Nouveau livret à taux d'épargne 8% garantie[PV Arius] | |
| Ven 31 Mai - 23:36 | | | | Mal aux cheveux et langue remplie de farine, le hobbit s'élance hors de l'auberge, une mixture rose et pétillante à la main. Une éspèce de décoction chaude à base de baies et d'épices qui avait la réputation de tenir éveillé pendant les longues nuits d'études ou de garde... Et de soigner la gueule de bois! Posant ses fesses sur un rebord de trotoire et la housse de son luth devant lui, il se met alors à jouer et à chanter, quoi de plus réel que de clamer son cerveau douloureux et son estomac malade dans un blues? Le plus malheureux est surrement le trop peu d'argent pour se payer le petit déjeuner pour lequel il tuerait. Laborieux, cela traîne, aucune jolie fille à regarder pour se consoler, seulement des soldats qui traînent des pieds et des grand-mères qui discutent, quelques passants inintéressants lui jetant parfois une petite pièce sans écouter les mélodies qui naissent sous ses doigts et dans les inflexions de sa voix, alors il s'arrête. Il obsreve, tête baissé entre ses genoux, les chemins minuscules que dessinent les pavés, il essaye d'aller d'un endroit à un autre du regard en choisissant la voie la plus compliquée, puis réflechis: Existe t-il un chemin qui permetrait de traverser Sen'tsura sans passer par le moindre pub, par la moindre auberge, le moindre caviste? Auberge... Ce serait pas mal un lit confortable pour une nuit, avec un vrai p'tit dèj' de gueule de bois, pour une fois, mais pour ça il faut de l'argent, toujours de l'argent, et c'est pas en regardant le sol qu'on en trouve! "Allez, c'est reparti."
S'encourage t-il lui même, ressaisissant son luth et réflechissant à ce qu'il va jouer. Puis il sort un harmonica qu'il fixe grâce au collier ressemblant à un instrument de torture et souffle nonchalament quelques notes pour le chauffer, il entâme alors sa valse, celle d'Ollu, et là, des gens se mettent à danser, à rire, les quelques assoiffés d'heure matinal des terrasses se payent des coups et parlent forts et avec enthousiasme, Meriadec, lui, se balance et sourit à la poésie urbaine de Sen'tsura, il joue d'autres danses, et les pièces attérissent avec abondance sur la petite housse de cuir. C'est toujours ce que les gens veulent, des danses, des valses, des jigs, des courantes et autres gavottes. Il aimerait que les gens se pretent plus à d'autres genre, il aimerait faire des concerts plutôt que toujours donner des bals de rue, mais il y prend quand même un grand plaisir: rendre les gens aussi joyeux, oubliant les malheurs et les trucs moches pour se couper une tranche de bonheur colorée dans leur journée monocorde. Deux ou trois heures passent, Meriadec ne sait plus, mais à un moment, les lèvres s'engourdissent et les doits ne suivent plus. Alors il s'arrête et... Va se faire payer une pinte avec les autres rigolos devant l'auberge.
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| | Sam 1 Juin - 10:50 | | | | Arius s’était retrouvé en affaires dans la région de Sen'tsura après avoir suivi un riche homme d'affaires qui comme lui était originaire des Glaces. Le voyage avait été très coûteux mais le revenu était supérieur à ce qui était prévu au départ. De l’argent qui servirait sûrement à l’Aurore. Mais le Siphilien rêvait aussi de mettre un peu plus d’argent de coté pour lui. Histoire ne pas se payer de nouveaux vêtements. Son petit singe Urus avait décidé de le suivre dans cette aventure ... qui était loin d’être palpitante ! Arius montait depuis deux heures déjà un cheval bâtard, de mauvais luxe, que l’homme d'affaires des glaces lui avait remis pour rentré à Selian. Le Siphilien même s'il avait apprécié de pouvoir se mettre plus de 13 000 pièces d’or de coté dans le dos de cet homme, n’appréciait certes pas qu’on puisse le traité comme un gueux en lui donnant le plus mauvais, le plus maladif et le plus chétif des chevaux.
