipements de ce râtelier. C’est le Conglomérat qui te l’offre. Voyons voir… Eh bien, mais tout ça est en or ! Et vous me dites que ce n’est pas encore vendu ? Grakal haussa les épaules, tout en fixant les armes et armures. Elles étaient belles, pour sûr, et certainement presque indestructibles. Et pourtant. - On manque d’vendeur. Ca, des forg’rons et des mineurs, on en a à tour de bras. Mais tu d’vrais investir un peu plus dans la r’cherche d’clients. Alaric répondit par un petit rire satisfait, avant de désigner le démon d’un mouvement de la tête. - Grâce à nos nouveaux amis de l’Empire, je peux te dire qu’on aura plus à se demander à qui vendre nos produits. Équiper plusieurs centaines de soldats d'élite, ça prendra plusieurs semaines. Et tu vas avoir un approvisionnement massif en produits rares venant de tout l’Empire pour créer les plus beaux équipements depuis un millénaire. Donc ne t’en fais pas, mon vieil ami. Alaric sortit un bouclier en or, et frappa dessus lourdement avec un marteau également doré. Le bruit sourd résonna dans toute la forge secondaire. - Que du matériel de premier choix, Esenheim. Je vous laisse choisir la pièce d'équipement qui vous plaira. Petit cadeau d’ami.
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| | Alaric
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| | Mer 19 Juin - 0:06 | | | | Le démo suivi péniblement son amis nain à travers les forges, s'enveloppant le plus solidement possible dans une enveloppe de froid, il faisait une chaleur infernal ici, et s'ils pensait pouvoir tenir un moment, il préférait réintégrer rapidement une ambiance plus fraîche.
Le démon se doutait que le conglomérat était plus que la partie émergé de l'iceberg, mais ce qu'il vit ici dépassait tout ce qu'il aurait pu imaginer. L'acier chantait sous les mains des meilleurs artisans de terra. Alaric lui présenta son assistant bourru : c'était un peu comme observer le croisement d'un nain avec Victo. Le démon devrait se renseigner voir si le général céleste n'avait pas d'antécédent dans la région.
La visite se fini par un cadeau, des invendus, certes, mais des invendus nain. Le démon observa les armes avec attention, et ajouta seulement :
J'apprécie beaucoup le geste, seigneur nain, mais vous vous méprenez légèrement :
Il matérialisa une l'épée de glace, qu'il se mit à fait tourner habillement, changeant sa forme à celle d'une hache, d'un marteau, et de toute autre instrument coupant et pointu qu'il pouvait exister. Il dissipa son arme instantanément.
Néanmoins, je vois quelque chose qui me plait beaucoup plus.
Le démon s'avança, et se saisit d'une amulette traînant derrière le râtelier, elle était assez simple, mais ce n'était pas le matériaux qui intéressait le démon : la pierre centrale irradiait d'une puissance qui lui était familière :
Les mages du givres sont devenu rare, c'est une magie qui se perd de plus en plus, je suis surpris de voir un tel artefact. Si ça ne vous dérange pas, j'aimerais d'ailleurs me diriger vers la surface, la chaleur des forges naines n'est pas tout à fait mon élément naturel.
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| | Esenheim
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| | Mer 19 Juin - 10:15 | | | | Un petit rire parcourut Garkal lorsqu’Esenheim démontra sa maîtrise de la magie de la glace. Pour un démon tel que lui, pour sûr, descendre si bas, et se confronter à de telles chaleurs, cela devait ressembler à un supplice. - Eh beh, Al’ric, tu tortures tes inv’tés en les f’sant fondre sur place ? T’as d’mander au moins une fois s’la chaleur ne l’gênait pas ? Effectivement, le Directeur avait été imprudent et impoli. Pour lui qui connaissait si mal les démons, après tout, il s’était dit qu’un démon devait forcément aimer le feu. Après tout, ses congénères étaient si heureux de tout brûler sur leur passage. Mais … Il était vrai qu’Esenheim n’était pas comme les autres. Il aurait pût se douter. Ce qui attira l’attention de l’impérial fût une petite babiole en apparence, derrière le râtelier. Personne d’autre que le lui avait remarqué, tant cette pierre bleutée ne payait pas de mine, à première vue. Un simple saphir ? Pas selon le démon, qui la décrit comme un artefact. Il s’agissait en effet d’une… - Amulette du givre ? Une amulette du givre, ici ? Alaric se retourna vers le Forge-Volcan, l’air à la fois circonspect et accusateur. - Depuis quand est-ce qu’on a une amulette du givre dans le râtelier d’une Forge Volcanique secondaire Garkal haussa les épaules, il n’en savait pas davantage que son supérieur. Peut-être qu’un logisticien ne connaissant pas sa valeur l’avait mis là avec le reste. Ou peut-être justement s’était-il dit que sa place était avec un grand stock d’armes en or. - T’lui as promis qu’y pouvait prendre c’qui voulait. T’vas pas rev’nir sur t’parole, si ? Il n’y avait pas pire pour un Nain que de revenir sur une parole donnée. Même s’il ne s’attendait pas à devoir céder un artefact magique, Alaric se contenta de lever ses deux bras jusqu’à ce que ses poings soient au niveau de sa tête, puis d’ouvrir lentement les paumes. Ce signe commun chez les Nains pouvait avoir plusieurs significations, et pouvait ici être traduit par un mélange de « Faisons comme cela» et « Le sort en a voulu ainsi ». - Très bien, messire Esenheim. Prenez donc l’artefact en dédommagement de cette petite visite des forges, qui a dû vous paraître bien désagréable. Maintenant, retournons à Fort Granite. Le voyage du retour se fit à pas bien plus rapide, les Nains sachant désormais qu’il fallait vite rejoindre un endroit plus frais. Une fois de nouveau au Fort, où le banquet se poursuivait et battait désormais son plein. Pour se faire pardonner de son erreur, Alaric demanda que la fête se poursuive sur le toit, où l’air glacé d’une nuit montagnarde devait paraître bien agréable à Esenheim. Et tandis que le banquet continuait, Alaric rédigea les termes du contrat. Plusieurs points essentiels ressortaient de l’épais document d’une vingtaine de pages. Les principaux étaient la garantie de la non-invasion de l’Ungrid par les Impériaux, un contrat d’exclusivité d’équipement de la Milice de l’Ombre par le Conglomérat, ainsi qu’une préférence de toute l’armée impériale pour les produits Nains, jusqu’à ce que la production Naine ne puisse suivre. Egalement, l’Empire s’engageait à fournir des produits de qualité au Conglomérat à prix coûtant, et sans frais de transport, où que ses produits viennent. Enfin, les recherches technologiques impériales seraient pris en charge en partie par les Nains, qui mettraient à disposition leur expertise en échange des ressources nécessaires aux recherches, et à la possibilité de garder eux aussi les technologies mises au point. En échange, Alaric s’engageait à ce que le Conglomérat fasse passer les commandes de l’Empire avant toutes les autres (et surtout avant celles des Rebelles). Le Directeur serait également le porte-parole des impériaux dans les hautes-instances politiques naines, et ferait pencher la balance en faveur de l’Empire s’il devait être élu Représentant. Satisfait des termes du contrat, Alaric retourna au petit jour voir Esenheim. Ses hommes avaient en partie dessaoulé, et il lui remit le contrat en main propre. Evidemment, ledit contrat devait rester confidentiel. Si les Nains du Conglomérat seraient ravis de vendre massivement aux Impériaux, ils seraient certainement moins heureux de savoir qu’Alaric s’engageait à privilégier l’Empire au détriment des Rebelles qu’on pouvait croiser ici ou là, cachés à travers les territoires Nains.
Sitôt les impériaux partis, les Forges Volcaniques secondaires redoublèrent d’intensité. Certains forgerons furent recrutés pour maintenir la cadence. Pour la Milice de l’Ombre, de simples armes et armure en acier suffiraient, bien que l’expertise naine soit un avantage considérable. L’Empire venait de gagner un allié puissant. Et l’ascension du Conglomérat vers la domination de la Montagne allait devenir irrésistible.
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| | Alaric
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