Le Siphilien voyant la nuit se rapprocher peu à peu décidât de loger pour quelque temps dans une auberge. L’auberge était il faut le dire assez petite, mais sans être ragoûtante, elle possédait un certain charme avec ses poutres en bois sombre et son colombage. Arius fit déposer son cheval et suivit de son singe, il eut l’idée de se mêler à la population autour d’un ver d’alcool humain. Alors qu’il s’approchait du comptoir, une musique palpitante envahit la salle, et toutes personnes confondues se mirent comme un seul homme à danser. C’était ce que l’a nommé un bal populaire. Arius détestait cela, il trouvait ça vulgaire, stupide, et surtout … joyeux. Mais Arius remarquait un jeune homme. Ou plutôt un jeune humanoïde. C’était celui-là qui jouait d’un instrument. Le Siphilien se souvint de l’avoir vu dans la rue à terre tel un mendiant et il l’avait avec son cheval éclaboussé de bous. Un long sourire machiavélique se dessinait sur la fine bouche d’Arius, ses yeux s’emplir d’une lueur de folie, et son visage se muât en une sorte de masque caricatural. Pendant qu’Urus, son singe, allait vider discrètement les verres des attablés, le Siphilien, une fois la musique finie, s’approchât du jeune humanoïde en question qui était en discussion avec d’autres personnes. Il fixa longuement cet être, qui paraissait surtout assoiffé. Arius ce placat donc juste à coté de cet homme. Arius aussi était assoiffé, mais d’or.
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| | Ven 11 Oct - 19:45 | | | | Le problème avec la boisson pour Meriadec n'est pas de tendance violente ou quoi que ce soit car il n'a pas du tout l'alcool mauvais alors, le tout réside dans l'argent, sachant qu'il n'en a pas beaucoup et qu'il n'y accorde aucune valeur à proprement parler et que la boisson coûte de l'argent, alors, une fois le gain de la journée, dépensé et dilapidé et ingurgité, il faut le regagner. Alors il donne un concert dans cette auberge dont il a si bien renfloué les caisses durant la même journée et il pourra enfin boire et manger et surement dormir sur le sol comme d'innombrables fois. Là, la danse se prête au moment présent car pour ainsi dire, le hobbit connait le gout extatique et pervers et enjoué de l'ivresse qui est un faible mot pour dire qu'il est presque ivre mort. S'il ne connaissait pas les standards de la danse, il serait huer. Cependant, au niveau qu'il a atteint, jouer des danses dans une auberge remplie d'ivrogne qui font presque tout le boulot à hurler les airs, c'est aussi facile que de cligner des yeux. Il est alors accompagné d'une "flûte à poche" originaire de sa région, d'un tambour que les gens mondain appellent "Tam-tam" comme tout les trucs "barbars" qui se jouent en tapant dessus, le véritable nom de l'instrument étant "bodhran". Enfin, il y a un flutiste. Meriadec s'occupant du luth, du violon sur quelques moment, et du chant. Un archet a atterri dans sa main il ne sait comment, il aura disparu à la fin de la soirée, ce qu'il explique comme sa malédiction de l'archet, il ne peut jamais en garder un. À un certain moment deux hobbits débarquent dans l'auberge remplie principalement d'humains et d'autres espèces plus communes dans les Terres. Ils le pointent du doigts en souriant dans une folie expatriée. Il cligne de l'oeil. Ils se servent quatre pintes de bière au bar, coutume des petits hommes de part leur descente légendaire. Lorsqu'il se posent à une table et descendent leurs première bière cul sec après avoir trinqué avec leurs nouveaux compagnons de beuverie, Meriadec saute sur la table sus-dite avec son violon jouant un air endiablé, entouré de la populace ivrogne frappant dans ses mains et poussant des cris enjoués et renversant de la boisson sur le planché de l'établissement. Meriadec dansant, haletant, virant les chopes presque vides se penche vers ses deux semblables en les regardant d'un oeil malice et défiant. Alors qu'ils se dévisagent, la musique s'arrête, comme prévu, puis reprend après l'instant d'une mesure vide et les deux nouveaux venus sautent sur la table synchronisé dans un "Hey" sonore et se mettent à danser et sourient et se tiennent par les épaules... Le concert terminé. Meriadec se laisse tomber sur la table, observé par les rires de la foule présente autour de lui. Puis il ouvre la bouche et les alcoolisés le regarde, un homme épais et barbu exagère un air ahuri. Dans le silence, le hobbit relève sa tête vers celui ci et lui dit en chuchotant et en exagérant ce même faciès : "J'ai soif!" Alors le monde rit, Meriadec y compris et la tablée lui verse ses bières dans le gosier et sur le gueule. Puis il s'assoit au bout de cette même table et on lui amène une bière, il discute de sa terre natale avec les deux hobbits qui semblent avoir à peut près son âge. Alors un homme colossale s'assoit juste à coté de lui, silencieux comme une pierre, Meriadec continuait alors de parler de manière enjoué avec ses compatriotes expatriés. Mais il jetait souvent un coup d'oeil non caché derrière son épaule vers le géant. Alors il se retourna totalement à un moment et souffla sa fumée derrière l'oreille de l'homme de manière à éviter de lui souffler dans la tronche. Alors, avant de prendre une rassade de boisson en le regardant du coin de l'oeil, il lui dit de manière calme et humble mais hilare, son regard se dirigeant vers l'ensemble de la populace présente comme s'il voulait inviter celui de l'étrange étranger à le suivre: "Tu savoures?"
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